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Global Land Outlook : Rapport thématique Afrique de l’Ouest. Neutralité en matière de dégradation des terres : Bénéfices pour la sécurité humaine
Le présent rapport thématique du GLO sur l’Afrique de l’Ouest et le Sahel a été élaboré par le Centre régional AGRHYMET dans le cadre d’un Mémorandum d’accord signé en 2019 entre le Comité permanent inter-États de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS) et la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD). Ce travail a été accompli avec l’appui généreux de TetraTech, USAID et SERVIR Afrique de l’Ouest. Analysant les enjeux, contraintes et atouts de 7 pays sahéliens (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Nigéria, Sénégal et Tchad), ce rapport thématique régional met en lumière les acquis et opportunités existants pour favoriser le développement durable et inclusif de toute la région. Ainsi, faisant face à la dégradation des terres, de bonnes pratiques de Gestion Durable des Terres (GDT) ont été développées.
Adapting to climate variability and change in smallholder farming communities: a case study from Burkina faso, Chad and Niger
Climate variability and change is regarded as having major impacts on key sustainable socio-economic and environmental indicators in Sub-Saharan West Africa. Because of these concerns, we investigated smallholders knowledge, skills, and aspirations about managing climate change, and document adaptation strategies used in the semi-arid regions coming from Burkina Faso, Chad and Niger. We analyzed climate data from the 1950’s to the present, including daily and aggregated rainfall and temperature variability, trends and extremes.
Atelier de renforcement des capacités des élus locaux et des acteurs centraux d’appui à la décentralisation sur l’intégration du changement climatique dans les politiques de développement local
L’ouverture officielle de cet atelier a eu lieu le mardi 21 mars 2017 et a été présidée par Monsieur Gouba Alfred, Secrétaire d’Etat chargé de la Décentralisation représentant du Ministre de l’Administration Térritoriale et de la Décentralisation (MATD) en présence de Monsieur Bado Débré, représentant du Secrétaire Général du MATD, de Monsieur Nikiéma Saïdou, représentant du Président de l’Association du Municipalité du Burkina Faso régional du Centre, du Dr Maguette Kairé, représentant de l’Administrateur Intérimaire du CILSS et de Madame Bélem Ouoba adéline, Secrétaire permanente du CONACILSS.
Atelier de renforcement des capacités des élus locaux et des acteurs centraux d’appui à la décentralisation sur l’intégration du changement climatique dans les politiques de développement local.
L’objectif de cet atelier est de former les élus locaux, et les cadres des services de décentralisation et autres acteurs du développement durable
Bilan de l'évaluation de la vulnérabilité alimentaire des ménages au burkina faso à l'aide d'une échelle d'insécurité alimentaire ressentie
Rapport de stage effectué dans le cadre de l’Enquête Nutritionnelle Complémentaire à l’Enquête Permanente Agricole nationale du Burkina Faso (1er passage – Août/Septembre 2006)
Bonnes pratiques agro-sylvo-pastorales d’amélioration durable de la fertilité des sols au Burkina Faso
La gestion de la fertilité des sols est un facteur moteur pour le succès de la production agricole dans les pays du Comité permanent Inter-Etats de Lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS). Aussi de nombreux chercheurs se sont investis depuis des années dans ce domaine d’amélioration de la production agricole. Cependant le constat actuel est que les résultats de ces recherches restent encore faiblement diffusés et difficilement accessibles aux utilisateurs principaux. Le CILSS avec l’appui de l’Union Européenne a entamé en 2008 « l’Initiative FERSOL», sur la capitalisation des actions d’amélioration durable de la fertilité des sols pour l’aide à la décision au Burkina Faso.
Burkina : programme d'action nationale de lutte contre la désertification
L'adoption en 1994 de la "Convention des Nations Unies sur la lutte Contre la Désertification dans les pays gravement touchés par la sécheresse et/ou la désertification, en particulier en Afrique", a été saluée par le Burkina Faso en son temps. Non pas que l'adoption de cette Convention constituât une panacée contre la désertification et la sécheresse, mais parce qu'elle marquait enfin la prise de conscience de la communauté internationale de l'ampleur des conséquences néfastes de ces deux fléaux, en même temps qu'elle traduisait la volonté commune internationale d'y faire face de manière concertée et solidaire. C'est à cet égard que cette convention est pour nous burkinabé, à la fois un point de départ et un aboutissement : − un point de départ parce qu'elle constitue une nouvelle approche du problème de la désertification et de ses causes ; − un aboutissement parce qu'il a fallu déployer d'énormes efforts de sensibilisation et de réalisation d'actions concrètes à un niveau national d'abord, pour prouver que la désertification n'était pas une fatalité et au niveau international ensuite pour emporter l'adhésion à l'idée que seule l'action en synergie des membres de la communauté internationale peut permettre d'obtenir les résultats escomptés nécessaires à la protection et à la préservation durable de l'environnement.
