Les gouvernements allemand et nigérien font partie des pays signataires de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (CLD) qui engage les pays membres à « lutter contre la désertification et à atténuer les effets de la sécheresse dans les pays gravement touchés par la sécheresse et/ou la désertification en particulier en Afrique ». Ainsi, les gouvernements du Niger et de l’Allemagne ont initié, depuis le début des années 1980, des actions de lutte contre la dégradation des terres et des ressources naturelles notamment dans les régions de Tillabéri-Nord et de Tahoua. Le Projet de développement rural de Tahoua (PDRT) a démarré en 1985 et en 1986, le Projet de protection intégrée des ressources agro-sylvo-pastorales (PASP) a lancé sa phase pilote dans la région de Tillabéri Nord. À partir de 2004 jusqu’à fin 2011, les actions des deux projets initiaux se sont poursuivies dans le cadre du Programme de lutte contre la pauvreté en milieu rural (LUCOP). Financés sur des fonds du ministère allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ), ces actions ont été réalisées par la Coopération technique (GIZ), la Coopération financière (KfW) et le Service Allemand de Développement (DED). En partie, les travaux se poursuivent actuellement. En 25 ans de travail, le programme a développé, testé et appliqué de nombreuses approches de réhabilitation et de conservation des sols (...)
A season with overall above average rainfall, an early to normal onset and equivalent or above average water levels in most river basins is expected in 2017.
MONTANT DE LA SUBVENTION DEMANDEE : 80 000 EUROS COUT TOTAL DE L’INITIATIVE (TOUTES CONTRIBUTIONS DONT CILSS): 133 540 EUROS PERIODE DE REALISATION : OCTOBRE 2006-DECEMBRE 2007
Eléments partiels de réflexion en matière d’information nutritionnelle à partir des missions diagnostics (Niger, Mali, Sénégal, Mauritanie, Gambie et Tchad)
Les criquets, locustes et sauteriaux, constituent l’un des problèmes majeurs de défense des cultures pour toute la zone soudano-sahélienne, des îles du Cap-Vert au Tchad. Tous les pays regroupés au sein du CILSS sont concernés ; ils sont à la ligne de front face à ce fléau. En 1986, 35 millions de dollars ont été consacrés à la lutte contre les criquets dans les différents États du CILSS. Dans l’optique d’une coordination régionale efficiente le CILSS a un rôle moteur à jouer. Aussi a-t-on mis tout en oeuvre pour rendre opérationnel le noyau dur de cette coordination : le DFPV est déjà fonctionnel à la satisfaction des États membres ; une Unité de Coordination Technique Régionale en Protection des Végétaux (UCTR/PV) a vu le jour grâce à l’appui de nos partenaires habituels. La coordination régionale, pour être efficiente, doit se traduire en terme d’input méthodologique, en formation et en information utiles aux États et aux Partenaires. Dans le cadre du développement des méthodes de lutte contre les ennemis des cultures, il est essentiel que tous, des cadres de la protection des végétaux aux agents de terrain, puissent disposer d’une documentation simple, pratique, sur tous les aspects de ce problème. Tel est le but de la collection « Acridologie Opérationnelle », fruit d’une collaboration entre l’équipe pédagogique du Département de Formation en Protection des Végétaux du CILSS (Niamey, Niger) et les experts en Acridologie du PRIFAS (Montpellier, France). Cette collection est financée par le Directorat Général de la Coopération Internationale Néerlandaise. Elle voit le jour avec ce premier numéro consacré à la reconnaissance des principales espèces de criquets d’importance économique. 4 D’autres numéros suivront, consacrés à tous les aspects pratiques de la lutte et de la surveillance contre les criquets au Sahel. Nous souhaitons que cette collection reçoive l’accueil qu’elle mérite. Nous sommes sûrs qu’elle contribuera significativement à améliorer la formation des hommes de terrain et, partant, à renforcer l’efficacité des services chargés de la protection des cultures contre les criquets ravageurs.
Le Centre Régional AGRHYMET a organisé du 18 au 23 mars 2013, un atelier régional sur les applications de la prévision saisonnière au secteur de l’agriculture dans les pays humides de l’Afrique de l’Ouest. Ont participé à cet atelier, les experts agrométéorologues des pays humides de l’espace CILSS/CEDEAO (Benin, Côte d’Ivoire, Ghana, Guinée, Guinée Bissau, Liberia, Nigeria et Togo) chargés du suivi et de l’élaboration des informations sur la campagne agrométéorologique. A l’issue de cet atelier, les prévisions des cumuls pluviométriques Mars-Avril-Mai et les dates de démarrage de la grande saison des pluies 2013 ont été élaborées.
