Recherche
77 items
Atlas agroclimatique sur la variabilité et le changement climatique au sahel
L’atlas abrite, en effet, un socle d’informations importantes sur la variabilité et les changements climatiques au Sahel. L’état du réchauffement climatique, la variabilité accrue des pluies, le dysfonctionnement des paramètres de la saison des pluies, la recrudescence des phénomènes climatiques et météorologiques extrêmes (vague de chaleur, sécheresse, fortes pluies), les impacts du changement climatique sur les cultures, la voie à emprunter en matière d’agriculture mieux réfléchie face au climat sont autant d’informations qui y sont illustrées. Il fournit, en effet, des pistes et de recettes sur la manière d’agir à court, moyen et long terme pour adapter les secteurs clés au changement climatique. Enfin, cet atlas qui a pour ambition de toucher une large communauté d’utilisateurs est traduit en langage clair et compréhensible par tous.
10 ans de prévention des crises alimentaires
Dix ans d'experience d'une action menée en reseau 1985-1995
35th CILSS Day September 12, 2020
"The COVID-19 pandemic effects on food and nutrition security in the sahel and west Africa and CILSS adaptation efforts for information production"
Adapting to climate variability and change in smallholder farming communities: a case study from Burkina faso, Chad and Niger
Climate variability and change is regarded as having major impacts on key sustainable socio-economic and environmental indicators in Sub-Saharan West Africa. Because of these concerns, we investigated smallholders knowledge, skills, and aspirations about managing climate change, and document adaptation strategies used in the semi-arid regions coming from Burkina Faso, Chad and Niger. We analyzed climate data from the 1950’s to the present, including daily and aggregated rainfall and temperature variability, trends and extremes.
Affiche 35e Journée du CILSS
35ème Journée du CILSS : 12 Septembre 2020 Les effets de la Pandémie à COVID-19 sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel et en Afrique de l'Ouest et les efforts d'adaptation du CILSS pour la production de l'information.
Bulletin mensuel N°1 mai 2024, élaboré par AGRHYMET CCR-AOS
Au cours du mois de mai 2024, le Front Inter Tropical (FIT) a continué sa remonté vers le Nord amorcée en février. A la dernière décade du mois de mai, sa position moyenne était de 13°N, soit une migration saisonnière moyenne d'environ 1,6° (environ 242 km) par rapport à sa position moyenne d'avril 2024. A la dernière décade du mois, il se situe sur un axe Sud Sénégal, Centre Mali, extrême Nord Burkina Faso, Sud Niger et Centre Tchad (Figure 1). Sa position était plus au Nord au centre du Sahel qu'à l'Ouest et à l'Est. Cette position est favorable au démarrage de la saison des pluies dans les zones centre et Est de la bande sahélienne.
Bulletin special cadre harmonise
La situation alimentaire est globalement plus favorable en 2013. Mais, il existe beaucoup de stress et de zones localisées de crise (en phase actuelle ou à venir).
Bulletin Spécial de Prévision Saisonnière des caractéristiques Agro-Hydro-Climatiques pour les zones Sahéliennes et Soudanienne de l’Afrique de l’Ouest et du Sahel PRESASS 2024
Le PRESASS 2024 a été organisé, du 22 au 26 avril 2024 à Abuja au Nigeria, par AGRHYMET Centre Climatique Régional pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (AGRHYMET CCR-AOS) du CILSS, en collaboration avec ACMAD, les services nationaux de météorologie et d’hydrologie (SNMH), l’OMM et les Organismes des Grands Bassins fluviaux Ouest-africains
….Une saison des pluies 2024 globalement humide est attendue sur la bande sahélienne, avec des dates de démarrage tardives à normales dans le Sahel-Central et précoces à normales dans le Sahel-Ouest et Est ; des dates de fin tardives à normales ; des séquences sèches courtes en début de saison dans le Sahel-Ouest et moyennes à longues dans le Sahel-Est et globalement longues vers la fin de la saison sur toute la bande sahélienne ; et des écoulements globalement supérieurs aux moyennes dans les principaux bassins fluviaux du Sahel…….
CILSS'Infos N°0004
Chers partenaires, collègues et lecteurs, Alors que nous approchons de la fin de l’année, le CILSS reste engagé dans des initiatives stratégiques pour renforcer la résilience de nos communautés face aux multiples défis qui se présentent. Les préparatifs des instances statutaires du CILSS, notamment la 59e session du Conseil des ministres et la 31e session du Comité régional de programmation et de suivi (CRPS), qui se tiendront à Nouakchott, sont en bonne voie. Ces rencontres sont essentielles pour évaluer nos actions et ajuster nos priorités afin de répondre efficacement aux besoins croissants de la région. En parallèle, les préparatifs du Forum Nouakchott+10 se poursuivent activement. Ce Forum marquera une étape importante pour mesurer les progrès accomplis dans la mise en œuvre de la Déclaration de Nouakchott, dix ans après son adoption. Dans ce cadre, j’ai eu l’honneur de mener une mission circulaire en République islamique de Mauritanie et au Tchad pour mobiliser un soutien politique et technique renforcé autour de cet événement crucial. Toutefois, notre engagement pour le développement durable ne peut se détacher des réalités sur le terrain. Les événements climatiques extrêmes, en particulier les inondations récentes qui ont frappé plusieurs pays du Sahel, rappellent la vulnérabilité de nos systèmes agricoles et alimentaires. Ces catastrophes affectent directement la campagne agricole 2024-2025 et soulignent l’urgence de renforcer les mécanismes d’adaptation climatique pour minimiser les impacts sur nos communautés. A travers ces efforts et engagements, le CILSS réaffirme sa détermination à promouvoir des solutions durables et adaptées aux défis de notre région. Ensemble, continuons à construire un avenir plus résilient pour le Sahel et l’Afrique de l’Ouest.
