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Global Land Outlook : Rapport thématique Afrique de l’Ouest. Neutralité en matière de dégradation des terres : Bénéfices pour la sécurité humaine
Le présent rapport thématique du GLO sur l’Afrique de l’Ouest et le Sahel a été élaboré par le Centre régional AGRHYMET dans le cadre d’un Mémorandum d’accord signé en 2019 entre le Comité permanent inter-États de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS) et la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD). Ce travail a été accompli avec l’appui généreux de TetraTech, USAID et SERVIR Afrique de l’Ouest. Analysant les enjeux, contraintes et atouts de 7 pays sahéliens (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Nigéria, Sénégal et Tchad), ce rapport thématique régional met en lumière les acquis et opportunités existants pour favoriser le développement durable et inclusif de toute la région. Ainsi, faisant face à la dégradation des terres, de bonnes pratiques de Gestion Durable des Terres (GDT) ont été développées.
Atlas du bassin du niger
Cet ouvrage est consacré au Niger, le fleuve des fleuves. Ce cours d’eau traverse quatre pays mais son bassin draine neuf (9) Etats d’Afrique de l’Ouest représentant un kaléidoscope de cultures et de paysages. Son nom original, «egerou n-igereou», signifie «fleuve des fleuves». Il lui a été donné par les Touaregs, qui voulurent ainsi souligner le caractère exceptionnel qu’avait pour eux ce cours d’eau. Le fleuve Niger est le 4ème bassin hydrographique d’Afrique avec ses 4.200 km de long et dont le bassin couvre environ 2,1 millions de km2 de superficie totale pour 1,5 millions de km2 de bassin actif. La gestion intégrée de ce potentiel hydrique et de ses écosystèmes associés est un enjeu majeur pour les Etats membres de l’Autorité du Bassin du Niger (ABN) et ses partenaires comme l’attestent les différentes thématiques abordées dans cet ouvrage. Nous sommes aujourd’hui tous conscients des priorités de développement du bassin et j’en suis convaincu que cet ouvrage contribuera à faire mieux connaître le bassin du Niger dans toute sa diversité aux plans tant national qu’international, et servira d’inspiration pour atteindre les objectifs de la Vision partagée. Enfin, cette publication est le témoignage d’une collaboration fructueuse entre l’ABN et deux ONG Internationales partenaires, le Fonds Mondial pour la Nature (WWF) à travers son Programme Eaux douces pour l’Afrique de l’Ouest et Wetlands International.
Caractérisation des systèmes de production agricole : cas des cultures du fonio et du sésame dans la commune rurale de Cinzana (Mali)
Le fonio et le sésame sont des cultures marginales au sein de l’agriculture malienne. Mais elles peuvent apporter des revenus significatifs et contribuer à la mise en valeur de terrains pauvres. La pratique de ces cultures est un défi pour les états comme ceux du Sahel, munis d’écosystèmes fragiles au regard de la sévérité des phénomènes climatiques extrêmes et de la pression foncière. Leurs caractéristiques agronomiques et socioéconomiques expliquent leur place de choix dans les systèmes de production de différents villages de la zone de moyens d’existence 7 « sorgho-mil en culture pluviale » définie par les travaux récents sur l’économie des ménages au Mali. Notre étude s’est déroulée dans la région de Ségou (centre du Mali), commune de Cinzana, où le programme Changement Climatique, Agriculture et Sécurité Alimentaire (CCASA) s’est mis à la recherche de solution pour permettre une meilleure production. L’objectif était de contribuer à l’amélioration des connaissances sur les systèmes de production du fonio et sésame en vue d’une amélioration des conditions de vie des producteurs. Comme méthodologie, nous avons effectué des pré-enquêtes avec les agents du CCASA avant les entretiens individuels auprès de 110 personnes dans les deux villages d’intervention (N’gakoro et Tongo). Dans le but de connaître les itinéraires techniques du fonio et sésame, quelques fiches techniques des variétés les plus cultivées de la zone ont été utilisées. Les résultats obtenus montrent que les principales raisons de la dégradation des sols sont liées à la déforestation (68% des enquêtés) et le changement climatique (12 %). Pour les pratiques de gestion des sols, l’ensemble des enquêtés pratiquent le labour, la jachère est inexistante, 100% des répondants font le billonnage, 78% utilisent les résidus de récoltes de différentes façons. Le compostage, l’assolement, l’agroforesterie et la haie vive sont également pratiqués. Le fonio et le sésame s’intègrent dans ces systèmes de production et contribuent aussi à leur durabilité. Au niveau social et économique, ces cultures permettent d’améliorer la sécurité alimentaire et les conditions de vie.
