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Agrhymet newsletter - juin 2012
L’insécurité alimentaire demeure inquiétante dans la plupart des paysde la région sahélienne. C’est l’avis des experts de la Cellule restreinte du dispositif régional de prévention et gestion des crises alimentaires au Sahel et en Afrique de l’Ouest, réunie du 7 au 9 juin 2012 au Centre Régional AGRHYMET. Un extrait de l’avis diffusé au cours de cette rencontre, figure dans ce bulletin. Une partie de ce bulletin est aussi consacrée aux prévisions saisonnières pluviométriques et hydrologiques 2012 en Afrique de l’Ouest. Celles-ci présentent sur le plan pluviométrique, une tendance normale à déficitaire dans le Sahel Ouest (Sénégal, Mauritanie, Gambie, Guinée Bissau, Guinée Conakry). S’agissant de la prévision saisonnière hydrologique dans les principaux bassins, il est attendu des écoulements normaux sur les fleuves Sénégal, Gambie et Comoé ; normaux à excédentaires sur les fleuves de la Volta et de l’Ouémé et normaux à déficitaire pour la partie supérieure du Fleuve Niger. Compte de l’incertitude des prévisions, le Centre Régional AGRHYMET recommande un suivi des mises à jour qui seront faites en juin et juillet 2012. Ce bulletin fait également un focus sur la désignation par l’UEMOA, du Centre Régional AGRHYMET, comme centre d’excellence. Cette distinction qui honore le CILSS, est le couronnement du succès du Centre Régional AGRHYMET dans ses missions de formation et d’information. Cette institution de référence en Afrique, s’investit entièrement et avec professionnalisme, dans la formation des cadres et dans la production d’informations fiables et pertinentes sur la sécurité alimentaire, la maîtrise de l’eau et la lutte contre la désertification au Sahel et en Afrique de l’Ouest. Les autres faits saillants de ce bulletin concernent la signature par le Niger du protocole d’accord pour la gestion des stocks nationaux de sécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest, la formation sur les adaptations au changement climatique dans les zones sèches, l’atelier sur l’harmonisation des méthodes de collecte des données primaires, la participation du CILSS à la conférence AMESD sur l’utilisation de la télédétection, et les sorties des promotions de cycles mastère (GIRE, Gestion Concertée des Ressources Naturelles, changement climatique et développement durable) et ingénieurs en protection des végétaux .
Bulletin de suivi de la campagne agropastorale en Afrique de l’ouest juin : N° 03 - Juin 2012
Installation progressive des pluies dans le Sahel occasionnant une amorce de la montée des eaux au niveau des différents cours d’eau, une extension des semis et une disponibilité progressive du fourrage vert. Toutefois, une vigilance doit être portée sur le risque d’invasion acridienne au cours de la campagne.
Bulletin de veille environnementale N°13. Août 2012 - Situation de la campagne agro-pastorale 2012/2013 bilan à mi-parcours
Malgré l'abondance des pluies de ces dernières semaines, on observe, une mauvaise installation de la première phase de la campagne agropastorale 2012/2013 notamment: au Niger dans les régions de Tahoua, Dosso et Tillabéry, un peu dans la région de Diffa; au Burkina dans les régions de l'est, du centre est et du Sahel ; au Mali un peu dans les zones frontalières au Niger ; au Sénégal au nord de Matam et à l'est de Louga ; en Mauritanie dans les régions d'Assaba, de Guidimahka et de Hodh Ech Gharbi. Cette situation défavorable est consécutive à un retard important de la date des semis ou de leurs pertes, lié soit à un manque de pluies utiles soit à une pause pluviométrique prolongée. aussi, quelles que soient les conditions de déroulement de la deuxième phase de la campagne agropastorale, une baisse de production est à craindre dans ces zones particulièrement pour les espèces photopériodique. au-dessus de la moyenne (condition favorable) dans les régions centrales du Niger (Maradi et Zinder) et au Mali (dans les régions centrales) ; dans toute la partie sahélienne du Tchad ; dans l'est du Sénégal et dans le Centre pastoral de la Mauritanie. Si cette tendance se maintenait, on pourra espérer de bonnes récoltes dans ces régions. Partout ailleurs, la situation reste normale. L'on remarque toutefois une croissance végétative Libye
Bulletin de veille environnementale. N°10. juin 2012
Dans les pays ouest africains et sahéliens, les plus fortes densités de feux actifs sont observées, pour la période d’octobre 2011 à Avril 2012, au sud de la Guinée Conakry, au nord du Ghana et au sud du Tchad (fi gure1). L’analyse mensuelle des données de ces feux actifs montre que les mois de Décembre et Février ont enregistrés les plus importantes détections avec plus ou moins 100 000 foyers pour chacun (fi gure3). Il ressort de l’étude du nombre de détections par pays, que les plus importantes détections sont faites en Guinée, au Nigeria et au Tchad avec plus ou moins 50000 foyers. La Gambie, le Niger et la Mauritanie présentent les plus faibles nombres de détections même si ce nombre est fonction de la superfi cie du pays et de la disponibilité de biomasse sèche (fi gure 4).La comparaison de la densité des détections d’octobre 2010 à avril 2011 à celle de la moyenne de la même période des dix dernières années montre une certaine recrudescence du phénomène dans la bande sahélienne notamment, au centre du Tchad, au centre du Niger, au nord Nigéria, au Nord du Burkina ,au centre du Mali frontière mauritanienne, au sud de la Mauritanie, et au Nord du Sénégal (Figure2). Annihilant ainsi, une partie de la bonne production de biomasse enregistrée pendant la campagne 2010/2011 consécutive aux bonnes précipitations enregistrées pendant cette campagne. Donc, il est important que les autorités en charge de la lutte contre les feux de brousse au sahel redoublent d’avantage d’eff ort pour protéger les productions annuelles de biomasse surtout après une bonne saison de pluie.
Bulletin mensuel AGRYMETH - mars 2012
Les autres faits saillants de ce numéro concernent le transfert d’un nouvel outil de suivi de la sécheresse au Centre Régional AGRHYMET par l’Université de Princeton, l’atelier sur le contrôle de qualité des données climatologiques, la réunion du réseau GWADI, la présentation du projet Alliance Mondiale contre le Changement Climatique et les visites du CRA par d’éminentes personnalités.