Demande de subvention pour la mise en oeuvre du projet nutrition, sécurité alimentaire et politique publique au sahel
MONTANT DE LA SUBVENTION DEMANDEE : 80 000 EUROS COUT TOTAL DE L’INITIATIVE (TOUTES CONTRIBUTIONS DONT CILSS): 133 540 EUROS PERIODE DE REALISATION : OCTOBRE 2006-DECEMBRE 2007
Evaluation du cadre réglementaire du pastoralisme et de la transhumance transfrontalière en Afrique de l’Ouest et au Sahel
La Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) est pionnière dans l’établissement d’une réglementation de l’exercice de la transhumance transfrontalière, système de production animale quelque peu controversé en lien avec ses impacts économiques, sociaux et environnementaux, et les conflits d’accès aux ressources naturelles qui lui sont parfois associés.
ii) Depuis 1998, la CEDEAO expérimente un ensemble d’instruments juridiques et techniques pour encadrer l’exercice de cette activité créditée d’une multifonctionnalité, qui en fait un puissant moyen de renforcement de la résilience des populations en général, des ménages des éleveurs et pasteurs en particulier, d’une part, et de promotion de l’intégration sociale et régionale en Afrique de l’Ouest, d’autre part.
Evaluation of the regulatory framework for pastoralism and cross border transhumance in West Africa and the Sahel
i) The Economic Community of West African States (ECOWAS) is a pioneer in establishing regulations for the exercise of cross-border transhumance, a somewhat controversial livestock production system in relation to its economic, social and environmental impacts, and the conflicts of access to natural resources that are sometimes associated with it.
ii) Since 1998, ECOWAS has been experimenting with a set of legal and technical instruments to provide a framework for the exercise of this multi-functional credited activity, which makes it a powerful means of strengthening the resilience of populations in general, and pastoralist and herder households in particular, on the one hand, and promoting social and regional integration in West Africa, on the other.
Evolution de la politique céréalière
Cinquieme conférence du Club du Sahel, Bruxelles du 26-27-28 octobre 1983
Formation GCCA 1 Historiques de 20 ans négociations sur le climat, de Rio en 1992 à Doha en 2012
Historiques de 20 ans négociations sur le climat, de Rio en 1992 à Doha en 2012
Formation GCCA 2 Les enceintes de négociations, les pays et groupes de pays en présence, les principales positions de négociation, les outils du négociateur
Les enceintes de négociations, les pays et groupes de pays en présence, les principales positions de négociation, les outils du négociateur
Formation GCCA 3 La suite du Protocole de Kyoto pour 2013-2020 (AWG-KP), la fin des négociations sur l’action concertée (AWG-LCA) et les perspectives offertes par la Plateforme de Durban (ADP)
La suite du Protocole de Kyoto pour 2013-2020 (AWG-KP), la fin des négociations sur l’action concertée (AWG-LCA) et les perspectives offertes par la Plateforme de Durban (ADP)
Formation GCCA 4 Bilan complet : atténuation, adaptation, transfert de technologies, financement, vision partagée et synthèse
Bilan complet : atténuation, adaptation, transfert de technologies, financement, vision partagée et synthèse
Formation GCCA 4 Etat des lieux, perspectives et focus sur le marché du carbone, le REDD+ et l’adaptation
Etat des lieux, perspectives et focus sur le marché du carbone, le REDD+ et l’adaptation
Formation GCCA 5 Etat des lieux des négociations
Etat des lieux des négociations
Formation GCCA 6 INDC - Intended Nationally DeterminedContributions Contributions volontaires déterminées au niveau national
INDC - Intended Nationally DeterminedContributions Contributions volontaires déterminées au niveau national
Identification and Analysis of Areas at Risk and Populations Affected by Food and Nutrition Insecurity in the Sahel and West Africa
Facing recurrent food and nutrition insecurity affecting Sahelian and West African populations, governments and their development partners have set up mechanisms to monitor food situation. However, these mechanisms do not use the same methodological approaches, which often lead to results that are difficult to compare and which at times are even contradictory. Aware of this situation and the need to find a suitable solution, CILSS member states and partners have initiated the development of a Cadre harmonisé d’identification et d’analyse des zones à risque et des populations en insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel et en Afrique de l’Ouest (Harmonized Framework for Identification and Analysis of Areas at Risk of and Populations Affected by Food and Nutrition Insecurity in the Sahel and West Africa). This tool, known as “Cadre Harmonisé” (CH), is expected to serve as a framework for countries to assess food and nutrition insecurity on an objective and consensual basis. The purpose of the Cadre Harmonisé is to help countries prevent food crises better and, where appropriate, quickly identify affected populations and appropriate measures to improve their food and nutrition security. The related method has been developed by a group of food and nutrition security experts from CILSS, FAO, WFP, FEWS NET, AFD, IPC/GSU, JRC/EC and UNICEF, and from international NGOs Oxfam International, Save the Children and ACF1. It is worth recalling that starting from 2008, various meetings held by the CH Technical Committee agreed for the CH to include some elements of the Integrated Food Security Phase classification version 1 (IPC 1.0). The IPC is a set of tools and procedures for classifying food and nutrition insecurity severity for decision making. Since the development of a manual for IPC 2.0, discussions have been under way to bring the CH closer to the IPC to incorporate lessons learned that improve comparability of results from the two tools. Similar to the IPC, the Cadre Harmonisé seeks to make best use of a set of tools and procedures for classifying the nature and severity of current and projected food and nutrition insecurity situations on the basis of a consensual analytical framework and classification scale. The CH is based on the following four conceptual models commonly used by national, regional and global mechanisms: Risk = f (Hazard, Vulnerability) Sustainable Livelihoods Framework The UNICEF Nutrition Conceptual Framework The four dimensions of food security (availability, access, utilization, and stability) The CH therefore is an integrated analytical framework built on a technical consensus that seeks to make best use of data from all systems or methods, namely food consumption surveys, nutrition surveys, the Household Economy Approach (HEA) or other information provided by agricultural surveys and market monitoring. The CH assesses food and nutrition insecurity, based on convergence of evidence from several indicators. The CH uses a food insecurity severity scale with five phases. Such a severity scale, which is an international one, makes it possible to make comparisons between countries of the sub-region and also at global level. CILSS was mandated to develop and implement the CH as a common tool for Sahelian and West African countries. Its analysis cycles will from now on help develop regional mapping of current food and nutrition situations and analyze projected situations. 1 Other institutions such as MIFRAC, IBIMET and CARE International initially contributed to the development of the present analytical framework. Cadre Harmonisé MANUAL Version 1.0 Page | 13 The CH also seeks to strengthen the regional integration framework in the CILSS-ECOWAS-UEMOA region so that collaborative and harmonized analyses of food and nutrition situations are conducted through the best possible use of other tools and analysis methods developed by national mechanisms and partners. Given the importance of the process of harmonizing the analytical framework for food and nutrition situations in West Africa, it is necessary that all food and nutrition security stakeholders take ownership of it and make it their decision-making tool. Furthermore, efforts are needed to strengthen the partnership framework within countries and to support the operations of early warning systems in order to improve the collection of reliable data. CH implementation relies on existing data collection mechanisms. Efforts should be made by countries and partners to provide financial support to these mechanisms - as CH implementation will from now on be the baseline reference for activating regional food reserves and mobilizing technical and financial partners (TFPs).