Échos du PRAPS Bulletin Trimestriel d’information du Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel N° 6 et 7 - Juin-Septembre 2017
Bulletin Trimestriel d’information du Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel n°6&7
Le développement des communautés pastorales et agropastorales est resté problématique alors que des décennies durant des fonds inestimables leur ont
été apportés. Plusieurs projets et programmes implémentés ont été formulés dans des ‘‘ hauts lieux’’, des bureaux feutrés sans une effective implication des ‘‘bénéficiaires ‘‘ auxquels les fruits de la croissance des actions devaient réellement profiter.
ECHOS DU PRAPS N°17-18 bulletin trimestriel d'information - juin 2020
COVID 19 et continuité des activités du projet La pandémie du COVID-19 s’est invitée au Sahel et en Afrique de l’Ouest au mois de mars 2020. Ses premiers impacts négatifs sur le plan sanitaire, social et économique ont été analysés par différents acteurs (institutions nationales et intergouvernementales, réseaux d’organisations pastorales, ONG, etc.). De ces analyses, il ressort que les filières agropastorales font partie des secteurs les plus durement touchés. En effet, la pandémie intervient dans un contexte de crises multiples et dans des terroirs affectés par des déficits fourragers structurels (Mauritanie, Sénégal) ou l’insécurité civile (Burkina Faso, Mali, Niger). Les mesures restrictives de gestion du COVID-19, prises par les Etats, notamment la fermeture des frontières terrestres et la restriction en matière de déplacements et de regroupement internes perturbant la transhumance, la fermeture des marchés à bétail, ont contribué à fragiliser davantage les populations pastorales. Malgré la levée partielle ou l’assouplissement de ces mesures restrictives en ce mois de juin 2020, la situation reste difficile pour le secteur pastoral: la concentration des troupeaux sahéliens dans des espaces restreints représente des risques de conflits agriculteurs-éleveurs au moment où le démarrage de la saison pluvieuse est annoncé précoce. Les mouvements des transhumants transfrontaliers et même nationaux vers les terroirs d’attache doivent être facilités pour permettre un accès sécurisé aux pâturages et préserver la paix entre communautés. Ce travail de facilitation de la mobilité transfrontalière devrait prendre en compte de manière appropriée, les mesures de fermeture des frontières adoptées par certains pays, bien avant la crise du Covid19. Les activités du PRAPS n’ont pas été épargnées par le COVID-19: les campagnes de vaccinations ont été stoppées, les constructions ou les réhabilitations des infrastructures pastorales ralenties, les activités d’information, de formation, de capitalisation participative annulées ou reportées. Cependant, la force des technologies numériques aidant, les services de vidéo-conférences ont été largement utilisés depuis le début de la pandémie en mars 2020 : les équipes du PRAPS ont pu ainsi valider des documents, organiser des réunions de comités de pilotage et des missions virtuelles d’appui à la mise en oeuvre du projet, avancer dans la préparation de la seconde phase du projet (PRAPS-2). Ces technologies numériques vont être d’ailleurs davantage utilisées dans le cadre de la seconde phase du projet à travers le développement des services digitaux (comme par ex. l’inclusion financière via finance numérique/ le mobile money, le service d’information et de conseil type GARBAL sur l’état des ressources en eau et de la biomasse, les plateformes d’apprentissage digitales, les informations sur les marchés, la gestion de la chaine d’approvisionnement). Outre cette thématique sur le digital, la construction et la réhabilitation d’infrastructures pastorales, le contrôle des maladies animales, le PRAPS-2 s’intéressera, aussi, à l’inclusion sociale des pasteurs et à l’autonomisation des femmes et des jeunes.
