Recherche
116 items
Global Land Outlook : Rapport thématique Afrique de l’Ouest. Neutralité en matière de dégradation des terres : Bénéfices pour la sécurité humaine
Le présent rapport thématique du GLO sur l’Afrique de l’Ouest et le Sahel a été élaboré par le Centre régional AGRHYMET dans le cadre d’un Mémorandum d’accord signé en 2019 entre le Comité permanent inter-États de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS) et la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD). Ce travail a été accompli avec l’appui généreux de TetraTech, USAID et SERVIR Afrique de l’Ouest. Analysant les enjeux, contraintes et atouts de 7 pays sahéliens (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Nigéria, Sénégal et Tchad), ce rapport thématique régional met en lumière les acquis et opportunités existants pour favoriser le développement durable et inclusif de toute la région. Ainsi, faisant face à la dégradation des terres, de bonnes pratiques de Gestion Durable des Terres (GDT) ont été développées.
15NO3 assimilation by the field Pea Pisum sativum L.
Abstract – The objectives of this study were to determine the effect of low mineral supply on plant growth and the uptake and redistribution of mineral N by different plant organs according to the period of uptake. A glasshouse study was conducted on two pea genotypes, L833 and cv. Frisson, fed without or with 4 mM NO3. Plants fed with 4 mM N were labelled for 5 days with 15N at three stages: 7 leaf stage, beginning of flowering, and beginning of seed filling. Plants were harvested at day 6 and at later stages. The results indicated for the two genotypes that supplying 4 mM N to the plants significantly increased their total dry weight up to the beginning of seed filling, whereas nodule dry weight was reduced. Genotype differences in N uptake and redistribution among plant organs were minor. When plants were labelled with 15N at early stages of growth, about 60& of total plant 15N was located in leaves. At maturity the proportion of 15N recovered in seeds was about 60& for both genotypes. When plants were labelled at the beginning of seed filling, 15N was mainly located in young organs such as upper leaves, pods and seeds. During seed fill the remobilisation of 15N to seeds occurred from all organs of the plant. At physiological maturity about 70& of 15N was located in seeds.
25 ans de réhabilitation et de conservation des sols au sahel. soutien aux efforts des populations rurales du niger
Les gouvernements allemand et nigérien font partie des pays signataires de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (CLD) qui engage les pays membres à « lutter contre la désertification et à atténuer les effets de la sécheresse dans les pays gravement touchés par la sécheresse et/ou la désertification en particulier en Afrique ». Ainsi, les gouvernements du Niger et de l’Allemagne ont initié, depuis le début des années 1980, des actions de lutte contre la dégradation des terres et des ressources naturelles notamment dans les régions de Tillabéri-Nord et de Tahoua. Le Projet de développement rural de Tahoua (PDRT) a démarré en 1985 et en 1986, le Projet de protection intégrée des ressources agro-sylvo-pastorales (PASP) a lancé sa phase pilote dans la région de Tillabéri Nord. À partir de 2004 jusqu’à fin 2011, les actions des deux projets initiaux se sont poursuivies dans le cadre du Programme de lutte contre la pauvreté en milieu rural (LUCOP). Financés sur des fonds du ministère allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ), ces actions ont été réalisées par la Coopération technique (GIZ), la Coopération financière (KfW) et le Service Allemand de Développement (DED). En partie, les travaux se poursuivent actuellement. En 25 ans de travail, le programme a développé, testé et appliqué de nombreuses approches de réhabilitation et de conservation des sols (...)
Acquis du CILSS dans la capitalisation et le partage de bonnes pratiques et expériences de gestion durable des terres/ changement climatique, sécurité alimentaire et nutritionnelle, et maîtrise de l’eau
Dans le principe, la gestion des risques et chocs fait appel à de bonnes pratiques et innovations dont la mise en œuvre permet de réduire, sinon de supprimer, leurs impacts négatifs. De sa création en 1973 à nos jours, le CILSS et ses institutions spécialisées (AGRHYMET CCR-AOS et INSAH) ont développé une panoplie d’outils de coopération et de collaboration destinés à créer un environnement scientifique et institutionnel favorable pour contribuer à la création et à la mise au point d’outils et technologies au profit des États membres. Ces actions ont permis de capitaliser une large gamme d’expériences acquises dans divers domaines tels que (i) la lutte contre l’insécurité alimentaire, (ii) le renforcement des capacités de résilience des populations vulnérables, (iii) la gestion des ressources naturelles, de lutte contre la sécheresse et la désertification et (iv) l’analyse de l’impact du changement et de la variabilité climatiques dans les pays du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest, (v) la capitalisation des expériences acquises de la recherche agronomique et (vi) la mise en œuvre de la réglementation commune en matière de gestion et utilisation des pesticides. Cette expérience est aujourd’hui partagée avec les autres OIG de la région, notamment la CEDEAO, l’UEMOA, l’ALG et le G5-Sahel dont le CILSS est « le bras technique ».
Acquis du CILSS dans le domaine de la cartographie des ressources naturelles
La dégradation des terres, consécutive aux chocs climatiques récurrents, et la multiplication des besoins d’une population humaine et animale sans cesse croissante ont eu comme corolaires le déclin de la productivité des terres avec des conséquences multiples dont la perte de la biodiversité et de la fertilité des sols. Ces phénomènes ont directement affecté des dizaines de millions de personnes en Afrique de l’Ouest, particulièrement au Sahel où les deux tiers (2/3) des terres sont arides et désertiques. Le nombre croissant de personnes vulnérables qui subissent les effets négatifs de la dégradation des terres constitue une préoccupation majeure pour la région. C’est dans ce contexte que, depuis 50 ans, le CILSS et ses partenaires s’activent à atténuer les effets de la désertification et des évènements climatiques extrêmes tels que les sécheresses et les inondations en Afrique de l’Ouest et au Sahel (AOS).
Acquis du CILSS dans le domaine de la formation
Le CRA a débuté ses activités de formation professionnelle en 1975 pour former des cadres directement utilisables par les Etats afin de pallier l’insuffisance de compétences pour comprendre, analyser et trouver des solutions au phénomène de la sécheresse et de la désertification. Durant ses cinquante années d’existence, le CILSS à travers le Centre Régional AGRHYMET a engrangé de nombreux acquis dans le domaine de la formation. Cependant, cette institution fait aussi face de nos jours à un certain nombre de défis pour la pérennisation de cette formation.
Acquis du CILSS dans le domaine de la recherche et de l’innovation
Dans leurs activités de recherche, les experts du CILSS sont impliqués dans plusieurs initiatives régionales et internationales dans lesquelles leurs contributions ont permis d’accroître la visibilité de l’institution et de la positionner aujourd’hui au cœur de plusieurs initiatives internationales sur la
sécurité alimentaire et les changements climatiques.
Les résultats de ces travaux ont été valorisés sous forme d’articles dans les revues scientifiques, de thèses de doctorat et de masters, de chapitres dans des ouvrages, de présentations à des conférences internationales ou de conférences débats.
Acquis du CILSS dans les domaines de la gestion durable des terres et de l’adaptation au changement climatique
Au Sahel et en Afrique de l’Ouest, assurer de manière durable la gestion des ressources naturelles et la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations demeure l’un des défis majeurs auxquels la sous-région continue de faire face. Avec l’accroissement actuel de la fréquence et de l’amplitude des événements climatiques et hydrologiques extrêmes, les enjeux de la gestion durable des terres et des ressources en eau vont au-delà de la question de la sécurité alimentaire et englobe la sécurité humaine de manière générale. En effet, la dégradation des terres, consécutive aux chocs climatiques récurrents, et la multiplication des besoins d’une population humaine et animale sans cesse croissante ont eu comme corolaires le déclin de la productivité des terres avec des conséquences multiples dont la perte de la biodiversité et de la fertilité des sols. Ces phénomènes ont directement affecté des dizaines de millions de personnes en Afrique de l’Ouest, particulièrement au Sahel où les deux tiers (2/3) des terres sont arides et désertiques. Le nombre croissant de personnes vulnérables qui subissent les effets négatifs de la dégradation des terres constitue une préoccupation majeure pour la région. C’est dans ce contexte que, depuis 50 ans, le CILSS et ses partenaires s’activent à atténuer les effets de la désertification et des évènements climatiques extrêmes tels que les sécheresses et les inondations en Afrique de l’Ouest et au Sahel (AOS).
Alerte : la chenille d'automne Spodoptera frugiperda, nouveau ravageur du mais en Afrique de l'Ouest, a atteint le Niger
La chenille légionnaire d’automne Spodoptera frugiperda J.E. Smith originaire des régions tropicales et subtropicales des Amériques se nourrit de feuilles et de tiges de plus de 80 espèces végétales (CABI, 2017). Elle a été signalée pour la première fois en 2016 en Afrique, au Nigéria, à Sao Tomé, au Bénin et au Togo (Goergen, G. et al., 2016 ; CIPV, 2016) et cause des dommages importants aux cultures de maïs. La présence de cette chenille a été confirmée au Ghana (CABI, 2017) et au Zimbabwe (FAO, 2017) et des signalisations ont été enregistrées au Malawi, au Mozambique, en Namibie, en Afrique du Sud et en Zambie (BBC, 2017). Tout récemment, elle a été également signalée en Ethiopie. Bien que les voies d’introduction ne soient pas encore identifiées, son apparition en Afrique en 2016 révèle le niveau de menace pour les autres régions africaines et les régions tropicales ou subtropicales du monde. La figure 1 montre la distribution actuelle ou potentielle de S. frugiperda en Afrique de l’Ouest.
Amelioration Du Rendement Du Mil Par L’association Avec Le Niebe En Zone Sahelienne
Au Niger, la production agricole est essentiellement basée sur l’association et la rotation céréales/légumineuses avec des rendements généralement faibles. Afin d’améliorer ces rendements, les effets de densités de semis et de génotypes de niébé en association avec le mil ont été étudiés en 2014 et 2015 en zone sahélienne du Niger. Le dispositif expérimental est un split plot à trois répétitions. Les génotypes de niébé étaient en grandes parcelles, et les deux densités de semis (1 :1 et 1 :2, mil et niébé) en petites parcelles. Par ailleurs, quatre parcelles de mil pur cultivées au cours des deux années ont été utilisées comme témoin. L’analyse de variance révèle que pour le niébé, le rendement en biomasse, en graines, le poids de cent graines et l’indice de récolte en graines ont été significativement affectés par les génotypes pendant les deux années. Cependant, il n’y’avait aucun effet significatif de la densité et de génotypes de niébé sur les rendements en grains du mil. En 2014, le rendement en biomasse de mil à la densité 2 était inférieur à celui de la densité 1. La densité 2 augmentait les rendements du niébé et diminuent faiblement ceux du mil.
Aménagements anti-érosifs
Les aménagements anti-érosifs sont des ouvrages de protection des sols et de récupération des terres dégradées. Dans les micro-projets, on trouve des cordons pierreux, des banquettes, des demi-lunes, des digues et des diguettes. Ces techniques souvent simples à mettre en œuvre produisent des résultats spectaculaires. Les rendements des terres de cultures bénéficiaires peuvent dans certains cas être multipliés par deux. Cette augmentation est plus importante lorsque les aménagements sont combinés à des actions de fertilisation des sols. Le délai de retour sur investissement est variable selon les contextes. Il est estimé entre 3 et 7 ans. La réussite des aménagements dépend de la qualité de l'accompagnement technique et du degré d'entente entre les différentes communautés concernées sur les sites. La durabilité des ouvrages dépend de la régularité de leur entretien et de leur bonne gestion après réalisation
Analyse de l’évolution spatio-temporelle des dérivés pluviométriques caractérisant la saison agricole au Sahel - Central
L’objectif de cette étude est d’analyser l’évolution spatio-temporelle des dérivés pluviométriques impactant la qualité de la saison agricole, notamment les périodes de début et de fin de saison, le cumul des pluies, le nombre de jours des pluies, la longueur de la saison et les séquences sèches. Elle s’appuie sur l’analyse des données journalières de 1951 à 2010 de 98 stations météorologiques. Les dérivés pluviométriques sont
d’abord identifiés, ensuite, des indices adaptés sont utilisés pour caractériser leurs évolutions. Ces dérivés présentent des fortes variabilités spatiales et temporelles. Cela a permis de subdiviser la région en quatre (4) zones avec des caractéristiques moyennes très distinctes.
