Recherche
832 items
Mise en place des conventions locales pour prévenir les conflits entre éleveurs et agriculteurs dans le bassin arachidier du Sénégal (zone du Diegueme)
Dans les régions rurales du Sénégal, à lʼinstar des autres pays de lʼAfrique de lʼOuest, la baisse de la productivité et lʼexode rural facilitent lʼaccaparement des terres au profit de grands projets privés et minent lʼagriculture familiale. Généralement les jeunes agriculteurs et éleveurs abandonnent leur terre pour gagner les villes dans lʼespoir dʼy décrocher un emploi et une meilleure qualité de vie. « Et ce nʼest quʼune facette dʼun contexte plus global marqué, depuis plus de 20 ans, par la baisse de la fertilité des sols, lʼaccès compliqué à des semences de qualité, la vétusté du matériel agricole et la dégradation des ressources naturelles ». A ces multiples facteurs sʼajoutent le changement climatique, la lutte pour lʼaccès et le contrôle des espaces agro pastoraux, lʼaugmentation de la population et la nécessité de répondre face à la demande croissante en produits céréaliers. A court et moyen terme, ces facteurs fragilisent les systèmes de productions agricoles et contribuent à exacerber les tensions entre agriculteurs et éleveurs en milieu rural. Ceci justifie donc la pertinence dʼagir constamment pour asseoir une collaboration entre les différentes communautés qui partagent le même espace géographique. Cʼest dans cette dynamique quʼagissent la plupart des structures locales en milieu rural pour prévenir les conflits entre les différents usagers des ressources naturelles à travers des approches variées notamment les conventions locales. Lʼexpérience de prévention et gestion des conflits à travers la mise en place des conventions locales dans les bassins arachidiers du Sénégal, est menée par lʼassociation JIG JAM. En effet, le Groupe Multifonctionnel de Promotion Rurale JIG-JAM a été fondé en 1984, sous le nom de Union de Jig-Jam Sassal. Elle couvre les territoires de Fissel - Ndiaganio - Sessèene - Ngeniène et Sandiara. Dans le domaine de la Cohésion Sociale/ Gestion des Conflits, JIG JAM sʼest fortement investie durant ces dernières années dans la sécurisation du foncier rural et la diversification des activités génératrices de revenu. Cʼest une association à but non lucratif dont lʼobjectif principal est dʼappuyer à lʼorganisation des populations rurales pour faciliter la mise en synergie de lʼensemble des potentialités existantes ou à créer pour répondre efficacement aux problèmes et contraintes du milieu. Lʼexpérience de prévention et gestion des conflits à travers la mise en place des conventions locales dans les bassins arachidiers du Sénégal est menée dans la région de THIES et concerne la commune de Fissel. Elle est engagée depuis 1982 en collaboration avec 67
groupements villageois et la FONGS (fédération des organisations non gouvernementales du SENEGAL) avec
un appui technique du GREET une ONG française sur financement de LʼAFD. Cette expérience a été partagée au cours dʼun atelier organisé à Banjul (Gambie) du 21 au 23 Octobre 2021 par le Projet « Elevage et pastoralisme intégrés et sécurisés en Afrique (PEPISAO) ». Elle a été complétée et enrichie par des amendements dʼune trentaine dʼassociations pastorales et agricoles de lʼAfrique de lʼOuest et du Sahel. La présente note de capitalisation est le résultat des contributions diverses en terme dʼédition et de conseils aussi bien des experts de la Direction de lʼAgriculture et du Développement Rural (DADR) de la CEDEAO, en particulier, Dr Bio Goura SOULE, et de ceux du CILSS, en lʼoccurrence, le coordonnateur du Programme Gestion des Ressources Naturelles et Changement Climatique, Monsieur Philippe ZOUNGRANA, du Chargé des programmes, Dr Hubert NDJAFFA et de lʼéquipe de mise en oeuvre du PEPISAO : Messieurs Moussa ASSOUMANE coordonnateur du projet, Imorou OROU DJEGA, expert en ingénierie sociale et prévention de conflits et Dr Anatole KONE, expert en communication.
Aperçu des principales réalisations du CILSS de 1973 à 2013
Au fil de ses quarante ans d’existence, le Comité permanent Inter Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS) s’est positionné dans l’espace sahélien voire régional, comme une institution de référence dans la recherche de solutions efficaces et durables pour accompagner les sahéliens (nes) dans la lutte contre les effets de la sécheresse.
Les actions et les initiatives entreprises par le CILSS se sont traduites par des réalisations concrètes dans les Etats membres au niveau des services techniques nationaux, du secteur privé et de la société civile. Le CILSS a conçu et mis en œuvre dans le cadre de son mandat, des outils d’aide à la décision, des méthodologies et des stratégies au profit des Etats dans les domaines de la sécurité alimentaire, de la gestion des ressources naturelles, de la maîtrise de l’eau, de l’accès aux marchés et de la recherche en matière de population et développement.
Atlas agroclimatique sur la variabilité et le changement climatique au sahel
L’atlas abrite, en effet, un socle d’informations importantes sur la variabilité et les changements climatiques au Sahel. L’état du réchauffement climatique, la variabilité accrue des pluies, le dysfonctionnement des paramètres de la saison des pluies, la recrudescence des phénomènes climatiques et météorologiques extrêmes (vague de chaleur, sécheresse, fortes pluies), les impacts du changement climatique sur les cultures, la voie à emprunter en matière d’agriculture mieux réfléchie face au climat sont autant d’informations qui y sont illustrées. Il fournit, en effet, des pistes et de recettes sur la manière d’agir à court, moyen et long terme pour adapter les secteurs clés au changement climatique. Enfin, cet atlas qui a pour ambition de toucher une large communauté d’utilisateurs est traduit en langage clair et compréhensible par tous.
Global Land Outlook : Rapport thématique Afrique de l’Ouest. Neutralité en matière de dégradation des terres : Bénéfices pour la sécurité humaine
Le présent rapport thématique du GLO sur l’Afrique de l’Ouest et le Sahel a été élaboré par le Centre régional AGRHYMET dans le cadre d’un Mémorandum d’accord signé en 2019 entre le Comité permanent inter-États de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS) et la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD). Ce travail a été accompli avec l’appui généreux de TetraTech, USAID et SERVIR Afrique de l’Ouest. Analysant les enjeux, contraintes et atouts de 7 pays sahéliens (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Nigéria, Sénégal et Tchad), ce rapport thématique régional met en lumière les acquis et opportunités existants pour favoriser le développement durable et inclusif de toute la région. Ainsi, faisant face à la dégradation des terres, de bonnes pratiques de Gestion Durable des Terres (GDT) ont été développées.
10 ans de prévention des crises alimentaires
Dix ans d'experience d'une action menée en reseau 1985-1995
15NO3 assimilation by the field Pea Pisum sativum L.
Abstract – The objectives of this study were to determine the effect of low mineral supply on plant growth and the uptake and redistribution of mineral N by different plant organs according to the period of uptake. A glasshouse study was conducted on two pea genotypes, L833 and cv. Frisson, fed without or with 4 mM NO3. Plants fed with 4 mM N were labelled for 5 days with 15N at three stages: 7 leaf stage, beginning of flowering, and beginning of seed filling. Plants were harvested at day 6 and at later stages. The results indicated for the two genotypes that supplying 4 mM N to the plants significantly increased their total dry weight up to the beginning of seed filling, whereas nodule dry weight was reduced. Genotype differences in N uptake and redistribution among plant organs were minor. When plants were labelled with 15N at early stages of growth, about 60& of total plant 15N was located in leaves. At maturity the proportion of 15N recovered in seeds was about 60& for both genotypes. When plants were labelled at the beginning of seed filling, 15N was mainly located in young organs such as upper leaves, pods and seeds. During seed fill the remobilisation of 15N to seeds occurred from all organs of the plant. At physiological maturity about 70& of 15N was located in seeds.
25 ans de réhabilitation et de conservation des sols au sahel. soutien aux efforts des populations rurales du niger
Les gouvernements allemand et nigérien font partie des pays signataires de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (CLD) qui engage les pays membres à « lutter contre la désertification et à atténuer les effets de la sécheresse dans les pays gravement touchés par la sécheresse et/ou la désertification en particulier en Afrique ». Ainsi, les gouvernements du Niger et de l’Allemagne ont initié, depuis le début des années 1980, des actions de lutte contre la dégradation des terres et des ressources naturelles notamment dans les régions de Tillabéri-Nord et de Tahoua. Le Projet de développement rural de Tahoua (PDRT) a démarré en 1985 et en 1986, le Projet de protection intégrée des ressources agro-sylvo-pastorales (PASP) a lancé sa phase pilote dans la région de Tillabéri Nord. À partir de 2004 jusqu’à fin 2011, les actions des deux projets initiaux se sont poursuivies dans le cadre du Programme de lutte contre la pauvreté en milieu rural (LUCOP). Financés sur des fonds du ministère allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ), ces actions ont été réalisées par la Coopération technique (GIZ), la Coopération financière (KfW) et le Service Allemand de Développement (DED). En partie, les travaux se poursuivent actuellement. En 25 ans de travail, le programme a développé, testé et appliqué de nombreuses approches de réhabilitation et de conservation des sols (...)
25ème Conférence des Parties à la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (COP25). Madrid. Espagne, du 02 au 13 décembre 2019
La délégation du CILSS pour cette première semaine est composée de M. Philippe Zoungrana, Coordonnateur du PRA/GRN/CC, Dr Maguette Kairé, Point focal GCCA+, du Dr Saliou Ndoye, User engagment Lead au programme SERVIR Afrique de l’Ouest et de M. Boubacar Mainassara Abdoul Aziz, Webmaster/Communicateur du Centre Régional AGRHYMET. Au cours de la semaine, le CILSS (i) a organisé conjointement avec la CEDEAO et l’OIF/IFDD, un Side Event sur le thème : « Mobiliser la finance climat pour la mise en oeuvre des CDNs en Afrique de l’Ouest et dans les pays francophones: défis et perspectives » ; (ii) a participé au side event du Sénégal et (iii) a animé un stand au niveau de la zone d’exposition de la COP.
2ème Forum de Prévisions climatiques saisonnières 2015 en Afrique soudano-sahélienne
Les experts climatologues, agrométéorologues et hydrologues du Centre Africain pour les Applications de la Météorologie au Développement, du Centre Régional AGRHYMET et de l’Agence Nationale de l’Aviation Civile et de la Météorologie du Sénégal, les représentants des pays de
l’Afrique de l’Ouest et du Centre chargés du suivi et de l’élaboration des informations sur la campagne pluviométrique agroclimatique et hydrométéorologique ainsi que les représentants des Organismes de Bassin de la région, se sont réunis du 04 au 08 Mai 2015 à Dakar au Sénégal pour élaborer les prévisions saisonnières des caractéristiques pluiviométriques, agroclimatologiques et hydroclimatiques de la saison des pluies 2015
32e Réunion annuelle relevé des conclusions Abuja RPCA (Nigéria )12-14 Décembre 2016
Accueillie par la République fédérale du Nigéria et sous le haut patronage des Commissions de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), la 32e réunion annuelle du RPCA a rassemblé quelque 250 représentants de gouvernements sahéliens et ouest-africains, d’organisations intergouvernementales, de producteurs agricoles, de la société civile et du secteur privé et de partenaires techniques et financiers.
4ème Forum des Prévisions saisonnières agro-hydro-climatiques en Afrique soudano-sahélienne
Une saison avec des cumuls pluviométriques globalement excédentaires, un démarrage précoce à normal et des niveaux d’eaux équivalents ou supérieurs à la moyenne dans la majeure partie des bassins fluviaux, est attendue en 2017.
Acquis du CILSS dans la capitalisation et le partage de bonnes pratiques et expériences de gestion durable des terres/ changement climatique, sécurité alimentaire et nutritionnelle, et maîtrise de l’eau
Dans le principe, la gestion des risques et chocs fait appel à de bonnes pratiques et innovations dont la mise en œuvre permet de réduire, sinon de supprimer, leurs impacts négatifs. De sa création en 1973 à nos jours, le CILSS et ses institutions spécialisées (AGRHYMET CCR-AOS et INSAH) ont développé une panoplie d’outils de coopération et de collaboration destinés à créer un environnement scientifique et institutionnel favorable pour contribuer à la création et à la mise au point d’outils et technologies au profit des États membres. Ces actions ont permis de capitaliser une large gamme d’expériences acquises dans divers domaines tels que (i) la lutte contre l’insécurité alimentaire, (ii) le renforcement des capacités de résilience des populations vulnérables, (iii) la gestion des ressources naturelles, de lutte contre la sécheresse et la désertification et (iv) l’analyse de l’impact du changement et de la variabilité climatiques dans les pays du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest, (v) la capitalisation des expériences acquises de la recherche agronomique et (vi) la mise en œuvre de la réglementation commune en matière de gestion et utilisation des pesticides. Cette expérience est aujourd’hui partagée avec les autres OIG de la région, notamment la CEDEAO, l’UEMOA, l’ALG et le G5-Sahel dont le CILSS est « le bras technique ».
Acquis du CILSS dans le domaine de la cartographie des ressources naturelles
La dégradation des terres, consécutive aux chocs climatiques récurrents, et la multiplication des besoins d’une population humaine et animale sans cesse croissante ont eu comme corolaires le déclin de la productivité des terres avec des conséquences multiples dont la perte de la biodiversité et de la fertilité des sols. Ces phénomènes ont directement affecté des dizaines de millions de personnes en Afrique de l’Ouest, particulièrement au Sahel où les deux tiers (2/3) des terres sont arides et désertiques. Le nombre croissant de personnes vulnérables qui subissent les effets négatifs de la dégradation des terres constitue une préoccupation majeure pour la région. C’est dans ce contexte que, depuis 50 ans, le CILSS et ses partenaires s’activent à atténuer les effets de la désertification et des évènements climatiques extrêmes tels que les sécheresses et les inondations en Afrique de l’Ouest et au Sahel (AOS).
Acquis du CILSS dans le domaine de la formation
Le CRA a débuté ses activités de formation professionnelle en 1975 pour former des cadres directement utilisables par les Etats afin de pallier l’insuffisance de compétences pour comprendre, analyser et trouver des solutions au phénomène de la sécheresse et de la désertification. Durant ses cinquante années d’existence, le CILSS à travers le Centre Régional AGRHYMET a engrangé de nombreux acquis dans le domaine de la formation. Cependant, cette institution fait aussi face de nos jours à un certain nombre de défis pour la pérennisation de cette formation.
Acquis du CILSS dans le domaine de la gestion des nuisibles majeurs des cultures et de l’homologation des pesticides au Sahel et en Afrique de l’Ouest
La première initiative du CILSS a été le projet « Recherche et Développement de la Lutte Intégrée contre les ennemis des principales cultures vivrières dans les pays du Sahel » communément dénommé Projet lutte intégrée (PLI) que les pays membres ont approuvé lors du Conseil des Ministres tenu à Ouagadougou en avril 1977, adoptant ainsi de fait une politique de lutte intégrée pour le secteur de l’agriculture.
Acquis du CILSS dans le domaine de la maîtrise de l’eau
Conscient de ces nombreux enjeux et défis liés à l’eau dans les pays du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest, le CILSS a pris la résolution de s’engager fermement, dans la maîtrise de l’eau comme thématique stratégique contribuant à l’accomplissement de sa mission. Depuis sa création en 1973, le CILSS a apporté aux pays un appui important dans le renforcement de leur capacité et la production d’informations scientifiques pertinentes pour la prise de décision en matière de maitrise et de gestion de l’eau. Cet appui a concerné en la matière, à la formation de cadres et différents agents des etats et du privé, à l’équipement des services techniques nationaux, à la collecte, la gestion de données et la production d‘informations.
