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Global Land Outlook : Rapport thématique Afrique de l’Ouest. Neutralité en matière de dégradation des terres : Bénéfices pour la sécurité humaine
Le présent rapport thématique du GLO sur l’Afrique de l’Ouest et le Sahel a été élaboré par le Centre régional AGRHYMET dans le cadre d’un Mémorandum d’accord signé en 2019 entre le Comité permanent inter-États de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS) et la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD). Ce travail a été accompli avec l’appui généreux de TetraTech, USAID et SERVIR Afrique de l’Ouest. Analysant les enjeux, contraintes et atouts de 7 pays sahéliens (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Nigéria, Sénégal et Tchad), ce rapport thématique régional met en lumière les acquis et opportunités existants pour favoriser le développement durable et inclusif de toute la région. Ainsi, faisant face à la dégradation des terres, de bonnes pratiques de Gestion Durable des Terres (GDT) ont été développées.
Atelier Régional de Formulation de la Stratégie Genre de SERVIR Afrique de l’Ouest
Présentation de l’itinéraire d’une femme scientifique par Mme Harouna Habsou Oumarou . présentation introductive sur la promotion des STEM auprès des filles : enjeux et perspectives par Pr Sabo Haoua Seyni . Présentation de l’approche de planification de services de SERVIR par Dr Mariama Nouhou
Caractérisation génétique des accessions de poivron (Capsicum Annum L.) de la Région de Diffa, Niger
Une étude sur la variabilité des caractères génétiques d'une collection de poivron est indispensable à un programme d'amélioration génétique. L’objectif de cette étude est de tester 30 accessions de poivron suivant un dispositif de Fisher à 4 blocs, à la Station de Diffa de l'Institut National de la Recherche Agronomique du Niger (INRAN).6 caractères qualitatifs et 16 caractères quantitatifs ont été observés et mesurés. Les caractères qui traduisent une grande variation (CV>30 %) sont le nombre total des fruits (83,98%), le poids des fruits (62,86%), la longueur des fruits (42,48%) et la surface foliaire (30,48%). L’accession Go-027 a été plus performante en nombre total des fruits (57 fruits) et quant aux accessions Ma-032 et Ma-033, elles ont été plus performantes pour la longueur des fruits. Une forte et positive corrélation existe entre plusieurs caractères dont phénologiques (Dat50Fl et Dat1Fr, p=080), de croissance (LgFe et Srfo, p=0,93)et de rendement (PdFr et LgFr, p=0,72).Pour tous les paramètres, la variance phénotypique (σ2p) était supérieure à la variance génotypique (σ2g). La hauteur des plantes (67,66%), la largeur des fruits (65,76%) et le diamètre des fruits (64,09) présentent des valeurs d'héritabilité au sens large élevées (H2 ˃60 %).L’analyse en composante principale (ACP) et la classification ascendante hiérarchique (CAH) ont montré la formation de 4 groupes distinctes. Le groupe G1esttardif avec une grande hauteur associé à un faible poids en fruits, le groupe G2 est composé des accessions intermédiaires, le groupe G3 est tardif avec moins de hauteur et plus de rendement en poids des fruits. Enfin le groupe G4 est précoce, avec une grande hauteur et un bon couvert végétal associé a des fruits longs. Cette caractérisation offre un matériel génétique aux chercheurs leur permettant d’améliorer le potentiel de rendement en fruits commercialisables.