ANALYSE DES IMPACTS DES INVESTISSEMENTS DANS LA GESTION DES RESSSOURCES NATURELLES (GRN) SUR LE SECTEUR DE ELEVAGE DANS LES REGIONS DE MARADI TAHOUA TILLABAERY
Suite aux efforts déployés par les pays sahéliens avec l’appui des partenaires au développement pour restaurer l’état de l’environnement après les sécheresses des années 70 et 80, le Comité Inter Etats de Lutte contre la Sécheresse au Sahel (CILSS), en partenariat avec l’Université Libre d’Amsterdam et quelques bailleurs de fonds (Coopération Suisse, USAID/ International Resources Group et GTZ) ont engagé des études dans certains pays du Sahel pour évaluer les impacts des différentes réalisations dans la gestion des ressources naturelles. L’« Etude Sahélienne » est conduite au Niger par une équipe pluridisciplinaire composée d’experts nigériens sous la coordination scientifique du Centre Régional d’Enseignement Spécialisé en Agriculture (CRESA) de l’Université Abdou Moumouni de Niamey. Le fondement méthodologique le plus important de l’étude est de comparer la situation avec et sans intervention. A partir d’une comparaison de la situation avec et sans investissement, il faut, si possible, connaître la situation avant (baseline data) et après intervention. Il est important de calculer les impacts sur les sites où les investissements ont eu lieu, mais il faut aussi capturer les impacts hors site (on-site and off-site). Afin de pouvoir calculer les impacts économiques des investissements par des projets de gestion des ressources naturelles (GRN), il est important d’avoir une idée des effets cumulatifs. Plusieurs thématiques de recherche ont été identifiées dont entre autres celle relative aux ressources pastorales. La finalité de cette étude est de contribuer à la quantification des impacts des investissements dans la GRN dans les sites retenus afin d’aboutir à une évaluation économique
Analyse des impacts socio-économiques des investissements dans la gestion des ressources naturelles : étude de cas dans les régions de Maradi, Tahoua, Tillabéry au Niger
Le Niger avec l’appui financier de plusieurs bailleurs de fond a alors entamé une série de programmes de développement axés sur la protection et la sauvegarde de l’environnement. Après plus de 30 ans d’efforts dans certains cas, il est important d’évaluer ces interventions notamment sur les aspects de restauration de l’environnement. Les investissements dans la restauration de l’environnement à travers la réalisation d’ouvrages de GRN sont-ils rentables du point de vue des bénéficiaires et quelle est la valeur monétaire des revenus que les bénéficiaires tirent de ces ouvrages ? Les investissements dans les ouvrages en GRN ont eu en général des impacts positifs sur les producteurs. Nos enquêtes ont révélés que les producteurs ont une perception positive de l’importance de ces investissements. La plupart des ouvrages ont donné des revenus monétaires positifs et des taux de rentabilité très appréciables. Comme le montrent les résultats de cette étude, le renversement de la tendance à la disparition de la base productive est possible. Cette revalorisation de la base productive est très rentable pour les producteurs comme l’indique les taux de rentabilité obtenus ici. Ces actions ont aussi un impact direct sur la réduction de la pauvreté parce qu’elles permettent à des producteurs sans terre d’acquérir des terres de production, au cheptel de disposer de nouvelles aires de pâturage et enfin aux générations futures d’hériter de terroirs dans lesquels la production agricole est possible. Cependant au delà de ces résultats chiffrés, les investissements en GRN ont permis de fixer certains producteurs en évitant des exodes massifs lors des sécheresses. Par exemple comme le disent les populations de Ourihamiza, sans les travaux de récupération de terres entrepris dans leurs villages, et qui leur ont donné l’opportunité de produire, il aurait disparu depuis la sécheresse de 1984.
Annales de l'Université Abdou Moumouni de Niamey : série A Sciences exactes, naturelles, agronomiques et de la santé
Résumé : La végétation du Parc Régional du W qui renferme environ 70& de la diversité biologique du Niger est menacée notamment par les actions anthropiques. Ce qui se traduit par de graves menaces sur l’alimentation fourragère des herbivores. L’objectif de ce travail était d’identifier les différents groupements végétaux qui sont rencontrés pendant la période critique de transition entre la saison sèche et la saison des pluies. Les résultats ont permis d’identifier 9 groupes de différentielles, correspondant à 6 groupements floristiques, dans la végétation de la vallée du fleuve. En cette période de pénurie de fourrage, 3 des groupements relèvent de prairies aquatiques ou semiaquatiques pouvant servir de pâturage. Cependant, ces prairies sont très peu exploitées par les animaux, surtout les herbivores sauvages pourtant abondants dans le Parc du W, du fait d'une forte présence humaine sur la rive gauche. Les prairies fourragères sont fortement concurrencées par des espèces envahissantes telles que Polygonum plebeium et Mimosa pigra qui constituent des végétations monospécifiques assez denses et vastes. Pourtant l’alimentation de certaines espèces animales comme le lamantin et les hippopotames dépend de ces prairies. Pour conserver la biodiversité de la végétation du W, il est urgent d’engager des actions mécaniques de lutte contre les espèces envahissantes (Mimosa pigra, Polygonum plebeium et Eichhornia crassipes) et de limiter l’implantation des campements et hameaux dans la vallée du fleuve sous influence du Parc.
Annuaire des diplômés
De sa création à 2023, le CRA a formé 1 757 diplômés dont 909 Techniciens Supérieurs, 310 Ingénieurs et 538 Masters dans les domaines de la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle, la Gestion des Ressources Naturelles et la Maîtrise de l’Eau dans un contexte de changement climatique.Il a également participé au perfectionnement de plus de 9 000 cadres sahéliens et ressortissants d’autres régions d’Afrique. Le succès de ces formations constitue un réel motif de satisfaction pour le CILSS et ses partenaires, surtout que la demande de cette prestation dépasse l’espace sahélien pour toucher désormais d’autres pays de la CEDEAO, de l’Afrique Centrale et Australe.
Atelier régional d’échanges sur les contributions des secteurs de l’agriculture, de l’élevage et des forêts aux Contributions Prévues Déterminées au niveau National (CPDN) pour l’accord Paris Climat 2015
Session 5: L’Agriculture Intelligente face au climat (AIC): définition, enjeux,
techniques et exemples en Afrique de l’Ouest
Atlas du bassin du niger
Cet ouvrage est consacré au Niger, le fleuve des fleuves. Ce cours d’eau traverse quatre pays mais son bassin draine neuf (9) Etats d’Afrique de l’Ouest représentant un kaléidoscope de cultures et de paysages. Son nom original, «egerou n-igereou», signifie «fleuve des fleuves». Il lui a été donné par les Touaregs, qui voulurent ainsi souligner le caractère exceptionnel qu’avait pour eux ce cours d’eau. Le fleuve Niger est le 4ème bassin hydrographique d’Afrique avec ses 4.200 km de long et dont le bassin couvre environ 2,1 millions de km2 de superficie totale pour 1,5 millions de km2 de bassin actif. La gestion intégrée de ce potentiel hydrique et de ses écosystèmes associés est un enjeu majeur pour les Etats membres de l’Autorité du Bassin du Niger (ABN) et ses partenaires comme l’attestent les différentes thématiques abordées dans cet ouvrage. Nous sommes aujourd’hui tous conscients des priorités de développement du bassin et j’en suis convaincu que cet ouvrage contribuera à faire mieux connaître le bassin du Niger dans toute sa diversité aux plans tant national qu’international, et servira d’inspiration pour atteindre les objectifs de la Vision partagée. Enfin, cette publication est le témoignage d’une collaboration fructueuse entre l’ABN et deux ONG Internationales partenaires, le Fonds Mondial pour la Nature (WWF) à travers son Programme Eaux douces pour l’Afrique de l’Ouest et Wetlands International.
Bilan à mi-parcours de la campagne 2014/2015
On a observé,une mauvaise installation de la première phase de la campagne agropastorale 2014/2015 : au Sénégal; en Mauritanie;dans la partie sahelienne du Mali; au Burkina Faso dans les régions Est et extrême Nord; au Niger notamment dans les régions de Tahoua (départements de Madaoua, de Konni, de Keita, de Bouza et de Tchintabaraden ), Diffa (départements de N Guiguimi et une partie de Mainé), Tillabéry (Filingué) et Dosso (une partie des départements de Dosso, Gaya et Loga); au Tchad (la moitié du sahel tchadien) et le Nord Nigeria. Cette situation résulte d'un retard dans les semis ou de leur perte, lié soit à un manque de pluies utiles ou à une pause pluviométrique prolongée. Une crise pastorale et une baisse de production sont à craindre surtout pour les zones où les prévisions pluviométriques sont pessimistes pour la fin de la saison. Cependant, à la même période, on a observé une croissance au-dessus de la moyenne, en Mauritanie dans les unités administratives de kankossa, Tintane, Kobenni et Djlgueni ; au Mali dans les unités administratives de Nioro et Nara la régions de Gao; au Niger (régions de Tillabéry et Dosso, centre et nord Maradi, Est de Zinder et centre nord de Tahoua); Au Tchad. dans les régions du Batha,Biltine, salamat et Ennedi. Si cette tendance se maintient, on pourra s'attendre à des bonnes récoltes dans ces région . Ailleurs, la situation reste moyenne.
Bonnes pratiques villageoises dans les activités food for assets pour la résilience et la gestion durable des terres
La dégradation des terres réduit ou détruit la capacité des terres à produire (agriculture, foresterie, pastoralisme). Elle résulte d’activités humaines excessives ou inadaptées (surpâturage, mauvaise gestion des terres, prélèvement excessif de bois de
feu et feu de brousse) entraînant ainsi l’érosion, la perte de fertilité et la salinisation des sols. La baisse de la productivité des sols en un mot.
Bonnes pratiques villageoises dans les activités food for assets pour la résilience et la gestion durable des terres
L’ONG APIS en partenariat avec PAM Niger intervient dans la commune de Dargol (143000 habitants) du département de Gothèye, région de Tillabéri depuis Novembre 2013 dans le
cadre des activités de résilience des populations face aux chocs récurrents (FFA).