Acquis du CILSS dans le domaine de la planification, du suivi, de l’évaluation et du genre
Afin de mieux rendre compte de ses actions, de mesurer leurs impacts sur les bénéficiaires et de s’assurer qu’elles contribuent à l’atteinte des résultats, le CILSS a jugé nécessaire, très tôt, de mettre en place un dispositif de Suivi-Évaluation dynamique, participatif, inclusif et adapté aux innovations à l’échelle régionale. Ce dispositif doit être capable à tout moment d’apprécier l’état d’exécution des différents plans stratégiques, plans quinquennaux et plan d’opération annuel. Par ailleurs, il doit permettre d’apprécier les changements apportés par ses interventions dans l’espace CILSS/CEDEAO. La présente note élaborée dans le cadre du cinquantenaire du CILSS permet de faire le point sur les principaux acquis et perspectifs du dispositif de Suivi-Évaluation de l’institution, ainsi que l’état de mise en œuvre de sa politique genre
Acquis du CILSS dans le domaine de la population, genre et développement
Les questions de population et développement constituent une haute priorité pour le CILSS et pour les États membres. En effet, tous les objectifs poursuivis par le CILSS, à savoir la sécurité alimentaire et nutritionnelle,la gestion des ressources naturelles, la maîtrise de l’eau, l’accès aux marchés,l’environnement et les changements climatiques, la vulnérabilité et la résilience des populations, la lutte contrela sécheresse et la désertification, s’inscrivent tous dans un contexte démographique. Ces objectifs prioritaires ne peuvent pas être atteints durablement en ignorant ou en excluant les facteurs démographiques
Acquis du CILSS dans le domaine de la recherche et de l’innovation
Dans leurs activités de recherche, les experts du CILSS sont impliqués dans plusieurs initiatives régionales et internationales dans lesquelles leurs contributions ont permis d’accroître la visibilité de l’institution et de la positionner aujourd’hui au cœur de plusieurs initiatives internationales sur la
sécurité alimentaire et les changements climatiques.
Les résultats de ces travaux ont été valorisés sous forme d’articles dans les revues scientifiques, de thèses de doctorat et de masters, de chapitres dans des ouvrages, de présentations à des conférences internationales ou de conférences débats.
Acquis du CILSS dans le domaine de la sécurité alimentaire et nutritionnelle
Dès sa création en 1973, le CILSS s’est investi auprès de ses États membres dans la recherche d’une sécurité alimentaire et nutritionnelle durable conformément à son mandat. En 50 ans d’existence, le CILSS a couvert tous les domaines de la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle (SAN), incluant des prospections à long terme et faisant aujourd’hui de l’institution une référence mondiale dans le domaine. Ses réflexions et analyses couvrent tous les domaines de la SAN et de l’Agriculture et servent à la fois les milieux de décisions aux plans mondial, continental, régional et national, mais aussi les centres de formation (universités, écoles), et surtout de nouveaux clients comme les Organisations Non Gouvernementales (ONG), les Organisations de la Société Civile (OSC) et les Organisations Paysannes (OP)
Acquis du CILSS dans le domaine des finances, de la passation des marchés et de l’audit
Le CILSS est un organisme sous-régional. Il va sans dire que son fonctionnement doit être assuré par les Etats membres et que les donateurs (Etats comme Agences Internationales) assurent le financement de la partie des charges de structure correspondant à la mise en œuvre des projets financés par les bailleurs concernés. De l’objectif de base qui était la lutte contre la sécheresse et la désertification, l’organisation est passée à une multiplication des programmes et des activités. Ainsi ont été créés, avec une sollicitude bienveillante des donateurs, de nouveaux champs d’intervention sans que parallèlement, ait été prévu un renforcement des moyens organisationnels et financiers des centres administratifs principaux. La réussite de certains programmes et activités a constitué pendant les dernières années un encouragement et une justification favorable à leur démultiplication.
Acquis du CILSS dans le domaine du climat : 50 ans d’observation du climat et de ses impacts
Des années 1970 à la fin du XXe siècle,la région du Sahel a souffert d’une sécheresse dont la durée et l’intensité restent inégalées. Cette sécheresse a été particulièrement marquée entre 1970 et1990, avec une baisse de la quantité de pluie annuelle de 200 mm en moyenne,soit un déficit de 50 à 60% dans la partie septentrionale du Sahel. L’insécurité alimentaire qui en a résulté s’est traduite par des famines désastreuses, des déplacements massifs de populations vers les régions plus humides au Sud (Côte d’Ivoire, Ghana,Togo, Bénin, etc.) et les grandes villes.
Acquis du CILSS dans les domaines de la gestion durable des terres et de l’adaptation au changement climatique
Au Sahel et en Afrique de l’Ouest, assurer de manière durable la gestion des ressources naturelles et la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations demeure l’un des défis majeurs auxquels la sous-région continue de faire face. Avec l’accroissement actuel de la fréquence et de l’amplitude des événements climatiques et hydrologiques extrêmes, les enjeux de la gestion durable des terres et des ressources en eau vont au-delà de la question de la sécurité alimentaire et englobe la sécurité humaine de manière générale. En effet, la dégradation des terres, consécutive aux chocs climatiques récurrents, et la multiplication des besoins d’une population humaine et animale sans cesse croissante ont eu comme corolaires le déclin de la productivité des terres avec des conséquences multiples dont la perte de la biodiversité et de la fertilité des sols. Ces phénomènes ont directement affecté des dizaines de millions de personnes en Afrique de l’Ouest, particulièrement au Sahel où les deux tiers (2/3) des terres sont arides et désertiques. Le nombre croissant de personnes vulnérables qui subissent les effets négatifs de la dégradation des terres constitue une préoccupation majeure pour la région. C’est dans ce contexte que, depuis 50 ans, le CILSS et ses partenaires s’activent à atténuer les effets de la désertification et des évènements climatiques extrêmes tels que les sécheresses et les inondations en Afrique de l’Ouest et au Sahel (AOS).
Adaptation au changement climatique des agriculteurs de l’Assaba en Mauritanie : Cas des oasis appuyées par les projets financés par le FIDA et le FADES.
L’agriculture oasienne constitue un des principaux moyens de subsistance pour des milliers de familles vivant dans les régions désertiques de la Mauritanie. La présente étude a été réalisée dans les oasis de l’Assaba. Ces oasis subissent les impacts des changements climatiques au point qu’elles sont éligibles à la composante GDT du Programme de développement durable des oasis (PDDO). L’objectif de cette étude est d’accroitre la capacité d’adaptation des agriculteurs oasiens au changement climatique par l’application des bonnes pratiques de gestion durable des terres (GDT).
Adaptation aux changements climatiques&lutte contre la désertification
Les problématiques de la lutte contre la désertification et des changements climatiques sont de plus en plus cruciales en Afrique, où ces deux phénomènes conjuguent leurs effets pour éprouver les efforts de développement des pays et concomitamment les moyens de vie des populations. Les trois conventions issues du processus de Rio (UNFCCC, UNCCD et UNCBD) constituent de véritables cadres de réflexion, d'action et d'approche des questions d'environnement et de développement durable. Malgré des différences d'objectifs et d'échelles, ces trois conventions ont des activités communes en matière d'adaptation pour atténuer les effets dus aux variabilités et/ou aux changements climatiques induisant la sécheresse et la désertification et favoriser la mise en place des stratégies d'adaptation. En effet, lorsque l'UNFCCC traite ouvertement des enjeux liés à la vulnérabilité et à l'adaptation aux changements climatiques, l'UNCCD évoque le besoin de développer des stratégies pour prévenir ou minimiser les impacts négatifs des sécheresses, et l'UNCBD souligne les impacts négatifs des changements climatiques sur la biodiversité. Leur mise en synergie est plus que nécessaire. Répondant à l'appel de ses pays et organisations membres, l'OSS et la GTZ ont signé en décembre 2005 une convention pour la réalisation d'une étude sur « l'adaptation climatique et la lutte contre la désertification ». En partant de l'état actuel de la question, elle vise à définir des stratégies d'adaptation ainsi que leurs relations avec les actions de lutte contre la désertification, et à proposer des recommandations opérationnelles d'action pour renforcer ces relations. Cette étude cadre avec la vision de l'OSS : créée en 1992 dans un contexte international marqué par le Sommet de Rio et l'adoption de l'Agenda 21, l'OSS n'a cessé, depuis lors, d'œuvrer pour la mise en œuvre des Accords Multilatéraux sur l'Environnement (AME), et particulièrement la Convention des Nations unies de Lutte contre la Désertification (UNCCD) en Afrique ; enfin, les pays membres de l'OSS sont parmi les plus vulnérables aux variabilités et aux changements climatiques et les plus affectés par la désertification et les effets de la sécheresse. En adoptant sa Stratégie 2010, l'organisation s'est résolument engagée dans la gestion des ressources naturelles en Afrique, à travers notamment la mise en place d'un mécanisme de gestion concertée des ressources en eau transfrontalières, la maîtrise de l'information 7 utile et le suivi de la désertification et de la sécheresse, ainsi que dans la définition en faveur de ses pays membres des stratégies d'adaptation tenant compte de leurs besoins et de leurs potentialités. La première partie de ce document traite des liens entre désertification et changement climatique en Afrique à partir des manifestations concrètes de ces phénomènes et des évolutions récentes tels qu'ils sont présentés dans la littérature scientifique de référence. La seconde partie interroge les textes de deux conventions et leurs outils en insistant sur les points de convergence, les définitions, les concepts, les méthodologies et les difficultés de mise en œuvre.
Adaptation et vulnérabilité des forêts tropicales aux changements climatiques en Afrique de l’Ouest
Exposé introductif à la première rencontre des partenaires en Afrique de l’Ouest Projet Adaptation des Forêts Tropicales aux Changements Climatiques (TROFCCA) 7–8 Juin 2006, Ouagadougou, Burkina Faso.
Il existe des incompréhensions‚ des idées fausses des populations sur le changement climatique en Afrique de l’Ouest, ce qui semble limiter le niveau de la prise de conscience et l'état de préparation des communautés pour faire face a la variabilité et aux phénomènes naturels extrêmes imprévisibles du climat. En effet, des décennies de menace continue de sécheresse et de désertification entraînent souvent le manque de produit alimentaire et d'eau.
Affiche 35e Journée du CILSS
35ème Journée du CILSS : 12 Septembre 2020 Les effets de la Pandémie à COVID-19 sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel et en Afrique de l'Ouest et les efforts d'adaptation du CILSS pour la production de l'information.
Afrique : atlas de l'eau
L’Atlas de L’Eau en Afrique est un aperçu visuel des dotations et de l’utilisation des ressources en eau en Afrique, présentées à travers 224 cartes et 104 images satellites, de même que 500 graphiques et des centaines de photos captivantes. Néanmoins, l’Atlas est plus qu’une succession de cartes et d’images statiques agrémentées de faits et chiffres informatifs; ses éléments visuels illustrent de façon très vivante un texte succinct décrivant et analysant les questions liées à l’eau en Afrique et utilisent judicieusement des études de cas. L’Atlas regroupe des informations relatives à l’eau en Afrique et son rôle dans l’économie et le développement, la santé, la sécurité alimentaire, la coopération transfrontalière, le renforcement des capacités et le changement environnemental, en un volume complet et accessible. Le PNUE s’est investi dans l’élaboration de cet Atlas à la demande du Conseil des Ministres Africains sur l’Eau (AMCOW) et en partenariat avec l’Union Africaine, l’Union Européenne, le Département d’Etats des Etats-Unis, l’United States Geological Survey (USGS), ainsi que d’autres collaborateurs. L’Atlas représente une contribution signifi cative et opportune, permettant d’informer sur l’avancée relative aux engagements pris dans le contexte de la Vision Africaine de l’Eau pour 2025. Etre autres objectifs, la Vision préconise le besoin minimum de doubler la surface irriguée et augmenter les capacités hydro énergétiques de l’Afrique de 25 pour cent. Les décideurs peuvent également se référer à l’Atlas pour des informations de référence et des outils pour les aider à atteindre des objectifs fi xés aux cours de récents évènements ou dans le contexte de récentes déclarations. Parmi ces dernières fi gurent: la Conférence de eThekwini de 2008 sur l’Assainissement, durant laquelle les ministres ont pris l’engagement d’entériner des politiques nationales relatives à l’assainissement et à l’hygiène dans un délai de 12 mois et à s’assurer que ces politiques se déroulent comme prévu pour parvenir aux objectifs nationaux relatifs à l’assainissement et aux les objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) à l’horizon 2015; l’organisation de la Première Semaine Africaine de l’Eau et la Déclaration ministérielle de Tunis; le dévouement du Sommet de l’Union Africaine (UA) à l’eau et à l’assainissement en juin 2008 à Sharm El Sheikh; et la Réunion Ministérielle sur l’Eau pour l’Agriculture et l’Energie à Sirte.
AGRHYMET CCR-AOS Centre Climatique Régional pour l’Afrique de L’Ouest et le Sahel
Créé en 1974, le Centre Régional AGRHYMET est une institution spécialisée du Comité Permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS : www.cilss.int) regroupant treize (13) Etats membres, à savoir : le Bénin, le Burkina Faso, le Cabo Verde, la Côte d'Ivoire, la Gambie, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal, le Tchad et le Togo. En 2020, le Centre Régional AGRHYMET a été endossé par la Communauté Economique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) comme le Centre Climatique Régional pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (AGRHYMET CCR-AOS) dans le cadre du programme de l'Organisation Météorologique Mondiale (OMM) sur les Centres Climatiques Régionaux.
AGRHYMET/CCR-AOS : Un centre de formation, d’information et de recherche en agrométéorologie, hydrologie et climat à vocation régionale. Il est spécialisé dans les sciences et techniques applicables aux secteurs du climat, de l’Eau, de l’Agriculture, du Pastoralisme, de la Gestion durable des terres et des ressources naturelles. Il est chargé du développement technique et scientifique des méthodes et outils , de produire de l’information et des connaissances dans le domaine de l’agroécologie, du climat, de l’eau,
de l’environnement, de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, de la résilience et de l’alerte précoce pour la prévention des crises et catastrophes. AGRHYMET/ CCR-AOS est un établissement public inter-étatique doté de la personnalité juridique et de
l'autonomie financière et administrative. Il a un statut international et est basé à Niamey au Niger. Il est dirigé par un Directeur Général nommé en Conseil des Ministres des Etats membres pour une durée de trois ans renouvelables une fois.
Agrhymet newsleter - Janvier 2011
L’Afrique subit de plein fouet les effets du changement climatique caractérisés par une variabilité accrue des précipitations et une recrudescence de fortes pluies et des inondations dont les dégâts sur les systèmes naturels et humains sont considérables. Pour faire face à cette situation, la plupart des pays africains ont élaboré des plans d’action nationaux d’adaptation (PANA) et autres projets d’adaptation et d’atténuation. Le CILSS à travers le Centre Régional AGRHYMET s’investit depuis plusieurs années sur cette problématique mondiale. L’une des insuffisances des initiatives, c’est qu’elles ne s’appuient pas sur des approches de planification, de suivi et évaluation des capacités d’adaptation des communautés au changement climatique. Pour pallier à cette lacune, le programme ACCA du CRDI/DFID a financé un projet intitulé « An experimental approach to capacity and toolkit development for monitoring and evaluation within climate change adaptation initiatives ». C’est dans ce cadre que e Centre Régional AGRHYMET en collaboration avec le CRDI et l’OSS et l’UNECA a organisé en novembre 2010 un atelier sur le thème : « Outils de planification, de suivi évaluation des capacités d’adaptation au changement climatique ». L’autre initiative du Centre AGRHYMET a consisté en l’organisation d’un atelier sur le marché carbone avec l’appui de la Banque Africaine de Développement (BAD). Cet atelier a été organisé à la veille de la COP16 à CANCUN au Mexique, en vue de renforcer les capacités des négociateurs et des points focaux changements climatiques pour mieux appréhender les opportunités émergeantes liées aux marchés du carbone. En effet, le continent africain qui est très vulnérable aux effets du changement climatique, contribue très faiblement aux émissions de gaz à effet de serre, une des causes du réchauffement climatique. Il devra donc saisir les nouvelles opportunités liées au marché du carbone notamment le fort potentiel d’atténuation des gaz à effet de serre dans les secteurs tels que l’agriculture, la foresterie et l’énergie domestique. Le présent bulletin donne les détails de ces ateliers. Il relate aussi la cérémonie de remise d’un don de matériel informatique au CRA par le Groupe de Coopération des Nouvelles Technologies de l’Université de CORDOUE et la participation du Centre à la 2ème édition de la fête de la Science au Niger organisée par l’Ambassade de France. Une partie de ce numéro est également consacrée aux faits marquants du CILSS notamment la 45ème Session du Conseil des Ministres dont le communiqué final présente, entre autres sujets, les nouvelles conventions pour assurer le financement du CILSS de son programme de Travail 2009-2013, les nouvelles nominations aux postes de Secrétaire Exécutif Adjoint et de Directeur Général de l’Institut du Sahel.