Identification et analyse des zones à risques et des populations en insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel et en Afrique de l'Ouest
Face à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle récurrente qui affecte les populations sahéliennes et ouest-africaines, les Etats et leurs partenaires au développement ont mis en place des dispositifs de suivi de la situation alimentaire. Malheureusement, ces dispositifs n’utilisaient pas les mêmes approches méthodologiques, ce qui a souvent conduit à des résultats difficilement comparables et parfois même contradictoires. Conscients de cette situation et de la nécessité de lui trouver une solution appropriée, le CILSS, les Etats membres et les partenaires ont initié le « Cadre Harmonisé d’identification et d’analyse des zones à risque et des populations en insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel et en Afrique de l’Ouest».
Identification of the swat model parameters on the bani catchment (west africa) under limited data condition
Results showed that the model performance can be judged as very good (Moriasi et al., 2007) especially considering limited data condition and high climate, land use and soil type variabilities in the studied basin (Figure 1). Prediction uncertainty is acceptable: most of the observed data (around 80& ) are bracketed by the 95PPU within an acceptable width (R-factor < 1). However, model is characterized by more prediction uncertainties during high flows (Figure 2). The most sensitive parameters are mostly related to surface runoff reflecting the dominance of this process on the streamflow generation (Table 1).
Informative directory on regulations an agreements related to the prevention and management of pastoral conflicts in the Sahel and West Africa Volume 1 : ECOWAS and central couloir country of trahsnumance (Bénin, Burkina Faso, Niger et Togo)
Pastoralism and transhumance are livestock production practices in Africa in general and West Africa in particular. Moreover, continental, sub-regional and national organisations consider that pastoralism is useful for preserving and increasing livestock production. On the whole, this practice is faced with various difficulties, notably clashes between the different users of natural resources. In order to maintain social peace, which contributes to the promotion of regional development and integration, continental, supranational and national bodies have enacted legal texts and policy guidelines to enable pastoralists to carry out their activities in peace alongside the other economic actors. As a reminder, it can be noted that "a regulation is a legal concept that covers a set of legal instruments in the form of laws, decisions, rules and regulations, and other legal texts that frame a social and economic activity, etc. It is, in fact, about subjecting an activity to regulations”. Regulations govern activities related to the movement of people and their economic activities. To this end, the African Union, ECOWAS, UEMOA, States and communities, through legislative and regulatory measures, have laid down strong legal and institutional foundations to facilitate the movement of animals in their sub-regional and national areas. Between 1998 and 2004, ECOWAS, UEMOA and other partners adopted several legal texts and policy documents to regulate cross-border transhumance and reduce conflicts between farmers and herders, and then to protect public health, in the light of the global health environment (resurgence of animal diseases transmissible to humans). In order to control transhumance and reduce conflicts between herders and farmers, the States have adopted, since independence, laws that have been adapted to regional regulations. Despite this body of legislation, conflicts remain and the management of transhumance is still a major concern in the States and at the cross-border level. In order to contribute to better application of the regulations, the Integrated and Secure Livestock Farming and Pastoralism Project (PEPISAO), financed by the Agence française de développement (French Development Agency) (AFD) and coordinated by ECOWAS, which has delegated the implementation of Components 1 and 2 to CILSS, is working to promote the most relevant texts and also to facilitate their accessibility. The elaboration of the information directory of regulations required a process that helped to identify regulations relating to the prevention and management of pastoral conflicts with regard to the measures to be taken before going for, during and after transhumance, procedures for settling cases of field damage, natural resource management, access to resources, etc. The main regional and national texts have been compiled to extract relevant information to facilitate accessibility, better understanding and application by field actors
Initiative régionale, environnement mondial et lutte contre la désertification
Mobiliser les fonds FFEM pour la société civile locale dans le cadre de la lutte contre la désertification. 2 2. . Renforcer les capacités des acteurs de terrain et des opérateurs de projets. 3 3. . Assurer un processus de suivi-évaluation et de capitalisation scientifique.
La politique céréalière dans les pays du cilss
Colloque de Nouakchott
Le Sahel et l’Afrique de l’Ouest encore sous les eaux avec des cas d’inondations meurtrières. Les perspectives sont encore alarmantes !
Le Sahel et le Nord des pays du Golfe de Guinée ont observé des pluies diluviennes au cours des dernières semaines ayant occasionné des inondations dans plusieurs localités. Ces inondations ont engendré d’importants dégâts dans des villes et villages accentuant la vulnérabilité déjà critique des communautés. Les images témoignent de l’ampleur des dégâts enregistrées avec malheureusement des pertes en vies humaines, animales et matériels. Les inondations ont été plus dévastatrices en Guinée, au Mali, au Burkina Faso, au Niger et au Tchad.
