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National adaptation programme of action on climate change
Scientific conclusions indicate that the "warming of the climatic system is a reality”, while it is "very likely" that anthropic activities play an important role in temperature rise. Effectively, global temperatures have risen by about one degree since the end of the nineteenth century, while the levels of CO2 concentration in the atmosphere have increased and accumulated by approximately 30& during the same period.
PANLCD Cap vert
Depuis son indépendance en 1975, le Cap Vert est résolument engagé dans la lutte contre la désertification et les effets de la sécheresse. Plus de 32.000.000 arbres ont été plantés au cours des vingt dernières années pour protéger le sol de l'érosion et reconstituer un espace forestier pratiquement anéanti par cinq siècles d'occupation humaine. Des milliers de kilomètres de murettes et de banquettes, des milliers de digues de correction torrentielle et d'ouvrages hydrauliques ont été construits sur l'ensemble de l'archipel. Les aménagements anti-érosifs ont été mis en place sur plus de 43 & des terres occupées par les cultures pluviales, soit plus de 16.000 hectares. Cet immense effort déployé par les Capverdiens pour lutter contre la dégradation de leurs ressources naturelles et l'appauvrissement des populations qui en dépendent, tire ses motivations historiques des sécheresses désastreuses qui ont secoué le pays au fil des années, jusqu'à celle de 1947 - 49 qui a provoqué des milliers de morts. Ce Programme d'Action National (PAN) s'inscrit dans la continuité de ces efforts. Il est le fruit d'une réflexion conjointe de l'ensemble des acteurs concernés par le problème de la désertification. Il repose à la fois sur le bilan des actions menées jusqu'à ce jour par les différents intervenants, et sur une consultation massive, menée sur l'ensemble du pays, des populations touchées par la désertification et les effets de la sécheresse. Il ne prétend pas innover dans le domaine des techniques de lutte, ni remettre en question le rôle des différents acteurs engagés dans cette lutte. Il vise simplement à une meilleure coordination des efforts et à une plus large participation de la population. Conscientes des problèmes posés par l'interaction de l'homme et de l'environnement sur l'ensemble de la planète, les nations du monde se sont réunies à Rio de Janeiro au mois de juin 1992 lors de la Conférence Mondiale de L’Environnement. Cette conférence organisée par les Nations Unies visait à rapprocher les pays en voie de développement et les pays industrialisés pour garantir l'avenir de la planète terre. Trois conventions internationales fixant des accords de partenariat et des modalités concrètes de mise en œuvre sont issues de cette rencontre. Il s'agit de: \- La Convention sur la Diversité Biologique; - La Convention sur les Changements Climatiques; - Et enfin la Convention de Lutte Contre la Désertification dans les pays gravement touchés par la sécheresse et/ou la désertification, en particulier en Afrique, qui fut adoptée à Paris le 17 juin 1994, et ouverte à la signature en octobre de la même année. Parmi la centaine de signataires de la convention, la République du Cap-Vert fut le deuxième signataire au monde et le premier pays en Afrique. La Convention de Lutte Contre la Désertification (CCD) repose sur quatre grands principes: a) "Les décisions concernant la conception et l'exécution des programmes de lutte contre la désertification doivent être prises avec la participation des populations et des collectivités PAN - DOCUMENT PRINCIPAL 6 locales, et un environnement porteur doit être créé aux échelons supérieurs pour faciliter l'action aux niveaux national et local"; b) La nécessité "d'améliorer, dans un esprit de solidarité et de partenariat internationaux, la coopération et la coordination au niveau sous-régional, régional et international, et de concentrer les ressources financières, humaines, organisationnelles, et techniques là où elles sont nécessaires"; c) La nécessité "d'instituer une coopération entre les pouvoirs publics à tous les niveaux, les collectivités, les organisations non gouvernementales et les exploitants des terres pour mieux faire comprendre, dans les zones touchées, la nature et la valeur de la terre et des rares ressources en eau, et pour promouvoir une utilisation durable de ces ressources"; d) Enfin, "la prise en considération de la situation et des besoins particuliers des pays en voie de développement, tout spécialement les moins avancés d'entre eux". Afin de mettre en œuvre les résolutions de la convention, il a été demandé à chaque pays signataire d'élaborer un Programme d'Action National, pour en faire l'élément central de sa stratégie en matière de LCD. Le Comité Inter-Etats de Lutte Contre la Sécheresse au Sahel (CILSS), qui regroupe neuf pays dont la République du Cap-Vert, a été désigné pour appuyer et pour coordonner au niveau sous-régional la mise en œuvre de la convention. Au niveau national, le Secrétariat Exécutif pour l'Environnement (SEPA) a été désigné pour assurer la coordination de la mise en oeuvre du PAN. Dans cette tâche, le SEPA compte déjà avec l’appui du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD/UNSO) et de la Coopération Française chef de file des bailleurs de fonds pour la mise en oeuvre de la CCD au Cap-Vert. L’élaboration du PAN a été un processus relativement long qui a commencé par la réalisation du Premier Forum National en novembre 1995. Ce Forum a permis, entre autres, d’informer les différents partenaires sur la CCD. Par la suite, le Secrétariat Exécutif pour l’Environnement avec l’aide du projet “Appui à la Mise en Oeuvre de la CCD”, a réalisé des tournées d’information et de discussions dans toutes les 17 municipalités qui composent le Pays. Ces tournées ont permis de dialoguer et d’engager effectivement le processus de décentralisation dans