Agrhymet newsletter - avril 2010
Les évaluations des récoltes faites en 2009 par le CILSS et ses partenaires ont révélé une situation préoccupante dans certaines zones du Sahel notamment au Niger et au Tchad où des millions de personnes vivent dans une insécurité alimentaire et nutritionnelle difficile. Le communiqué de presse issu de la réunion du Réseau de Prévention des Crises Alimentaires tenue du 8 au 9 avril 2010 à Paris, présenté dans ce numéro, vous donne un aperçu de l’ampleur de la situation et des mesures préconisées. La sécurité alimentaire était aussi à l’ordre du jour de la 15ème Conférence au Sommet des Chefs d’Etat du CILSS qui a eu lieu le 15 mars 2010 à N’Djaména. Ce Sommet a instruit le CILSS à s’investir dans des domaines stratégiques pouvant garantir la sécurité alimentaire : le développement des bassins de rétention, la mise en oeuvre d’un programme régional sur ’augmentation des précipitations par ensemencement des nuages, la réhabilitation et la valorisation du bassin du Lac Tchad et du Fleuve Niger, la réalisation de la grande muraille verte, la lutte contre les plantes envahissantes telles que le typha, la jacinthe d’eau et toute autres plantes menaçant les cours d’eau, a désalinisation des terres et la lutte contre l’érosion côtière. Les autres décisions et recommandations de cette Conférence et celles de la 43ème Session du Conseil des Ministres du CILSS, figurent dans ce numéro. Le volet partenariat occupe aussi une place importante dans ce newsletter. A ce propos, AGRHYMET et quatre autres institutions (ACMAD, ICPAC, DMC et GHF) viennent de bénéficier d’un don de la Banque Africaine de Développement (BAD) de 30 millions de dollars US pour renforcer leurs capacités afin qu’elles demeurent des centres de référence en matière de production d’informations climatiques crédibles et appropriées. Par ailleurs, le Centre Régional AGRHYMET a renforcé son partenariat avec d’autres institutions notamment avec le CORAF qui lui a confié pour 2010, des activités de formation et des missions d’assurance qualité dans le cadre du programme SCARDA. Les autres faits saillants de ce numéro concernent le septième Conseil et Pédagogique du CRA et un article de recherche sur « la valorisation des méthodes traditionnelles de prévision des pluies ».
Agrhymet newsletter - juin 2012
L’insécurité alimentaire demeure inquiétante dans la plupart des paysde la région sahélienne. C’est l’avis des experts de la Cellule restreinte du dispositif régional de prévention et gestion des crises alimentaires au Sahel et en Afrique de l’Ouest, réunie du 7 au 9 juin 2012 au Centre Régional AGRHYMET. Un extrait de l’avis diffusé au cours de cette rencontre, figure dans ce bulletin. Une partie de ce bulletin est aussi consacrée aux prévisions saisonnières pluviométriques et hydrologiques 2012 en Afrique de l’Ouest. Celles-ci présentent sur le plan pluviométrique, une tendance normale à déficitaire dans le Sahel Ouest (Sénégal, Mauritanie, Gambie, Guinée Bissau, Guinée Conakry). S’agissant de la prévision saisonnière hydrologique dans les principaux bassins, il est attendu des écoulements normaux sur les fleuves Sénégal, Gambie et Comoé ; normaux à excédentaires sur les fleuves de la Volta et de l’Ouémé et normaux à déficitaire pour la partie supérieure du Fleuve Niger. Compte de l’incertitude des prévisions, le Centre Régional AGRHYMET recommande un suivi des mises à jour qui seront faites en juin et juillet 2012. Ce bulletin fait également un focus sur la désignation par l’UEMOA, du Centre Régional AGRHYMET, comme centre d’excellence. Cette distinction qui honore le CILSS, est le couronnement du succès du Centre Régional AGRHYMET dans ses missions de formation et d’information. Cette institution de référence en Afrique, s’investit entièrement et avec professionnalisme, dans la formation des cadres et dans la production d’informations fiables et pertinentes sur la sécurité alimentaire, la maîtrise de l’eau et la lutte contre la désertification au Sahel et en Afrique de l’Ouest. Les autres faits saillants de ce bulletin concernent la signature par le Niger du protocole d’accord pour la gestion des stocks nationaux de sécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest, la formation sur les adaptations au changement climatique dans les zones sèches, l’atelier sur l’harmonisation des méthodes de collecte des données primaires, la participation du CILSS à la conférence AMESD sur l’utilisation de la télédétection, et les sorties des promotions de cycles mastère (GIRE, Gestion Concertée des Ressources Naturelles, changement climatique et développement durable) et ingénieurs en protection des végétaux .
Agrhymet newsletter - juin 2013
L’insécurité alimentaire demeure préoccupante au Nord du Mali et au Nord du Nigeria. C’est l’avis des experts de la réunion restreinte du dispositif régional de prévention et gestion des crises alimentaires au Sahel et en Afrique de l’Ouest, réunie du17 au 19 juin 2013, à Cotonou au Bénin. Ces derniers ont également examiné les prévisions saisonnières climatiques 2013 dont les tendances indiquent une forte probabilité d’avoir des cumuls pluviométriques équivalents à supérieurs à la normale (1981/2010). Ce qui laisse présager de bonnes perspectives agropastorales dans la région. Un extrait de l’avis diffusé au cours de cette rencontre du PREGEC, figure dans ce bulletin. Une partie de ce bulletin est aussi consacrée à la formation sur le mécanisme de développement propre et le marché volontaire pour les porteurs de projets et d’idées de projet carbone dans le secteur de l’agriculture, de la foresterie et d’autres Utilisations des terres (AFOLU). La question du changement climatique était également au centre des discussions lors des ateliers organisés durant ce premier trimestre par le CILSS. Il s’agit notamment de l’atelier sur l’intégration du changement climatique dans les politiques des pays du CILSS-CEDEAO. Cette rencontre a permis aux cadres du CILSS d’être mieux outillés pour accompagner les pays en matière d’intégration du changement climatique dans les politiques. Ce bulletin fait également un focus sur la rencontre régionale des décideurs sur la gestion de l’eau pour l’agriculture et l’élevage en Afrique de l’Ouest dont l’objectif principal était de procéder à l’évaluation finale du programme de Surveillance de l’Environnement en Afrique pour un Développement Durable (AMESD/CEDEAO). Ce programme a capitalisé des résultats probants en matière de suivi de la végétation, de la localisation des points d’eau et des feux de brousse, etc. Les autres faits saillants de ce bulletin concernent entre autres sujets, la huitième session du Comité Scientifique et Pédagogique du Centre Régional AGRHYMET et les rencontres avec des missions de la Banque Africaine de Développement sur des projets axés sur le climat. Une innovation a été apportée à ce bulletin qui comprendra désormais un article intitulé « la parole aux bénéficiaires des produits et services du CILSS »
Agrhymet newsletter - juin 2015
Paris s’apprête à accueillir dans quelques mois la COP 21. En prélude à cette conférence internationale, des rencontres se multiplient au niveau national et international pour assurer un éclatant succès aux négociations sur le climat. C’est dans ce contexte que la capitale ivoirienne a abrité en mai 2015, le premier atelier de préparation des négociateurs et acteurs régionaux impliqués dans les négociations climat qui a permis de renforcer leurs capacités et la préparation d’argumentaires techniques. Toujours dans la perspective de la COP 21, les pays ont engagé le processus de préparation de leurs Contributions Prévues Déterminées au niveau National (CPDN) qui constitue un des éléments des prochaines négociations sur le climat. C’est ainsi que Niamey a servi de cadre pour permettre aux ministres en charge de l’Environnement des pays membres de la CEDEAO et du CILSS d’adopter une déclaration dite Déclaration de Niamey sur les CPDN dans les secteurs de l’agriculture, de l’élevage et de la foresterie. Ce présent bulletin d’information relate une partie de ces événements liés à la lutte contre les changements climatiques. Ce deuxième numéro d’AGRHYMET Newsletter se fait aussi l’écho du lancement d’un outil de transmission de données et des informations météorologiques par la téléphonie mobile dénommé AGROMETTOOLBOX. Cette innovation technologique vient renforcer les mesures d’accompagnement et de préparation de la campagne agropastorale, notamment les stratégies de gestion des risques climatiques en agriculture, ainsi que l’adaptation de l’information climatique aux besoins des agriculteurs. Les autres faits saillants de ce numéro concernent le forum sur l’agriculture intelligente face au climat, le forum sur les prévisions climatiques saisonnières 2015 dans la zone soudano sahélienne, la célébration de la journée mondiale de lutte contre la désertification, la rentrée de la troisième promotion des étudiants du master II en sécurité alimentaire et nutritionnelle, la formation en suivi évaluation, l’atelier national de partage d’Information et de sensibilisation sur les produits élaborés dans le cadre du projet ACCIC et la retraite sur la datalibrary du Centre Régional AGRHYMET.
Agrhymet Newsletter - Mars 2017
Ce bulletin présente les résultats définitifs de la campagne agricole 2016/2017 caractérisés par une hausse de la production céréalière au Sahel et en Afrique de l’Ouest de 10% comparée à celle de la campagne 2015-2016. En dépit de cette relative bonne disponibilité alimentaire, la région fait face à de nombreuses tensions alimentaires et nutritionnelles, en raison notamment de l’insécurité civile persistante dans le bassin du lac Tchad et au nord du Mali. A ce propos, le CILSS et ses partenaires techniques ont, sur la base des analyses du Cadre Harmonisé, déjà tiré sur la sonnette d’alarme en informant les pays à travers les dispositifs de veille tels que le Dispositif Régional de Prévention et de Gestion des Crises Alimentaires (PREGEC) sur les risques d’insécurité alimentaire et les mesures d’urgence à prendre pour renforcer les mesures d’assistance alimentaire et humanitaire dans les pays concernés. Une partie de ce bulletin est consacrée à la formation marquée par la rentrée de la première promotion du Master en Pastoralisme et aussi à la sortie de la 3ème promotion du Master en Gestion Durable des Terres ce qui porte à 1364 dont 308 masters, le nombre de cadres formés par le Centre Régional AGRHYMET depuis sa création. Ce résultat constitue un motif de satisfaction pour le CILSS et ses partenaires dont une des préoccupations majeures est de doter les pays de cadres compétents capables de concevoir et de mettre en oeuvre des stratégies de développement de l’agriculture et de protection de l’environnement. L’autre événement relaté dans ce bulletin est le baptême de la salle de télécommunication du Centre Régional AGRHYMET au nom de M’BASS Ibrahim. Ce geste symbolique mais significatif montre la reconnaissance de tout le CILSS à feu MBASS. Ce cadre hors pair qui nous a quitté, a énormément contribué au développement du Centre Régional AGRHYMET notamment dans les travaux de maintenance informatique et électronique, de réalisation des nouvelles infrastructures et aussi d’encadrement des étudiants et stagiaires. Les autres faits saillants de ce bulletin concernent la validation du document cadre pour l’amélioration de la résilience de l’élevage face à la variabilité et au changement climatique au Niger, la rencontre scientifique de validation des données et méthodes du projet MEKROU et le renforcement des capacités des élus locaux et des acteurs centraux d’appui à la décentralisation sur l’intégration du changement climatique dans les politiques de développement local.
AGRHYMET: Adrought monitoring and capacity building center in the West Africa Region
The AGRHYMET Regional Center, a specialized institution of the Permanent Interstates Committee for Drought Control in the Sahel (CILSS), was created in 1974 at the aftermaths of the severe droughts that affected this region in the early 1970s. The mission assigned to the Center was to train personnel, provide adequate equipment for the meteorological and hydrological stations networks, and set up regional and national multidisciplinary working groups to monitor the meteorological, hydrological, crops and pastures conditions during the rainy season. As such, it can be considered as the West Africa drought monitoring center, similarly to its younger counterparts in Eastern and Southern Africa. After 40 years of existence, AGRHYMET’s scope of activities expend now beyond the geographical boundaries of CILSS member states, to include the whole West Africa thanks to several initiatives it has been implementing on behalf of the Economic Commission of West African States (ECOWAS) on food security and environmental issues, including climate change. Throughout the years, AGRHYMET developed, in collaboration with international research organizations, models and methodologies based on ground and satellite observations to monitor rainfall, food crop water requirements satisfaction and prospective yields, the progress of vegetation front and its seasonal and interannual variations. It has trained about 1200 new experts in agrometeorology, hydrology, equipment maintenance, and plant protection, and more than 6000 professionals on topics related to food security, climate change, and sustainable natural resources (land and water) management. As of now, AGRHYMET staff is involved in several international initiatives on climate change, food security, and environmental monitoring that allow them keep abreast of the best available technologies and methods, and also contribute to generating knowledge on those issues.
Aide alimentaire
Compte rendu de la reunion de concertation de l'aide alimentaire tenu à Dakar le 14 et 15 juin 1982
Alerte : la chenille d'automne Spodoptera frugiperda, nouveau ravageur du mais en Afrique de l'Ouest, a atteint le Niger
La chenille légionnaire d’automne Spodoptera frugiperda J.E. Smith originaire des régions tropicales et subtropicales des Amériques se nourrit de feuilles et de tiges de plus de 80 espèces végétales (CABI, 2017). Elle a été signalée pour la première fois en 2016 en Afrique, au Nigéria, à Sao Tomé, au Bénin et au Togo (Goergen, G. et al., 2016 ; CIPV, 2016) et cause des dommages importants aux cultures de maïs. La présence de cette chenille a été confirmée au Ghana (CABI, 2017) et au Zimbabwe (FAO, 2017) et des signalisations ont été enregistrées au Malawi, au Mozambique, en Namibie, en Afrique du Sud et en Zambie (BBC, 2017). Tout récemment, elle a été également signalée en Ethiopie. Bien que les voies d’introduction ne soient pas encore identifiées, son apparition en Afrique en 2016 révèle le niveau de menace pour les autres régions africaines et les régions tropicales ou subtropicales du monde. La figure 1 montre la distribution actuelle ou potentielle de S. frugiperda en Afrique de l’Ouest.
Alerte sur le risque de prolongement de l’hivernage et ses conséquences sur les cultures et pâturages
Les perspectives des récoltes de la campagne agropastorale 2010-2011 sont bonnes dans l’ensemble. Mais, compte tenu des risques de prolongement de l’hivernage au-delà du 10 octobre, des mesures de surveillance et de protection doivent être prises au Sahel et en Afrique de l’Ouest pour limiter les pertes sur les récoltes des cultures et les pâturages en raison des excès d’eau.
Amélioration de la productivité du maïs (Zea mays L.) par la pratique de l’association maïs/niébé (Tchad).
Le Tchad, comme beaucoup de pays de l'Afrique Sub-saharienne, est confronté depuis de nombreuses années au problème de sécurité alimentaire, suite aux effets de changements climatiques.
L’augmentation de la production du maïs afin d’atteindre l’autosuffisance céréalière dépend de la résolution des principales contraintes de sa production.
Amélioration de la productivité du maïs (Zea mays L.) par un apport optimal de fumure organique et minérale en zone soudanienne du Tchad : Cas de Bébédjia
L’agriculture tchadienne est de type minier caractérisé par une très faible fertilisation minérale et un manque de restitution organique aux sols. Ce qui ne permet pas à long terme d’améliorer les rendements agricoles et de gérer la fertilité des sols.