Bulletin de la Recherche Agronomique du Bénin (BRAB) Numéro Spécial Productions Végétales & Animales et Economie & Sociologie Rurales - Décembre 2012
La ville de Niamey est confrontée depuis plus d’une décennie à un problème de gestion des eaux usées domestiques et industrielles. Plusieurs projets pilotes de gestion des eaux usées ont été initiés, puis abandonnés compte tenu de la complexité du dispositif d’épuration. L’adoption des systèmes d’épuration à faible coût et facile à mettre en oeuvre s’avère plus que nécessaire. Cette étude s’inscrit dans ce cadre et vise d’une part à épurer les eaux usées par une technique simple basée sur un filtre de gravier planté de bourgou, et d’autre part à déterminer le rendement, la composition chimique et la valeur fourragère du bourgou en fonction de la filière d’épuration des eaux usées. Le bourgou (Echinochloa stagnina) est une graminée aquatique appétée par les animaux. Les essais ont été conduits sur le site expérimental de la station d’épuration de la Faculté des Sciences de l’Université Abdou Moumouni de Niamey. Les eaux usées utilisées pour ces expérimentations proviennent de la cité universitaire des étudiants. Les résultats obtenus après un suivi de deux mois et demi de croissance du bourgou dans deux filières distinctes de traitement des eaux usées montrent que la croissance du bourgou dépend non seulement de l’apport des éléments nutritifs donc de la nature des eaux usées, mais aussi de l’oxygénation des plantes. Les différentes analyses ont permis également de déterminer la composition chimique du bourgou en fonction de la filière d’épuration des eaux usées. Les résultats de cette étude constituent une avancée dans les techniques de traitement des eaux usées dans les pays pauvres.
Bulletin de suivi de la campagne agropastorale en Afrique de l'Ouest . Bulletin Spécial prévision saisonnière n° 02 - Mai 2016
Une saison des pluies avec des cumuls pluviométriques moyens à déficitaires, des dates de démarrage normales à tardives et des durées de séquences sèches plus longues pendant les périodes critiques d’installation et de reproduction des cultures, sont attendues entre Mars et Juillet 2016.
Bulletin de veille environnementale
Un total de 1 879 386 feux de brousse détectés sur l’ensemble de la zone CILSS/CEDEAO en pendant la saison 2023-2024
Bulletin de veille environnementale N°6. mai 2011
Une bonne disponibilité en eau de surface a été observée pendant l’année 2010 dans les pays de l’ Afrique de l’Ouest et du Sahel. (figure1) Cette situation fait suite à la bonne pluviométrie enregistrée dans la zone pendant la saison des pluies ayant occasionné des inondations par endroit. En effet l’anomalie du cumul de l’estimation des pluies (RFE) de janvier à août 2010 par rapport à la moyenne 2005-2009, montre globalement, en Afrique de l’Ouest et au Sahel, un total saisonnier variant de l’excédentaire à l’équivalent. Ceci confirme d’une manière générale les prévisions saisonnières faites par L’ACMAD et Le Centre Régional AGRHYMET pour l’année 2010. Les plus importantes détections ont été observées pendant la période du mois d’Août à Décembre 2010 (Figure2). Cette situation est non seulement favorable à une recharge des nappes souterraines mais aussi à une disponibilité en eau d’une assez longue durée pendant la saison sèche au sahel permettant ainsi, la poursuite des activités agricoles de contre saison et l’abreuvement du bétail.
Bulletin de veille environnementale N°6. mai 2011
Dans les pays ouest africains et sahéliens, les plus fortes densités de feux actifs sont observées, pour la période d’octobre 2010 à avril 2011, au sud de la Guinée Conakry, au nord du Ghana et au sud du Tchad (figure2). L’analyse mensuelle des données montre que les mois de décembre et février ont enregistré des détections plus importantes avec environ 100 000 foyers pour chacun (figure1). Il ressort de l’étude du nombre de détections par pays, que les plus importantes sont observées en Guinée, au Nigeria et au Tchad avec plus ou moins 50000 foyers. La Gambie, le Niger et la Mauritanie présentent les détections les plus faibles bien que celles-ci sont fonction de la superficie du pays et de la disponibilité de biomasse sèche (figure 4). Les densités de détections d’octobre 2010 à avril 2011comparées à celles de la moyenne de la même période sur les dix dernières années font ressortir une certaine recrudescence du phénomène dans la bande sahélienne, notamment au centre du Tchad, au centre du Niger, au nord Nigéria, au nord du Burkina ,au centre du Mali frontière mauritanienne, au sud de la Mauritanie, et au Nord du Sénégal (Figure 3). Cette situation compromet une bonne partie de la production de biomasse enregistrée pendant la campagne 2010/2011 consécutive aux bonnes précipitations enregistrées pendant cette campagne. Aussi, paraît urgent que les autorités en charge de la lutte contre les feux de brousse au sahel redoublent d’efforts pour protéger les productions annuelles de biomasse obtenues après une bonne saison de pluie.
Bulletin de veille environnementale. N°10. juin 2012
Dans les pays ouest africains et sahéliens, les plus fortes densités de feux actifs sont observées, pour la période d’octobre 2011 à Avril 2012, au sud de la Guinée Conakry, au nord du Ghana et au sud du Tchad (fi gure1). L’analyse mensuelle des données de ces feux actifs montre que les mois de Décembre et Février ont enregistrés les plus importantes détections avec plus ou moins 100 000 foyers pour chacun (fi gure3). Il ressort de l’étude du nombre de détections par pays, que les plus importantes détections sont faites en Guinée, au Nigeria et au Tchad avec plus ou moins 50000 foyers. La Gambie, le Niger et la Mauritanie présentent les plus faibles nombres de détections même si ce nombre est fonction de la superfi cie du pays et de la disponibilité de biomasse sèche (fi gure 4).La comparaison de la densité des détections d’octobre 2010 à avril 2011 à celle de la moyenne de la même période des dix dernières années montre une certaine recrudescence du phénomène dans la bande sahélienne notamment, au centre du Tchad, au centre du Niger, au nord Nigéria, au Nord du Burkina ,au centre du Mali frontière mauritanienne, au sud de la Mauritanie, et au Nord du Sénégal (Figure2). Annihilant ainsi, une partie de la bonne production de biomasse enregistrée pendant la campagne 2010/2011 consécutive aux bonnes précipitations enregistrées pendant cette campagne. Donc, il est important que les autorités en charge de la lutte contre les feux de brousse au sahel redoublent d’avantage d’eff ort pour protéger les productions annuelles de biomasse surtout après une bonne saison de pluie.
Bulletin hebdomadaire de suivi Agro-Hydro-Météorologique pour les sites pilotes du projet ACCIC - Bulletin N°12 - Semaine du 18 au 22 Mars 2015
Pour traduire l'information hydroclimatique en avis et conseils aux producteurs, nous proposons un bulletin qui vise à permettre l'optimisation de l'exploitation de la ressource hydrique par les producteurs, les animaux et les cultures irriguées, tout en prenant en compte les habitudes des usagers, en termes de pratiques agricoles (spéculations cultivées en irrigué). Ces informations restent valables jusqu'à la fin de la deuxième décade du mois de Mars 2015.
Bulletin hebdomadaire de suivi Agro-Hydro-Météorologique pour les sites pilotes du projet ACCIC du 17 au 25 juillet 2015
Pour les besoins de l'interprétation de l'information hydroclimatique en avis et conseil pour les producteurs nous proposons un bulletin qui vise à interpréter l'optimisation de l'exploitation de la ressource hydrique par les producteurs et les produits dans le domaine de la croissance des cultures irriguées, tout en prenant en compte un état des lieux sur les habitudes des agriculteurs en termes de pratiques agricoles (en pluviale et surtout en irrigué et aussi les spéculations cultivées en irrigué).
Bulletin phytosanitaire Niger 2002- TROISIEME DECADE DE JUILLET 2002
Infestations de sauteriaux sur mil dans les régions de Dosso, Maradi ; sur mil et sorgho au stade tallage dans la région de Tahoua.
Bulletin Spécial PRESASS – 07/2024
Des cumuls de pluies globalement excédentaires et normaux sont respectivement attendus sur le Sahel Est et sur le Sahel Centre et Ouest, en juillet-Aout-Septembre 2024 ; Des dates de fin de saison tardives à normales et des séquences sèches longues dans la deuxième moitié de la saison sont attendues sur la bande sahélienne. Des écoulements globalement supérieurs aux moyennes sont attendus dans les principaux bassins fluviaux du Sahel.
Catalogue régional des espèces et variétés végétales CEDEAO-UEMOA-CILSS : Variétés homologuées2016-2018
Aux termes des dispositions des articles 9.1 du règlement semencier C/REG.4/05/2008 de la CEDEAO et 80.1 du règlement semencier REGL.N°03/2009/CM de l'UEMOA, le Catalogue Ouest Africain des Espèces et Variétés Végétales (COAfEV/CEDEAO) ou le Catalogue Régional des Espèces et Variétés Végétales (CREVU/UEMOA), ci-après désigné par « Catalogue Régional CEDEAO-UEMOA-CILSS des Espèces et Variétés Végétales », est constitué de la liste limitative des variétés dont les semences peuvent être produites et commercialisées sur le territoire des 17 pays de cet espace. Ce Catalogue contient donc l'ensemble des variétés de la liste A des catalogues nationaux. Ce Catalogue remplace le Catalogue Ouest Africain des Espèces et Variétés Végétales (COAfEV) édité en 2018. Il porte sur les variétés des 11 cultures prioritaires que sont : le riz, le maïs, le sorgho, le mil, l'arachide, le niébé, le manioc, l'igname, la pomme de terre, la tomate et l'oignon. Les variétés de ce catalogue ont été retenues sur la base de la disponibilité des informations essentielles de DHS et VATE. Les caractères variétaux présentés le sont à titre informatif, pour faciliter le choix des utilisateurs
Comment utiliser le piment, le tabac, les fruits de neem ou le gaz-oil
La lutte phytosanitaire alternative à la lutte chimique.
Convention des nations-unies sur la lutte contre la désertification (cnulcd) etat des lieux et perspectives pour l’afrique de l’ouest
Entrée en vigueur en 1996, la CNULCD est conçue pour « mettre en place un partenariat mondial visant à enrayer et à prévenir la désertification et la dégradation des terres et à atténuer les effets de la sècheresse dans les zones touchées, afin de concourir à la réduction de la pauvreté et au respect durable de l’environnement ». Rassemblant à la fois des pays « touchés » en tout ou partie par la désertification et la dégradation des terres, et des pays développés censés apporter un appui aux pays touchés, la CNULCD a peiné depuis sa création à rassembler la volonté politique et les financements nécessaires à sa mise en œuvre. Mais, près de 20 ans après son entrée en vigueur, la CNULCD se relance avec l’adoption de la Stratégie décennale (2008-2018) de lutte contre la dégradation des terres et la désertification. Cette orientation récente est une nécessité en Afrique de l’Ouest, où le secteur agricole, qui représente 35& du PIB et occupe une très large partie de la population active, est handicapé par la dégradation des sols et la désertification, phénomènes exacerbés par des changements climatiques déjà très perceptibles et une forte pression démographique. Les enjeux-clefs de la CNULCD pour l’Afrique, notamment l’Afrique de l’Ouest, sont clairs : Introduction La dégradation des terres et la désertification constituent des contraintes majeures au développement économique et social. Conscients de cela, les dirigeants africains, latinoaméricains et méditerranéens ont créé la Convention des Nations-Unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD, UNCDD en anglais). Il faut augmenter très fortement les financements pour la Gestion durable des terres (GDT), afin de changer d’échelle : au moins deux milliards d’US$ seraient nécessaires pour gérer durablement les terres des 17 pays CILSS/CEDEAO. Ceci implique notamment le financement des Cadres stratégiques d’investissement nationaux (CSIN) pour la GDT ; Il faut opérationnaliser le Mécanisme mondial et, comme le souligne la Stratégie décennale, « identifier des sources et des mécanismes de financements novateurs, notamment auprès du secteur privé » ; Il faut explorer la mise en place d’un mécanisme de « zero land net degradation », visant à compenser les terres dégradées par la quantité de terres restaurées et arriver à l’équilibre. Ce mécanisme permettra de restaurer les terres dégradées et assurer des bénéfices en termes de lutte contre la dégradation et la désertification, de protection de la biodiversité, d’atténuation/adaptation aux changements climatiques et de sécurité alimentaire ; Il faut opérationnaliser l’organe subsidiaire qu’est l’interface politique/science (ISP) récemment créé.