Etude de la variabilité génétique de 19 accessions de voandzou « Vigna subterranea (L.) Verdcourt » de l’Extrême et du centre Est du Niger
Le voandzou (Vigna subterranea [L.] Verdc.), culture du nouveau millénaire, est considéré comme une des principales légumineuses des régions tropicales en raison de ses avantages polyvalents. Cette étude a pour objectif principale d’estimer la variation des accessions locales de l’arachide bambara en tenant compte de leurs 21 caractères quantitatifs, afin de découvrir le meilleur génotype adapté au Niger. L’étude est réalisée selon un dispositif en blocs de Fisher complètement randomisé avec quatre répétitions. Vingt-un (21) caractères dont quatre (4) phénologiques, cinq (5) morphologiques et douze (12) liés au rendement ont été évalués pour caractériser les accessions. Avec les 21 caractères des accessions utilisées, la variation des paramètres génétiques a été déterminée. L’analyse de la variance a révélée des variations significatives pour tous les caractères évalués (P≤0,01). Les coefficients de variation varient de 0,57% à 32,11%. Six (6) des vingt-un (21) paramètres mesurés ont des coefficients de variations élevés (CV˃20%). Le rendement a présenté une corrélation fortement positive avec des paramètres tels que le nombre de feuilles (r=0,62), le nombre de gousses (r=0,68), le nombre de pétioles par plante (r=0,62), le poids de 100 graines (r=0,79), le poids de gousses (r=0,97) et le poids de graines (r=0,97). Le poids de graines (GCV=23,40% et PCV=42,54%), le poids de 100 graines (GCV=25,73% et PCV=25,75%) et le rendement en Kg/ha (GCV=23,40% et PCV=42,54%) ont révélé des coefficients de variation phénotypique et génotypique élevés (˃20%). La date de maturité (91,28%) et le poids de 100 graines (96,85%)
Evaluation des ressources pastorales au Sahel Nigérien à l'aide des données NDVI issues de SPOT végétation
L’étude a été réalisée dans la zone pastorale du Niger, elle se propose de : tester la stabilité du modèle d’estimation de la biomasse du Ministère de l’Élevage et des Industries Animales (MEIA) du Niger ; puis de comparer les performances de l’intégrale et du maximum du NDVI de SPOT VEGETATION et eMODIS à l’aide des données réelles collectées de 2001 à 2012 par MEIA. La méthode de régression linéaire simple est utilisée pour calculer les coefficients de détermination R² et les erreurs quadratiques sur la série (RMSE), par zone bioclimatique puis année par année. Les résultats montrent des R² variant, suivant les années, de 0,52 à 0,73, de façon très significative (P<.0001). Ce coefficient de détermination est plus élevé dans les zones saharienne et nord sahélienne comparé à la zone sahélienne typique. Les RMSE annuelles varient entre 120 et 460 Kg.MS.ha-1. Les tests non paramétriques de comparaison de moyenne (Test de Wilcoxon et des signes) ne mettaient pas en évidence de différence significative entre SPOT VEGETATION et eMODIS (intégrale ou maximum). Cette possibilité d’intercomparabilité des indices provenant de différents capteurs permet aux utilisateurs d’assurer la production sans interruption avec une possibilité d’analyse convergente si l’un des deux capteurs était indisponible
Impacts Potentiels du Changement Climatique sur les Rendements du Mil et du Sorgho Cultivés dans les Communes Rurales au Niger
Le changement climatique constitue une menace majeure pour les populations de l’Afrique de l’Ouest, en général et du sahel, en particulier. Le Niger est, pleinement, concerné par cette situation qui se traduit par une grande variabilité pluviométrique et une forte récurrence de sècheresses depuis les années 1970s. Cette étude analyse l’impact du changement climatique sur les rendements du mil et du sorgho dans les Communes rurales de Balleyara, Dan Issa, Dogo, Harikanassou, Illéla, Magaria et Mokko, au Niger. Deux variétés de mil (HKP et SOMNO) et une de sorgho (Caudatum) ont été testées. Les données climatiques, utilisées sur la période de référence 1990-2020, proviennent de la Météorologie Nationale du Niger et de l’AGRHYMET Centre Climatique Régional pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel. Le modèle SARRA-H (V33) a été utilisé pour simuler les rendements des différentes variétés sur la période de référence et les périodes futures (2010-2039 et 2040-2069), sur la base des RCP4.5 et 8.5. Pour chaque Commune, les données des scénarios futurs de changement climatique ont été générées par 05 modèles globaux choisis parmi les 29 testés dans le cadre du projet AgMIP, en tenant compte de 05 conditions climatiques : Fraiche et Humide, Fraiche et Sèche, Moyenne, Chaude et Humide, Chaude et Sèche. Trois dates de semis (Dates précoce, moyenne et tardive), deux types de sols (sableux et sablo-argileux) et deux niveaux de fertilité du sol (Fertile et Non-Fertile) ont été considérés dans le modèle SARRA-H, pour chaque Commune. Les rendements simulés pour les variétés de mil et de sorgho sur la période 1990-2020 ont été plus élevés dans la Commune de Magaria et plus faibles dans celles de Balleyara et Illéla, en particulier pour un semis tardif fait sur un sol non-fertile. Les impacts des scénarios climatiques futurs se sont traduits par des baisses de rendements des variétés testées, allant de -5% à -70% selon les RCP, les horizons, les Communes, les types de sol et les dates de semis. La variété de mil photopériodique SOMNO a été la moins sensible aux scénarios climatiques testés et la variété de sorgho Caudatum la plus sensible. Ces résultats montrent que le choix des variétés et des dates de semis les plus adaptées aux conditions pédoclimatiques locales peut atténuer l’impact du changement climatique sur les rendements agricoles au Niger, notamment avec l’apport de fertilisants et le déploiement de mesures de réduction des impacts négatifs des déficits pluviométriques.