Diagnostic de l’état de dégradation des terres dans le Centre Ouest du Burkina Faso et évaluation des initiatives et pratiques correctives
La dégradation des terres (DT) est une problématique majeure à laquelle est confrontée l’ensemble des pays du Sahel. Relever le défi lié à la gestion durable des ressources naturelles passe par l’utilisation des bonnes pratiques de gestion durable des terres (GDT). Et c’est pour aider à relever ce défi que la présente étude, qui avait pour objectif de contribuer à juguler la dégradation des terres dans le Centre Ouest du Burkina Faso à travers une meilleure adoption des bonnes pratiques de GDT, a été menée. Comme méthodologie, deux enquêtes ont été effectuées : l’une au niveau des structures intervenant dans la lutte contre la DT et l’autre au niveau de paysans pilotes ayant bénéficié d’appui venant desdites structures. L’état de la DT a été fait à partir des bases de données d’occupation des terres. Les résultats obtenus ont montré un fort taux de DT, estimé à 46,33 % et à 45,75 % respectivement en 2002 et en 2012. La classe « moyennement dégradé » étant la plus représentée avec une moyenne de 45,42 % au cours de la décennie. Pour faire face à cette dégradation, une quinzaine de structures ont mené des actions de lutte, avec une enveloppe financière estimative de 345 milliards de FCFA. La fumure organique (80 %) est la pratique la plus vulgarisée au nord de la région, tandis que les diguettes en terre (93,33 %) sont plus fréquentes dans le sud. Les bonnes pratiques de GDT ont pu améliorer les différents paramètres agronomiques de production mais leur adoption est confrontée essentiellement à des contraintes matérielles et financières. Une adoption d’envergure de ces pratiques pourrait favoriser une meilleure gestion des ressources naturelles et asseoir les fondements d’un développement économique et social durable. Toutefois, une véritable prise de conscience des acteurs, assortie d’un accompagnement conséquent et coordonné, s’avère nécessaire.
Échos du PRAPS Bulletin Trimestriel d’information du Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel N° 6 et 7 - Juin-Septembre 2017
Bulletin Trimestriel d’information du Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel n°6&7
Le développement des communautés pastorales et agropastorales est resté problématique alors que des décennies durant des fonds inestimables leur ont
été apportés. Plusieurs projets et programmes implémentés ont été formulés dans des ‘‘ hauts lieux’’, des bureaux feutrés sans une effective implication des ‘‘bénéficiaires ‘‘ auxquels les fruits de la croissance des actions devaient réellement profiter.
ECHOS DU PRAPS N°17-18 bulletin trimestriel d'information - juin 2020
COVID 19 et continuité des activités du projet La pandémie du COVID-19 s’est invitée au Sahel et en Afrique de l’Ouest au mois de mars 2020. Ses premiers impacts négatifs sur le plan sanitaire, social et économique ont été analysés par différents acteurs (institutions nationales et intergouvernementales, réseaux d’organisations pastorales, ONG, etc.). De ces analyses, il ressort que les filières agropastorales font partie des secteurs les plus durement touchés. En effet, la pandémie intervient dans un contexte de crises multiples et dans des terroirs affectés par des déficits fourragers structurels (Mauritanie, Sénégal) ou l’insécurité civile (Burkina Faso, Mali, Niger). Les mesures restrictives de gestion du COVID-19, prises par les Etats, notamment la fermeture des frontières terrestres et la restriction en matière de déplacements et de regroupement internes perturbant la transhumance, la fermeture des marchés à bétail, ont contribué à fragiliser davantage les populations pastorales. Malgré la levée partielle ou l’assouplissement de ces mesures restrictives en ce mois de juin 2020, la situation reste difficile pour le secteur pastoral: la concentration des troupeaux sahéliens dans des espaces restreints représente des risques de conflits agriculteurs-éleveurs au moment où le démarrage de la saison pluvieuse est annoncé précoce. Les mouvements des transhumants transfrontaliers et même nationaux vers les terroirs d’attache doivent être facilités pour permettre un accès sécurisé aux pâturages et préserver la paix entre communautés. Ce travail de facilitation de la mobilité transfrontalière devrait prendre en compte de manière appropriée, les mesures de fermeture des frontières adoptées par certains pays, bien avant la crise du Covid19. Les activités du PRAPS n’ont pas été épargnées par le COVID-19: les campagnes de vaccinations ont été stoppées, les constructions ou les réhabilitations des infrastructures pastorales ralenties, les activités d’information, de formation, de capitalisation participative annulées ou reportées. Cependant, la force des technologies numériques aidant, les services de vidéo-conférences ont été largement utilisés depuis le début de la pandémie en mars 2020 : les équipes du PRAPS ont pu ainsi valider des documents, organiser des réunions de comités de pilotage et des missions virtuelles d’appui à la mise en oeuvre du projet, avancer dans la préparation de la seconde phase du projet (PRAPS-2). Ces technologies numériques vont être d’ailleurs davantage utilisées dans le cadre de la seconde phase du projet à travers le développement des services digitaux (comme par ex. l’inclusion financière via finance numérique/ le mobile money, le service d’information et de conseil type GARBAL sur l’état des ressources en eau et de la biomasse, les plateformes d’apprentissage digitales, les informations sur les marchés, la gestion de la chaine d’approvisionnement). Outre cette thématique sur le digital, la construction et la réhabilitation d’infrastructures pastorales, le contrôle des maladies animales, le PRAPS-2 s’intéressera, aussi, à l’inclusion sociale des pasteurs et à l’autonomisation des femmes et des jeunes.
