Au fil de ses quarante ans d’existence, le Comité permanent Inter Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS) s’est positionné dans l’espace sahélien voire régional, comme une institution de référence dans la recherche de solutions efficaces et durables pour accompagner les sahéliens (nes) dans la lutte contre les effets de la sécheresse.
Les actions et les initiatives entreprises par le CILSS se sont traduites par des réalisations concrètes dans les Etats membres au niveau des services techniques nationaux, du secteur privé et de la société civile. Le CILSS a conçu et mis en œuvre dans le cadre de son mandat, des outils d’aide à la décision, des méthodologies et des stratégies au profit des Etats dans les domaines de la sécurité alimentaire, de la gestion des ressources naturelles, de la maîtrise de l’eau, de l’accès aux marchés et de la recherche en matière de population et développement.
La 59ème Session ordinaire du Conseil des Ministres (CM) du Comité permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS) s'est tenue le 5 novembre 2024 à Nouakchott en République Islamique de Mauritanie, sous la présidence de Monsieur Ballah KEDA, Ministre de la Production et de l'Industrialisation Agricole de la République du Tchad, Ministre Coordinateur du CILSS
A l'issue de la 3ème Conférence Internationale sur le Changement Climatique en Afrique de l'Ouest et au Sahel, tenue du 09 au 11 septembre 2024 à Niamey, République du Niger
Eléments partiels de réflexion en matière d’information nutritionnelle à partir des missions diagnostics (Niger, Mali, Sénégal, Mauritanie, Gambie et Tchad)
Following the update of the agro-hydro-climatic forecasts made in July 2017, the perspectives for the cumulative rainfall, ending dates of the season and river basins flows for the 2017 season remain broadly unchanged from the conclusions of the Seasonal Forecast Forum held in May 2017 in Accra, Ghana. As for the onset dates of the season and the durations of the longest dry spells during the crop installation phase, they were generally confirmed by the field observations and the analyses at the regional level.
D’importantes quantités de pluies favorables au développement des cultures et des pâturages ont été enregistrées. Des pluies de plus de 150 mm ont même occasionné des inondations par endroits. Du début de la saison à la troisième décade du mois de juillet, les plus importants déficits pluviométriques ont été enregistrés au centre du Niger, à l’extrême nord-ouest du Mali et au Sénégal. Les écoulements entamés en juin, se sont maintenus et renforcés durant le mois de juillet. Des écoulements excédentaires à normaux sont observés sur la quasi-totalité des stations hydrologiques des bassins versants sahélosoudaniens. Cette tendance des écoulements conforte les résultats du forum des prévisions saisonnières du mois de mai. Le démarrage de la saison agricole 2016/2017 comparé à la moyenne des cinq dernières années indique un retard d’une à deux décades, du Sénégal jusqu’au Sud Nigéria, dans le Sud-est du Tchad, le Centre Niger, le Centre et Ouest Mali, le Centre et Sud Burkina Faso. Toutefois, il a été précoce de plus de deux décades dans certaines localités au Tchad, au Niger et au Mali et d’une à deux décades dans le Sahel central (Ouest Niger, Nord Burkina Faso et extrême Est Mali), le Sahel Est (Est Niger et centre Tchad), le centre Nigéria et le Nord Bénin.