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Aperçu des principales réalisations du CILSS de 1973 à 2013
Au fil de ses quarante ans d’existence, le Comité permanent Inter Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS) s’est positionné dans l’espace sahélien voire régional, comme une institution de référence dans la recherche de solutions efficaces et durables pour accompagner les sahéliens (nes) dans la lutte contre les effets de la sécheresse.
Les actions et les initiatives entreprises par le CILSS se sont traduites par des réalisations concrètes dans les Etats membres au niveau des services techniques nationaux, du secteur privé et de la société civile. Le CILSS a conçu et mis en œuvre dans le cadre de son mandat, des outils d’aide à la décision, des méthodologies et des stratégies au profit des Etats dans les domaines de la sécurité alimentaire, de la gestion des ressources naturelles, de la maîtrise de l’eau, de l’accès aux marchés et de la recherche en matière de population et développement.
Atlas agroclimatique sur la variabilité et le changement climatique au sahel
L’atlas abrite, en effet, un socle d’informations importantes sur la variabilité et les changements climatiques au Sahel. L’état du réchauffement climatique, la variabilité accrue des pluies, le dysfonctionnement des paramètres de la saison des pluies, la recrudescence des phénomènes climatiques et météorologiques extrêmes (vague de chaleur, sécheresse, fortes pluies), les impacts du changement climatique sur les cultures, la voie à emprunter en matière d’agriculture mieux réfléchie face au climat sont autant d’informations qui y sont illustrées. Il fournit, en effet, des pistes et de recettes sur la manière d’agir à court, moyen et long terme pour adapter les secteurs clés au changement climatique. Enfin, cet atlas qui a pour ambition de toucher une large communauté d’utilisateurs est traduit en langage clair et compréhensible par tous.
10 ans de prévention des crises alimentaires
Dix ans d'experience d'une action menée en reseau 1985-1995
15NO3 assimilation by the field Pea Pisum sativum L.
Abstract – The objectives of this study were to determine the effect of low mineral supply on plant growth and the uptake and redistribution of mineral N by different plant organs according to the period of uptake. A glasshouse study was conducted on two pea genotypes, L833 and cv. Frisson, fed without or with 4 mM NO3. Plants fed with 4 mM N were labelled for 5 days with 15N at three stages: 7 leaf stage, beginning of flowering, and beginning of seed filling. Plants were harvested at day 6 and at later stages. The results indicated for the two genotypes that supplying 4 mM N to the plants significantly increased their total dry weight up to the beginning of seed filling, whereas nodule dry weight was reduced. Genotype differences in N uptake and redistribution among plant organs were minor. When plants were labelled with 15N at early stages of growth, about 60& of total plant 15N was located in leaves. At maturity the proportion of 15N recovered in seeds was about 60& for both genotypes. When plants were labelled at the beginning of seed filling, 15N was mainly located in young organs such as upper leaves, pods and seeds. During seed fill the remobilisation of 15N to seeds occurred from all organs of the plant. At physiological maturity about 70& of 15N was located in seeds.
25ème Conférence des Parties à la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (COP25). Madrid. Espagne, du 02 au 13 décembre 2019
La délégation du CILSS pour cette première semaine est composée de M. Philippe Zoungrana, Coordonnateur du PRA/GRN/CC, Dr Maguette Kairé, Point focal GCCA+, du Dr Saliou Ndoye, User engagment Lead au programme SERVIR Afrique de l’Ouest et de M. Boubacar Mainassara Abdoul Aziz, Webmaster/Communicateur du Centre Régional AGRHYMET. Au cours de la semaine, le CILSS (i) a organisé conjointement avec la CEDEAO et l’OIF/IFDD, un Side Event sur le thème : « Mobiliser la finance climat pour la mise en oeuvre des CDNs en Afrique de l’Ouest et dans les pays francophones: défis et perspectives » ; (ii) a participé au side event du Sénégal et (iii) a animé un stand au niveau de la zone d’exposition de la COP.
2ème Forum de Prévisions climatiques saisonnières 2015 en Afrique soudano-sahélienne
Les experts climatologues, agrométéorologues et hydrologues du Centre Africain pour les Applications de la Météorologie au Développement, du Centre Régional AGRHYMET et de l’Agence Nationale de l’Aviation Civile et de la Météorologie du Sénégal, les représentants des pays de
l’Afrique de l’Ouest et du Centre chargés du suivi et de l’élaboration des informations sur la campagne pluviométrique agroclimatique et hydrométéorologique ainsi que les représentants des Organismes de Bassin de la région, se sont réunis du 04 au 08 Mai 2015 à Dakar au Sénégal pour élaborer les prévisions saisonnières des caractéristiques pluiviométriques, agroclimatologiques et hydroclimatiques de la saison des pluies 2015
2nd Seasonal Climate Forecast Forum for Soudano- Sahelian Africa: Final Communiqué
Experts in Climate, Agro-meteorology and Hydrology from the African Centre of Meteorological Application for Development, AGRHYMET Regional Centre, the National Agency for Civil Aviation and Meteorology of Senegal, representatives of West and Central African countries in charge of monitoring and producing agro-climatic and hydrometeorological information, as well as representatives from basin organisms of the region, met in Dakar(Senegal), from May 04 to 08,
2015 in order to produce seasonal forecasts of agro-hydro-climatic characteristics of the 2015 rainfall season and facilitate their application to food security and water resources management
35th CILSS Day September 12, 2020
"The COVID-19 pandemic effects on food and nutrition security in the sahel and west Africa and CILSS adaptation efforts for information production"
4ème Forum des Prévisions saisonnières agro-hydro-climatiques en Afrique soudano-sahélienne
Une saison avec des cumuls pluviométriques globalement excédentaires, un démarrage précoce à normal et des niveaux d’eaux équivalents ou supérieurs à la moyenne dans la majeure partie des bassins fluviaux, est attendue en 2017.
4th Forum on the agro-hydro-climatic seasonal forecast in sudano-sahelian Africa (PRESASS, 2017)
A season with overall above average rainfall, an early to normal onset and equivalent or above average water levels in most river basins is expected in 2017.
Affiche 35e Journée du CILSS
35ème Journée du CILSS : 12 Septembre 2020 Les effets de la Pandémie à COVID-19 sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel et en Afrique de l'Ouest et les efforts d'adaptation du CILSS pour la production de l'information.
Agrhymet newsleter - Janvier 2011
L’Afrique subit de plein fouet les effets du changement climatique caractérisés par une variabilité accrue des précipitations et une recrudescence de fortes pluies et des inondations dont les dégâts sur les systèmes naturels et humains sont considérables. Pour faire face à cette situation, la plupart des pays africains ont élaboré des plans d’action nationaux d’adaptation (PANA) et autres projets d’adaptation et d’atténuation. Le CILSS à travers le Centre Régional AGRHYMET s’investit depuis plusieurs années sur cette problématique mondiale. L’une des insuffisances des initiatives, c’est qu’elles ne s’appuient pas sur des approches de planification, de suivi et évaluation des capacités d’adaptation des communautés au changement climatique. Pour pallier à cette lacune, le programme ACCA du CRDI/DFID a financé un projet intitulé « An experimental approach to capacity and toolkit development for monitoring and evaluation within climate change adaptation initiatives ». C’est dans ce cadre que e Centre Régional AGRHYMET en collaboration avec le CRDI et l’OSS et l’UNECA a organisé en novembre 2010 un atelier sur le thème : « Outils de planification, de suivi évaluation des capacités d’adaptation au changement climatique ». L’autre initiative du Centre AGRHYMET a consisté en l’organisation d’un atelier sur le marché carbone avec l’appui de la Banque Africaine de Développement (BAD). Cet atelier a été organisé à la veille de la COP16 à CANCUN au Mexique, en vue de renforcer les capacités des négociateurs et des points focaux changements climatiques pour mieux appréhender les opportunités émergeantes liées aux marchés du carbone. En effet, le continent africain qui est très vulnérable aux effets du changement climatique, contribue très faiblement aux émissions de gaz à effet de serre, une des causes du réchauffement climatique. Il devra donc saisir les nouvelles opportunités liées au marché du carbone notamment le fort potentiel d’atténuation des gaz à effet de serre dans les secteurs tels que l’agriculture, la foresterie et l’énergie domestique. Le présent bulletin donne les détails de ces ateliers. Il relate aussi la cérémonie de remise d’un don de matériel informatique au CRA par le Groupe de Coopération des Nouvelles Technologies de l’Université de CORDOUE et la participation du Centre à la 2ème édition de la fête de la Science au Niger organisée par l’Ambassade de France. Une partie de ce numéro est également consacrée aux faits marquants du CILSS notamment la 45ème Session du Conseil des Ministres dont le communiqué final présente, entre autres sujets, les nouvelles conventions pour assurer le financement du CILSS de son programme de Travail 2009-2013, les nouvelles nominations aux postes de Secrétaire Exécutif Adjoint et de Directeur Général de l’Institut du Sahel.
Agrhymet newsletter - avril 2010
Les évaluations des récoltes faites en 2009 par le CILSS et ses partenaires ont révélé une situation préoccupante dans certaines zones du Sahel notamment au Niger et au Tchad où des millions de personnes vivent dans une insécurité alimentaire et nutritionnelle difficile. Le communiqué de presse issu de la réunion du Réseau de Prévention des Crises Alimentaires tenue du 8 au 9 avril 2010 à Paris, présenté dans ce numéro, vous donne un aperçu de l’ampleur de la situation et des mesures préconisées. La sécurité alimentaire était aussi à l’ordre du jour de la 15ème Conférence au Sommet des Chefs d’Etat du CILSS qui a eu lieu le 15 mars 2010 à N’Djaména. Ce Sommet a instruit le CILSS à s’investir dans des domaines stratégiques pouvant garantir la sécurité alimentaire : le développement des bassins de rétention, la mise en oeuvre d’un programme régional sur ’augmentation des précipitations par ensemencement des nuages, la réhabilitation et la valorisation du bassin du Lac Tchad et du Fleuve Niger, la réalisation de la grande muraille verte, la lutte contre les plantes envahissantes telles que le typha, la jacinthe d’eau et toute autres plantes menaçant les cours d’eau, a désalinisation des terres et la lutte contre l’érosion côtière. Les autres décisions et recommandations de cette Conférence et celles de la 43ème Session du Conseil des Ministres du CILSS, figurent dans ce numéro. Le volet partenariat occupe aussi une place importante dans ce newsletter. A ce propos, AGRHYMET et quatre autres institutions (ACMAD, ICPAC, DMC et GHF) viennent de bénéficier d’un don de la Banque Africaine de Développement (BAD) de 30 millions de dollars US pour renforcer leurs capacités afin qu’elles demeurent des centres de référence en matière de production d’informations climatiques crédibles et appropriées. Par ailleurs, le Centre Régional AGRHYMET a renforcé son partenariat avec d’autres institutions notamment avec le CORAF qui lui a confié pour 2010, des activités de formation et des missions d’assurance qualité dans le cadre du programme SCARDA. Les autres faits saillants de ce numéro concernent le septième Conseil et Pédagogique du CRA et un article de recherche sur « la valorisation des méthodes traditionnelles de prévision des pluies ».
Agrhymet newsletter - juin 2012
L’insécurité alimentaire demeure inquiétante dans la plupart des paysde la région sahélienne. C’est l’avis des experts de la Cellule restreinte du dispositif régional de prévention et gestion des crises alimentaires au Sahel et en Afrique de l’Ouest, réunie du 7 au 9 juin 2012 au Centre Régional AGRHYMET. Un extrait de l’avis diffusé au cours de cette rencontre, figure dans ce bulletin. Une partie de ce bulletin est aussi consacrée aux prévisions saisonnières pluviométriques et hydrologiques 2012 en Afrique de l’Ouest. Celles-ci présentent sur le plan pluviométrique, une tendance normale à déficitaire dans le Sahel Ouest (Sénégal, Mauritanie, Gambie, Guinée Bissau, Guinée Conakry). S’agissant de la prévision saisonnière hydrologique dans les principaux bassins, il est attendu des écoulements normaux sur les fleuves Sénégal, Gambie et Comoé ; normaux à excédentaires sur les fleuves de la Volta et de l’Ouémé et normaux à déficitaire pour la partie supérieure du Fleuve Niger. Compte de l’incertitude des prévisions, le Centre Régional AGRHYMET recommande un suivi des mises à jour qui seront faites en juin et juillet 2012. Ce bulletin fait également un focus sur la désignation par l’UEMOA, du Centre Régional AGRHYMET, comme centre d’excellence. Cette distinction qui honore le CILSS, est le couronnement du succès du Centre Régional AGRHYMET dans ses missions de formation et d’information. Cette institution de référence en Afrique, s’investit entièrement et avec professionnalisme, dans la formation des cadres et dans la production d’informations fiables et pertinentes sur la sécurité alimentaire, la maîtrise de l’eau et la lutte contre la désertification au Sahel et en Afrique de l’Ouest. Les autres faits saillants de ce bulletin concernent la signature par le Niger du protocole d’accord pour la gestion des stocks nationaux de sécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest, la formation sur les adaptations au changement climatique dans les zones sèches, l’atelier sur l’harmonisation des méthodes de collecte des données primaires, la participation du CILSS à la conférence AMESD sur l’utilisation de la télédétection, et les sorties des promotions de cycles mastère (GIRE, Gestion Concertée des Ressources Naturelles, changement climatique et développement durable) et ingénieurs en protection des végétaux .
Agrhymet newsletter - juin 2013
L’insécurité alimentaire demeure préoccupante au Nord du Mali et au Nord du Nigeria. C’est l’avis des experts de la réunion restreinte du dispositif régional de prévention et gestion des crises alimentaires au Sahel et en Afrique de l’Ouest, réunie du17 au 19 juin 2013, à Cotonou au Bénin. Ces derniers ont également examiné les prévisions saisonnières climatiques 2013 dont les tendances indiquent une forte probabilité d’avoir des cumuls pluviométriques équivalents à supérieurs à la normale (1981/2010). Ce qui laisse présager de bonnes perspectives agropastorales dans la région. Un extrait de l’avis diffusé au cours de cette rencontre du PREGEC, figure dans ce bulletin. Une partie de ce bulletin est aussi consacrée à la formation sur le mécanisme de développement propre et le marché volontaire pour les porteurs de projets et d’idées de projet carbone dans le secteur de l’agriculture, de la foresterie et d’autres Utilisations des terres (AFOLU). La question du changement climatique était également au centre des discussions lors des ateliers organisés durant ce premier trimestre par le CILSS. Il s’agit notamment de l’atelier sur l’intégration du changement climatique dans les politiques des pays du CILSS-CEDEAO. Cette rencontre a permis aux cadres du CILSS d’être mieux outillés pour accompagner les pays en matière d’intégration du changement climatique dans les politiques. Ce bulletin fait également un focus sur la rencontre régionale des décideurs sur la gestion de l’eau pour l’agriculture et l’élevage en Afrique de l’Ouest dont l’objectif principal était de procéder à l’évaluation finale du programme de Surveillance de l’Environnement en Afrique pour un Développement Durable (AMESD/CEDEAO). Ce programme a capitalisé des résultats probants en matière de suivi de la végétation, de la localisation des points d’eau et des feux de brousse, etc. Les autres faits saillants de ce bulletin concernent entre autres sujets, la huitième session du Comité Scientifique et Pédagogique du Centre Régional AGRHYMET et les rencontres avec des missions de la Banque Africaine de Développement sur des projets axés sur le climat. Une innovation a été apportée à ce bulletin qui comprendra désormais un article intitulé « la parole aux bénéficiaires des produits et services du CILSS »
Agrhymet newsletter - juin 2015
Paris s’apprête à accueillir dans quelques mois la COP 21. En prélude à cette conférence internationale, des rencontres se multiplient au niveau national et international pour assurer un éclatant succès aux négociations sur le climat. C’est dans ce contexte que la capitale ivoirienne a abrité en mai 2015, le premier atelier de préparation des négociateurs et acteurs régionaux impliqués dans les négociations climat qui a permis de renforcer leurs capacités et la préparation d’argumentaires techniques. Toujours dans la perspective de la COP 21, les pays ont engagé le processus de préparation de leurs Contributions Prévues Déterminées au niveau National (CPDN) qui constitue un des éléments des prochaines négociations sur le climat. C’est ainsi que Niamey a servi de cadre pour permettre aux ministres en charge de l’Environnement des pays membres de la CEDEAO et du CILSS d’adopter une déclaration dite Déclaration de Niamey sur les CPDN dans les secteurs de l’agriculture, de l’élevage et de la foresterie. Ce présent bulletin d’information relate une partie de ces événements liés à la lutte contre les changements climatiques. Ce deuxième numéro d’AGRHYMET Newsletter se fait aussi l’écho du lancement d’un outil de transmission de données et des informations météorologiques par la téléphonie mobile dénommé AGROMETTOOLBOX. Cette innovation technologique vient renforcer les mesures d’accompagnement et de préparation de la campagne agropastorale, notamment les stratégies de gestion des risques climatiques en agriculture, ainsi que l’adaptation de l’information climatique aux besoins des agriculteurs. Les autres faits saillants de ce numéro concernent le forum sur l’agriculture intelligente face au climat, le forum sur les prévisions climatiques saisonnières 2015 dans la zone soudano sahélienne, la célébration de la journée mondiale de lutte contre la désertification, la rentrée de la troisième promotion des étudiants du master II en sécurité alimentaire et nutritionnelle, la formation en suivi évaluation, l’atelier national de partage d’Information et de sensibilisation sur les produits élaborés dans le cadre du projet ACCIC et la retraite sur la datalibrary du Centre Régional AGRHYMET.
Agrhymet Newsletter - Mars 2017
Ce bulletin présente les résultats définitifs de la campagne agricole 2016/2017 caractérisés par une hausse de la production céréalière au Sahel et en Afrique de l’Ouest de 10% comparée à celle de la campagne 2015-2016. En dépit de cette relative bonne disponibilité alimentaire, la région fait face à de nombreuses tensions alimentaires et nutritionnelles, en raison notamment de l’insécurité civile persistante dans le bassin du lac Tchad et au nord du Mali. A ce propos, le CILSS et ses partenaires techniques ont, sur la base des analyses du Cadre Harmonisé, déjà tiré sur la sonnette d’alarme en informant les pays à travers les dispositifs de veille tels que le Dispositif Régional de Prévention et de Gestion des Crises Alimentaires (PREGEC) sur les risques d’insécurité alimentaire et les mesures d’urgence à prendre pour renforcer les mesures d’assistance alimentaire et humanitaire dans les pays concernés. Une partie de ce bulletin est consacrée à la formation marquée par la rentrée de la première promotion du Master en Pastoralisme et aussi à la sortie de la 3ème promotion du Master en Gestion Durable des Terres ce qui porte à 1364 dont 308 masters, le nombre de cadres formés par le Centre Régional AGRHYMET depuis sa création. Ce résultat constitue un motif de satisfaction pour le CILSS et ses partenaires dont une des préoccupations majeures est de doter les pays de cadres compétents capables de concevoir et de mettre en oeuvre des stratégies de développement de l’agriculture et de protection de l’environnement. L’autre événement relaté dans ce bulletin est le baptême de la salle de télécommunication du Centre Régional AGRHYMET au nom de M’BASS Ibrahim. Ce geste symbolique mais significatif montre la reconnaissance de tout le CILSS à feu MBASS. Ce cadre hors pair qui nous a quitté, a énormément contribué au développement du Centre Régional AGRHYMET notamment dans les travaux de maintenance informatique et électronique, de réalisation des nouvelles infrastructures et aussi d’encadrement des étudiants et stagiaires. Les autres faits saillants de ce bulletin concernent la validation du document cadre pour l’amélioration de la résilience de l’élevage face à la variabilité et au changement climatique au Niger, la rencontre scientifique de validation des données et méthodes du projet MEKROU et le renforcement des capacités des élus locaux et des acteurs centraux d’appui à la décentralisation sur l’intégration du changement climatique dans les politiques de développement local.
Aide alimentaire
Compte rendu de la reunion de concertation de l'aide alimentaire tenu à Dakar le 14 et 15 juin 1982
Alerte sur le risque de prolongement de l’hivernage et ses conséquences sur les cultures et pâturages
Les perspectives des récoltes de la campagne agropastorale 2010-2011 sont bonnes dans l’ensemble. Mais, compte tenu des risques de prolongement de l’hivernage au-delà du 10 octobre, des mesures de surveillance et de protection doivent être prises au Sahel et en Afrique de l’Ouest pour limiter les pertes sur les récoltes des cultures et les pâturages en raison des excès d’eau.
Aménagements anti-érosifs
Les aménagements anti-érosifs sont des ouvrages de protection des sols et de récupération des terres dégradées. Dans les micro-projets, on trouve des cordons pierreux, des banquettes, des demi-lunes, des digues et des diguettes. Ces techniques souvent simples à mettre en œuvre produisent des résultats spectaculaires. Les rendements des terres de cultures bénéficiaires peuvent dans certains cas être multipliés par deux. Cette augmentation est plus importante lorsque les aménagements sont combinés à des actions de fertilisation des sols. Le délai de retour sur investissement est variable selon les contextes. Il est estimé entre 3 et 7 ans. La réussite des aménagements dépend de la qualité de l'accompagnement technique et du degré d'entente entre les différentes communautés concernées sur les sites. La durabilité des ouvrages dépend de la régularité de leur entretien et de leur bonne gestion après réalisation
Analyse de l’intégration des enjeux climatiques dans les programmes nationaux d’investissements (pnia) de 3 pays de l’espace cilss/cedeao
Analyse de l’intégration des enjeux climatiques dans les Programmes nationaux d’investissements (PNIA) de 3 pays de l’espace CILSS/CEDEAO
ANNUAIRE DES DIPLOMES 1975 - 2016
Le Centre Régional AGRHYMET (CRA), institution spécialisée du Comité permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS) s’est distingué au niveau national et international par la pertinence et la fiabilité des informations agropastorales qu’il met à la disposition des décideurs politiques nationaux et des partenaires, mais également par le renforcement des capacités de conception et d’exécution des cadres africains à travers des formations professionnelles de référence adaptées au contexte sahélien et ouest africain. Depuis sa création, le CRA a formé 1341 diplômés dont 805 Techniciens Supérieurs, 250 Ingénieurs, et 286 Masters dans les domaines de la Sécurité Alimentaire, Gestion des Ressources Naturelles et Maîtrise de l’Eau dans un contexte de changement climatique. Il a également participé au perfectionnement de plus de 9000 cadres sahéliens et ressortissants d’autres régions d’Afrique. Le succès de ces formations constitue un réel motif de satisfaction pour le CILSS et ses partenaires, surtout que la demande de cette prestation dépasse l’espace sahélien pour toucher désormais d’autres pays de la CEDEAO et de l’Afrique Centrale et Australe. La qualité de ses enseignements a valu au CRA les reconnaissances suivantes : − Centre d’Enseignement Supérieur du CAMES (Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur), − Centre d’Excellence Régionale en matière de formation de l’UEMOA (Union Economique et Monétaire Ouest Africaine), − Centre Régional de Formation de l’OMM (Organisation Météorologique Mondiale), − Membre titulaire de l’AUF (Agence Universitaire de la Francophonie) Le présent annuaire réactualisé répond au souci de fournir des renseignements détaillés et précis sur les diplômés formés par le CRA de 1975 à 2016 ainsi qu’aux attentes des décideurs et des bénéficiaires potentiels. Il récapitule par pays, par cycle et par promotion, les personnes formées. Il fournit entre autres, des informations sur les services employeurs des diplômés ainsi qu’une description succincte des tâches qui leur sont confiées sur le terrain. Nous osons espérer qu’il sera apprécié à sa juste valeur.
Atelier de capitalisation et de dissémination des produits de isacip, ecoagris et mesa
Cet atelier a été présidé par le Colonel Aliou Diouf, Secrétaire Permanent du Comité National du CILSS du Sénégal, représentant Monsieur Abdoulaye Baldé, Ministre de l’Environnement et du Développement Durable en présence des Secrétaires Permanents des Comités Nationaux du CILSSS (CONACILSS) du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée, de la Guinée Bissau, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, du Togo, du Sénégal et du Tchad et du représentant du SP CONACILSS du Cap Vert. Les SP CONACILSS du Bénin et de la Gambie n’ont pas pu y prendre part. Ont également pris part à cet atelier, les experts du Centre Régional AGRHYMET (CRA) et des agents du Comité National du CILSS du Sénégal.
Atelier de formation des formateur sur le système régional intégré d'information agricole de la cedeao
Elle a été présidée par le Colonel Aliou Diouf, Secrétaire Permanent du Comité National du CILSS au Sénégal, représentant le Ministre de l’Environnement et du Développement Durable, de Monsieur Fouad Mohamed, représentant de la CEDEAO, de Monsieur Houssou Septime de l’Agence Régionale pour l’Agriculture et l’Alimentation (ARAA) et de Monsieur Jean Claude Ouedraogo, représentant du Coordonnateur du projet ECOAGRIS. Ont également pris part à cet atelier, une trentaine de participants provenant des 12 pays francophones de l’espace CILSS/CEDEAO : Bénin, Burkina Faso, Cap Vert, Côte d’Ivoire, Guinée Bissau, Guinée, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal, Tchad etTogo.
Atelier de formation des formateurs sur le système régional intégré d'information agricole de la CEDEAO
Photodocumentation atelier de formation des formateurs ECOAGRIS
Atelier de renforcement des capacités et d’élaboration des prévisions saisonnières hydrologiques 2011 pour l’espace CILSS/CEDEAO
Ecoulements moyens à excédentaires prévus dans la plupart des bassins fluviaux de l’Afrique de l’Ouest.
Atelier national de partage et de sensibilisation sur les produits agro-hydro-météorologiques élaborés par le projet accic 2014
Atelier régional de formation sur l'analyse de données climatologiques, Dakar, 2014
Atelier régional de formation sur l'analyse de données climatologiques
From this workshop, we are more convinced of the importance of our climatological data and the services we can deliver from these data. This training has indeed improved our capacities in delivering these services and is very essential for our day to day activities.
Atelier régional de validation des indicateurs du système agricole d’information intégré «ecoagris»
Améliorer la qualité de l’information d’aide à la prise de décision en vue d’une meilleure réponse aux crises alimentaires et nutritionnelles dans l’espace CEDEAO/UEMOA/CILSS
Atténuation des changements climatiques financements en afrique de l’ouest
Bien que faiblement émetteurs, les pays d’Afrique de l’Ouest sont invités, comme toutes les Parties à la CCNUCC, à réduire leurs émissions de Gaz à effet de serre (GES), en fonction de leurs capacités et circonstances nationales. L’atténuation dans les pays en voie de développement (PVD) est promue par trois outils de la CCNUCC : Action d’atténuation appropriée à l’échelle nationale (NAMA), Mécanisme de développement propre (MDP) et Contribution volontaire déterminée au niveau national (INDC). Les NAMA sont volontaires pour les PVD et peuvent concerner divers secteurs : énergie, transport, forêts, etc. Ils sont publiés par la CCNUCC afin d’être financés auprès de la communauté internationale. Cependant, ils n’ont pour l’instant ni lignes directrices précises, ni financement dédié. Seuls 15 pays ont pour l’instant soumis des NAMA à la CCNUCC, le Mali étant le seul pour l’espace CILSS/CEDEAO.
Avis sur la situation alimentaire et nutritionnelle au sahel et en afrique de l'ouest
Une situation alimentaire et nutritionnelle globalement satisfaisante sauf au Tchad
Avis sur les resultats preliminaires de la campagne agropastorale 2015-2016 au sahel et en afrique de l'ouest
« Une situation alimentaire et nutritionnelle globalement satisfaisante malgré un démarrage tardif de la campagne agropastorale »
Bilan à mi-parcours à la date du 30 septembre 2014
La carte des zones favorables et défavorables résulte de la combinaison de trois indices de végétation : l'ICN, le VCI, le SNDVI et les profils ICN par unité administrative. Cette carte est produite à l'échelle régionale. Il ressort de son analyse que sur environ 40 & de la zone sahélienne, la campagne agropastorale 2014/2015 s'est mal déroulée laissant craindre des faibles productions agricole et pastorale. Ailleurs des situations moyennes à largement supérieures sont observées. Les parties hachurées en rouge représentent les zones défavorables à la bonne production agricole et pastorale, c'est-à-dire les zones dans lesquelles le déroulement de la campagne agropastorale s'est mal passé du fait : soit d'une arrivée tardive des premières pluies utiles ; d'une pause pluviométrique prolongée ayant entrainé plusieurs ressemis ou un ralentissement de la croissance végétative ou des conditions favorables à des attaques d'ennemis des cultures.Les parties hachurées en vert sont les zones favorables à des bonnes productions agricole et pastorale au vu de l'évolution nettement supérieure à la moyenne. Le bon comportement de la végétation naturelle et cultivée résulte de la bonne distribution spatiotemporelle des précipitations enregistrées dans ces zones, du mois de mai à juillet doublée dans certains cas d'une amélioration importante de la situation pluviométrique pendant les mois d'août et septembre.Les zones en blanc sont considérées comme moyennes par rapport à la série historique d'images décadaires des 13 dernières années (figure1).
Bilan à mi-parcours de la campagne 2014/2015
On a observé,une mauvaise installation de la première phase de la campagne agropastorale 2014/2015 : au Sénégal; en Mauritanie;dans la partie sahelienne du Mali; au Burkina Faso dans les régions Est et extrême Nord; au Niger notamment dans les régions de Tahoua (départements de Madaoua, de Konni, de Keita, de Bouza et de Tchintabaraden ), Diffa (départements de N Guiguimi et une partie de Mainé), Tillabéry (Filingué) et Dosso (une partie des départements de Dosso, Gaya et Loga); au Tchad (la moitié du sahel tchadien) et le Nord Nigeria. Cette situation résulte d'un retard dans les semis ou de leur perte, lié soit à un manque de pluies utiles ou à une pause pluviométrique prolongée. Une crise pastorale et une baisse de production sont à craindre surtout pour les zones où les prévisions pluviométriques sont pessimistes pour la fin de la saison. Cependant, à la même période, on a observé une croissance au-dessus de la moyenne, en Mauritanie dans les unités administratives de kankossa, Tintane, Kobenni et Djlgueni ; au Mali dans les unités administratives de Nioro et Nara la régions de Gao; au Niger (régions de Tillabéry et Dosso, centre et nord Maradi, Est de Zinder et centre nord de Tahoua); Au Tchad. dans les régions du Batha,Biltine, salamat et Ennedi. Si cette tendance se maintient, on pourra s'attendre à des bonnes récoltes dans ces région . Ailleurs, la situation reste moyenne.
Bilan céréalier ex-post 1999/2000
BILAN CEREALIER EX-POST 1999/2000
Bilan céréalier ex-post 2002/2003
BILAN CEREALIER EX-POST 2002/2003
Bilan céréalier ex-post 2003/2004
BILAN CEREALIER EX-POST 2002/2004
Bilan céréalier ex-post 2004/2005
BILAN CEREALIER EX-POST 2002/2005
Bilan céréalier ex-post 2005/2006
BILAN CEREALIER EX-POST 2002/2006
Bilan céréalier ex-post 2006/2007
BILAN CEREALIER EX-POST 2002/2007
Bilan céréalier ex-post 2007/2008
BILAN CEREALIER EX-POST 2002/2008
Bilan céréalier ex-post 2008/2009
BILAN CEREALIER EX-POST 2002/2009
Bilan de Mindelo et problématique actuelle
Bilan des évolutions constatées et recommandations suite au colloque de Mindelo en 1986
Bulletin de suivi de la campagne agropastorale en Afrique de l'Ouest . Bulletin Spécial prévision saisonnière n° 02 - Mai 2016
Une saison des pluies avec des cumuls pluviométriques moyens à déficitaires, des dates de démarrage normales à tardives et des durées de séquences sèches plus longues pendant les périodes critiques d’installation et de reproduction des cultures, sont attendues entre Mars et Juillet 2016.
Bulletin de suivi de la campagne agropastorale en Afrique de l’ouest : Bulletin Mensuel n° 04 - Juin 2016
Le début de la saison agricole, à quelques exceptions près, est conforme à ce qui a été prévu à l’issue du forum des prévisions saisonnières tenu en Mai 2016 ; • La prévision des durées des séquences sèches après l’installation des cultures s’est aussi confirmée dans l’ensemble ; • Les probabilités d’avoir des cumuls pluviométriques saisonniers supérieurs à la moyenne sur la majeure partie du Sahel central et oriental et inferieurs à la moyenne sur les régions de l’extrême Ouest, demeurent élevées; • Les séquences sèches normales à plus longues que la moyenne sont attendues, pendant la période post-floraison des cultures pluviales, sur l’extrême Ouest de la bande sahélienne. Sur presque toutes les zones Centre et Est du Sahel, elles devraient être plus courtes à normales.
Bulletin de suivi de la campagne agropastorale en Afrique de l’ouest : Bulletin mensuel n° 02 - Juin 2013
La situation pluviométrique au cours du mois de juin 2013 a été caractérisée par le maintien de l’activité de mousson sur l’Afrique de l’Ouest occasionnant des pluies fortes à modérées sur l’ensemble du Sahel. Les quantités de pluie enregistrées pendant ce mois sont supérieures à 100 mm dans les parties Sud/Ouest du Mali et du Burkina Faso, l’Est et le Nord-Ouest du Burkina Faso, le Sud du Niger et du Tchad.
Bulletin de suivi de la campagne agropastorale en afrique de l’ouest août 2013
Les fortes précipitations enregistrées durant le mois d’août au Sahel ont permis d’atténuer les effets négatifs du démarrage tardif de la saison des pluies. Elles ont néanmoins occasionné des inondations dans diverses localités de la bande sahélienne.