Effet du mode de gestion des résidus de récolte sur le sol et les rendements du coton, du maïs et du sorgho au Burkina Faso.
Au Burkina Faso la fertilité des sols est menacée voire compromise par la culture continue du coton et des céréales. Une étude a été menée dans la province du Tuy pour améliorer la productivité des cultures par une gestion durable de la fertilité des sols.
Le dispositif expérimental en blocs simples non randomisés, comporte trois traitements : la gestion extensive où les résidus sont exportés (T1) est comparée à la gestion semi-intensive (T2) et à la gestion intensive des résidus de récolte (T3) recyclés en compost et fumier, respectivement. Les rendements des cultures, l’évolution des propriétés chimiques du sol ont été déterminés. Au travers d’une enquête conduite en milieu paysan, les modes de gestion des résidus de culture et les stratégies de restitution organique ont été évalués.
Etude d’impacts technico - économiques à moyen terme de la conservation et de la restauration des sols dans la province du Kourwéogo au Burkina Faso : cas des cordons pierreux et de la fumure organique.
La conservation des eaux et des sols est un défi pour les états comme ceux du sahel, munis d’écosystèmes fragiles au regard de la sévérité des phénomènes climatiques extrêmes et de la pression foncière. Les pratiques pour une gestion durable des terres sont déployées par les acteurs pour pallier la dégradation des ressources naturelles en général et des terres en particulier. Notre étude s’est déroulée dans la province du Kourwéogo, au plateau central du Burkina Faso où le CILSS a appuyé un projet de restauration et de conservation de l’environnement de 2003 à 2006, à travers l’Association Tind Yalgré. L’objectif était de contribuer à l’analyse des impacts technico – économiques et sociaux à moyen terme des composantes cordons pierreux et fosses fumières du projet. Comme méthodologie, nous avons effectué des focus group avec 93 personnes dans les cinq villages d’intervention avant de faire des enquêtes auprès de 47 ménages et de réaliser des transect matérialisés sur Google earth. Les principaux résultats indiquent que techniquement, des pratiques ont été adoptées par les acteurs,
les ouvrages en place ont été entretenus et des techniques complémentaires ont été adoptées. Les ratios de superficie en cordons pierreux et du nombre de fosses fumières sont passés de 0,25 ha à 2,72 ha et de 1,08 à 1,77 fosses par ménage agricole. Au niveau économique des hausses moyennes de rendements de 454,2 kg/ha pour le mil et 461,7 kg/ha pour le sorgho ont été signalées, permettant de nourrir environ 2,5 personnes supplémentaires. Enfin au niveau social, des cultures de rente ont été introduites dans les sites et la soudure est absente dans 70 % des ménages enquêtés qui ont pu payer du matériel et des animaux. Néanmoins on assiste à une baisse de la pratique de la jachère, une augmentation des évènements climatiques violents, une insuffisance de traitement des parties amont des sites et de moyens matériels qui menacent les ouvrages et bloquent la poursuite des activités. Le suivi de la dégradation des terres en amont et des recherches sur la teneur en carbone des sols des parcelles traitées peuvent permettre une valorisation des réalisations dans le cadre des projets d’adaptation au changement climatique.