KALANGOU NEWS Bulletin d' information num. 5
Que faire ? Chaque matin, en conférence de rédaction, les journalistes se posent cette question. Parler du Covid19 qui bouleverse la planète et notre quotidien ? Ou continuer à couvrir les efforts des agents de santé dans la lutte contre le paludisme à Abalak ? Donner un écho du dernier sommet du G5 Sahel ? Ou tendre son micro aux acteurs locaux qui tentent de contenir les conflits entre agriculteurs et éleveurs à Birni N’Koni? Evoquer les débats autour de la fin du franc cfa ? Ou traiter de l’impact de la fermeture des frontières sur les cambistes de Maradi ? Le traitement quotidien de l’information relève de choix partiaux envisagés à travers le prisme de son utilité, imaginée, pour les auditrices et auditeurs. Mais lorsque l’offre médiatique est faible, voire inexistante, la responsabilité est d’autant plus grande car l’information devient alors unique. Au-delà des réflexions sur ces arbitrages quotidiens, Studio Kalangou essaie donc de participer à la pluralité de l’information en accompagnant de plus en plus de médias nigériens vers la production et la diffusion indépendante d’information de qualité. Dans le contexte des prochaines échéances électorales, cet enjeu d’un professionnalisme partagé par un grand nombre de médias est d’autant plus vital pour aider les citoyens à prendre leurs décisions au quotidien.
MICRO-ELEMENT CONTENTS IN ROSELLE (HIBISCUS SABDARIFFA L.) AT DIFFERENT GROWTH STAGES
In the western Sahel, leaves of Roselle (Hibiscus sabdariffa) have considerable economic importance because of their nutritional and medical uses. These plant organs are used to supplement nutrients provided by cereals such as millet and sorghum. However, there is a lack of information on the nutrient composition of these plant organs of Roselle at different growth stages. Therefore, the experiment was carried out under rainfall conditions during the 2006 rainy season (from July to September) at the experimental station of the Agrhymet Regional Centre in Niamey (Niger). The content of the micronutrients Fe, Mn, Cu and Zn in leaves of three ecotypes of Roselle (A3, A7 and A9) at three growth stages, vegetative (stage I), flowering (stage II), and mature (stage III) was determined. The experimental design was a randomized complete block with four replicates and one variable (ecotype). Results indicated that at stage I, ecotype A3 had higher Fe content in leaves. In addition, A3 had also the highest Zn content in leaves at stage I. For all three ecotypes, Fe and Zn content in the leaves decreased significantly (p<0.05) from stage I to stage II, then remained constant until stage III. For Fe, the decrease between stage I and II was 37& for A3 and 50&, respectively for A7 and A9. The corresponding decrease of Zn content was 30& for A7 and 50&, respectively, for A3 and A9. The Mn content in the leaves of Roselle was similar for the three ecotypes at stage I, thereafter increased continuously during plant growth. From stage I to II, the increase was about 90&, 70& and 50&, respectively for A9, A7 and A3. From stage II to III, the increase in Mn content in the leaves was significantly (p<0.05) higher for A3 and A7, respectively 180& and 80&. At stages I and II, the highest Cu content was recorded for A3 and the lowest one for A7. During the whole cycle of plant growth, the Cu content in the leaves was relatively constant for A9. In contrast, Cu content in the leaves decreased for the remaining ecotypes. Therefore the vegetative stage corresponding to 25 days after sowing is the recommended optimal harvest time of Roselle to maximise on the nutrients.
