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Détermination du degré d’aridité bioclimatique de sept localités du département de tillabéri (sud-ouest du niger): classement en zones bioclimatiques
Une détermination du degré d’aridité bioclimatique de sept localités du département de Tillabéri dans le Sud-Ouest nigérien a été faite afin de les classer en zones bioclimatiques. Les données climatiques de trente ans (1970-1999), couplées avec des informations biophysiques de cette région ont été utilisées pour cet exercice. Il ressort de ces investigations que deux zones bioclimatiques distinctes et une zone intermédiaire peuvent être mises en évidence. Il s’agit de la zone semi-aride et de la zone aride. La zone semi-aride a un indice d’aridité compris entre 0,21 et 0,19 et comprend les localités de Say, Kollo et Niamey ; la zone aride, quant à elle, a un indice d’aridité bioclimatique de 0,17 à 0,15 et comprend les localités de Tillabéri, Ouallam et Fillingué. La localité de Téra est classée comme intermédiaire entre les deux zones bioclimatiques.
Risques climatiques et pratiques culturales du mil et du sorgho dans le bassin du niger
L’un des défis majeurs auxquels le Niger est confronté, est l’inadéquation croissante entre la demande et la disponibilité en céréales, notamment en mil et sorgho. Une des solutions palliatives consiste à l‘utilisation des informations agro météorologiques, climatologiques, des pratiques culturales adéquates et des investissements avisés dans l’agriculture céréalière pour améliorer la production. Au Niger, le développement de l’agriculture pluviale étant considérablement limité par la forte variabilité climatique, il est nécessaire d’identifier les risques climatiques liés à la pluviométrie et à la température, afin de développer des stratégies d’adaptation des pratiques culturales du mil et du sorgho. L’objectif global de l’étude est de proposer les stratégies nécessaires en vue d’améliorer la production agricole par une meilleure intégration des risques climatiques dans les activités agricole au Niger. L’identification des risques climatiques a été faite sur tout le Niger ; par contre, l’évaluation des changements de pratiques culturales et celle des adaptations a été conduite dans la région de Tillabéry qui dispose de toutes les caractéristiques climatiques, morpho pédologiques et agraires des zones de cultures pluviales du mil et du sorgho au Niger. L’approche méthodologique adoptée est basée sur le traitement statistique et sur l’analyse des données de 49 stations pluviométriques et de 9 stations météorologiques pour les données de températures sur la période de 1961 à 2010, mais aussi sur la collecte et l’analyse des données socio-économiques obtenues à partir des techniques d’enquêtes. Les résultats ont permis d’identifier des risques climatiques globalement négatifs pour la culture du mil et du sorgho. Il s’agit de la baisse de la qualité de distribution spatiale et temporelle des pluies ; de la diminution du nombre de jours de pluie ; de l’augmentation des pluies extrêmes, de l’augmentation des températures de toutes les saisons ; de l’augmentation de tous les extrêmes chauds et la diminution de tous les extrêmes froids de température. Quatre pratiques culturales (Préparation et gestion durable des terres, semis, sarclage, démariage) ont été impactées par ces risques. L’analyse croisée des résultats a permis d’amender les adaptations des producteurs qui sont majoritairement techniques. Pour améliorer durablement la résilience des populations, Il est indispensable de s’orienter vers des adaptations stratégiques afin d’opérer une reconversion vers une agriculture plus productive et plus durable.
Vente changement climatique, géomorphologie et inondabilité de la plaine alluviale du fleuve Niger à Niamey (Niger)
La plaine alluviale du fleuve Niger à Niamey connaît depuis 2010, des inondations récurrentes qui provoquent des dégâts socioéconomiques et environnementaux considérables. Des études antérieures ont montré le rôle des facteurs aggravants comme les fortes précipitations et la déforestation des versants. L’objectif de cette étude est de montrer le rôle déterminant de la morphologie du lit mineur comme facteur de prédisposition dans un contexte de changement climatique; avec comme hypothèse selon laquelle les berges convexes ensablées sont les plus vulnérables au risque d’inondation. La méthodologie a consisté à étudier la pluviométrie de 6 stations, à caractériser la géomorphologie, des levés topographiques et à cartographier les zones inondables, l’évolution des systèmes hydrologiques en amont de Niamey. Les résultats montrent que la convexité des berges surtout en cas de forte sédimentation et la faible profondeur du lit mineur constituent les facteurs majeurs de prédisposition au risque d’inondation.