Bulletin de suivi de la campagne agropastorale en Afrique de l’ouest août 2014
Le mois d’août a été caracterisé par une amélioration des pluies dans la région, une poursuite de la montée des eaux des différents bassins, une poursuite du remplissage des ouvrages hydrauliques et l’amélioration des conditions de croissance et de développement des cultures et des pâturages. Toutefois, les cumuls pluviométriques saisonniers restent globalement inférieurs à ceux des années de référence. Dans le même sens, les débits et écoulements des bassins du Sénégal et du Niger ont connu des déficits qui auraient des conséquences négatives sur les cultures irriguées. Des baisses de production agricole et des pâturages sont aussi prévisibles dans la zone agropastorale du Sahel.
Bulletin de suivi de la campagne agropastorale en afrique de l’ouest août 2015
Conditions très favorables de développement des cultures et des pâturages avec une situation acridienne calme. • La situation pluviométrique a été très favorable durant le mois d’août avec des cumuls mensuels supérieurs à la moyenne sur la majeure partie de la région hormi la zone bimodale qui traverse sa petite saison sèche et par endroits sur des zones de faible étendue dans la zone Sahélienne. • les besoins en eau des cultures céréalières (mil et sorgho) sont très bien satisfaits sur toute la zone sahélo-soudanienne de l’Afrique de l’Ouest à l’exception de quelques poches. • La situation acridienne est relativement calme dans tous les pays de la ligne de front. Cependant les conditions écologiques favorables dans les zones de reproduction estivale rendant possible une augmentation d’effectifs. • Une amélioration significative de la situation pastorale a été observée sur la quasi-totalité de la zone pastorale suite à l’augmentation des disponibilités fourragères et du remplissage des points d’eau de surface • Les conditions sont très favorables aux écoulements des principaux bassins fluviaux de la région. On s’attend à une baisse d’écoulements au mois de septembre; toutefois, le risque d’inondation persiste surtout sur le bassin du Sénégal.
Bulletin de suivi de la campagne agropastorale en afrique de l’ouest août 2016
Des cumuls pluviométriques décadaires déficitaires par rapport à la moyenne sont observés sur l’Ouest du Sahel (Sénégal, Mauritanie, Mali), le Centre du Sahel (Burkina Faso, Sud-ouest Niger), l’Est du Sahel (Centre et Sud du Tchad) et sur des localités dans les pays du Golfe de Guinée. Par ailleurs, des cumuls moyens et excédentaires sont observés. L’évolution saisonnière des pluies du 1er mai au 10 août indique globalement des excédents pluviométriques sur la plupart des localités. Les déficits les plus marqués sont observés sur l’extrême Ouest du Sahel notamment sur le Sénégal, la Mauritanie et la Gambie.
Bulletin de suivi de la campagne agropastorale en afrique de l’ouest août 2016
Des pluies abondantes dépassant 150 mm, ont été recueillies dans les zones agricoles du Tchad, au Nigeria, à l’Est et au Sud du Niger, dans la majeure partie du Burkina, dans la partie Sud du Mali, au Benin et au Togo, exceptée la partie Sud, à l’Est et au Nord et à l’Est du Ghana, au Nord de la Côte d’Ivoire, en Guinée, en Guinée Bissau, au Sud du Sénégal, en Sierra-Léone et au Liberia. Le cumul saisonnier de la pluviométrie estimée (RFE) est excédentaire en comparaison avec la moyenne 2006–2015 sur presque toute la région. Cependant, des déficits légers affectent également par endroits quelques zones de faible extension spatiale dans la zone sahélienne. Il s'agit notamment du centre du Mayo-Kebbi Est (Tchad), la partie nord de l'État du Borno (Nigeria), la partie centrale des départements de Tanout et Miriah (Niger), et la partie sud-est de Hodh Ech Chargui (Mauritanie).
Bulletin de suivi de la campagne agropastorale en afrique de l’ouest avril 2016
La comparaison spatiale des détections moyennes de feux actifs au cours des 15 dernières campagnes (2000-2015) à celle qui est en cours (2015-2016)montre une légère tendance à la hausse des occurrences de l’ordre de 2& . Cette tendance reste très variable selon les pays : \- Une hausse des occurrences au Ghana, Guinée, Libéria Togo variant de 8& à 23&; \- Une situation équivalente à la moyenne en Côte D’Ivoire, au Nigéria et au Sénégal; \- De fortes réductions des occurrences dans les autres pays.
Bulletin de suivi de la campagne agropastorale en afrique de l’ouest juillet 2013
Malgré l’installation tardive de la saison pluvieuse, on a assisté en juillet à de fortes pluies mieux réparties dans le temps et dans l’espace, et à une poursuite de la remontée timide et fl uctuante des niveaux des eaux dans les différents bassins fl uviaux. Malgré également, les retards de semis, les cultures en place de même que les pâturages bénéfi cient d’assez bonnes conditions hydriques pour leur croissance et leur développement végétatif. Toutefois, une surveillance reste nécessaire face à la menace acridienne. Sur les marchés, les prix des céréales ont été globalement stables et ont connu des hausses au cours du mois de juillet, notamment le mil, du fait de la forte demande pendant le Ramadan.
Bulletin de suivi de la campagne agropastorale en afrique de l’ouest juillet 2013
Une saison de pluies hétérogène avec des cumuls pluviométriques excédentaires à moyens sur le Centre du Sahel et les parties Nord des pays côtiers du Golfe de Guinée, moyens sur le Nord-ouest, équivalents à excédentaires au Sud-est, équivalents à défi citaires sur le Sud-ouest et le Nord-est ; et des durées de séquences sèches plus longues à moyennes pendant la période post fl oraison.
Bulletin de suivi de la campagne agropastorale en afrique de l’ouest juillet 2014
La situation au mois de juillet 2014 est marquée par : i) une installation globalement tardive de la saison des pluies utiles, ii) des niveaux des plans d’eau inférieurs à ceux de l’an passé à la même période malgré une amorce de hausse notée en juillet, iii) des retards de semis et une faible croissance des cultures et des pâturages dans la bande sahélienne.
Bulletin de suivi de la campagne agropastorale en afrique de l’ouest juillet 2016
D’importantes quantités de pluies favorables au développement des cultures et des pâturages ont été enregistrées. Des pluies de plus de 150 mm ont même occasionné des inondations par endroits. Du début de la saison à la troisième décade du mois de juillet, les plus importants déficits pluviométriques ont été enregistrés au centre du Niger, à l’extrême nord-ouest du Mali et au Sénégal. Les écoulements entamés en juin, se sont maintenus et renforcés durant le mois de juillet. Des écoulements excédentaires à normaux sont observés sur la quasi-totalité des stations hydrologiques des bassins versants sahélosoudaniens. Cette tendance des écoulements conforte les résultats du forum des prévisions saisonnières du mois de mai.
Bulletin de suivi de la campagne agropastorale en Afrique de l’ouest juin : N° 03 - Juin 2012
Installation progressive des pluies dans le Sahel occasionnant une amorce de la montée des eaux au niveau des différents cours d’eau, une extension des semis et une disponibilité progressive du fourrage vert. Toutefois, une vigilance doit être portée sur le risque d’invasion acridienne au cours de la campagne.
Bulletin de suivi de la campagne agropastorale en afrique de l’ouest juin 2015
Globalement, des dates de début de saison des pluies tardives, des dates de fin de saison précoces à normales, des durées de séquences sèches en début de saison moyennes à plus longues et des durées de séquences sèches de fin de saison plus longues à moyennes sont prévues dans le Sahel et en Afrique de l'Ouest. Des écoulements globalement moyens à tendance légèrement excédentaires pour certains bassins sahéliens et déficitaires pour les bassins soudaniens sont attendus. La configuration de la saison des pluies est relativement plus optimiste sur le plan hydrologique que sur le plan pluviométrique.
Bulletin de suivi de la campagne agropastorale en afrique de l’ouest mai 2012
Les prévisions saisonnières climatiques et hydrologiques 2012 révèlent une pluviométrie normale à légèrement excédentaire au Tchad, à l’Est du Niger et au Burkina Faso de même que dans les parties septentrionales du Nigeria, du Bénin, du Togo, du Ghana et de la Côte d’Ivoire. Par contre, dans le Sahel Ouest (Ouest du Mali, Sénégal, Mauritanie, Gambie, Guinée Bissau, Guinée) une tendance normale à déficitaire est attendue. Sur le plan hydrologique, il est attendu des écoulements normaux sur les fleuves Sénégal, Gambie et Comoé ; normaux à excédentaires sur les fleuves de la Volta et de l’Ouémé et normaux à déficitaire sur le fleuve Niger pour la partie supérieure.
Bulletin de suivi de la campagne agropastorale en afrique de l’ouest mai 2013
Une saison des pluies avec des cumuls pluviométriques équivalents à excédentaires par endroit, par rapport à la période de référence 1981-2010 ; des dates de démarrage et de fi n de saison des pluies équivalentes et des séquences sèches moins longues pendant les périodes critiques d’installation et de reproduction des cultures. Sur le plan hydrologique, des écoulements équivalents ou supérieurs à la moyenne des trente dernières années sont attendus au niveau des principaux bassins fl uviaux de la région.
Bulletin de suivi de la campagne agropastorale en afrique de l’ouest mai 2014
Précipitations déficitaires à normales attendues sur la majeure partie du Sahel Ouest et normales à déficitaires sur les zones Centre et Est du Sahel. ? Dates de début de saison agricole tardives à normales attendues sur la façade Ouest et la bande sahélienne et précoces dans la zone Centre de l’Afrique de l’Ouest.? Dates de fin de saison agricole tardives à normales attendues sur les bandes sahélienne et soudanosahélienne.
Bulletin de suivi de la campagne agropastorale en afrique de l’ouest mai 2015
La situation actuelle des températures de surface des différents bassins océaniques se présente comme suit (fi gure 1) : Sur le bassin de l’Océan Pacifi queTropical :un réchauffement de la surface de l’Océan est observé sur les parties Equatoriale, Nord-est et Sud-est. Ce réchauffement excède 1.5°C sur le Pacifi que Equatorial.
Bulletin de suivi de la campagne agropastorale en afrique de l’ouest mars 2014
Des précipitations globalement proches des moyennes saisonnières (période 1981-2010) sont attendues de Mars à Juin 2014 sur la majeure partie de la région du Golfe de Guinée, avec des possibilités d’observer des perturbations dans la distribution des événements pluvieux durant cette période. Des dates de début de saison de pluies normales à précoces avec des retards par endroit, sont prévues. Par contre, des dates de fi n de saison normales à tardives sont attendues sur la majeure partie du littoral du Golfe de Guinée. Des séquences sèches de durées plus longues à équivalentes que celles habituellement observées dans la zone côtière du Golfe de Guinée, pourraient être observées après les dates de semis et après la période de fl oraison.
Bulletin de suivi de la campagne agropastorale en afrique de l’ouest mars 2015
De mars à juin 2015, des précipitations globalement proches de la moyenne à défi citaires sont attendues sur la majeure partie de la région du Golfe de Guinée. Durant cette période, des perturbations pourraient être observées dans la distribution des événements pluvieux. Des dates de début de saison des pluies tardives à moyennes sont attendues sur le Sud Togo et Bénin et dans les parties Sud-est du Nigéria et du Ghana. Ailleurs, elles seraient précoces à moyennes.
Bulletin de suivi de la campagne agropastorale en afrique de l’ouest mars 2016
Une saison des pluies avec des cumuls pluviométriques moyens à déficitaires, des dates de démarrage normales à tardives et des durées de séquences sèches plus longues pendant les périodes critiques d’installation et de reproduction des cultures, sont attendues entre Mars et Juin 2016.
Bulletin de suivi de la campagne agropastorale en afrique de l’ouest septembre 2015
La situation pluviométrique du mois de septembre indique une bonne fin de saison de croissance en zone Sahélienne mais un mauvais départ en zone bimodale marquée par une pluviosité déficitaire. Au plan pastoral la situation est globalement satisfaisante sur la quasi-totalité de la zone pastorale sahélienne. En effet, suite aux pluies importantes et régulières enregistrées dans cette zone, une amélioration significative des conditions d’abreuvement et une augmentation de la disponibilité fourragère ont été observées. Une montée des écoulements sur la majorité des bassins fluviaux en région sahélienne et sahélosoudanienne est observée. La situation est globalement excédentaire à normale. Cependant la rivière Komadougou fait observer une tendance légèrement déficitaire.
Bulletin de suivi de la campagne agropastorale en Afrique de l’ouest septembre 2016
La fin du mois de septembre a marqué le début de la baisse des écoulements dans les bassins du fleuve Sénégal, de la Gambie, le haut et moyen bassin du fleuve Niger et le haut bassin de la Volta. Toutefois, la montée des écoulements s’est poursuivie dans le bassin du Lac-Tchad, le Delta intérieur et le bassin inférieur du fleuve Niger dont les pointes des crues sont normalement observées en octobre.
Bulletin de veille environnementale : suivi de feux actifs/ Année 1 - N°3 Avril 2010
Ce premier numéro du bulletin de veille environnementale, initié par le Centre Régional AGRHYMET dans le cadre du projet AMESD, est consacré aux feux de brousse. Comme indiqué en page 2, ces feux constituent un élément clé dans la dynamique des paysages de l’Afrique de l’Ouest. Tout en étant un outil de gestion des ressources naturelles auquel ont recours les populations, ils constituent également un fléau contre lequel il convient de lutter. Les progrès réalisés dans le domaine de la télédétection permettent de nos jours de détecter les feux actifs et de faire un suivi régulier de leur occurrence. En pages 3 et 4, nous analysons la distribution temporelle des feux actifs détectés à l’aide du capteur MO-DIS dans les différents pays Afrique de l’Ouest. La fiabilité de ces données satellitaires a pu être vérifiée sur le terrain grâce aux missions de validation que les équipes du Centre Régio-nal Agrhymet ont effectué au Bénin et au Sénégal en Février 2010, avec la collaboration des partenaires nationaux.
Bulletin de veille environnementale N°13. Août 2012 - Situation de la campagne agro-pastorale 2012/2013 bilan à mi-parcours
Malgré l'abondance des pluies de ces dernières semaines, on observe, une mauvaise installation de la première phase de la campagne agropastorale 2012/2013 notamment: au Niger dans les régions de Tahoua, Dosso et Tillabéry, un peu dans la région de Diffa; au Burkina dans les régions de l'est, du centre est et du Sahel ; au Mali un peu dans les zones frontalières au Niger ; au Sénégal au nord de Matam et à l'est de Louga ; en Mauritanie dans les régions d'Assaba, de Guidimahka et de Hodh Ech Gharbi. Cette situation défavorable est consécutive à un retard important de la date des semis ou de leurs pertes, lié soit à un manque de pluies utiles soit à une pause pluviométrique prolongée. aussi, quelles que soient les conditions de déroulement de la deuxième phase de la campagne agropastorale, une baisse de production est à craindre dans ces zones particulièrement pour les espèces photopériodique. au-dessus de la moyenne (condition favorable) dans les régions centrales du Niger (Maradi et Zinder) et au Mali (dans les régions centrales) ; dans toute la partie sahélienne du Tchad ; dans l'est du Sénégal et dans le Centre pastoral de la Mauritanie. Si cette tendance se maintenait, on pourra espérer de bonnes récoltes dans ces régions. Partout ailleurs, la situation reste normale. L'on remarque toutefois une croissance végétative Libye
Bulletin de veille environnementale N°6. mai 2011
Une bonne disponibilité en eau de surface a été observée pendant l’année 2010 dans les pays de l’ Afrique de l’Ouest et du Sahel. (figure1) Cette situation fait suite à la bonne pluviométrie enregistrée dans la zone pendant la saison des pluies ayant occasionné des inondations par endroit. En effet l’anomalie du cumul de l’estimation des pluies (RFE) de janvier à août 2010 par rapport à la moyenne 2005-2009, montre globalement, en Afrique de l’Ouest et au Sahel, un total saisonnier variant de l’excédentaire à l’équivalent. Ceci confirme d’une manière générale les prévisions saisonnières faites par L’ACMAD et Le Centre Régional AGRHYMET pour l’année 2010. Les plus importantes détections ont été observées pendant la période du mois d’Août à Décembre 2010 (Figure2). Cette situation est non seulement favorable à une recharge des nappes souterraines mais aussi à une disponibilité en eau d’une assez longue durée pendant la saison sèche au sahel permettant ainsi, la poursuite des activités agricoles de contre saison et l’abreuvement du bétail.
Bulletin de veille environnementale N°6. mai 2011
Dans les pays ouest africains et sahéliens, les plus fortes densités de feux actifs sont observées, pour la période d’octobre 2010 à avril 2011, au sud de la Guinée Conakry, au nord du Ghana et au sud du Tchad (figure2). L’analyse mensuelle des données montre que les mois de décembre et février ont enregistré des détections plus importantes avec environ 100 000 foyers pour chacun (figure1). Il ressort de l’étude du nombre de détections par pays, que les plus importantes sont observées en Guinée, au Nigeria et au Tchad avec plus ou moins 50000 foyers. La Gambie, le Niger et la Mauritanie présentent les détections les plus faibles bien que celles-ci sont fonction de la superficie du pays et de la disponibilité de biomasse sèche (figure 4). Les densités de détections d’octobre 2010 à avril 2011comparées à celles de la moyenne de la même période sur les dix dernières années font ressortir une certaine recrudescence du phénomène dans la bande sahélienne, notamment au centre du Tchad, au centre du Niger, au nord Nigéria, au nord du Burkina ,au centre du Mali frontière mauritanienne, au sud de la Mauritanie, et au Nord du Sénégal (Figure 3). Cette situation compromet une bonne partie de la production de biomasse enregistrée pendant la campagne 2010/2011 consécutive aux bonnes précipitations enregistrées pendant cette campagne. Aussi, paraît urgent que les autorités en charge de la lutte contre les feux de brousse au sahel redoublent d’efforts pour protéger les productions annuelles de biomasse obtenues après une bonne saison de pluie.
Bulletin de veille environnementale. N° août 2010
La première partie de la saison des pluies 2010 a été globalement très favorable à la croissance des cultures sous pluie dans les régions sahéliennes et soudaniennes de l’Afrique de l’Ouest. La situation est exceptionnelle quasiment dans tout le Tchad,mais on signale des vastes zones excédentaires également au Niger, au Burkina, au Mali et au Sénégal. Toutefois, on peut remarquer des zones déficitaires en Mauritanie, au Burkina, et des poches d’extension limitée, au Mali, au Niger, au Tchad et au Sénégal.
Bulletin de veille environnementale. N° août 2011
On observe,une mauvaise installation de la première phase de la campagne agropastorale 2011/2012 : au Niger notamment dans les régions de Tahoua (départements de Madaoua, de Konni, de Keita, de Bouza et de Tchintabaraden ), Diffa (départements de Diffa et Mainé), Tillabéry (quasiment partout) et Dosso (sud du département de Dogondoutchi, une partie des départements de Dosso, Gaya et Loga) ; au Burkina dans les régions de l'Est, du Centre Nord, du Nord et de la Boucle du Mouhoum ; au Mali dans le Nord des régions de Kayes et de Koulikoro ; au Sénégal (Bakel et Kanel, Ranerou, Linguere et Matam) ; en Mauritanie dans toutes les régions frontalières avec le Mali ; au Tchad (Ouaddaï Assongha, et un pratiquement dans les régions centres du sahel tchadien). Cette situation est consécutive à un retard important de semis ou de leurs pertes, lié soit à un manque de pluies utiles soit à une pause pluviométrique prolongée. Une baisse de production est à craindre dans ces zones particulièrement pour les espèces photopériodiques quelles que soient les conditions de déroulement de la deuxième phase de la campagne agropastorale.Dans le même temps, on observe une croissance au-dessus de la moyenne dans les régions centrales du Niger (Maradi, Nord Zinder et centre Tahoua) et au Mali dans les régions de Gao, Mopti, Tombouctou, centre Ségou et Sud Koulikoro. Si cette tendance se maintient, on pourra s'attendre à des bonnes récoltes dans ces régions. Partout ailleurs, la situation reste normale.
Bulletin de veille environnementale. août 2012
Malgré l'abondance des pluies de ces dernières semaines, on observe, une mauvaise installation de la première phase de la campagne agropastorale 2012/2013 notamment: au Niger dans les régions de Tahoua, Dosso et Tillabéry, un peu dans la région de Diffa; au Burkina dans les régions de l'est, du centre est et du Sahel ; au Mali un peu dans les zones frontalières au Niger ; au Sénégal au nord de Matam et à l'est de Louga ; en Mauritanie dans les régions d'Assaba, de Guidimahka et de Hodh Ech Gharbi. Cette situation défavorable est consécutive à un retard important de la date des semis ou de leurs pertes, lié soit à un manque de pluies utiles soit à une pause pluviométrique prolongée. aussi, quelles que soient les conditions de déroulement de la deuxième phase de la campagne agropastorale, une baisse de production est à craindre dans ces zones particulièrement pour les espèces photopériodique.
Bulletin de veille environnementale. juin 2011
Dans les pays ouest africains et sahéliens, les plus fortes densités de feux actifs sont observées, pour la période d’octobre 2011 à Avril 2012, au sud de la Guinée Conakry, au nord du Ghana et au sud du Tchad (fi gure1). L’analyse mensuelle des données de ces feux actifs montre que les mois de Décembre et Février ont enregistrés les plus importantes détections avec plus ou moins 100 000 foyers pour chacun (fi gure3). Il ressort de l’étude du nombre de détections par pays, que les plus importantes détections sont faites en Guinée, au Nigeria et au Tchad avec plus ou moins 50000 foyers. La Gambie, le Niger et la Mauritanie présentent les plus faibles nombres de détections même si ce nombre est fonction de la superfi cie du pays et de la disponibilité de biomasse sèche (fi gure 4).La comparaison de la densité des détections d’octobre 2010 à avril 2011 à celle de la moyenne de la même période des dix dernières années montre une certaine recrudescence du phénomène dans la bande sahélienne notamment, au centre du Tchad, au centre du Niger, au nord Nigéria, au Nord du Burkina ,au centre du Mali frontière mauritanienne, au sud de la Mauritanie, et au Nord du Sénégal (Figure2).
Bulletin de veille environnementale. juin 2011
Ce premier numéro du bulletin de veille environnementale, initié par le Centre Régional AGRHYMET dans le cadre du projet AMESD, est consacré aux feux de brousse. Comme indiqué en page 2, ces feux constituent un élément clé dans la dynamique des paysages de l’Afrique de l’Ouest. Tout en étant un outil de gestion des ressources naturelles auquel ont recours les populations, ils constituent également un fléau contre lequel il convient de lutter. Les progrès réalisés dans le domaine de la télédétection permettent de nos jours de détecter les feux actifs et de faire un suivi régulier de leur occurrence.
Bulletin de veille environnementale. mai 2011
Une bonne disponibilité en eau de surface a été observée pendant l’année 2010 dans les pays de l’ Afrique de l’Ouest et du Sahel. (figure1) Cette situation fait suite à la bonne pluviométrie enregistrée dans la zone pendant la saison des pluies ayant occasionné des inondations par endroit. En effet l’anomalie du cumul de l’estimation des pluies (RFE) de janvier à août 2010 par rapport à la moyenne 2005-2009, montre globalement, en Afrique de l’Ouest et au Sahel, un total saisonnier variant de l’excédentaire à l’équivalent. Ceci confirme d’une manière générale les prévisions saisonnières faites par L’ACMAD et Le Centre Régional AGRHYMET pour l’année 2010. Les plus importantes détections ont été observées pendant la période du mois d’Août à Décembre 2010 (Figure2). Cette situation est non seulement favorable à une recharge des nappes souterraines mais aussi à une disponibilité en eau d’une assez longue durée pendant la saison sèche au sahel permettant ainsi, la poursuite des activités agricoles de contre saison et l’abreuvement du bétail.
Bulletin de veille environnementale. N°10. juin 2012
Dans les pays ouest africains et sahéliens, les plus fortes densités de feux actifs sont observées, pour la période d’octobre 2011 à Avril 2012, au sud de la Guinée Conakry, au nord du Ghana et au sud du Tchad (fi gure1). L’analyse mensuelle des données de ces feux actifs montre que les mois de Décembre et Février ont enregistrés les plus importantes détections avec plus ou moins 100 000 foyers pour chacun (fi gure3). Il ressort de l’étude du nombre de détections par pays, que les plus importantes détections sont faites en Guinée, au Nigeria et au Tchad avec plus ou moins 50000 foyers. La Gambie, le Niger et la Mauritanie présentent les plus faibles nombres de détections même si ce nombre est fonction de la superfi cie du pays et de la disponibilité de biomasse sèche (fi gure 4).La comparaison de la densité des détections d’octobre 2010 à avril 2011 à celle de la moyenne de la même période des dix dernières années montre une certaine recrudescence du phénomène dans la bande sahélienne notamment, au centre du Tchad, au centre du Niger, au nord Nigéria, au Nord du Burkina ,au centre du Mali frontière mauritanienne, au sud de la Mauritanie, et au Nord du Sénégal (Figure2). Annihilant ainsi, une partie de la bonne production de biomasse enregistrée pendant la campagne 2010/2011 consécutive aux bonnes précipitations enregistrées pendant cette campagne. Donc, il est important que les autorités en charge de la lutte contre les feux de brousse au sahel redoublent d’avantage d’eff ort pour protéger les productions annuelles de biomasse surtout après une bonne saison de pluie.
Bulletin de veille environnementale. novembre 2010
La saison des pluies 2010, au regard de l’état de la végétation naturelle au 30 Septembre 2010, a été globalement très favorable à la croissance des cultures et des pâturages partout en Afrique de l’Ouest, notamment dans les pays du CILSS (Fig. 1). La carte de synthèse présentée en Fig. 1 est issue de l’analyse croisée de l’état de la végétation naturelle à partir d’indicateurs dérivés des images du satellite Spot Végétation. Ce sont l’indice de croissance normalisée de la végétation (ICN), l’indice des conditions de végétation (VCI), l’indice normalisé de végétation standardisé (sNDVI), utilisés dans le cadre du projet AMESD et dont les définitions sont données dans l’encadré de la page 8.
Bulletin de veille environnementale. novembre 2011
La saison des pluies 2011 a connu une évolution défavorable En revanche, la situation a été favorable au centre du Niger et du Mali où l’état des cultures et des pâturages a connu une évolution légèrement au dessus de la moyenne. par ailleurs la situation est restée normale. Au Niger notamment dans les régions de Tahoua (départements de Madaoua, de Konni, de Keita, de Bouza et de Tchintabaraden ), Diffa (départements de Diffa et Mainé), Tillabéry (quasiment partout) et Dosso (sud du département de Dogondoutchi, une partie des départements de Dosso, Gaya et Loga) ; au Burkina dans les régions de l'Est, du Centre Nord, du Nord et de la Boucle du Mouhoum ; au Mali dans le Nord des régions de Kayes et de Koulikoro ; au Sénégal (Bakel et Kanel, Ranerou, Linguere et Matam) ; en Mauritanie dans toutes les régions frontalières avec le Mali ; au Tchad (Ouaddaï Assongha, et pratiquement dans les régions centres du sahel tchadien).
Bulletin hebdomadaire de suivi Agro-Hydro-Météorologique pour les sites pilotes du projet ACCIC - Bulletin N°10 - Semaine du 23 au 30 Octobre 2014
Les cumuls de pluie estimée par satellite recueillis au cours des deux premières décades du mois d'Octobre 2014, sur les sites pilotes du projet ACCIC ont été globalement faibles à nuls sur leur quasi totalité. En particulier les sites du Sud du Burkina Faso et du Sud Est du Mali ont enregistré des quantités de pluies relatives faibles tandis que sur le Niger et sur presque l'ensemble du pays la saison des pluies tire déjà à sa fin. Cette situation a été déjà décrite dans les prévisions des semaines passées qui annonçaient le retrait du FIT (Front InterTropical) et donc un arrêt de la pluviométrie dans ces régions avec pour résultante une situation pluviométrique globalement déficitaire sur l'ensemble des sites du Mali, du Burkina Faso et du Niger.
Bulletin hebdomadaire de suivi Agro-Hydro-Météorologique pour les sites pilotes du projet ACCIC - Bulletin N°12 - Semaine du 18 au 22 Mars 2015
Pour traduire l'information hydroclimatique en avis et conseils aux producteurs, nous proposons un bulletin qui vise à permettre l'optimisation de l'exploitation de la ressource hydrique par les producteurs, les animaux et les cultures irriguées, tout en prenant en compte les habitudes des usagers, en termes de pratiques agricoles (spéculations cultivées en irrigué). Ces informations restent valables jusqu'à la fin de la deuxième décade du mois de Mars 2015.
Bulletin hebdomadaire de suivi Agro-Hydro-Météorologique pour les sites pilotes du projet ACCIC du 17 au 25 juillet 2015
Pour les besoins de l'interprétation de l'information hydroclimatique en avis et conseil pour les producteurs nous proposons un bulletin qui vise à interpréter l'optimisation de l'exploitation de la ressource hydrique par les producteurs et les produits dans le domaine de la croissance des cultures irriguées, tout en prenant en compte un état des lieux sur les habitudes des agriculteurs en termes de pratiques agricoles (en pluviale et surtout en irrigué et aussi les spéculations cultivées en irrigué).
Bulletin hebdomadaire de suivi Agro-Hydro-Météorologique semaine du 1 au 8 mars 2016
Pour les besoins de l’interprétation de l’information hydroclimatique en avis et conseil pour les producteurs nous proposons un bulletin qui vise à interpréter l’optimisation de l’exploitation de la ressource hydrique par les producteurs et les produits dans le domaine de la croissance des cultures irriguées, tout en prenant en compte un état des lieux sur les habitudes des agriculteurs en termes de pratiques agricoles (en pluviale et surtout en irrigué et aussi les spéculations cultivées en irrigué).
Bulletin hebdomadaire de suivi Agro-HydroMétéorologique pour les sites pilotes du projet ACCIC - Bulletin N°10 Semaine du 23 au 30 Octobre 2014
Pour les besoins en information agro-hydroclimatique des producteurs au niveau des sites pilotes du projet ACCIC, nous proposons un bulletin hebdomadaire expérimental qui vise à appuyer la gestion des ressources hydriques, de la biomasse et des cultures. Les informations de ce bulletin sont prioritairement destinées aux points focaux des différents sites qui se chargeront de leur traitement et diffusion auprès de la communauté des producteurs, en prenant en compte les pratiques agricoles et pastorales locales, d’utilisation des ressources en eau et autres activités socio-économiques
Bulletin hebdomadaire de suivi Agro-HydroMétéorologique pour les sites pilotes du projet ACCIC - Bulletin N°12 Semaine du 18 au 22 Mars 2015
Pour les besoins en information agro-hydroclimatique des producteurs au niveau des sites pilotes du projet ACCIC, nous proposons un bulletin hebdomadaire expérimental qui vise à appuyer la gestion des ressources hydriques, de la biomasse et des cultures. Les informations de ce bulletin sont prioritairement destinées aux points focaux des différents sites qui se chargeront de leur traitement et diffusion auprès de la communauté des producteurs, en prenant en compte les pratiques agricoles et pastorales locales, d’utilisation des ressources en eau et autres activités socio-économiques
Bulletin mensuel AGRYMETH - août 2011
Le mois d’août 2011 a été moins pluvieux que celui de l’an passé à la même période dans les zones sahéliennes et soudaniennes des pays du CILSS. Les excédents pluviométriques ont été plus prononcés dans les zones pastorales et désertiques. Ceci pourrait avoir comme conséquences des baisses éventuelles de productions dans certaines localités des zones sahéliennes et soudaniennes où les cultures sont en phase de reproduction d’une part, et d’autre part des risques de développement du criquet pèlerin dans les zones désertiques de la Mauritanie, du Mali et du Niger ayant connu des excédents pluviométriques. Sur le plan hydrologique, la tendance est au déficit des écoulements, avec toutefois des hausses localisées, particulièrement marquées pour certaines situations.
Bulletin mensuel AGRYMETH - mars 2012
Les autres faits saillants de ce numéro concernent le transfert d’un nouvel outil de suivi de la sécheresse au Centre Régional AGRHYMET par l’Université de Princeton, l’atelier sur le contrôle de qualité des données climatologiques, la réunion du réseau GWADI, la présentation du projet Alliance Mondiale contre le Changement Climatique et les visites du CRA par d’éminentes personnalités.
Bulletin mensuel d’information du centre régional agrhymet avril 2010
La sécurité alimentaire était aussi à l’ordre du jour de la 15ème Conférence au Sommet des Chefs d’Etat du CILSS qui a eu lieu le 15 mars 2010 à N’Djaména. Ce Sommet a instruit le CILSS à s’investir dans des domaines stratégiques pouvant garantir la sécurité alimentaire : le développement des bassins de rétention, la mise en oeuvre d’un programme régional sur l’augmentation des précipitations par ensemencement des nuages, la réhabilitation et la valorisation du bassin du Lac Tchad et du Fleuve Niger, la réalisation de la grande muraille verte, la lutte contre les plantes envahissantes telles que le typha, la jacinthe d’eau et toute autres plantes menaçant les cours d’eau, la désalinisation des terres et la lutte contre l’érosion côtière. Les autres décisions et recommandations de cette Conférence et celles de la 43ème Session du Conseil des Ministres du CILSS, figurent dans ce numéro.
Bulletin mensuel d’information du centre régional agrhymet décembre 2011
Ce quatrième numéro d’AGRHYMET Newsletter se fait aussi l’écho de la participation du CILSS à la COP 17 à Durban. Elle a été marquée par des rencontres avec des scientifiques, des interventions au cours des side event dédiés au changement climatique et enfin à une animation d’un stand où étaient présentés des supports de communication sur les projets tels que le Suivi de l’Environnement pour un Développement Durable (AMESD), l’Alliance Mondiale contre le Changement Climatique (AMCC), le programme FERSOL, le programme IREM/LCD, le PRGDT, etc. Un focus a été fait sur les principaux résultats de la COP 17.