Amelioration Du Rendement Du Mil Par L’association Avec Le Niebe En Zone Sahelienne
Au Niger, la production agricole est essentiellement basée sur l’association et la rotation céréales/légumineuses avec des rendements généralement faibles. Afin d’améliorer ces rendements, les effets de densités de semis et de génotypes de niébé en association avec le mil ont été étudiés en 2014 et 2015 en zone sahélienne du Niger. Le dispositif expérimental est un split plot à trois répétitions. Les génotypes de niébé étaient en grandes parcelles, et les deux densités de semis (1 :1 et 1 :2, mil et niébé) en petites parcelles. Par ailleurs, quatre parcelles de mil pur cultivées au cours des deux années ont été utilisées comme témoin. L’analyse de variance révèle que pour le niébé, le rendement en biomasse, en graines, le poids de cent graines et l’indice de récolte en graines ont été significativement affectés par les génotypes pendant les deux années. Cependant, il n’y’avait aucun effet significatif de la densité et de génotypes de niébé sur les rendements en grains du mil. En 2014, le rendement en biomasse de mil à la densité 2 était inférieur à celui de la densité 1. La densité 2 augmentait les rendements du niébé et diminuent faiblement ceux du mil.
Aménagements anti-érosifs
Les aménagements anti-érosifs sont des ouvrages de protection des sols et de récupération des terres dégradées. Dans les micro-projets, on trouve des cordons pierreux, des banquettes, des demi-lunes, des digues et des diguettes. Ces techniques souvent simples à mettre en œuvre produisent des résultats spectaculaires. Les rendements des terres de cultures bénéficiaires peuvent dans certains cas être multipliés par deux. Cette augmentation est plus importante lorsque les aménagements sont combinés à des actions de fertilisation des sols. Le délai de retour sur investissement est variable selon les contextes. Il est estimé entre 3 et 7 ans. La réussite des aménagements dépend de la qualité de l'accompagnement technique et du degré d'entente entre les différentes communautés concernées sur les sites. La durabilité des ouvrages dépend de la régularité de leur entretien et de leur bonne gestion après réalisation
Analyse de l’évolution spatio-temporelle des dérivés pluviométriques caractérisant la saison agricole au Sahel - Central
L’objectif de cette étude est d’analyser l’évolution spatio-temporelle des dérivés pluviométriques impactant la qualité de la saison agricole, notamment les périodes de début et de fin de saison, le cumul des pluies, le nombre de jours des pluies, la longueur de la saison et les séquences sèches. Elle s’appuie sur l’analyse des données journalières de 1951 à 2010 de 98 stations météorologiques. Les dérivés pluviométriques sont
d’abord identifiés, ensuite, des indices adaptés sont utilisés pour caractériser leurs évolutions. Ces dérivés présentent des fortes variabilités spatiales et temporelles. Cela a permis de subdiviser la région en quatre (4) zones avec des caractéristiques moyennes très distinctes.
Analyse de l’intégration des enjeux climatiques dans les programmes nationaux d’investissements (pnia) de 3 pays de l’espace cilss/cedeao
Analyse de l’intégration des enjeux climatiques dans les Programmes nationaux d’investissements (PNIA) de 3 pays de l’espace CILSS/CEDEAO
Analyse de la diversité floristique des ligneux de la Réserve Spéciale de Faune de Gueumbeul au Sénégal et leurs utilisations par les communautés riveraines
Les parcs et réserves font l’objet de pressions exercées par les populations vivant à leur périphérie. La présente étude menée dans la Réserve Spéciale de Faune de Gueumbeul au Sénégal a pour principal objectif de contribuer à une utilisation durable de la réserve, par une meilleure connaissance de son potentiel floristique ligneux. Un inventaire forestier systématique a été réalisé sur 15 placettes de 2500 m2 chacune dont deux choisies hors de la réserve. Les mesures dendrométriques n'ont concerné que les individus ayant au moins 5 cm de diamètre à hauteur de poitrine. Le traitement des données d’inventaire a porté entre autres sur, le calcul de la densité à l'hectare, le taux de recouvrement, la surface terrière. La dynamique de la végétation ligneuse a été décrite entre autres à travers l'état sanitaire, la régénération naturelle, et la richesse floristique qui diminue de la réserve vers l’extérieur. Cet inventaire a permis de relever 21 espèces réparties en 18 genres et 17 familles. Les Fabacea sont la famille la plus représentée avec cinq espèces. Les 16 autres familles ont chacune une seule espèce. Pour apprécier l’importance des ligneux de la RSFG, des enquêtes ont été menées auprès de 125 chefs de carrés de cinq villages périphériques. Il en est ressorti que les ligneux sont surtout utilisés comme combustibles (57, 60%), d’où leur régression dans la réserve reconnue par 44, 80% des enquêtés. Ainsi, malgré la clôture de protection de cette aire protégée, les populations continuent à l’exploiter. Une préservation de la réserve dans sa globalité, c’est-à-dire des ressources naturelles et des populations paraît nécessaire pour sa gestion durable.
ANALYSE DES IMPACTS DES INVESTISSEMENTS DANS LA GESTION DES RESSSOURCES NATURELLES (GRN) SUR LE SECTEUR DE ELEVAGE DANS LES REGIONS DE MARADI TAHOUA TILLABAERY
Suite aux efforts déployés par les pays sahéliens avec l’appui des partenaires au développement pour restaurer l’état de l’environnement après les sécheresses des années 70 et 80, le Comité Inter Etats de Lutte contre la Sécheresse au Sahel (CILSS), en partenariat avec l’Université Libre d’Amsterdam et quelques bailleurs de fonds (Coopération Suisse, USAID/ International Resources Group et GTZ) ont engagé des études dans certains pays du Sahel pour évaluer les impacts des différentes réalisations dans la gestion des ressources naturelles. L’« Etude Sahélienne » est conduite au Niger par une équipe pluridisciplinaire composée d’experts nigériens sous la coordination scientifique du Centre Régional d’Enseignement Spécialisé en Agriculture (CRESA) de l’Université Abdou Moumouni de Niamey. Le fondement méthodologique le plus important de l’étude est de comparer la situation avec et sans intervention. A partir d’une comparaison de la situation avec et sans investissement, il faut, si possible, connaître la situation avant (baseline data) et après intervention. Il est important de calculer les impacts sur les sites où les investissements ont eu lieu, mais il faut aussi capturer les impacts hors site (on-site and off-site). Afin de pouvoir calculer les impacts économiques des investissements par des projets de gestion des ressources naturelles (GRN), il est important d’avoir une idée des effets cumulatifs. Plusieurs thématiques de recherche ont été identifiées dont entre autres celle relative aux ressources pastorales. La finalité de cette étude est de contribuer à la quantification des impacts des investissements dans la GRN dans les sites retenus afin d’aboutir à une évaluation économique
Analyse des impacts des investissements dans la gestion des ressources naturelles sur le secteur élevage dans les régions de Maradi,,Tahoua et Tillabéry au Niger
Suite aux efforts déployés par les pays sahéliens avec l’appui des partenaires au développement pour restaurer l’état de l’environnement après les sécheresses des années 70 et 80, le Comité Inter Etats de Lutte contre la Sécheresse au Sahel (CILSS), en partenariat avec l’Université Libre d’Amsterdam et quelques bailleurs de fonds (Coopération Suisse, USAID/ International Resources Group et GTZ) ont engagé des études dans certains pays du Sahel pour évaluer les impacts des différentes réalisations dans la gestion des ressources naturelles.
Analyse des impacts sociaux, économiques et environnementaux des principaux facteurs de changement et des perspectives à long terme des systèmes d’élevage mobiles en Afrique de l’Ouest
Ce document constitue le rapport principal de l’étude des impacts sociaux, économiques et environnementaux, des principaux facteurs de changement et des perspectives à long terme des systèmes d’élevages mobiles en Afrique de l’Ouest. Réalisé entre juin 2020 et janvier 2021, celle-ci entre dans le cadre de la mise en oeuvre du Projet Élevage et Pastoralisme Intégrés et Sécurisés en Afrique de l’Ouest (PEPISAO). Cette initiative régionale est financée par l’Agence Française de Développement et mise en oeuvre par la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest.
Analyse des impacts socio-économiques des investissements dans la gestion des ressources naturelles : étude de cas dans les régions de Maradi, Tahoua, Tillabéry au Niger
Le Niger avec l’appui financier de plusieurs bailleurs de fond a alors entamé une série de programmes de développement axés sur la protection et la sauvegarde de l’environnement. Après plus de 30 ans d’efforts dans certains cas, il est important d’évaluer ces interventions notamment sur les aspects de restauration de l’environnement. Les investissements dans la restauration de l’environnement à travers la réalisation d’ouvrages de GRN sont-ils rentables du point de vue des bénéficiaires et quelle est la valeur monétaire des revenus que les bénéficiaires tirent de ces ouvrages ? Les investissements dans les ouvrages en GRN ont eu en général des impacts positifs sur les producteurs. Nos enquêtes ont révélés que les producteurs ont une perception positive de l’importance de ces investissements. La plupart des ouvrages ont donné des revenus monétaires positifs et des taux de rentabilité très appréciables. Comme le montrent les résultats de cette étude, le renversement de la tendance à la disparition de la base productive est possible. Cette revalorisation de la base productive est très rentable pour les producteurs comme l’indique les taux de rentabilité obtenus ici. Ces actions ont aussi un impact direct sur la réduction de la pauvreté parce qu’elles permettent à des producteurs sans terre d’acquérir des terres de production, au cheptel de disposer de nouvelles aires de pâturage et enfin aux générations futures d’hériter de terroirs dans lesquels la production agricole est possible. Cependant au delà de ces résultats chiffrés, les investissements en GRN ont permis de fixer certains producteurs en évitant des exodes massifs lors des sécheresses. Par exemple comme le disent les populations de Ourihamiza, sans les travaux de récupération de terres entrepris dans leurs villages, et qui leur ont donné l’opportunité de produire, il aurait disparu depuis la sécheresse de 1984.
Analyse des impacts socio-économiques et environnementaux liées à la culture de l’arachide [Arachis hypogaea] dans deux communes du département de Dogondoutchi au Sud-Ouest du Niger
Cette étude a été conduite dans le département de Dogondoutchi, précisément dans la commune urbaine de Dogondoutchi et dans la commune rurale Dankassari. Elle a pour but d’analyser les impacts socioéconomiques et d’énumérer les impacts environnementaux liés à la culture d’arachide. La méthodologie utilisée repose non seulement sur l’analyse des données collectées, mais aussi sur des enquêtes individuelles effectuées sur la base d’un questionnaire auprès des producteurs et du personnel des différentes directions départementales (Agriculture, Hydraulique, environnement) de la zone. Ainsi, les enquêtes ont porté sur la place de la culture, les impacts socioéconomiques et environnementaux ainsi que les techniques de GDT. Au total, 155 producteurs d’arachides ont été enquêtés dans dix villages de la zone d’étude. A l’issue de l’enquête, nous avons abouti aux résultats suivants : L’arachide est l’une des principales légumineuses à grains cultivées dans la zone. Son importance s’apprécie également à travers la superficie emblavée soit 16,18% et 27,59% (respectivement à Dankassari et à Dogondoutchi) des superficies agricoles. C’est une activité qui présente une bonne rentabilité pour ces producteurs. Les revenus issus de cette activité garantissent une accessibilité économique aux autres denrées alimentaires. Sur le plan environnemental, les risques environnementaux sont observés surtout au moment de la préparation du terrain avec les défrichages et le labour, au cours de l’utilisation des engrais, lors de la récolte par arrachage totale de la plante et enfin par la monoculture. Toutes ces pratiques ont des impacts négatifs sur l’environnement, conduisant soit à la dégradation des sols ou soit à la pollution de l’environnement. Néanmoins les techniques de GDT sont pratiquées dans la zone pour la récupération des terres et l’amélioration de la fertilité du sol. Mais ces techniques ne sont pas appliquées sur la culture d’arachide.
Analyse regionale sur les extremes hydrometriques en france : detection de changements coherents et recherche de causalite hydrologique
Une première analyse sur l’évolution des extrêmes hydrométriques en France a été présentée à la SHF en 2006, pour la détection de tendances ou de ruptures dans le régime des crues et des étiages en France. Nous présentons la suite de l’étude, qui a consisté après une phase de critique des résultats à apprécier la significativité et la cohérence des résultats à une échelle régionale. Il en ressort que près de la moitié des changements initialement détectés sont d’origine métrologique ou liés à une influence directe d’un aménagement hydraulique. Les résultats sur l’échantillon restreint montrent alors que le nombre d’évolutions détectées sur la France n’est pas significatif pour conclure à une évolution généralisée. Une analyse plus fine à l’échelle d’une quinzaine de régions hydro-climatiques permet de détecter des évolutions cohérentes sur seulement cinq de ces régions, avec notamment des étiages moins sévères et une précocité de la fonte nivale dans les Alpes, des étiages plus sévères dans les Pyrénées et le Pays Basque, et une augmentation des maxima annuels dans le Nord et le Nord-Est de la France. L’utilisation de modèles hydrologiques a permis de relier les évolutions constatées sur deux régions avec l’évolution de variables climatiques.
Analyse régionale sur les extrêmes hydrometriques en France: Détection de changement cohérents et recherche de causalité hydrologique
Une première analyse sur l’évolution des extrêmes hydrométriques en France a été présentée à la SHF en 2006, pour la détection de tendances ou de ruptures dans le régime des crues et des étiages en France. Nous présentons la suite de
l’étude, qui a consisté après une phase de critique des résultats à apprécier la significativité et la cohérence des résultats à une échelle régionale. Il en ressort que près de la moitié des changements initialement détectés sont d’origine métrologique ou liés à une influence directe d’un aménagement hydraulique. Les résultats sur l’échantillon restreint montrent alors que le nombre d’évolutions détectées sur la France n’est pas significatif pour conclure à une évolution généralisée. Une analyse plus fine à l’échelle d’une quinzaine de régions hydro-climatiques permet de détecter des évolutions cohérentes sur seulement cinq de ces régions, avec notamment des étiages moins sévères et une
précocité de la fonte nivale dans les Alpes, des étiages plus sévères dans les Pyrénées et le Pays Basque, et une
augmentation des maxima annuels dans le Nord et le Nord-Est de la France. L’utilisation de modèles hydrologiques a
permis de relier les évolutions constatées sur deux régions avec l’évolution de variables climatiques.
Analysis of the social, economic and environmental impacts, the main drivers of change and the long-term prospects of mobile livestock systems in West Africa
This document constitutes the main report of the study on the social, economic and environmental impacts, the main drivers of change and the long-term prospects of mobile livestock systems in West Africa. The study was carried out between June 2020 and January 2021 as part of the implementation of the Integrated and Secure Livestock and Pastoralism Project in West Africa (PEPISAO). This regional initiative is funded by the French Development Agency and implemented by the Economic Community of West African States.
Annales de l'Université Abdou Moumouni de Niamey : série A Sciences exactes, naturelles, agronomiques et de la santé
Résumé : La végétation du Parc Régional du W qui renferme environ 70& de la diversité biologique du Niger est menacée notamment par les actions anthropiques. Ce qui se traduit par de graves menaces sur l’alimentation fourragère des herbivores. L’objectif de ce travail était d’identifier les différents groupements végétaux qui sont rencontrés pendant la période critique de transition entre la saison sèche et la saison des pluies. Les résultats ont permis d’identifier 9 groupes de différentielles, correspondant à 6 groupements floristiques, dans la végétation de la vallée du fleuve. En cette période de pénurie de fourrage, 3 des groupements relèvent de prairies aquatiques ou semiaquatiques pouvant servir de pâturage. Cependant, ces prairies sont très peu exploitées par les animaux, surtout les herbivores sauvages pourtant abondants dans le Parc du W, du fait d'une forte présence humaine sur la rive gauche. Les prairies fourragères sont fortement concurrencées par des espèces envahissantes telles que Polygonum plebeium et Mimosa pigra qui constituent des végétations monospécifiques assez denses et vastes. Pourtant l’alimentation de certaines espèces animales comme le lamantin et les hippopotames dépend de ces prairies. Pour conserver la biodiversité de la végétation du W, il est urgent d’engager des actions mécaniques de lutte contre les espèces envahissantes (Mimosa pigra, Polygonum plebeium et Eichhornia crassipes) et de limiter l’implantation des campements et hameaux dans la vallée du fleuve sous influence du Parc.