De l’observation de la terre à la prise de décision
Appui pour un meilleur suivi des cultures, des pâturages et des feux de brousse.
Diversité agro-morphologique des accessions de fonio [Digitaria exilis (Kippist.) Stapf.] au Niger
La variablité morphologique de 67 accessions de fonio [Digitaria exilis (Kippist.) Stapf.] collectées au Niger a été évaluée au cours de deux années (2011 et 2012). Seize (16) caractères agro morphologiques (dont 14 caractères quantitatifs et 2 caractères qualitatifs) ont été évalués en station dans deux zones agroécologiques différentes (Tarna en zone sahélo-saharienne et Tara en zone soudanienne). La classification acsendante hierarchique (CAH) et l’analyse factorielle discriminante (AFD) ont mis en évidence quatre groupes (GI, GII, GIII et GIV). Les accessions du groupe GIV ont en moyenne un cycle de maturité compris entre 85 et 90 jours tandis que les autres groupes présentent un cycle de maturité superieur à 90 jours dans nos conditions expérimentales. Les résultats montrent que les variables les plus discriminantes qui permettent de décrire la variabilité entre les groupes identifiés sont la biomasse sèche (tige et feuille) par hectare, la longueur des entrenoeuds, le rendement en graine par hectare et dans une certaine mesure le cycle de la plante. L’observation des caractères qualitatifs a montré que cinq accessions (représentant 7& du total) ont des graines non decortiquées de couleur rouge et quatre accessions (6& du total), une tige de couleur rouge. Les caractères analysés peuvent ainsi constituer des critères de base pour différencier les accessions des autres régions de l’Afrique de l’Ouest et servir pour une étude de variabilité entre les restes des accessions de fonio collectées au Niger. Des possiblités d’amélioration peuvent également être envisagées une fois que le regime de réproduction de l’espèce est bien identifié.
Elimination de grandes quantités de pesticides périmés dans les pays en développement
COLLECTION FAO : élimination des pesticides 4
Etude de la regeneration naturelle assistee dans la region de zinder (niger)
Ce rapport présente les résultats d’une étude dont l’objectif était d’explorer l’échelle de la régénération naturelle assistée (RNA) dans les 3M (les départements de Magaria, Matameye et Mirriah), ses impacts sur les conditions de vie de la population et d’identifier ce qui a motivé les paysans à protéger et à gérer les arbres. Nous parlons de RNA quand les cultivateurs activement protègent et gèrent les repousses dans leurs champs afin de (re-)créer une végétation ligneuse. Il s’agit presque toujours des especes ayant une valeur économique. On l’appelle RNA pour distinguer ce pratique avec le reboisement ou la plantation d’arbres dans les bois, les brisevents ou ailleurs, et la gestion des peuplements naturelles dans les blocs forestiers en dehors des zones de cultures. En ce qui concerne l’échelle de la RNA dans les 3M, nous l’estimons à environ 1 million ha avec une forte dominance de gao (Faidherbia albida), mais surtout à Mirriah un important peuplement de baobab (Adansonia digitata). Les formations naturelles ont presque disparu de la région. Partout, les interviewés ont souligné que la crise écologique des années 70 et 80 les a motivée à protéger et à gérer les jeunes arbres de façon plus systématique et massive que par le passé. En même temps, les politiques nationales, inspirées de l’Engagement de Maradi (1984) ont favorisé la vulgarisation de la régénération naturelle assistée. Le Projet de Renforcement des Services d’Appui à l’Agriculture (PRSAA ; 1988 - 1998) a formé des producteurs en matière de défrichement amélioré et de protection et entretien de la RNA. La densité de la population de cette région était déjà élevée il y avait 20 ans. Son taux de croissance annuelle est d’environ 3&, ce qui implique que la population a doublé depuis le début des années 80. La forte pression sur les ressources naturelles a également incité la population à une intensification agricole. La protection systématique des jeunes gao a eu comme effet la « construction » des parcs agroforestiers, qui ont contribué à maintenir ou à améliorer la fertilité des sols. Malgré cette évolution favorable, il reste beaucoup de villages où le parc est encore jeune et les effets sur la fertilité des sols ne se font pas encore sentir. Ces villages sont encore dans une phase de transition vers une intensification. N’empêche que presque partout les systèmes de production sont devenus plus complexes à cause d’une meilleure intégration des cultures, du bétail et des ligneux. Cette régénération naturelle sur les champs de culture a eu de nombreux impacts : • sur les revenus (vente de feuilles de baobab, du bois, du fourrage) • sur l’environnement (amélioration du micro-climat, car moins de vent et érosion éolienne à cause de la forte densité d’arbres) • sur l’agriculture (amélioration de la fertilité des sols) • sur l’élevage (plus de fourrage à cause des gousses des gao et plus de bétail) • sur la sécurité alimentaire (la vente de bois par les familles pauvres les a rendu moins vulnérable pendant les périodes de soudure) • sur la nutrition (les cuvettes dans la région produisent beaucoup de cultures maraîchères) • sur les femmes (le temps qu’il faut pour chercher du bois a fortement diminué) • sur les jeunes (dans certains villages l’exode a diminué, car la coupe et le transport de bois donnent quelques revenus) 2 ETUDE DE LA RÉGÉNÉRATION NATURELLE ASSISTÉE DANS LA RÉGION DE ZINDER (NIGER) Les paysans considèrent qu’ils ont un droit exclusif sur les arbres qui se trouvent dans leurs champs et certaines espèces (baobab) sont l’objet de transactions monétaires. Les femmes ont libre accès au bois mort dans les champs et aux sous produits comme les gousses de gao. Elles peuvent être propriétaires des espèces alimentaires (baobab) par héritage ou par achat. Les conflits autour des arbres sont relativement rares. Il y a des conflits avec certains transhumants. Chaque arbre est protégé et géré par les paysans et l’échelle de ce phénomène est si importante qu’il est justifié de parler d’une mutation dans les systèmes de production. Malgré le fait que les conditions macroéconomiques et macro-politiques au Niger étaient peu favorables entre 1985 et 2000, les paysans ont spontanément continué à intensifier leurs systèmes de production tout en améliorant leur environnement. Les acquis sont encore fragiles. En cas de plusieurs années de sécheresse consécutives la pression sur les parcs agroforestiers sera très forte. Malgré le fait que les paysans considèrent qu’ils ont un droit exclusif aux arbres qui se trouvent dans leurs champs, il serait bon de le confirmer dans le code forestier.
Etude sur le foncier, les institutions locales et la perception de la pauvreté
Le présent rapport fait suite à une série de missions effectuées dans seize villages dans trois régions choisies pour cette étude. Il concerne trois principales thématiques : - le foncier - la dynamique organisationnelle - la perception de la pauvreté. Ces trois thématiques constituent à n’en point douter des axes centraux de cette étude, compte tenue surtout de la pression foncière qui prévaut dans toute la zone agricole du pays d’une part et de l’autre des possibilités offertes par l’intervention des programmes de réhabilitation des terres et des changements induits.
EVALUATION DE LA FLORE ET DE LA VEGETATION DANS CERTAINS SITES TRAITES ET NON TRAITES DES REGIONS DE TAHOUA, MARADI ET TILLABERI
Une étude sur l’évaluation de la flore et de la végétation sur des sites traités et non traités a été conduite dans 16 terroirs villageois des régions de Maradi, Tahoua et Tillabérie. Parmi ces sites, 10 ont fait l’objet d’une étude approfondie, 2 avec une étude légère et 4 comme témoin. L’objectif de cette étude était de déterminer l’état actuel de la végétation et de la flore en terme de diversité et de biomasse afin de pouvoir dégager les aspects quantitatifs et qualitatifs qui pourraient être traduits en termes monétaires pour vérifier les impacts des investissements / interventions. Un inventaire de la végétation était fait pendant la saison des pluies suivant les transects radiaires dans les différents sites. Cet inventaire était couplé des enquêtes auprès des populations afin de collecter les informations sur l’évolution de la végétation. Les résultats montrent que la diversité floristique est plus appréciable dans les sites avec intervention tant au niveau des ligneux que des herbacées; le travail du sol et l’entretien de la régénération naturelle sont favorables au rétablissement de la diversité biologique des ligneux. Le nombre de rejets est variable mais dépasse 100 dans tous les sites, types de substrat et interventions. Le nombre de tiges exploitables est fonction d’un certain nombre de facteurs à savoir l’entretien, le suivi de coupe, le type d’intervention et la zone écologique considérée. Le volume exploitable est fonction de la forte régénération et nombre de tiges exploitables et les sites avec des grands sujets épargnés dans les champs. D’une manière générale, il apparaît que la végétation est en amélioration dans tous les sites. Les populations utilisent les produits ligneux et non ligneux pour la satisfaction de leurs besoins. Le bois de chauffe et de service n’est plus une préoccupation dans la majorité des sites. Le fourrage aérien des ligneux vient en complément du fourrage herbacé; Dans tous les sites, les arbres constituent une source de revenus non négligeables pour les populations. Les différentes interventions des projets ont contribué à l’amélioration de la végétation. Des informations pouvant permettre la quantification du potentiel existent et sa traduction en termes monétaires, ont été obtenues. Cette étude a permis de mettre en place une base de donnée référentielle à partir de cette période pour les différents sites.
Evolution récente de la population, de l’occupation des sols et de la diversité floristique sur un terroir agricole du Sud-Ouest du Niger
Au cours des 50 dernières années, un fort accroissement de la population a été enregistré dans la partie Sud-Ouest du Niger. Ce phénomène a entraîné de profonds changements dans l’occupation des sols et une pression accrue sur les ressources naturelles qui ont eu une incidence importante sur l’allure de la végétation. L’objectif de cette étude est de faire le point sur la richesse spécifique du terroir au regard de cette évolution. Les résultats montrent que la richesse floristique est assez élevée à Ticko. Ainsi, 400 espèces, réparties entre 66 familles ont été recensées. Parmi celles-ci, on compte 85 espèces ligneuses regroupées en 32 familles et 315 espèces herbacées, ou ligneuses basses, réparties entre 44 familles, dont 64& de Thérophytes. Cette flore représente 65& des espèces et 71& des familles présentes dans la région du Liptako. Après 25 ans de forte croissance démographique à Ticko, la diversité floristique reste encore à peu près intacte dans ce terroir. On note cependant une régression des populations d’espèces herbacées et ligneuses, autrefois bien représentées sur le terroir, qui pourrait conduire dans les années à venir à la disparition de ces taxons, et plus particulièrement d’une vingtaine de taxons ligneux.