Bulletin mensuel d’information du centre régional agrhymet décembre 2016
Ce numéro met aussi l’accent sur la participation du CILSS à la COP 22 à Marrakech au Maroc où le CILSS s’est distingué dans plusieurs manifestations notamment l’organisation d’un side event conjoint avec la CEDEAO et l’OIF, la participation à plusieurs panels et à l’organisation de la journée du CILSS. La participation du CILSS à cette rencontre internationale a permis à notre institution de réaffirmer son expertise en matière de lutte contre le changement climatique mais également de renforcer son réseau de partenaires scientifiques et techniques.
Bulletin mensuel d’information du centre régional agrhymet janvier 2011
Le présent bulletin donne les détails de ces ateliers. Il relate aussi la cérémonie de remise d’un don de matériel informatique au CRA par le Groupe de Coopération des Nouvelles Technologies de l’Université de CORDOUE et la participation du Centre à la 2ème édition de la fête de la Science au Niger organisée par l’Ambassade de France. Une partie de ce numéro est également consacrée aux faits marquants du CILSS notamment la 45ème Session du Conseil des Ministres dont le communiqué final présente, entre autres sujets, les nouvelles conventions pour assurer le financement du CILSS de son programme de Travail 2009-2013, les nouvelles nominations aux postes de Secrétaire Exécutif Adjoint et de Directeur Général de l’Institut du Sahel.
Bulletin mensuel d’information du centre régional agrhymet juillet 2016
Le présent bulletin concerne aussi le 3ème Forum des prévisions climatiques saisonnières des caractéristiques pluviométriques, agro-climatologiques et hydrologiques de la saison des pluies 2016 pour la zone sahélienne de l’espace CILSS/CEDEAO dont le communiqué final issu de cette rencontre, est en ligne sur notre site web : www.agrhymet.ne Compte tenu de l’incertitude des prévisions, il est fortement recommandé de suivre les mises à jour qui seront faites à partir de Juillet 2016 par le Centre Régional AGRHYMET, l’ACMAD et les services météorologiques nationaux.
Bulletin mensuel d’information du centre régional agrhymet juin 2012
Ce bulletin fait également un focus sur la désignation par l’UEMOA, du Centre Régional AGRHYMET, comme centre d’excellence. Cette distinction qui honore le CILSS, est le couronnement du succès du Centre Régional AGRHYMET dans ses missions de formation et d’information. Cette institution de référence en Afrique, s’investit entièrement et avec professionnalisme, dans la formation des cadres et dans la production d’informations fiables et pertinentes sur la sécurité alimentaire, la maîtrise de l’eau et la lutte contre la désertification au Sahel et en Afrique de l’Ouest.
Bulletin mensuel d’information du centre régional agrhymet juin 2013
Ce bulletin fait également un focus sur la rencontre régionale des décideurs sur la gestion de l’eau pour l’agriculture et l’élevage en Afrique de l’Ouest dont l’objectif principal était de procéder à l’évaluation finale du programme de Surveillance de l’Environnement en Afrique pour un Développement Durable (AMESD/CEDEAO). Ce programme a capitalisé des résultats probants en matière de suivi de la végétation, de la localisation des points d’eau et des feux de brousse, etc. Les autres faits saillants de ce bulletin concernent entre autres sujets, la huitième session du Comité Scientifique et Pédagogique du Centre Régional AGRHYMET et les rencontres avec des missions de la Banque Africaine de Développement sur des projets axés sur le climat.
Bulletin mensuel d’information du centre régional agrhymet juin 2014
Ce bulletin fait également un focus sur le Programme de Surveillance de l’Environnement et de Sécurité en Afrique (MESA) dont l’objectif principal est d’améliorer les capacités des structures régionales et nationales de la région de la CEDEAO plus la Mauritanie et le Tchad impliquées dans la gestion de l’environnement, à mieux utiliser les données d’observation de la terre pour une meilleure maîtrise de l’eau et une gestion plus efficace de l’agriculture et de l’élevage. Ce programme s’appuiera sur les acquis du Programme Surveillance de l’Environnement en Afrique pour un Développement Durable (AMESD) tout en mettant l’accent pour la zone CEDEAO, sur les services : pastoralisme, cultures et feux de brousse
Bulletin mensuel d’information du centre régional agrhymet juin 2015
Ce deuxième numéro d’AGRHYMET Newsletter se fait aussi l’écho du lancement d’un outil de transmission de données et des informations météorologiques par la téléphonie mobile dénommé AGROMETTOOLBOX. Cette innovation technologique vient renforcer les mesures d’accompagnement et de préparation de la campagne agropastorale, notamment les stratégies de gestion des risques climatiques en agriculture, ainsi que l’adaptation de l’information climatique aux besoins des agriculteurs.
Bulletin mensuel d’information du centre régional agrhymet mai 2011
Ce bulletin fait également un focus sur le cadre harmonisé d’analyse permanente de la vulnérabilité courante au Sahel dont le but visé est de prévenir annuellement des crises alimentaires, d’identifier rapidement les populations affectées et les mesures adéquates pouvant soulager leurs souffrances. Les autres faits saillants de ce numéro concernent la rentrée de la 3ème promotion Mastère en Gestion Concertée des Ressources Naturelles (Option : GIRE), la sortie de la promotion 2009/2011des techniciens supérieurs en hydrologie et du démarrage prochain du mastère en changement climatique et développement durable et la présentation des résultats du Projet BECRA
Bulletin mensuel d’information du centre régional agrhymet mars 2013
Ce premier numéro d’AGRHYMET Newsletter de l’année 2013 se fait également l’écho de la sortie de la première promotion du Mastère en Protection durable des cultures et de l’environnement qui porte à 1093, le nombre de cadres formés par le Centre Régional AGRHYMET depuis sa création. Ce résultat constitue sans nul doute un motif de satisfaction pour le CILSS et ses partenaires dont une des préoccupations majeures est de doter les pays de cadres compétents capables de formuler et de mettre en oeuvre des stratégies de protection des cultures et de l’environnement. Les autres faits saillants de ce numéro sont les ateliers sur l’atelier d’échanges et de partages sur le climat, l’élaboration du cahier de charges du système et de la centrale d’informations intégrées sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans l’espace CILSS-CEDEAO, la participation du centre régional AGRHYMET à la réunion de haut niveau sur les politiques nationales en matière de sécheresse et la rentrée de la 4ème promotion du Mastère en Gestion Intégrée des Ressources en Eau et Environnement.
Bulletin mensuel d’information du centre régional agrhymet mars 2014
Une partie de ce numéro est aussi consacrée aux autres faits marquants du Centre Régional AGRHYMET relatifs aux ateliers de formation sur l’information climatique, les impacts du climat, la cartographie des zones inondables, les porteurs de projet et d’idées de projet carbone, l’intégration du changement climatique dans les politiques et enfin à la formation sur la communication et le partage des connaissances sur la sécurité alimentaire. La 49ème Session du Conseil des Ministres du CILSS et la 2ème Session du Comité de pilotage du Projet ACCIC constituent également des points saillants de ce numéro.
Bulletin mensuel d’information du centre régional agrhymet mars 2015
Le présent bulletin fait aussi un focus sur les prévisions saisonnières climatiques dans les pays du Golfe de Guinée caractérisées par des précipitations proches des moyennes saisonnières de mars à Juin 2015 qui sont attendues sur la majeure partie de la région. En outre, des perturbations dans la distribution des événements pluvieux sont plus probables durant cette période dans la majeure partie des pays du Golfe de Guinée. Toutefois, ces prévisions sont susceptibles d’évolution au cours de la saison des pluies. Par conséquent, il est fortement recommandé de suivre les mises à jour qui seront faites en Avril, Mai, Juin et Juillet 2015 par leCentre Régional AGRHYMET, l’ACMAD et les services météorologiques nationaux.
Bulletin mensuel d’information du centre régional agrhymet mars 2016
Par ailleurs, ce bulletin présente les prévisions climatiques saisonnières des pays du Golfe de Guinée entre Mars et Juin 2016, caractérisées par des cumuls pluviométriques moyens à déficitaires, des dates de démarrage normales à tardives et des durées de séquences sèches plus longues pendant les périodes critiques d’installation et de reproduction des cultures. Toutefois, ces prévisions sont susceptibles d’évolution au cours de la saison des pluies. Par conséquent, il est fortement recommandé de suivre les mises à jour qui seront faites en Avril, Mai, Juin et Juillet 2016 par le Centre Régional AGRHYMET, l’ACMAD et les services météorologiques nationaux. Les autres faits marquants du Centre Régional AGRHYMET pendant cette période concernent: l’atelier de validation des indicateurs du projet ECOAGRIS, les voyages d’études des organisations paysannes du Bénin et du Niger au Burkina Faso, la participation du CRA aux événement nationaux et régionaux et la relance des conférences en partenariat avec l’IRD.
Bulletin mensuel d’information du centre régional agrhymet novembre 2013
Ce numéro met aussi l’accent sur la participation du CILSS à la COP 19 à Varsovie en Pologne. Notre institution s’est remarquée dans plusieurs manifestations notamment l’accompagnement des négociateurs climat de l’espace CILSS/CEDEAO lors des conférences et débats intergouvernementaux sur le climat en fournissant aux négociateurs des arguments scientifiques et techniques. En outre, le CILSS a organisé un Side Event sur le thème « Initiatives du CILSS dans le domaine du changement climatique ». Le CILSS s’est également distingué lors de la COP 11 sur la désertification à Windhoek à travers l’animation d’un Side Event sur le suivi environnemental et aussi lors du colloque international sur la gestion des risques face aux changements climatiques dans le domaine de l’eau qui a lieu du 25 au 26 Novembre 2013 à Lyon en France.
Bulletin mensuel d’information du centre régional agrhymet septembre 2010
La campagne agropastorale 2010/2011 au Sahel et en Afrique de l’Ouest s’annonce sous de bons auspices. De bonnes perspectives de productions agricoles y sont attendues malgré les inondations enregistrées. Cependant, les différents acteurs (gouvernements, opérateurs privés et société civile) doivent veiller aux opérations post récoltes telles que la libre circulation des produits agricoles dans l’espace ouest africain pour une meilleure gestion des excédents, la reconstitution des stocks nationaux de sécurité alimentaire et le suivi de la situation alimentaire et nutritionnelle, tel que recommandé par la réunion du dispositif régional de prévention et de gestion des crises alimentaires (PREGEC) tenu du 23 au 25 septembre 2010 à Niamey au Niger.
Bulletin mensuel d’information du centre régional agrhymet septembre 2011
Ce présent bulletin relate aussi la tenue de l’atelier sur le partenariat dans l’adaptation aux changements climatiques en Afrique de l’ouest. Cette initiative du CILSS et de l’USAID a permis de renforcer la collaboration et la communication entre experts, décideurs et autres acteurs du développement rural, en vue de trouver des réponses aux problèmes soulevés par le réchauffement climatique. Ce partenariat régional est également nécessaire pour aider les décideurs politiques et les professionnels de l’environnement à mieux intégrer la dimension climatique dans les programmes de développement. Compte tenu de l’importance du climat dans les problématiques de développement, ce bulletin fait un focus sur le Projet Alliance mondiale contre le Changement Climatique (GCCA) dont l’objectif est d’appuyer les pays de l’espace CILSS et CEDEAO à faire face aux changements climatiques par la mise en oeuvre d’actions prioritaires d’adaptation et d ’ a tténuation en vue de la réduction de la pauvreté.
Bulletin mensuel d’information du centre régional agrhymet septembre 2013
Ce troisième numéro d’AGRHYMET Newsletter se fait aussi l’écho des cérémonies d’installation officielle du Dr Djimé ADOUM, Ph.D, nouveau Secrétaire Exécutif du CILSS et du Professeur BOUAFOU Kouamé Guy Marcel, nouveau Directeur Général du Centre Régional AGRHYMET. Ces nouveaux cadres dirigeants du CILSS ont salué le travail de leurs prédécesseurs et ont promis de consolider les acquis du CILSS pour permettre à l’institution de relever les défis de l’insécurité alimentaire, de la lutte contre la désertification et les changements climatiques.
Bulletin mensuel d’information du centre régional agrhymet septembre 2015
Une partie de ce numéro est dédié au premier forum du programme de Surveillance de l’Environnement et de Sécurité en Afrique (MESA). Ce cadre de rencontre a permis aux participants de partager leurs expériences en vue d’une amélioration de la performance des outils et services de MESA pour mieux répondre aux attentes des populations sahéliennes et ouest africaines. Les autres faits saillants de ce numéro concernent le lancement de l’étude sur l’intégration du changement climatique dans le secteur de l’élevage, la formation sur le marché du carbone pour les porteurs d’idées de projet carbone dans le secteur AFOLU, le renforcement des capacités des négociateurs juniors sur le climat et enfin la formation sur la modélisation et les scénarios climatiques.
Bulletin mensuel juillet 2011
Selon la dernière mise à jour des prévisions saisonnières pluviométriques et des écoulements de la région, les températures des surfaces océaniques et les prévisions des centres mondiaux de climat qui servent de base à cette prévision saisonnière des pluies ont significativement évolué entre leur situation initiale d’avril-mai et celle du mois de juillet. Le refroidissement des eaux de l’Océan Pacifique appelé la Nina, à la veille de la saison des pluies 2011, a évolué vers une phase neutre. Le refroidissement dans le Golfe de Guinée s’est élargi et le dipôle Nord-Sud de l’Atlantique s’est affaibli. Une telle configuration n’est pas favorable à une saison des pluies homogène au Sahel et en Afrique de l’Ouest. L’évolution de la situation pluviométrique actuelle est, en effet, assez hétérogène, avec des zones localement excédentaires, provocant parfois des inondations, et des zones à déficits pluviométriques marqués, créant, au plan agricole, des stress hydriques importants. Des déficits pluviométriques ont été enregistrés en juin et en début juillet dans beaucoup de stations, notamment dans les zones Sud du Sahel, avec comme corollaire, le ralentissement ou l’arrêt des semis par endroits. Un retour des pluies a été amorcé en fin juillet dans certaines localités du Sahel. Toutefois, une bonne répartition spatio-temporelle des pluies et leur poursuite jusqu’en mi-octobre seraient souhaitées pour permettre aux cultures en place et notamment aux derniers semis de boucler leur cycle.
Bulletin mensuel juin 2010 : Développement satisfaisant des premiers semis suite à l’installation progressive de l’hivernage dans le Sahel.
Comparée aux précipitations de 2009, la pluviométrie du Sahel au 30 juin 2010, est assez satisfaisante dans les pays du CILSS, en dépit des déficits pluviométriques notés à l’Ouest du Sahel, ainsi que dans le Nord du Burkina Faso, et localement dans les régions de Tillabéry et de Diffa au Niger. Cette situation pluviométrique s’est traduite par un développement satisfaisant des premiers semis des céréales et légumineuses dans la zone soudanienne des pays du CILSS. Par contre, dans les régions septentrionales du sahel, les cultures ont souffert de stress hydriques durant le mois juin, ce qui a occasionné par endroits de ressemis. Les pluies du mois de juin ont, par ailleurs, favorisé un bon développement de la végétation naturelle notamment dans les zones agricoles sahéliennes et aussi certaines régions pastorales du Sénégal, de la Mauritanie et du Mali. Par contre, l’insuffisance et l’hétérogénéité de la pluviométrie dans certaines zones pastorales du Burkina Faso, du Niger et du Tchad, n’ont pas permis un développement significatif du pâturage naturel, qui soit accessible au bétail. Sur le plan hydrologique, le mois de juin marque le démarrage de la montée des niveaux d’eau pour la plupart des bassins versants de la région. Aussi, juin 2010 a été caractérisé par des écoulements des cours d’eau et des plans d’eau dans les barrages supérieurs à la normale et à ceux de juin 2009.
Bulletin mensuel juin 2011
En comparaison avec les cumuls pluviométriques du mois de juin de l’année passée, ceux de 2011 sont globalement équivalents à très supérieurs, sauf par endroits dans l’est du Sénégal (département de Bakel), dans le nord de la région de Koulikoro et par endroits dans la région de Ségou au Mali, dans la wilaya du Hodh el Chargui en Mauritanie, dans l’est du Burkina Faso (régions de Fada Ngourma et de la Tapoa), l’ouest du Niger (régions de Tillabéri, commune de Niamey et région de Dosso) et dans le centre et le sud du Tchad où ils sont inférieurs. Ils sont même très inférieurs dans l’extrême sud-est du Burkina Faso et dans le centre-sud du Tchad (cf. figure 1.2).
Bulletin mensuel juin 2016
Messages clés • Des cumuls pluviométriques excédentaires sont enregistrés dans le Sud-ouest Mauritanie, le Centre et Nord-est Mali, le Nord-ouest, le Centre et l’Est du Niger, le Centre-est du Tchad et la zone côtière Ouest couvrant la Guinée, la Sierra Leone et le Libéria. Par contre, il est observé des déficits dans des localités des pays du Golfe de Guinée. • Des écoulements exceptionnels ont été observées dans le bassin moyen du fleuve Niger à Niamey où le débit maximum de juin 2016 a dépassé le record des débits maximums des mois de juin sur la période historique 1929-2015. Au Burkina Faso, le niveau de remplissage de plusieurs barrages est supérieur à la situation de l’année dernière. • Un démarrage précoce de la campagne agricole dans la zone soudano-sahélienne, allant du Sud Tchad au Nord Guinée, en passant par le Nord Nigéria, le Nord Benin, le Nord Togo, le Sud Mali, le Burkina Faso. Toutefois, des poches de retard sont observées par endroit. • Situation du Criquet pèlerin relativement calme dans le Sahel mais assez préoccupante en région centrale. • Une disponibilité d'herbe verte pour les animaux est observée dans 60& des pays du front sahélien. Cependant, dans une bonne partie de la façade atlantique, le bétail continue de s'alimenter avec la masse résiduelle de la campagne passée. Une amélioration progressive de la situation est attendue dès la première décade du mois de juillet. • Les prix présentent une tendance globalement stable avec une légère hausse comparativement à la moyenne des cinq dernières années.
Bulletin mensuel_janv-févr-mars_2010
Situation climatique et alimentaire au Sahel et en Afrique de l’Ouest : Vents d’harmattan chargés de poussière sur les pays du Sahel ; production céréalière au Sahel et en Afrique de l’Ouest en baisse de 2& par rapport aux récoltes de 2008 ; pas d’accès aux denrées alimentaires pour une bonne frange de la population : situation plus critique au Niger et au Tchad.
Bulletin situation agrohydropastorale du 15 au 23 août 2016 au sahel et en afrique de l'ouest
Situation agrohydropastorale du 15 au 23 août 2016
Bulletin special cadre harmonise
La situation alimentaire est globalement plus favorable en 2013. Mais, il existe beaucoup de stress et de zones localisées de crise (en phase actuelle ou à venir).
Bulletin spécial cadre harmonisé
Ce bulletin fait la synthèse des travaux de la Cellule Régionale d’analyse du Cadre Harmonisé qui se sont déroulés du 2 au 6 avril à Niamey.
Bulletin special cadre harmonise mars 2013
Les zones qui sont en insécurité alimentaire critique (phase 3) en mars sont les suivantes: Mali : le nord du pays (régions de Gao, de Tombouctou et de Kidal) ; Burkina Faso : la province du Séno ; Niger : les départements de Tillabéri et Téra Seul le Mali présente en mars 2013 des zones en phase 4 (Insécurité Alimentaire extrême) en raison de la crise qui y prévaut : régions de Tombouctou, Gao et Kidal
Bulletin spécial cop19 pour les négociateurs de l’espace cilss/cedeao
Ce bulletin est principalement destiné aux négociateurs, aux décideurs, à la société civile, aux ONG de l’espace CILSS/CEDEAO, mais aussi à tout lecteur interpellé par la question des changements climatiques. Cet espace dispose, en effet, d’une faible masse critique de négociateurs. Ce bulletin fait le bilan des négociations depuis la Convention de Rio (1992) jusqu’aux Accords de Doha (2012), en passant par la feuille de route de Bali (2007), l’Accord de Copenhague (2009), les Accords de Cancun (2010), le lancement de la Plateforme de Durban (2011).
Bulletin spécial cop19 pour les négociateurs de l’espace cilss/cedeao
Le programme régional « Alliance Mondiale contre le Changement Climatique » (AMCC/GCCA) de l’espace CILSS/CEDEAO est une initiative du groupe Afrique-Caraïbes-Pacifique (ACP) financée par l’Union Européenne. Il vise, entre autres, à renforcer les capacités des pays de la sous-région sur les principaux enjeux liés aux négociations sur le climat. Ce bulletin est principalement destiné aux négociateurs, aux décideurs, à la société civile, aux ONG de l’espace CILSS/CEDEAO, mais aussi à tout lecteur interpellé par la question des changements climatiques. Cet espace dispose, en effet, d’une faible masse critique de négociateurs. Ce bulletin fait le bilan des négociations depuis la Convention de Rio (1992) jusqu’aux Accords de Doha (2012), en passant par la feuille de route de Bali (2007), l’Accord de Copenhague (2009), les Accords de Cancun (2010), le lancement de la Plateforme de Durban (2011). Il présente aussi les enceintes de négociations, les pays et groupes de pays en présence, les principales positions de négociation, les outils du négociateur. Ce bulletin met aussi en relief les points d’achoppement et de blocage des négociations. On insiste notamment sur les engagements des pays développés, la dichotomie entre pays Annexe 1 et pays non Annexe 1, la place des grands pays émergents (Chine Brésil, Inde, etc.), le principe de responsabilité commune mais différencié, etc. Le bulletin démontre également que l’effort global de réduction s’est réduit sur la 2ème période du Protocole de Kyoto 2013-2020 par rapport à 2008-2012. Le niveau d’ambition actuel est trop faible pour espérer rester sous les +2°C et éviter un dérèglement climatique annoncé par le GIEC. Un des points saillants de ce bulletin est le décryptage de l’agenda et des enjeux de la COP19 qui se tiendra du 11 au 22 novembre 2013 à Varsovie. Les principaux points des agendas (COP19, CMP9, SBSTA39, SBI39, ADP2-3) sont classés selon les cinq piliers du plan d’action de Bali à savoir la vision partagée, l’atténuation, l’adaptation, le transfert de technologies et le financement. Le premier point fera a priori l’objet de discussions intenses face aux blocages des négociations sur les engagements d’atténuation. Les positions du groupe Afrique issue de la Déclaration de Gaborone sur le changement climatique lors de la cinquième session extraordinaire de la Conférence ministérielle africaine sur l’environnement sont également présentées. Au regard de la position du groupe Afrique, des orientations spécifiques de négociations ont été identifiées pour l’espace CILSS/CEDEAO par les participants de l’atelier de préparation de la COP19 organisé par le CILSS en octobre 2013 à Ouagadougou. Enfin, le bulletin décrit le rôle et la place du CILSS en tant qu’institution régionale spécialisée sur le climat dans l’appui et l’accompagnement des négociateurs ouest africains.
Bulletin spécial COP19 pour les négociateurs de l’espace CILSS/CEDEAO
Le programme régional « Alliance Mondiale contre le Changement Climatique » (AMCC/GCCA) de l’espace CILSS/CEDEAO est une initiative du groupe Afrique-Caraïbes-Pacifique (ACP) financée par l’Union Européenne. Il vise, entre autres, à renforcer les capacités des pays de la sous-région sur les principaux enjeux liés aux négociations sur le climat. Ce bulletin est principalement destiné aux négociateurs, aux décideurs, à la société civile, aux ONG de l’espace CILSS/CEDEAO, mais aussi à tout lecteur interpellé par la question des changements climatiques. Cet espace dispose, en effet, d’une faible masse critique de négociateurs. Ce bulletin fait le bilan des négociations depuis la Convention de Rio (1992) jusqu’aux Accords de Doha (2012), en passant par la feuille de route de Bali (2007), l’Accord de Copenhague (2009), les Accords de Cancun (2010), le lancement de la Plateforme de Durban (2011). Il présente aussi les enceintes de négociations, les pays et groupes de pays en présence, les principales positions de négociation, les outils du négociateur. Ce bulletin met aussi en relief les points d’achoppement et de blocage des négociations. On insiste notamment sur les engagements des pays développés, la dichotomie entre pays Annexe 1 et pays non Annexe 1, la place des grands pays émergents (Chine Brésil, Inde, etc.), le principe de responsabilité commune mais différencié, etc. Le bulletin démontre également que l’effort global de réduction s’est réduit sur la 2ème période du Protocole de Kyoto 2013-2020 par rapport à 2008-2012. Le niveau d’ambition actuel est trop faible pour espérer rester sous les +2°C et éviter un dérèglement climatique annoncé par le GIEC. Un des points saillants de ce bulletin est le décryptage de l’agenda et des enjeux de la COP19 qui se tiendra du 11 au 22 novembre 2013 à Varsovie. Les principaux points des agendas (COP19, CMP9, SBSTA39, SBI39, ADP2-3) sont classés selon les cinq piliers du plan d’action de Bali à savoir la vision partagée, l’atténuation, l’adaptation, le transfert de technologies et le financement. Le premier point fera a priori l’objet de discussions intenses face aux blocages des négociations sur les engagements d’atténuation. Les positions du groupe Afrique issue de la Déclaration de Gaborone sur le changement climatique lors de la cinquième session extraordinaire de la Conférence ministérielle africaine sur l’environnement sont également présentées. Au regard de la position du groupe Afrique, des orientations spécifiques de négociations ont été identifiées pour l’espace CILSS/CEDEAO par les participants de l’atelier de préparation de la COP19 organisé par le CILSS en octobre 2013 à Ouagadougou. Enfin, le bulletin décrit le rôle et la place du CILSS en tant qu’institution régionale spécialisée sur le climat dans l’appui et l’accompagnement des négociateurs ouest africains
Bulletin spécial cop20 pour les négociateurs climat de l’espace cilss/cedeao
Ce bulletin spécial COP20 co-élaboré par le CILSS et la CEDEAO est principalement destiné aux négociateurs climats, aux décideurs, à la société civile, de l’espace CILSS/CEDEAO, mais aussi à tout lecteur interpellé par les questions relatives au changement climatique. Afin de bien comprendre les enjeux des négociations à venir et les textes devant conduire vers un accord global à Paris en 2015, ce bulletin spécial COP20 a été structuré comme suit : Dans un premier temps, il rappelle les tendances du climat telles que révélées dans le dernier rapport du GIEC paru en 2013 et les implications sur les secteurs stratégiques pour la sous-région, en l’enrichissant des travaux de recherche conduit par le Centre Régional AGRHYMET/CILSS. Puis, il passe en revue le bilan de plus de 20 ans de négociation de Rio à Varsovie ainsi que les enjeux de la COP20 à Lima qui aura la lourde responsabilité de parfaire les textes qui doivent conduire vers l’accord 2015 de Paris sur le climat. Le bulletin donne des pistes nécessaires pour mieux comprendre les enjeux liés à l’Accord 2015. Enfin, il met l’accent sur certains domaines clés de négociations climat pour l’Afrique.
Bulletin spécial cop20 pour les négociateurs climat de l’espace cilss/cedeao
Ce bulletin spécial COP20 co-élaboré par le CILSS et la CEDEAO est principalement destiné aux négociateurs climats, aux décideurs, à la société civile, de l’espace CILSS/CEDEAO, mais aussi à tout lecteur interpellé par les questions relatives au changement climatique Afin de bien comprendre les enjeux des négociations à venir et les textes devant conduire vers un accord global à Paris en 2015, ce bulletin spécial COP20 a été structuré comme suit : Dans un premier temps, il rappelle les tendances du climat telles que révélées dans le dernier rapport du GIEC paru en 2013 et les implications sur les secteurs stratégiques pour la sous-région, en l’enrichissant des travaux de recherche conduit par le Centre Régional AGRHYMET/CILSS. Puis, il passe en revue le bilan de plus de 20 ans de négociation de Rio à Varsovie ainsi que les enjeux de la COP20 à Lima qui aura la lourde responsabilité de parfaire les textes qui doivent conduire vers l’accord 2015 de Paris sur le climat. Le bulletin donne des pistes nécessaires pour mieux comprendre les enjeux liés à l’Accord 2015. Enfin, il met l’accent sur certains domaines clés de négociations climat pour l’Afrique.
Bulletin spécial COP20 pour les négociateurs climat de l’espace CILSS/CEDEAO Comité permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel Vers un Accord global sur le Climat : tournant décisif des négociations à la Conférence climat de Lima
Ce bulletin spécial COP20 co-élaboré par le CILSS et la CEDEAO est principalement destiné aux négociateurs climats, aux décideurs, à la société civile, de l’espace CILSS/CEDEAO, mais aussi à tout lecteur interpellé par les questions relatives au changement climatique Afin de bien comprendre les enjeux des négociations à venir et les textes devant conduire vers un accord global à Paris en 2015, ce bulletin spécial COP20 a été structuré comme suit : Dans un premier temps, il rappelle les tendances du climat telles que révélées dans le dernier rapport du GIEC paru en 2013 et les implications sur les secteurs stratégiques pour la sous-région, en l’enrichissant des travaux de recherche conduit par le Centre Régional AGRHYMET/CILSS. Puis, il passe en revue le bilan de plus de 20 ans de négociation de Rio à Varsovie ainsi que les enjeux de la COP20 à Lima qui aura la lourde responsabilité de parfaire les textes qui doivent conduire vers l’accord 2015 de Paris sur le climat. Le bulletin donne des pistes nécessaires pour mieux comprendre les enjeux liés à l’Accord 2015. Enfin, il met l’accent sur certains domaines clés de négociations climat pour l’Afrique.
Bulletin spécial cop21 pour les négociateurs climat de l’espace cilss/cedeao/uemoa
Ce bulletin rappelle dans un premier temps, les tendances du climat telles que indiquées dans le dernier rapport du GIEC adopté en 2014 et ses implications dans les secteurs stratégiques pour la sous-région enrichis de travaux récents du Centre Régional AGRHYMET / CILSS. Après avoir passé en revue le bilan de 20 ans de négociation de Rio à Lima, en mettant l’accent sur les dernières avancées, ce bulletin met l’accent sur (i) les enjeux de la COP 21 notamment sur les positions du Groupe Afrique et les orientations prises par l’espace CILSS/CEDEAO/UEMOA au regard des blocs de négociations (vision partagée, atténuation, adaptation, financement, renforcement des capacités et transfert de technologies) (ii) le décryptage de l’agenda de la Conférence de Paris et enfin (ii) l’analyse des Contributions Prévues Déterminées au niveau National (CPDN/INDC) des pays de l’Afrique de l’Ouest.
Bulletin spécial cop21 pour les négociateurs climat de l’espace cilss/cedeao/uemoa
Ce bulletin spécial COP 21 co-élaboré par le CILSS, la CEDEAO, l’UEMOA et la BOAD est principalement destiné aux négociateurs climat, aux décideurs et à la société civile de l’espace CILSS/CEDEAO/UEMOA mais aussi à tout lecteur préoccupé par les questions relatives aux changements climatiques et aux négociations internationales sur le climat. Ce bulletin rappelle dans un premier temps, les tendances du climat telles que indiquées dans le dernier rapport du GIEC adopté en 2014 et ses implications dans les secteurs stratégiques pour la sous-région enrichis de travaux récents du Centre Régional AGRHYMET / CILSS. Après avoir passé en revue le bilan de 20 ans de négociation de Rio à Lima, en mettant l’accent sur les dernières avancées, ce bulletin met l’accent sur (i) les enjeux de la COP 21 notamment sur les positions du Groupe Afrique et les orientations prises par l’espace CILSS/CEDEAO/UEMOA au regard des blocs de négociations (vision partagée, atténuation, adaptation, financement, renforcement des capacités et transfert de technologies) (ii) le décryptage de l’agenda de la Conférence de Paris et enfin (ii) l’analyse des Contributions Prévues Déterminées au niveau National (CPDN/INDC) des pays de l’Afrique de l’Ouest.
Bulletin spécial COP21 pour les négociateurs climat de l’espace CILSS/CEDEAO/UEMOA Vers un Accord global sur le Climat : tournant décisif des négociations à la Conférence de Paris
Ce bulletin spécial COP 21 co-élaboré par le CILSS, la CEDEAO, l’UEMOA et la BOAD est principalement destiné aux négociateurs climat, aux décideurs et à la société civile de l’espace CILSS/CEDEAO/UEMOA mais aussi à tout lecteur préoccupé par les questions relatives aux changements climatiques et aux négociations internationales sur le climat. Ce bulletin rappelle dans un premier temps, les tendances du climat telles que indiquées dans le dernier rapport du GIEC adopté en 2014 et ses implications dans les secteurs stratégiques pour la sous-région enrichis de travaux récents du Centre Régional AGRHYMET / CILSS. Après avoir passé en revue le bilan de 20 ans de négociation de Rio à Lima, en mettant l’accent sur les dernières avancées, ce bulletin met l’accent sur (i) les enjeux de la COP 21 notamment sur les positions du Groupe Afrique et les orientations prises par l’espace CILSS/CEDEAO/UEMOA au regard des blocs de négociations (vision partagée, atténuation, adaptation, financement, renforcement des capacités et transfert de technologies) (ii) le décryptage de l’agenda de la Conférence de Paris et enfin (ii) l’analyse des Contributions Prévues Déterminées au niveau National (CPDN/INDC) des pays de l’Afrique de l’Oues
Bulletin special criquet pelerin oct 2016
Situation préoccupante région occidentale avec résurgence du criquet pélerin en Mauritanie
Bulletin spécial d'alerte_juillet 2010
Prévisions climatiques et hydrologiques favorables aux inondations et au développement du criquet pèlerin
Bulletin spécial prévisions saisonnières 2016
Bulletin spécial de prévisions des caractéristiques agro-hydro-climatiques de la saison des pluies 2016 pour les pays du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest
Bulletin suivi campagne agropastorale aout 2016
Des pluies abondantes dépassant 150 mm, ont été recueillies dans les zones agricoles du Tchad, au Nigeria, à l’Est et au Sud du Niger, dans la majeure partie du Burkina, dans la partie Sud du Mali, au Benin et au Togo, exceptée la partie Sud, à l’Est et au Nord et à l’Est du Ghana, au Nord de la Côte d’Ivoire, en Guinée, en Guinée Bissau, au Sud du Sénégal, en Sierra-Léone et au Liberia. Le cumul saisonnier de la pluviométrie estimée (RFE) est excédentaire en comparaison avec la moyenne 2006–2015 sur presque toute la région. Cependant, des déficits légers affectent également par endroits quelques zones de faible extension spatiale dans la zone sahélienne. Il s'agit notamment du centre du Mayo-Kebbi Est (Tchad), la partie nord de l'État du Borno (Nigeria), la partie centrale des départements de Tanout et Miriah (Niger), et la partie sud-est de Hodh Ech Chargui (Mauritanie). Les grands bassins fluviaux de la région indiquent des écoulements excédentaires sur la quasi-totalité des stations. En effet, les cinq stations du bassin du fleuve Sénégal, la dizaine de stations réparties dans les différents sous-bassins du fleuve Niger, les six stations du bassin du Lac-Tchad réparties entre le Chari, le Logone et la Komadougou Yobé présentent toutes, une situation largement excédentaire par rapport à la normale hydrologique 1981-2010. La disponibilité de la ressource en eau pour les différents usages ne constitue pas un grand enjeu. Toutefois, en cette période de la saison de pluies (...)
