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Amélioration de la productivité du maïs (Zea mays L.) par la pratique de l’association maïs/niébé (Tchad).
Le Tchad, comme beaucoup de pays de l'Afrique Sub-saharienne, est confronté depuis de nombreuses années au problème de sécurité alimentaire, suite aux effets de changements climatiques.
L’augmentation de la production du maïs afin d’atteindre l’autosuffisance céréalière dépend de la résolution des principales contraintes de sa production.
Amélioration de la productivité du maïs (Zea mays L.) par un apport optimal de fumure organique et minérale en zone soudanienne du Tchad : Cas de Bébédjia
L’agriculture tchadienne est de type minier caractérisé par une très faible fertilisation minérale et un manque de restitution organique aux sols. Ce qui ne permet pas à long terme d’améliorer les rendements agricoles et de gérer la fertilité des sols.
Évaluation de l’incidence du statut socioéconomique des ménages agricoles sur les pratiques de gestion de la fertilité des sols au sud du Tchad: cas de la sous-préfecture de Bébedjia.
A l’instar de problèmes que connaissent la plupart des pays d’Afrique subsaharienne, la baisse de la fertilité des sols au Tchad est un problème majeur qui handicape à la production agricole qui ne couvre plus les besoins limentaires d’une population pauvre et croissante. Dans ce contexte, cette étude a pour objectif de proposer des voies d’amélioration de la gestion de la fertilité des sols en fonction de statuts socioéconomiques des ménages. Pour cela, une enquête auprès de 196 ménages agricoles répartis dans six (6) villages (Bemboura, Maïnani, Goré, Donara, Koutoukagbé, Bitanda) a été réalisée. L’étude a montré que la population de la souspréfecture de Bébedjia est en majorité constituée des ménages très pauvres et pauvres (63%). Leur situation socioéconomique a une incidence négative sur la durabilité de la gestion de la fertilité des sols. Ainsi, il a été observé une tendance à l’utilisation quasi exclusive des fumures organiques ou minérales, exacerbée par la situation de pauvreté des ménages. Les systèmes de culture (jachère, rotation et association culturales) pratiqués ne sont pas adaptés à l’amélioration de la fertilité des sols. Pour y remédier, l’étude recommande une amélioration des conditions socioéconomiques des ménages agricoles et enfin une gestion de fertilité des sols basée sur des apports conjoints du fumier ou du compost, des résidus de culture, des engrais minéraux et des systèmes de culture adaptés.
Importance du Karité (Vitellaria paradoxa C.F. Gaertn) dans les systèmes agroforestiers au sud du Tchad : Cas de système de production du sorgho (Sorghum bicolor (L.) Moench) dans le canton de Koumra.
Le parc agroforestier à karité (Vitellaria paradoxa) domine le paysage du canton de Koumra dans la région du Mandoul au sud du Tchad. Ce parc est souvent associé aux cultures annuelles dont essentiellement la culture du sorgho (Sorghum bicolor). Cependant, très peu d’études ont été conduites dans cette localité sur les relations qui existent entre les types d’association agroforestiers. C’est pourquoi, cette recherche qui consiste à étudier les performances des systèmes agroforestiers à base de karité sur la production du sorgho dans les conditions de culture paysanne a été initiée. Ainsi, pour y parvenir, l’approche méthodologique consistait à conduire des enquêtes socio-économiques à l’échelle des exploitations agricoles dans huit (8) villages échantillonnés dans la zone d’étude. Les résultats obtenus ont montré une dominance de l’association arbre-culture (99%) particulièrement l’association du sorgho-parc agroforestier à karité. Cependant, selon l’avis des producteurs, le
système agroforestier à base de karité a une influence négative sur la croissance (83,9%) ; l’épiaison (96,1%) et le rendement en grain du sorgho (97,1%). Toutefois, ce système agroforestier offre des avantages sociaux et économiques non négligeables aux producteurs en générant des revenus leur permettant de s’approvisionner en denrées alimentaires en compensation aux pertes de rendement du sorgho constatés.
Systèmes d’information alimentaire et nutritionnelle dans les pays du CILSS : Aide-mémoire de mission au Tchad
Lors de la réunion du Réseau de prévention et de gestion des crises alimentaires, tenue à Paris en décembre 2005, une recommandation a été formulée dans le sens d’améliorer le fonctionnement des systèmes d’alerte précoce, notamment en envisageant les moyens d’intégrer dans les critères de surveillance et d’alerte précoce, des informations de type nutritionnel. Le Ministère français des Affaires Etrangères (MAE) a exprimé son souhait de financer cette initiative dans le cadre d’un projet sous-régional qui serait conçu dans de meilleurs délais sous réserve que des aspects de surveillance nutritionnelle et d’alerte précoce retenus s’appuient sur des dispositifs déjà existants dans les pays sahéliens. A ce titre la nécessité de réaliser diverses missions exploratoires dans certains pays du CILSS1 (Mali, Sénégal, Mauritanie, Tchad et éventuellement Gambie)2 a été initiée afin de déterminer les aspects techniques et opérationnels d’une future action. A ce titre les trois institutions suivantes sont concernées par l’initiative : 1. Le CILSS en tant qu’organisation régionale en charge des questions de sécurité alimentaire, recherchant la mise en œuvre des recommandations du Réseau des Prévention et Gestion des Crises alimentaires ; 2. L’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) en tant qu’organisme français de recherche disposant d’une unité de recherche en nutrition ; 3. Le Ministère des Affaires étrangères Français restant très impliqué dans les aspects de prévention et de gestion des risques alimentaires au Sahel. L’ancrage institutionnel permettant au mieux de loger et conduire ces missions à terme a porté sur le Secrétariat Exécutif du CILSS.