ANNUAIRE DES DIPLOMES 1975 - 2016
Le Centre Régional AGRHYMET (CRA), institution spécialisée du Comité permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS) s’est distingué au niveau national et international par la pertinence et la fiabilité des informations agropastorales qu’il met à la disposition des décideurs politiques nationaux et des partenaires, mais également par le renforcement des capacités de conception et d’exécution des cadres africains à travers des formations professionnelles de référence adaptées au contexte sahélien et ouest africain. Depuis sa création, le CRA a formé 1341 diplômés dont 805 Techniciens Supérieurs, 250 Ingénieurs, et 286 Masters dans les domaines de la Sécurité Alimentaire, Gestion des Ressources Naturelles et Maîtrise de l’Eau dans un contexte de changement climatique. Il a également participé au perfectionnement de plus de 9000 cadres sahéliens et ressortissants d’autres régions d’Afrique. Le succès de ces formations constitue un réel motif de satisfaction pour le CILSS et ses partenaires, surtout que la demande de cette prestation dépasse l’espace sahélien pour toucher désormais d’autres pays de la CEDEAO et de l’Afrique Centrale et Australe. La qualité de ses enseignements a valu au CRA les reconnaissances suivantes : − Centre d’Enseignement Supérieur du CAMES (Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur), − Centre d’Excellence Régionale en matière de formation de l’UEMOA (Union Economique et Monétaire Ouest Africaine), − Centre Régional de Formation de l’OMM (Organisation Météorologique Mondiale), − Membre titulaire de l’AUF (Agence Universitaire de la Francophonie) Le présent annuaire réactualisé répond au souci de fournir des renseignements détaillés et précis sur les diplômés formés par le CRA de 1975 à 2016 ainsi qu’aux attentes des décideurs et des bénéficiaires potentiels. Il récapitule par pays, par cycle et par promotion, les personnes formées. Il fournit entre autres, des informations sur les services employeurs des diplômés ainsi qu’une description succincte des tâches qui leur sont confiées sur le terrain. Nous osons espérer qu’il sera apprécié à sa juste valeur.
Annuaire des diplômés
De sa création à 2023, le CRA a formé 1 757 diplômés dont 909 Techniciens Supérieurs, 310 Ingénieurs et 538 Masters dans les domaines de la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle, la Gestion des Ressources Naturelles et la Maîtrise de l’Eau dans un contexte de changement climatique.Il a également participé au perfectionnement de plus de 9 000 cadres sahéliens et ressortissants d’autres régions d’Afrique. Le succès de ces formations constitue un réel motif de satisfaction pour le CILSS et ses partenaires, surtout que la demande de cette prestation dépasse l’espace sahélien pour toucher désormais d’autres pays de la CEDEAO, de l’Afrique Centrale et Australe.
Atelier de capitalisation et de dissémination des produits de isacip, ecoagris et mesa
Cet atelier a été présidé par le Colonel Aliou Diouf, Secrétaire Permanent du Comité National du CILSS du Sénégal, représentant Monsieur Abdoulaye Baldé, Ministre de l’Environnement et du Développement Durable en présence des Secrétaires Permanents des Comités Nationaux du CILSSS (CONACILSS) du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée, de la Guinée Bissau, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, du Togo, du Sénégal et du Tchad et du représentant du SP CONACILSS du Cap Vert. Les SP CONACILSS du Bénin et de la Gambie n’ont pas pu y prendre part. Ont également pris part à cet atelier, les experts du Centre Régional AGRHYMET (CRA) et des agents du Comité National du CILSS du Sénégal.
Atelier de formation des formateur sur le système régional intégré d'information agricole de la cedeao
Elle a été présidée par le Colonel Aliou Diouf, Secrétaire Permanent du Comité National du CILSS au Sénégal, représentant le Ministre de l’Environnement et du Développement Durable, de Monsieur Fouad Mohamed, représentant de la CEDEAO, de Monsieur Houssou Septime de l’Agence Régionale pour l’Agriculture et l’Alimentation (ARAA) et de Monsieur Jean Claude Ouedraogo, représentant du Coordonnateur du projet ECOAGRIS. Ont également pris part à cet atelier, une trentaine de participants provenant des 12 pays francophones de l’espace CILSS/CEDEAO : Bénin, Burkina Faso, Cap Vert, Côte d’Ivoire, Guinée Bissau, Guinée, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal, Tchad etTogo.
Atelier de formation des formateurs sur le système régional intégré d'information agricole de la CEDEAO
Photodocumentation atelier de formation des formateurs ECOAGRIS
Atelier de formation sur l’intégration du changement climatique dans la planification et le processus budgétaire
Formation Sénégal intégration du cc dans politiques et stratégies - m4 ppt. Outils de sélection et de priorisation
Atelier de renforcement des capacités des élus locaux et des acteurs centraux d’appui à la décentralisation sur l’intégration du changement climatique dans les politiques de développement local
L’ouverture officielle de cet atelier a eu lieu le mardi 21 mars 2017 et a été présidée par Monsieur Gouba Alfred, Secrétaire d’Etat chargé de la Décentralisation représentant du Ministre de l’Administration Térritoriale et de la Décentralisation (MATD) en présence de Monsieur Bado Débré, représentant du Secrétaire Général du MATD, de Monsieur Nikiéma Saïdou, représentant du Président de l’Association du Municipalité du Burkina Faso régional du Centre, du Dr Maguette Kairé, représentant de l’Administrateur Intérimaire du CILSS et de Madame Bélem Ouoba adéline, Secrétaire permanente du CONACILSS.
Atelier de renforcement des capacités des élus locaux et des acteurs centraux d’appui à la décentralisation sur l’intégration du changement climatique dans les politiques de développement local.
L’objectif de cet atelier est de former les élus locaux, et les cadres des services de décentralisation et autres acteurs du développement durable
Atelier de renforcement des capacités et d’élaboration des prévisions saisonnières hydrologiques 2011 pour l’espace CILSS/CEDEAO
Ecoulements moyens à excédentaires prévus dans la plupart des bassins fluviaux de l’Afrique de l’Ouest.
Atelier national de partage et de sensibilisation sur les produits agro-hydro-météorologiques élaborés par le projet accic 2014
Atelier régional de formation sur l'analyse de données climatologiques, Dakar, 2014
Atelier régional d’échanges sur les contributions des secteurs de l’agriculture, de l’élevage et des forêts aux Contributions Prévues Déterminées au niveau National (CPDN) pour l’accord Paris Climat 2015
Session 5: L’Agriculture Intelligente face au climat (AIC): définition, enjeux,
techniques et exemples en Afrique de l’Ouest
Atelier régional de formation sur l'analyse de données climatologiques
From this workshop, we are more convinced of the importance of our climatological data and the services we can deliver from these data. This training has indeed improved our capacities in delivering these services and is very essential for our day to day activities.
Atelier Régional de Formulation de la Stratégie Genre de SERVIR Afrique de l’Ouest
Présentation de l’itinéraire d’une femme scientifique par Mme Harouna Habsou Oumarou . présentation introductive sur la promotion des STEM auprès des filles : enjeux et perspectives par Pr Sabo Haoua Seyni . Présentation de l’approche de planification de services de SERVIR par Dr Mariama Nouhou
Atelier regional de plaidoirie
La sous-région Ouest africaine de par ses diverses zones agro-écologiques détient une biodiversité agricole riche et variée qui, dans le passé, a joué et continue de jouer un rôle vital dans la sécurité et la nutrition alimentaires des populations rurales et urbaines. Pendant que dans plusieurs cas les composants de santé des traditions alimentaires en Afrique de l’Ouest se trouvent toujours dans les vies et dans l’art culinaire des ménages ruraux, il y a une tendance générale à la négligence et à la sous-utilisation des cultures traditionnelles alimentaires et des espèces comestibles. Les divers écosystèmes agricoles de l’Afrique de l’Ouest fournissent une large gamme d’aliments traditionnels qui peuvent être mobilisés pour accroître la disponibilité alimentaire, étendre les choix alimentaires des ménages assurant ainsi une diversité diététique et une meilleure nutrition. La riche diversité de tubercules, de plantes racines, de plantes rhizomes, de fruits à amidon, de céréales, de légumineuses, et de menus gibiers, quand utilisée dans des mets diversifiés, peut satisfaire les besoins journaliers en énergie, protéines et micronutriments d’une population. Les fruits, les légumes, les graines oléagineuses, les sauces épaississantes, les condiments et les épices traditionnels sont considérés comme des aliments auxiliaires et ainsi négligés par la recherche agricole et les programmes de production alimentaire. Ces aliments sont en réalité les sources majeures de micronutriments, de protection sanitaire et de promotion des substances phytomédicinales dans les repas journaliers1.
Atelier régional de validation des indicateurs du système agricole d’information intégré «ecoagris»
Améliorer la qualité de l’information d’aide à la prise de décision en vue d’une meilleure réponse aux crises alimentaires et nutritionnelles dans l’espace CEDEAO/UEMOA/CILSS
Atlas du bassin du niger
Cet ouvrage est consacré au Niger, le fleuve des fleuves. Ce cours d’eau traverse quatre pays mais son bassin draine neuf (9) Etats d’Afrique de l’Ouest représentant un kaléidoscope de cultures et de paysages. Son nom original, «egerou n-igereou», signifie «fleuve des fleuves». Il lui a été donné par les Touaregs, qui voulurent ainsi souligner le caractère exceptionnel qu’avait pour eux ce cours d’eau. Le fleuve Niger est le 4ème bassin hydrographique d’Afrique avec ses 4.200 km de long et dont le bassin couvre environ 2,1 millions de km2 de superficie totale pour 1,5 millions de km2 de bassin actif. La gestion intégrée de ce potentiel hydrique et de ses écosystèmes associés est un enjeu majeur pour les Etats membres de l’Autorité du Bassin du Niger (ABN) et ses partenaires comme l’attestent les différentes thématiques abordées dans cet ouvrage. Nous sommes aujourd’hui tous conscients des priorités de développement du bassin et j’en suis convaincu que cet ouvrage contribuera à faire mieux connaître le bassin du Niger dans toute sa diversité aux plans tant national qu’international, et servira d’inspiration pour atteindre les objectifs de la Vision partagée. Enfin, cette publication est le témoignage d’une collaboration fructueuse entre l’ABN et deux ONG Internationales partenaires, le Fonds Mondial pour la Nature (WWF) à travers son Programme Eaux douces pour l’Afrique de l’Ouest et Wetlands International.
Atténuation des changements climatiques financements en afrique de l’ouest
Bien que faiblement émetteurs, les pays d’Afrique de l’Ouest sont invités, comme toutes les Parties à la CCNUCC, à réduire leurs émissions de Gaz à effet de serre (GES), en fonction de leurs capacités et circonstances nationales. L’atténuation dans les pays en voie de développement (PVD) est promue par trois outils de la CCNUCC : Action d’atténuation appropriée à l’échelle nationale (NAMA), Mécanisme de développement propre (MDP) et Contribution volontaire déterminée au niveau national (INDC). Les NAMA sont volontaires pour les PVD et peuvent concerner divers secteurs : énergie, transport, forêts, etc. Ils sont publiés par la CCNUCC afin d’être financés auprès de la communauté internationale. Cependant, ils n’ont pour l’instant ni lignes directrices précises, ni financement dédié. Seuls 15 pays ont pour l’instant soumis des NAMA à la CCNUCC, le Mali étant le seul pour l’espace CILSS/CEDEAO.
Avis sur la situation alimentaire et nutritionnelle au sahel et en afrique de l'ouest
Une situation alimentaire et nutritionnelle globalement satisfaisante sauf au Tchad
AVIS sur la situation alimentaire et nutritionnelle dans un contexte d’insécurité civile et d’inflation persistante au Sahel et en Afrique de l’Ouest
Les participants à la concertation régionale du dispositif de Prévention et de Gestion des Crises Alimentaires (PREGEC) au Sahel et en Afrique de l’Ouest, tenue du 16 au 18 septembre 2024 à Niamey au Niger, ont évalué le déroulement de la campagne agropastorale 2024-2025 en mi-septembre et en ont tiré les conclusions suivantes.
AVIS sur la situation alimentaire et nutritionnelle dans un contexte d’insécurité civile et d’inflation persistante au Sahel et en Afrique de l’Ouest
Organisée par le Comité permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel avec l’appui de ses partenaires, la réunion du PREGEC de juin, a lancé la campagne agro-pastorale 2024-2025. Elle a également examiné les prévisions des caractéristiques
agro-hydro-climatiques de la saison des pluies et préparé le suivi de son déroulement.
Avis sur les resultats preliminaires de la campagne agropastorale 2015-2016 au sahel et en afrique de l'ouest
« Une situation alimentaire et nutritionnelle globalement satisfaisante malgré un démarrage tardif de la campagne agropastorale »
Bilan à mi-parcours à la date du 30 septembre 2014
La carte des zones favorables et défavorables résulte de la combinaison de trois indices de végétation : l'ICN, le VCI, le SNDVI et les profils ICN par unité administrative. Cette carte est produite à l'échelle régionale. Il ressort de son analyse que sur environ 40 & de la zone sahélienne, la campagne agropastorale 2014/2015 s'est mal déroulée laissant craindre des faibles productions agricole et pastorale. Ailleurs des situations moyennes à largement supérieures sont observées. Les parties hachurées en rouge représentent les zones défavorables à la bonne production agricole et pastorale, c'est-à-dire les zones dans lesquelles le déroulement de la campagne agropastorale s'est mal passé du fait : soit d'une arrivée tardive des premières pluies utiles ; d'une pause pluviométrique prolongée ayant entrainé plusieurs ressemis ou un ralentissement de la croissance végétative ou des conditions favorables à des attaques d'ennemis des cultures.Les parties hachurées en vert sont les zones favorables à des bonnes productions agricole et pastorale au vu de l'évolution nettement supérieure à la moyenne. Le bon comportement de la végétation naturelle et cultivée résulte de la bonne distribution spatiotemporelle des précipitations enregistrées dans ces zones, du mois de mai à juillet doublée dans certains cas d'une amélioration importante de la situation pluviométrique pendant les mois d'août et septembre.Les zones en blanc sont considérées comme moyennes par rapport à la série historique d'images décadaires des 13 dernières années (figure1).
Bilan à mi-parcours de la campagne 2014/2015
On a observé,une mauvaise installation de la première phase de la campagne agropastorale 2014/2015 : au Sénégal; en Mauritanie;dans la partie sahelienne du Mali; au Burkina Faso dans les régions Est et extrême Nord; au Niger notamment dans les régions de Tahoua (départements de Madaoua, de Konni, de Keita, de Bouza et de Tchintabaraden ), Diffa (départements de N Guiguimi et une partie de Mainé), Tillabéry (Filingué) et Dosso (une partie des départements de Dosso, Gaya et Loga); au Tchad (la moitié du sahel tchadien) et le Nord Nigeria. Cette situation résulte d'un retard dans les semis ou de leur perte, lié soit à un manque de pluies utiles ou à une pause pluviométrique prolongée. Une crise pastorale et une baisse de production sont à craindre surtout pour les zones où les prévisions pluviométriques sont pessimistes pour la fin de la saison. Cependant, à la même période, on a observé une croissance au-dessus de la moyenne, en Mauritanie dans les unités administratives de kankossa, Tintane, Kobenni et Djlgueni ; au Mali dans les unités administratives de Nioro et Nara la régions de Gao; au Niger (régions de Tillabéry et Dosso, centre et nord Maradi, Est de Zinder et centre nord de Tahoua); Au Tchad. dans les régions du Batha,Biltine, salamat et Ennedi. Si cette tendance se maintient, on pourra s'attendre à des bonnes récoltes dans ces région . Ailleurs, la situation reste moyenne.