Étude des modes de gestion de la fertilité des sols sur les sites maraichers de la commune de Koubri -- Région du centre au Burkina Faso
A l’instar des autres sites du pays, les sites maraichers de Koubri sont des zones à forte intensité de production agricole malgré le contexte précaire d’accès aux facteurs de productions. Les exploitants produisent en toute saison pour satisfaire une forte demande des villes. Notre étude avait pour but d’apprécier les modes de gestion de la fertilité des sols afin de proposer des options qui contribuent à améliorer les revenus des producteurs. A travers une analyse des pratiques de gestion de cette fertilité, il s’agissait aussi de proposer des axes d’amélioration de ces pratiques. Pour atteindre ces objectifs, un diagnostic du milieu a été fait en s’appuyant sur une enquête auprès des producteurs et une exploration des sites par le biais d’un transect. Les résultats obtenus ont confirmé des pratiques différentes de celles vulgarisées : une absence totale de jachère (100% des producteurs enquêtés), une rotation pratiquée par 60% des producteurs mais orientée par le marché seul. Les fumures sont épandues à des doses faibles (en moyenne 1946kg/ha/an de fumure organique, des doses de NPK comprise entre 96 kg/ha et 328 kg/ha et des doses d’urée entre 59 kg/ha et 118kg/ha). A cela il s’ajoute un emploi inapproprié des pesticides qui n’est pas sans conséquences sur la faune du sol. Nous avons également fait l’état de perturbations récurrentes de la couche arable du sol (plus de 3 labours, 5 sarclages et plus de 5 binages pratiqués chaque saison, aux abords des retenues d’eau. Enfin, 51% des producteurs perçoivent la fertilité de leurs sols comme étant dégradées.
Pour que l’activité de maraichage améliore durablement le revenu des ménages, il est impératif de produire suivant les bonnes pratiques agricoles à savoir : apporter conséquemment la fumure organique au sol (15 à 30 t/ha/2ans) pour augmenter le niveau de fertilité, améliorer l’accessibilité aux engrais minéraux et suivre les bonnes pratiques d’utilisation des pesticides pour réduire les effets néfastes de l’utilisation des pesticides.
A terme une éducation relative à la dégradation des sols et aux changements climatiques permettra aux producteurs à mieux gérer leur capital.
Évaluation de la productivité des sols dans la zone périurbaine nord de l’agglomération de Ouagadougou au Burkina Faso
Au Burkina Faso, le secteur agricole occupe 90% de la population active avec environ 2,5 millions d’hectares. L’agriculture urbaine et périurbaine est une activité florissante dans les grands centres urbains du pays. Elle est une alternative contre l'insécurité alimentaire, le chômage et le sous-emploi. La culture maraichère constitue l’activité agricole la plus répandue de cette agriculture. Du fait de la demande croissante, les producteurs en zone urbaine et périurbaine ont adopté des systèmes de production agricole peu soucieux de la gestion de la fertilité des sols. La présente étude menée dans la zone périurbaine nord de l’agglomération de Ouagadougou au Burkina Faso avait objectif d’évaluer la productivité des sols selon les pratiques paysannes et d’évaluer des options de fertilisation des sols. A ce sujet, des investigations sur les modes de gestion de la fertilité ont été menées. Deux formules de fumures organiques et minérales en combinaison ont été appliquées pour chaque type de cultures : (i) 5T/ha de fumier + 150kg/ha de NPK et 50kg/ha d’urée et, 400kg/ha de NPK et 150kg/ha d’urée pour les cultures maraichères et (ii) 2T/ha de fumier + 150kg/ha de NPK et 50kg/ha d’urée et, pour les cultures céréalières, 2T/ha de fumier + 200kg de burkinaphosphate (BP) pour le sorgho et 300kg/ha de BP pour le maïs. Les pratiques paysannes ont constitué les 3èmes traitements. Les résultats des enquêtes socioéconomiques ont montré que les pratiques paysannes de gestion de la fertilité des sols sont caractérisées par de faibles apports en fumure organique (entre 0,5 et 2,5T/ha) et de forte utilisation de la fumure minérale pour tous les types de cultures étudiés. La majorité des exploitants excèdent les normes d’utilisation de NPK et d’urée surtout pour les cultures maraichères. Pour l’application des formules de fumures organiques et minérales, l’analyse statistique n’a pas révélé de différences significatives sur la croissance des plantes des deux types de cultures jusqu’au 45ème jour après semis. A ce niveau de l’étude, les régimes de fertilisation à doses modérées et accessibles proposés aux producteurs donnent des effets similaires aux pratiques paysannes à forte utilisation d’engrais et à faible apport de fumier.