Modélisation spatiale de la production fourragère en zone pastorale nigérienne
Ces travaux de thèse ont porté sur la zone pastorale du Niger. Ils ont pour objectif principal de contribuer à l’amélioration des méthodes d’estimation des rendements fourragers au Sahel en général et en particulier au Niger. Il s’agit plus spécifiquement de : valider le modèle BIOMASAH (BIOMAsse SAHélienne) utilisé par le Centre Régional AGRHYMET [AGRonomie Hydrologie et METéorologie] (CRA); tester le modèle du Ministère de L’Élevage et de Industries Animales (MEIA) ; proposer un Modèle par Régression linéaire Multiple (MRM) ; tester la méthode de similarité et enfin comparer ces méthodes d’estimation entre elles. Le travail a été réalisé d’une part avec les mesures de masse herbacée faites au sol de 2001 à 2012 par le MEIA, les observations pluviométriques des stations de la Direction Météorologique du Niger, les variables météorologiques issues du l’institution européenne appelée "European Centre for Medium-Range Weather Forecasts" (ECMWF) et d’autre part, avec les images satellitaires notamment le NDVI de SPOT VEGETATION et MODIS et les pluies estimées dénommées RFE provenant de l’institution américaine "Famine Early Warning Systems NETwork"(FEWSNET). La validation du modèle BIOMASAH a été faite à l’aide des tests de t et de Wilcoxon pour comparer les moyennes mesurées in situ à celles obtenues du modèle et aussi des tests de corrélation de Pearson, Kendall et Spearman. Quant au modèle MEIA, les performances ont été testées en comparant les résultats inter et intra capteurs SPOT VEGETATION et MODIS en utilisant les R² et le RMSE issus des calculs avec l’intégrale et le maximum NDVI comme variables explicatives du rendement fourrager. Le modèle de référence (MR) a été réalisé par régression linéaire multiple avec la méthode pas-à-pas ascendante pour la sélection de variables basée sur le R² ajusté et le RMSE. La validation croisée ‘leave one out’ (LOOCV) a été utilisée pour calculer les R² de validation et un diagnostic systématique des résidus pour mieux caractériser le modèle. viii La méthode de similarité des profils saisonniers d’indice de végétation a été réalisée en utilisant comme critères le R², le MAD et le RMSE. Le profil de la période de croissance de la végétation de chaque pixel a été tracé pour toutes les années. Ensuite, le profil de l’année cible a été comparé avec celui des autres années pour identifier l’année similaire. Les résultats de la similarité ont été confrontés aux données observées d’une part avec les tests de corrélations de Pearson, Spearman et Kendall et d’autre part à l’aide de tests de t et de Wilcoxon pour comparer les moyennes. La comparaison des quatre modèles a été faite sur la base des R², des R² ajustés et les RMSE. Le modèle BIOMASAH a donné des moyennes significativement différentes des moyennes observées (p <0,001). Les corrélations de Pearson, Kendall et Spearman sont faibles. En ce qui concerne le modèle MEIA, le meilleur R² à l’échelle globale est de 0,56. Il n’y a pas de différence significative à utiliser les NDVI de MODIS ou de SPOT VEGETATION. Le RMSE est de 367 kg.ha-1. Les R² et le RMSE varient fortement d’une année à l’autre. Le modèle de référence a donné un R² ajusté global de 0,69 et un RMSE de 282 kg.ha-1, la différence entre le RMSE calculé et celui de la validation est de 2,72 kg.ha-1. La comparaison des moyennes de la similarité à celles observées a montré qu’il n’y a pas de différence significative (p<0,001) pour le R². Par contre les différences sont significatives au même seuil pour le MAD et le RMSE. La comparaison des modèles montre que le Modèle par Régression linéaire Multiple (MRM) est le meilleur, mais il reste perfectible. Ainsi, se propose-t-on de continuer ces recherches avec d’autres indices tels que le LAI et le FAPAR et l’EVI. Aussi, il serait intéressant de prospecter les voies telles que : tenir compte du feuillage des ligneux, ajuster les métriques à la phénologie des herbacées, et à celles des ligneux. Ces travaux permettront d’améliorer la qualité des informations utilisées pour planifier les actions de développement en ix faveur de la société nigérienne en vue de la protéger contre les crises pastorales.