Les criquets du Sahel
Les criquets, locustes et sauteriaux, constituent l’un des problèmes majeurs de défense des cultures pour toute la zone soudano-sahélienne, des îles du Cap-Vert au Tchad. Tous les pays regroupés au sein du CILSS sont concernés ; ils sont à la ligne de front face à ce fléau. En 1986, 35 millions de dollars ont été consacrés à la lutte contre les criquets dans les différents États du CILSS. Dans l’optique d’une coordination régionale efficiente le CILSS a un rôle moteur à jouer. Aussi a-t-on mis tout en oeuvre pour rendre opérationnel le noyau dur de cette coordination : le DFPV est déjà fonctionnel à la satisfaction des États membres ; une Unité de Coordination Technique Régionale en Protection des Végétaux (UCTR/PV) a vu le jour grâce à l’appui de nos partenaires habituels. La coordination régionale, pour être efficiente, doit se traduire en terme d’input méthodologique, en formation et en information utiles aux États et aux Partenaires. Dans le cadre du développement des méthodes de lutte contre les ennemis des cultures, il est essentiel que tous, des cadres de la protection des végétaux aux agents de terrain, puissent disposer d’une documentation simple, pratique, sur tous les aspects de ce problème. Tel est le but de la collection « Acridologie Opérationnelle », fruit d’une collaboration entre l’équipe pédagogique du Département de Formation en Protection des Végétaux du CILSS (Niamey, Niger) et les experts en Acridologie du PRIFAS (Montpellier, France). Cette collection est financée par le Directorat Général de la Coopération Internationale Néerlandaise. Elle voit le jour avec ce premier numéro consacré à la reconnaissance des principales espèces de criquets d’importance économique. 4 D’autres numéros suivront, consacrés à tous les aspects pratiques de la lutte et de la surveillance contre les criquets au Sahel. Nous souhaitons que cette collection reçoive l’accueil qu’elle mérite. Nous sommes sûrs qu’elle contribuera significativement à améliorer la formation des hommes de terrain et, partant, à renforcer l’efficacité des services chargés de la protection des cultures contre les criquets ravageurs.
Les problèmes de commercialisation de stockage et de prix dans les pays saheliens
Troisieme conference des Club du Sahel Amsterdam du 21-22-23 octobre 1978.
Module de formation des magistrats et des forces de défense et de sécurité sur les enjeux, défis et l'encadrement juridique des systèmes d'élevage mobiles en Afrique de l'Ouest et au Sahel
En Afrique de l'Ouest et plus particulièrement au Sahel, le pastoralisme est un mode d'élevage basé sur la mobilité du bétail et permet d'assurer l'alimentation des animaux à travers une exploitation itinérante des ressources naturelles. Il occupe une place importante dans le secteur de l'élevage et contribue à la structuration de l'espace économique, social et géographique. Le pastoralisme concerne 80 à 90% de l'élevage bovin et de 30 à 40% de l'élevage des petits ruminants dans la zone sahélienne. Ce mode de gestion du bétail fondé sur la transhumance en fonction de la disponibilité saisonnière des ressources naturelles pastorales est particulièrement adapté au contexte climatique de cette zone caractérisée par l'aridité des écosystèmes.
Ce type d'élevage qui s'est révélé rentable et compétitif a réussi à préserver un certain équilibre entre le milieu, les hommes et les animaux tout en permettant à certaines communautés de préserver leur identité culturelle. En dépit de son importance pour l'équilibre socio-économique et écologique de la zone concernée, la transhumance transfrontalière est confrontée à des défis qui entravent son potentiel productif : réduction importante des zones de pâturage liée à l'extension des surfaces cultivées,
utilisation à des fins agricoles des espaces pastoraux stratégiques, non prise en compte de l'élevage dans les aménagements hydro-agricoles etc.
Module de formation sur le journalisme sensible aux conflits en lien avec les systèmes d'élevage mobiles en Afrique de l'Ouest et au Sahel
Depuis une vingtaine d'années, les systèmes d'élevage mobiles dans leur exercice font face à de nombreux défis, notamment les conflits entre agriculteurs et pasteurs et l'insécurité civile en Afrique de l'Ouest et au Sahel. Ces dernières décennies, des conflits initialement engendrés par la compétition autour des ressources naturelles, se sont progressivement transformés en des luttes de contrôle de terroirs entre groupes socioculturels et des revendications politico religieuses qui ont intensifié aussi bien le déplacement des animaux que des populations.
Au même moment nous observons que les médias - presse écrite, radio et audiovisuelle reportent le plus souvent les problématiques pastorales à la gestion des conflits fonciers agriculteurs-éleveurs et sur l'accès aux couloirs de transhumance. Les pasteurs et les ménages pastoraux sont donc le plus souvent décrits à lʼaune de cette conception générale dʼun élevage pastoral conçu
comme vulnérable face aux risques climatiques, environnementaux, sanitaires et terroristes, et
comme peu efficient dans le cadre des politiques de modernisation agricole.
Module de formation sur le journalisme sensible aux conflits en lien avec les systèmes d'élevage mobiles en Afrique de l'Ouest et au Sahel
Depuis une vingtaine d'années, les systèmes d'élevage mobiles dans leur exercice font face à de nombreux défis, notamment les conflits entre agriculteurs et pasteurs et l'insécurité civile en Afrique de l'Ouest et au Sahel. Ces dernières décennies, des conflits initialement engendrés par la compétition autour des ressources naturelles, se sont progressivement transformés en des luttes de contrôle de terroirs entre groupes socioculturels et des revendications politico religieuses qui ont intensifié aussi bien le déplacement des animaux que des populations. Au même moment nous observons que les médias - presse écrite, radio et audiovisuelle reportent le plus souvent les problématiques pastorales à la gestion des conflits fonciers agriculteurs-éleveurs, et sur lʼaccès aux couloirs de transhumance. Les pasteurs et les ménages pastoraux sont donc le plus souvent décrits à lʼaune de cette conception générale dʼun élevage pastoral conçu comme vulnérable face aux risques climatiques, environnementaux, sanitaires et terroristes, et comme peu efficient dans le cadre des politiques de modernisation agricole.