FABRICATION DE COMPOST
Le Niger qui dispose d’un important programme de lutte contre la pauvreté doit soutenir et encourager de telle innovation à travers des actions concrètes. Encourager ce genre d’innovation doit faire partie des dispositifs de mise en œuvre de la SRP
Gestion des ressources Naturelles sur les systèmes de production dans les régions de Maradi, Tahoua, Tillabéry au Niger
Le secteur rural a toujours fait l’objet d’une attention particulière par les différents gouvernements, du fait de son poids dans l’économie et de l’importance de la population touchée. Le développement du secteur rural a constitué ainsi une des priorités majeures de l’Etat dans tous les plans de développement économique et social du pays même si les orientations stratégiques de ces politiques ont bien évidemment évolué dans le temps pour tenir compte du changement du cadre macro-économique et du contexte politique, socioéconomique et écologique. De l’Indépendance aux années 70, les domaines prioritaires d’action en ce qui concerne le développement rural étaient (1) le développement des cultures pluviales et vivrières, (2) le développement des cultures irriguées tels que le riz et le coton, (3) le développement des cultures d’exportation tels que l’arachide et le coton et (4) l’intensification de l’agriculture par la fourniture des semences sélectionnées. Cette période a été caractérisée par le poids prépondérant de l’agriculture dans l’économie. L’agriculture fournissait plus de 90 & de la valeur des exportations et constituait environ 70 & du PB. Cette période fut marquée également par l’émergence des premières entreprises publiques intervenant dans le secteur et par des subventions relativement importantes pour les services d’intrants, de crédit et des prix. De 1973 à 1982 ; l’Etat a opté pour une politique d'autosuffisance alimentaire consécutivement à la sécheresse de 1973 à 1974 et suite aux drames créés par les famines. La stratégie pour atteindre cet objectif d'autosuffisance alimentaire a consisté en la mise en œuvre des projets régionaux de productivité dans chaque département, de projets ayant une couverture nationale (semences, protection des cultures, statistiques agricoles...), la réalisation de nouveaux aménagements hydro - agricoles et la création d'un Institut National de Recherche Agricole (INRAN). Dans le domaine de l'Elevage, en plus de l'amélioration de la santé animale l'accent a été mis sur la reconstitution du cheptel décimé par la sécheresse de 1973, la formation et l'organisation des éleveurs. Mais cette décennie a été aussi marquée par le boom de l’uranium dont la contribution au budget de l’Etat dépassait les 20 milliards de francs CFA (non dévalués) dans les années fastes et représentait 80 & des exportations du pays. Mais malheureusement, une programmation économique basée sur des prévisions optimistes quant à l’évolution du marché de l’uranium, poussa les autorités de l’époque à s’endetter massivement dans un contexte de grandes liquidités générées par les pétrodollars et le crédit facile. Ceci est à la base des difficultés aujourd’hui à assurer le service de la dette contractée à cette époque. De 1982 à 1991, ces difficultés ont amené le Niger à solliciter le soutien du FMI et de la Banque Mondiale pour la mise en œuvre d’un programme économique et financier visant le rétablissement des grands équilibres macro - économiques. Mais la persistance des déséquilibres macro - économiques et de la sécheresse a abouti à une remise en cause des politiques antérieures et à des réflexions nationales sur les politiques sectorielles notamment : - Le séminaire national de Zinder sur les stratégies d'intervention en milieu rural tenu en 1982. - Le débat national sur la lutte contre la désertification en 1984 à Maradi. - Le débat national sur l'élevage en 1985 à Tahoua. - Le symposium sur le développement à la base tenu à Niamey en 1987. AMOUKOU Adamou Ibrahim, Université Abdou Moumouni, Faculté d’Agronomie, BP : 10 960- Niamey 5 La recherche de la responsabilisation des populations quant à leur devenir et la promotion du développement endogène sont proposées pour sortir de la crise. La période a été caractérisée par la réorientation des programmes et projets en cours (on parle plus de projets de gestion des terroirs, d’approche participative et de pluridisciplinarité), le développement des opérations dites micro - réalisations plus maîtrisables par les populations, la reconnaissance des stratégies propres des producteurs, le désengagement brutal de l'état du secteur productif, la liquidation de la CNCA, seul organisme national de crédit agricole… La décennie 1990 marque la rupture avec le système de planification dirigiste (libéralisation du secteur des coopératives par exemple) des actions de développement et l’avènement de la gestion démocratique de l'Etat. Les réflexions engagées à travers les débats nationaux ont conduit à l'élaboration des principes directeurs pour une politique de développement rural pour le Niger, document de politique agricole en vigueur dont les principaux axes sont: - la gestion intégrée des ressources naturelles ; - l’organisation du monde rural, la responsabilisation des populations et la modification du rôle de l'Etat; - l’intensification et la diversification des productions; - les politiques d'accompagnement (crédit rural, fiscalité...) ; - l’élaboration du code rural et la promulgation en 1993 de la loi portant sur les principes de son orientation. Le code rural vise à sécuriser les opérateurs ruraux par la reconnaissance de leur droit sur les ressources naturelles qu'ils exploitent. - la sécurité alimentaire dont le concept est plus large que celui de l’autosuffisance alimentaire. Au Niger, la sécurité alimentaire repose principalement sur la production nationale. Une étude de la Banque Mondiale sur la stratégie de sécurité alimentaire pour le Niger révèle à cet effet que, pour la période 1987 - 1992, 91,8& des aliments consommés au Niger provenaient de la production nationale ; 6,3& des importations commerciales et 1,9& de l'aide alimentaire. Par conséquent, les systèmes de production agricole occupent une place centrale dans le dispositif national de sécurité alimentaire au Niger. Ainsi, depuis les années 80-90, pratiquement dans tout le pays, on a vu des projets du type gestion de ressources naturelles avec parfois des spécificités selon l’agence d’exécution et les zones d’intervention. Ces projets dits de GRN ont eu chacun un objectif prioritaire, celui de l’amélioration de la productivité agricole et les revenus des populations à travers divers types actions.
Histoire de la recherche agricole en afrique tropicale francophone
Aux sources de l'agriculture africaine : de la préhistoire au moyen-âge - Vol 1
Identification des risques climatiques de la culture du maïs au Burkina Faso
Au Burkina Faso, le maïs est cultivé dans les zones soudaniennes et soudano-sahéliennes où les conditions pluviométriques sont plus favorables. La culture est sensible aux aléas climatiques liés à la variabilité et aux extrêmes pluviométriques. L’objectif de l’étude est d’identifier les risques climatiques pour la culture du maïs. A partir des données météorologiques journalières, une analyse agroclimatique a été réalisée sur la période 1979-2008 sur six stations synoptiques. A l’aide du logiciel Instat+ v 3.036, la variabilité des précipitations et des paramètres clés de la saison agricole dont les dates de démarrage, de fin, la longueur de la saison, les occurrences de séquences sèches et la satisfaction des besoins en eau ont été analysés en termes de risques d’apparition. Les résultats ont montré que le maïs est confronté à deux risques agroclimatiques majeurs. Il s’agit, dans la zone soudano-sahélienne, des déficits hydriques imputables à des séquences sèches au cours du développement du maïs. Tandis que les excès d’eau liés à des fortes pluies ou des successions d’épisodes secs et d’excès d’eau constituent les risques en zone soudanienne. La période d’installation, le cumul pluviométrique, la longueur de la saison ne semblent pas constituer de risques agroclimatiques majeurs pour le maïs.
IMPACTS DES INVESTISSEMENTS DANS LA GESTION DES RESSSOURCES NATURELLES (GRN) AU NIGER : RAPPORT DE SYNTHESE
Ce travail est le fruit de plusieurs mois d’investigations de terrain. Il n’a pas la prétention d’épuiser tous les champs de réflexion sur la thématique. Il n'est pas encore achevé. Ce n’est que le début d'un plus long processus. Il faut signaler tout de suite la difficulté ressentie parfois pour séparer sur le terrain la part réelle des actions de GRN des effets cumulatifs de diverses autres interventions. En outre, nous n’avons pas encore pu réaliser toutes les études nécessaires pour apprécier les impacts réels des investissements de GRN. Toutefois, les premiers résultats auxquels nous sommes parvenus sont positifs à plus d’un titre. D’ailleurs, on constate qu’ils sont parfois contraires à l’idée qu'on se fait de l'évolution de l'environnement au Niger. Bien que les données sont souvent assez qualitatives, les tendances sont claires : il y a une inversion à une échelle significative des processus de dégradation de l’environnement, en l’occurrence là où les populations ont pris l’initiative de protéger et gérer les arbres dans leurs terroirs et là où des interventions vigoureuses ont été conduites avec l’adhésion des populations.
Initiative régionale, environnement mondial et lutte contre la désertification
Mobiliser les fonds FFEM pour la société civile locale dans le cadre de la lutte contre la désertification. 2 2. . Renforcer les capacités des acteurs de terrain et des opérateurs de projets. 3 3. . Assurer un processus de suivi-évaluation et de capitalisation scientifique.
L’agriculture intelligente face au climat, une solution gagnante pour relever le défi de l’insécurité alimentaire et la lutte contre la désertification au sahel et en afrique de l’ouest !
La menace climatique se précise et risque de perturber l’agriculture ouest africaine. En effet, à l’horizon 2050, sans mesures d’adaptation, les rendements des céréales baisseront de 10 à 50 & en Afrique soudano sahélienne. Si les politiques publiques agricoles au Sahel et en Afrique de l’Ouest se fixent comme cible de restaurer 10& des superficies agricoles par an avec des techniques climato-intelligentes, le coût des investissements nécessaires se chiffreraient entre 50 à 170 millions de dollars par an. Selon les pays, le retour sur investissements est évalué entre 50 et 70&. Il est donc urgent d’agir. L’adaptation de l’agriculture ouest africaine au changement climatique via les techniques d’agriculture climato-intelligente (ou agriculture intelligente face au climat : AIC) est une voie certaine pour renforcer la résilience des populations ouest-africaines au changement climatique.
L’aménagement d’un périmètre bocager au sahel
Depuis 1990, avec l’appui de TERRE VERTE, l’AZN expérimente au sein de sa Ferme Pilote de Guié (FPG) un système d’aménagement des terroirs basé sur la réalisation de périmètres bocagers. A l’instar des périmètres maraîchers protégeant une zone pour cultiver des légumes, l’AZN a développé la technique des périmètres bocagers pour résoudre les problèmes liés à l’agriculture extensive (surpâturage, érosion, feux).
Ces aménagements intègrent des opérations de conservation des eaux et du sol, ainsi que de refertilisation des sols. Les périmètres sont basés sur l’utilisation des haies vives contre la divagation ou l’érosion éolienne et de systèmes de récupération de l’eau.
La grande saison des pluies sera globalement moyenne à légèrement déficitaire dans les parties Sud des pays du Golfe de Guinée d'avril à juin 2017
La situation qui se dégage dans l’état actuel et l’évolution des Températures de Surface des Océans (TSO) montre qu’une tendance à un faible de réchauffement (< 0,5°C) est très probable sur le Pacifique Tropical Centre, Est et Ouest, par rapport à la moyenne. Ce qui représente une situation d'ENSO neutre. II. Prévisions des caractéristiques agroclimatiques de la grande saison des pluies 2017 Des TSO légèrement supérieure à la moyenne sont prédites sur l'Océan Indien Tropical, pour la période de mars à juin. Au niveau de L'Atlantique Equatorial, les TSO devraient être proches à légèrement supérieures à la moyenne.
La pratique de gestion durable des terres : directives et bonnes pratiques pour l’afrique subsaharienne
La rédaction de directives pour des technologies et approches de gestion durable des terres en Afrique subsaharienne (ASS) fait partie du programme TerrAfrica de 2009-2010. L’objectif de ces recommandations et études de cas est de contribuer à créer un cadre pour les investissements liés aux pratiques de gestion durable des terres (GDT). Le but est, en particulier, d’identifier, d’analyser, de discuter et de diffuser des pratiques de GDT prometteuses – incluant à la fois les technologies et les approches – à la lumière des dernières tendances et nouvelles opportunités. L’étude cible surtout les pratiques qui produisent des résultats et un retour sur investissement rapides et / ou les autres facteurs qui incitent à l’adoption de ces pratiques. Ce document s’adresse aux parties-prenantes clés des programmes et projets de GDT aux stades de l’élaboration et de la mise en oeuvre : il s’agit surtout des praticiens, des gestionnaires, des décideurs, des planificateurs, en collaboration avec les institutions financières et techniques et les donateurs. Les directives sont divisées en deux parties principales. La 1ère partie met en lumière les grands principes de la GDT ainsi que les éléments importants à prendre en compte qui permettront de qualifier les technologies et approches de « bonnes pratiques » pour une transposition à grande échelle. La 2ème partie présente douze groupes de technologies de GDT ainsi qu’un module sur les approches de GDT. Celles-ci sont illustrées par des études de cas spécifiques. Les principales personnes ressources et experts en GDT en ASS ont été sollicitées afin de finaliser les groupes de GDT et de décrire les études de cas spécifiques. Ce produit s’efforce d’être à la pointe de la recherche.