First national communication burkina faso
Le Burkina Faso est un pays sahélien enclavé de l'Afrique de l'Ouest d'une superficie de 274 000 km2 . Sa population est estimée à 10,32 millions d'habitants avec une densité moyenne de 37,6 habitants au km2; selon l'enquête démographique de 1996. Le pays est baigné dans un climat tropical sec peu clément de type soudanien. La pluviométrie est très capricieuse et décroît du Sud-Ouest au Nord. La température y connaît de grandes variations saisonnières et de fortes amplitudes diurnes surtout dans les régions Nord du pays. Le réseau hydrographique du Burkina Faso présente cependant un chevelu assez dense mais non navigable. Les caractéristiques socio-écologiques du Burkina Faso sont définies en fonction du milieu physique, de la population et des systèmes d'exploitation des ressources naturelles. Ainsi, cinq régions socioécologiques caractérisent le pays; le Sahel, l'Est, le Centre, l'Ouest et le Sud-Ouest. Ces caractéristiques influencent naturellement l'économie du pays, dominée par le secteur agricole et le secteur tertiaire. L'agriculture contribue pour 60& des exportations totales. En dépit du fait qu'elle occupe plus de 80& de la population, cette activité demeure arriérée et largement tributaire de la pluviométrie. La Lettre de Politique de Développement Agricole adoptée par le pays devrait permettre de surmonter certaines difficultés rencontrées par les populations à travers une sécurité alimentaire, une amélioration des revenus, une diversification de la production agricole et une meilleure conservation des ressources naturelles. Le secteur commercial est le domaine privilégié des activités informelles, donc difficile à maîtriser. Il occupe une partie importante de la population non alphabétisée limitant son essor et sa prospérité. Les produits d'exportation sont peu variés et concernent le coton, les produits vivriers et divers tels que les céréales et tubercules, l'arachide, le karité, le sésame, les fruits et légumes et les produits d'élevage. Les autres activités du secteur primaire (élevage, foresterie), du secteur secondaire (industries et mines) et du secteur tertiaire (transport) sont relativement peu développées et moins organisées. Cette situation est aggravée par une faible couverture sanitaire et un taux de scolarisation assez bas ; ce qui explique la position du Burkina Faso au sein des pays pauvres. Les températures sont assez élevées de mars à septembre. La disparition progressive de la végétation pour des raisons multiples (obtention de terre de culture, besoin énergétique et de bien être, pratiques agricoles rudimentaires) ne favorise guère une exploitation durable des ressources naturelles. La dégradation du couvert végétal accentue la fragilité du sol et facilite l'apparition d'une croûte de surface qui empêche l'humidification du sol et diminue par la même occasion la repousse de la végétation ligneuse ou herbacée. Les facteurs humains déterminants sont plutôt caractérisés par une densité démographique très irrégulière, avec un taux de croissance moyen de 2,38 &. Une importante migration tant intérieure (vers les zones sous-exploitées), qu'extérieure (vers les pays voisins) est assez notoire. Elle constitue un souci majeur dans la mesure où elle provoque une dégradation progressive des écosystèmes fragiles et engendre la fuite des bras valides vers l'étranger. La situation nationale en matière de soins médicaux, d'état nutritionnel, d'analphabétisme et de création d'emplois est préoccupante ; d'où la classification du pays au sein des pays les moins avancés. Le secteur primaire domine largement l'économie nationale. Malheureusement, il est de type traditionnel et occupe moins du tiers des surfaces cultivables avec très peu de produits de rente compétitifs sur le marché international pour dégager une marge financière de sécurité.
Flux transfrontaliers de produits agricoles et d’élevage au Sahel et en Afrique de l’Ouest
Le CILSS collecte des données sur les échanges intra-régionaux pour améliorer la connaissance du commerce régional des produits de base et promouvoir les échanges des denrées alimentaires de base dans la région ouest africaine. Ces données sont collectées par des organisations professionnelles dans chacun des pays. Les activités de collecte sont soutenues par des conventions de subvention avec le CILSS. Les données collectées portent sur : le bétail sur pieds, les céréales (maïs, mil, sorgho, le riz étuvé et le niébé). Les collecteurs sont positionnés aux points de sortie (frontières) et dans des marchés stratégiques de différents pays de la région. Ils recueillent les données sur les flux commerciaux transfrontaliers et les denrées alimentaires de base, selon le type d’information attendu. Les données sont collectées quotidiennement dans chaque pays, puis rassemblées par des points focaux qui les agrègent et les transmettent au CILSS chaque mois.
Identification des risques climatiques de la culture du maïs au Burkina Faso
Au Burkina Faso, le maïs est cultivé dans les zones soudaniennes et soudano-sahéliennes où les conditions pluviométriques sont plus favorables. La culture est sensible aux aléas climatiques liés à la variabilité et aux extrêmes pluviométriques. L’objectif de l’étude est d’identifier les risques climatiques pour la culture du maïs. A partir des données météorologiques journalières, une analyse agroclimatique a été réalisée sur la période 1979-2008 sur six stations synoptiques. A l’aide du logiciel Instat+ v 3.036, la variabilité des précipitations et des paramètres clés de la saison agricole dont les dates de démarrage, de fin, la longueur de la saison, les occurrences de séquences sèches et la satisfaction des besoins en eau ont été analysés en termes de risques d’apparition. Les résultats ont montré que le maïs est confronté à deux risques agroclimatiques majeurs. Il s’agit, dans la zone soudano-sahélienne, des déficits hydriques imputables à des séquences sèches au cours du développement du maïs. Tandis que les excès d’eau liés à des fortes pluies ou des successions d’épisodes secs et d’excès d’eau constituent les risques en zone soudanienne. La période d’installation, le cumul pluviométrique, la longueur de la saison ne semblent pas constituer de risques agroclimatiques majeurs pour le maïs.
