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Effet de l’inoculation mycorhizienne sur la croissance du niébé (Vigna unguiculata (L.) Walp) cultivé au Niger.
Dans le souci d’accroitre la productivité agricole de façon durable, plusieurs travaux ont porté sur la fertilisation du niébé avec les champignons mycorhiziens. Les effets de ces derniers sur les performances agronomiques du niébé ont été mis en évidence. Le niébé en tant que légumineuse mycotrophe, a exprimé des bonnes performances par inoculation avec des souches exotiques. Dans le cadre du présent travail, le niébé a été inoculé par des espèces indigènes de mycorhize. Pour mieux évaluer ses interactions avec ces champignons, 3 variétés de niébé et 3 sources différentes d’inoculum ont été utilisées en pot et sur substrat stérile. En effet les inoculums ont été produits à partir du voandzou ; de la tomate et du niébé. Au terme de 50 jours de suivi, il ressort qu’il existe une forte interaction entre variété et source
d’inoculum, pour la levée ; le nombre et la masse des nodules. En plus, le voandzou est plus favorable à la multiplication en masse des mycorhizes que la tomate et le niébé.Les souches contenues dans les inoculants ont plus d’aptitude à influencer la levée des variétés de niébé TN5-78 et IT97K 499-38contrairement à la KVX 30-309-6G.
Évaluation de l’incidence du statut socioéconomique des ménages agricoles sur les pratiques de gestion de la fertilité des sols au sud du Tchad: cas de la sous-préfecture de Bébedjia.
A l’instar de problèmes que connaissent la plupart des pays d’Afrique subsaharienne, la baisse de la fertilité des sols au Tchad est un problème majeur qui handicape à la production agricole qui ne couvre plus les besoins limentaires d’une population pauvre et croissante. Dans ce contexte, cette étude a pour objectif de proposer des voies d’amélioration de la gestion de la fertilité des sols en fonction de statuts socioéconomiques des ménages. Pour cela, une enquête auprès de 196 ménages agricoles répartis dans six (6) villages (Bemboura, Maïnani, Goré, Donara, Koutoukagbé, Bitanda) a été réalisée. L’étude a montré que la population de la souspréfecture de Bébedjia est en majorité constituée des ménages très pauvres et pauvres (63%). Leur situation socioéconomique a une incidence négative sur la durabilité de la gestion de la fertilité des sols. Ainsi, il a été observé une tendance à l’utilisation quasi exclusive des fumures organiques ou minérales, exacerbée par la situation de pauvreté des ménages. Les systèmes de culture (jachère, rotation et association culturales) pratiqués ne sont pas adaptés à l’amélioration de la fertilité des sols. Pour y remédier, l’étude recommande une amélioration des conditions socioéconomiques des ménages agricoles et enfin une gestion de fertilité des sols basée sur des apports conjoints du fumier ou du compost, des résidus de culture, des engrais minéraux et des systèmes de culture adaptés.