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Analyse des impacts des investissements dans la gestion des ressources naturelles sur le secteur élevage dans les régions de Maradi,,Tahoua et Tillabéry au Niger
Suite aux efforts déployés par les pays sahéliens avec l’appui des partenaires au développement pour restaurer l’état de l’environnement après les sécheresses des années 70 et 80, le Comité Inter Etats de Lutte contre la Sécheresse au Sahel (CILSS), en partenariat avec l’Université Libre d’Amsterdam et quelques bailleurs de fonds (Coopération Suisse, USAID/ International Resources Group et GTZ) ont engagé des études dans certains pays du Sahel pour évaluer les impacts des différentes réalisations dans la gestion des ressources naturelles.
Effets de la Jachère Améliorée par le Parcage Nocturne des Bovins sur la Fertilité des sols et la Répartition de la Matière Sèche chez les Principales Espèces d'Igname (Dioscorea Sp.) Cultivées
En Afrique de l’Ouest, la demande en tubercules d’igname va augmenter et atteindra 60 millions de tonnes en 2020, contre une production actuelle estimée à 30 millions de tonnes. Cette augmentation se fera au détriment des ressources végétales naturelles puisque la culture de l’igname est principalement pratiquée en système traditionnel extensif, sur de vieilles jachères, et sans fertilisation. Cette étude a été conduite à Djékanou, au Centre de la Côte d’Ivoire, en vue de proposer un mode de gestion de la fertilité des sols sous culture d’igname, via l’entretien du statut organo minéral par le parcage nocturne des bovins. Le dispositif expérimental était constitué de jachères naturelles, et de jachères soumises à un parcage nocturne de bovins durant 4 et 12 mois. L’effet du parcage nocturne et de sa durée sur la fertilité du sol, et la croissance de la matière sèche totale de deux variétés d’igname ont été évalués. Les résultats ont montré que le parcage nocturne durant 12 mois a permis de maintenir un niveau de fertilité du sol élevé après le premier cycle cultural d’igname, contrairement au parc de 4 mois sur lequel seul K+a un niveau élevé. La production de matière sèche de la variété C18 de l’espèce D. alata, n’a pas été différente, entre la jachère naturelle et la parcelle soumise à un parcage nocturne de 4 mois pendant la phase d’initiation du tubercule au cours du deuxième cycle cultural. Par contre, les productions de matières sèches aérienne et souterraine de la variété TDr 98/02565 de D. rotundata, à 75 JAS, ont été respectivement plus importantes avec les parcs de 4 et 12 mois. Aussi, nous suggérons un parcage durant 12 mois avant la mise en place du premier cycle cultural d’igname.
Evaluation des ressources pastorales au sahel nigérien à l'aide des données NDVI issues de spot-vegetation et modis
L’étude a été réalisée dans la zone pastorale du Niger, elle se propose de : tester la stabilité du modèle d’estimation de la biomasse du Ministère de l’Élevage et des Industries Animales (MEIA) du Niger ; puis de comparer les performances de l’intégrale et du maximum du NDVI de SPOT VEGETATION et eMODIS à l’aide des données réelles collectées de 2001 à 2012 par MEIA. La méthode de régression linéaire simple est utilisée pour calculer les coefficients de détermination R² et les erreurs quadratiques sur la série (RMSE), par zone bioclimatique puis année par année. Les résultats montrent des R² variant, suivant les années, de 0,52 à 0,73, de façon très significative (P<.0001). Ce coefficient de détermination est plus élevé dans les zones saharienne et nord sahélienne comparé à la zone sahélienne typique. Les RMSE annuelles varient entre 120 et 460 Kg.MS.ha-1. Les tests non paramétriques de comparaison de moyenne (Test de Wilcoxon et des signes) ne mettaient pas en évidence de différence significative entre SPOT VEGETATION et eMODIS (intégrale ou maximum). Cette possibilité d’intercomparabilité des indices provenant de différents capteurs permet aux utilisateurs d’assurer la production sans interruption avec une possibilité d’analyse convergente si l’un des deux capteurs était indisponible.