L’aménagement d’un périmètre bocager au sahel
Depuis 1990, avec l’appui de TERRE VERTE, l’AZN expérimente au sein de sa Ferme Pilote de Guié (FPG) un système d’aménagement des terroirs basé sur la réalisation de périmètres bocagers. A l’instar des périmètres maraîchers protégeant une zone pour cultiver des légumes, l’AZN a développé la technique des périmètres bocagers pour résoudre les problèmes liés à l’agriculture extensive (surpâturage, érosion, feux).
Ces aménagements intègrent des opérations de conservation des eaux et du sol, ainsi que de refertilisation des sols. Les périmètres sont basés sur l’utilisation des haies vives contre la divagation ou l’érosion éolienne et de systèmes de récupération de l’eau.
La Gouvernance de l'Eau à l'échelle d'un sous bassin versant au Burkina Faso: Cas du Comité Local de l'Eau Kou
Suite à la Conférence des Nations Unies sur l’Eau et l’Environnement tenue à Dublin en janvier 1992, le Burkina Faso met en oeuvre la Gestion Intégrée des Ressources en Eau, avec le bassin versant comme unité de gestion territoriale de l’eau. Au niveau des sous-bassins, des structures de gestion dénommées « Comités Locaux de l’Eau » (CLE) ont été mises en place dans ce cadre. Le CLE Kou est l’un des plus anciens. Il parvient à mener ses activités dans un bassin sujet à des conflits liés à la satisfaction des besoins en eau domestiques, agricoles et industriels. Cette étude diagnostique de la gouvernance de l’eau par le CLE Kou afin d’en analyser les facteurs favorisant de manière à les transposer aux autres CLE, se veut une contribution à la gestion durable et équilibrée des ressources en eau au Burkina Faso et particulièrement dans le bassin du Kou. Elle est bâtie sur une méthodologie reposant sur une analyse des outils théoriques et mécanismes de sa mise en place, du mode de fonctionnement du CLE, et sur les transformations induites au niveau du sous bassin versant Kou par sa mise en place. Les résultats montrent que la fonctionnalité du CLE Kou repose sur la démarche participative adoptée par les usagers dès sa création et l’importance accordée à la Commission de Programmation d’Animation et de Suivi. Aussi, 87% des usagers sont insatisfaits des actions contre l’ensablement, 72% pour la restauration des berges dégradées. Les transformations induites dans les pratiques agricoles et dans l’élevage ne sont pas respectivement pour 66% et 87% des usagers enquêtés. Globalement, 62% des usagers sont insatisfaits des actions du CLE à cause d’une insuffisance de moyens financiers et du manque de visibilité de celles-ci. Toutefois, de par sa légitimité à mener l’ensemble des activités de protection, de restauration et de valorisation des ressources en eau, le CLE Kou est un outil de gouvernance et de gestion durable des terres du bassin.
Mise en place des conventions locales pour prévenir les conflits entre éleveurs et agriculteurs dans le bassin arachidier du Sénégal (zone du Diegueme)
Depuis plusieurs années, à lʼinstar des autres pays du Sahel, le Burkina Faso vit un phénomène dʼinsécurité
assez préoccupant en particulier dans la région du Sahel. Pour contribuer à y remédier, des initiatives de mise
en place et de dynamisation de Comités Locaux de Paix (CPL) sont initiées en vue dʼaccroître leur contribution
à la paix et à la cohésion sociale dans la région.
Lʼexpérience des comités locaux de paix (CLP) est menée par lʼassociation multiconfessionnelle « Union Fraternelle
des croyants de Dori (UFC-Dori) ». Cette association comprend des personnes de tout âge, et de confessions
musulmane et chrétienne. Elle est à but non lucratif et a pour objectif principal la promotion de la cohabitation
pacifique entre les communautés. UFC-Dori est membre et co-fondateur du Secrétariat Permanent des
Organisations Non Gouvernementales (SPONG). De 2014 à nos jours, UFC-Dori a contribué à mettre en place trente-six (36) CLP. Lʼexpérience des comités locaux de paix présentés comme un mécanisme endogène de prévention et de gestion pacifique des conflits locaux a été partagée au cours dʼun atelier organisé à Banjul (Gambie) du 21 au 23 Octobre 2021 par le Projet «Elevage et pastoralisme intégrés et sécurisés en Afrique (PEPISAO) ». Elle a été complétée et enrichie par des amendements dʼune trentaine dʼassociations pastorales et agricoles de lʼAfrique de lʼOuest et du Sahel. La présente note de capitalisation est le résultat des contributions diverses en terme dʼédition et de conseils
aussi bien des experts de la Direction de lʼAgriculture et du Développement Rural (DADR) de la CEDEAO, en
particulier, Dr Bio Goura SOULE, et de ceux du CILSS, en lʼoccurrence, le coordonnateur du Programme Gestion
des Ressources Naturelles et Changement Climatique, Monsieur Philippe ZOUNGRANA, du Chargé des
programmes, Dr Hubert NDJAFFA et de lʼéquipe de mise en oeuvre du PEPISAO : Messieurs Moussa ASSOUMANE coordonnateur du projet, Imorou OROU DJEGA expert en ingénierie sociale et prévention des conflits et Dr Anatole KONE expert en communication.