Bulletin suivi campagne agropastorale avril 2016
La comparaison spatiale des détections moyennes de feux actifs au cours des 15 dernières campagnes (2000-2015) à celle qui est en cours (2015-2016) montre une légère tendance à la hausse des occurrences de l’ordre de 2& . Cette tendance reste très variable selon les pays : \- Une hausse des occurrences au Ghana, Guinée, Libéria Togo variant de 8& à 23&; \- Une situation équivalente à la moyenne en Côte D’Ivoire, au Nigéria et au Sénégal; \- De fortes réductions des occurrences dans les autres pays. Localement, de fortes hausses sont observées dans le Sud Sénégal, l’Ouest du Mali, la moitié Est de la Guinée Conakry, le Nord de la Sierra Léone, le Centre de la Côte d’Ivoire, tout le Ghana, une bonne partie du Togo, le Sud Benin, la zone du Parc de W des trois pays (Benin, Burkina, Niger) , le Sud et l’extrême Nord Est du Nigeria, enfin le Sud du Tchad. Ailleurs, l’on observe une baisse des détections des foyers de feux voire même équivalente à la moyenne (...)
Bulletin suivi campagne agropastorale juil 2016
Situations agropastorale et hydrologique des pays du CILSS et de la CEDEAO au 31 juillet 2016
Bulletin suivi campagne agropastorale juil 2016
Mise à jour du mois de juillet • Le début de la saison agricole, à quelques exceptions près, est conforme à ce qui a été prévu à l’issue du forum des prévisions saisonnières tenu en Mai 2016 ; • La prévision des durées des séquences sèches après l’installation des cultures s’est aussi confirmée dans l’ensemble ; • Les probabilités d’avoir des cumuls pluviométriques saisonniers supérieurs à la moyenne sur la majeure partie du Sahel central et oriental et inferieurs à la moyenne sur les régions de l’extrême Ouest, demeurent élevées; • Les séquences sèches normales à plus longues que la moyenne sont attendues, pendant la période post-floraison des cultures pluviales, sur l’extrême Ouest de la bande sahélienne. Sur presque toutes les zones Centre et Est du Sahel, elles devraient être plus courtes à normales ; • Des dates de fin de saison tardives à normales sont attendues sur la majeure partie des pays du Sahel et les parties Nord des pays du Golfe de Guinée, à l’exception de la partie Ouest du Sahel ; • Les perspectives d’écoulements sont légèrement moins optimistes que celles initialement établies en mai pour les bassins des fleuves Sénégal et Gambie. Sur les autres bassins fluviaux (Niger, Volta, Ouémé, Mono, Sassandra, Comoé) et le système du Lac-Tchad, la mise à jour n’indique pas des changements majeurs par rapport aux prévisions issues du forum de mai, à savoir des écoulements équivalents à supérieurs à la moyenne pour les bassins sahéliens et soudanosahéliens, et inférieurs pour les bassins côtiers.
Bulletin suivi campagne agropastorale mars 2016
Une saison des pluies avec des cumuls pluviométriques moyens à déficitaires, des dates de démarrage normales à tardives et des durées de séquences sèches plus longues pendant les périodes critiques d’installation et de reproduction des cultures, sont attendues entre Mars et Juin 2016
Bulletin suivi campagne agropastorale sept 2016
La fin du mois de septembre a marqué le début de la baisse des écoulements dans les bassins du fleuve Sénégal, de la Gambie, le haut et moyen bassin du fleuve Niger et le haut bassin de la Volta. Toutefois, la montée des écoulements s’est poursuivie dans le bassin du Lac-Tchad, le Delta intérieur et le bassin inférieur du fleuve Niger dont les pointes des crues sont normalement observées en octobre. Hormis la station de Koulikoro dans le haut bassin du fleuve Niger où les niveaux des écoulements sont revenus à la moyenne, la situation des écoulements a été au-dessus de la normale pour l’ensemble des stations dont les données sont parvenues au CRA. Cependant, ces écoulements ont été légèrement inférieurs à ceux des années exceptionnellement humides enregistrées au niveau de la plupart des stations. Concernant les barrages au Burkina Faso, onze, sur les vingt-un suivis, ont continué à déverser les excédents d’eau. Les taux de remplissage de cette saison qui ont été globalement supérieurs à ceux de 2015 au mois d’août, sont devenus inférieurs en fin septembre pour une majeure partie des barrages.
Bulletin_cadre harmonisé
Insécurité alimentaire critique persistante dans une grande partie de la bande sahélienne, d’où la nécessité de poursuivre le financement des plans d’assistance aux populations vulnérables.
Bulletin_cadre harmonisé_avril 2012
En résumé, trois axes majeurs de réponse sont nécessaires à l’orée de la période de soudure : \- continuer les efforts en matière de lutte contre la malnutrition aigue \- soutenir les plans de réponse pour le secteur élevage \- ne pas privilégier partout l’outil cash transfert avec l’épuisement progressif des volumes de céréales mis en marché et la hausse des prix, qui risque d’être forte durant la soudure 2012.
Bulletin_cadre harmonisé_juin 2012
Poursuivre les efforts de réponse face à la crise, en particulier pour la nutrition, l’assistance alimentaire et l’appui aux moyens d’existence, surtout avant l’installation défi nitive de l’hivernage qui va rendre inaccessible certaines zones ; Renforcer le suivi de la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans la région
CH Reference Table of acute food insecurity for zones classification (Directs evidences)
Purpose: guide strategic short-term goals related to objectives in the medium and long-term focus on the underlying causes and chronic food insecurity. Use: the classification is based on the convergence of evidence of current conditions.
Changement climatique et sécurité alimentaire impacts et vulnérabilité des populations rurales et urbaines
Le tableau est sombre pour la sécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest, du fait des impacts attendus des changements climatiques. On y anticipe en effet l’augmentation de l’intensité des évènements climatiques extrêmes, des sécheresses et du stress hydrique, un réchauffement des eaux diminuant la production halieutique, une aridification des terres et des modifications de la répartition des maladies vectorielles animales et humaines (GIEC, 2013). Ces effets sont renforcés par une importante dégradation des terres et des ressources naturelles par les activités humaines. Malgré une augmentation possible des précipitations dans certaines régions, les conditions de vulnérabilité environnementale, économique et politique, placent l’Afrique de l’Ouest en situation délicate. Cette région est notamment vulnérable par sa dépendance au secteur agricole, la faiblesse des revenus et la variabilité déjà importante de son climat. Ainsi, les cultures en Afrique de l’Ouest sont déjà touchées par les sécheresses et l’épuisement des ressources en eau. Les ennemis des cultures, maladies et ravageurs, sont fréquents, et le cheptel est touché par des épizooties régulières. Les pâturages produisent rarement suffisamment de fourrage. Les populations sont dépendantes des marchés et subissent donc les variations des prix locaux et mondiaux des aliments. Le régime alimentaire des populations est généralement faible en protéines animales, parfois en légumes. Selon les systèmes agraires, certaines spécificités se dégagent en termes de vulnérabilité, comme par exemple : Des risques d’inondations importants en système irrigué ; La faiblesse des investissements en matière d’adaptation dans les systèmes agraires à base de tubercules/céréales ; L’enclavement, la forte dégradation des terres et l’ensablement des mares dans les systèmes agro-pastoraux sur base de mil et sorgho ; Le tarissement des points d'eau, les feux de brousse, des conflits et des termes de l’échange bétail-céréales défavorables aux éleveurs en système pastoral ; Des pénuries d’eau potable dans les zones urbaines et péri-urbaines. Des pratiques d’adaptation réussies existent cependant. Certaines d’entre elles sont présentées dans une fiche dédiée.
Changement climatique réponses des etats de l’afrique de l’ouest
La Convention cadre des Nations-Unies sur le changement climatique (CCNUCC) propose aux Pays en voie de développement (PVD) des outils pour évaluer leurs vulnérabilités aux changements climatiques, planifier et mettre en œuvre des mesures d’adaptation et d’atténuation. Parmi ceux-ci, les Plans d’actions nationaux d’adaptation (PANA) et les Communications nationales sont les principaux qui concernent l’Afrique de l'Ouest. Les PANA identifient des actions urgentes d’adaptation à proposer au financement de la communauté internationale, sur la base d’un processus participatif d’analyse des vulnérabilités présentes et à venir, d’identification de mesures d’adaptation existantes ou à créer et de hiérarchisation des priorités d’action. Les Communications nationales font l’état des lieux des sources d’émissions et des puits de Gaz à effet de serre (GES), ainsi que de la vulnérabilité du pays au regard des changements climatiques et identifient des pistes d’adaptation et d’atténuation à mettre en œuvre. Tous les Pays les moins avancés (PMA) de l’espace CILSS/CEDEAO ont élaboré au moins un PANA ou une Communication nationale, la plupart ont élaboré les deux. Cependant, l’action des pays ouest-africains ne se limite pas à ces cadres onusiens. De nombreuses politiques nationales, surtout celles concernant le développement rural et l’agriculture, intègrent depuis plus d’une décennie le paramètre changement climatique et programment des actions spécifiques à l’adaptation. Dans le cas du Burkina Faso, il s’agit notamment du Programme d’action national de lutte contre la désertification (PAN-LCD), traitant de la prévention et la gestion des aléas climatiques, du Programme national d’investissement agricole (PNIA), dont un des axes concerne la gestion durable des terres et du Programme national du secteur rural (PNSR), qui englobe le PNIA et prévoit l’adaptation des ressources forestières et agricoles et l’amélioration des connaissances en termes de vulnérabilité et d’adaptation. Au Niger, le PAN-LCD identifie le climat comme premier facteur de désertification et se focalise sur l’analyse et le suivi des changements climatiques. Le PNIA vise la réduction de la dépendance des systèmes de production aux aléas climatiques et l’initiative 3-N (« Les nigériens nourrissent les nigériens »), qui reprend en grande partie le PNIA, cite l’adaptation comme l’un des cinq défis à relever pour la sécurité alimentaire.
Changements climatiques causes, manifestations et effets au sahel
Publié fin 2013, le dernier rapport du GIEC démontre que le lien entre activités humaines et accroissement des températures constaté depuis 1950 est extrêmement probable. Ces activités se manifestent par des émissions massives de gaz à effet de serre (GES) dans l’atmosphère, et notamment de dioxyde de carbone (CO2), de méthane (CH4) et de protoxyde d’azote (N2O). Les responsabilités sont inégalement partagées entre pays, par contre les manifestations et les effets s’appliquent à tous, en particulier les pays africains et notamment sub-sahariens. Pourtant, le continent africain dans son ensemble ne représente que 3,4& des émissions mondiales de GES et les pays de l’espace CILSS/CEDEAO moins de 1& des émissions mondiales. Au niveau global, depuis le début du 20ème siècle, la température de la surface de la terre a augmenté de 0,8°C et le niveau des océans est monté de 19 cm. Chacune des trois dernières décennies a ainsi été successivement plus chaude que toutes les décennies précédentes depuis 1850 ! Au niveau de l’Afrique sub-saharienne, les changements climatiques sont également importants et perturbent les activités agricoles, base de l’économie : hausse de la fréquence des nuits et journées chaudes, des vagues de chaleur, anomalies des pluies (volumes annuels, mensuels, pluies violentes, jours secs consécutifs, dates de début et fin de la saison des pluies, etc.), hausse des évènements climatiques extrêmes, etc. L’exemple de la pluviométrie est frappant : après avoir connu une sécheresse sans précédent dans le monde depuis les années 1970, l’Afrique de l’Ouest bénéficie de pluies accrues depuis le début des années 1990, mais avec une variabilité interannuelle forte et des épisodes de pluies violentes plus fréquents. La durée de la saison des pluies a diminué, alors que la fréquence des inondations a augmenté. Les impacts des changements climatiques sont perçus par les populations ouest-africaines, mais leurs causes ne sont pas bien comprises. Informer ces populations sur les changements climatiques, qui devraient être de plus en plus lourds, est donc un défi urgent à relever.
Changements climatiques impacts sur l’eau et l’agriculture en afrique de l’ouest
Les changements climatiques se manifesteront sur toutes les composantes du cycle de l’eau, comme par exemple, la quantité et la distribution des précipitations, la fréquence et la durée des sécheresses, ainsi que l’évaporation et le bilan hydrique à la parcelle. La mousson africaine, qui rythme la vie des 300 millions d’Africains de l’Ouest, devrait se modifier : la variabilité interannuelle des précipitations liées à cette mousson devrait augmenter, tout comme l’occurrence des précipitations extrêmes. Les activités agricoles seront plus ou moins fortement affectées par ces changements, en fonction des zones agroécologiques et des spéculations. Dans tous les cas, différents travaux estiment que le ruissellement moyen et la recharge des nappes baisseront ; que la concurrence pour l’eau sera exacerbée suite à des demandes croissantes pour d’autres usages comme la production d’hydro-électricité. Les travaux menés par le Programme international de recherche sur la mousson africaine (AMMA) établissent sans ambiguïté que la variabilité spatio-temporelle excessive des précipitations est un réel frein à la production agricole. Les sociétés devront s’adapter. Néanmoins, il convient de ne pas sousestimer la complexité de l’approche. Ainsi les plans d’irrigation sont à raisonner avec l’ensemble des acteurs et utilisateurs d’un territoire, voire d’autres pays, placés en aval des prélèvements pour l’eau d’irrigation. De nombreuses techniques, et leurs variantes locales, existent pour faire face à l’aléa hydrique. Elles visent en général à accroître la production, tout en minimisant sa dépendance aux intrants et en limitant les impacts négatifs sur l’environnement, et leur vulnérabilité. Ces techniques incluent la gestion conservatoire de l'eau, de la biomasse et de la fertilité des sols.
Characterizing and modeling the diversity of cropping situations under climatic constraints in west africa
The Sahel region is known for the high vulnerability of its agriculture to climate variability. Early warning systems that make use of agrometerological forecasts are one of the coping strategies developed by policy makers. However, the predictive quality of the tools and methods used needs improvement. In order to address some of these challenges, we conducted agronomic trials and on-farm surveys to adapt the SARRAH (Syst`eme d’Analyse R´egionale des Risques Agroclimatiques, version H) crop simulation model, and also evaluated it in farmers’ field conditions. The farmers’ practices such as sowing dates and densities, fertilizer use and yields potentials of the millet and sorghum crops were characterized under different climatic conditions.
Cilss newsletter
Du 26 au 30 mars 2012, s’est tenue à l’Hôtel SANCTA MARIA de Lomé, en République Togolaise, la Conférence régionale sur la situation agricole et les opportunités d’échanges des produits agricoles au Sahel et en Afrique de l’Ouest (CORPAO) sous le thème : «Le développement du commerce régional dans un contexte de hausse régulière des prix des produits agricoles : rôles des différents acteurs». La cérémonie d’ouverture a été marquée par l’allocution du Prof. Alhousseïni BRETAUDEAU, Secrétaire Exécutif du CILSS et le discours d’ouverture de Monsieur Mohamed Sad OURO SAMA, Directeur de Cabinet du Ministre du Commerce et de la Promotion du Secteur Privé de la République Togolaise. Ils ont à tour de rôle, salué cette initiative du CILSS qui se pérennise d’année en année, d’organiser cette conférence régionale qui participe des dynamiques de concertations régionales indispensables à la création et à la consolidation d’un marché régional transparent, dynamique et intégré. Plusieurs sujets ont été abordés lors de cette conférence qui a regroupé plus d’une cinquantaine de participants de l’espace ouest africain. Il s’agit notamment de : • l ’analyse des résultats définitifs de la campagne agricole 2011-2012 et de l’évolution des marchés au Sahel et en Afrique de l’Ouest ; • des rôles des différents acteurs dans le développement du commerce régional dans un contexte de hausse régulière des prix des produits agricoles ;
Cilss-rapport-negociations_varsovie cop19
Du 11 au 23 novembre se sont tenues les négociations climat dans les enceintes suivantes : COP19, CMP9, SBSTA39, SBI39 et ADP2-3. Elles ont rassemblé près de 8 300 participants, dont plus de 4 000 négociateurs officiels. Le Premier Ministre polonais, Donald TUSK, a rappelé lors de l’ouverture du segment de haut-niveau que le contexte mondial avait bien changé depuis la dernière COP « polonaise » (COP14 de Poznan en 2008) : crise financière, échec de Copenhague, changements structurels dans les approvisionnements énergétiques, nouvelles avancées scientifiques du GIEC, etc. Il a souligné l’importance de faire à Varsovie une analyse sans complaisance des efforts à poursuivre. Ces propos ont été corroborés par ceux du Secrétaire général de l’ONU, Ban KI-MOON (« un chemin pentu est en face de nous »), du Président de l’Assemblée générale de l’ONU, John ASHE (« la situation est sombre en dehors de cette pièce »), de la Secrétaire exécutive de la Convention climat, Christiana FIGUERES (« la COP19 doit répondre au coup de clairon de la science et à l’appel impérieux provenant des Philippines ») Les négociations se sont closes avec 27h de retard sur l’agenda prévu, suite à des divergences sérieuses sur certains sujets, notamment le rapport de l’ADP, les financements climat, le mécanisme « perte et dommage », le budget biennal 2014-1015. Malgré cela, la COP19 a vu l’adoption d’une Décision ADP qui invite les Parties à accélérer l’identification de leurs contributions nationales, vise à mettre en œuvre le Plan d’action de Bali et à rehausser le niveau d’ambition pré-2020. Autres points importants, ont été adoptés une Décision sur les pertes et dommages et le « Cadre de Varsovie sur REDD+ », un ensemble de sept Décisions sur REDD+. Ci-dessous sont présentés les résultats les plus notables de la COP19, classés par thèmes suivant les cinq piliers du Plan d’action de Bali (vision partagée, atténuation, adaptation, transfert de technologie, financement), ainsi qu’un ensemble « divers » de nouveaux thèmes apparus depuis la COP13 de Bali. Chaque document est cité avec sa cote (par ex. FCCC/CP/2013/L.12) et peut-être facilement téléchargé, soit depuis ce document (liens hypertextes : version française en priorité quand la traduction était faite ; version anglaise à défaut), soit sur le site de la Convention climat,www.unfccc.int : voir le bandeau de gauche, cliquer sur « Documentation », puis « Recherche de documents ».La conclusion fait une synthèse plus politique que technique : Où va le climat ?
Climate change impacts on water and agriculture in west africa
Climate change is going to affect all aspects of the water cycle. The quantity and distribution of precipitation, the frequencies and duration of droughts, as well as evaporation rates and the water balance at plot level will be impacted by climate change. The African monsoon, which regulates the lives of 300 million West Africans, is evolving: the monsoon’s year-to-year variability will increase, as will the occurrence of extreme rainfall. Agricultural activity will be more or less strongly affected by this change depending on the agro-ecological zone and particular economic activity. The main scientific studies concur: mean annual runoff and groundwater recharge will decrease and competition for water will be exacerbated by growing demand for water by other uses, such as hydro-electric generation. Studies conducted by the African Monsoon Multidisciplinary Analysis (AMMA) are clear in stating that the variability in precipitation both in space and in time will be a real constraint on farm production. Society will need to adapt. Yet we should not underestimate the complexity of any given approach; thus, irrigation schemes should be consulted and agreed upon by all downstream principals and water users involved, even from a neighbouring country. Many methods and their local variations exist to mitigate the vagaries of water availability. Most try to increase production while at the same time reducing dependence on, and vulnerability to, inputs and limiting their negative effects on the environment. Techniques include water saving methods and methods to conserve biomass and soil fertility.
Climate change responses from west african states
The United Nations Framework Convention on Climate Change (UNFCCC) offers the developing countries some tools to evaluate their vulnerabilities to climate changes, to plan and to implement adaptation and mitigation policies and measures. Among them, National Action Plans for Adaptation (NAPAs) and National Communications are of particular importance, especially for West Africa. NAPAs identify urgent adaptation actions to be supported by international climate finance, after a participatory process aiming at identifying present and future vulnerabilities, as well as existing or innovative adaptation measures, and hierarchizing priorities. National Communications present national inventories of Greenhouse Gases (GHG) emissions and removals, as well as countries’ vulnerabilities in terms of climate changes, thus identifying adaptation and mitigation policies and measures. All Least Developed Countries (LDCs) of the CILSS/ECOWAS area have developed at least a NAPA or a National Communication; most have developed these two documents. However, the action of the West African countries is not limited to these tools. For over a decade, many national policies, particularly those relating to rural development and agriculture, have taken climate change into account and have planned specific actions on adaptation. In the case of Burkina-Faso, these include the National Action Programme to Combat Desertification (PAN-LCD), dealing with the prevention and management of climate hazards, the National Agriculture Investment Programme (PNIA) which addresses sustainable management of land, and the National Programme for the Rural Sector (PNSR), which includes the PNIA and provides for the adaptation of forest and agricultural resources, and the improvement of knowledge in terms of vulnerability and adaptation. In Niger, the PAN-LCD identifies climate as the first driver of desertification and focuses on the analysis and monitoring of climate changes. The PNIA aims at reducing the dependence of farming systems to climate hazards and the 3-N initiative ("Nigeriens feed Nigeriens"), which largely relies on the PNIA, quotes adaptation as one of the five challenges to food security.
Climate changes and food security impacts and vulnerability of rural and urban populations
The picture is bleak for food security in West Africa, due to the expected impacts of climate changes. Indeed, increased intensity of extreme weather events, droughts and water stress, warming of water and decreasing fish production, land degradation, changes in the distribution of animal and human vector-borne diseases, etc. are anticipated (IPCC, 2013). These effects are aggravated by a significant degradation of land and natural resources by human activities. Despite a possible increase in precipitation in some areas, West Africa is in a delicate situation because of its environmental, economic, and political vulnerabilities. Among others, key vulnerabilities are dependence on agriculture, low incomes, and the already significant variability in climate. Crops in West Africa are already affected by drought and depletion of water resources. Pests and diseases are common, and livestock is affected by regular outbreaks. Pastures rarely produce enough forage. People are dependent on markets and thus undergo changes in local and global food prices. The diet of the population is generally poor in animal proteins, sometimes in vegetables. According farming systems, specificities emerge in terms of vulnerability, such as: • Risks of significant flooding in irrigated farming system; • Low adaptation investments in farming systems based on tubers and cereals; • Isolation, high land degradation, and silting up of ponds in agro-pastoral farming systems based on millet and sorghum; • Drying up of water sources, bush fires, conflicts, and adverse terms of trade for cattle ranchers in pastoral farming system; • Shortages of drinking water in urban and peri-urban areas. Successful adaptation practices do exist. Some of them are presented in another note
Climate changes causes, manifestations, and effects in sahel
Published late 2013, the latest IPCC report demonstrates that the link between human activities and increasing temperatures observed since 1950 is very likely. These activities are manifested by massive emissions of Greenhouse Gases (GHGs) in the atmosphere, including carbon dioxide (CO2), methane (CH4), and nitrous oxide (N2O). Responsibilities are shared unequally between countries, but effects apply to everyone, especially African countries, particularly subSaharan ones. Yet, the African continent as a whole represents only 3.4& of global GHGs emissions and the CILSS/ECOWAS countries all together less than 1& of global emissions. At the global level, since the early 20th century, the temperature of the surface of the earth has increased by 0.8°C and sea levels rose from 19 cm. Each of the last three decades has been successively warmer than all previous decades since 1850! At the level of sub-Saharan Africa, climate changes are also important and disrupt farming activities, backbone of the economy: increase in the frequency of hot days and nights, heat waves, rainfall anomalies (annual and monthly volumes, heavy rains, consecutive dry days, start and end of the rainy season, etc.), increase in extreme weather events, etc. The example of the rainfall is striking: after experiencing an unprecedented drought in the world since the 1970s, West Africa has benefited from increased rainfall since the beginning of the 1990s, but with a strong interannual variability and more frequent episodes of heavy rains. The duration of the rainy season has decreased, while the frequency of flooding has increased. The impacts of climate changes are perceived by the West African populations, but their causes are not well understood. Informing these populations on climate changes, which will grow worse, is therefore an urgent challenge.
Comprendre les contributions prévues déterminées au niveau national
Cette synthèse a été élaborée dans le cadre du Projet d’appui à la mise en oeuvre de l’alliance mondiale contre le changement climatique (AMCC), une initiative du Secrétariat ACP financée par l’Union Européenne et mise en oeuvre par le CILSS. Elle est rédigée en langage simple, et est destinée aux décideurs, aux négociateurs climat et tous cadres des pays chargés de l’élaboration des Contributions Prévues Déterminées au niveau National (CPDN / INDC).
Convention cadre des nations-unies sur le changement climatique (ccnucc) etats des lieux et perspectives pour l’afrique de l’ouest
Cancun (2010) 1.1. CCNUCC et PK 1.2. Les Parties en présence 1.3. De Bali (2007) à Cancun (2010) 2\. De Durban (2011) à Varsovie (2013) 2.1. Plateforme de Durban (2011) 2.2. Passerelle de Doha (2012) 2.3. Conférence de Varsovie (2013) 3\. COP21 : Enjeux pour l’Afr. de l’Ouest 3.1 CBDR et transparence 3.2 Financements climat 3.3 Agroforesterie et MDP 3.4 Mécanisme « pertes et dommages » Après la sortie du rapport BRUNTLAND en 1987 alertant la communauté internationale sur les dangers des changements globaux, notamment climatiques, le Groupe d’expert intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) est créé en 1988. Peu de temps après, lors du Sommet de la terre de Rio en 1992, la CCNUCC est créée. Elle se dote d’un bras armé en 1997 avec le Protocole de Kyoto, qui entre en vigueur en 2005. La première période d’engagement de ce Protocole (2008-2012) n’a pas résolu le problème, avec moins d’un tiers des émissions mondiales de Gaz à effet de serre (GES) couvert et un objectif de réduction modeste (-5,2& en 2008-2012 par rapport à 1990). L’opposition des Etats-Unis à toute réduction de leurs émissions de GES (« Le mode de vie américain n’est pas négociable ! » - Georges BUSH, 1992) a souvent été mise en avant pour expliquer la faible ambition du Protocole. La réalité est moins simple : les négociations climat font intervenir plus de 190 pays aux intérêts divers et sont devenues complexes, dépassant de loin le climat pour buter sur des questions géopolitiques, voire philosophiques. Ce Protocole devait être renforcé en 2009 lors de la Conférence climat de Copenhague. La tension politique était forte avant ce rendez-vous : « Pas de plan B en cas d’échec » (BARROSO, 2009). Cinq ans après Copenhague, le plan B est toujours en négociation… Trouver d’ici 2015, lors de la COP21 de Paris, une issue aux négociations et s’accorder sur un traité multilatéral sur le climat post-2020 est d’autant plus urgent que tous les signaux sont au rouge, comme en témoigne le dernier rapport du GIEC (2013). De plus, les derniers à polluer seront les premiers affectés : les pays en développement, qui ont peu émis de GES par rapport aux pays industrialisés, subissent déjà de plein fouet les effets des changements climatiques et les subiront encore d’avantage. Dans ce contexte, les pays ouest-africains défendent ardemment leurs positions : Appliquer les principes de « responsabilité commune mais différenciée » et « transparence » et demander aux pays développés d’être exemplaires ; Accroitre fortement les financements climat notamment sur l’adaptation ; Intégrer l’agroforesterie dans le Mécanisme de développement propre (MDP) Opérationnaliser le mécanisme « pertes et dommages ».
Convention des nations-unies sur la diversité biologique (cnudb) etat des lieux et perspectives pour l’afrique de l’ouest
En Afrique de l’Ouest, plus encore qu’ailleurs, des millions de personnes dépendent en grande partie des ressources naturelles locales, lesquelles ne cessent de se dégrader. Chaque année, plus de quatre millions d’hectares de forêts sont perdues en Afrique et 80& des forêts d’Afrique de l’Ouest ont disparu au cours du siècle dernier (FAO, 2010). 34 pays comme l’Angola, l'Éthiopie, le Gabon, le Mali, etc. perdent continuellement leur biodiversité (PNUE, 2008). En Afrique subsaharienne, l’érosion génétique s’accélère et les semences vivrières locales disparaissent à un rythme inquiétant (FAO, 2012). La dégradation des sols touche près de 500 millions de personnes en Afrique et les deux tiers des terres cultivables sont exposés à la dégradation. Quant à l’eau, la situation est tout aussi catastrophique. Introduction Dans sa première section, la fiche rappelle brièvement les principes et mandats de la CNUDB et ses deux Protocoles, Cartagena et Nagoya, puis présente ses organes. Dans la deuxième section, l’état de mise en œuvre de la CNUDB, sur les aspects spécifiques de l’agrodiversité et de la biosécurité, est présenté, au niveau de l’Afrique, puis de la sous-région Afrique de l’Ouest et enfin au niveau des pays ouest-africains. Jamais auparavant les zones humides et les masses d’eau de l’Afrique de l’Ouest n’avaient été aussi sollicitées. La superficie du lac Tchad, par exemple, est passée de 25 000 à 2 500 ha en quarante ans seulement. Toutes ces pressions directes sont aggravées par les changements climatiques, dont les effets seront d’autant plus néfastes que l’Afrique de l’Ouest est déjà vulnérable. La CNUDB et ses Protocoles additionnels de Nagoya et Cartagena, ont pour objectif la sauvegarde de la biodiversité, l’arrêt de l’érosion génétique et le partage juste et équitable des avantages découlant de l'utilisation des ressources génétiques. Toutefois, alors même que l’humanité traverse sa 6ème crise de biodiversité, l’objectif 2010 de la CBD - réduire le taux de perte de biodiversité - n’a pas été atteint et la déclinaison nationale des mesures de la CNUDB reste limitée en Afrique de l’Ouest
Convention des nations-unies sur la lutte contre la désertification (cnulcd) etat des lieux et perspectives pour l’afrique de l’ouest
Entrée en vigueur en 1996, la CNULCD est conçue pour « mettre en place un partenariat mondial visant à enrayer et à prévenir la désertification et la dégradation des terres et à atténuer les effets de la sècheresse dans les zones touchées, afin de concourir à la réduction de la pauvreté et au respect durable de l’environnement ». Rassemblant à la fois des pays « touchés » en tout ou partie par la désertification et la dégradation des terres, et des pays développés censés apporter un appui aux pays touchés, la CNULCD a peiné depuis sa création à rassembler la volonté politique et les financements nécessaires à sa mise en œuvre. Mais, près de 20 ans après son entrée en vigueur, la CNULCD se relance avec l’adoption de la Stratégie décennale (2008-2018) de lutte contre la dégradation des terres et la désertification. Cette orientation récente est une nécessité en Afrique de l’Ouest, où le secteur agricole, qui représente 35& du PIB et occupe une très large partie de la population active, est handicapé par la dégradation des sols et la désertification, phénomènes exacerbés par des changements climatiques déjà très perceptibles et une forte pression démographique. Les enjeux-clefs de la CNULCD pour l’Afrique, notamment l’Afrique de l’Ouest, sont clairs : Introduction La dégradation des terres et la désertification constituent des contraintes majeures au développement économique et social. Conscients de cela, les dirigeants africains, latinoaméricains et méditerranéens ont créé la Convention des Nations-Unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD, UNCDD en anglais). Il faut augmenter très fortement les financements pour la Gestion durable des terres (GDT), afin de changer d’échelle : au moins deux milliards d’US$ seraient nécessaires pour gérer durablement les terres des 17 pays CILSS/CEDEAO. Ceci implique notamment le financement des Cadres stratégiques d’investissement nationaux (CSIN) pour la GDT ; Il faut opérationnaliser le Mécanisme mondial et, comme le souligne la Stratégie décennale, « identifier des sources et des mécanismes de financements novateurs, notamment auprès du secteur privé » ; Il faut explorer la mise en place d’un mécanisme de « zero land net degradation », visant à compenser les terres dégradées par la quantité de terres restaurées et arriver à l’équilibre. Ce mécanisme permettra de restaurer les terres dégradées et assurer des bénéfices en termes de lutte contre la dégradation et la désertification, de protection de la biodiversité, d’atténuation/adaptation aux changements climatiques et de sécurité alimentaire ; Il faut opérationnaliser l’organe subsidiaire qu’est l’interface politique/science (ISP) récemment créé.