Gestion participative de la transhumance : opportunités et contraintes de l’implication des transhumants dans le département de la DONGA (BENIN)
La transhumance est un problème dans la Donga et qui a besoin d’une thérapie. La recherche d’eau et de pâturages a engendré et accentué, depuis les sécheresses des années 1970 et 1980, de grands mouvements saisonniers des éleveurs de bovins entre les pays sahéliens et le reste du continent africain. Dans le nord des pays d’accueil des transhumants, comme notre zone d’étude, les relations avec les agriculteurs se sont transformées en relations conflituelles à cause de la course effreinée à la conquête des espaces libres. Cette situation a provoqué de profondes mutations dans les rapports entre les différents acteurs du monde rural. Il se pose, en particulier, des problèmes de sécurité des biens et des personnes, des problèmes économiques et des problèmes sociaux qui ont toujours interpellé les autorités locales. La transhumance donne l’insomnie aux agriculteurs, aux éleveurs et aux forces de défense et de sécurité, notamment les forestiers et les gendarmes. Les conflits affectent sérieusement l’économie locale et la cohésion sociale, du fait de la destruction des cultures, de l’abattage des bêtes et des pertes en vies humaines. Le problème à résoudre est la conciliation entre les besoins en pâturages et la nécessaire protection des productions agricoles.
Cette étude, articulée autour d’un cadre de concertation et de dialogue a impliqué les divers acteurs concernés. Les résultats issus de cette activité ont permis de ressortir les atouts, les avantages, les contraintes, les difficultés et les inconvenients de la transhumance d’une part et la gestion de cette dernière d’autre part. Les propositions sont également faites à travers une nouvelle orientation stratégique et de dispositifs administratifs adéquats pour améliorer la gestion de la transhumance.
Impact de deux systèmes d’intégration agriculture-élevage sur la fertilité des sols des champs de case dans le bassin arachidier du Sénégal
La fertilité des sols reste un élément clé pour le maintien de la productivité agricole. Au Sénégal, dans le Bassin Arachidier celle-ci est comparée dans deux agrosystèmes d’intégration agriculture-élevage dans le cadre de notre étude. L’objectif de cette recherche est d’analyser cette fertilité des sols sur les champs de case de Sassem et de Bary Sine. Ces études sont portées sur deux villages : Diohine précisément à Sassem présentant un système traditionnel et Bary Sine offrant un système moderne avec un développement de l’embouche bovine. En effet, des travaux de terrains à travers une fiche d’enquête et un suivi agromorphologique sur des parcelles de mil ont été l’objet de notre méthodologie. A Sassem, tous les paysans ont été enquêtés avec un total de 49 exploitants puis une enquête parcellaire de leurs champs de case soit 61 parcelles. A Bary Sine, nous nous sommes concentrés sur 16 exploitants dont 45 parcelles de champs de case champs de case sur un total de 631 parcelles. En effet, il a été l’objet de caractériser les champs de case et d’appréhender une perception paysanne. Nos résultats ont démontré sur la caractérisation de champ de case, une définition de ces champs par les paysans est justifiée par la notion de proximité. La perception paysanne de champ de case a montré toute la dimension culturelle et traditionnelle en milieu serer. Le système cultural présente une dominance de mil à Sassem sur les 61 exploitants. A Bary Sine, même si le mil occupe une place considérable dans les champs de case, il est souvent associé avec l’arachide ou en rotation. On note la présence du sorgho emblavé par 20 exploitants. La fertilisation première du champ de case se résume aux déchets de cours. Outre ceux-ci, nous avons le fumier pailleux, le parcage, le Sind, les fientes de volaille, les excrétas humains. Les engrais minéraux sont souvent utilisés en renfort aux pieds des poquets de mil sur des sols déjà fertilisés. Les résultats de notre suivi de performances agromorphologique des 10 parcelles de mil ont démontré des contrastes sur la densité des poquets de nos placettes. La hauteur des tiges, la longueur des épis, et le nombre de feuilles ligulées et des attaques sur les plantes varient selon les parcelles. est expliqué par les différents traitements d’apports organiques et minéraux de chaque parcelle. Une analyse en composante principale nous a permis de corréler les parcelles et les variables phytotechniques mesurées.