PAUSE-CAFE DU lundi 12 Juin 2017 AU SECRETARIAT EXECUTIF DU CILSS
La traditionnelle pause-café instituée tous les lundis par le Secrétariat Exécutif du CILSS depuis 2015 se poursuit toujours dans une ambiance bon enfant ! La pause-café de ce lundi 12 Juin 2017 est marquée par une présence très remarquable notamment le nouveau DG de l’Institut du Sahel, Monsieur Mohamed Abdellahi EBBE. Malgré le jeûne musulman la paillote du CILSS était remplie et ce fût un moment d’échanges et de partage !
Pertinence et place des approches techniques de gestion de la fertilité des sols des bas-fonds rizicoles de la Région du Centre-Est au Burkina Faso
La durabilité de la production rizicole dans les bas-fonds est inscrite comme une priorité pour la région du Centre-Est au Burkina Faso. En effet, les bonnes pratiques de gestion de la fertilité des bas-fonds permettent non seulement d’améliorer durablement la production pour la satisfaction des besoins alimentaires, mais aussi de rendre disponible les autres ressources pour les besoins divers. Notre étude sur la pertinence et la place des approches techniques de gestion de la fertilité des bas-fonds aménagés par le Programme Riz Pluvial (PRP) avait pour objectif principal d’étudier l’évolution de la fertilité des sols dans les bas-fonds de la région du Centre-Est. Pour mener à bien l’étude, plusieurs activités ont été conduites à savoir : l’évaluation de l’évolution des rendements depuis 2003, le diagnostic conduit dans le milieu à travers une enquête auprès des producteurs et des agents bas-fonds, les explorations et transect sur les bas-fonds échantillons. Les résultats obtenus ont confirmé une baisse progressive des rendements du riz dans les bas-fonds aménagés par le PRP où la fertilisation du riz est presqu’exclusivement minérale, avec des gaps rendement de 1,67t/ha 3,52t/ha, respectivement pour les grains (paddy) et la paille. Il est ressorti que les bas-fonds constituent un élément très important dans la recherche de la sécurité alimentaire par une affectation de 50,16% de la production à l’autoconsommation. Ils permettent en outre de lutter contre la pauvreté car favorisant la génération de richesses (47,68% de la production de riz vendue et 82,37% des revenus qui proviennent du secteur agriculture et élevage). Des possibilités d’amélioration durable de la fertilité des sols des bas-fonds existent: la pratique de la production sèche, l’élevage et l’agroforesterie. Cependant, il faudrait une véritable prise de conscience des acteurs.
Programme National d'Adaptation au CC (Burkina Faso)
Au cours des deux dernières décennies, le Burkina Faso a beaucoup souffert des effets adverses du climat. Les plus importants parmi ces chocs climatiques sont les sécheresses dues à l’insuffisance pluviométrique et sa répartition inégale, les inondations provenant des fortes pluies exceptionnelles, les vagues de chaleur et les nappes de poussières intenses. La persistance des changements climatiques induira inéluctablement une augmentation de la fréquence et de l’ampleur des phénomènes climatiques extrêmes ; leur répercussion en terme d’impacts sera préjudiciable à certains secteurs et aux couches socio-professionnelles aux moyens limités. Le pays étant potentiellement vulnérable aux chocs climatiques projetés, une préparation pour y faire face s’impose naturellement. C’est dans ce contexte qu’il a procédé à une évaluation approfondie de sa vulnérabilité aux changements et à la variabilité climatique en vue de l’élaboration d’un Programme d’Action National d’Adaptation permettant de faire face aux changements climatiques (PANA). Les annexes 5, 6 et 7 présentent un aperçu des matrices de sensibilité des moyens d’existence à la variabilité et aux changements climatiques qui ont servi de base pour la définition des hypothèses dans cette étude. Dans le contexte du PANA, il convient de préciser les deux termes importants que sont la vulnérabilité et l’adaptation. La vulnérabilité est définie comme la susceptibilité d’un système naturel ou humain à être affecté par les effets négatifs du changement, de la variabilité ou des extrêmes climatiques. L’adaptation se réfère à tout ajustement dans les systèmes naturels ou dans les activités humaines, en réponse aux impacts réels ou prévus du changement climatique, ajustement permettant d’en atténuer les effets néfastes ou d’en exploiter les opportunités bénéfiques. Elle traduit en conséquence, la capacité d’une personne, d’une communauté ou d’un milieu naturel à anticiper, à résister ou à s’adapter aux impacts négatifs du climat ou à se remettre de ces impacts. L’adaptation, qu’elle soit anticipative (prise avant que les impacts initiaux aient eu lieu) ou réactionnelle (conçue et mise