COP 21 Special Newsletter for CILSS/ECOWAS/UEMOA Climate negotiators Towards a global climate agreement: a milestone in the Paris Conference negotiations
Le programme régional « Alliance Mondiale contre le Changement Climatique » (AMCC/GCCA) de l’espace CILSS/CEDEAO est une initiative du groupe Afrique-Caraïbes-Pacifique (ACP) financée par l’Union Européenne. Il vise, entre autres, à renforcer les capacités des pays de la sous-région sur les principaux enjeux liés aux négociations sur le climat. Ce bulletin est principalement destiné aux négociateurs, aux décideurs, à la société civile, aux ONG de l’espace CILSS/CEDEAO, mais aussi à tout lecteur interpellé par la question des changements climatiques. Cet espace dispose, en effet, d’une faible masse critique de négociateurs. Ce bulletin fait le bilan des négociations depuis la Convention de Rio (1992) jusqu’aux Accords de Doha (2012), en passant par la feuille de route de Bali (2007), l’Accord de Copenhague (2009), les Accords de Cancun (2010), le lancement de la Plateforme de Durban (2011). Il présente aussi les enceintes de négociations, les pays et groupes de pays en présence, les principales positions de négociation, les outils du négociateur. Ce bulletin met aussi en relief les points d’achoppement et de blocage des négociations. On insiste notamment sur les engagements des pays développés, la dichotomie entre pays Annexe 1 et pays non Annexe 1, la place des grands pays émergents (Chine Brésil, Inde, etc.), le principe de responsabilité commune mais différencié, etc. Le bulletin démontre également que l’effort global de réduction s’est réduit sur la 2ème période du Protocole de Kyoto 2013-2020 par rapport à 2008-2012. Le niveau d’ambition actuel est trop faible pour espérer rester sous les +2°C et éviter un dérèglement climatique annoncé par le GIEC. Un des points saillants de ce bulletin est le décryptage de l’agenda et des enjeux de la COP19 qui se tiendra du 11 au 22 novembre 2013 à Varsovie. Les principaux points des agendas (COP19, CMP9, SBSTA39, SBI39, ADP2-3) sont classés selon les cinq piliers du plan d’action de Bali à savoir la vision partagée, l’atténuation, l’adaptation, le transfert de technologies et le financement. Le premier point fera a priori l’objet de discussions intenses face aux blocages des négociations sur les engagements d’atténuation. Les positions du groupe Afrique issue de la Déclaration de Gaborone sur le changement climatique lors de la cinquième session extraordinaire de la Conférence ministérielle africaine sur l’environnement sont également présentées. Au regard de la position du groupe Afrique, des orientations spécifiques de négociations ont été identifiées pour l’espace CILSS/CEDEAO par les participants de l’atelier de préparation de la COP19 organisé par le CILSS en octobre 2013 à Ouagadougou. Enfin, le bulletin décrit le rôle et la place du CILSS en tant qu’institution régionale spécialisée sur le climat dans l’appui et l’accompagnement des négociateurs ouest africains
Cop 22 rapport mission cilss
La 22ème Session de la Conférence des Parties à la Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement climatique (CNUCC -COP22) s’est tenue du 07 au 18 novembre 2016 à Marrakech au Maroc. La Conférence a rassemblé plus de 22 500 participants, dont près de 15 800 fonctionnaires gouvernementaux, 5 400 représentants d’organes et agences des Nations Unies, d’organisations intergouvernementales et d’organisations de la société civile, et 1 200 acteurs des médias. Le segment conjoint de haut niveau dans le cadre de la CdP, de la CMP et de la CMA, a rassemblé plus de 70 Chefs d’État et de gouvernement, rejoignant les ministres et les chefs de délégation pour stimuler la volonté politique. La Conférence de Marrakech est la première conférence des Parties après l’adoption de l’Accord de Paris (AP). Adopté en décembre 2015 à Paris, l’Accord est entré en vigueur le 4 novembre. L’AP vise à limiter "bien en dessous" de 2°C le réchauffement climatique. Cette COP se voulait être la « COP de l’action » qui ambitionne de mettre en pratique l’Accord de Paris tout en insistant fortement sur les priorités africaines. Au regard des enjeux de cette COP pour l’Afrique surnommée « la COP africaine », une importante délégation du CILSS composée d’experts et du high management des trois sites (Secrétariat Exécutif, Centre Régional AGRHYMET, INSAH) a pris part aux travaux. La liste des participants est jointe en annexe.
CPDN Session 9 pésentation unccd
L’utilisation des terres et le changement de l’utilisation des terres sont parmi les plus grandes sources d’émission de gaz à effet de serres (GES). En même temps, de meilleures pratiques de gestion des terres offrent des opportunités significatives de retrait des GES de l’atmosphère, en stockant le carbone dans les sols et dans la biomasse au-dessus et en dessous des sols. Jusque là, cependant, les tentatives de séquestrer les GES par le secteur de l’utilisation des terres s’étaient focalisées principalement sur la reforestation et la gestion des forêts, alors que le grand potentiel des sols n’a pas encore été mis à contribution. (Iversen, Lee et Rocha, 2014 ; NORDEN 2014). • Dans le monde au 65 pays n’ont ni énergie ni forêts au sens propre du terme. Doivent-ils être laissés en marge des efforts collectifsd’atténuation?
CPDN Session 9 présentation LUCCI
Un outil pour estimer les coûts-bénéfices de différents scénarios prospectifs dans le secteur AFOLU
CPDN Session2pésentationcpdncnedd
Les Parties à la CCNUCC ontconvenuà la19emesession dela Conférence des Parties (COP 19), «d’engager ou amplifier les préparatifs de leurs contributions prévues déterminées au niveau national » en vue d’en faire part bien avant la Conférence des Parties qui se tiendra à Paris et d'ici à mars2015pourles Partiesqui sontprêtesà le faire(CCNUCC,2013). Cette échéance a été rééchelonnée à Lima en demandant aux pays de soumettre leurs contributions au plus tard le 1er octobre 2015 , compte tenu du retard déjà pris à cause notamment du manque de la définition d’une méthodologie opératoire commune et du retard pris depuis la conférence de Varsovie dans les soutiens technique et financier à apporter auxpaysen développementparlespays industrialisés. Le Secrétariat de la CCNUCC fera ensuite une synthèse des engagements etdescontributionspourle1ernovembre2015. Les Contributions Prévues Déterminées au niveau National (CPDN) qui seront proposées par les pays constitueront un apport clé aux négociations devantmeneràun accordsurleclimat en 2015à Paris. Ces contributions devront donc tenir compte des processus nationaux et internationaux ainsi que des exigences en matière de transparence et d'ambitiontelles qu'elles ontété négociéessous la CCNUCC. Les CPDN communiquées par les pays avant la conférence de Paris pourraient constituer le point de départ d'un mécanisme ou d'un processus rehaussant le niveau d’ambition avec le temps, ce qui souligne encore davantage l'importance d'une préparation bien documentée réalisée en temps voulu
CPDN Session2presentationcilss
Les pays du Sahel et AO, en mettant en avant la nécessaire mise à l’échelle des techniques d’agriculture climato-intelligente pour assurer la sécurité alimentaire, peuvent avoir une position plus nuancée permettant des avancées à la fois en matière d’adaptation et d’atténuation
CPDN Session2presentationcpdnpnud
Les CPDN sont les actions prises par les nations en developpement et les pays developpes pour lutter contre les changements climatiques • Les CPDN constitueront le noyau de l'accord 2015. Sans un résultat robuste sur les CPDN, Paris n’atteindra pas ses objectifs • Négociations de la CCNUCC ont débattu de la définition, la portée, la soumission, et la mesure de INDCs – Le rôle de l'adaptation continue d'être une question clé
CPDN Session3observatoireabn
Observatoire du Bassin du Niger OBN) est entrain de se doter de capacités devant lui permettre de jouer efficacement son rôle d’OUTILS D’AIDE A LA DECISION tant au niveau des acteurs publics et privés mais aussi les usagers/usagères des ressources naturelles du bassin. Il est à retenir que les activités de l’Observatoire devront s’inscrire dans la durabilité avec une forte implication des Etats et des PTF à travers des appuis politique, matériel, humain et surtout financier conséquents, afin de garantir une veille environnementale efficiente, nécessaire pour la planification du développement socio-économique concerté, harmonieux et paisible.
CPDN Session3observatoireamma
Suivi à long terme du cycle hydrologique en interaction avec la végétation sur un transecteco-climatique en Afrique de l’Ouest
CPDN Session3observatoirecnsee
Le CNSEE dispose d’une diversité d’observatoires représentant les différentes zones agro-écologiques du pays et traitant chacun d’une thématique spécifique qui fait son originalité. Ils couvrent pratiquement toutes les problématiques environnementales rencontrées au Niger. Au vu du rôle crucial que pourraient jouer le DNSE à l’échelle nationale dans l’alerte précoce de la dégradation de l’environnement, et dans prise de décision au niveau politique et scientifique, il est nécessaire de trouver un mécanisme de financement pour les rendre plus opérationnel. En effet, le suivi régulier dans ces observatoires permettra de mettre à la disposition des différents acteurs diverses données sur la désertification, la biodiversité et le changementclimatique.
CPDN Session3observatoireoss
La surveillance environnementale en appui aux programmes sur les changements climatiques : L’expérience de l’OSS
CPDN Session4présentationimpactagricra
Present and future climate change scenario at the global in West Africa region : Scientific elements and impact on agriculture
CPDN Session4présentationimpacteaucra
Impacts sur les ressources en eau et conséquences sur la mise en place des systèmes irrigués plus résilients au Changement Climatique
CPDN Session4présentationimpactird
La perception des changements sur le long terme s’exprime généralement à partir de marqueurs forts dans le paysage : disparition de végétaux, d’animaux ou de mares temporaires, apparition d’espèces invasives, etc. • L’adaptation des sociétés rurales a été et reste pour l’essentiel réactive et non-planifiée. • Cette adaptation répond à une combinaison de contraintes dont les changements climatiques et environnementaux ne constituent qu’un des multiples facteurs
CPDN Session4présentationimpactsaidou
Evolution de la biodiversité et évolution adaptative chez une céréale sahélienne face aux changements climatiques: le cas du mil au Niger (synthèse)
CPDN Session5présentationaiccra
Les techniques d’AIC disponibles en Afrique de l'Ouest
CPDN Session5présentationaicjlcird
L’Agriculture Intelligente face au climat (AIC): définition, enjeux, techniques et exemples en Afrique de l’Ouest
CPDN Session6présentationcramise echellegdt
Mise à l’échelle de la gestion durable des terres et changements climatiques
CPDN Session7pésentationreddplusbf
• Convention-Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique (Rio, 1992) • Protocole de Kyoto (1997) • Révision des règles du Protocole de Kyoto • Révision plus globale de la mise en œuvre de la Convention, initiée en 2007, à Bali REDD en fait partie • Négociations Convention et Protocole à Paris 2015
CPDN Session7pésentationreddpluscra
REDD+: Etat des lieux des négociations et perspectives d’appui du CILSS pour les pays de l’Afrique de l’ouest
CPDN Session7pésentationreddplusrci
Synthèse du processus REED+ en côte d'Ivoire
CPDN Session8pésentationcilss
Potentieldeséquestrationdecarbone danslessolsdeszonessèchesd’Afrique sub-saharienne
CPDN Session8pésentationjlcsolc
Rôle des sols dans la séquestration du carbone: pourquoi est-il important de maintenir les stocks de carbone dans les zones arides ?
CPDN Session9pésentationcra
Lignes directrices 2006 du GIEC pour les inventaires nationaux de gaz à effet de serre: Secteur AFOLU (Agriculture, Foresterie et autres Utilisation des Terres)
CPDN Session9pésentationexactsalvatera
Ex-ACT Outil relativement simple d’utilisation, gratuit et adapté à l’élaboration de CPDNdans le secteur AFOLU. – Construit à partir des lignes directrices GIEC • La construction de scénarios «cohérents» et «pertinents» soutenus par des données nationales (autant que possible !) est un point-clé sur lequel insister lors de l’élaboration des CPDN. • Permet d’élaborer le volet «atténuation» des CPDNde manière transparente, vérifiable et compilable – Gage de sérieux pour défendre les positions des groupes PMA&Afrique • Responsabilité commune mais différenciée • Effort atténuation vs. soutien technique/financier (MRV, adaptation…)
CPDN Session9pésentationumaradi
Le potentiel de séquestration de carbone des principales espèces ligneuses agroforestières dans les agrosystèmes du Niger
De l’observation de la terre à la prise de décision
Appui pour un meilleur suivi des cultures, des pâturages et des feux de brousse.
Demande de subvention pour la mise en oeuvre du projet nutrition, sécurité alimentaire et politique publique au sahel
MONTANT DE LA SUBVENTION DEMANDEE : 80 000 EUROS COUT TOTAL DE L’INITIATIVE (TOUTES CONTRIBUTIONS DONT CILSS): 133 540 EUROS PERIODE DE REALISATION : OCTOBRE 2006-DECEMBRE 2007
Desertification and climate change institutional responses and regional actions
The struggle against desertification and the protection of their natural resources has been a recurring theme since the 1970s in the policy documents of the West African States marked by the droughts of the Sahel. More recently, issues related to adaptation to climate change and its corollaries, how to adapt agriculture and maintain food security, have begun to be discussed even at the subregional level. Thus, many political and/or economic regional groupings of countries have defined strategic programmes or adopted legal instruments that allow them to integrate environmental questions into their action plans. It is not always easy to navigate the various programs and legal instruments. The regional and sub-regional institutions are many and often overlap thematically or geographically. Introduction The first section of this review presents policies and strategies on the environment and agriculture implemented on the African continent and in West Africa by a variety of institutions: the African Union (AU), the African Ministerial Conference on the Environment (AMCEN), the Economic Community of West African States (ECOWAS), the West African Economic and Monetary Union (UEMOA), and the Permanent Interstates Committee for Drought Control in the Sahel (CILSS). However difficult it may be to understand and to coordinate between these regional and sub-regional programmes, their very proliferation affirms the growing importance that the environment and its interdisciplinary nature has come to occupy since the Millenium Summit in 2000, where it was treated in isolation as one of the eight Millenium Development Goals (MDG). However, going beyond mere words, regional and sub-regional institutions, as well as the Member States themselves, have already taken action and have since the early 2000s begun to implement huge field actions involving efforts against desertification and land degradation, sustainable land and water use, reforestation, etc. We present only three field actions in this review but the list is much longer. This clearly demonstrates how the environment has become a cornerstone of sustainable development and a major concern of West African countries
Désertification et changements climatiques réponses institutionnelles et actions régionales
Marquées par les grandes sécheresses du Sahel, les institutions ouest-africaines ont pris en compte dès les années 1970, la lutte contre la désertification et la protection des ressources naturelles dans leurs documents de politiques. Plus récemment, les enjeux liés à l’adaptation au changement climatique et, en corollaire, l’adaptation de l’agriculture et le maintien de la sécurité alimentaire, commencent à être intégrés au niveau sousrégional. Nombre d‘institutions d’intégration politique et/ou économique, ont ainsi défini des programmes stratégiques ou adopté des instruments juridiques afin d’intégrer les questions d’environnement dans leurs actions. Il n’est d’ailleurs pas toujours facile de se retrouver entre ces différents programmes et instruments juridiques, les institutions régionales et sous-régionales étant nombreuses et se chevauchant fréquemment, que ce soit sur le plan géographique ou le plan thématique. Introduction Dans la première section de cette fiche sont présentés les politiques et stratégies sur l’environnement et l’agriculture mis en œuvre sur le continent africain et en Afrique de l’Ouest, par diverses institutions : Union africaine (UA), Conférence ministérielle africaine sur l’environnement (CMAE), Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS). Quoi qu’il en soit, malgré les difficultés de coordination et de lisibilité de ces programmes au niveau régional ou sousrégional, leur foisonnement témoigne de la montée en puissance récente des thématiques environnementales et de leur aspect transversal, elles qui étaient encore traitées isolément, lors du Sommet de la terre en 2000, comme un des huit Objectifs mondiaux pour l’environnement (OMD). Enfin, au-delà des paroles, les institutions régionales et sous-régionales, ainsi que leurs Etats membres, ont pu passer aux actes et mettre en œuvre dès le début des années 2000 de vastes actions de terrain : lutte contre la désertification et la dégradation des terres, gestion durable des terres et des eaux, reboisement, etc. Seules trois actions de terrain récentes sont présentés dans cette fiche, mais la liste est beaucoup plus longue. Ceci démontre de façon concrète que le pilier environnement du développement durable est devenu une préoccupation majeure des pays ouest-africains
Développement satisfaisant des premiers semis suite à l’installation progressive de l’hivernage dans le sahel
Comparée aux précipitations de 2009, la pluviométrie du Sahel au 30 juin 2010, est assez satisfaisante dans les pays du CILSS, en dépit des déficits pluviométriques notés à l’Ouest du Sahel, ainsi que dans le Nord du Burkina Faso, et localement dans les régions de Tillabéry et de Diffa au Niger. Cette situation pluviométrique s’est traduite par un développement satisfaisant des premiers semis des céréales et légumineuses dans la zone soudanienne des pays du CILSS. Par contre, dans les régions septentrionales du sahel, les cultures ont souffert de stress hydriques durant le mois juin, ce qui a occasionné par endroits de ressemis. Les pluies du mois de juin ont, par ailleurs, favorisé un bon développement de la végétation naturelle notamment dans les zones agricoles sahéliennes et aussi certaines régions pastorales du Sénégal, de la Mauritanie et du Mali. Par contre, l’insuffisance et l’hétérogénéité de la pluviométrie dans certaines zones pastorales du Burkina Faso, du Niger et du Tchad, n’ont pas permis un développement significatif du pâturage naturel, qui soit accessible au bétail.
ECHOS DU PRAPS 06-07
L’Ingénierie sociale, un moteur de réussite du PRAPS. Le développement des communautés pastorales et agropastorales est resté problématique alors que des décennies durant des fonds inestimables leur ont été apportés. Plusieurs projets et programmes implémentés ont été formulés dans des ‘‘ hauts lieux’’, des bureaux feutrés sans une effective implication des ‘‘bénéficiaires ‘‘ auxquels les fruits de la croissance des actions devaient réellement profiter. En effet, nombreux sont-ils ceux d’entre eux à avoir échouer parce que guidés rien que par leur objectifs et non ceux des bébéficaires. Le Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel (PRAPS) ayant pour objectif d’améliorer les conditions de vie de plus de 2 000 000 de pasteurs et agropasteurs a opté de s’approprier l’approche de ‘‘ l’Ingénierie sociale’’ comme l’un des instruments pour sa réussite aux côtés de ses bénéficiaires. Les enseignemments tirés des expériences antérieures du développemnt rural soustendent cette option. Cette approche coopérative, démocratique et participative dans un projet contribue à renforcer les efforts individuels et collectifs pour le bien-être et l’épanouissement des hommes, des femmes et des jeunes. Ils sont souce de motivation au quotidien pour les équipes des pays et du niveau régional. La mise en oeuvre du projet, intègre la construction de pusieurs infrastructures et la démarche sociale voudrait que le bénéficiaire soit impliqué dès le début du processus pour l’identification des sites, la formalisation de leurs choix par des actes administration et leur engagement à participer à l’opérationnalisation et à la pérénnisation desdites infrastructures. Les dispositifs d’action concertée avec l’ensemble des acteurs créent une synergie autour de l’objectif du projet en se fondant sur l’environnement des communautés. ‘‘ L’Ingénierie sociale’’ accompagne les bénéficaires à identifier les problèmes auxquels ils sont confrontés et à trouver des réponses adaptées. Comme le dit Jean-François Bernoux, « le développement social territorial est à comprendre comme un processus participatif de production sociale...» Chaque jour, nos actions participent de l’atteinte de nos missions à vos côtés.
Evolution de la politique céréalière
Cinquieme conférence du Club du Sahel, Bruxelles du 26-27-28 octobre 1983
Evolution des risques agroclimatiques associés aux tendances récentes du régime pluviométrique en afrique de l’ouest soudano-sahélienne
Dans le contexte actuel de changement climatique, la veille agro-hydrométéorologique des regions semi-arides doit être ameliorée et renforcée. L’objectif de ce travail est d’utiliser des données observées en station pour identifier l’evolution spatio-temporelle des risques agroclimatiques associés aux grandes tendances du régime pluviométrique dans la bande soudano-sahélienne élargie aux parties Nord de certains pays côtiers de l’Afrique de l’Ouest (Benin, Togo, Nigeria). Les resultats montrent que sur la periode 1950-2010, l’evolution du regime pluviometrique est en trois phases quasi identiques sur les cumuls (Cum), l’intensite du cumul sur trois jours consecutifs (Px3), et les longueurs de saison culturale (LSC) par rapport a la normale 1961-1990. A savoir : i) une periode d’excedents de Cum et Px3 avec des LSC plus importantes (1950-1969) ; ii) une periode de deficits de Cum et Px3 avec des LSC plus courtes (1970-1990) ; et iii) la période récente dont les Cum, Px3 et LSC sont trés variables (1991-2010). Cependant, les dates de demarrage des saisons montrent une tendance quasi stationnaire, de 1970 a 2010. Les risques agroclimatiques de resemis, de stress post-floraison et d’occurrence de faux departs et de fins precoces des saisons des pluies sont lies aux periodes de secheresse historique, en particulier pendant les deux dernieres decennies. L’occurrence des faux departs et des fins precoces de la saison des pluies rend la distribution des evenements pluvieux peu profitable à la croissance des cultures
Faits saillants 40ème anniversaire agrhymet
Les sécheresses des années 1970 ont montré le degré de vulnérabilité de l’environnement sahélien face aux aléas climatiques. Ceci a amené les autorités politiques à créer le Comité permanent Inter-Etats de Lutte Contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS) le 12 septembre 1973 afin de trouver les moyens de gérer ces catastrophes et combattre la désertification ainsi que ses effets sur la sécurité alimentaire des populations. Mais le succès d’une telle mission dépendant fortement de la qualité des ressources humaines, le Centre Régional AGRHYMET (CRA) a été créé en 1974 avec pour objectif de former des techniciens et des cadres chargés, entre autres, d’assurer le suivi de la campagne agricole et le conseil aux producteurs, la maîtrise et gestion des eaux pour l’alimentation et la production agricole, la lutte contre les nuisibles des cultures et des récoltes, la maintenance des équipements agro hydrométéorologiques. La vitalité et le rayonnement du Centre Régional AGRHYMET s’exprime par la richesse de ses programmes de formation et aussi par la qualité de ses produits et services qu’il met à la disposition des décideurs politiques et autres usagers (ONG, projets de développement, associations paysannes…). Les diplômés du Centre Régional AGRHYMET constituent une des fiertés du système CILSS car ils sont opérationnels dans les secteurs publics et privés où leurs compétences sont hautement appréciées. Le Centre Régional AGRHYMET est aussi reconnu au niveau national, régional et international à travers la pertinence et la fiabilité des informations agricoles, hydrologiques, climatologiques, agrométérologiques et pastorales qu’il produit et diffuse régulièrement à travers ses bulletins mensuels, spéciaux et autres supports de communication (site web, portail web sur le changement climatique, rapport annuel grand public, etc) Le Centre Régional AGRHYMET a fait de l’intégration régionale et de la coopération internationale, son credo pour partager son expérience et son savoir-faire en vue d’améliorer la qualité de ses outils et méthodologies. De nombreux accords de coopération ont été signés avec les partenaires du Sud et du Nord et concernent essentiellement l’échange d’information, l’appui à la formation et des actions de recherche. Le Centre Régional AGRHYMET s’est également ouvert aux institutions régionales notamment la CEDEAO et l’UEMOA pour mieux valoriser son expertise technique et scientifique. Le Centre Régional AGRHYMET mène ses activités grâce au soutien technique et financier des Etats membres du CILSS et des Partenaires Techniques et Financiers ce qui lui a permis d’accroître sa capacité d’intervention, de diversifier ses produits et de développer de nouveaux outils au profit des populations sahéliennes et ouest africaines. Ce 40ème anniversaire du Centre Régional AGRHYMET est l’occasion pour nous de leur exprimer toute notre gratitude et notre reconnaissance pour leur engagement à nos côtés dans l’accomplissement de notre mission.
Formation FFEM/CC 13 PRESENTATION SUR LE PROCESSUS DE BUDGETISATION
Aux termes des dispositions des articles 3 et 5 de la loi organique n° 2011-15 du 8 juillet 2011 relative aux lois de finances, les lois de finances déterminent la nature, le montant et l’affectation des ressources et des charges de l’Etat ainsi que l’équilibre budgétaire et financier qui en résulte, compte tenu de la situation et des objectifs macroéconomiques de l’Etat. Elles se décomposent en (i)loi de finances de l’année, (ii)loi de finances rectificative et (iii)loi de règlement. La loi de finances de l’année prévoit et autorise, pour chaque année civile, l’ensemble des ressources et des charges de l’Etat.
Formation FFEM/CC 14 PRESENTATION DU CONTEXTE NATIONAL DES CHANGEMENTS CLIMATIQUES AU SENEGAL
CCNUCC – signature : Juin 1992 – ratification : Mai 1994 • Protocole de Kyoto – signature : juillet 2001 – ratification : juillet 2001 • Mise en place d’un comité national depuis 1994, formalisé sur le plan institutionnel par un arrêté Ministériel, en 2002 • Mise en place de l’autorité Nationale désignée pour le MDP en 2006 par arrêté Ministériel/DEEC • Point focal du GIEC: ANACIM • Décret COMNACC N° 2011 - 1689 du 03 Octobre 2011 /ASER • Entité Nationale Désignée sur le transfert de Technologie: CERER
Formation FFEM/CC 2 réunion de partage et de validation du rapport de contexte du Sénégal
Une réflexion devrait être engagée pour voir dans quelle mesure introduire des indicateurs additionnels de manière à avoir une meilleure couverture des besoins en indicateurs de développement durable. Par rapport au dispositif de suivi et évaluation, il serait souhaitable de : • Prévoir des outils d’accompagnement à la mise en œuvre du PSE (manuel de procédures, manuel de suivi et évaluation, plan de suivi et évaluation axé sur les résultats) ; • Assurer une meilleure articulation entre la chaine des résultats et les indicateurs, avec une hiérarchisation (extrants, effets, impact) pour plus de visibilité ; • Élaborer un calendrier de production des indicateurs de suivi du PSE indiquant, pour chaque indicateur, la structure responsable, la méthode de collecte, la périodicité de collecte (souci de disposer de l’information en temps opportun), etc. ; • Faire une programmation des évaluations et études d’impact indiquant le type d’évaluation à mener, les approches et outils à utiliser, les structures impliquées, le calendrier
Formation FFEM/CC 3 ntégrer le Changement climatique dans le processus de budgétisation
Aide budgétisée. Les ressources luxembourgeoises alimentent le Budget consolidé d’investissement (BCI). • Forte intégration dans le système national de gestion des finances publiques. Les mécanismes d’exécution des dépenses des programmes sectoriels appuyés par le Luxembourg sont ceux de l’Etat sénégalais. • Pourquoi: efficience, éviter doublons, réduire frais de transaction, appropriation
Formation FFEM/CC 4 itégrer le changement climatique dans les systèmes de suivi évaluation
Comprendre comment intégrer les indicateurs relatifs au climat dans les systèmes nationaux de suivi existants; Comprendre pourquoi le système de suivi doit intégrer les indicateurs relatifs au climat dans le processus d’intégration du changement climatique
Formation FFEM/CC 5 Comprendre le changement climatique et ses liens avec le développement
Comprendre le changement climatique et ses liens avec le développement
Formation FFEM/CC 7 Pourquoi et comment intégrer le changement climatique dans les politiques et stratégies nationales
Pourquoi et comment intégrer le changement climatique dans les politiques et stratégies nationales
Formation FFEM/CC 8 Outils de sensibilisation et d’analyse de la vulnérabilité des impacts et l’adaptation/atténuation (VI2A)
Outils de sensibilisation et d’analyse de la vulnérabilité des impacts et l’adaptation/atténuation (VI2A)
Formation FFEMCC 1 La Finance Climat
Opportunités a l’echelle mondiale pour financer les actions sur le changement climatique, mais besoin de plus d’organisation, proactivité et de mécanismes de suivi / transparence et résultats • - Opportunités avec les processus Plan d’adaptation national
Formation FFEMCC 6 Introduction générale : Atelier de formation sur l’intégration du changement climatique dans la planification et le processus budgétaire
Introduction générale : Atelier de formation sur l’intégration du changement climatique dans la planification et le processus budgétaire
Formation GCCA 1 Historiques de 20 ans négociations sur le climat, de Rio en 1992 à Doha en 2012
Historiques de 20 ans négociations sur le climat, de Rio en 1992 à Doha en 2012
Formation GCCA 2 Les enceintes de négociations, les pays et groupes de pays en présence, les principales positions de négociation, les outils du négociateur
Les enceintes de négociations, les pays et groupes de pays en présence, les principales positions de négociation, les outils du négociateur
Formation GCCA 3 La suite du Protocole de Kyoto pour 2013-2020 (AWG-KP), la fin des négociations sur l’action concertée (AWG-LCA) et les perspectives offertes par la Plateforme de Durban (ADP)
La suite du Protocole de Kyoto pour 2013-2020 (AWG-KP), la fin des négociations sur l’action concertée (AWG-LCA) et les perspectives offertes par la Plateforme de Durban (ADP)
Formation GCCA 4 Bilan complet : atténuation, adaptation, transfert de technologies, financement, vision partagée et synthèse
Bilan complet : atténuation, adaptation, transfert de technologies, financement, vision partagée et synthèse
Formation GCCA 4 Etat des lieux, perspectives et focus sur le marché du carbone, le REDD+ et l’adaptation
Etat des lieux, perspectives et focus sur le marché du carbone, le REDD+ et l’adaptation
Formation GCCA 5 Etat des lieux des négociations
Etat des lieux des négociations
Formation GCCA 6 INDC - Intended Nationally DeterminedContributions Contributions volontaires déterminées au niveau national
INDC - Intended Nationally DeterminedContributions Contributions volontaires déterminées au niveau national
FormationFFM/CC 8 outils de sélection et de priorisation
outils de sélection et de priorisation
Guide de mesure et de suivi du carbone dans le système sol-végétation des formations forestières et agroforestières en afrique de l’ouest
Ce manuel a été rédigé sur la base des connaissances scientifiques de l'équipe du projet GCCA du CILSS et de la synthèse des informations provenant du Manuel Winrock des Méthodes de l’Analyse du Carbone [1], du Rapport Spécial du Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat (GIEC) sur l’utilisation des sols, le changement d’utilisation des sols, et la foresterie (LULUCF) [2] ; les lignes directrices du GIEC version 1996 révisé pour l’inventaire des gaz à effet de serre [3] ; le guide des bonnes pratiques du GIEC [4] ; les directives 1605(b) des Etats-Unis [5] ; le Rapport de consultation du projet SVS /OMM/CRA (OUEDRAOGO L. G. et TARCHIANI V.) [6] et autres documents publiés.
Guide simplifie de développement de projet mdp dans le secteur afolu
Dans le cadre de la mise en oeuvre de la composante 3 du projet GCCA « Renforcer les capacités de négociation sur le climat et d’accès aux mécanismes de financement carbone en Afrique de l’Ouest», le projet a entamé un processus d’accompagnement des porteurs d’idées de projet MDP (et marché volontaire) dans le secteur AFOLU à travers des formations et la mise à disposition d’informations pour le montage technique de projets. Ce guide simplifié fait la synthèse de la démarche d’élaboration de projet MDP dans le secteur AFOLU.
Histoire de la recherche agricole en afrique tropicale francophone
Aux sources de l'agriculture africaine : de la préhistoire au moyen-âge - Vol 1
Identification and Analysis of Areas at Risk and Populations Affected by Food and Nutrition Insecurity in the Sahel and West Africa
Facing recurrent food and nutrition insecurity affecting Sahelian and West African populations, governments and their development partners have set up mechanisms to monitor food situation. However, these mechanisms do not use the same methodological approaches, which often lead to results that are difficult to compare and which at times are even contradictory. Aware of this situation and the need to find a suitable solution, CILSS member states and partners have initiated the development of a Cadre harmonisé d’identification et d’analyse des zones à risque et des populations en insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel et en Afrique de l’Ouest (Harmonized Framework for Identification and Analysis of Areas at Risk of and Populations Affected by Food and Nutrition Insecurity in the Sahel and West Africa). This tool, known as “Cadre Harmonisé” (CH), is expected to serve as a framework for countries to assess food and nutrition insecurity on an objective and consensual basis. The purpose of the Cadre Harmonisé is to help countries prevent food crises better and, where appropriate, quickly identify affected populations and appropriate measures to improve their food and nutrition security. The related method has been developed by a group of food and nutrition security experts from CILSS, FAO, WFP, FEWS NET, AFD, IPC/GSU, JRC/EC and UNICEF, and from international NGOs Oxfam International, Save the Children and ACF1. It is worth recalling that starting from 2008, various meetings held by the CH Technical Committee agreed for the CH to include some elements of the Integrated Food Security Phase classification version 1 (IPC 1.0). The IPC is a set of tools and procedures for classifying food and nutrition insecurity severity for decision making. Since the development of a manual for IPC 2.0, discussions have been under way to bring the CH closer to the IPC to incorporate lessons learned that improve comparability of results from the two tools. Similar to the IPC, the Cadre Harmonisé seeks to make best use of a set of tools and procedures for classifying the nature and severity of current and projected food and nutrition insecurity situations on the basis of a consensual analytical framework and classification scale. The CH is based on the following four conceptual models commonly used by national, regional and global mechanisms: Risk = f (Hazard, Vulnerability) Sustainable Livelihoods Framework The UNICEF Nutrition Conceptual Framework The four dimensions of food security (availability, access, utilization, and stability) The CH therefore is an integrated analytical framework built on a technical consensus that seeks to make best use of data from all systems or methods, namely food consumption surveys, nutrition surveys, the Household Economy Approach (HEA) or other information provided by agricultural surveys and market monitoring. The CH assesses food and nutrition insecurity, based on convergence of evidence from several indicators. The CH uses a food insecurity severity scale with five phases. Such a severity scale, which is an international one, makes it possible to make comparisons between countries of the sub-region and also at global level. CILSS was mandated to develop and implement the CH as a common tool for Sahelian and West African countries. Its analysis cycles will from now on help develop regional mapping of current food and nutrition situations and analyze projected situations. 1 Other institutions such as MIFRAC, IBIMET and CARE International initially contributed to the development of the present analytical framework. Cadre Harmonisé MANUAL Version 1.0 Page | 13 The CH also seeks to strengthen the regional integration framework in the CILSS-ECOWAS-UEMOA region so that collaborative and harmonized analyses of food and nutrition situations are conducted through the best possible use of other tools and analysis methods developed by national mechanisms and partners. Given the importance of the process of harmonizing the analytical framework for food and nutrition situations in West Africa, it is necessary that all food and nutrition security stakeholders take ownership of it and make it their decision-making tool. Furthermore, efforts are needed to strengthen the partnership framework within countries and to support the operations of early warning systems in order to improve the collection of reliable data. CH implementation relies on existing data collection mechanisms. Efforts should be made by countries and partners to provide financial support to these mechanisms - as CH implementation will from now on be the baseline reference for activating regional food reserves and mobilizing technical and financial partners (TFPs).