Facteurs Influençant l'Adoption des Techniques de Conservation des Eaux et des Sols : Cas des Cordons Pierreux et du Zai dans les Exploitations Agricoles du Cercle de Bankass au Mali
Les mauvaises pratiques pour la gestion durable des terres constituent l’un des principaux facteurs de l’instabilité des récoltes dans les bassins de production des céréales sèches au Mali. L’intensification de la production agricole dans un contexte de semi-aridité du climat et de dégradation avancée des terres, suggère non seulement des recherches mais aussi une application effective des mesures conservatoires et anti-érosives.
L’objectif de notre étude était de déterminé les facteurs susceptibles d’influencer l’adoption des techniques de conservation des eaux et des sols dans le cercle de Bankass.
Nous avons évalué l’adoption de deux techniques de conservation des eaux et des sols (zaï et cordons pierreux). Deux communes limitrophes (Bankass et Kani-Bonzon) ont été retenues pour nos enquêtes. Nous avons mobilisé une enquête auprès de 167 chefs de ménages agricoles dans le cercle de Bankass. Les données de cette enquête ont été analysées à l’aide d’un modèle Probit. L’analyse économétrique révèle que, parmi les variables étudiées, celles qui ont influencé la décision d’adoption des techniques de conservation des eaux et des sols par les agriculteurs ont été le niveau de formation, la superficie, l’appartenance à une organisation paysanne, l’âge et le matériel agricole. Les autres variables telles que (le sexe, le nombre d’actifs, l’appui etc.), n’ont pas influencé cette adoption et ne sont pas statistiquement significatifs. Afin de mieux orienter les actions futures, les programmes de lutte contre l’érosion doivent tenir compte de ces résultats dans leurs méthodes d’intervention, mais aussi dans les évaluations d’impacts socio-économiques.
Impacts de l'occupation agropastorale sur la biodiversité du complexe d'aire protégée du Bafing-Faleme dans le cercle de Kita - Région de Kayes (Mali)
La dynamique d’occupation de l’espace par l’agriculture et le pastoralisme prend aujourd’hui des proportions croissantes au Mali. La problématique environnementale dans la zone d’étude demeure la sécheresse, le déboisement, la pression démographique, les occupations illicites des aires de conservation par les systèmes de production extensifs, les défrichements abusifs et les feux de brousse. Le projet ERSAP a été mis en oeuvre avec trois modèles de gestion (gestion etatique, gestion partenariat entre l’Etat et le secteur privé, gestion communautaire), afin d’identifier et de reproduire des approches réussies de la conservation de la biodiversité dans cette zone d’importance capitale. L’objectif global était de contribuer à l’amélioration et à la conservation des ressources de la biodiversité de l’aire protégée du Bafing-Falémé dans une perspective de développement durable. Les objectifs spécifiques étaient : i) Evaluer le niveau d’occupation agropastorale de l’aire protégée; ii) Evaluer les impacts des activités agropastorales menées par les populations locales (à l’intérieur et dans les périphéries) de l’aire protégée sur la dynamique de la faune sauvage. A cet effet, des enquêtes ont été menées et dix unités d’observation mise en place au niveau des quatre communes dont les populations exploitent les dites ressources. L’utilisation des images satellitales de landsat 7 et landsat 8 a permis d’évaluer l’impact des occupations sur les ressources de la biodiversité. Les données ont été traitées par des analyses descriptives et corrélatives. Cette étude a montré une forte pression foncière, une diminution du temps des jachères, une agriculture extensive, un défrichement anarchique, un élevage de prestige développer avec des impacts sur les parcours réduits, une régression des superficies des savanes boisée et arborée, des glacis, des prairies hygrophiles et une augmentation des superficies cultivées, de la savane arbustive et des sols nus.