Note d'aide à la décision sur les Systèmes d'Elevage Mobiles (SEM) en Afrique de l'Ouest et au Sahel (AOS)
L’élevage des ruminants en Afrique de l’Ouest et au Sahel est dominé par des systèmes
pastoraux et agropastoraux caractérisés par des déplacements plus ou moins de longues
distances et durées des animaux et des bergers. Ces mouvements sont amplifiés par les
effets de deux phénomènes : les changements climatiques et l’insécurité qui touchent
indistinctement les pays sahéliens et côtiers. Les analyses de la présente note s’appuient sur les résultats de la concertation organisée avec les représentants de quatorze (14) pays, des institutions régionales (CEDEAO, UEMOA, CILSS) et des Organisations des éleveurs sur la période d’octobre 2023 à mai 2024.
Note spéciale sur la situation des inondations au Sahel
Le Sahel et le Nord des pays du Golfe de Guinée ont observé des pluies diluviennes au cours des dernières semaines ayant occasionné des inondations dans plusieurs localités. Ces inondations ont engendré d’importants dégâts dans des villes et villages accentuant la vulnérabilité déjà critique des communautés. Les images témoignent de l’ampleur des dégâts enregistrées avec malheureusement des pertes en vies humaines, animales et matériels. Les inondations ont été plus dévastatrices en Guinée, au Mali, au Burkina Faso, au Niger et au Tchad.
Pertes post-recoltes et sécurité alimentaire dans les pays du SAHEL et de l'Afrique de l'Ouest : cas du Burkina Faso, du Ghana et du Sénégal
Les pertes post-récoltes constituent un challenge pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle tout comme pour l’économie agricole de la région Ouest africaine. Elles constituent ainsi un manque à gagner sur les ressources et autres intrants investis pour la production notamment les engrais, l’eau, l’énergie, etc
Positions des pays saheliens sur les enjeux agricoles et de sécurité alimentaire dans les négociations commerciales internationales
Cadre stratégique de sécurité alimentaire durable dans une perspective de lutte contre la pauvreté au Sahel
Quelles perspectives d’évolutions des systèmes d’élevage mobiles en lien avec les mutations politiques, technologiques et sociales en cours en Afrique de l’Ouest et au Sahel : Note thématique de réflexion n°3
Le PEPISAO vise à renforcer les capacités des États et acteurs régionaux et nationaux afin qu’ils puissent développer des approches de sécurisation de la mobilité du bétail et d’intégration des modes d’élevage inscrits dans une vision régionale partagée et offrant un maximum de garanties en matière de cohabitation pacifique des différents usagers des ressources naturelles. Dans la visée de cette ambition, la Commission de la CEDEAO, en collaboration avec l’UEMOA et le CILSS, a engagé une réflexion prospective sur les systèmes d’élevage mobiles. Un tel exercice reflète une démarche d’anticipation alimentée par l’analyse des facteurs pertinents de changement pour l’avenir des systèmes d’élevage. La présente note qui s’inscrit dans ce cadre a pour objet de caractériser les dynamiques sociopolitiques à l’œuvre dans la région, en lien avec les systèmes d’élevage mobiles. Le lien entre l’anticipation et la planification stratégique est ténu. En outre, l’enjeu d’explorer les futurs probables de la transhumance et par conséquent l’avenir des millions d’individus, – acteurs de développement à part entière de territoires au sein desquels ils sont laissés pour compte, – revêt une importance cruciale pour l’intégration régionale et la stabilité de la région et la cohabitation pacifique entre les groupes socio-culturels. Les études, les programmes régionaux et les réunions de haut niveau se sont multipliés au cours de ces dernières années, témoignant à la fois de l’acuité de la question pour les différents acteurs et de la complexité du processus de construction des arrangements politiques et sociaux aux échelles pertinentes de décision et d’action dans les zones concernées par cette problématique. 1.2 Objectifs de la présente note. L’objectif de la présente note est de mettre en perspective les systèmes d’élevage mobiles avec les mutations politiques, sociales, technologiques et sécuritaires en cours en Afrique de l’Ouest et au Sahel. Cet exercice s’est appuyé principalement sur l’exploitation de la documentation disponible, notamment les études consacrées à l’avenir des jeunesses pastorales, les travaux de prospective territoriale, les rapports de capitalisation des expériences de dialogue intercommunautaire, les résultats des analyses des conflits et l’exploitation des matériaux issus de quelques entretiens avec des personnes ressources.
De façon spécifique, la note cherche à répondre aux questions suivantes :
a. Quelles sont les mutations politiques, sociales, technologiques et sécuritaires en cours au Sahel et en Afrique de l’Ouest et de quelle manière ont-elles affecté et affecteront elles les systèmes d’élevage mobiles à l’horizon 2040 ?
b. Quelles sont les principales dynamiques qui émergent dans les territoires et au sein des groupes sociaux et lesquelles d’entre elles sont porteuses de germes pertinents de changement structurel à grande échelle et/ou à moyen et long terme ?
c. Quelles politiques publiques et autres initiatives pourraient être mises en œuvre afin de favoriser une meilleure cohabitation entre les groupes sociaux dans les territoires ?