Au fil de ses trente trois ans d’existence, le Comité Permanent Inter Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS) s’est positionné dans l’espace sahélien voire régional, comme une institution de référence dans la recherche de solutions efficaces et durables pour accompagner les sahéliens (nes) dans la lutte contre les effets de la sécheresse. Les actions et les initiatives entreprises par le CILSS se sont traduites par des réalisations concrètes dans les Etats membres au niveau des services techniques nationaux, du secteur privé et de la société civile. En effet, le CILSS a conçu et mis en oeuvre dans le cadre de son mandat, des outils d’aide à la décision, des méthodologies et des stratégies au profit des Etats dans les domaines de la sécurité alimentaire, de la gestion des ressources naturelles, de la maîtrise de l’eau, de l’accès aux marchés et de la recherche en matière de population et développement. En outre, il a contribué au renforcement des capacités des cadres nationaux par l’organisation de formations diplômantes et continues sur des thèmes relatifs à ses domaines d’intervention. L’institution a également apporté d’importants appuis catalytiques à ses Etats membres dans divers domaines. Notre organisation s’est aussi investie dans le renforcement du partenariat avec les autres organisations inter gouvernementales de la sous région telles que la CEDEAO et l’UEMOA pour rechercher la synergie d’action avec ces structures en vue d’une harmonisation des différentes interventions. Les efforts du CILSS sont soutenus et appuyés par les Etats membres et les partenaires au développement qui, depuis sa création, continuent de lui témoigner leur attachement et de lui apporter un soutien constant et multiforme en vue de l’atteinte de ses objectifs. C’est l’occasion de leur exprimer toute notre gratitude et notre reconnaissance pour leur engagement à nos côtés dans l’accomplissement de notre mission. La présente brochure donne un aperçu des principales réalisations du CILSS dans les domaines de la sécurité alimentaire, de la lutte contre la désertification, de la maîtrise de l’eau et de l’accès aux marchés. La liste des réalisations présentée dans cette brochure n’est pas exhaustive. Sa mise à jour régulière et sa diffusion vont se poursuivre afin d’améliorer la visibilité de l’institution. Puisse cette brochure raviver la confiance que vous placez dans notre institution et faire en sorte que vous continuez à l’appuyer dans la recherche de solutions pertinentes et durables pour atténuer la pauvreté des populations sahéliennes.
TERMES DE REFERENCE : MISSIONS DE PRE IDENTIFICATION POUR LA PRISE EN COMPTE DE L'INFORMATION NUTRITIONNELLE EN MATIERE DE SURVEILLANCE ET D'ALERTE PRECOCE EN GUINEE BISSAU
Climate change is among the most serious threats confronting every person on the entire planet, and African populations are particularly vulnerable. All livelihoods suffer from the isolated or combined effects of many climate hazards that can negatively affect their productivity, and consequently food security and populations’ living conditions. Therefore, seeking to reduce the harmful effects of climate hazards relates directly to the fight against poverty. Reducing poverty and promoting human development depend in part on the reduction of greenhouse gas concentration in the atmosphere to prevent climate change (mitigation). But given that climate change is already happening and will continue to do so because of current and still-rising levels of carbon dioxide (CO2) in the atmosphere, it is also necessary to develop robust ways for natural and human systems to adjust in the face of future climate change effects (adaptation). Discussions on climate change now recognize that in addition to efforts to mitigate the phenomenon, strategies to enhance adaptation are a priority. This recognition has led to the unprecedented proliferation of many initiatives (projects, programs and policies) that relate climate change to development efforts. These initiatives, however, have so far hardly generated the expected outcomes. The disappointing results are due, in part, to the approaches and tools that were used to identify, plan, monitor and evaluate the initiatives. A study undertaken by the United Nations Economic Commission for Africa (Somda, 2010) on the shortcomings in the fields of monitoring and evaluation shows that these approaches are not sufficiently harmonized; they do not permit the drawing of consistent lessons that could improve the relevant formulation and implementation of new initiatives for climate change adaptation. This publication aims to resolve this issue by offering insights into harmonized approaches and tools for identifying, planning, monitoring and evaluating climate change adaptive capacities. It presents the theoretical approach and includes a practical users’ guide intended for development professionals, researchers and policy-makers. It contains a toolkit that harmoniously combines a number of existing approaches and tools for use at various intervention scales, and in this way defines a vision and a behavioural change strategy that are essential in the climate change adaptation process.