Mali seconce communication cc
A l'instar de plus de 150 pays de la Communauté Internationale, le Mali, a adopté le 9 Mai 1992 au siège de l'Organisation des Nations Unies (ONU) à New York, la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC). La même année, en Juin 1992, il a signé cette Convention lors de la Conférence des Nations Unies sur l'Environnement et le Développement tenue à Rio de Janeiro. La ratification de la Convention a été faite le 28 Décembre 1994. L'objectif ultime de la Convention sur les Changements Climatiques, en référence à son article 2, est de "stabiliser conformément aux dispositions pertinentes de la Convention, les concentrations de Gaz à Effet de Serre (GES) dans l'atmosphère à un niveau qui empêche toute perturbation anthropique dangereuse du système climatique. Il conviendra d'atteindre ce niveau dans un délai suffisant pour que les écosystèmes puissent s'adapter naturellement aux changements climatiques, que la production alimentaire ne soit pas menacée et que le développement économique puisse se poursuivre d'une manière durable". Pour atteindre cet objectif ultime, les Parties Contractantes à la Convention prendront des mesures en veillant sur un certain nombre de principes (article 3). Selon l'article 12 de la Convention, chaque pays parti doit fournir régulièrement à la communauté internationale des informations sous forme de communication nationale Parmi ces informations figurent "un inventaire national des émissions anthropiques par ses sources et de l'absorption par ses puits, de tous les gaz à effet de serre non réglementés par le protocole de Montréal". Le pays doit également fournir "une description générale des mesures qu'il prend ou envisage de prendre pour appliquer la Convention" ainsi, que toute autres informations que la partie juge utile pour atteindre l'objectif de la Convention. Conformément à cet article, le Mali a réalisé pour sa Seconde Communication Nationale les études suivantes : • La présentation du contexte national ; • Les inventaires des émissions de GES pour l'année 2000 (qui a été choisie comme année de référence au niveau international) pour l’élaboration des secondes Communications Nationales ( SCN) ; • L’élaboration d’un programme d’atténuation des émissions de gaz à effet de serre dans les secteurs prioritaires comme l’énergie, la foresterie, l’agriculture ; • l'Etude sur la Vulnérabilité/Adaptation aux effets des changements climatiques dans certains secteurs prioritaires comme l'Agriculture et les ressources en Eau ; 7 • L’élaboration d’un programme d’adaptation aux effets néfastes des changements climatiques. D’autres efforts pertinents (fournis par le pays) et allant dans le sens de la mise en œuvre de la Convention ainsi que les contraintes et les besoins liés à cette mise en œuvre ont également été mentionnés. Avec le concours de ses partenaires au développement et des organismes internationaux, le Mali est en train de mettre en œuvre un programme global d'actions stratégiques pour la préservation des ressources de l'Environnement. Ce programme prendra en compte toutes les stratégies développées dans les études techniques. Nous adressons nos vifs remerciements à nos partenaires en particulier le FEM et le PNUD, dont le soutien financier a permis l'élaboration de la présente Communication Nationale. Qu’il me soit aussi permis de remercier tous les experts nationaux qui ont apporté leur contribution lors des différentes études.
Mise en place des accords communautaires pour prévenir et gérer les conflits dans les zones agro sylvopastorales du Mali
La crise liée à la rébellion de 2012 au Mali a profondément affecté les régions Nord de ce pays au plan économique et social. Ce faisant, des replis identitaires et des revendications territoriales se sont installés dans le
nord et le centre du pays en général et dans le Mema Farimaké (zone de pâturage collective traditionnelle pour
les régions de Mopti, Tombouctou, Ségou et même pour le Nema mauritanien) en particulier. Beaucoup de jeunes en désespoir ont utilisé la violence pour survivre. Ces violences se sont manifestées sous plusieurs
formes : agressions caractérisées par des assassinats, attaques de véhicules des forains, des vols de bétails, de
motos, violences sur des femmes porteuses de parures etc. Ces violences au début localisées, ont pris progressivement le caractère de conflits ethniques dans les cercles de Diré, Goundam, Niafunké, Youwarou, Tenenkou et Niono. Exaspérés, certains leaders de la communauté peulhs des zones concernées (environ 17) ont fait le déplacement sur Bamako pour rencontrer le PM et lui exposer le problème et demander une solution urgente avant que la situation ne dégénère. Ce déplacement des leaders dʼéleveurs nʼa pas réussi à arrêter la violence dans la région. Dʼoù lʼintervention de plusieurs associations locales pour contribuer à asseoir un dialogue entre les communautés et prévenir les conflits violents. Lʼexpérience de prévention et gestion des conflits communautaires dans les zones agro sylvo pastorale du Mali, est menée par LʼONG nationale « LʼInitiative Malienne dʼAppui au Développement Local (IMADEL) ». Cette dernière a été créée en 2005. Ses principaux domaines dʼintervention couvrent la cohésion sociale, lʼéducation, la sécurité alimentaire et les moyens dʼexistence.