Le consortium 4 ‰ : une organisation légère et efficace pour bâtir ensemble l'initiative
Le consortium 4 ‰ : une organisation légère et efficace pour bâtir ensemble l'Initiative
le PDES 2017-2021 prevoit 1200 milliards de fcfa pour le secteur rural
Ce 27 février, le Ministre d’Etat, Ministre de l’Agriculture, S.EM Albadé Abouba, a donné le coup d’envoi de la 4ème édition du salon de l’Agriculture, de l’Hydraulique, de l’Environnement, et de l’Elevage au Niger. Le thème retenu cette année est : « La maîtrise de l’eau, production durable et résilience face aux changements climatiques ». Le Premier Ministre Chef du Gouvernement, S.E. M Brigi Rafini a présidé cette cérémonie qui s’est déroulé au Palais du 29 Juillet, en présence de plusieurs représentants des institutions nationales et internationales, et de plusieurs invités et participants. Ce coup d’envoi a été animé par des sketchs et des chansons de sensibilisation sur le thème en question. Le Gouverneur de la région de Niamey a prononcé une allocution de bienvenue à l’endroit de toutes les délégations des pays participants et à ceux qui ont fait le déplacement de l’intérieur du pays.
Les agricultures familiales du monde définitions, contributions et politiques publiques
Les agricultures familiales se trouvent au cœur des transformations mais aussi des contradictions contemporaines de l'agriculture1. Elles constituent le socle des grandes révolutions agricoles des pays développés et elles forment la base sociale de la plupart des pays des Suds, contribuant à l'approvisionnement de leurs marchés domestiques mais aussi aux marchés internationaux. Elles constituent aussi, paradoxalement, la grande masse des agriculteurs pauvres et en situation d'insécurité alimentaire à l'échelle mondiale. Alors qu'elle opère parfois selon des modèles intensifiés (agro-chimie et motorisation) et spécialisés, l’agriculture familiale est également invoquée comme disposant de certaines caractéristiques pouvant apporter des solutions aux défis alimentaires, sociaux et environnementaux. En effet, la capacité du modèle agricole intensif à proposer des réponses adaptées aux défis contemporains est aujourd’hui largement questionnée, notamment en ce qui concerne le changement climatique, la sécurité alimentaire, la raréfaction des ressources fossiles, la prévention des maladies émergentes, mais aussi le développement de nouvelles sources énergétiques (comme la bioénergie) ou de modèles d’agriculture durable. La forme familiale de production aurait des qualités lui permettant de mettre en œuvre un « autre modèle agricole », plus soucieux de l'environnement, plus riche en emplois, mieux intégré au sein des territoires. C'est ce questionnement qui est au centre de cette étude. Dans ce cadre général, mais aussi en perspective de l’année internationale de l’Agriculture familiale décrétée par les Nations-Unies pour 2014, l’Agence française de développement (AFD) et les ministères français des Affaires Etrangères et de l’Agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt ont demandé au CIRAD de préciser le contenu du concept d’agriculture familiale et sa pertinence par rapport aux autres catégories d’agricultures, et d’analyser les contributions économiques, sociales et environnementales des agricultures familiales ainsi que leur prise en compte par les politiques. Ce résumé rassemble les principales observations du rapport et présente les propositions opérationnelles pour une réelle reconnaissance de cette forme d’organisation de l’agriculture par les politiques publiques. Il conclut sur des perspectives d’approfondissement des réflexions
LES PROJETS DE RESTAURATION DES RESSOURCES NATURELLES ET LA FERTILITE DES SOLS
Les sécheresses de 1974 et 1984 ont attiré l’attention de la communauté internationale sur le Sahel. Ainsi, les pays sahéliens ont bénéficié de la solidarité internationale pour remédier à la situation catastrophique des populations. Le Niger a été appuyé par la coopération multilatérale et bilatérale pour exécuter des projets afin de lutter contre les processus d’érosion et de désertification et améliorer la sécurité alimentaire. Ces projets se sont déroulés pour la plupart dans les zones climatiques recevant entre 300 et 400 mm de pluie par an. Leur principal axe d’intervention est l’augmentation de la production et la restauration des ressources naturelles particulièrement les sols et les eaux. La présente étude dite Etude Sahélienne cherche à identifier les changements par suite de l’intervention des projets dits de gestion des ressources naturelles ou de récupération des terres. Pour notre part, il s’agit d’appréhender le changement de la fertilité des sols des terroirs d’étude selon la perception des producteurs. Elle s’est déroulée dans les régions de Tillabéri, Tahoua et Maradi. Du point de vue milieu physique, Tillabéri et Tahoua peuvent être rapprochés avec un relief marqué par des plateaux et des vallées. La région de Maradi présente un terrain plat et sableux dans sa partie étudiée. Il faut souligner aussi que les projets ayant opéré ont mobilisé des moyens d’importance différente et ont appliqué des approches différentes : exemple, dans la région de Tahoua, le Projet Intégré Keita a mobilisé plus des moyens que le Projet de Développement Rural de Tahoua et le Projet FIDA. Les deux premiers ont beaucoup plus utilisé des moyens mécaniques et la contribution des populations est perçue à travers la main d’œuvre rémunérée par le food for work. Le Projet FIDA par contre a formé la population et a remis du matériel aux populations pour exécuter les travaux. Les villages de Tama (Tahoua), Dan Saga (Aguié) et Maïguizaoua (Tessaoua) ont installé des brise – vent, les plantations et la régénération naturelle assistée (RNA). En dépit de ces différences, l’on s’efforcera de dégager les impacts après le départ de ces projets pour saisir les changements tels que perçus principalement par les populations bénéficiaires et en comparant avec des villages témoins n’ayant pas bénéficié d’intervention.
Liste des pesticides autorisés 1994-2000
Douzième session ordinaire Bamako du 18 au 22 juin 2001
Liste pesticides autorisés 37ème session csp dec 2015
Liste des matières actives autorisées pour la protection des végétaux au Sahel
Méthodes de composatge au niveau de l'exploitation agricole
Les préoccupations croissantes relatives à la dégradation des terres, à l’utilisation irrationnelle des engrais minéraux, à la pollution de l’air, à la qualité du sol, à la biodiversité du sol et à la santé publique ont ravivé l’intérêt à l’égard des pratiques de recyclage des matières organiques telles que le compostage. Le potentiel offert par le compostage, qui permet de transformer les déchets de l’exploitation agricole en ressources pour cette même exploitation, se révèle être une proposition très intéressante. Le compostage présente des intérêts tels que l’amélioration de la fertilité et de la qualité du sol, provoquant ainsi une augmentation de la productivité agricole, une meilleure biodiversité du sol, une réduction des risques écologiques et un environnement plus favorable. Malgré cela, de nombreux agriculteurs, tout particulièrement dans les pays en voie de développement, ne réussissent pas à utiliser au mieux les possibilités offertes par le recyclage de la matière organique. Ces agriculteurs doivent faire face dans leur travail quotidien à diverses contraintes comme le manque de connaissance des techniques rapides et efficaces, des délais importants, un fort besoin de main-d’oeuvre, de terres et d’investissement et des facteurs économiques. Compte tenu du nombre important d’ouvrages consacrés aux méthodes de compostage, cette publication ne présente qu’un bref compte-rendu sélectif des principales approches tout en distinguant les pratiques de compostage à petite et à grande échelle. Alors que les systèmes de production à petite échelle utilisent des techniques et une infrastructure en général plus adaptées aux agriculteurs d’un point de vue technique et financier, les systèmes à grande échelle nécessitent un investissement pour des conteneurs et/ou pour le retournement, ainsi que de plus grandes connaissances et compétences pour surveiller le processus. Ainsi, les systèmes de production à petite échelle pourront aider les petits exploitants individuels avec des technologies adaptées aux circonstances spécifiques, alors que les systèmes de production à grande échelle permettront de satisfaire la demande d’un agriculteur ou d’un groupe d’agriculteurs (...)
Modélisation spatiale de la production fourragère en zone pastorale nigérienne
Le Sahel est une large entité biogéographique s’étendant du Sénégal à l’Éthiopie (UNESCO, 1981). Cette zone naturelle fait face à des défis sécuritaires qui engendrent des pertes énormes en vies humaines et animales au Mali (terrorisme et rébellion armée), en Libye (terrorisme et guerre tribale), et dans la zone du Lac Tchad (Boko Haram au Nigeria, au Niger, au Tchad et au Cameroun) ainsi qu’à des défis climatiques et démographiques avec des conséquences sur la dégradation des ressources naturelles et la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations. Les communautés pastorales sont particulièrement sensibles et affectées par ces défis (DNEP, 2013). Ces dernières années plusieurs initiatives ont été prises en faveur de ces populations à l’échelle continentale et au niveau régional
Niger : Aspects démographique RAPPORT DÉFINITIF
Depuis le début des années 80, le Niger traverse une crise économique due particulièrement à un renversement de tendance sur le marché de l’uranium, principale source de devise. Les politiques financières des grandes institutions internationales n’arrangent pas non plus les choses. Les premiers programmes d’ajustement structurel mis en œuvre par le gouvernement avec l’appui de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International ont vu le jour dans les années 1985. Malheureusement, ces programmes d’ajustement structurel n’ont pas toujours fourni les résultats escomptés et parallèlement les difficultés économiques se sont aggravées à partir de 1990. Le Niger enregistre le PIB par habitant le plus faible de l’UEMOA avec133 700F CFA (204 Euros) en 20031. Quant à la croissance économique, elle reste très faible tandis que le chômage qui est assez important et l’inflation restent mal maîtrisés. Ces difficultés se sont d’ailleurs conjuguées avec de fréquentes perturbations politiques et sociales depuis cette période. À cette situation s’ajoute la dévaluation du Franc CFA, la monnaie nationale que le Niger partage avec plusieurs autres pays de la sous-région, de 50&, en janvier 1994. Le Niger est un pays dont l’économie repose sur l’agriculture et l’élevage. Mais ces activités sont menacées par la succession de sécheresses et l’appauvrissement et la dégradation des sols. Aussi, pour pallier ces difficultés, différents types d’actions de gestion des ressources naturelles (GRN) ont été réalisées dans plusieurs régions du pays. Ces actions, plusieurs années après, ont eu des effets multiformes. C’est pour mesurer ces conséquences qu’une équipe multidisciplinaire a été mise en place depuis Juillet 2005 afin que chaque expert, évalue dans son domaine, les différents impacts de ces actions de GRN. Ce rapport compile les informations collectées lors de nos différentes missions pour donner quelques caractéristiques socioéconomiques des différents villages retenus. D’autres informations sont disponibles dans les différents guides d’entretien (focus) des enquêtes village et les guides de projet et il nous revient de les exploiter en même temps qu’il faille rechercher les données démographiques des sites qui ont été rajoutés. En cela, il ne nous paraît plus opportun de mener des enquêtes supplémentaires sur le terrain comme nous l’avons initialement suggéré. Par ailleurs, nous devons profiter de la nouvelle recherche dans les bases de données des recensements pour vérifier les données.