Bilan céréalier ex-post 1999/2000
BILAN CEREALIER EX-POST 1999/2000
Bilan céréalier ex-post 2002/2003
BILAN CEREALIER EX-POST 2002/2003
Bilan céréalier ex-post 2003/2004
BILAN CEREALIER EX-POST 2002/2004
Bilan céréalier ex-post 2004/2005
BILAN CEREALIER EX-POST 2002/2005
Bilan céréalier ex-post 2005/2006
BILAN CEREALIER EX-POST 2002/2006
Bilan céréalier ex-post 2006/2007
BILAN CEREALIER EX-POST 2002/2007
Bilan céréalier ex-post 2007/2008
BILAN CEREALIER EX-POST 2002/2008
Bilan céréalier ex-post 2008/2009
BILAN CEREALIER EX-POST 2002/2009
Bilan de l'évaluation de la vulnérabilité alimentaire des ménages au burkina faso à l'aide d'une échelle d'insécurité alimentaire ressentie
Rapport de stage effectué dans le cadre de l’Enquête Nutritionnelle Complémentaire à l’Enquête Permanente Agricole nationale du Burkina Faso (1er passage – Août/Septembre 2006)
Bilan de Mindelo et problématique actuelle
Bilan des évolutions constatées et recommandations suite au colloque de Mindelo en 1986
Bonnes pratiques agro-sylvo-pastorales d’amélioration durable de la fertilité des sols au Burkina Faso
La gestion de la fertilité des sols est un facteur moteur pour le succès de la production agricole dans les pays du Comité permanent Inter-Etats de Lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS). Aussi de nombreux chercheurs se sont investis depuis des années dans ce domaine d’amélioration de la production agricole. Cependant le constat actuel est que les résultats de ces recherches restent encore faiblement diffusés et difficilement accessibles aux utilisateurs principaux. Le CILSS avec l’appui de l’Union Européenne a entamé en 2008 « l’Initiative FERSOL», sur la capitalisation des actions d’amélioration durable de la fertilité des sols pour l’aide à la décision au Burkina Faso.
Bonnes pratiques villageoises dans les activités food for assets pour la résilience et la gestion durable des terres
La dégradation des terres réduit ou détruit la capacité des terres à produire (agriculture, foresterie, pastoralisme). Elle résulte d’activités humaines excessives ou inadaptées (surpâturage, mauvaise gestion des terres, prélèvement excessif de bois de
feu et feu de brousse) entraînant ainsi l’érosion, la perte de fertilité et la salinisation des sols. La baisse de la productivité des sols en un mot.
Bonnes pratiques villageoises dans les activités food for assets pour la résilience et la gestion durable des terres
L’ONG APIS en partenariat avec PAM Niger intervient dans la commune de Dargol (143000 habitants) du département de Gothèye, région de Tillabéri depuis Novembre 2013 dans le
cadre des activités de résilience des populations face aux chocs récurrents (FFA).
Bulletin continental de veille environnementale. Septembre 2015 à Mars 2016
Conditions de sécheresse liées à El Niño depuis le début de la saison conduisant à de faibles récoltes et production de fourrage en Afrique australe et dans la partie nord de l’Afrique orientale. Retards dans le démarrage de la saison des pluies, avec des échecs répétés dans le démarrage de la saison, affectant négativement la croissance des cultures et des pâturages disponibles pour le bétail en Afrique australe. Conditions de croissance végétative normales à très bonnes, en raison de pluies accrues liées à El Niño en Afrique orientale. Intensification de la remontée des eaux profondes (upwelling) créant des conditions optimales qui favorisent la croissance des poissons dans le Grand Ecosystème Marin du Courant de Guinée. Températures des eaux de surfaces plus chaudes que d'habitude pourraient réduire la production de poissons dans la région des Grands Ecosystèmes Marins des Canaries et de Benguela. Les températures des eaux de surfaces plus chaudes que d'habitude tout autour des îles de l’Océan Indien montrent une réduction dans la production primaire entre la côte orientale de l’Afrique et les îles du sud-ouest de l’Océan Indien. Possible réduction de la production halieutique dans la région.
Bulletin de la Recherche Agronomique du Bénin (BRAB) Numéro Spécial Productions Végétales & Animales et Economie & Sociologie Rurales - Décembre 2012
La ville de Niamey est confrontée depuis plus d’une décennie à un problème de gestion des eaux usées domestiques et industrielles. Plusieurs projets pilotes de gestion des eaux usées ont été initiés, puis abandonnés compte tenu de la complexité du dispositif d’épuration. L’adoption des systèmes d’épuration à faible coût et facile à mettre en oeuvre s’avère plus que nécessaire. Cette étude s’inscrit dans ce cadre et vise d’une part à épurer les eaux usées par une technique simple basée sur un filtre de gravier planté de bourgou, et d’autre part à déterminer le rendement, la composition chimique et la valeur fourragère du bourgou en fonction de la filière d’épuration des eaux usées. Le bourgou (Echinochloa stagnina) est une graminée aquatique appétée par les animaux. Les essais ont été conduits sur le site expérimental de la station d’épuration de la Faculté des Sciences de l’Université Abdou Moumouni de Niamey. Les eaux usées utilisées pour ces expérimentations proviennent de la cité universitaire des étudiants. Les résultats obtenus après un suivi de deux mois et demi de croissance du bourgou dans deux filières distinctes de traitement des eaux usées montrent que la croissance du bourgou dépend non seulement de l’apport des éléments nutritifs donc de la nature des eaux usées, mais aussi de l’oxygénation des plantes. Les différentes analyses ont permis également de déterminer la composition chimique du bourgou en fonction de la filière d’épuration des eaux usées. Les résultats de cette étude constituent une avancée dans les techniques de traitement des eaux usées dans les pays pauvres.
Bulletin de suivi de la campagne agropastorale en Afrique de l'Ouest . Bulletin Spécial prévision saisonnière n° 02 - Mai 2016
Une saison des pluies avec des cumuls pluviométriques moyens à déficitaires, des dates de démarrage normales à tardives et des durées de séquences sèches plus longues pendant les périodes critiques d’installation et de reproduction des cultures, sont attendues entre Mars et Juillet 2016.
Bulletin de suivi de la campagne agropastorale en Afrique de l’ouest : Bulletin Mensuel n° 04 - Juin 2016
Le début de la saison agricole, à quelques exceptions près, est conforme à ce qui a été prévu à l’issue du forum des prévisions saisonnières tenu en Mai 2016 ; • La prévision des durées des séquences sèches après l’installation des cultures s’est aussi confirmée dans l’ensemble ; • Les probabilités d’avoir des cumuls pluviométriques saisonniers supérieurs à la moyenne sur la majeure partie du Sahel central et oriental et inferieurs à la moyenne sur les régions de l’extrême Ouest, demeurent élevées; • Les séquences sèches normales à plus longues que la moyenne sont attendues, pendant la période post-floraison des cultures pluviales, sur l’extrême Ouest de la bande sahélienne. Sur presque toutes les zones Centre et Est du Sahel, elles devraient être plus courtes à normales.
Bulletin de suivi de la campagne agropastorale en Afrique de l’ouest : Bulletin mensuel n° 02 - Juin 2013
La situation pluviométrique au cours du mois de juin 2013 a été caractérisée par le maintien de l’activité de mousson sur l’Afrique de l’Ouest occasionnant des pluies fortes à modérées sur l’ensemble du Sahel. Les quantités de pluie enregistrées pendant ce mois sont supérieures à 100 mm dans les parties Sud/Ouest du Mali et du Burkina Faso, l’Est et le Nord-Ouest du Burkina Faso, le Sud du Niger et du Tchad.
Bulletin de suivi de la campagne agropastorale en afrique de l’ouest août 2013
Les fortes précipitations enregistrées durant le mois d’août au Sahel ont permis d’atténuer les effets négatifs du démarrage tardif de la saison des pluies. Elles ont néanmoins occasionné des inondations dans diverses localités de la bande sahélienne.
Bulletin de suivi de la campagne agropastorale en Afrique de l’ouest août 2014
Le mois d’août a été caracterisé par une amélioration des pluies dans la région, une poursuite de la montée des eaux des différents bassins, une poursuite du remplissage des ouvrages hydrauliques et l’amélioration des conditions de croissance et de développement des cultures et des pâturages. Toutefois, les cumuls pluviométriques saisonniers restent globalement inférieurs à ceux des années de référence. Dans le même sens, les débits et écoulements des bassins du Sénégal et du Niger ont connu des déficits qui auraient des conséquences négatives sur les cultures irriguées. Des baisses de production agricole et des pâturages sont aussi prévisibles dans la zone agropastorale du Sahel.
Bulletin de suivi de la campagne agropastorale en afrique de l’ouest août 2015
Conditions très favorables de développement des cultures et des pâturages avec une situation acridienne calme. • La situation pluviométrique a été très favorable durant le mois d’août avec des cumuls mensuels supérieurs à la moyenne sur la majeure partie de la région hormi la zone bimodale qui traverse sa petite saison sèche et par endroits sur des zones de faible étendue dans la zone Sahélienne. • les besoins en eau des cultures céréalières (mil et sorgho) sont très bien satisfaits sur toute la zone sahélo-soudanienne de l’Afrique de l’Ouest à l’exception de quelques poches. • La situation acridienne est relativement calme dans tous les pays de la ligne de front. Cependant les conditions écologiques favorables dans les zones de reproduction estivale rendant possible une augmentation d’effectifs. • Une amélioration significative de la situation pastorale a été observée sur la quasi-totalité de la zone pastorale suite à l’augmentation des disponibilités fourragères et du remplissage des points d’eau de surface • Les conditions sont très favorables aux écoulements des principaux bassins fluviaux de la région. On s’attend à une baisse d’écoulements au mois de septembre; toutefois, le risque d’inondation persiste surtout sur le bassin du Sénégal.
Bulletin de suivi de la campagne agropastorale en afrique de l’ouest août 2016
Des cumuls pluviométriques décadaires déficitaires par rapport à la moyenne sont observés sur l’Ouest du Sahel (Sénégal, Mauritanie, Mali), le Centre du Sahel (Burkina Faso, Sud-ouest Niger), l’Est du Sahel (Centre et Sud du Tchad) et sur des localités dans les pays du Golfe de Guinée. Par ailleurs, des cumuls moyens et excédentaires sont observés. L’évolution saisonnière des pluies du 1er mai au 10 août indique globalement des excédents pluviométriques sur la plupart des localités. Les déficits les plus marqués sont observés sur l’extrême Ouest du Sahel notamment sur le Sénégal, la Mauritanie et la Gambie.
Bulletin de suivi de la campagne agropastorale en afrique de l’ouest août 2016
Des pluies abondantes dépassant 150 mm, ont été recueillies dans les zones agricoles du Tchad, au Nigeria, à l’Est et au Sud du Niger, dans la majeure partie du Burkina, dans la partie Sud du Mali, au Benin et au Togo, exceptée la partie Sud, à l’Est et au Nord et à l’Est du Ghana, au Nord de la Côte d’Ivoire, en Guinée, en Guinée Bissau, au Sud du Sénégal, en Sierra-Léone et au Liberia. Le cumul saisonnier de la pluviométrie estimée (RFE) est excédentaire en comparaison avec la moyenne 2006–2015 sur presque toute la région. Cependant, des déficits légers affectent également par endroits quelques zones de faible extension spatiale dans la zone sahélienne. Il s'agit notamment du centre du Mayo-Kebbi Est (Tchad), la partie nord de l'État du Borno (Nigeria), la partie centrale des départements de Tanout et Miriah (Niger), et la partie sud-est de Hodh Ech Chargui (Mauritanie).
Bulletin de suivi de la campagne agropastorale en afrique de l’ouest avril 2016
La comparaison spatiale des détections moyennes de feux actifs au cours des 15 dernières campagnes (2000-2015) à celle qui est en cours (2015-2016)montre une légère tendance à la hausse des occurrences de l’ordre de 2& . Cette tendance reste très variable selon les pays : \- Une hausse des occurrences au Ghana, Guinée, Libéria Togo variant de 8& à 23&; \- Une situation équivalente à la moyenne en Côte D’Ivoire, au Nigéria et au Sénégal; \- De fortes réductions des occurrences dans les autres pays.
Bulletin de suivi de la campagne agropastorale en afrique de l’ouest juillet 2013
Malgré l’installation tardive de la saison pluvieuse, on a assisté en juillet à de fortes pluies mieux réparties dans le temps et dans l’espace, et à une poursuite de la remontée timide et fl uctuante des niveaux des eaux dans les différents bassins fl uviaux. Malgré également, les retards de semis, les cultures en place de même que les pâturages bénéfi cient d’assez bonnes conditions hydriques pour leur croissance et leur développement végétatif. Toutefois, une surveillance reste nécessaire face à la menace acridienne. Sur les marchés, les prix des céréales ont été globalement stables et ont connu des hausses au cours du mois de juillet, notamment le mil, du fait de la forte demande pendant le Ramadan.
Bulletin de suivi de la campagne agropastorale en afrique de l’ouest juillet 2013
Une saison de pluies hétérogène avec des cumuls pluviométriques excédentaires à moyens sur le Centre du Sahel et les parties Nord des pays côtiers du Golfe de Guinée, moyens sur le Nord-ouest, équivalents à excédentaires au Sud-est, équivalents à défi citaires sur le Sud-ouest et le Nord-est ; et des durées de séquences sèches plus longues à moyennes pendant la période post fl oraison.
Bulletin de suivi de la campagne agropastorale en afrique de l’ouest juillet 2014
La situation au mois de juillet 2014 est marquée par : i) une installation globalement tardive de la saison des pluies utiles, ii) des niveaux des plans d’eau inférieurs à ceux de l’an passé à la même période malgré une amorce de hausse notée en juillet, iii) des retards de semis et une faible croissance des cultures et des pâturages dans la bande sahélienne.
Bulletin de suivi de la campagne agropastorale en afrique de l’ouest juillet 2016
D’importantes quantités de pluies favorables au développement des cultures et des pâturages ont été enregistrées. Des pluies de plus de 150 mm ont même occasionné des inondations par endroits. Du début de la saison à la troisième décade du mois de juillet, les plus importants déficits pluviométriques ont été enregistrés au centre du Niger, à l’extrême nord-ouest du Mali et au Sénégal. Les écoulements entamés en juin, se sont maintenus et renforcés durant le mois de juillet. Des écoulements excédentaires à normaux sont observés sur la quasi-totalité des stations hydrologiques des bassins versants sahélosoudaniens. Cette tendance des écoulements conforte les résultats du forum des prévisions saisonnières du mois de mai.
Bulletin de suivi de la campagne agropastorale en Afrique de l’ouest juin : N° 03 - Juin 2012
Installation progressive des pluies dans le Sahel occasionnant une amorce de la montée des eaux au niveau des différents cours d’eau, une extension des semis et une disponibilité progressive du fourrage vert. Toutefois, une vigilance doit être portée sur le risque d’invasion acridienne au cours de la campagne.
Bulletin de suivi de la campagne agropastorale en afrique de l’ouest juin 2015
Globalement, des dates de début de saison des pluies tardives, des dates de fin de saison précoces à normales, des durées de séquences sèches en début de saison moyennes à plus longues et des durées de séquences sèches de fin de saison plus longues à moyennes sont prévues dans le Sahel et en Afrique de l'Ouest. Des écoulements globalement moyens à tendance légèrement excédentaires pour certains bassins sahéliens et déficitaires pour les bassins soudaniens sont attendus. La configuration de la saison des pluies est relativement plus optimiste sur le plan hydrologique que sur le plan pluviométrique.
Bulletin de suivi de la campagne agropastorale en afrique de l’ouest mai 2012
Les prévisions saisonnières climatiques et hydrologiques 2012 révèlent une pluviométrie normale à légèrement excédentaire au Tchad, à l’Est du Niger et au Burkina Faso de même que dans les parties septentrionales du Nigeria, du Bénin, du Togo, du Ghana et de la Côte d’Ivoire. Par contre, dans le Sahel Ouest (Ouest du Mali, Sénégal, Mauritanie, Gambie, Guinée Bissau, Guinée) une tendance normale à déficitaire est attendue. Sur le plan hydrologique, il est attendu des écoulements normaux sur les fleuves Sénégal, Gambie et Comoé ; normaux à excédentaires sur les fleuves de la Volta et de l’Ouémé et normaux à déficitaire sur le fleuve Niger pour la partie supérieure.
