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Global Land Outlook : Rapport thématique Afrique de l’Ouest. Neutralité en matière de dégradation des terres : Bénéfices pour la sécurité humaine
Le présent rapport thématique du GLO sur l’Afrique de l’Ouest et le Sahel a été élaboré par le Centre régional AGRHYMET dans le cadre d’un Mémorandum d’accord signé en 2019 entre le Comité permanent inter-États de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS) et la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD). Ce travail a été accompli avec l’appui généreux de TetraTech, USAID et SERVIR Afrique de l’Ouest. Analysant les enjeux, contraintes et atouts de 7 pays sahéliens (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Nigéria, Sénégal et Tchad), ce rapport thématique régional met en lumière les acquis et opportunités existants pour favoriser le développement durable et inclusif de toute la région. Ainsi, faisant face à la dégradation des terres, de bonnes pratiques de Gestion Durable des Terres (GDT) ont été développées.
Adapting to climate variability and change in smallholder farming communities: a case study from Burkina faso, Chad and Niger
Climate variability and change is regarded as having major impacts on key sustainable socio-economic and environmental indicators in Sub-Saharan West Africa. Because of these concerns, we investigated smallholders knowledge, skills, and aspirations about managing climate change, and document adaptation strategies used in the semi-arid regions coming from Burkina Faso, Chad and Niger. We analyzed climate data from the 1950’s to the present, including daily and aggregated rainfall and temperature variability, trends and extremes.
Échos du PRAPS Bulletin Trimestriel d’information du Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel N° 6 et 7 - Juin-Septembre 2017
Bulletin Trimestriel d’information du Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel n°6&7
Le développement des communautés pastorales et agropastorales est resté problématique alors que des décennies durant des fonds inestimables leur ont
été apportés. Plusieurs projets et programmes implémentés ont été formulés dans des ‘‘ hauts lieux’’, des bureaux feutrés sans une effective implication des ‘‘bénéficiaires ‘‘ auxquels les fruits de la croissance des actions devaient réellement profiter.
ECHOS DU PRAPS N°17-18 bulletin trimestriel d'information - juin 2020
COVID 19 et continuité des activités du projet La pandémie du COVID-19 s’est invitée au Sahel et en Afrique de l’Ouest au mois de mars 2020. Ses premiers impacts négatifs sur le plan sanitaire, social et économique ont été analysés par différents acteurs (institutions nationales et intergouvernementales, réseaux d’organisations pastorales, ONG, etc.). De ces analyses, il ressort que les filières agropastorales font partie des secteurs les plus durement touchés. En effet, la pandémie intervient dans un contexte de crises multiples et dans des terroirs affectés par des déficits fourragers structurels (Mauritanie, Sénégal) ou l’insécurité civile (Burkina Faso, Mali, Niger). Les mesures restrictives de gestion du COVID-19, prises par les Etats, notamment la fermeture des frontières terrestres et la restriction en matière de déplacements et de regroupement internes perturbant la transhumance, la fermeture des marchés à bétail, ont contribué à fragiliser davantage les populations pastorales. Malgré la levée partielle ou l’assouplissement de ces mesures restrictives en ce mois de juin 2020, la situation reste difficile pour le secteur pastoral: la concentration des troupeaux sahéliens dans des espaces restreints représente des risques de conflits agriculteurs-éleveurs au moment où le démarrage de la saison pluvieuse est annoncé précoce. Les mouvements des transhumants transfrontaliers et même nationaux vers les terroirs d’attache doivent être facilités pour permettre un accès sécurisé aux pâturages et préserver la paix entre communautés. Ce travail de facilitation de la mobilité transfrontalière devrait prendre en compte de manière appropriée, les mesures de fermeture des frontières adoptées par certains pays, bien avant la crise du Covid19. Les activités du PRAPS n’ont pas été épargnées par le COVID-19: les campagnes de vaccinations ont été stoppées, les constructions ou les réhabilitations des infrastructures pastorales ralenties, les activités d’information, de formation, de capitalisation participative annulées ou reportées. Cependant, la force des technologies numériques aidant, les services de vidéo-conférences ont été largement utilisés depuis le début de la pandémie en mars 2020 : les équipes du PRAPS ont pu ainsi valider des documents, organiser des réunions de comités de pilotage et des missions virtuelles d’appui à la mise en oeuvre du projet, avancer dans la préparation de la seconde phase du projet (PRAPS-2). Ces technologies numériques vont être d’ailleurs davantage utilisées dans le cadre de la seconde phase du projet à travers le développement des services digitaux (comme par ex. l’inclusion financière via finance numérique/ le mobile money, le service d’information et de conseil type GARBAL sur l’état des ressources en eau et de la biomasse, les plateformes d’apprentissage digitales, les informations sur les marchés, la gestion de la chaine d’approvisionnement). Outre cette thématique sur le digital, la construction et la réhabilitation d’infrastructures pastorales, le contrôle des maladies animales, le PRAPS-2 s’intéressera, aussi, à l’inclusion sociale des pasteurs et à l’autonomisation des femmes et des jeunes.