l’élaboration du PAN. Il a été convenu que chaque commune doit élaborer un Programme Municipal de Lutte Contre la Désertification. Une formation en approche participative (Méthode accélérée de recherche participative) a été organisée à l’attention des représentants des communes. Cela a permis aux municipalités de réaliser un diagnostic participatif au niveau des communautés. Des Commissions Municipales pour l’Environnement ont été créées pour la mise en oeuvre de la CCD. Ces Commissions sont formées par les représentants des services publics, des ONG, des associations paysannes et des confessions religieuses. Chaque Municipalité a réalisé un diagnostic participatif et élaboré un rapport qui décrit la situation socio PAN - DOCUMENT PRINCIPAL 7 économique des différentes zones et les propositions des communautés pour lutter contre la désertification. Sur la base des diagnostics participatifs et avec l’appui du SEPA, les différentes municipalités ont élaboré leurs propres programmes. Ces programmes ont été validés au cours d’ateliers municipaux avec la participation de tous les partenaires concernés. Le PAN comporte 190 projets municipaux présentés sous forme de fiches de projets dans le volume annexe, auxquels s’ajoutent 5 projets nationaux. Ces derniers ont été définis, d’une part pour répondre à des problèmes et préoccupations manifestées au niveau municipal, mais dont les solutions ont un caractère national et d’autre part pour créer la complémentarité nécessaire avec les autres Programmes Nationaux. Parmi les objectifs majeurs que le Cap-Vert s'est fixé dans son 4ème Plan National de Développement, figurent des objectifs économiques comme la valorisation des ressources naturelles, et des objectifs sociaux, comme la lutte contre la pauvreté et le sous-emploi, la sécurité alimentaire, la protection de l'environnement, et la couverture des besoins essentiels de la population. Tous ces objectifs rentrent dans le champ d'action du PAN, qui contribue donc largement à l'objectif principal du 4ème Plan, à savoir l'intégration dynamique du Cap-Vert dans l'économie mondiale.
Republique du Cap Vert : communication nationale sur les changements climatiques
C’est évident, le fait que d'une certaine période jusqu'à présent on constate des altérations profondes dans les cycles globaux de la Planète, qui se trouve en crise et souffre des changements considérables, tout en présentant une atmosphère différente de celle de il y a quelques années. Ces changements se trouvent directement relationnés avec l'accumulation de certaines substances toxiques capables de fragiliser le système écologique. Face à l'évidence de que l'environnement global se trouve sous une forte pression des activités humaines, il existe aujourd'hui un vaste consensus dans la communauté scientifique et parmi les responsables politiques mondiaux qu'il est possible, que ces activités contribuent pour un changement climatique global sans précédents, car les émissions de gaz à effet de serre, en particulier, le dioxyde de carbone (CO2), chloroflucarbures (CFCs), méthane (CH4), hémioxydes d'azote et autres, sont en train de renforcer l'effet de serre naturel de l'atmosphère, pouvant éventuellement provoquer un réchauffement global dans la superficie de la Terre. . Le problème relatif aux conséquences dont la Planète peut se confronter avec l'augmentation continuelle de la concentration du dioxyde de carbone dans son atmosphère, avec l'émission sans contrôle des pollutions tel que le dioxyde de soufre (SO2), le méthane (CH4), les oxydes d'azote (NOx), les poussières et les fumées provenantes des activités industrielles et de la circulation des voitures, et autres gaz à effet de serre, il devient urgent que des mesures de correction soient prises et qu'elles puissent limiter et contrôler l'émission de ces gaz, définir des politiques concernant l'environnement adéquates à la réalité des pays visant le développement soutenu, effectiver la transférence nécessaire de technologies environnementales, former et informer les communautés des besoins d'utilisation de pratiques plus correctes qui puissent nous conduire à une gestion plus adéquate de l'environnement, et de mieux résoudre le problème d'appui et de renforcement institutionnel, aussi bien que la surveillance continuelle, les recherches et l'investigation systématique. Signée en juin 1992 dans la «Sommet de la Terre», à Rio de Janeiro, la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CQNUMC) a pour finalité la stabilisation des concentrations de gaz à effet de serre (GEE) dans l'atmosphère à des niveaux qu'exigent des précautions en ce qui concerne l'interférence anthrope dans le climat de la Terre. La ratification par le Cap Vert de la CQNUMC a été en mars 1995 et elle est entrée en vigueur le 22 juin 1995. Prenant ça en considération, dans la condition de partie contractuelle de la Convention, le Cap Vert s'est engagé à cette date avec le compromis de formuler une Communication Nationale à la Conférence des Parties (CdP). Pour l'élaboration de la Communication Nationale du Cap Vert, on a tenu compte des différentes études effectuées dans les différents secteurs concernant des inventaires des GEE, l'analyse de vulnérabilité et adaptation et l'analyse de mitigation. La Communication Nationale montre la réalité capverdienne dans son processus de développement, ses problèmes de vulnérabilité et leur possible adaptation, rapporte toutes les procédures concernant l'émission de gaz à effet de serre dans les différents secteurs, elle projette des scénarios d'émission, propose des politiques et des mesures d'atténuation, et fait l’analyse des besoins de base concernants les ressources techniques et financiers pour le développement et la mise en œuvre du PNM (Plan National de Mitigation), aussi bien que le besoin d'assistance technique des organisations internationales visant l'identification et la définition d'une stratégie pour l'aboutissement du PNM.