3
d. Comment pourrait-on soutenir les initiatives susceptibles de contribuer à la consolidation des liens sociaux, à l’amélioration de la gouvernance des territoires et à l’insertion économique et sociale des jeunesses pastorales ? 1.3 Démarche méthodologique développée
Rapport régional 2024 sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel et en Afrique de l’Ouest en bref
Résultat d’un partenariat entre le Comité permanent inter-États de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS) et le Réseau d’information sur la sécurité alimentaire (FSIN), ce rapport fournit des informations
fiables et actualisées nécessaires pour répondre aux défis croissants de la sécurité alimentaire et de la nutrition au Sahel et en Afrique de l’Ouest. La situation alimentaire et nutritionnelle est préoccupante pendant la période de
soudure de 2024. Même s’il y a un nombre significativement inférieur des personnes dans les phases les plus sévères dans plusieurs pays, en termes de nombre et de pourcentage de personnes en Phases CH 3 à 5, les niveaux d’insécurité alimentaire et nutritionnelle sont projetés comme étant les plus élevés enregistrés dans l’histoire du CH. Ces circonstances sont provoquées par
l’interaction entre le conflit et l’insécurité civile, les chocs économiques, les phénomènes météorologiques extrêmes, la pauvreté sous jacente et d’autres facteurs de vulnérabilité.
Rapport Régional 2024 sur la sécurité alimentaire nutritionnelle au Sahel et en Afrique de l'Ouest
Ce rapport régional pour le Sahel et l'Afrique de l'Ouest 2024 donne une évaluation intégrale de l'insécurité alimentaire et nutritionnelle aigue dans la région en 2024. Il est produit par le CILSS en collaboration avec ses partenaires techniques et financiers. Pour la deuxième année consécutive, le réseau d'information sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle (FSIN) a soutenu sa production, dans le cadre de leur partenariat visant à renforcer la veille et la diffusion des données et analyse sur les crises alimentaires.
Rapport Régional sur la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle au Sahel et en Afrique de l'Ouest (RRSAN) 2023
Le Rapport Régional (RR) sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle est élaboré pour contribuer à nourrir le système de gouvernance de la sécurité alimentaire, de l'agriculture durable et la résilience au Sahel et en Afrique de l'Ouest. C'est un document de synthèse régionale qui regroupe les principales informations produites dans le cadre de l'animation du dispositif de Prevention et de Gestion des Crises Alimentaires (PREGEC) ainsi que du Réseau de Prevention des Crises Alimentaires (RPCA). Ces informations concernent les différentes conditions agroécologiques explicatives de l'environnement de la production agropastorale 2022/2023 déterminant l'essentiel de la situation alimentaire de la région.
Regional report on food and nutrition security for West Africa and the Sahel 2024 | In brief
The result of a partnership between the Permanent Interstate Committee for Drought Control in the Sahel (CILSS) and the Food Security Information Network (FSIN), this report on food security and nutrition in West Africa and the Sahel provides timely and reliable data needed to address growing food security and nutrition challenges in the region. The food and nutritional situation is worrying for the 2024 lean season. Even
though the number of people in the highest phases has significantly decreased in several countries since the 2023 peak, the aggregate number and percentage of people in CH Phase 3 or above are projected to be the highest ever recorded in CH history due to the interaction between conflict and civil insecurity, economic shocks, weather extremes, underlying
poverty, and other vulnerability factors.
Répertoire informatif sur les règlements et accords relatifs à la prévention et gestion des conflits pastoraux au Sahel et en Afrique de l'Ouest Tome 1 : CEDEAO et pays du couloir de l'ouest de transhumance (Cote d'Ivoire, Guinée, Mali, Mauritanie, Sénégal) Tome 1 : CEDEAO et pays du couloir de l'Ouest de transhumance ( Cote d'Ivoire, Guinée, Mali, Mauritanie, Sénégal)
Le pastoralisme et la transhumance constituent le système de production des ruminants le plus répandu en Afrique de l’Ouest et au Sahel. Il est crédité par les institutions régionales, d’un important potentiel de promotion du développement du bétail, d’accélération de la croissance économique et renforcement du processus d’intégration régionale. Cependant, les institutions régionales sont aussi conscientes des défis qui sont liés à son exercice ; la compétition d’accès aux ressources naturelles avec les autres parties prenantes et qui peut être source de conflits parfois violents. C’est pour anticiper et minimiser l’occurrence de ces conflits que les institutions d’intégration régionale et les États ont édicté un ensemble de règles pour encadrer l’exercice de cette activité économique et garantir la cohésion sociale entre les communautés d’éleveurs et d’agriculteurs. Pour rappel, on peut noter qu’« une réglementation est une notion de droit qui recouvre un ensemble d'instruments juridiques sous forme de lois, de décisions, de règles et règlements, et autres textes juridiques qui encadre, une activité sociale et économique, etc. Il s’agit en fait d’assujettir une activité à des règlements ». En fait, les règlementations gouvernent les activités liées aux mouvements des hommes et de leurs activités économiques Dans cette optique, l’Union Africaine, la CEDEAO, l’UEMOA, les Etats et des collectivités, à travers des dispositifs législatifs et réglementaires, ont posé des bases juridiques et institutionnelles fortes pour faciliter les déplacements des animaux dans leurs espaces sous-régionaux et nationaux. Entre 1998 et 2004, la CEDEAO, l’UEMOA et d’autres partenaires ont adopté plusieurs textes et des documents de politiques pour encadrer, dans un premier temps, la transhumance transfrontalière et réduire les conflits entre agriculteurs et éleveurs puis ensuite au regard de l’environnement sanitaire mondiale (résurgence des maladies animales transmissibles à l’homme), pour protéger la santé publique. Les États, dans le but d’encadrer la transhumance et réduire les conflits entre éleveurs et agriculteurs ont adopté, depuis les indépendances, des lois qui ont été adaptées aux règlements régionaux.