Identification et analyse des zones à risques et des populations en insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel et en Afrique de l'Ouest
Face à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle récurrente qui affecte les populations sahéliennes et ouest-africaines, les Etats et leurs partenaires au développement ont mis en place des dispositifs de suivi de la situation alimentaire. Malheureusement, ces dispositifs n’utilisaient pas les mêmes approches méthodologiques, ce qui a souvent conduit à des résultats difficilement comparables et parfois même contradictoires. Conscients de cette situation et de la nécessité de lui trouver une solution appropriée, le CILSS, les Etats membres et les partenaires ont initié le « Cadre Harmonisé d’identification et d’analyse des zones à risque et des populations en insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel et en Afrique de l’Ouest».
Impact de la variabilité et du changement climatique sur la sécurité alimentaire en afrique de l'ouest
Conférence 40ème Anniversaire du Centre Régional AGRHYMET Niamey, 28 Février 2015.
Impact des changements climatiques sur la salinisation des terres agricoles côtières: politiques, stratégies et méthodes de lutte en afrique de l’ouest
Le CILSS a conduit une étude sur les impacts des changements climatiques sur la salinisation des terres agricoles côtières en Afrique de l’Ouest. En Afrique de l’Ouest, les zones les plus vulnérables à une mon-tée du niveau des océans sont, entre autres, constituées d’écosystèmes productifs (mangroves, deltas et estuaires) qui sont à la base d’une activité économique importante dans les secteurs de la pêche, de l’agriculture, de l’industrie et du tourisme. Or les changements climatiques se manifestent dans sur le littoral ouest africain par une forte pénétration des eaux marines à l’intérieur des terres, des golfes et des lagunes. L’objectif de l’étude conduite par le CILSS dans le cadre du programme Régional intra ACP Alliance Mondiale contre le Changement climatique (AMCC/GCCA) avec l’appui du bureau d’étude IDEV-ic était d’améliorer la compréhension du phénomène de salinisation des terres agricoles et d’identifier les politiques, les programmes et les méthodes lutte. L’étude a été réalisée sur la base de mission circulaire dans les pays, la revue documentaire, le recensement et la cartographie des terres agricoles actuelles touchées par le phénomène, la simulation de l’évolution future de la salinisation des terres à l’horizon 2030, 2050 et des politiques, programmes et méthode de lutte.
Informer et former sur la securité alimentaire, la maitrîse de l’eau et la lutte contre la désertification dans le Sahel
Ce bulletin présente les résultats définitifs de la campagne agricole 2016/2017 caractérisés par une hausse de la production céréalière au Sahel et en Afrique de l’Ouest de 10& comparée à celle de la campagne 2015-2016. En dépit de cette relative bonne disponibilité alimentaire, la région fait face à de nombreuses tensions alimentaires et nutritionnelles, en raison notamment de l’insécurité civile persistante dans le bassin du lac Tchad et au nord du Mali. A ce propos, le CILSS et ses partenaires techniques ont, sur la base des analyses du Cadre Harmonisé, déjà tiré sur la sonnette d’alarme en informant les pays à travers les dispositifs de veille tels que le Dispositif Régional de Prévention et de Gestion des Crises Alimentaires (PREGEC) sur les risques d’insécurité alimentaire et les mesures d’urgence à prendre pour renforcer les mesures d’assistance alimentaire et humanitaire dans les pays concernés.
Initiative régionale, environnement mondial et lutte contre la désertification
Mobiliser les fonds FFEM pour la société civile locale dans le cadre de la lutte contre la désertification. 2 2. . Renforcer les capacités des acteurs de terrain et des opérateurs de projets. 3 3. . Assurer un processus de suivi-évaluation et de capitalisation scientifique.
L’agriculture intelligente face au climat, une solution gagnante pour relever le défi de l’insécurité alimentaire et la lutte contre la désertification au sahel et en afrique de l’ouest !
La menace climatique se précise et risque de perturber l’agriculture ouest africaine. En effet, à l’horizon 2050, sans mesures d’adaptation, les rendements des céréales baisseront de 10 à 50 & en Afrique soudano sahélienne. Si les politiques publiques agricoles au Sahel et en Afrique de l’Ouest se fixent comme cible de restaurer 10& des superficies agricoles par an avec des techniques climato-intelligentes, le coût des investissements nécessaires se chiffreraient entre 50 à 170 millions de dollars par an. Selon les pays, le retour sur investissements est évalué entre 50 et 70&. Il est donc urgent d’agir. L’adaptation de l’agriculture ouest africaine au changement climatique via les techniques d’agriculture climato-intelligente (ou agriculture intelligente face au climat : AIC) est une voie certaine pour renforcer la résilience des populations ouest-africaines au changement climatique.
L’information nutritionnelle dans un contexte de surveillance et d’alerte précoce dans les pays du cilss
Eléments partiels de réflexion en matière d’information nutritionnelle à partir des missions diagnostics (Niger, Mali, Sénégal, Mauritanie, Gambie et Tchad)
La grande muraille verte un programme de développement pour le sahara et le sahel
L’Initiative de la Grande Muraille Verte (IGMV), est née en Afrique, lors du Sommet des chefs d’Etat et de Gouvernement (Burkina Faso - juin 2005). Conçue au début comme un moyen de lutte contre la désertification et la pauvreté, elle était limitée à la mise en place d’une « ceinture verte », par la plantation d’arbres du Sénégal à Djibouti.
La politique céréalière dans les pays du cilss
Colloque de Nouakchott
La pratique de gestion durable des terres : directives et bonnes pratiques pour l’afrique subsaharienne
La rédaction de directives pour des technologies et approches de gestion durable des terres en Afrique subsaharienne (ASS) fait partie du programme TerrAfrica de 2009-2010. L’objectif de ces recommandations et études de cas est de contribuer à créer un cadre pour les investissements liés aux pratiques de gestion durable des terres (GDT). Le but est, en particulier, d’identifier, d’analyser, de discuter et de diffuser des pratiques de GDT prometteuses – incluant à la fois les technologies et les approches – à la lumière des dernières tendances et nouvelles opportunités. L’étude cible surtout les pratiques qui produisent des résultats et un retour sur investissement rapides et / ou les autres facteurs qui incitent à l’adoption de ces pratiques. Ce document s’adresse aux parties-prenantes clés des programmes et projets de GDT aux stades de l’élaboration et de la mise en oeuvre : il s’agit surtout des praticiens, des gestionnaires, des décideurs, des planificateurs, en collaboration avec les institutions financières et techniques et les donateurs. Les directives sont divisées en deux parties principales. La 1ère partie met en lumière les grands principes de la GDT ainsi que les éléments importants à prendre en compte qui permettront de qualifier les technologies et approches de « bonnes pratiques » pour une transposition à grande échelle. La 2ème partie présente douze groupes de technologies de GDT ainsi qu’un module sur les approches de GDT. Celles-ci sont illustrées par des études de cas spécifiques. Les principales personnes ressources et experts en GDT en ASS ont été sollicitées afin de finaliser les groupes de GDT et de décrire les études de cas spécifiques. Ce produit s’efforce d’être à la pointe de la recherche.
Landscapes of west africa : a window on changing world
Beyond raising awareness, the atlas also aims to incite action to protect the environment of West Africa and the Sahelian region. We therefore invite everyone — scientists, students, researchers, teachers, planners, managers of development or research projects, local, national and regional decision-makers, donors, members of civil society organizations, and visitors to the region — to make the most of this work.
Le cilss en route vers la cop 21
A moins de trois semaines de la Conférence internationale sur le Climat (COP21) prévue du 30 novembre au 11 décembre 2015 à Paris en France, le CILSS, la CEDEAO, l’UEMOA et la BOAD ont organisé conjointement du 2 au 7 novembre 2015 à Dakar au Sénégal, trois (3) rencontres de préparation de cet événement planétaire qui regroupera plus de 40.000 participants du monde entier.
Le cilss renforce les capacités des pays de l’espace cilss-cedeao pour l’intégration des changements climatiques dans la planification et le budget national
Les changements climatiques (CC) constituent une menace importante pour le développement économique et risque de compromettre les chances de relever les défis de réduction de la pauvreté. Par conséquent, ses impacts doivent être intégrés systématiquement dans les politiques économiques,sociales, les projets de développement et les efforts d’aide internationale. Or, l’intégration du CC au processus de planification du développement représente encore un défi pour les Pays en voie de developpement (PED).
Le sahel face aux changements climatiques
Le réchauffement climatique, également appelé réchauffement planétaire, ou réchauffement global, est un phénomène d’augmentation de la température moyenne des océans et de l’atmosphère, à l’échelle mondiale sur plusieurs années. De nos jours, ce terme est appliqué à une tendance au réchauffement global mesuré pendant les dernières décennies du 20ème siècle. Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC, 2007), dans son quatrième rapport auquel ont participé plus de 2 500 scientifiques de 130 pays, affirme qu’il est très vraisemblable (probabilité > 90 &) que le réchauffement climatique observé depuis 1950 soit d’origine humaine.
Le Sahel face aux changements climatiques : Enjeux pour un dévelopement durable
II ya déjà plusieurs décennies, la sous région sahélienne a été portée à l’attention de la communauté internationale par les grandes sécheresses qu’elle a connu au début des années 1970 et 1980. Ces perturbations climatiques ont grandement affecté les économies, ainsi que les écosystèmes de ce grand espace géographique en Afrique de l’Ouest. Les actions entreprises par le Comité permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS) et ses partenaires, depuis sa création en 1973, ont grandement contribué à réduire les impacts négatifs de ces perturbations climatiques. Cependant, les systèmes de production et les modes de vie des populations de la sous région, essentiellement agropastorales, demeurent toujours vulnérables aux aléas du climat. Ainsi, la recrudescence, ces dernières années, de phénomènes extrêmes comme les sécheresses et les inondations, certes parfois localisés, mais très dévastateurs, est de nature à compromettre les efforts déployés par les pays pour l’atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMDs). En effet, la sous région a connu en 2007, 2008 et 2009 les pires inondations depuis plus de 30 ans. Les pertes occasionnées par ces intempéries sont estimés à plusieurs milliards de dollars. Cette situation, qui ne concerne d’ailleurs pas la seule région sahélienne, est de plus en plus considérée comme une manifestation des changements climatiques causés par le réchauffement global, lui-même du à l’augmentation de la teneur des gaz à effet de serre dans l’atmosphère. La question du changement climatique est donc devenue l’un des principaux défis à relever pour la planète entière, avec ses multiples facettes incluant les études d’impacts, les mesures d’atténuation et d’adaptation. Différentes institutions ont été créées au niveau international pour traiter les aspects scientifiques, diplomatiques et juridiques de ces changements. C’est ainsi que la convention cadre des nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC ou UNFCCC en anglais) a entrepris de sensibiliser les Etats, particulièrement ceux qui ont le plus contribué au phénomène par leurs activités industrielles et économiques, et d’obtenir d’eux des engagements pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. Les activités menées à travers les différents protocoles internationaux, comme celui de Kyoto, et les rencontres périodiques, dont la COP15 qui s’est tenue en décembre dernier à Copenhague au Danemark, sont désormais désignées sous le vocable de « gouvernance mondiale du climat ». Aux niveaux national et sous régional, des plans d’action et des cadres de concertation sur les changements climatiques ont également été crées pour mieux circonscrire cette problématique et dégager des pistes de réponses en matière d’atténuation et d’adaptation. Le CILSS qui dispose, à travers le Centre Régional AGRHYMET, d’une masse critique d’informations scientifiques sur la question, a déjà initié des actions de recherche, de formation et de sensibilisation au profit de ses Etats membres. Son expertise reconnue dans ce domaine lui a permis d’être sollicité pour la mise en œuvre de programmes nationaux et régionaux sur la science et l’adaptation aux changements climatiques en Afrique de l’Ouest. Cette publication constitue un cadre de réflexion et de partage à travers lequel le Centre Régional AGRHYMET voudrait apporter sa contribution au débat sur les changements climatiques en Afrique de l’Ouest. Celle-ci repose sur les travaux menés par ses experts, et portent non seulement sur la caractérisation du phénomène dans notre sous région, les impacts potentiels sur les secteurs vitaux de l’économie, mais aussi sur les mesures d’adaptation entreprises avec les populations
Le service cultures
Améliorer le suivi de l’état des cultures par l’observation de la terre par satellite.
Les criquets du Sahel
Les criquets, locustes et sauteriaux, constituent l’un des problèmes majeurs de défense des cultures pour toute la zone soudano-sahélienne, des îles du Cap-Vert au Tchad. Tous les pays regroupés au sein du CILSS sont concernés ; ils sont à la ligne de front face à ce fléau. En 1986, 35 millions de dollars ont été consacrés à la lutte contre les criquets dans les différents États du CILSS. Dans l’optique d’une coordination régionale efficiente le CILSS a un rôle moteur à jouer. Aussi a-t-on mis tout en oeuvre pour rendre opérationnel le noyau dur de cette coordination : le DFPV est déjà fonctionnel à la satisfaction des États membres ; une Unité de Coordination Technique Régionale en Protection des Végétaux (UCTR/PV) a vu le jour grâce à l’appui de nos partenaires habituels. La coordination régionale, pour être efficiente, doit se traduire en terme d’input méthodologique, en formation et en information utiles aux États et aux Partenaires. Dans le cadre du développement des méthodes de lutte contre les ennemis des cultures, il est essentiel que tous, des cadres de la protection des végétaux aux agents de terrain, puissent disposer d’une documentation simple, pratique, sur tous les aspects de ce problème. Tel est le but de la collection « Acridologie Opérationnelle », fruit d’une collaboration entre l’équipe pédagogique du Département de Formation en Protection des Végétaux du CILSS (Niamey, Niger) et les experts en Acridologie du PRIFAS (Montpellier, France). Cette collection est financée par le Directorat Général de la Coopération Internationale Néerlandaise. Elle voit le jour avec ce premier numéro consacré à la reconnaissance des principales espèces de criquets d’importance économique. 4 D’autres numéros suivront, consacrés à tous les aspects pratiques de la lutte et de la surveillance contre les criquets au Sahel. Nous souhaitons que cette collection reçoive l’accueil qu’elle mérite. Nous sommes sûrs qu’elle contribuera significativement à améliorer la formation des hommes de terrain et, partant, à renforcer l’efficacité des services chargés de la protection des cultures contre les criquets ravageurs.
Les paysages de l’afrique de l’ouest
Ainsi, au-delà de sa valeur scientifique, cet atlas a pour but d’inciter à l’action et à la mobilisation pour la protection des ressources naturelles de l’Afrique de l’Ouest et du Sahel. Nous invitons donc chacun — scientifiques, étudiants, enseignants, planificateurs, gestionnaires de projets de développement ou de recherche, décideurs nationaux, régionaux et locaux, bailleurs de fonds, responsables et membres des organisations de la société civile, et visiteurs de la région — à tirer le meilleur parti de cet ouvrage.
Les plateformes de diffusion et de partage de connaissances et d’informations sur les changements climatiques
Les plateformes de diffusion et de partage de connaissances et d’informations sur les changements climatiques
Les problèmes de commercialisation de stockage et de prix dans les pays saheliens
Troisieme conference des Club du Sahel Amsterdam du 21-22-23 octobre 1978.
Les techniques innovantes d’agriculture intelligente face au climat au sahel
Il s’agit en fait d’associer trois techniques classiques. C’est cette association qui constitue l’innovation. On trouve assez souvent une association de deux de ces techniques, zai + cordons (au Niger à Tahoua) ou cordons + RNA (au Sénégal dans le bassin arachidier) mais rarement les trois. L’association des trois techniques permet d’augmenter fortement les rendements. Au nord de Ouahigouya au Burkina Faso, les paysans ayant aménagé leurs champs de sorgho pluvial avec cette combinaison doublent le rendement par rapport au témoin, en obtenant près de 1500 kg à l’hectare contre 700 kg environ dans la zone sans aucune technique de CES.
Liste des pesticides autorisés 1994-2000
Douzième session ordinaire Bamako du 18 au 22 juin 2001
Liste pesticides autorisés 37ème session csp dec 2015
Liste des matières actives autorisées pour la protection des végétaux au Sahel
Lutte contre le changement climatique : les réalisations du CILSS
Le changement climatique constitue une préoccupation majeure du continent africain et plus particulièrement pour les pays sahéliens. C’est la raison pour laquelle les questions d’adaptation et d’atténuation du changement climatique constituent un axe de travail fondamental de notre organisation, le Comité Permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS). Aujourd’hui, le CILSS est un acteur incontournable, voire un leader sur cette thématique dans l’espace CILSS/CEDEAO. Les travaux menés jusqu’à présent par le CILSS dans le domaine du changement climatique présentent un intérêt considérable pour les populations sahéliennes et ouest africaines. Ils comprennent l’analyse des climats passés, l’établissement de projections d’évolution climatique future et de leurs impacts, l’identification de mesures efficaces d’adaptation et d’atténuation par les populations, le renforcement des capacités des acteurs en matière de prise en compte du changement climatique dans les stratégies sectorielles de développement, etc. Les efforts consentis par le CILSS en matière de lutte contre le changement climatique sont reconnus par la communauté internationale. Ils ont valu au CILSS l’obtention du statut d’observateur aux Conférences des Parties (COP) sur le climat. Les actions du CILSS sont soutenues par nos partenaires techniques et financiers à travers des projets en cours d’exécution et de nouvelles initiatives dans le domaine du changement climatique. Je saisis cette occasion pour leur exprimer toute ma gratitude et ma reconnaissance pour leur engagement à nos côtés. L’impact de ces actions sera renforcé par l’adoption de politiques fortes de nos Etats pour concrétiser les engagements pris lors de la COP21. Le présent bulletin, destiné au grand public, donne un aperçu non exhaustif des réalisations du CILSS en matière d’adaptation et d’atténuation du changement climatique. Il sera reguliérement mis à jour et diffusé, afin d’améliorer la visibilité de nos actions. Puisse cette publication constituer une référence pour mieux faire connaître notre expertise et les opportunités qu’offre le CILSS en matière de lutte contre le changement climatique.
Mapping of zones at risk in west Africa by using NGI, VCI and SNDVI from the E-Station.
This work is carried out at the AGRHYMET Regional Centre (ARC)-CILSS as part of the African Monitoring of Environment for Sustainable Development (AMESD) project. The analysis protocol has been improved under the Monitoring of Environment for Security in Africa (MESA) project. The MESA Project has been designed on the achievements of AMESD; its overall objective is to provide African countries with access to Earth Observation data for environmental monitoring and sustainable development. The specific objective of this study is to develop an operational analysis protocol for vegetation monitoring in general and especially for crops and pastures. Three vegetation indices were used: Vegetation Condition Index (VCI), Normalized Growth Index (NGI) and Standardized Normalized Difference Vegetation Index (SNDVI). The analysis of these drought indices is based on taking into account the agro-climatic characteristics of the Sahelian region, the comparison of the NGI profile (per administrative unit) from year X (in progress) to the maximum NGI profiles, minimum and average of the time series data (1998 to year x-1) and evidence convergence. Six years of application of the method and validation actions carried out concluded that it is possible to determine the zones at risk (ZAR) in order to anticipate food crises.
Mauritanie alerte criquet pélerin 15/10/2016
Cette phase de résurgence c’est-à-dire réapparition du criquet pèlerin pourrait aboutir à une recrudescence si elle n’est maitrisée rapidement. Cette situation est consécutive à la brusque augmentation des densités acridiennes dans les aires de reproduction estivale du sud de la Mauritanie, ayant entraîné la formation de groupes d’ailés à partir de la mi-septembre. Des éclosions sont observées et il est probable qu’une résurgence se développe dans les semaines à venir avec la possible formation de petites bandes larvaires et d’essaims. A la date du 10 octobre, plus de 4 200 ha ont été traités par voie terrestre.
MESA Du satellite à la gestion des parcours
Service MESA terrestre "gestion des parcours"
Mise à jour des prévisions saisonnières hydropluviométriques de la saison 2011 en afrique de l’ouest
En Afrique de l’Ouest, la saison des pluies 2011 se caractérise par une forte variabilité spatio-temporelle des conditions pluviométriques. Les températures des surfaces océaniques et les prévisions des centres mondiaux de climat qui servent de base à la prévision saisonnière des pluies et des écoulements de la région ont significativement évolué entre leur situation initiale d’avril et mai et celle des mois de juillet et août. En effet, les températures froides dans l’océan Pacifique, à la veille de la saison des pluies, ont évolué vers une phase “neutre”. De même, au niveau de l’océan Atlantique, le dipôle Nord-Sud s’est un peu affaibli. Une telle configuration n’est pas favorable à une saison des pluies homogène au Sahel et en Afrique de l’Ouest et accroît l’incertitude de la prévision saisonnière. L’évolution de la situation pluviométrique actuelle est, en effet, assez hétérogène avec des zones localement excédentaires provocant parfois des inondations et des zones à déficits pluviométriques marqués créant au plan agricole, des stress hydriques importants. Globalement, une situation moyenne à déficitaire est attendue dans la partie Sud-Ouest du Sahel. Elle est mitigée au Centre et moyenne à excédentaire à l’Est.
Mitigation of climate change funding in west africa
Although they are low emitters, West African countries are invited, like all Parties to the UNFCCC, to reduce their Greenhouse Gases (GHGs) emissions, according to their national capacities and circumstances. Mitigation in developing countries is promoted by the UNFCCC with three tools: Nationally Appropriate Mitigation Actions (NAMAs), Clean Development Mechanism (CDM), and Intended Nationally Determined Contributions (INDCs). NAMAs are voluntary for developing countries and can cover a variety of sectors: energy, transport, forestry, etc. They are published by the UNFCCC, with the objective to attract funding from the international community. However, so far, they are no specific guidelines neither dedicated funding. Up to now, only 15 countries have submitted NAMAs to the UNFCCC, and among them, Mali is the only one from the CILSS/ECOWAS area. The CDM allows developed countries to meet part of their commitments by financing emission reduction projects in developing countries. Many limitations explain that these projects have benefited little to Africa: carbon price fluctuations, complexity of the procedures, high transaction costs, complicated rules for reforestation, etc. Finally, the concept of INDC is very recent and it is not yet clear how these contributions will be supported. The opportunities offered by the UNFCCC for financing adaptation and mitigation actions are tenuous: the target of 100 billion US$/year by 2020 is not credible in the absence of short-term financing and the Green Climate Fund, key element of the financial mechanism of the UNFCCC, is still not operational. However, outside of the UNFCCC, fundings are available for mitigation, especially in the agriculture and forest sectors: Forest Carbon Partnership Facility (FCPF), Forest Investment Programme (FIP), Global Alliance against Climate Change (GCCA), International Climate Initiative of Germany (ICI), and Japan Initiative for Fast-Start Actions. In the short term, the West African countries could better benefit from the CDM, by advocating for its adaptation to their national circumstances, as well as from the NAMAs, by requesting the development of guidelines and dedicated funding. In the medium and long term, in the absence of tangible prospects under the UNFCCC, the integration of mitigation-related goals in the "traditional" projects of donors would probably remain the most obvious opportunity to finance the mitigation in West Africa.
Newsletter agrhymet avril 2010
Les évaluations des récoltes faites en 2009 par le CILSS et ses partenaires ont révélé une situation préoccupante dans certaines zones du Sahel notamment au Niger et au Tchad où des millions de personnes vivent dans une insécurité alimentaire et nutritionnelle difficile. Le communiqué de presse issu de la réunion du Réseau de Prévention des Crises Alimentaires tenue du 8 au 9 avril 2010 à Paris, présenté dans ce numéro, vous donne un aperçu de l’ampleur de la situation et des mesures préconisées. La sécurité alimentaire était aussi à l’ordre du jour de la 15ème Conférence au Sommet des Chefs d’Etat du CILSS qui a eu lieu le 15 mars 2010 à N’Djaména. Ce Sommet a instruit le CILSS à s’investir dans des domaines stratégiques pouvant garantir la sécurité alimentaire : le développement des bassins de rétention, la mise en oeuvre d’un programme régional sur l’augmentation des précipitations par ensemencement des nuages, la réhabilitation et la valorisation du bassin du Lac Tchad et du Fleuve Niger, la réalisation de la grande muraille verte, la lutte contre les plantes envahissantes telles que le typha, la jacinthe d’eau et toute autres plantes menaçant les cours d’eau, la désalinisation des terres et la lutte contre l’érosion côtière. Les autres décisions et recommandations de cette Conférence et celles de la 43ème Session du Conseil des Ministres du CILSS, figurent dans ce numéro. Le volet partenariat occupe aussi une place importante dans ce newsletter. A ce propos, AGRHYMET et quatre autres institutions (ACMAD, ICPAC, DMC et GHF) viennent de bénéficier d’un don de la Banque Africaine de Développement (BAD) de 30 millions de dollars US pour renforcer leurs capacités afin qu’elles demeurent des centres de référence en matière de production d’informations climatiques crédibles et appropriées. Par ailleurs, le Centre Régional AGRHYMET a renforcé son partenariat avec d’autres institutions notamment avec le CORAF qui lui a confié pour 2010, des activités de formation et des missions d’assurance qualité dans le cadre du programme SCARDA. Les autres faits saillants de ce numéro concernent le septième Conseil et Pédagogique du CRA et un article de recherche sur « la valorisation des méthodes traditionnelles de prévision des pluies ».
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La région ouest africaine notamment la zone sahélienne a connu depuis le début des années 1970, des perturbations climatiques importantes caractérisées par des périodes de sécheresse aggravées par de fortes pluies et des inondations dévastatrices. Ces perturbations climatiques ont grandement affecté les écosystèmes non seulement en Afrique mais aussi dans tous les autres continents. Cette problématique du changement climatique constitue une des préoccupations majeures du CILSS. C’est la raison pour laquelle, notre institution qui a capitalisé une riche expérience en matière de gestion des ressources naturelles et du suivi de l’environnement au Sahel et en Afrique de l’Ouest, a initié et mis en œuvre depuis 1975, d’importants programmes et projets qui prennent en compte la dimension environnementale. C’est dans ce cadre que s’inscrit le Projet d’intégration de l’adaptation aux changements climatiques dans les secteurs de l’agriculture et de l’eau en Afrique de l’Ouest (FFEM/CC). Ce projet, financé par le Fonds Français pour l’Environnement Mondial (FFEM), a pour objectif principal de renforcer les capacités des pays de l’Afrique de l’Ouest à faire face au changement climatique à travers, entre autres une plateforme de connaissances, des projets pilotes et des appuis aux formations sur le changement climatique. Ce newsletter n°2 du projet « Intégration de l’adaptation au changement climatique dans les secteurs de l’agriculture et de l’eau en Afrique de l’Ouest » présente quelques acquis couvrant la période de juin à décembre 2012. Des missions de terrains au Bénin et au Sénégal ont permis des contacts avec des acteurs potentiels et de visiter des aménagements orientant les appels à projets innovants en matière d’adaptation au changement climatique. Les activités du projet FFEM CC entrent donc dans la phase de croisière avec les subventions de projets terrain en année 2 et 3. Une mission au Burkina Faso a permis des réflexions sur des possibles voyages d’étude au profit des acteurs du développement du Niger et du Bénin. Les autres activités sont entre autres la conduite de recherche par la doctorante et le post-doctorant, l’alimentation de la plateforme CC-GDT, la communication externe au niveau national et international. Je vous invite à lire régulièrement cette lettre d’information qui va, pour le prochain numéro, s’étendre aux autres projets du CILSS sur ces thématiques et nous envoyer aussi vos contributions en vue d’un meilleur partage des connaissances sur le changement climatique au Sahel et en Afrique de l’Ouest.
Note decideur aic
La menace climatique se précise et risque de perturber l’agriculture ouest africaine. En effet, à l’horizon 2050, sans mesures d’adaptation, les rendements des céréales baisseront de 10 à 50 & en Afrique soudano sahélienne. Si les politiques publiques agricoles au Sahel et en Afrique de l’Ouest se fixent comme cible de restaurer 10& des superficies agricoles par an avec des techniques climatointelligentes, le coût des investissements nécessaires se chiffreraient entre 50 à 170 millions de dollars par an. Selon les pays, le retour sur investissements est évalué entre 50 et 70&. Il est donc urgent d’agir. L’adaptation de l’agriculture ouest africaine au changement climatique via les techniques d’agriculture climato-intelligente (ou agriculture intelligente face au climat : AIC) est une voie certaine pour renforcer la résilience des populations ouest-africaines au changement climatique.
Outils et méthodologie pour l’intégration de l’adaptation au changement climatique dans les plans de développement au niveau local
Outils et méthodologie pour l’intégration de l’adaptation au changement climatique dans les plans de développement au niveau local
Pertes post-recoltes et sécurité alimentaire dans les pays du SAHEL et de l'Afrique de l'Ouest : cas du Burkina Faso, du Ghana et du Sénégal
Les pertes post-récoltes constituent un challenge pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle tout comme pour l’économie agricole de la région Ouest africaine. Elles constituent ainsi un manque à gagner sur les ressources et autres intrants investis pour la production notamment les engrais, l’eau, l’énergie, etc
Photodocumentation mesa dialogue politique
L’ouverture officielle de cette rencontre a eu lieu le lundi 11 janvier 2016 et a été présidée par Prof. Bouafou Kouamé Guy Marcel, Directeur Général du Centre Régional AGRHYMET en présence de Monsieur Issa Garba, Coordonnateur par intérim du Projet MESA Terrestre CEDEAO, du Dr Bakary Djaby, Assistant technique du dit projet, du Dr Seydou Traoré, responsable de la formation MESA et de M. Boubacar Sidikou, point focal MESA Niger. Les participants à cet atelier sont les Points focaux thématiques nationaux pour les services Cultures, Pastoralisme et Feux des pays de la CEDEAO (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée, Guinée Bissau, Mali, du Niger, Sénégal, Togo.), la Mauritanie et le Tchad.
Photodocumentation servir
Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement SEM Brigi RAFINI, a procédé au lancement officiel du projet Servir Afrique de l’Ouest et à l’inauguration de nouvelles infrastructures dont le CRA vient de se doter dans le cadre du projet ISACIP. C’était au cours d’une cérémonie grandiose qui a regroupé d’importantes personnalités notamment M. Kassoum DENON , Ministre de l’Agriculture du Mali, Ministre Coordonnateur du CILSS, l’honorable Charles Bolden, Administrateur principal de la NASA, M. Alex DEPREZ, Directeur Régional du Bureau USAID de l’Afrique de l’Ouest, M. Albadé ABOUBA, Ministre d’Etat, Ministre de l’Agriculture et de l’Elevage du Niger, Dr Djimé ADOUM, Secrétaire Exécutif du CILSS, les Secrétaires Permanents des CONACILSS, les représentants du corps diplomatique, les représentants des Partenaires Techniques et Financiers, les anciens Directeurs Généraux du CRA, Prof BOUAFOU Kouamé Guy Marcel, Directeur Général du CRA, le personnel, les étudiants et plusieurs autres invités.
Plaquette dfr 2015
Les formations du Centre Régional AGRHYMET visent le renforcement des capacités, de conception et d’exécution des cadres africains dans les domaines de la sécurité alimentaire, de la gestion des ressources naturelles, de la lutte contre la désertification, de la protection des végétaux et de l’environnement. Le succès des formations du CRA s’explique par l’adéquation entre les offres de formation et les préoccupations des populations et la qualité des cours dispensés. Entre 1974 et 2013, le CRA a formé plus de 1000 diplômés pour les pays de l’espace CILSS/CEDEAO et de l’Afrique Centrale. En matière de formations continues, plus de 6 000 cadres des services techniques des pays ont suivi des stages de perfectionnement au CRA.
plaquette DFR 2015
Les formations du Centre Régional AGRHYMET visent le renforcement des capacités, de conception et d’exécution des cadres africains dans les domaines de la sécurité alimentaire, de la gestion des ressources naturelles, de la lutte contre la désertification, de la protection des végétaux et de l’environnement. Le succès des formations du CRA s’explique par l’adéquation entre les offres de formation et les préoccupations des populations et la qualité des cours dispensés. Entre 1974 et 2013, le CRA a formé plus de 1000 diplômés pour les pays de l’espace CILSS/CEDEAO et de l’Afrique Centrale. En matière de formations continues, plus de 6 000 cadres des services techniques des pays ont suivi des stages de perfectionnement au CRA.
Plaquette dir 2015
Le Centre Régional AGRHYMET est une source régionale d’informations pour la prise de décision dans les domaines de la sécurité alimentaire, de la lutte contre la désertification, de la gestion des ressources naturelles et du suivi de l’environnement. Ces informations proviennent des données satellitales couplées avec des données réelles collectées sur le terrain par les composantes nationales du CILSS. Elles sont traitées, analysées et diffusées par Internet, par des bulletins spéciaux et envoyées aux Etats membres du CILSS, aux partenaires techniques et financiers et autres utilisateurs. Ces informations concernent en général, la production agricole, le suivi phytosanitaire, l’élevage, le climat, l’hydrologie et les ressources naturelles (sols, eaux, forêts …)
Positions des pays saheliens sur les enjeux agricoles et de sécurité alimentaire dans les négociations commerciales internationales
Cadre stratégique de sécurité alimentaire durable dans une perspective de lutte contre la pauvreté au Sahel
Prévision des caractéristiques agroclimatiques de la grande saison des pluies 2013 des pays humides de l’Afrique de l’Ouest.