Impacts de l'occupation agropastorale sur la biodiversité du complexe d'aire protégée du Bafing-Faleme dans le cercle de Kita - Région de Kayes (Mali)
La dynamique d’occupation de l’espace par l’agriculture et le pastoralisme prend aujourd’hui des proportions croissantes au Mali. La problématique environnementale dans la zone d’étude demeure la sécheresse, le déboisement, la pression démographique, les occupations illicites des aires de conservation par les systèmes de production extensifs, les défrichements abusifs et les feux de brousse. Le projet ERSAP a été mis en oeuvre avec trois modèles de gestion (gestion etatique, gestion partenariat entre l’Etat et le secteur privé, gestion communautaire), afin d’identifier et de reproduire des approches réussies de la conservation de la biodiversité dans cette zone d’importance capitale. L’objectif global était de contribuer à l’amélioration et à la conservation des ressources de la biodiversité de l’aire protégée du Bafing-Falémé dans une perspective de développement durable. Les objectifs spécifiques étaient : i) Evaluer le niveau d’occupation agropastorale de l’aire protégée; ii) Evaluer les impacts des activités agropastorales menées par les populations locales (à l’intérieur et dans les périphéries) de l’aire protégée sur la dynamique de la faune sauvage. A cet effet, des enquêtes ont été menées et dix unités d’observation mise en place au niveau des quatre communes dont les populations exploitent les dites ressources. L’utilisation des images satellitales de landsat 7 et landsat 8 a permis d’évaluer l’impact des occupations sur les ressources de la biodiversité. Les données ont été traitées par des analyses descriptives et corrélatives. Cette étude a montré une forte pression foncière, une diminution du temps des jachères, une agriculture extensive, un défrichement anarchique, un élevage de prestige développer avec des impacts sur les parcours réduits, une régression des superficies des savanes boisée et arborée, des glacis, des prairies hygrophiles et une augmentation des superficies cultivées, de la savane arbustive et des sols nus.
Situation agrohydropastorale du 15 au 23 août 2016
Situation et perspectives pluviométriques, situation hydrologique, Situation Agricole, Situation Pastorale
Vulnérabilité des ressources pastorales face a la variabilité et au changement climatique dans la commune rurale de Tioribougou, Mali
Les changements climatiques constituent une menace sérieuse pour les ressources pastorales au Mali. Contribuer à une meilleure connaissance des impacts de la variabilité et du changement climatique sur ces ressources afin d’en améliorer la résilience est donc l’objectif général de cette étude. Pour se faire, 184 éleveurs ont été enquêté individuellement dans cinq (5) villages et une séance de «focus group» a été organisée dans chaque village. Des données journalières et mensuelles de pluies de la période 1980-2014 ont été également analysées pour la station de kolokani et celles de températures journalières de la période 1951-2010 pour la station de Sotuba. Cette étude a mis en relation les analyses scientifiques et les perceptions locales des éleveurs sur le changement climatique ainsi que leurs stratégies d’adaptation mises en place. Les résultats obtenus montrent une tendance générale à la baisse du cumul pluviométrique. Une augmentation des températures a été observée soit 0,58°C pour les maximales et 1, 16°C pour les minimales. Cette situation illustre que les ressources pastorales sont vulnérables (85% des enquêtés constatent une dégradation des pâturages et des conditions d’abreuvement) face aux effets négatifs de la variabilité et au changement climatique dans la zone d’étude.
Vulnérabilités des ressources pastorales face à la variété et au changement climatique dans la commune rurale de Tioribougou, Mali
Les changements climatiques constituent une menace sérieuse pour les ressources pastorales au Mali. Contribuer à une meilleure connaissance des impacts de la variabilité et du changement climatique sur ces ressources afin d’en améliorer la résilience est donc l’objectif général de cette étude. Pour se faire, 184 éleveurs ont été enquêté individuellement dans cinq (5) villages et une séance de «focus group» a été organisée dans chaque village. Des données journalières et mensuelles de pluies de la période 1980-2014 ont été
également analysées pour la station de kolokani et celles de températures journalières de la période 1951-2010 pour la station de Sotuba. Cette étude a mis en relation les analyses scientifiques et les perceptions locales des éleveurs sur le changement climatique ainsi que leurs stratégies d’adaptation mises en place. Les résultats
obtenus montrent une tendance générale à la baisse du cumul pluviométrique. Une augmentation des températures a été observée soit 0,58°C pour les maximales et 1, 16°C pour les minimales. Cette
situation illustre que les ressources pastorales sont vulnérables (85% des enquêtés constatent une dégradation des pâturages et des conditions d’abreuvement) face aux effets négatifs de la variabilité et au changement climatique dans la zone d’étude.