Répertoire informatif sur les règlements et accords relatifs à la prévention et gestion des conflits pastoraux au Sahel et en Afrique de l'Ouest
Le pastoralisme et la transhumance constituent le système de production des ruminants le plus répandu en Afrique de l’Ouest et au Sahel. Il est crédité par les institutions régionales, d’un important potentiel de promotion du développement du bétail, d’accélération de la croissance économique et
renforcement du processus d’intégration régionale. Cependant, les institutions régionales sont aussi conscientes des défis qui sont liés à son exercice ; la compétition d’accès aux ressources naturelles avec les autres parties prenantes et qui peut être source de conflits parfois violents. C’est pour anticiper et minimiser l’occurrence de ces conflits que les institutions d’intégration régionale et les États ont édicté un ensemble de règles pour encadrer l’exercice de cette activité économique et garantir la cohésion sociale entre les communautés d’éleveurs et d’agriculteurs. Pour rappel, on peut noter qu’« une réglementation est une notion de droit qui recouvre un ensemble d'instruments juridiques sous forme de lois, de décisions, de règles et règlements, et autres textes juridiques qui encadre, une activité sociale et économique, etc. Il s’agit en fait d’assujettir une activité à des règlements ». En fait, les règlementations gouvernent les activités liées aux mouvements des hommes et de leurs activités économiques Dans cette optique, l’Union Africaine, la CEDEAO, l’UEMOA, les Etats et des collectivités, à travers des dispositifs législatifs et réglementaires, ont posé des bases juridiques et institutionnelles fortes pour faciliter les déplacements des animaux dans leurs espaces sous-régionaux et nationaux. Entre 1998 et 2004, la CEDEAO, l’UEMOA et d’autres partenaires ont adopté plusieurs textes et des documents de politiques pour encadrer, dans un premier temps, la transhumance transfrontalière et réduire les conflits entre agriculteurs et éleveurs puis ensuite au regard de l’environnement sanitaire mondiale (résurgence des maladies animales transmissibles à l’homme), pour protéger la santé publique. Les États, dans le but d’encadrer la transhumance et réduire les conflits entre éleveurs et agriculteurs ont adopté, depuis les indépendances, des lois qui ont été adaptées aux règlements régionaux. Malgré cet ensemble de textes, les conflits demeurent et la gestion de la transhumance est encore une préoccupation majeure dans les Etats et au niveau transfrontalier. Afin de contribuer à une large diffusion et internalisation de ces textes par les acteurs à tous les niveaux, le projet Élevages et pastoralisme intégrés et sécurisés (PEPISAO), financé par l’Agence française de Développement (AFD) et coordonné par la CEDEAO qui a délégué la mise en oeuvre des composantes 1 et 2 au CILSS, s’investit à les mettre dans des formats adaptés. Le processus d’élaboration du répertoire informatif inclut plusieurs étapes : la documentation des textes existants, leur analyse, l’extraction des informations pertinentes aux usagers, notamment aux éleveurs. Les informations retenues sont relatives à la prévention et gestion des conflits pastoraux : conditions d’entrée, de séjour des transhumants dans les pays d’accueil, procédures de règlement des conflits, modalités d’accès aux ressources naturelles (pâturage et eau), etc. Ce document est présenté sous formes de fiches au niveau régional, en l’occurrence la CEDEAO et des pays notamment le Bénin, le Burkina Faso, , le Niger et le Togo. Les informations sont présentées sur 12 thématiques principales que sont : Prise en compte de la transhumance dans les documents politiques du développement ; Conditions à remplir avant le départ en transhumance ; Conditions d’entrée (Périodes, les portes de traversées des frontières) ; Garde des animaux au cours de la transhumance ; Mesures/Sanctions en cas de non-respect des conditions de la transhumance ; Conditions d’accueil des animaux transhumants ; Mécanismes de gestion des conflits ; Conditions/modalités d’accès aux ressources naturelles (eau, pâturage) ; Conditions/modalités d’accès aux aliments de bétail ; Conditions/modalités d’accès aux services vétérinaires ; Accès aux services sociaux au profit des éleveurs (Education, Santé, autres…) ; La CEDEAO et le CILSS voudraient sincèrement remercier les points focaux élevages et transhumance des pays pour la collecte des textes existants et les Organisations régionales des pasteurs APESS, RBM et ROPPA pour leur contribution à l’élaboration de ce répertoire. La CEDEAO et le CILSS témoignent leur reconnaissance à l’AFD pour son soutien financier à la mise en oeuvre du PEPISAO.
Répertoire informatif sur les règlements et accords relatifs à la prévention et gestion des conflits pastoraux au Sahel et en Afrique de l'Ouest
Le pastoralisme et la transhumance constituent le système de production des ruminants le plus répandu en Afrique de l’Ouest et au Sahel. Il est crédité par les institutions régionales, d’un important potentiel de promotion du développement du bétail, d’accélération de la croissance économique et renforcement du processus d’intégration régionale. Cependant, les institutions régionales sont aussi conscientes des défis qui sont liés à son exercice ; la compétition d’accès aux ressources naturelles avec les autres parties prenantes et qui peut être source de conflits parfois violents. C’est pour anticiper et minimiser l’occurrence de ces conflits que les institutions d’intégration régionale et les États ont édicté un ensemble de règles pour encadrer l’exercice de cette activité économique et garantir la cohésion sociale entre les communautés d’éleveurs et d’agriculteurs. Pour rappel, on peut noter qu’« une réglementation est une notion de droit qui recouvre un ensemble d'instruments juridiques sous forme de lois, de décisions, de règles et règlements, et autres textes juridiques qui encadre, une activité sociale et économique, etc. Il s’agit en fait d’assujettir une activité à des règlements ». En fait, les règlementations gouvernent les activités liées aux mouvements des hommes et de leurs activités économiques Dans cette optique, l’Union Africaine, la CEDEAO, l’UEMOA, les Etats et des collectivités, à travers des dispositifs législatifs et réglementaires, ont posé des bases juridiques et institutionnelles fortes pour faciliter les déplacements des animaux dans leurs espaces sous-régionaux et nationaux. Entre 1998 et 2004, la CEDEAO, l’UEMOA et d’autres partenaires ont adopté plusieurs textes et des documents de politiques pour encadrer, dans un premier temps, la transhumance transfrontalière et réduire les conflits entre agriculteurs et éleveurs puis ensuite au regard de l’environnement sanitaire mondiale (résurgence des maladies animales transmissibles à l’homme), pour protéger la santé publique. Les États, dans le but d’encadrer la transhumance et réduire les conflits entre éleveurs et agriculteurs ont adopté, depuis