en oeuvre en réponse aux impacts initiaux) permet de réduire la vulnérabilité au changement climatique du système ou du secteur considéré. Le PANA étant une disposition qui permet au pays d’anticiper et d’atténuer les impacts néfastes du climat, dans le court terme, sur les secteurs de développement ainsi que sur les couches vulnérables les plus exposés, son élaboration a suivi un processus participatif impliquant différents acteurs (décideurs, experts, techniciens, producteurs, communautés, etc.). L’objectif recherché est d’identifier les actions prioritaires fondées sur les besoins urgents et immédiats d’adaptation des populations vulnérables. Le contenu du présent document expose ainsi le programme d’adaptation du pays. Il rappelle les caractéristiques essentielles de celui-ci, les principales pressions exercées sur l’environnement et la manière dont les changements climatiques perturbent les processus biophysiques. Il décrit également le cadre du programme d’adaptation, dresse la liste des besoins essentiels en matière d’adaptation, précise les critères de sélection des actions prioritaires d’adaptation, propose une liste hiérarchisée de douze actions prioritaires et en établit des fiches de projet pour leur mise en œuvre. Il se termine sur un rappel du processus adopté pour l’élaboration du programme d’adaptation du pays aux changements et à la variabilité climatiques.
Quiz sur le changement climatique
Question A : Le changement climatique est dû à: À l’augmentation des gaz à effet de serre dans l’atmosphère; Aux tempêtes de poussières
Restauration de l’environnement et changements sociaux de genre
Ce travail s'inscrit dans le cadre d’une recherche plus large qui vise à cerner les changements et impacts induits par les activités de GRN effectuées au Sahel et plus précisément au Burkina Faso, Sénégal et Niger. La présente recherche tente de comprendre comment les changements écologiques agissent et interagissent sur l’organisation sociale dans son ensemble et plus particulièrement sur les relations de genre entretenues entre les hommes et les femmes. Il est important de mentionner, ici, que les programmes de lutte contre la désertification ont prioritairement travaillé avec les couches les plus vulnérables des zones d’intervention de par leur approche basée sur le food for work pour la plupart ; mais le niveau élevé de pénurie alimentaire a engendré parfois la participation des couches moins vulnérables. Les femmes ont majoritairement participé aux actions de réhabilitation de l’environnement en général du fait de leur présence quasi exclusive dans les villages sites, les bras valides masculins ayant migré vers des horizons plus cléments à la recherche du complément alimentaire. Elles ont, dans certains cas, bénéficié des terres récupérées…
Situation pastorale au 30 Septembre 2016 : Pâturages et points d’eau
La situation pastorale est globalement bonne voire excellente dans la partie pastorale des pays du front sahélien. La situation est caractérisée par une bonne disponibilité du fourrage vert et d’eau pour l’abreuvement du bétail . En effet, la poursuite des précipitations régulières et abondantes enregistrées dans certaines zones pendant le mois de septembre a favorisé une nette augmentation de la productivité de la végétation et un bon remplissage des mares. Toutefois, des poches de faible productivité de biomasse fourragère ont été observées par endroits en Mauritanie, au Burkina, au Mali, au Niger et au Tchad. Dans ces zones que nous pouvons considérées à risque,
les conditions agro-météorologiques telles que l’installation tardive de la végétation et les pauses pluviométriques n’ont pas été favorables à la croissance et au développement de la végétation. La comparaison des rendements fourragers de l’année 2016 par rapport à 2015 indique une situation supérieure de 25 à 50 % et équivalente sur la façade atlantique et sur la moitié est du sahel. Au centre du sahel, notamment au Mali, au Burkina et au Niger la situation est moins bonne . La comparaison de la productivité par hectare par rapport aux 5 dernières années indique une situation en baisse surtout dans le sahel central et l’extrême Nord Est du Tchad .
Voyage d’études des organisations paysannes du Bénin et du Niger au Burkina-Faso.
En collaboration avec le Conseil de Concertation des Riziculteurs du Bénin (CCR-B) et le Réseau des Chambres d’Agriculture du Niger (RECA) le CILSS a organisé dans le cadre du projet FFEM/CC, un voyage d’études au Burkina Faso du 12 au 20 mars 2016 des organisations paysannes du Bénin et du Niger. L’objectif du voyage d’étude était d’échanger autour des réalisations de de plusieurs projets intervenant dans le domaine de l’adaptation face au climat.