Restauration de l’environnement et changements sociaux de genre
Ce travail s'inscrit dans le cadre d’une recherche plus large qui vise à cerner les changements et impacts induits par les activités de GRN effectuées au Sahel et plus précisément au Burkina Faso, Sénégal et Niger. La présente recherche tente de comprendre comment les changements écologiques agissent et interagissent sur l’organisation sociale dans son ensemble et plus particulièrement sur les relations de genre entretenues entre les hommes et les femmes. Il est important de mentionner, ici, que les programmes de lutte contre la désertification ont prioritairement travaillé avec les couches les plus vulnérables des zones d’intervention de par leur approche basée sur le food for work pour la plupart ; mais le niveau élevé de pénurie alimentaire a engendré parfois la participation des couches moins vulnérables. Les femmes ont majoritairement participé aux actions de réhabilitation de l’environnement en général du fait de leur présence quasi exclusive dans les villages sites, les bras valides masculins ayant migré vers des horizons plus cléments à la recherche du complément alimentaire. Elles ont, dans certains cas, bénéficié des terres récupérées…
Situation pastorale au 30 Septembre 2016 : Pâturages et points d’eau
La situation pastorale est globalement bonne voire excellente dans la partie pastorale des pays du front sahélien. La situation est caractérisée par une bonne disponibilité du fourrage vert et d’eau pour l’abreuvement du bétail . En effet, la poursuite des précipitations régulières et abondantes enregistrées dans certaines zones pendant le mois de septembre a favorisé une nette augmentation de la productivité de la végétation et un bon remplissage des mares. Toutefois, des poches de faible productivité de biomasse fourragère ont été observées par endroits en Mauritanie, au Burkina, au Mali, au Niger et au Tchad. Dans ces zones que nous pouvons considérées à risque,
les conditions agro-météorologiques telles que l’installation tardive de la végétation et les pauses pluviométriques n’ont pas été favorables à la croissance et au développement de la végétation. La comparaison des rendements fourragers de l’année 2016 par rapport à 2015 indique une situation supérieure de 25 à 50 % et équivalente sur la façade atlantique et sur la moitié est du sahel. Au centre du sahel, notamment au Mali, au Burkina et au Niger la situation est moins bonne . La comparaison de la productivité par hectare par rapport aux 5 dernières années indique une situation en baisse surtout dans le sahel central et l’extrême Nord Est du Tchad .
Voyage d’études des organisations paysannes du Bénin et du Niger au Burkina-Faso.
En collaboration avec le Conseil de Concertation des Riziculteurs du Bénin (CCR-B) et le Réseau des Chambres d’Agriculture du Niger (RECA) le CILSS a organisé dans le cadre du projet FFEM/CC, un voyage d’études au Burkina Faso du 12 au 20 mars 2016 des organisations paysannes du Bénin et du Niger. L’objectif du voyage d’étude était d’échanger autour des réalisations de de plusieurs projets intervenant dans le domaine de l’adaptation face au climat.