Le Centre Régional AGRHYMET a organisé du 18 au 23 mars 2013, un atelier régional sur les applications de la prévision saisonnière au secteur de l’agriculture dans les pays humides de l’Afrique de l’Ouest. Ont participé à cet atelier, les experts agrométéorologues des pays humides de l’espace CILSS/CEDEAO (Benin, Côte d’Ivoire, Ghana, Guinée, Guinée Bissau, Liberia, Nigeria et Togo) chargés du suivi et de l’élaboration des informations sur la campagne agrométéorologique. A l’issue de cet atelier, les prévisions des cumuls pluviométriques Mars-Avril-Mai et les dates de démarrage de la grande saison des pluies 2013 ont été élaborées.
Prévision saisonnière des caractéristiques agro-hydro-climatiques de la saison des pluies 2017 pour les pays sahélo-soudaniens de l'éspace CILSS/CEDEAO
Une saison des pluies globalement normale à excédentaire tant sur le plan des cumuls pluviométriques que sur celui des écoulements moyens dans les principaux bassins fluviaux est attendue en 2017 sur une majeure partie de la zone soudano-sahélienne des pays de l’espace CILSS/CEDEAO. Son démarrage serait globalement précoce à normal, mais suivi de probables séquences sèches importantes. Quant à la fin de saison des pluies, elle serait tardive à normale au Centre et à l’Est du Sahel, mais normale à précoce sur l’Ouest du Sahel.
Prevision saisonniere des pluies et des debits des cours d’eau en afrique de l’ouest pour la saison des pluies 2011
Un cumul pluviométrique supérieur ou égal à la normale 1971 – 2000 est attendu pour la majeure partie du Sahel en 2011 avec, dans le contexte actuel de recrudescence d’extrêmes climatiques, des risques d’inondations importants. Si cette prévision se confirme avec une bonne répartition temporelle des pluies, la campagne agricole sera satisfaisante en zone sahélienne. Toutefois, des cumuls de pluie moyens, voire inférieurs à la moyenne sont prévus pour les régions soudano-guinéennes et côtières. De même, des écoulements moyens ou supérieurs à la moyenne sont prévus pour les bassins des fleuves Niger, Gambie, Sénégal et le Haut bassin de la Volta. Des inondations sont à surveiller sur ces bassins. Il existe toutefois, un risque de faible disponibilité des ressources en eau en période hors saison de pluie, du fait des écoulements moyens à tendance déficitaire prévus pour les parties amont de certains bassins (Niger et Sénégal en particulier). Ces prévisions seront périodiquement mises à jour en cours de saison.
Prevision saisonniere des pluies et des debits en afrique de l’ouest, tchad et cameroun. periode : juillet-août-septembre 2010
Un cumul pluviométrique supérieur ou égal à la normale 1971 – 2000 est attendu au Sahel pour la saison 2010, avec des risques élevés d’inondations. Si cette prévision se réalise avec une bonne répartition temporelle des pluies, la campagne agricole sera satisfaisante. De même, des écoulements supérieurs ou égaux à la normale sont prévus pour les bassins du Sénégal, de la Gambie, du Niger moyen et du lac Tchad. Ces bassins sont à surveiller sur le plan des inondations. Toutefois, malgré le risque élevé d’inondations en saison des pluies dans le bassin du Niger, une pénurie d’eau n’est pas à exclure pendant la période sèche. En effet, si la situation normale à tendance déficitaire prévue dans le haut bassin du Niger se réalise, elle affecterait les disponibilités des ressources en eau dans le reste du bassin en saison sèche. Par ailleurs, il est fortement recommandé de suivre de près les mises à jour des prévisions qui seront faites en cours de saison pour tenir compte des éventuels changements des conditions océaniques. Ces mises à jours sont particulièrement utiles pour le bassin de la Volta, la Comoé et le Niger supérieur, car la prévision climatique est incertaine dans les zones où ces bassins prennent leur source.
Prévisions climatiques et hydrologiques favorables aux inondations et au développement du criquet pèlerin
Entre la deuxième décade et la troisième décade de juillet 2010, le Front Intertropical (FIT) a poursuivi en général sa migration vers le nord sur le Sahel. L’intensité du flux de mousson a été généralement modérée sur le Sénégal, la Gambie, la Guinée Bissau, la Guinée Conakry, le Burkina Faso, le centre du Niger, le sud du Tchad, la Sierra Leone, le Liberia, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Togo, le Bénin et le Nigeria. Cette situation a entraîné dans les pays du Sahel, une meilleure distribution spatiale et une hausse de la quantité des précipitations, variant entre 10 mm et 100 mm avec les quantités les plus élevées d’environ 150 mm sur le sud du Mali, du Burkina Faso et le nord-ouest du Niger en se renforçant à environ 250 mm sur le sud du Tchad.
Prévisions saisonnières des pluies, des débits et conseils agroclimatologiques pour la saison des pluies 2013 en Afrique de l’Ouest, au Cameroun et au Tchad.
Un hivernage globalement humide en Afrique de l’Ouest notamment dans la bande Ouest sahélienne est attendu en 2013.
Principales réalisations du cilss de 1973 à 2006
Au fil de ses trente trois ans d’existence, le Comité Permanent Inter Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS) s’est positionné dans l’espace sahélien voire régional, comme une institution de référence dans la recherche de solutions efficaces et durables pour accompagner les sahéliens (nes) dans la lutte contre les effets de la sécheresse. Les actions et les initiatives entreprises par le CILSS se sont traduites par des réalisations concrètes dans les Etats membres au niveau des services techniques nationaux, du secteur privé et de la société civile. En effet, le CILSS a conçu et mis en oeuvre dans le cadre de son mandat, des outils d’aide à la décision, des méthodologies et des stratégies au profit des Etats dans les domaines de la sécurité alimentaire, de la gestion des ressources naturelles, de la maîtrise de l’eau, de l’accès aux marchés et de la recherche en matière de population et développement. En outre, il a contribué au renforcement des capacités des cadres nationaux par l’organisation de formations diplômantes et continues sur des thèmes relatifs à ses domaines d’intervention. L’institution a également apporté d’importants appuis catalytiques à ses Etats membres dans divers domaines. Notre organisation s’est aussi investie dans le renforcement du partenariat avec les autres organisations inter gouvernementales de la sous région telles que la CEDEAO et l’UEMOA pour rechercher la synergie d’action avec ces structures en vue d’une harmonisation des différentes interventions. Les efforts du CILSS sont soutenus et appuyés par les Etats membres et les partenaires au développement qui, depuis sa création, continuent de lui témoigner leur attachement et de lui apporter un soutien constant et multiforme en vue de l’atteinte de ses objectifs. C’est l’occasion de leur exprimer toute notre gratitude et notre reconnaissance pour leur engagement à nos côtés dans l’accomplissement de notre mission. La présente brochure donne un aperçu des principales réalisations du CILSS dans les domaines de la sécurité alimentaire, de la lutte contre la désertification, de la maîtrise de l’eau et de l’accès aux marchés. La liste des réalisations présentée dans cette brochure n’est pas exhaustive. Sa mise à jour régulière et sa diffusion vont se poursuivre afin d’améliorer la visibilité de l’institution. Puisse cette brochure raviver la confiance que vous placez dans notre institution et faire en sorte que vous continuez à l’appuyer dans la recherche de solutions pertinentes et durables pour atténuer la pauvreté des populations sahéliennes.
Production céréalière brute de la campagne 2009/2010
Production céréalière brute de la campagne 2009/2010 et comparaison avec les 5 dernières années (Unité : millier de tonnes)
Production céréalière brute de la campagne 2011/2012
Production céréalière brute de la campagne 2011/2012 et comparaison avec les 5 dernières années
Production céréalière brute de la campagne 2012/2013
Production céréalière brute de la campagne 2012/2013 et comparaison avec les 5 dernières années
Rapport annuel 2002 Centre Régional AGRHYMET
Le présent rapport est une synthèse de la plupart des activités menées par le Centre Régional AGRHYMET au titre de l’année 2002. La sécurité alimentaire et la gestion des ressources naturelles constituent les grands axes autour desquels gravitent les principales activités du Centre régional AGRHYMET. De ce fait, elles constituent les points phares du rapport.
Rapport annuel 2003 Centre Régional AGRHYMET
Le projet d’adaptation au changement climatique, le projet suivi de la vulnérabilité au Sahel, l’ouverture du cycle ingénieur en protection des végétaux, et le projet régional de lutte intégrée contre les sautériaux au Sahel (PRELISS) constituent quelques uns des nouveaux projets mis en oeuvre par le Centre Régional AGRHYMET en 2003, comme une réponse aux contraintes de l’accroissement de la production agricole et aux problèmes de l’environnement auxquels le CILSS est confronté. Cette dynamique s’accompagne par un volet communication conséquent, dont l’objet principal est d’améliorer la visibilité des activités du Centre en vue d’accroître la valorisation de son savoir faire. C’est ainsi que plusieurs activités de communication orientées principalement vers les décideurs politiques, les partenaires techniques et financiers, les organisations non gouvernementales, les associations paysannes et le Grand Public ont été mises en oeuvre par AGRHYMET en collaboration avec les Composantes Nationales AGRHYMET. L’animation régulière de notre site Internet avec la mise en ligne de bulletins et d’autres informations à caractère scientifique et technique, l’organisation de conférences et d’ateliers, la conception et la diffusion de bulletins de suivi de la campagne agro pastorale dans la zone CILSS et les visites marketing dans la zone CEDEAO et UEMOA, constituent les activités phares qui concourent au renforcement de la visibilité du Centre Régional AGRHYMET.
Rapport annuel 2004 Centre Régional AGRHYMET
Le Centre Régional AGRHYMET a célébré en 2004 ses trente ans d’existence. Des acquis importants ont été capitalisés dans les domaines de l’information et de la formation sur la sécurité alimentaire, la maîtrise de l’eau et la lutte contre la désertifi cation. C’est ainsi que le Centre Régional AGRHYMET a développé des outils et méthodologies pour l’alerte précoce, le suivi de la campagne agricole, le bilan céréalier, les prévisions agro climatiques, le suivi pastoral, etc. La plupart des produits et services issus de ces outils sont transférés aux pays membres du CILSS et de la sous région en vue d’accroître leurs capacités de décision pour atténuer la pauvreté dans le Sahel. L’impact des actions du Centre Régional AGRHYMET est également perceptible dans plusieurs secteurs économiques à travers le renforcement des capacités opérationnelles des services nationaux de l’agriculture, de la protection des végétaux, des ressources en eau et de la météorologie. Environ 60& du personnel technique de ces structures ont été formés au Centre Régional AGRHYMET à travers les cycles de formation de technicien supérieur et d’ingénieur en hydrologie, agrométéorologie, protection des végétaux, instruments et micro informatique. En outre, les formations continues organisées par le Centre Régional AGRHYMET ont permis d’améliorer le savoir-faire des cadres sahéliens dont les compétences sont hautement appréciées au niveau national et régional. L’adhésion du Centre Régional AGRHYMET au CAMES confirme la qualité de ses formations et son rôle comme institution supérieure dans les sciences agronomiques, hydrologiques et environnementales. Le Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement du CILSS, tenu le 25 janvier 2004 à Nouakchott en République Islamique de Mauritanie a défini de nouvelles orientations axées sur un recentrage des activités du CILSS sur ses objectifs initiaux à savoir : la sécurité alimentaire, la lutte contre la désertification et la maîtrise de l’eau. Notre institution, qui dispose d’une riche expérience dans ces différents domaines, sera en pôle position dans la recherche et la mise en oeuvre de nouveaux outils pour répondre de façon efficace et efficiente aux préoccupations des décideurs et des populations sahéliennes. De nouveaux chantiers seront ouverts en 2005 pour consolider les acquis en tenant compte des enjeux du 3ème millénaire, à savoir les changements climatiques, la biodiversité et la biotechnologie.
Rapport annuel 2005 Centre Régional AGRHYMET
L’année 2005 a été marquée par le recentrage des activités du CILSS autour de ses objectifs initiaux conformément à la résolution du Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement tenu le 25 janvier 2004 à Nouakchott en République Islamique de Mauritanie. Les activités d’information, de formation et de recherche menées en 2005 par le Centre Régional AGRHYMET, s’inscrivent dans ce cadre et contribuent au renforcement des capacités pour atténuer la pauvreté au Sahel. Le Centre Régional AGRHYMET a capitalisé et renforcé ses acquis en matière d’information par la mise eu point et le transfert dans les pays du CILSS de nouveaux outils et méthodologies pour l’alerte précoce, les prévisions agro hydro climatiques, le suivi de la campagne agricole, le bilan céréalier etc. L’exécution de nouveaux projets a permis au Centre Régional AGRHYMET d’être mieux outillé pour répondre aux préoccupations des populations sahéliennes dans les domaines de la sécurité alimentaire, la maîtrise de l’eau et la lutte contre la désertification. Il s’agit notamment des projets : Carte d’identité Rurale, Lutte Intégrée contre les Sautériaux au Sahel (PRELISS), Suivi de la Vulnérabilité au Sahel, Appui aux capacités d’adaptation aux changements climatiques au Sahel » , Utilisation et Occupation des Sols (LU/LC). En matière de renforcement des capacités des services nationaux, du secteur privé et de la société civile, le Centre Régional AGRHYMET s’est distingué en 2005 par la sortie de 26 ingénieurs en protection des végétaux et le recrutement de trois nouvelles promotions d’ingénieurs en hydrologie, agrométérologie, instruments et micro informatique. La qualité de son savoir faire professionnel reconnu au niveau national, régional et international, a été confirmé en 2005 par l’admission de sept de ses experts sur les listes d’aptitudes du Conseil Africain et Malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES). En outre, le Centre Régional AGRHYMET s’investit dans la recherche de l’excellence avec la tenue régulière du Conseil Scientifique et Pédagogique pour évaluer ses activités de recherche axées sur ses domaines d’intervention. Fort de son expérience et de son expertise, le Centre Régional AGRHYMET s’est également employé à développer de nouveaux outils et programmes de formation pour répondre aux défis du 3ème millénaire notamment les changements climatiques et la biodiversité. Le lancement en 2006, du Master en Gestion Concerté des Ressources Naturelles en est une parfaite illustration. Le présent rapport est une synthèse des activités et résultats de notre institution. Il est destiné au grand public et a été rédigé dans un style simple pour mieux l’informer et le sensibiliser sur les réalisations et les opportunités qu’offre le Centre Régional. Les résultats présentés dans ce rapport sont le fruit d’une collaboration entre notre institution, les composantes nationales, les partenaires techniques et financiers et la communauté internationale.
Rapport annuel 2007 Centre Régional AGRHYMET
Depuis une trentaine d’années, la région sahélienne de l’Afrique de l’Ouest est confrontée à de multiples défis tels que l’insécurité alimentaire, la désertifi cation et les changements climatiques. Le Centre Régional AGRHYMET (CRA), institution du Comité Permanent Inter Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS) a inscrit ses actions dans la recherche de solutions efficaces et durables pour améliorer les conditions de vie des populations de cette région. C’est ainsi que des méthodes et des outils d’aide à la décision ont été développés au CRA et mis à la disposition des pays du CILSS pour assurer un meilleur suivi de la campagne agricole, de la situation alimentaire et des ressources naturelles. Ces mêmes outils et produits sont en cours de transfert aux autres pays de l’Afrique de l’Ouest membres de la CEDEAO, qui sont désormais couverts par les activités du CRA, suite à l’accord intervenu entre le CILSS et la CEDEAO en Décembre 2006. Ce système d’information est consolidé par la mise en place d’un important programme de formations pour doter de cadres compétents et opérationnels les services techniques nationaux, les projets de développement et les organisations non gouvernementales. C’est ainsi que des milliers de cadres de la sous région ont bé- néfi cié des formations diplômantes et continues organisées par le CRA, notamment dans les domaines de la protection des végétaux, de l’agrométéorologie, de l’hydrologie et de la micro informatique. En 2007, les activités phares du CRA ont été : Dans le domaine de l’information, la mise en oeuvre du cadre harmonisé d’analyse de la vulnérabilité, le transfert d’outils et méthodes de prévention des crises alimentaires, la conduite d’expérimentations et le renforcement des capacités des pays en matière de lutte acridienne, le renforcement des systèmes d’information sur les marchés et la validation du dispositif de suivi des flux transfrontaliers, l’identification des besoins et l’appui aux producteurs (éleveurs, irrigants et maraîchers). Dans le domaine de la formation, 70 ingénieurs et 20 techniciens supérieurs ont achevé leur formation en Septembre 2007 et sont actuellement en service dans les Etats membres du CILSS et de la CEDEAO. En outre, 15 cadres des mêmes pays ont reçus en Décembre 2007 leurs diplômes de Mastère en gestion concertée des ressources naturelles, nouveau programme conçu par le CRA pour mieux répondre aux préoccupations des pays. Les experts du CRA, en plus de leurs activités opérationnelles et de formation, mènent aussi des études et recherches en vue d’améliorer la qualité des produits et mieux faire face aux nouveaux défis. C’est ainsi que des recherches en été menées dans les domaines comme l’estimation des pluies et des superficies emblavées à l’aide de la télédétection, ainsi que des impacts de la variabilité et du changement climatiques sur les ressources en eau et l’agriculture en Afrique de l’Ouest. Ces résultats de recherche ont fait l’objet de communications à des conférences organisées aussi bien à l’échelle sous régionale qu’internationale. L’appui technique, qui consiste à équiper et à former le personnel des services techniques des pays en logiciels de gestion de bases de données s’est poursuivi et élargi à certains pays membres de la CEDEAO. Mohamed Yahya Ould Mohamed MAHMOUD La reconnaissance du CRA par le Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement supérieur (CAMES) et par l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF) comme membre titulaire, confirme la qualité des enseignements dispensés par le Centre. Le présent rapport, qui est une synthèse des principales activités et des résultats obtenus par le CRA en 2007 grâce à l’appui technique et financier des pays membres du CILSS, des partenaires au développement et de la communauté internationale, se veut un moyen de rendre public les bilans, est également un outil permettant aux mandants de vérifier la pertinence de nos activités. Les résultats présentés montrent que le CRA consolide, améliore et innove dans ses activités et stratégies, tout en collaborant avec les composantes nationales et les organisations et institutions régionales, sous régionales, et internationales. Je vous en souhaite une bonne lecture.
Rapport annuel 2008 Centre Régional AGRHYMET
L’année 2008 a été celle de la consolidation et de la pérennisation des activités du Centre Régional AGRHYMET. Ce fleuron de la coopération internationale qui a capitalisé plus de 35 années d’expertise dans les domaines de la formation, de l’information et de l’appui technique, a conduit ses activités en 2008 malgré un environnement financier difficile. En effet, cette année a été marquée par la fin du programme de travail (2004 – 2008) du CILSS et aussi par l‘arrivée à terme de certaines conventions de financement du Centre Régional AGRHYMET en particulier pour le volet formation. Cette situation qui a coïncidé avec le début de la crise financière mondiale a failli compromettre cette importante composante du CRA. Heureusement, la prompte réaction de nos partenaires au développement a permis la poursuite de la formation qui constitue une des fiertés du CILSS. En effet, notre institution a formé de 1975 à 2008, 969 cadres de conception et d’exécution en service dans les ministères, les projets de développement et dans les organisations non gouvernementales. En outre, elle a permis le perfectionnement de plus de 5000 cadres des pays du CILSS, de l’UEMOA et de la CEDEAO dans des domaines divers tels que l’environnement, l’agriculture durable, les statistiques agricoles, la maintenance des équipements agrométéorologiques, la gestion et l’analyse des données climatologiques, les systèmes d’information géographiques, et les nouvelles technologies de l’information et de la communication, etc. Cette ouverture en direction de l’Afrique de l’Ouest constitue un signal fort du CILSS qui, à travers le Centre Régional AGRHYMET, s’investit de plus en plus dans le renforcement de l’intégration régionale. Le dynamisme de notre institution s’est également traduit par l’amélioration de l’offre de formation avec l’ouverture annoncée en 2009 de nouveaux cycles de formation de type mastère axés sur, la gestion intégrée des ressources en eau et de l’environnement. Les formations organisées par le Centre Régional AGRHYMET sont consolidées par un important programme de recherche en partenariat avec les institutions nationales, régionales et internationales afin de mettre au point et améliorer les outils et méthodologies dans les domaines de la sécurité alimentaire, la lutte contre la désertification et la maîtrise de l’eau. A ce propos, le Centre Régional AGRHYMET a renforcé ses acquis en matière d’information et d’appui technique par la mise au point et le transfert dans les pays du CILSS et de plus en plus en Afrique de l’Ouest, de nouveaux produits sur l’alerte précoce, le bilan alimentaire, le suivi de la campagne agricole, etc. Notre Centre a également maintenu et consolidé sa place au sein des institutions de pointe en matière recherche sur le climat et ses impacts sur les secteurs socio-économiques clés de la sous région (agriculture, élevage et ressources en eau) à travers la participation active de ses experts à différents réseaux de recherche internationaux et sous-régionaux. Le présent rapport est une synthèse des activités et des réalisations du Centre Régional AGRHYMET en 2008. Il fait ressortir les principaux acquis et centre d’intérêt du CRA à savoir, l’information, la formation, la recherche et l’appui technique. Les résultats qui y sont présentés sont le fruit d’une collaboration exemplaire et fructueuse entre notre institution et ses partenaires techniques et financiers à qui nous nous adressons nos sincères remerciements pour avoir toujours accompagné le CILSS en général et le CRA en particulier dans la réalisation de sa noble mission qui est de former et d’informer les sahéliens dans les domaines de la sécurité alimentaire, la lutte contre la désertification et la maîtrise de l’eau.
Rapport annuel 2009 Centre Régional AGRHYMET
2009 a été une année de consolidation de nos acquis mais également d’innovation dans nos domaines d’intervention à savoir l’information et la formation axées sur la sécurité alimentaire, la maîtrise de l’eau et la lutte contre la désertification dans le Sahel. C’est ainsi que les outils et méthodologies développés par le Centre Régional AGRHYMET ont permis en 2009, le suivi au niveau régional de la campagne agricole et phytosanitaire, l’établissement du bilan alimentaire et céréalier, la prévision et l’évaluation du risque d’inondation à Niamey, la mise au point d’un système de prévision des crises alimentaires au Niger, le suivi pastoral dans le Sahel, etc. En outre, le CRA a initié des cadres d’échange et de partage d’information pour améliorer le dispositif de surveillance phytosanitaire des pays du CILSS et de l’Afrique de l’Ouest en organisant en 2009, des réflexions sur les stratégies de lutte contre les ennemis transfrontaliers et sur les aires de grégarisation du criquet pèlerin et leur surveillance au moyen des images satellitaires. L’expertise du CRA en matière d’information est consolidée par une riche expérience dans le domaine des changements climatiques. Cette notoriété a été magnifiée par la communauté scientifique lors des travaux de restitution des résultats du Projet « Appui aux capacités d’adaptation du Sahel aux changements climatiques », mais également à la 3ème Conférence internationale de AMMA (Analyses Multidisciplinaires de la Mousson Africaine) et au 13e Ecole d’été suivi du 14ème Colloque international du Secrétariat international francophone pour l’évaluation environnementale (SIFEE). En matière de renforcement des capacités des services nationaux, du secteur privé et de la société civile, le Centre Régional AGRHYMET s’est distingué en 2009 par le recrutement d’une promotion Mastère Gestion Concertée des Ressources Naturelles/option GIRE, d’une promotion de technicien supérieur en hydrologie et une promotion d’ingénieur en protection des végétaux. Cette formation de Mastère ouverte aux ressortissants des pays de la CEDEAO, démontre encore une de fois de plus, l’engagement et la détermination du CRA à valoriser son expertise technique et scientifique pour contribuer au renforcement des compétences des cadres de la sous région. Cette dynamique enclenchée par notre institution, est renforcée par la signature de protocoles de coopération et de nouveaux projets tels que le Projet de Surveillance de l’Environnement en Afrique pour le Développement Durable (AMESD). Elle sera poursuivie dans les années à venir en collaboration avec des partenaires du Nord et du Sud, en vue de répondre efficacement aux préoccupations des populations sahéliennes confrontées à des crises alimentaires et aux effets néfastes des changements climatiques.
Rapport annuel 2010 Centre Régional AGRHYMET
La région ouest africaine est confrontée depuis quelques années à de multiples défis tels que l’insécurité alimentaire, la désertification et les changements climatiques. Le Centre Régional AGRHYMET, institution spécialisée du Comité Permanent Inter Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS) a inscrit ses actions dans la recherche de solutions efficaces et durables pour améliorer les conditions de vie des populations de cette région. C’est ainsi que des méthodes et des outils d’aide à la décision ont été développés au CRA et mis à la disposition des pays du CILSS et de la CEDEAO pour assurer un meilleur suivi de la campagne agricole, de la situation alimentaire et des ressources naturelles. Le Centre Régional AGRHYMET est reconnu aux niveaux national, régional et international à travers la pertinence et la fiabilité des informations agricoles, hydrologiques, climatologiques, agrométéorologiques et pastorales qu’il produit et diffuse régulièrement par l’intermédiaire de ses bulletins mensuels, spéciaux et sur son site Internet (www.agrhymet.ne). Les produits et services issus de ces informations conçus initiallement pour le contexte sahélien, prennent en compte depuis quelques années déjà l’environnement ouest africain, Le rayonnement du Centre Régional AGRHYMET s’exprime aussi par la richesse de ses programmes de formation adaptés au contexte ouest africain. Les diplômés du Centre Régional AGRHYMET constituent une des fiertés du système CILSS car ils sont opérationnels dans les secteurs publics et privés où leurs compétences sont hautement appréciées. En 2010, le Centre Régional AGRHYMET a mis sur le marché du travail, une nouvelle promotion d’ingénieur en agrométéorologie et une autre en mastère Gestion Concertée des Ressources Naturelles (option Gestion Intégrée des Ressources en Eau) ce qui porte le nombre des diplômés du Centre à plus de mille cadres. En outre, les formations continues organisées en 2010 ont permis d’améliorer le savoir faire des cadres ouest africains notamment dans les domaines du marché carbone et des changements climatiques. Sur le plan partenarial, le Centre Régional AGRHYMET a fait de l’intégration régionale et de la coopération internationale son credo pour partager son expérience et son savoir-faire, et également améliorer la qualité de ses outils et méthodes. En témoigne les nombreux accords de coopération signés avec les partenaires du Sud et du Nord, de même que la participation de nos experts à des rencontres internationales sur les thèmes d’actualité comme la prévision et la gestion des risques de catastrophes liées à la variabilité et au changement climatique
Rapport annuel 2011 Centre Régional AGRHYMET
Depuis sa création en 1974, le Centre Régional AGRHYMET contribue à la promotion de l’information et de la formation dans les domaines de l’agro écologie pour améliorer les conditions de vie des populations sahéliennes. La pérennité de ses activités et la réussite de sa mission dépendent en grande partie de sa capacité d’anticipation sur l’identification nouveaux produits d’aide à la décision liés à la maîtrise de l’eau à la lutte contre la désertification et la sécurité alimentaire, mais également de sa démarche communicationnelle vis à vis des utilisateurs potentiels de ses produits et services. Cette institution spécialisée du CILSS mène ses activités grâce au soutien technique et financier des Etats membres du CILSS et de la communauté internationale ce qui lui permet d’accroître sa capacité d’intervention, de diversifier ses produits et de développer de nouveaux outils au profit des populations sahéliennes. La vitalité et le rayonnement du Centre Régional AGRHYMET s’exprime par la richesse de ses programmes de formation et aussi par la qualité de ses produits et services qu’il met à la disposition des décideurs politiques et autres usagers (ONG, projets de développement, associations paysannes…). C’est ainsi que des méthodes et des outils d’aide à la décision ont été développés au Centre Régional AGRHYMET et mis à la disposition des pays de l’espace CILSS / CEDEAO pour assurer un meilleur suivi de la campagne agricole, de la situation alimentaire et des ressources naturelles. Ce système d’information est consolidé par la mise en place d’un important programme de formations pour doter de cadres compétents et opérationnels les services techniques nationaux, les projets de développement et les organisations non gouvernementales. C’est ainsi que des milliers de cadres de la sous région ont bénéficié des formations diplômantes et continues organisées par le Centre Régional AGRHYMET notamment dans les domaines de la gestion concertée des ressources naturelles, protection des végétaux, de l’agrométéorologie, de l’hydrologie et de la micro informatique. Par ailleurs, l’exécution de nouveaux programmes et projets a permis au Centre Régional AGRHYMET d’être mieux outillé pour répondre aux préoccupations des populations sahéliennes dans les domaines de la sécurité alimentaire, la maîtrise de l’eau et la lutte contre la désertification. Il s’agit notamment du Programme de Surveillance de l’Environnement en Afrique pour un Développement Durable (AMESD), du Projet Alliance Mondiale contre le Changement Climatique (GCCA) et du Programme Thématique de Sécurité Alimentaire (FSTP). Cette dynamique enclenchée par le Centre Régional AGRHYMET, sera poursuivie en collaboration avec des partenaires du Nord et du Sud, en vue de répondre efficacement aux contraintes de l’accroissement de la production agricole et aux enjeux du 3ème millénaire notamment aux problèmes des changements climatiques auxquels le Sahel est confronté.
Rapport annuel 2012 Centre Régional AGRHYMET
La publication de ce rapport annuel 2012 coïncide avec ma nomination en qualité de Directeur Général du Centre Régional AGRHYMET (CRA). Cette institution dont j’ai l’honneur et le privilège de diriger, demeure une fierté pour les populations sahéliennes et ouest africaines. Elle s’est distinguée dans la recherche de solutions efficaces et durables pour améliorer les conditions de vie des populations de cette région. En effet, AGRHYMET est reconnu à travers la pertinence et la fiabilité des informations agricoles, hydrologiques, climatologiques, agrométérologiques et pastorales qu’il produit et diffuse régulièrement par l’intermédiaire de ses bulletins mensuels, spéciaux et sur son site Internet (www.agrhymet.ne). Elle a amélioré son système de diffusion grâce à la mise en oeuvre en 2012, de la plateforme du CILSS sur le changement climatique et la gestion durable des terres. Le rayonnement du CRA s’exprime aussi par la richesse de ses programmes de formation adaptés au contexte ouest africain. Les diplômés du Centre Régional AGRHYMET constituent une référence dans la sous région car ils sont opérationnels dans les secteurs publics et privés où leurs compétences sont hautement appréciées. En 2012, le Centre Régional AGRHYMET a formé 9 ingénieurs en protection des végétaux et 27 mastères en gestion concertée des ressources naturelles dont 8 en gestion intégrée des ressources en eau et 19 en changement climatique, ce qui porte le nombre des diplômés du Centre Régional AGRHYMET à 1074 depuis sa création. En outre, les formations continues organisées en 2012 ont permis d’améliorer le savoir faire des cadres ouest africains notamment dans les domaines du suivi de la sécheresse et des changements climatiques. L’appui technique du CRA, qui consiste à équiper et à former le personnel des services techniques des pays sur le estation s’est poursuivi et élargi aux pays membres de la CEDEAO. Ces résultats probants obtenus dans ces différents domaines par le Centre Régional AGRHYMET sont le fruit de la volonté politique des Etats membres du CILSS et de la coopération internationale. Ils sont utilisés par les décideurs politiques, les partenaires techniques et financiers, les cadres des services nationaux et les producteurs. Cette dynamique enclenchée par le Centre Régional AGRHYMET, sera poursuivie en collaboration avec des partenaires du Nord et du Sud, en vue de répondre efficacement aux préoccupations des populations sahéliennes et ouest africaines confrontées aux problèmes d’insécurité alimentaire et de changement climatique.
Rapport annuel 2015 Centre Régional AGRHYMET
L’année 2015 a été marquée par la célébration du 40ème anniversaire du Centre Régional AGRHYMET. Quarante années au cours desquelles notre institution s’est investie dans la formation, l’information et la recherche appliquée ; en vue d’améliorer la sécurité alimentaire, de parvenir à une meilleure maîtrise de l’eau, et de lutter contre la désertification et les changements climatiques au Sahel et en Afrique de l’Ouest. Les actions du Centre Régional AGRHYMET comprennent la production d’informations, l’élaboration d’outils d’analyse pour le diagnostic, l’alerte précoce, le suivi agro pastoral, le bilan alimentaire ainsi que les prévisions agrométéorologiques et hydrologiques dans le Sahel et en Afrique de l’Ouest. Ces actions ont un impact significatif et perceptible dans plusieurs secteurs de la vie économique des Etats membres du CILSS. En quatre décennies, le Centre Régional AGRHYMET a aussi contribué au renforcement des capacités techniques des services nationaux de la météorologie, de la protection des végétaux, de l’hydrologie, de l’agriculture et de l’environnement à travers la formation de plus de 1000 cadres de niveau Technicien Supérieur, Ingénieur et Master 2 et le perfectionnement de plus de 6000 cadres à travers des formations continues dans les domaines de compétence du Centre. Par ailleurs, des perspectives prometteuses se confirment pour 2016, avec le développement de nouveaux produits et services en matière de lutte contre les changements climatiques et de sécurité alimentaire, deux domaines qui se situent au centre de vos préoccupation. Ces produits et services seront mis en oeuvre par un personnel compétent et dévoué, disposant de moyens matériels performants et d’équipements modernes. De nouvelles infrastructures, en cours de construction, vous accueilleront prochainement. Celles-ci comprennent un nouveau bâtiment administratif, une grande salle informatique, un laboratoire de langues, des voies d’accès bitumées et équipées d’éclairage solaire, ainsi qu’une résidence des invités. L’année 2016 verra enfin la consolidation des acquis du Centre Régional AGRHYMET et le renforcement des actions de partenariat et de lobbying en vue de valoriser son expertise, partager son expérience et son savoir-faire, et améliorer la qualité des produits et services aux usagers.