PANA Mali
Le climat du Mali est de type sahélien et se caractérise par une grande variabilité inter annuelle de la pluviométrie qui se traduit par des années sèches récurrentes devenues de plus en plus fréquentes à partir de 1968 (Figure.1.4). Cette situation est liée à la nature du climat du Mali et aux changements climatiques dont les manifestations à travers les effets néfastes des phénomènes climatiques extrêmes constituent un grand handicap pour le développement du pays. En effet, la fragilité des écosystèmes du pays le rend très vulnérable à ces phénomènes et le contexte socio-économique difficile affaiblit ses capacités d’adaptation. Face à une telle situation, des mesures d’adaptation s’imposent afin d’assurer un développement durable. Dans le cadre de l’identification et de l’adoption de ces mesures, le Gouvernement du Mali a élaboré sa Communication Nationale Initiale (CNI) qui a été présentée à la sixième Conférence des Parties en novembre 2000 à la Hayes (Pays Bas) et sa Stratégie Nationale en matière de changement et variabilité climatiques la même année. Après ces étapes, il a engagé le processus d’élaboration du Programme d’Action National d’Adaptation ( PANA ) aux changements climatiques avec l’appui financier du Programme des Nations Unies pour le Développement/Fonds pour l’Environnement Mondial (PNUD/FEM). Le PANA a pour objectif général de contribuer à l’atténuation des effets néfastes de la variabilité et des changements climatiques sur les populations les plus vulnérables dans la perspective d’un développement durable. Dans ce cadre un certain nombre de mesures d’adaptation qui sont conformes aux orientations du Cadre Stratégique pour la Croissance et la Réduction de la Pauvreté (CSCRP) et qui se retrouvent toutes dans la Stratégie de Développement Rural (SDR) ont été identifiées. Ces mesures d’adaptation sont toutes en synergie avec les dispositions des conventions post Rio que le Mali a ratifié à savoir : la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC), la Convention sur la lutte Contre la Désertification (CCD) et la Convention sur la Diversité Biologique (CDB). Le processus du PANA a commencé en 2005 et s’est poursuivi jusqu’en 2007. Son élaboration s’est faite en respectant strictement les différentes étapes indiquées par les lignes directrices du LEG et en mettant en avant tout au long du processus trois approches : • Une approche consultative et participative associant les parties prenantes, en particulier les régions, les collectivités, les communautés locales, les représentants du secteur privé, des ONG et organismes de la société civile, … ; • Une approche multidisciplinaire et transparente basée sur l’intervention dans le processus de toutes les compétences ; • Une approche complémentaire dans laquelle, il est pris en compte la synergie avec les plans et programmes nationaux existants ainsi que les accords environnementaux multilatéraux. Ce processus a permis d’obtenir les résultats ci-après : • L’identification des secteurs, communautés et zones les plus vulnérables à la variabilité et aux changements climatiques ; • L’identification des mesures d’adaptation et des besoins prioritaires des secteurs, communautés et zones les plus vulnérables à la variabilité et aux changements climatiques ; •
Pnae/pan-cid mali
En dépit d'un potentiel naturel riche et diversifié, le Mali fait face à un processus alarmant de dégradation de ses ressources naturelles. Celui-ci se traduit entre autres par une progression de la désertification, plus particulièrement marquée dans les zones saharienne et sahélienne couvrant près de ¾ du territoire, et par une détérioration progressive du cadre de vie des populations, due notamment à de nombreuses pollutions d’origine domestique, industrielle ou artisanale. Conscient de la gravité de la situation et suite aux sécheresses successives qui ont frappé l’ensemble des pays sahéliens, le Gouvernement malien s’est engagé très tôt à mener des actions de gestion des ressources naturelles et de lutte contre la désertification.