Note comparative sur l'ambrosia maritima/senegalensis
Note sur la comparaison des propriétés molluscicides d’Ambrosia maritima (Egypte) et d’Ambrosia senegalensis (Sénégal)
Nutrients composition of calyces and seeds of three Roselle (Hibiscus sabdariffa L.) ecotypes from Niger
The chemical composition of calyces and seeds of three ecotypes of Roselle from Niger was compared. The results indicate that calcium (Ca), potassium (K), sodium (Na), magnesium (Mg) and protein contents in calyces are significantly different (P<0.005) among ecotypes. The highest concentrations of K, Na, Mg and protein in calyces were recorded for ecotype E7 (35.66, 3.40, 6.01 and 101 mg/g d.w., respectively). Ecotype E9 had the highest Ca content in calyces (34.41 mg/g d.w.); while E3 and E7 had similar and lower contents. The protein content in calyces for E9 (52 mg/g d.w.) was approximately halved compared to those of E3 and E7. For all ecotypes, the concentrations of Ca, K, Mn, Na and Fe in the calyces were higher compared to those in the seeds. In contrast, P content was higher in seeds. The highest K, Na, Mg and P concentrations in seeds were registered for E7 and the lowest ones for E9. Ecotypes E3 and E9 recorded higher and similar Cu, Fe and Mn contents in calyces and in seeds compared to E7. The highest Zn concentrations in seeds were obtained for E3 and E7.
Pressions, tuyaux et accessoires
Différents diamètres et résistance à la pression
Prevention and disposal of obsolete and unwanted pesticide stocks in africa and the near east : third consultation meeting
FAO PESTICIDE DISPOSAL SERIES 6
Prévention de l’accumulation de stocks de pesticides périmés
COLECTION FAO : ELIMINATION DES PESTICIDES 2
Prévision saisonnière des caractéristiques agro-hydro-climatiques de la saison des pluies 2017 pour les pays sahélo-soudaniens de l'éspace CILSS/CEDEAO
Une saison des pluies globalement normale à excédentaire tant sur le plan des cumuls pluviométriques que sur celui des écoulements moyens dans les principaux bassins fluviaux est attendue en 2017 sur une majeure partie de la zone soudano-sahélienne des pays de l’espace CILSS/CEDEAO. Son démarrage serait globalement précoce à normal, mais suivi de probables séquences sèches importantes. Quant à la fin de saison des pluies, elle serait tardive à normale au Centre et à l’Est du Sahel, mais normale à précoce sur l’Ouest du Sahel.
Relance de la coopération Nigero-Tunisienne
Le Ministre d’Etat a réaffirmé la disponibilité de l’Etat du Niger à sceller un partenariat avec la République de Tunisie d’une part, et d’autre part à redynamiser cette coopération sur toutes ses formes et plus particulièrement dans le secteur agricole...
Restauration de l’environnement et changements sociaux de genre
Ce travail s'inscrit dans le cadre d’une recherche plus large qui vise à cerner les changements et impacts induits par les activités de GRN effectuées au Sahel et plus précisément au Burkina Faso, Sénégal et Niger. La présente recherche tente de comprendre comment les changements écologiques agissent et interagissent sur l’organisation sociale dans son ensemble et plus particulièrement sur les relations de genre entretenues entre les hommes et les femmes. Il est important de mentionner, ici, que les programmes de lutte contre la désertification ont prioritairement travaillé avec les couches les plus vulnérables des zones d’intervention de par leur approche basée sur le food for work pour la plupart ; mais le niveau élevé de pénurie alimentaire a engendré parfois la participation des couches moins vulnérables. Les femmes ont majoritairement participé aux actions de réhabilitation de l’environnement en général du fait de leur présence quasi exclusive dans les villages sites, les bras valides masculins ayant migré vers des horizons plus cléments à la recherche du complément alimentaire. Elles ont, dans certains cas, bénéficié des terres récupérées…
Restoration de l'environemment et changement sociaux de genres
Ce travail s'inscrit dans le cadre d’une recherche plus large qui vise à cerner les changements et impacts induits par les activités de GRN effectuées au Sahel et plus précisément au Burkina Faso, Sénégal et Niger. La présente recherche tente de comprendre comment les changements écologiques agissent et interagissent sur l’organisation sociale dans son ensemble et plus particulièrement sur les relations de genre entretenues entre les hommes et les femmes. Il est important de mentionner, ici, que les programmes de lutte contre la désertification ont prioritairement travaillé avec les couches les plus vulnérables des zones d’intervention de par leur approche basée sur le food for work pour la plupart ; mais le niveau élevé de pénurie alimentaire a engendré parfois la participation des couches moins vulnérables. Les femmes ont majoritairement participé aux actions de réhabilitation de l’environnement en général du fait de leur présence quasi exclusive dans les villages sites, les bras valides masculins ayant migré vers des horizons plus cléments à la recherche du complément alimentaire. Elles ont, dans certains cas, bénéficié des terres récupérées… De nombreuses mutations sociales sont engendrées directement du fait de la mise en œuvre des actions de GRN ou indirectement du fait de la stratégie ou démarche utilisée, par les intervenants. Les objectifs assignés à ces projets/programmes convergent généralement vers une amélioration de l’autosuffisance alimentaire à travers la restauration/conservation des sols et la réhabilitation de l’environnement dans une démarche qui se veut « participative » impliquant la population dans la réalisation des actions pour leur prise en charge progressive. Dans un tel contexte, les enjeux genre devront être perçus d’abord en terme d’accès et de contrôle des ressources naturelles qui ici sont au centre des relations sociales puisqu’ils sont facteurs et sources de déséquilibre dans les rapports que les différents groupes entretiennent entre eux. Aussi, la présente étude tentera de cerner les transformations sociales qui sont engendrées suite aux changements écologiques. L’approche adoptée fera le point sur : - sur les transformations socioéconomiques engendrées par les sécheresses consécutives sur la base des documents et des entretiens effectués avec les populations des zones cibles et, - en second lieu de la recherche sur les mutations actuellement observables, en terme d’impact des projets/programmes d’environnement. Les objectifs de ce travail devront nous permettre de déceler les changements sociaux significatifs en matière de genre. Les considérations de genre étant transversales, la nécessité d’embrasser large s’impose, car il est difficile à priori de définir les domaines sensibles à une transformation genre suite à une action d’environnement. Cette recherche se focalisera dans un premier temps sur les questions liées au système de production et aux RN, puis s’étendra aux questions plus spécifiques des activités non agricoles, de la migration et de la vie quotidienne dans la sphère familiale : - Les évolutions dans les deux systèmes de production qui caractérisent l’économie rurale à savoir, le système de production agricole et le système de production pastorale. Ce qui suppose une analyse des structures familiales au sein desquelles s’organisent ces activités, tout en étant regardant sur leur niveau de vulnérabilité ; une attention particulière sera portée sur les relations hommes femmes intra ménage et communautaires : nouveaux rôles des femmes et des hommes dans le travail, dans la planification des activités agricoles et/ou pastorales et dans les investissements. Les changements dans la gestion de l’alimentation (dans la nutrition et dans la santé des membres du ménage) seront aussi pris en compte ; 4 \- les évolutions et les tendances significatives dans la disponibilité et l’accès aux RN (terres de culture, terres de pâturage, eau, végétation, faune) et dans la dynamique sociale qui accompagne leur accès en terme de gestion sociale des ressources communes seront concernées. - Dans certaines communautés l’exercice de droits exclusifs sur les terres récupérées est accompagné de remises en cause et de revendications incessantes… Il est important de comprendre comment d’autres communautés arrivent, par contre, à gérer de façon plus équitable ou plus légitimée, ces nouveaux enjeux autour des RN. - Les évolutions des aménagements en terme d’entretien et de diffusion des techniques et pratiques de gestion. Les facteurs déterminants de l’adoption des techniques et les raisons socioéconomiques qui les sous-tendent. - Les évolutions des autres activités et sources de revenus des membres des differents ménages en relation avec les impacts des actions de lutte contre la désertification ; les femmes, les jeunes et les ménages plus vulnérables seront spécifiquement ciblés. - Les évolutions dans l’infrastructure et dans l’habitat et les évolutions des rôles féminins à l’intérieur de cette nouvelle configuration spatiale du foyer. - Les évolutions dans le capital social, vu sous l’angle genre en terme de capacité des femmes, des jeunes et des plus vulnérables à participer à la gestion des institutions locales existantes ou nouvelles pour mieux gérer les ressources nouvelles - Les évolutions dans les mouvements de populations en terme de durée et de lieu de migration ; les évolutions des revenus générés et surtout celles des sommes envoyées par les migrants à leurs familles sont à prendre en compte.
Revue des indices climatiques utilisées dans les systemes d’assurances agricoles indicielles en Afrique
De toutes les activites humaines, l’agriculture reste le secteur le plus influence par le climat et ses variations. Or, l’intensification et la frequence des evenements extr^emes dues au changement climatique auront de plus en plus des consequences desastreuses sur la production agricole et les revenus des paysans. Dans ce contexte, l’assurance agricole climatique est de plus en plus consideree comme un outil d’adaptation au changement climatique. Pour indemniser les agriculteurs en cas de pertes de recoltes dues aux aleas climatiques, l’estimation des deg^ats peut être faite indirectement par le biais d’indicateurs appeles indices climatiques. Des valeurs seuils des ces indices climatiques sont utilisees pour declencher les indemnisations des producteurs sinistres. Cet article fait une synthese des indices climatiques bases sur la pluie, le bilan hydrique, les indices de vegetation, utilises ou pouvant ^etre utilises dans les systemes d’assurances agricoles indicielles. Il presente egalement leurs atouts et leurs faiblesses.
salon info 2018 numero 01
LA MAÎTRISE DE L’EAU, PRODUCTIONS DURABLES ET RÉSILIENCE FACE AUX CHANGEMENTS CLIMATIQUES
Services Géospatiaux de Mesure et de Suivi de la biomasse et du carbone en Afrique de l’Ouest
Les populations de l’Afrique de l’Ouest, sont très vulnérables au Changement Climatiques causés par les effets d’émission des gaz à effet de serre, aggravant la pauvreté, le déplacement des populations, réduisant le taux de croissance économique et mettant ainsi la vie des populations en danger suite aux catastrophes de toutes sortes. La synergie qui sera développée addressera les questions liées au REDD+, aux communications nationales et les rapports biennaux. Cette initiative contribuera à mieux accompagner la mise en oeuvre du Plan de Convergence pour la conservation et la gestion et l’utilisation durables des écosystèmes Forestiers en Afrique de l’Ouest (Connaissance des ressources et de la dynamique des écosystèmes forestiers)
Situation agropastorale et hydrologique des pays du CILSS et de la CEDEAO au 31 aout 2016
D’importantes quantités de pluies favorables au développement des cultures et des pâturages ont été enregistrées. Des pluies de plus de 150 mm ont même occasionné des inondations par endroits. Du début de la saison à la troisième décade du mois de juillet, les plus importants déficits pluviométriques ont été enregistrés au centre du Niger, à l’extrême nord-ouest du Mali et au Sénégal. Les écoulements entamés en juin, se sont maintenus et renforcés durant le mois de juillet. Des écoulements excédentaires à normaux sont observés sur la quasi-totalité des stations hydrologiques des bassins versants sahélosoudaniens. Cette tendance des écoulements conforte les résultats du forum des prévisions saisonnières du mois de mai. Le démarrage de la saison agricole 2016/2017 comparé à la moyenne des cinq dernières années indique un retard d’une à deux décades, du Sénégal jusqu’au Sud Nigéria, dans le Sud-est du Tchad, le Centre Niger, le Centre et Ouest Mali, le Centre et Sud Burkina Faso. Toutefois, il a été précoce de plus de deux décades dans certaines localités au Tchad, au Niger et au Mali et d’une à deux décades dans le Sahel central (Ouest Niger, Nord Burkina Faso et extrême Est Mali), le Sahel Est (Est Niger et centre Tchad), le centre Nigéria et le Nord Bénin.