Rapport définitif: aspects démographiques
Depuis le début des années 80, le Niger traverse une crise économique due particulièrement à un renversement de tendance sur le marché de l’uranium, principale source de devise. Les politiques financières des grandes institutions internationales n’arrangent pas non plus les choses. Les premiers programmes d’ajustement structurel mis en oeuvre par le gouvernement avec l’appui de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International ont vu le jour dans les années 1985. Malheureusement, ces programmes d’ajustement structurel n’ont pas toujours fourni les résultats escomptés et parallèlement les difficultés économiques se sont aggravées à partir de 1990. Le Niger enregistre le PIB par habitant le plus faible de l’UEMOA avec133 700F CFA (204 Euros) en 20031. Quant à la croissance économique, elle reste très faible tandis que le chômage qui est assez important et l’inflation restent mal maîtrisés. Ces difficultés se sont d’ailleurs conjuguées avec de fréquentes perturbations politiques et sociales depuis cette période. À cette situation s’ajoute la dévaluation du Franc CFA, la monnaie nationale que le Niger partage avec plusieurs autres pays de la sous-région, de 50%, en janvier 1994.
Résurgence du criquet pèlerin : chronique d’une invasion annoncée au sahel
La résurgence du Criquet pèlerin signalée en Libye et en Algérie n’a pu être contenue. Les efforts sont entravés par une insécurité endémique dans la zone concernée. Le début de dessèchement de la végétation consécutif à la fi n de la saison pluvieuse dans ces zones de reproduction hiverno-printanière a contraint ce ravageur transfrontalier à la recherche des conditions lui permettant d’assurer sa survie et sa reproduction.
Seasonal forecast of the agro-hydro-climatic characteristics of the 2017 rainy season for the Sahelo-Soudano countries of CILSS/ECOWAS region
Following the update of the agro-hydro-climatic forecasts made in July 2017, the perspectives for the cumulative rainfall, ending dates of the season and river basins flows for the 2017 season remain broadly unchanged from the conclusions of the Seasonal Forecast Forum held in May 2017 in Accra, Ghana. As for the onset dates of the season and the durations of the longest dry spells during the crop installation phase, they were generally confirmed by the field observations and the analyses at the regional level.
Services geospatiaux de mesure et de suivi de la biomasse et du carbone en afrique de l’ouest
Les populations de l’Afrique de l’Ouest, sont très vulnérables au Changement Climatiques causés par les effets d’emmission des gaz à effet de serre, aggravant la pauvreté, le déplacement des populations, réduisant le taux de croissance économique et mettant ainsi la vie des populations en danger suite aux catastrophes de toutes sortes. La synergie qui sera développée addressera les questions liées au REDD+, aux communications nationales et les rapports biennaux. Cette initiative contribuera à mieux accompagner la mise en oeuvre du Plan de Convergence pour la conservation et la gestion et l’utilisation durables des écosystèmes Forestiers en Afrique de l’Ouest (Connaissance des ressources et de la dynamique des écosystèmes forestiers) sous le lead du CILSS.
Services Géospatiaux de Mesure et de Suivi de la biomasse et du carbone en Afrique de l’Ouest
Les populations de l’Afrique de l’Ouest, sont très vulnérables au Changement Climatiques causés par les effets d’émission des gaz à effet de serre, aggravant la pauvreté, le déplacement des populations, réduisant le taux de croissance économique et mettant ainsi la vie des populations en danger suite aux catastrophes de toutes sortes. La synergie qui sera développée addressera les questions liées au REDD+, aux communications nationales et les rapports biennaux. Cette initiative contribuera à mieux accompagner la mise en oeuvre du Plan de Convergence pour la conservation et la gestion et l’utilisation durables des écosystèmes Forestiers en Afrique de l’Ouest (Connaissance des ressources et de la dynamique des écosystèmes forestiers)
Servir west africa annual work plan – fy 2017
On March 21, 2016, USAID awarded Tetra Tech a five-year contract to support the Agrometeorology, Hydrology and Meteorology Regional Center (AGRHYMET) in the implementation of SERVIR West Africa. The goal of SERVIR West Africa (SERVIR WA) is to increase the ability of institutions across the region to apply geospatial technologies and analysis to improve the region’s resilience to climate change impacts and ensure that land use management reduces greenhouse gas (GHG) emissions. The program supports the Permanent Interstate Committee for Drought Control in the Sahel (CILSS)/AGRHYMET’s ability to increase the supply of geospatial information and knowledge products and services for resilient and low carbon development to member countries in food security and agriculture; water and water-related disasters; land cover and land use change and ecosystems; and weather and climate. To support this goal, SERVIR WA has the following program objectives:
Servir west africa-ppt niger 17 may 2016
Endorsed by USAID and NASA leadership: 1.Reach More Users with Demand-Driven Products and Services 2.Connect More Innovative and Appropriate Science to SERVIR 3.Expand SERVIR Networks through New Strategic Partnerships 4.Improve Sustainability of SERVIR at Multiple Levels
Sites pilotes du projet ACCIC Bulletin hebdomadaire de suivi Agro-Hydro-Météorologique - Semaine du 10 au 17 septembre 2015
Pour les besoins en information agro-hydroclimatique des producteurs au niveau des sites pilotes du projet ACCIC, nous proposons un bulletin hebdomadaire expérimental qui vise à appuyer la gestion des ressources hydriques, de la biomasse et des cultures. Les informations de ce bulletin sont prioritairement destinées aux points focaux des différents sites qui se chargeront de leur traitement et diffusion auprès de la communauté des producteurs, en prenant en compte les pratiques agricoles et pastorales locales, d’utilisation des ressources en eau et autres activités socio-économiques
Sites pilotes du projet ACCIC Bulletin hebdomadaire de suivi Agro-Hydro-Météorologique - Semaine du 17 au 24 septembre 2015
Pour les besoins en information agro-hydroclimatique des producteurs au niveau des sites pilotes du projet ACCIC, nous proposons un bulletin hebdomadaire expérimental qui vise à appuyer la gestion des ressources hydriques, de la biomasse et des cultures. Les informations de ce bulletin sont prioritairement destinées aux points focaux des différents sites qui se chargeront de leur traitement et diffusion auprès de la communauté des producteurs, en prenant en compte les pratiques agricoles et pastorales locales, d’utilisation des ressources en eau et autres activités socio-économiques
Sites pilotes du projet ACCIC Bulletin hebdomadaire de suivi Agro-Hydro-Météorologique - Semaine 30 septembre au 07 octobre 2015
Pour les besoins en information agro-hydroclimatique des producteurs au niveau des sites pilotes du projet ACCIC, nous proposons un bulletin hebdomadaire expérimental qui vise à appuyer la gestion des ressources hydriques, de la biomasse et des cultures. Les informations de ce bulletin sont prioritairement destinées aux points focaux des différents sites qui se chargeront de leur traitement et diffusion auprès de la communauté des producteurs, en prenant en compte les pratiques agricoles et pastorales locales, d’utilisation des ressources en eau et autres activités socio-économiques
Sites pilotes du projet ACCIC Bulletin hebdomadaire de suivi Agro-Hydro-Météorologique - Semaine du 17 au 25 juillet 2015
Pour les besoins en information agro-hydroclimatique des producteurs au niveau des sites pilotes du projet ACCIC, nous proposons un bulletin hebdomadaire expérimental qui vise à appuyer la gestion des ressources hydriques, de la biomasse et des cultures. Les informations de ce bulletin sont prioritairement destinées aux points focaux des différents sites qui se chargeront de leur traitement et diffusion auprès de la communauté des producteurs, en prenant en compte les pratiques agricoles et pastorales locales, d’utilisation des ressources en eau et autres activités socio-économiques
Sites pilotes du projet ACCIC Bulletin hebdomadaire de suivi Agro-Hydro-Météorologique - Semaine du 19 au 26 août 2015
Pour les besoins en information agro-hydroclimatique des producteurs au niveau des sites pilotes du projet ACCIC, nous proposons un bulletin hebdomadaire expérimental qui vise à appuyer la gestion des ressources hydriques, de la biomasse et des cultures. Les informations de ce bulletin sont prioritairement destinées aux points focaux des différents sites qui se chargeront de leur traitement et diffusion auprès de la communauté des producteurs, en prenant en compte les pratiques agricoles et pastorales locales, d’utilisation des ressources en eau et autres activités socio-économiques
Sites pilotes du projet ACCIC Bulletin hebdomadaire de suivi Agro-Hydro-Météorologique - Semaine du 25 31 juillet 2015
Pour les besoins en information agro-hydroclimatique des producteurs au niveau des sites pilotes du projet ACCIC, nous proposons un bulletin hebdomadaire expérimental qui vise à appuyer la gestion des ressources hydriques, de la biomasse et des cultures. Les informations de ce bulletin sont prioritairement destinées aux points focaux des différents sites qui se chargeront de leur traitement et diffusion auprès de la communauté des producteurs, en prenant en compte les pratiques agricoles et pastorales locales, d’utilisation des ressources en eau et autres activités socio-économiques
Sites pilotes du projet ACCIC Bulletin hebdomadaire de suivi Agro-Hydro-Météorologique - Semaine du 7 au 13 octobre 2015
Pour les besoins en information agro-hydroclimatique des producteurs au niveau des sites pilotes du projet ACCIC, nous proposons un bulletin hebdomadaire expérimental qui vise à appuyer la gestion des ressources hydriques, de la biomasse et des cultures. Les informations de ce bulletin sont prioritairement destinées aux points focaux des différents sites qui se chargeront de leur traitement et diffusion auprès de la communauté des producteurs, en prenant en compte les pratiques agricoles et pastorales locales, d’utilisation des ressources en eau et autres activités socio-économiques.
Sites pilotes du projet ACCIC Bulletin hebdomadaire de suivi Agro-Hydro-Météorologique semaine du 20 au 27 mars 2015
Pour les besoins en information agro-hydroclimatique des producteurs au niveau des sites pilotes du projet ACCIC, nous proposons un bulletin hebdomadaire expérimental qui vise à appuyer la gestion des ressources hydriques, de la biomasse et des cultures. Les informations de ce bulletin sont prioritairement destinées aux points focaux des différents sites qui se chargeront de leur traitement et diffusion auprès de la communauté des producteurs, en prenant en compte les pratiques agricoles et pastorales locales, d’utilisation des ressources en eau et autres activités socio-économiques
Situation agropastorale et hydrologique des pays du CILSS et de la CEDEAO au 31 aout 2016
D’importantes quantités de pluies favorables au développement des cultures et des pâturages ont été enregistrées. Des pluies de plus de 150 mm ont même occasionné des inondations par endroits. Du début de la saison à la troisième décade du mois de juillet, les plus importants déficits pluviométriques ont été enregistrés au centre du Niger, à l’extrême nord-ouest du Mali et au Sénégal. Les écoulements entamés en juin, se sont maintenus et renforcés durant le mois de juillet. Des écoulements excédentaires à normaux sont observés sur la quasi-totalité des stations hydrologiques des bassins versants sahélosoudaniens. Cette tendance des écoulements conforte les résultats du forum des prévisions saisonnières du mois de mai. Le démarrage de la saison agricole 2016/2017 comparé à la moyenne des cinq dernières années indique un retard d’une à deux décades, du Sénégal jusqu’au Sud Nigéria, dans le Sud-est du Tchad, le Centre Niger, le Centre et Ouest Mali, le Centre et Sud Burkina Faso. Toutefois, il a été précoce de plus de deux décades dans certaines localités au Tchad, au Niger et au Mali et d’une à deux décades dans le Sahel central (Ouest Niger, Nord Burkina Faso et extrême Est Mali), le Sahel Est (Est Niger et centre Tchad), le centre Nigéria et le Nord Bénin.
Situation climatique et alimentaire au sahel et en afrique de l’ouest
Pour le mois d’avril 2010, l’Harmattan caractérisé par l’air sec et la poussière en suspension, continuera d’affecter le Sahel. Cependant, les parties extrêmes Sud connaîtront des précipitations de faibles quantités. Par contre, une hausse des précipitations est prévue sur les pays du Golfe de Guinée où l’on observera des quantités variant de 10mm à 200mm avec des pics de 250mm à 400mm.
Situation de la decade du 21 au 31 aout 2015
Sur le plan pluviométrique, le Front Intertropical (FIT), comparé à sa position moyenne, a continué sa migration vers le Nord sur le Mali. Il est resté à sa position moyenne sur le Niger et en dessous sur la Mauritanie et le Tchad. Par rapport à sa position au cours de la décade précédente, le FIT a fluctué vers le Sud sur le Mali, le Niger et le Tchad, pendant qu’il est quasi-stationnaire sur la Mauritanie. Ainsi, au cours du mois d’août 2015, des précipitations supérieures à la moyenne ont été observées enregistrées au sud de la Mauritanie, au Sénégal, en Gambie, dans la majeure partie du Mali, en Guinée-Bissau, au nord de la Guinée Conakry, en Sierra Leone, au nord du Ghana, du Togo et du Bénin, au Burkina Faso, au Niger, au nord du Nigeria, au Tchad à l’exception du Centre et de l’extrême Sud. Des valeurs équivalentes à légèrement inférieures à la moyenne ont été recueillies par endroits au sud de la Mauritanie, au Nigeria, au Centre et au Sud du Tchad. Des quantités de pluie fortement déficitaires par rapport à la normale ont été enregistrées au centre et au sud des pays du Golfe de Guinée. Quant au cumul pluviométrique saisonnier (1er mai au 31 août 2015), il montre un excédent pluviométrique sur le Mali, la Guinée, la Guinée Bissau, la Sierra Léone, le Liberia, le Burkina Faso l’Ouest du Niger et les régions du Lac Tchad.
Situation des cultures et prévisions des rendements des prinicpales céréales pluviales en Afrique de l’Ouest
Vers la fin de la saison agricole 2016, la situation hydrique a été très contrastée dans les pays de la zone CILSS/CEDEAO. En effet, les anomalies des pluies au cours des trois décades du mois de septembre et la première d’octobre montrent des zones déficitaires un peu partout dans la zone (figure 1). Ainsi, la première décade de septembre a été caractérisée par des poches de déficits pluviométriques ayant particulièrement concerné le Nord et le Centre Burkina Faso, la zone pastorale et quelques localités du Centre et l’extrême Ouest du Niger, le Sud Mali, la zone littorale de la Mauritanie, le Nord Sénégal le Nord Benin, certaines localités du Nord et du Sud Nigéria et plusieurs localités du Centre et l’extrême Sud du Tchad (figure 1A). Pendant la deuxième décade de septembre, la situation de déficit hydrique a persisté dans plusieurs localités (le Nord du Burkina Faso, Ouest et Centre du Niger, le Situation pluviométrique Nord Nigéria, le Sud Tchad) et s’est étendue à d’autres localités, notamment au Nigeria, en Côte d’Ivoire, au Ghana, au Libéria, en Sierra Léone, en Guinée et au Mali (figure 1B). Pendant la troisième décade du mois de septembre, le déficit hydrique a encore pris de l’ampleur dans le Sud Tchad, le Centre et Sud Nigeria, le Nord Benin, le Centre Burkina Faso, la majeure partie de la zone agricole du Mali et le Nord Sénégal (figure 1C). Cette figure montre que c’est la troisième décade du mois de septembre qui semble marquer le début du retrait de la saison des pluies notamment dans le Sahel Est. Au cours de la première décade du mois d’octobre, le retrait des pluies a été effectif au centre du Tchad, au Niger et gagne progressivement la bande agricole du Sahel Centre et Ouest (Burkina Faso, Mali et Sénégal) et la partie Nord du Nigeria et le Sud du Tchad.
Stratégies et mesures d’adaptation réussies en afrique de l’ouest traditions et innovations pour la gestion durable des terres
Déjà handicapés par une pression foncière croissante et une dégradation continue des terres, les producteurs ouest-africains font face à un défi supplémentaire : adapter leurs pratiques aux changements climatiques. En Afrique de l'Ouest, ces changements devraient se traduire par une augmentation du stress hydrique, l'extension des zones arides et, au bout du compte, une baisse des rendements agricoles (GIEC, 2013). Les rendements en céréales devraient baisser de 10 à 15& d’ici 2025, alors que 20& des populations sont déjà structurellement vulnérables et que les crises alimentaires sont régulières (CILSS, 2013). La situation est difficile, mais des techniques simples et efficaces peuvent être mises en œuvre pour adapter les pratiques agricoles. Cela signifie qu'avec peu de moyens, l'agriculteur peut être en mesure d'améliorer ses rendements, en conservant son capital naturel (le sol) et en tenant compte des évolutions futures du climat ouest-africain. Cela implique de tirer au mieux partie de l'eau agricole, en utilisant des techniques de collecte qui visent à maintenir le plus longtemps possible l'eau dans la parcelle. Cela implique également de réduire les effets de l'érosion causée par le vent ou les fortes pluies, en introduisant des barrières physiques dans les champs. Enfin, cela implique de mieux gérer les qualités physiques et chimiques des sols, afin de maintenir, voire restaurer, leur fertilité. Ces techniques doivent être mises en œuvre de manière complémentaire. Bien qu'ayant montré de très bons résultats à l'échelle de la parcelle, leur adoption à grande échelle reste un défi pour l’Afrique de l'Ouest. Les coûts de restauration des terres dégradés des pays de l’espace CILSS/CEDEAO sont à la hauteur du défi : ils s’élèveraient à 100 millions d’US$ par pays (CILSS, 2013)
Successful adaptation strategies and measures in west africa traditions and innovations for sustainable land management
Already handicapped by increasing land pressure and continued land degradation, West African farmers face an additional challenge: to adapt their farming practices to climate changes. In West Africa, these changes should lead to increased water stress, the extension of arid areas and, ultimately, lower crop yields (IPCC, 2013). Cereal yields are expected to fall by 10 to 15& by 2025, while 20& of the population is already structurally vulnerable and food crises are regular (CILSS, 2013). The situation is difficult, but simple and effective techniques can be implemented to adapt farming practices. This means that, with few resources, the farmer may be able to improve its yields, while preserving its natural capital (the soil), and taking into account the future climate changes in West Africa. This involves making the best use of agricultural water, using collection techniques that aim at maintaining as long as possible the water in the fields. It also means combatting erosion due to the wind or heavy rains, introducing physical barriers in the fields. Finally, this implies to better manage physical and chemical soils properties, in order to maintain or restore their fertility. These techniques must be implemented in a complementary manner. Despite having shown very good results at plot level, their widespread adoption remains a challenge for West Africa. Restoration costs of degraded land in the CILSS/ECOWAS countries demonstrate the importance of this challenge: up to 100 million US$ per country (CILSS, 2013)
Suivi des feux actifs en afrique de l ’ouest n°1 juin 2014
Ce premier numéro du bulletin de veille environnementale, initié par le Centre Régional AGRHYMET dans le cadre du projet MESA, est consacré aux feux de brousse. Comme indiqué en page 2, ces feux constituent un élément clé dans la dynamique des paysages de l’Afrique de l’Ouest. Tout en étant un outil de gestion des ressources naturelles auquel ont recours les populations, ils constituent également un fléau contre lequel, il convient de lutter. Les progrès réalisés dans le domaine de la télédétection permettent de nos jours de détecter les feux actifs et de faire un suivi régulier de leur occurrence. En pages 3 et 4, nous analysons la distribution temporelle des feux actifs détectés à l’aide du capteur MODIS dans les différents pays Afrique de l’Ouest. La fiabilité de ces données satellitaires a pu être vérifié sur le terrain grâce aux missions de validation que les équipes du Centre Régional Agrhymet ont effectué au Bénin et au Sénégal en Février 2010, avec la collaboration des partenaires nationaux dans le cadre du prjet AMESD.
Suivi des feux actifs en afrique de l ’ouest n°3 juin 2015
Les feux constituent un élément clé dans la dynamique des paysages de l'Afrique de l'Ouest. Tout en étant un outil de gestion des ressources naturelles auquel ont recours les populations, ils constituent également un fléau contre lequel, il convient de lutter. Le suivi réalisé dans le cadre du projet MESA à l'aide des informations fournies sur le site web de FIRMS et issues du capteur MODIS permet de caractériser l'importance des occurrences de feux et leur dynamique temporelle dans la zone du projet
Suivi environnemental et occupation des terres LULC
Les ressources terrestres sont en pleine évolution aussi bien à l’échelle locale que régionale; Les écosystèmes présentent de nombreux signes de stress: Nécessité de comprendre l’évolution de l’occupation et l’utilisation des terres; Améliorer les prises de décisions afin que les écosystèmes et les paysages soient gérés de manière durable.
Tdr_mission guinée bissau
TERMES DE REFERENCE : MISSIONS DE PRE IDENTIFICATION POUR LA PRISE EN COMPTE DE L'INFORMATION NUTRITIONNELLE EN MATIERE DE SURVEILLANCE ET D'ALERTE PRECOCE EN GUINEE BISSAU
The cilss day at cop 21 : the confirmation
Posters presentations : Four poster presentations have been made successively by CILSS Experts: Capitalization of good low-carbon practices of the AFOLU sector (Agriculture, Forestry and other land use) in CILSS/CEDEAO region, by Dr Maguette Kairé, Forestry Expert; From sustainable land management to the eco-villages of the Boala city, (Province of Namentega, region of the Central-North of Burkina Faso) by Dr. Benoît Sarr, Climate change Expert; CILSS platform in the field of climate change and sustainable land management, by Dr. Issaka Lona, climate change expert; Scaling of smart agriculture for food security in the Sahel, Dr. Edwige Botoni, Natural Resource Management Expert;
The great green wall a development programme for the sahara and the sahel
The Great Green Wall Initiative (GGW) was launched in Africa at the Summit of Heads of State and Government held in Burkina Faso in June 2005. Designed first to serve as a means to combat desertification and poverty, the initiative was initially limited to the establishment of a “green belt” of trees extending from Senegal to Djibouti.
Thème: Gestion de l’Eau pour les Terres Agricoles et Pastorales
De l’observation de la terre par satellite à une gestion efficiente de la sécurité alimentaire
Toolking for planing, monotorin and evaluation of climate change adaptive capacities
Climate change is among the most serious threats confronting every person on the entire planet, and African populations are particularly vulnerable. All livelihoods suffer from the isolated or combined effects of many climate hazards that can negatively affect their productivity, and consequently food security and populations’ living conditions. Therefore, seeking to reduce the harmful effects of climate hazards relates directly to the fight against poverty. Reducing poverty and promoting human development depend in part on the reduction of greenhouse gas concentration in the atmosphere to prevent climate change (mitigation). But given that climate change is already happening and will continue to do so because of current and still-rising levels of carbon dioxide (CO2) in the atmosphere, it is also necessary to develop robust ways for natural and human systems to adjust in the face of future climate change effects (adaptation). Discussions on climate change now recognize that in addition to efforts to mitigate the phenomenon, strategies to enhance adaptation are a priority. This recognition has led to the unprecedented proliferation of many initiatives (projects, programs and policies) that relate climate change to development efforts. These initiatives, however, have so far hardly generated the expected outcomes. The disappointing results are due, in part, to the approaches and tools that were used to identify, plan, monitor and evaluate the initiatives. A study undertaken by the United Nations Economic Commission for Africa (Somda, 2010) on the shortcomings in the fields of monitoring and evaluation shows that these approaches are not sufficiently harmonized; they do not permit the drawing of consistent lessons that could improve the relevant formulation and implementation of new initiatives for climate change adaptation. This publication aims to resolve this issue by offering insights into harmonized approaches and tools for identifying, planning, monitoring and evaluating climate change adaptive capacities. It presents the theoretical approach and includes a practical users’ guide intended for development professionals, researchers and policy-makers. It contains a toolkit that harmoniously combines a number of existing approaches and tools for use at various intervention scales, and in this way defines a vision and a behavioural change strategy that are essential in the climate change adaptation process.
Trousse à outils planification et suivi-évaluation des capacités d’adaptation au changement climatique (top-secac)
Depuis le début des années 1990, la réalité ou évidence du changement climatique et de ses effets potentiels et/ou réels a conduit à un développement rapide d’outils, d’approches et de méthodes visant son intégration dans les politiques de développement, en particulier dans les programmes et projets en milieu rural. En revanche, il est encore généralement très difficile de démontrer que ces actions intégrant le changement climatique ont produit les effets et/ou résultats attendus ou escomptés au niveau des communautés locales. La principale raison est l’absence d’outils, d’approches et de méthodes qui permettent de collecter et d’analyser des données de terrain en relation avec les réelles capacités d’adaptation des communautés rurales au changement climatique, en dépit des évaluations ponctuelles de vulnérabilité socioéconomique et de pauvreté réalisées avant, pendant et après les programmes/projets.
United nations convention on biological diversity (uncbd) state of play and perspectives for west africa
More than in other places, millions of people in West Africa depend in large part on natural resources which continue to deteriorate. Each year more than 4 million ha of forest are lost in Africa and 80& of the forests in West Africa disappeared in the last century (FAO, 2010). 34 countries like Angola, Ethiopia, Gabon, and Mali continue to suffer a loss of biodiversity (UNEP, 2008). Genetic erosion in sub-Saharan Africa is accelerating and local food-producing seeds are disappearing at an alarming rate (FAO, 2012). Soil degradation affects almost 500 million people in Africa and two thirds of the arable land is exposed to degradation. The situation concerning water resources is just as troubling. Introduction The first part of this report gives a brief overview of the principles and mandates of the UNCBD and its two Protocols, Cartagena and Nagoya, and then presents its main bodies. The second section introduces how far the UNCBD has been implemented and discusses specific aspects of agrodiversity and bio-security in the African context, then at the sub-regional West African level, and finally at the level of the individual countries of West Africa. Never before have the humid zones and the bodies of water in West Africa been under such a strain. The area covered by Lake Chad, for example, has fallen from 25,000 ha to only 2,500 in 40 years. The direct pressures are aggravated by changes in the climate whose effects will be all the more damaging because West Africa is already so vulnerable. The objective of UNCBD and its additional Protocols of Nagoya and Cartagena is to maintain biological diversity, stop genetic erosion and ensure a just and equitable sharing of the benefits from the use of genetic resources. Nevertheless, while humanity is going through its 6th biodiversity crisis, the objective for 2010 – reduce the rate of biodiversity loss – has not been achieved and the national implementation of UNCBD’s measures remains limited in West Africa.
United nations convention to combat desertification (UNCCD) : State of play and perspectives for west africa
UNCCD took effect in 1996 and was conceived of "to forge a global partnership to reverse and prevent desertification/land degradation and to mitigate the effects of drought in affected areas in order to support poverty reduction and environmental sustainability." Bringing together at the same time countries affected in whole or in part by desertification and land degradation, and developed countries expected to support the affected countries, the UNCCD has struggled since its creation to mobilise the necessary political will and funding. But, nearly 20 years on, the UNCCD has reset itself with the adoption of a 10-year Strategy (2008-2018) to combat land degradation and desertification. This recent change of tack is sorely needed in West Africa, where the agricultural sector accounts for 35& of GDP and occupies a very extensive part of the working population. It is handicapped by poor soils and the encroaching desert. These phenomena are exacerbated by already very perceptible changes to the climate and powerful demographic pressures. The key issues of UNCCD for Africa, in particular West Africa, are clear: Introduction Land degradation and desertification are major constraints to economic and social development. Inspired by that realisation, African, Latin American, and Mediterranean leaders called into being the UN Convention to Combat Desertification (UNCCD). Translation: Peter Gaechter, SOS Sahel Sharply increased funding for sustainable land management (SLM) is essential in order to scale up: at least 2 billion US$ would be necessary to manage land sustainably in the 17 CILSS/CEDEAO countries ; The Global Mechanism should be implemented and, as underlined in the 10year Strategy, “the sources and mechanisms of innovative funding, in particular from the private sector should be identified ”; The implementation of a scheme of Zero Net Land Degradation should be explored, which aims at compensating degraded land by an equal quantity of restored land and to achieve a balance. Indeed, this scheme would allow degraded land to be restored and contribute to combating degradation and desertification, the protection of biodiversity, reducing climate change, and improving adaptation to it, as well as, obviously, food security; The recent process of setting up a subsidiary body, the Science-Policy Interface (SPI), requires it to become quickly more operational and to work on strategic investment frameworks in SLM.
United nations framework convention on climate change (unfccc) state of play and perspectives for west africa
After the publication of the Brundtland Report in 1987, alerting the international community about the dangers of global changes, including climate changes, the Intergovernmental Panel of Experts on Climate Change (IPCC) is established in 1988. Soon after, at the Rio Earth Summit in 1992, the UNFCCC is created. It adopts an armed wing in 1997, the Kyoto Protocol, which enters into force in 2005. The first commitment period of the Protocol (2008-2012) did not address the issue, covering less than a third of global Greenhouse Gases (GHG) emissions and setting a modest target in terms of GHG emissions reduction (-5.2& in 2008-2012 compared to 1990). The opposition of the United States to any reduction of their GHG emissions ("The American way of life is not negotiable!" - George Bush, 1992) has often been put forward to explain the low ambition of the Protocol. The reality is less simple: the climate negotiations involve more than 190 countries with diverse interests and have become complex, far exceeding climate and abuting on geopolitical or even philosophical issues. This Protocol was supposed to be strengthened in 2009 at the Climate Conference in Copenhagen. Political tension was high before this Conference: "No plan B in case of failure" (Barroso, 2009). Five years later, the Plan B is still under negotiation... Agreeing on a multilateral treaty on the post2020 climate regime - by 2015 at the COP21 in Paris - is even more urgent that all signals are red, as evidenced by the last IPCC Report (2013). In addition, the last to pollute will be the first affected: developing countries that have low GHG emissions compared to industrialised countries already bear the brunt of the effects of climate change and will suffer even more. In this context, the West African countries ardently defend their positions: • Applying the principles of "Common But Differentiated Responsibility" (CBDR) and "Transparency" and asking the developed countries to be exemplary; • Increasing greatly climate finance in particular for adaptation; • Integrating agroforestry in the Clean Development Mechanism (CDM); • Operationalising the “Loss and Damage Mechanism”.
Volume 1 : evaluation du programme initiative régionale « environnement mondial et lutte contre la désertification en afrique sahélienne » (iremlcd)
L’évaluation des résultats de l’IREMLCD sur le terrain a concerné une sélection de 18 microprojets choisis parmi les 22 proposés aux termes de référence. Après analyse de la documentation mise à disposition par le CILSS, les consultants ont réalisé des visites et entretiens au Cap-Vert (projet Achada Leite – OASIS), en Mauritanie (projet Bareina – ADD), au Sénégal (projets Sagata Djolof – ADHIS, Thiès – GREEN et Niayes – SOSSIS), en Gambie (projet Bas-Nuimi –SGF), en Guinée Bissau (projets Mafanco – ADCTAL et Bula – LVIA), au Mali (projets Tombouctou – AMEN, Timbagoun – APHN, Dâh – AVDS et Fassoudebé Guetema – Woïyo Kondeye), au Burkina Faso (projets Komboari – ACFED, Dapoury – ANTD, Boussé – ATY et Yagha – VDS), et au Niger (projets Youri – Marhaba et Tafagou – Bogou). Une réunion de restitution à eu lieu le 17 août à Ouagadougou.
Volume 2 : evaluation du programme initiative régionale « environnement mondial et lutte contre la désertification en afrique sahélienne » (iremlcd)
L’évaluation du programme Initiative régionale « Environnement mondial et lutte contre la désertification en Afrique sahélienne » (IREMLCD) a été menée entre juin et octobre 2007. Après une première phase d’évaluation de terrain auprès de 18 micro-projets sélectionnés, dont les résultats ont été présentés lors d’une première restitution au siège du Secrétariat exécutif du CILSS le 17 août 2007, une deuxième phase était consacrée à l’analyse globale et institutionnelle du programme et un atelier de restitution finale a été réalisé à Ouagadougou les 8-9 octobre 2007. Le rapport d’évaluation du programme LCD est constitué de trois volumes : Volume 1 : Synthèse de l’évaluation des micro-projets Volume 2 : Rapports d’évaluation des 18 micro-projets sélectionnés Volume 3 : Rapport de l’évaluation technique et institutionnelle Les consultants remercient l’ensemble des personnes ayant facilité et contribué aux travaux de l’évaluation, que ce soit lors des visites de sites, des entretiens menés auprès des porteurs, des bénéficiaires, des partenaires institutionnels et des membres de l’équipe en charge du programme, ou des réunions de restitution tenues à Ouagadougo
Volume 3 : évaluation du programme initiative régionale « environnement mondial et lutte contre la désertification en Afrique sahélienne » (iremlcd)
L’IREM/LCD répond à une demande formulée par toutes les parties prenantes à la Lutte contre la Désertification (LCD) d’associer étroitement le niveau local à la réalisation d’activités de lutte contre la désertification à travers des projets participatifs. Les objectifs visés par l’IREMLCD répondent aux priorités affichées au niveau des pays concernés, des structures régionales et de la Convention des Nations Unies pour le Lutte contre la Désertification, et les évolutions du contexte n’en ont pas altéré le bien-fondé. La situation en termes de ressources naturelles et de développement humain au Sahel justifie de promouvoir la mise en œuvre de la CCD dans les pays membres du CILSS. La pertinence globale du programme est incontestable.
Vulnérabilité des secteurs stratégiques au réchauffement climatique en Afrique de l’ouest : arguments scientifiques pour la limitation du seuil de réchauffement climatique global à 1,5 °c.
Vulnérabilité des secteurs stratégiques au réchauffement climatique en Afrique de l’Ouest : arguments scientifiques pour la limitation du seuil de réchauffement climatique global à 1,5 °C.