Bulletin de suivi de la campagne agropastorale en afrique de l’ouest mai 2013
Une saison des pluies avec des cumuls pluviométriques équivalents à excédentaires par endroit, par rapport à la période de référence 1981-2010 ; des dates de démarrage et de fi n de saison des pluies équivalentes et des séquences sèches moins longues pendant les périodes critiques d’installation et de reproduction des cultures. Sur le plan hydrologique, des écoulements équivalents ou supérieurs à la moyenne des trente dernières années sont attendus au niveau des principaux bassins fl uviaux de la région.
Bulletin de suivi de la campagne agropastorale en afrique de l’ouest mai 2014
Précipitations déficitaires à normales attendues sur la majeure partie du Sahel Ouest et normales à déficitaires sur les zones Centre et Est du Sahel. ? Dates de début de saison agricole tardives à normales attendues sur la façade Ouest et la bande sahélienne et précoces dans la zone Centre de l’Afrique de l’Ouest.? Dates de fin de saison agricole tardives à normales attendues sur les bandes sahélienne et soudanosahélienne.
Bulletin de suivi de la campagne agropastorale en afrique de l’ouest mai 2015
La situation actuelle des températures de surface des différents bassins océaniques se présente comme suit (fi gure 1) : Sur le bassin de l’Océan Pacifi queTropical :un réchauffement de la surface de l’Océan est observé sur les parties Equatoriale, Nord-est et Sud-est. Ce réchauffement excède 1.5°C sur le Pacifi que Equatorial.
Bulletin de suivi de la campagne agropastorale en afrique de l’ouest mars 2014
Des précipitations globalement proches des moyennes saisonnières (période 1981-2010) sont attendues de Mars à Juin 2014 sur la majeure partie de la région du Golfe de Guinée, avec des possibilités d’observer des perturbations dans la distribution des événements pluvieux durant cette période. Des dates de début de saison de pluies normales à précoces avec des retards par endroit, sont prévues. Par contre, des dates de fi n de saison normales à tardives sont attendues sur la majeure partie du littoral du Golfe de Guinée. Des séquences sèches de durées plus longues à équivalentes que celles habituellement observées dans la zone côtière du Golfe de Guinée, pourraient être observées après les dates de semis et après la période de fl oraison.
Bulletin de suivi de la campagne agropastorale en afrique de l’ouest mars 2015
De mars à juin 2015, des précipitations globalement proches de la moyenne à défi citaires sont attendues sur la majeure partie de la région du Golfe de Guinée. Durant cette période, des perturbations pourraient être observées dans la distribution des événements pluvieux. Des dates de début de saison des pluies tardives à moyennes sont attendues sur le Sud Togo et Bénin et dans les parties Sud-est du Nigéria et du Ghana. Ailleurs, elles seraient précoces à moyennes.
Bulletin de suivi de la campagne agropastorale en afrique de l’ouest mars 2016
Une saison des pluies avec des cumuls pluviométriques moyens à déficitaires, des dates de démarrage normales à tardives et des durées de séquences sèches plus longues pendant les périodes critiques d’installation et de reproduction des cultures, sont attendues entre Mars et Juin 2016.
Bulletin de suivi de la campagne agropastorale en afrique de l’ouest septembre 2015
La situation pluviométrique du mois de septembre indique une bonne fin de saison de croissance en zone Sahélienne mais un mauvais départ en zone bimodale marquée par une pluviosité déficitaire. Au plan pastoral la situation est globalement satisfaisante sur la quasi-totalité de la zone pastorale sahélienne. En effet, suite aux pluies importantes et régulières enregistrées dans cette zone, une amélioration significative des conditions d’abreuvement et une augmentation de la disponibilité fourragère ont été observées. Une montée des écoulements sur la majorité des bassins fluviaux en région sahélienne et sahélosoudanienne est observée. La situation est globalement excédentaire à normale. Cependant la rivière Komadougou fait observer une tendance légèrement déficitaire.
Bulletin de suivi de la campagne agropastorale en Afrique de l’ouest septembre 2016
La fin du mois de septembre a marqué le début de la baisse des écoulements dans les bassins du fleuve Sénégal, de la Gambie, le haut et moyen bassin du fleuve Niger et le haut bassin de la Volta. Toutefois, la montée des écoulements s’est poursuivie dans le bassin du Lac-Tchad, le Delta intérieur et le bassin inférieur du fleuve Niger dont les pointes des crues sont normalement observées en octobre.
Bulletin de veille environnementale
Un total de 1 879 386 feux de brousse détectés sur l’ensemble de la zone CILSS/CEDEAO en pendant la saison 2023-2024
Bulletin de veille environnementale : suivi de feux actifs/ Année 1 - N°3 Avril 2010
Ce premier numéro du bulletin de veille environnementale, initié par le Centre Régional AGRHYMET dans le cadre du projet AMESD, est consacré aux feux de brousse. Comme indiqué en page 2, ces feux constituent un élément clé dans la dynamique des paysages de l’Afrique de l’Ouest. Tout en étant un outil de gestion des ressources naturelles auquel ont recours les populations, ils constituent également un fléau contre lequel il convient de lutter. Les progrès réalisés dans le domaine de la télédétection permettent de nos jours de détecter les feux actifs et de faire un suivi régulier de leur occurrence. En pages 3 et 4, nous analysons la distribution temporelle des feux actifs détectés à l’aide du capteur MO-DIS dans les différents pays Afrique de l’Ouest. La fiabilité de ces données satellitaires a pu être vérifiée sur le terrain grâce aux missions de validation que les équipes du Centre Régio-nal Agrhymet ont effectué au Bénin et au Sénégal en Février 2010, avec la collaboration des partenaires nationaux.
Bulletin de veille environnementale au sahel et en Afrique de l’Ouest : suivi des feux
La tendance des feux actifs au cours de la saison 2019-2020 dans l’ensemble des pays CILSS/CEDEAO est à la baisse, de l’ordre de 2% par rapport à la moyenne dans des 5 dernières saisons (2014 à 2019). En effet, les occurrences de feux élevées dans les pays côtiers (Guinée, Togo, Côte d’Ivoire, Bénin, Libéria et Sierra Leone) restent inférieures par rapport cette moyenne. La répartition mensuelle des occurrences de feux montre que cette baisse globale cache d’importantes variabilités/ contrastes selon les zones bioclimatiques, les pays et les mois. A l’exception du Burkina Faso tous
les pays du front sahélien ont enregistré plus de feux (sur la saison 2019-2020) par rapport à la moyenne des 5 dernières saisons. Cette situation pourrait s’expliquer par le manque de contrôle dû au contexte sécuritaire, aggravé par les mesures du confinement liées à la pandémie du COVID-19. Localement, des baisses sont observées dans le sud-est du Sénégal, à l’extrême ouest du Mali, en Guinée, le nord de la Sierra Leone, le nord-est de la Côte d’Ivoire, la moitié nord du Ghana,
une bonne partie du Togo, la zone du Parc de W des trois pays (Bénin, Burkina, Niger) ; le sud et
l’extrême nord-est du Nigeria et le sud du Tchad. Ailleurs, on note des hausses de détections des foyers de feux voire même équivalentes à la moyenne des 5 dernières années
Bulletin de veille environnementale N°13. Août 2012 - Situation de la campagne agro-pastorale 2012/2013 bilan à mi-parcours
Malgré l'abondance des pluies de ces dernières semaines, on observe, une mauvaise installation de la première phase de la campagne agropastorale 2012/2013 notamment: au Niger dans les régions de Tahoua, Dosso et Tillabéry, un peu dans la région de Diffa; au Burkina dans les régions de l'est, du centre est et du Sahel ; au Mali un peu dans les zones frontalières au Niger ; au Sénégal au nord de Matam et à l'est de Louga ; en Mauritanie dans les régions d'Assaba, de Guidimahka et de Hodh Ech Gharbi. Cette situation défavorable est consécutive à un retard important de la date des semis ou de leurs pertes, lié soit à un manque de pluies utiles soit à une pause pluviométrique prolongée. aussi, quelles que soient les conditions de déroulement de la deuxième phase de la campagne agropastorale, une baisse de production est à craindre dans ces zones particulièrement pour les espèces photopériodique. au-dessus de la moyenne (condition favorable) dans les régions centrales du Niger (Maradi et Zinder) et au Mali (dans les régions centrales) ; dans toute la partie sahélienne du Tchad ; dans l'est du Sénégal et dans le Centre pastoral de la Mauritanie. Si cette tendance se maintenait, on pourra espérer de bonnes récoltes dans ces régions. Partout ailleurs, la situation reste normale. L'on remarque toutefois une croissance végétative Libye
Bulletin de veille environnementale N°6. mai 2011
Une bonne disponibilité en eau de surface a été observée pendant l’année 2010 dans les pays de l’ Afrique de l’Ouest et du Sahel. (figure1) Cette situation fait suite à la bonne pluviométrie enregistrée dans la zone pendant la saison des pluies ayant occasionné des inondations par endroit. En effet l’anomalie du cumul de l’estimation des pluies (RFE) de janvier à août 2010 par rapport à la moyenne 2005-2009, montre globalement, en Afrique de l’Ouest et au Sahel, un total saisonnier variant de l’excédentaire à l’équivalent. Ceci confirme d’une manière générale les prévisions saisonnières faites par L’ACMAD et Le Centre Régional AGRHYMET pour l’année 2010. Les plus importantes détections ont été observées pendant la période du mois d’Août à Décembre 2010 (Figure2). Cette situation est non seulement favorable à une recharge des nappes souterraines mais aussi à une disponibilité en eau d’une assez longue durée pendant la saison sèche au sahel permettant ainsi, la poursuite des activités agricoles de contre saison et l’abreuvement du bétail.
Bulletin de veille environnementale N°6. mai 2011
Dans les pays ouest africains et sahéliens, les plus fortes densités de feux actifs sont observées, pour la période d’octobre 2010 à avril 2011, au sud de la Guinée Conakry, au nord du Ghana et au sud du Tchad (figure2). L’analyse mensuelle des données montre que les mois de décembre et février ont enregistré des détections plus importantes avec environ 100 000 foyers pour chacun (figure1). Il ressort de l’étude du nombre de détections par pays, que les plus importantes sont observées en Guinée, au Nigeria et au Tchad avec plus ou moins 50000 foyers. La Gambie, le Niger et la Mauritanie présentent les détections les plus faibles bien que celles-ci sont fonction de la superficie du pays et de la disponibilité de biomasse sèche (figure 4). Les densités de détections d’octobre 2010 à avril 2011comparées à celles de la moyenne de la même période sur les dix dernières années font ressortir une certaine recrudescence du phénomène dans la bande sahélienne, notamment au centre du Tchad, au centre du Niger, au nord Nigéria, au nord du Burkina ,au centre du Mali frontière mauritanienne, au sud de la Mauritanie, et au Nord du Sénégal (Figure 3). Cette situation compromet une bonne partie de la production de biomasse enregistrée pendant la campagne 2010/2011 consécutive aux bonnes précipitations enregistrées pendant cette campagne. Aussi, paraît urgent que les autorités en charge de la lutte contre les feux de brousse au sahel redoublent d’efforts pour protéger les productions annuelles de biomasse obtenues après une bonne saison de pluie.
Bulletin de veille environnementale. N° août 2010
La première partie de la saison des pluies 2010 a été globalement très favorable à la croissance des cultures sous pluie dans les régions sahéliennes et soudaniennes de l’Afrique de l’Ouest. La situation est exceptionnelle quasiment dans tout le Tchad,mais on signale des vastes zones excédentaires également au Niger, au Burkina, au Mali et au Sénégal. Toutefois, on peut remarquer des zones déficitaires en Mauritanie, au Burkina, et des poches d’extension limitée, au Mali, au Niger, au Tchad et au Sénégal.
Bulletin de veille environnementale. N° août 2011
On observe,une mauvaise installation de la première phase de la campagne agropastorale 2011/2012 : au Niger notamment dans les régions de Tahoua (départements de Madaoua, de Konni, de Keita, de Bouza et de Tchintabaraden ), Diffa (départements de Diffa et Mainé), Tillabéry (quasiment partout) et Dosso (sud du département de Dogondoutchi, une partie des départements de Dosso, Gaya et Loga) ; au Burkina dans les régions de l'Est, du Centre Nord, du Nord et de la Boucle du Mouhoum ; au Mali dans le Nord des régions de Kayes et de Koulikoro ; au Sénégal (Bakel et Kanel, Ranerou, Linguere et Matam) ; en Mauritanie dans toutes les régions frontalières avec le Mali ; au Tchad (Ouaddaï Assongha, et un pratiquement dans les régions centres du sahel tchadien). Cette situation est consécutive à un retard important de semis ou de leurs pertes, lié soit à un manque de pluies utiles soit à une pause pluviométrique prolongée. Une baisse de production est à craindre dans ces zones particulièrement pour les espèces photopériodiques quelles que soient les conditions de déroulement de la deuxième phase de la campagne agropastorale.Dans le même temps, on observe une croissance au-dessus de la moyenne dans les régions centrales du Niger (Maradi, Nord Zinder et centre Tahoua) et au Mali dans les régions de Gao, Mopti, Tombouctou, centre Ségou et Sud Koulikoro. Si cette tendance se maintient, on pourra s'attendre à des bonnes récoltes dans ces régions. Partout ailleurs, la situation reste normale.
Bulletin de veille environnementale. août 2012
Malgré l'abondance des pluies de ces dernières semaines, on observe, une mauvaise installation de la première phase de la campagne agropastorale 2012/2013 notamment: au Niger dans les régions de Tahoua, Dosso et Tillabéry, un peu dans la région de Diffa; au Burkina dans les régions de l'est, du centre est et du Sahel ; au Mali un peu dans les zones frontalières au Niger ; au Sénégal au nord de Matam et à l'est de Louga ; en Mauritanie dans les régions d'Assaba, de Guidimahka et de Hodh Ech Gharbi. Cette situation défavorable est consécutive à un retard important de la date des semis ou de leurs pertes, lié soit à un manque de pluies utiles soit à une pause pluviométrique prolongée. aussi, quelles que soient les conditions de déroulement de la deuxième phase de la campagne agropastorale, une baisse de production est à craindre dans ces zones particulièrement pour les espèces photopériodique.
Bulletin de veille environnementale. juin 2011
Dans les pays ouest africains et sahéliens, les plus fortes densités de feux actifs sont observées, pour la période d’octobre 2011 à Avril 2012, au sud de la Guinée Conakry, au nord du Ghana et au sud du Tchad (fi gure1). L’analyse mensuelle des données de ces feux actifs montre que les mois de Décembre et Février ont enregistrés les plus importantes détections avec plus ou moins 100 000 foyers pour chacun (fi gure3). Il ressort de l’étude du nombre de détections par pays, que les plus importantes détections sont faites en Guinée, au Nigeria et au Tchad avec plus ou moins 50000 foyers. La Gambie, le Niger et la Mauritanie présentent les plus faibles nombres de détections même si ce nombre est fonction de la superfi cie du pays et de la disponibilité de biomasse sèche (fi gure 4).La comparaison de la densité des détections d’octobre 2010 à avril 2011 à celle de la moyenne de la même période des dix dernières années montre une certaine recrudescence du phénomène dans la bande sahélienne notamment, au centre du Tchad, au centre du Niger, au nord Nigéria, au Nord du Burkina ,au centre du Mali frontière mauritanienne, au sud de la Mauritanie, et au Nord du Sénégal (Figure2).
Bulletin de veille environnementale. juin 2011
Ce premier numéro du bulletin de veille environnementale, initié par le Centre Régional AGRHYMET dans le cadre du projet AMESD, est consacré aux feux de brousse. Comme indiqué en page 2, ces feux constituent un élément clé dans la dynamique des paysages de l’Afrique de l’Ouest. Tout en étant un outil de gestion des ressources naturelles auquel ont recours les populations, ils constituent également un fléau contre lequel il convient de lutter. Les progrès réalisés dans le domaine de la télédétection permettent de nos jours de détecter les feux actifs et de faire un suivi régulier de leur occurrence.