Situation des cultures et prévisions des rendements des prinicpales céréales pluviales en Afrique de l’Ouest
Vers la fin de la saison agricole 2016, la situation hydrique a été très contrastée dans les pays de la zone CILSS/CEDEAO. En effet, les anomalies des pluies au cours des trois décades du mois de septembre et la première d’octobre montrent des zones déficitaires un peu partout dans la zone (figure 1). Ainsi, la première décade de septembre a été caractérisée par des poches de déficits pluviométriques ayant particulièrement concerné le Nord et le Centre Burkina Faso, la zone pastorale et quelques localités du Centre et l’extrême Ouest du Niger, le Sud Mali, la zone littorale de la Mauritanie, le Nord Sénégal le Nord Benin, certaines localités du Nord et du Sud Nigéria et plusieurs localités du Centre et l’extrême Sud du Tchad (figure 1A). Pendant la deuxième décade de septembre, la situation de déficit hydrique a persisté dans plusieurs localités (le Nord du Burkina Faso, Ouest et Centre du Niger, le Situation pluviométrique Nord Nigéria, le Sud Tchad) et s’est étendue à d’autres localités, notamment au Nigeria, en Côte d’Ivoire, au Ghana, au Libéria, en Sierra Léone, en Guinée et au Mali (figure 1B). Pendant la troisième décade du mois de septembre, le déficit hydrique a encore pris de l’ampleur dans le Sud Tchad, le Centre et Sud Nigeria, le Nord Benin, le Centre Burkina Faso, la majeure partie de la zone agricole du Mali et le Nord Sénégal (figure 1C). Cette figure montre que c’est la troisième décade du mois de septembre qui semble marquer le début du retrait de la saison des pluies notamment dans le Sahel Est. Au cours de la première décade du mois d’octobre, le retrait des pluies a été effectif au centre du Tchad, au Niger et gagne progressivement la bande agricole du Sahel Centre et Ouest (Burkina Faso, Mali et Sénégal) et la partie Nord du Nigeria et le Sud du Tchad.
Situation préoccupante du criquet pèlerin en région occidentale avec un début de résurgence en Mauritanie
Les zones habituelles de reproduction du Criquet pèlerin en région occidentale ont enregistré des pluies relativement importantes au cours de la saison d’hivernage 2016 en particulier dans le Trarzar, l’Inchiri et l’Adrar, le Hodh en Mauritanie, Le Niger Centre et le Tamesna au Niger, le Tilemsi et l’Adrar des Ifoghas au Mali ainsi que dans l’Ennedi au Tchad. Au 30 septembre, des cumuls de l’ordre de 50-100 mm voir 100-200 mm ont été observés par endroit.
Stockage des pesticides et controle des stocks
COLLECTION FAO : ELIMINATION DES PESTICIDES 3
Valorisation des eaux usées épurées pour la production du bois-énergie et du fourrage au Niger
Une station d’épuration d’une capacité de 60 m3/jour a été construite sur le site expérimental de la faculté des sciences de l’université de Niamey, dans le but de traiter et valoriser les eaux usées de la cité des étudiants, pour la production forestière et fourragère. La technique d’épuration utilisée est le lagunage naturel suivi d’une filtration par lit de gravier. Les analyses effectuées sur les différents échantillons indiquent que les eaux épurées sont exemptes de métaux lourds. Elles ont une concentration moyenne de 32 mg/L en matières en suspension, 45 mg/L en azote ammoniacal et 7,2 mg/L en orthophosphates. Un abattement moyen de 4,5 unités logarithmes a été obtenu sur les germes de contamination fécale. Nous avons déterminé, au bout de 32 mois d’essais, les rendements en bois-énergie et en fourrage de trois espèces forestières irriguées par ces eaux usées épurées. Il s’agit d’Acacia angustissima, d’Acacia crassicarpa et de Gliricidia sepium. La première coupe, réalisée après 2 ans de croissance, a permis d’obtenir des rendements en fourrage de 1 655 kg de matière sèche (MS)/ha pour G. sepium, 2 630 kg MS/ha pour A. angustissima, et 9 200 kg MS/ha pour A. crassicarpa et des rendements en bois, respectivement de 48 stères, 76 stères et 80 stères. La seconde coupe, réalisée trois mois après la première, a permis d’obtenir des rendements en fourrage de 1 015 kg MS/ha pour A. angustissima, 2 455 kg MS/ha pour G. sepium et 2 950 kg MS pour A. crassicarpa et des rendements en bois respectivement de 8,92 stères, 12,94 stères et 6,96 stères.
VARIATION IN MACRO-ELEMENTS AND PROTEIN CONTENTS OF ROSELLE (HIBISCUS SABDARIFFA L.) FROM NIGER
Roselle is an important part of the human diet in many countries, particularly in the Sahel zone of West Africa. The leaves of Roselle are consumed as a green vegetable and in sauce. Nevertheless, little attention has been paid to their nutrient composition at different stages of plant growth. Therefore, an experiment was carried out under rainfall conditions from July to September 2006 at the experimental station of the Agrhymet Regional Centre in Niamey (Niger). The contents of Ca, K, Mg, P and protein in leaves of three ecotypes (A3, A7 and A9) were determined at stages I, II and III, corresponding, respectively to vegetative, flowering and mature stages. The experimental design was a randomized complete block with four replicates and one variable (ecotype). For ecotype A7, the protein content of the leaves decreased significantly (p<0.05) between stage I and II, than remained relatively constant up to stage III. In contrast for A3 and A9, protein content in leaves decreased significantly (p<0.05) between stage II and III. From stage I to III, the decrease of protein content in leaves was 41& for ecotype A3, 50& for A7 and 66& for A9. For all ecotypes, the P content of the leaves decreased progressively during plant growth. For A7 and A9, the reduction in P content from stage I to II and from II to III was about the same, namely 30&. However, for ecotype A3, the decrease was greater, respectively, 37& and 46&. The Mg content of the leaves was relatively constant for all three ecotypes at a given stage of plant development. However, the Mg content of the leaves decreased significantly (p<0.05) from flowering to maturity: 28& for A3, 23& for A9 and 14& for A7. For the three ecotypes, the Ca content of the leaves remained relatively constant from stage I to II, than increased markedly from stage II to III, to about 150& for A7, 85& for A3 and 50& for A9. From stage I to II, the leaves’ K content decreased significantly for all three ecotypes, about 67& for A9, 62& for A3 and 44& for A7. The data indicated that Roselle can contribute useful amounts of essential nutrients such as Ca K, Mg, N and P mainly at vegetative stage in the diets of people who inhabit the western Sahel.
Volume 1 : evaluation du programme initiative régionale « environnement mondial et lutte contre la désertification en afrique sahélienne » (iremlcd)
L’évaluation des résultats de l’IREMLCD sur le terrain a concerné une sélection de 18 microprojets choisis parmi les 22 proposés aux termes de référence. Après analyse de la documentation mise à disposition par le CILSS, les consultants ont réalisé des visites et entretiens au Cap-Vert (projet Achada Leite – OASIS), en Mauritanie (projet Bareina – ADD), au Sénégal (projets Sagata Djolof – ADHIS, Thiès – GREEN et Niayes – SOSSIS), en Gambie (projet Bas-Nuimi –SGF), en Guinée Bissau (projets Mafanco – ADCTAL et Bula – LVIA), au Mali (projets Tombouctou – AMEN, Timbagoun – APHN, Dâh – AVDS et Fassoudebé Guetema – Woïyo Kondeye), au Burkina Faso (projets Komboari – ACFED, Dapoury – ANTD, Boussé – ATY et Yagha – VDS), et au Niger (projets Youri – Marhaba et Tafagou – Bogou). Une réunion de restitution à eu lieu le 17 août à Ouagadougou.
Volume 2 : evaluation du programme initiative régionale « environnement mondial et lutte contre la désertification en afrique sahélienne » (iremlcd)
L’évaluation du programme Initiative régionale « Environnement mondial et lutte contre la désertification en Afrique sahélienne » (IREMLCD) a été menée entre juin et octobre 2007. Après une première phase d’évaluation de terrain auprès de 18 micro-projets sélectionnés, dont les résultats ont été présentés lors d’une première restitution au siège du Secrétariat exécutif du CILSS le 17 août 2007, une deuxième phase était consacrée à l’analyse globale et institutionnelle du programme et un atelier de restitution finale a été réalisé à Ouagadougou les 8-9 octobre 2007. Le rapport d’évaluation du programme LCD est constitué de trois volumes : Volume 1 : Synthèse de l’évaluation des micro-projets Volume 2 : Rapports d’évaluation des 18 micro-projets sélectionnés Volume 3 : Rapport de l’évaluation technique et institutionnelle Les consultants remercient l’ensemble des personnes ayant facilité et contribué aux travaux de l’évaluation, que ce soit lors des visites de sites, des entretiens menés auprès des porteurs, des bénéficiaires, des partenaires institutionnels et des membres de l’équipe en charge du programme, ou des réunions de restitution tenues à Ouagadougo
Volume 3 : évaluation du programme initiative régionale « environnement mondial et lutte contre la désertification en Afrique sahélienne » (iremlcd)
L’IREM/LCD répond à une demande formulée par toutes les parties prenantes à la Lutte contre la Désertification (LCD) d’associer étroitement le niveau local à la réalisation d’activités de lutte contre la désertification à travers des projets participatifs. Les objectifs visés par l’IREMLCD répondent aux priorités affichées au niveau des pays concernés, des structures régionales et de la Convention des Nations Unies pour le Lutte contre la Désertification, et les évolutions du contexte n’en ont pas altéré le bien-fondé. La situation en termes de ressources naturelles et de développement humain au Sahel justifie de promouvoir la mise en œuvre de la CCD dans les pays membres du CILSS. La pertinence globale du programme est incontestable.
Yield character variability in Roselle (Hibiscus sabdariffa L.)
Roselle (Hibiscus sabdariffa L.) has considerable economic importance in the western Sahel because of its nutritional and medical properties. In order to obtain information on variability, a study of yield and some related characters (number of branches/plant, number of capsules/plant, number of seeds/fruit, hundred seed weight) using nine ecotypes of Roselle was undertaken during the rainy season (from July to September) in 2004 at the experimental station of the Agrhymet Regional Centre in Niamey (Niger). Results indicated considerable variability among ecotypes for most of the measured parameters. Seed yield ranged from 292±8.80 kg/ha (ecotypes E8) to 497±8.91 kg/ha (E4). Calyx yield varied significantly (P < 0.01), from 123±8.26 kg/ha (E1) to 766±36.81 kg/ha (E9). The ecotypes which produced the highest seed yield also had high leaf yield but low calyx yield. There was also a significant (P < 0.05) difference among ecotypes in yield components such as hundred seed weight, number of branches/plant, number of capsules/plant and number of seeds/fruit. Ecotypes with higher calyx yield had lower hundred seed weight and shorter plants. Results indicated the possibility to increase calyx yield and consequently farmer’s income through selection programs.