Situation pastorale au 30 Septembre 2016 : Pâturages et points d’eau
La situation pastorale est globalement bonne voire excellente dans la partie pastorale des pays du front sahélien. La situation est caractérisée par une bonne disponibilité du fourrage vert et d’eau pour l’abreuvement du bétail . En effet, la poursuite des précipitations régulières et abondantes enregistrées dans certaines zones pendant le mois de septembre a favorisé une nette augmentation de la productivité de la végétation et un bon remplissage des mares. Toutefois, des poches de faible productivité de biomasse fourragère ont été observées par endroits en Mauritanie, au Burkina, au Mali, au Niger et au Tchad. Dans ces zones que nous pouvons considérées à risque,
les conditions agro-météorologiques telles que l’installation tardive de la végétation et les pauses pluviométriques n’ont pas été favorables à la croissance et au développement de la végétation. La comparaison des rendements fourragers de l’année 2016 par rapport à 2015 indique une situation supérieure de 25 à 50 % et équivalente sur la façade atlantique et sur la moitié est du sahel. Au centre du sahel, notamment au Mali, au Burkina et au Niger la situation est moins bonne . La comparaison de la productivité par hectare par rapport aux 5 dernières années indique une situation en baisse surtout dans le sahel central et l’extrême Nord Est du Tchad .
SMOS based high resolution soil moisture estimates for desert locust preventive management
This paper presents the first attempt to include soil moisture information from remote sensing in the tools available to desert locust managers. The soil moisture requirements were first assessed with the users. The main objectives of this paper are: i) to describe and validate the algorithms used to produce a soil moisture dataset at 1 km resolution relevant to desert locust management based on DisPATCh methodology applied to SMOS and ii) the development of an innovative approach to derive high-resolution (100 m) soil moisture products from Sentinel-1 in synergy with SMOS data. For the purpose of soil moisture validation, 4 soil moisture stations where installed in desert areas (one in each user country). The soil moisture 1 km product was thoroughly validated and its accuracy is amongst the best available soil moisture products. Current comparison with in-situ soil moisture stations shows good values of correlation (R > 0.7) and low RMSE (below 0.04m3 m−3). The low number of acquisitions on wet dates has limited the development of the soil moisture 100m product over the Users Areas. The Soil Moisture product at 1 km will be integrated into the national and global Desert Locust early warning systems in national locust centres and at DLIS-FAO, respectively.
Systèmes d’information alimentaire et nutritionnelle dans les pays du CILSS : Aide-mémoire de mission au Mali
Lors de la réunion du Réseau de prévention et de gestion des crises alimentaires, tenue à Paris en décembre 2005, une recommandation a été formulée dans le sens d’améliorer le fonctionnement des systèmes d’alerte précoce, notamment en envisageant les moyens d’intégrer dans les critères de surveillance et d’alerte précoce, des informations de type nutritionnel. Le Ministère français des Affaires Etrangères (MAE) a exprimé son souhait de financer cette initiative dans le cadre d’un projet sous-régional qui serait conçu dans de meilleurs délais sous réserve que des aspects de surveillance nutritionnelle et d’alerte précoce retenus s’appuient sur des dispositifs déjà existants dans les pays sahéliens. A ce titre la nécessité de réaliser diverses missions exploratoires dans certains pays du CILSS1 (Mali, Sénégal, Mauritanie, Tchad et éventuellement Gambie)2 a été initiée afin de déterminer les aspects techniques et opérationnels d’une future action. A ce titre les trois institutions suivantes sont concernées par l’initiative : 1. Le CILSS en tant qu’organisation régionale en charge des questions de sécurité alimentaire, recherchant la mise en œuvre des recommandations du Réseau des Prévention et Gestion des Crises alimentaires ; 2. L’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) en tant qu’organisme français de recherche disposant d’une unité de recherche en nutrition ; 3. Le Ministère des Affaires étrangères Français restant très impliqué dans les aspects de prévention et de gestion des risques alimentaires au Sahel. L’ancrage institutionnel permettant au mieux de loger et conduire ces missions à terme a porté sur le Secrétariat Exécutif du CILSS.