les indépendances, des lois qui ont été adaptées aux règlements régionaux. Malgré cet ensemble de textes, les conflits demeurent et la gestion de la transhumance est encore une préoccupation majeure dans les Etats et au niveau transfrontalier. Afin de contribuer à une large diffusion et internalisation de ces textes par les acteurs à tous les niveaux, le projet Élevages et pastoralisme intégrés et sécurisés (PEPISAO), financé par l’Agence française de Développement (AFD) et coordonné par la CEDEAO qui a délégué la mise en oeuvre des composantes 1 et 2 au CILSS, s’investit à les mettre dans des formats adaptés. Le processus d’élaboration du répertoire informatif inclut plusieurs étapes : la documentation des textes existants, leur analyse, l’extraction des informations pertinentes aux usagers, notamment aux éleveurs. Les informations retenues sont relatives à la prévention et gestion des conflits pastoraux : conditions d’entrée, de séjour des transhumants dans les pays d’accueil, procédures de règlement des conflits, modalités d’accès aux ressources naturelles (pâturage et eau), etc. Ce document est présenté sous formes de fiches au niveau régional, en l’occurrence la CEDEAO et des pays notamment le Bénin, le Burkina Faso, , le Niger et le Togo. Les informations sont présentées sur 12 thématiques principales que sont : Prise en compte de la transhumance dans les documents politiques du développement ; Conditions à remplir avant le départ en transhumance ; Conditions d’entrée (Périodes, les portes de traversées des frontières) ; Garde des animaux au cours de la transhumance ; Mesures/Sanctions en cas de non-respect des conditions de la transhumance ; Conditions d’accueil des animaux transhumants ; Mécanismes de gestion des conflits ; Conditions/modalités d’accès aux ressources naturelles (eau, pâturage) ; Conditions/modalités d’accès aux aliments de bétail ; Conditions/modalités d’accès aux services vétérinaires ; Accès aux services sociaux au profit des éleveurs (Education, Santé, autres…) ; La CEDEAO et le CILSS voudraient sincèrement remercier les points focaux élevages et transhumance des pays pour la collecte des textes existants et les Organisations régionales des pasteurs APESS, RBM et ROPPA pour leur contribution à l’élaboration de ce répertoire. La CEDEAO et le CILSS témoignent leur reconnaissance à l’AFD pour son soutien financier à la mise en oeuvre du PEPISAO.
Special Bulletin of the 2024 Seasonal forecasts of the Agro-Hydro-Climate characteristics for the Sahelian and Sudanian zones of West Africa and the Sahel PRESASS 2024
The 2024 Edition of the PRESASS was organized from April 22 to 26, 2024 in Abuja, Nigeria, by AGRHYMET Regional Climate Center for West Africa and the Sahem (AGRHYMET RCC-WAS) of the CILSS, in collaboration with ACMAD, the National Meteorological and Hydrological Services (NMHSs), WMO and the West African River Basin Organizations.
.......Generally a wet rainy season is expected in 2024 over the Sahelian belt, with late to normal starting dates of the agricultural season in the Sahel-Central and early to normal s in the Sahel-West and East; late to normal ending dates of the agricultural season; short dry spells at the beginning of the season in the Sahel-West and medium to long dry spells in the Sahel-East and generally long dry spells towards the end of the season over the entire Sahelian belt; and above-average runoff in the main Sahelian river basins.......
The idyllic prospect of irrigating the Sahel
Implemented since 2018 in six countries of the Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritania, Niger, Senegal and Chad), the Regional Irrigation Initiative Support Project for the Sahel (PARIIS) gives us some hope. The main challenge is to make irrigated agriculture one of the most credible solutions for the development of the countries of the Sahel.
Training module on conflict-sensitive journalism related to mobile livestock production systems in West Africa and the Sahel
Mobile livestock production systems have been facing a number of challenges over the past twenty years, including farmer-pastoralist conflicts and civil insecurity in West Africa and the Sahel. In recent decades, conflicts initially sparked by competition over natural resources have gradually evolved into struggles for control of land between socio-cultural groups, and politico-religious demands that have intensified the displacement of both animals and people. At the same time, we note that the media - print, radio and audiovisual - most often focus on pastoral issues, such as the management of land conflicts between farmers and herders, and access to transhumance corridors. Pastoralists and pastoral households are therefore most often described in terms of this general conception of pastoral farming as vulnerable to climatic, environmental, health and terrorist risks, and as inefficient in the context of agricultural modernisation policies. All in all, these observations lead us to conclude that pastoral livestock farming is a production system that is not only under-represented, but also little-known by the media in West Africa and the Sahel, who more often than not are content to relay current representations and official events about it.
What are the prospects for the evolution of mobile livestock systems in relation to the ongoing political, technological and social mutations in West Africa and the Sahel? Thematic Reflection Note 3 June 2021
PEPISAO aims to strengthen the capacities of States and regional and national actors so that they can develop approaches to secure livestock mobility and integrate livestock farming methods in line with a shared regional vision and offering maximum guarantees for the peaceful cohabitation of different users of natural resources. In order to achieve this ambition, the ECOWAS Commission, in collaboration with UEMOA and CILSS, has initiated a prospective reflection on mobile livestock systems. Such an exercise reflects an anticipatory approach based on the analysis of relevant factors of change for the future of livestock systems. The present note, which is part of this exercise, aims to characterise the socio-political dynamics at work in the region, in relation to mobile livestock systems. The link between anticipation and strategic planning is tenuous. Moreover, the challenge of exploring the likely future of transhumance and consequently the future of millions of people - development actors in their own right of territories for which they are overlooked - is of crucial importance for regional integration and stability of the region and for peaceful cohabitation between socio-cultural groups. Studies, regional programmes and high-level meetings have multiplied in recent years, reflecting both the acuteness of the issue for the various actors and the complexity of the process of constructing political and social arrangements at the relevant levels of decision-making and action in the areas concerned by these problems.