Vulnérabilité des ressources pastorales face à la variabilité et au changement climatique dans la commune rurale de TIORIBOUGOU, MALI
Les changements climatiques constituent une menace sérieuse pour les ressources pastorales au Mali. Contribuer à une meilleure connaissance des impacts de la variabilité et du changement climatique sur ces ressources afin d’en améliorer la résilience est donc l’objectif général de cette étude. Pour se faire, 184 éleveurs ont été enquêté individuellement dans cinq (5) villages et une séance de «focus group» a été organisée dans chaque village. Des données journalières et mensuelles de pluies de la période 1980-2014 ont été également analysées pour la station de kolokani et celles de températures journalières de la période 1951-2010 pour la station de Sotuba. Cette étude a mis en relation les analyses scientifiques et les perceptions locales des éleveurs sur le changement climatique ainsi que leurs stratégies d’adaptation mises en place. Les résultats obtenus montrent une tendance générale à la baisse du cumul pluviométrique. Une augmentation des températures a été observée soit 0,58°C pour les maximales et 1, 16°C pour les minimales. Cette situation illustre que les ressources pastorales sont vulnérables
Vulnérabilité des ressources pastorales face a la variabilité et au changement climatique dans la commune rurale de Tioribougou, Mali
Les changements climatiques constituent une menace sérieuse pour les ressources pastorales au Mali. Contribuer à une meilleure connaissance des impacts de la variabilité et du changement climatique sur ces ressources afin d’en améliorer la résilience est donc l’objectif général de cette étude. Pour se faire, 184 éleveurs ont été enquêté individuellement dans cinq (5) villages et une séance de «focus group» a été organisée dans chaque village. Des données journalières et mensuelles de pluies de la période 1980-2014 ont été également analysées pour la station de kolokani et celles de températures journalières de la période 1951-2010 pour la station de Sotuba. Cette étude a mis en relation les analyses scientifiques et les perceptions locales des éleveurs sur le changement climatique ainsi que leurs stratégies d’adaptation mises en place. Les résultats obtenus montrent une tendance générale à la baisse du cumul pluviométrique. Une augmentation des températures a été observée soit 0,58°C pour les maximales et 1, 16°C pour les minimales. Cette situation illustre que les ressources pastorales sont vulnérables (85% des enquêtés constatent une dégradation des pâturages et des conditions d’abreuvement) face aux effets négatifs de la variabilité et au changement climatique dans la zone d’étude.
Vulnérabilités des ressources pastorales face à la variété et au changement climatique dans la commune rurale de Tioribougou, Mali
Les changements climatiques constituent une menace sérieuse pour les ressources pastorales au Mali. Contribuer à une meilleure connaissance des impacts de la variabilité et du changement climatique sur ces ressources afin d’en améliorer la résilience est donc l’objectif général de cette étude. Pour se faire, 184 éleveurs ont été enquêté individuellement dans cinq (5) villages et une séance de «focus group» a été organisée dans chaque village. Des données journalières et mensuelles de pluies de la période 1980-2014 ont été
également analysées pour la station de kolokani et celles de températures journalières de la période 1951-2010 pour la station de Sotuba. Cette étude a mis en relation les analyses scientifiques et les perceptions locales des éleveurs sur le changement climatique ainsi que leurs stratégies d’adaptation mises en place. Les résultats
obtenus montrent une tendance générale à la baisse du cumul pluviométrique. Une augmentation des températures a été observée soit 0,58°C pour les maximales et 1, 16°C pour les minimales. Cette
situation illustre que les ressources pastorales sont vulnérables (85% des enquêtés constatent une dégradation des pâturages et des conditions d’abreuvement) face aux effets négatifs de la variabilité et au changement climatique dans la zone d’étude.