Bulletin de veille environnementale. mai 2011
Une bonne disponibilité en eau de surface a été observée pendant l’année 2010 dans les pays de l’ Afrique de l’Ouest et du Sahel. (figure1) Cette situation fait suite à la bonne pluviométrie enregistrée dans la zone pendant la saison des pluies ayant occasionné des inondations par endroit. En effet l’anomalie du cumul de l’estimation des pluies (RFE) de janvier à août 2010 par rapport à la moyenne 2005-2009, montre globalement, en Afrique de l’Ouest et au Sahel, un total saisonnier variant de l’excédentaire à l’équivalent. Ceci confirme d’une manière générale les prévisions saisonnières faites par L’ACMAD et Le Centre Régional AGRHYMET pour l’année 2010. Les plus importantes détections ont été observées pendant la période du mois d’Août à Décembre 2010 (Figure2). Cette situation est non seulement favorable à une recharge des nappes souterraines mais aussi à une disponibilité en eau d’une assez longue durée pendant la saison sèche au sahel permettant ainsi, la poursuite des activités agricoles de contre saison et l’abreuvement du bétail.
Bulletin de veille environnementale. N°10. juin 2012
Dans les pays ouest africains et sahéliens, les plus fortes densités de feux actifs sont observées, pour la période d’octobre 2011 à Avril 2012, au sud de la Guinée Conakry, au nord du Ghana et au sud du Tchad (fi gure1). L’analyse mensuelle des données de ces feux actifs montre que les mois de Décembre et Février ont enregistrés les plus importantes détections avec plus ou moins 100 000 foyers pour chacun (fi gure3). Il ressort de l’étude du nombre de détections par pays, que les plus importantes détections sont faites en Guinée, au Nigeria et au Tchad avec plus ou moins 50000 foyers. La Gambie, le Niger et la Mauritanie présentent les plus faibles nombres de détections même si ce nombre est fonction de la superfi cie du pays et de la disponibilité de biomasse sèche (fi gure 4).La comparaison de la densité des détections d’octobre 2010 à avril 2011 à celle de la moyenne de la même période des dix dernières années montre une certaine recrudescence du phénomène dans la bande sahélienne notamment, au centre du Tchad, au centre du Niger, au nord Nigéria, au Nord du Burkina ,au centre du Mali frontière mauritanienne, au sud de la Mauritanie, et au Nord du Sénégal (Figure2). Annihilant ainsi, une partie de la bonne production de biomasse enregistrée pendant la campagne 2010/2011 consécutive aux bonnes précipitations enregistrées pendant cette campagne. Donc, il est important que les autorités en charge de la lutte contre les feux de brousse au sahel redoublent d’avantage d’eff ort pour protéger les productions annuelles de biomasse surtout après une bonne saison de pluie.
Bulletin de veille environnementale. novembre 2010
La saison des pluies 2010, au regard de l’état de la végétation naturelle au 30 Septembre 2010, a été globalement très favorable à la croissance des cultures et des pâturages partout en Afrique de l’Ouest, notamment dans les pays du CILSS (Fig. 1). La carte de synthèse présentée en Fig. 1 est issue de l’analyse croisée de l’état de la végétation naturelle à partir d’indicateurs dérivés des images du satellite Spot Végétation. Ce sont l’indice de croissance normalisée de la végétation (ICN), l’indice des conditions de végétation (VCI), l’indice normalisé de végétation standardisé (sNDVI), utilisés dans le cadre du projet AMESD et dont les définitions sont données dans l’encadré de la page 8.
Bulletin de veille environnementale. novembre 2011
La saison des pluies 2011 a connu une évolution défavorable En revanche, la situation a été favorable au centre du Niger et du Mali où l’état des cultures et des pâturages a connu une évolution légèrement au dessus de la moyenne. par ailleurs la situation est restée normale. Au Niger notamment dans les régions de Tahoua (départements de Madaoua, de Konni, de Keita, de Bouza et de Tchintabaraden ), Diffa (départements de Diffa et Mainé), Tillabéry (quasiment partout) et Dosso (sud du département de Dogondoutchi, une partie des départements de Dosso, Gaya et Loga) ; au Burkina dans les régions de l'Est, du Centre Nord, du Nord et de la Boucle du Mouhoum ; au Mali dans le Nord des régions de Kayes et de Koulikoro ; au Sénégal (Bakel et Kanel, Ranerou, Linguere et Matam) ; en Mauritanie dans toutes les régions frontalières avec le Mali ; au Tchad (Ouaddaï Assongha, et pratiquement dans les régions centres du sahel tchadien).
Bulletin hebdomadaire de suivi Agro-Hydro-Météorologique pour les sites pilotes du projet ACCIC - Bulletin N°10 - Semaine du 23 au 30 Octobre 2014
Les cumuls de pluie estimée par satellite recueillis au cours des deux premières décades du mois d'Octobre 2014, sur les sites pilotes du projet ACCIC ont été globalement faibles à nuls sur leur quasi totalité. En particulier les sites du Sud du Burkina Faso et du Sud Est du Mali ont enregistré des quantités de pluies relatives faibles tandis que sur le Niger et sur presque l'ensemble du pays la saison des pluies tire déjà à sa fin. Cette situation a été déjà décrite dans les prévisions des semaines passées qui annonçaient le retrait du FIT (Front InterTropical) et donc un arrêt de la pluviométrie dans ces régions avec pour résultante une situation pluviométrique globalement déficitaire sur l'ensemble des sites du Mali, du Burkina Faso et du Niger.
Bulletin hebdomadaire de suivi Agro-Hydro-Météorologique pour les sites pilotes du projet ACCIC - Bulletin N°12 - Semaine du 18 au 22 Mars 2015
Pour traduire l'information hydroclimatique en avis et conseils aux producteurs, nous proposons un bulletin qui vise à permettre l'optimisation de l'exploitation de la ressource hydrique par les producteurs, les animaux et les cultures irriguées, tout en prenant en compte les habitudes des usagers, en termes de pratiques agricoles (spéculations cultivées en irrigué). Ces informations restent valables jusqu'à la fin de la deuxième décade du mois de Mars 2015.
Bulletin hebdomadaire de suivi Agro-Hydro-Météorologique pour les sites pilotes du projet ACCIC du 17 au 25 juillet 2015
Pour les besoins de l'interprétation de l'information hydroclimatique en avis et conseil pour les producteurs nous proposons un bulletin qui vise à interpréter l'optimisation de l'exploitation de la ressource hydrique par les producteurs et les produits dans le domaine de la croissance des cultures irriguées, tout en prenant en compte un état des lieux sur les habitudes des agriculteurs en termes de pratiques agricoles (en pluviale et surtout en irrigué et aussi les spéculations cultivées en irrigué).
Bulletin hebdomadaire de suivi Agro-Hydro-Météorologique semaine du 1 au 8 mars 2016
Pour les besoins de l’interprétation de l’information hydroclimatique en avis et conseil pour les producteurs nous proposons un bulletin qui vise à interpréter l’optimisation de l’exploitation de la ressource hydrique par les producteurs et les produits dans le domaine de la croissance des cultures irriguées, tout en prenant en compte un état des lieux sur les habitudes des agriculteurs en termes de pratiques agricoles (en pluviale et surtout en irrigué et aussi les spéculations cultivées en irrigué).
Bulletin hebdomadaire de suivi Agro-HydroMétéorologique pour les sites pilotes du projet ACCIC - Bulletin N°10 Semaine du 23 au 30 Octobre 2014
Pour les besoins en information agro-hydroclimatique des producteurs au niveau des sites pilotes du projet ACCIC, nous proposons un bulletin hebdomadaire expérimental qui vise à appuyer la gestion des ressources hydriques, de la biomasse et des cultures. Les informations de ce bulletin sont prioritairement destinées aux points focaux des différents sites qui se chargeront de leur traitement et diffusion auprès de la communauté des producteurs, en prenant en compte les pratiques agricoles et pastorales locales, d’utilisation des ressources en eau et autres activités socio-économiques
Bulletin hebdomadaire de suivi Agro-HydroMétéorologique pour les sites pilotes du projet ACCIC - Bulletin N°12 Semaine du 18 au 22 Mars 2015
Pour les besoins en information agro-hydroclimatique des producteurs au niveau des sites pilotes du projet ACCIC, nous proposons un bulletin hebdomadaire expérimental qui vise à appuyer la gestion des ressources hydriques, de la biomasse et des cultures. Les informations de ce bulletin sont prioritairement destinées aux points focaux des différents sites qui se chargeront de leur traitement et diffusion auprès de la communauté des producteurs, en prenant en compte les pratiques agricoles et pastorales locales, d’utilisation des ressources en eau et autres activités socio-économiques
Bulletin mensuel AGRYMETH - août 2011
Le mois d’août 2011 a été moins pluvieux que celui de l’an passé à la même période dans les zones sahéliennes et soudaniennes des pays du CILSS. Les excédents pluviométriques ont été plus prononcés dans les zones pastorales et désertiques. Ceci pourrait avoir comme conséquences des baisses éventuelles de productions dans certaines localités des zones sahéliennes et soudaniennes où les cultures sont en phase de reproduction d’une part, et d’autre part des risques de développement du criquet pèlerin dans les zones désertiques de la Mauritanie, du Mali et du Niger ayant connu des excédents pluviométriques. Sur le plan hydrologique, la tendance est au déficit des écoulements, avec toutefois des hausses localisées, particulièrement marquées pour certaines situations.
Bulletin mensuel AGRYMETH - mars 2012
Les autres faits saillants de ce numéro concernent le transfert d’un nouvel outil de suivi de la sécheresse au Centre Régional AGRHYMET par l’Université de Princeton, l’atelier sur le contrôle de qualité des données climatologiques, la réunion du réseau GWADI, la présentation du projet Alliance Mondiale contre le Changement Climatique et les visites du CRA par d’éminentes personnalités.
Bulletin mensuel AGRYMETH - Novembre 2002
Production céréalière régionale (11.320.700 tonnes) inférieure de 3& à celle de l'année dernière et supérieure de 11& à la moyenne des cinq (5) dernières années.
Bulletin mensuel d’information du centre régional agrhymet avril 2010
La sécurité alimentaire était aussi à l’ordre du jour de la 15ème Conférence au Sommet des Chefs d’Etat du CILSS qui a eu lieu le 15 mars 2010 à N’Djaména. Ce Sommet a instruit le CILSS à s’investir dans des domaines stratégiques pouvant garantir la sécurité alimentaire : le développement des bassins de rétention, la mise en oeuvre d’un programme régional sur l’augmentation des précipitations par ensemencement des nuages, la réhabilitation et la valorisation du bassin du Lac Tchad et du Fleuve Niger, la réalisation de la grande muraille verte, la lutte contre les plantes envahissantes telles que le typha, la jacinthe d’eau et toute autres plantes menaçant les cours d’eau, la désalinisation des terres et la lutte contre l’érosion côtière. Les autres décisions et recommandations de cette Conférence et celles de la 43ème Session du Conseil des Ministres du CILSS, figurent dans ce numéro.
Bulletin mensuel d’information du centre régional agrhymet décembre 2011
Ce quatrième numéro d’AGRHYMET Newsletter se fait aussi l’écho de la participation du CILSS à la COP 17 à Durban. Elle a été marquée par des rencontres avec des scientifiques, des interventions au cours des side event dédiés au changement climatique et enfin à une animation d’un stand où étaient présentés des supports de communication sur les projets tels que le Suivi de l’Environnement pour un Développement Durable (AMESD), l’Alliance Mondiale contre le Changement Climatique (AMCC), le programme FERSOL, le programme IREM/LCD, le PRGDT, etc. Un focus a été fait sur les principaux résultats de la COP 17.
Bulletin mensuel d’information du centre régional agrhymet décembre 2016
Ce numéro met aussi l’accent sur la participation du CILSS à la COP 22 à Marrakech au Maroc où le CILSS s’est distingué dans plusieurs manifestations notamment l’organisation d’un side event conjoint avec la CEDEAO et l’OIF, la participation à plusieurs panels et à l’organisation de la journée du CILSS. La participation du CILSS à cette rencontre internationale a permis à notre institution de réaffirmer son expertise en matière de lutte contre le changement climatique mais également de renforcer son réseau de partenaires scientifiques et techniques.
Bulletin mensuel d’information du centre régional agrhymet janvier 2011
Le présent bulletin donne les détails de ces ateliers. Il relate aussi la cérémonie de remise d’un don de matériel informatique au CRA par le Groupe de Coopération des Nouvelles Technologies de l’Université de CORDOUE et la participation du Centre à la 2ème édition de la fête de la Science au Niger organisée par l’Ambassade de France. Une partie de ce numéro est également consacrée aux faits marquants du CILSS notamment la 45ème Session du Conseil des Ministres dont le communiqué final présente, entre autres sujets, les nouvelles conventions pour assurer le financement du CILSS de son programme de Travail 2009-2013, les nouvelles nominations aux postes de Secrétaire Exécutif Adjoint et de Directeur Général de l’Institut du Sahel.
Bulletin mensuel d’information du centre régional agrhymet juillet 2016
Le présent bulletin concerne aussi le 3ème Forum des prévisions climatiques saisonnières des caractéristiques pluviométriques, agro-climatologiques et hydrologiques de la saison des pluies 2016 pour la zone sahélienne de l’espace CILSS/CEDEAO dont le communiqué final issu de cette rencontre, est en ligne sur notre site web : www.agrhymet.ne Compte tenu de l’incertitude des prévisions, il est fortement recommandé de suivre les mises à jour qui seront faites à partir de Juillet 2016 par le Centre Régional AGRHYMET, l’ACMAD et les services météorologiques nationaux.
Bulletin mensuel d’information du centre régional agrhymet juin 2012
Ce bulletin fait également un focus sur la désignation par l’UEMOA, du Centre Régional AGRHYMET, comme centre d’excellence. Cette distinction qui honore le CILSS, est le couronnement du succès du Centre Régional AGRHYMET dans ses missions de formation et d’information. Cette institution de référence en Afrique, s’investit entièrement et avec professionnalisme, dans la formation des cadres et dans la production d’informations fiables et pertinentes sur la sécurité alimentaire, la maîtrise de l’eau et la lutte contre la désertification au Sahel et en Afrique de l’Ouest.
Bulletin mensuel d’information du centre régional agrhymet juin 2013
Ce bulletin fait également un focus sur la rencontre régionale des décideurs sur la gestion de l’eau pour l’agriculture et l’élevage en Afrique de l’Ouest dont l’objectif principal était de procéder à l’évaluation finale du programme de Surveillance de l’Environnement en Afrique pour un Développement Durable (AMESD/CEDEAO). Ce programme a capitalisé des résultats probants en matière de suivi de la végétation, de la localisation des points d’eau et des feux de brousse, etc. Les autres faits saillants de ce bulletin concernent entre autres sujets, la huitième session du Comité Scientifique et Pédagogique du Centre Régional AGRHYMET et les rencontres avec des missions de la Banque Africaine de Développement sur des projets axés sur le climat.
Bulletin mensuel d’information du centre régional agrhymet juin 2014
Ce bulletin fait également un focus sur le Programme de Surveillance de l’Environnement et de Sécurité en Afrique (MESA) dont l’objectif principal est d’améliorer les capacités des structures régionales et nationales de la région de la CEDEAO plus la Mauritanie et le Tchad impliquées dans la gestion de l’environnement, à mieux utiliser les données d’observation de la terre pour une meilleure maîtrise de l’eau et une gestion plus efficace de l’agriculture et de l’élevage. Ce programme s’appuiera sur les acquis du Programme Surveillance de l’Environnement en Afrique pour un Développement Durable (AMESD) tout en mettant l’accent pour la zone CEDEAO, sur les services : pastoralisme, cultures et feux de brousse
Bulletin mensuel d’information du centre régional agrhymet juin 2015
Ce deuxième numéro d’AGRHYMET Newsletter se fait aussi l’écho du lancement d’un outil de transmission de données et des informations météorologiques par la téléphonie mobile dénommé AGROMETTOOLBOX. Cette innovation technologique vient renforcer les mesures d’accompagnement et de préparation de la campagne agropastorale, notamment les stratégies de gestion des risques climatiques en agriculture, ainsi que l’adaptation de l’information climatique aux besoins des agriculteurs.
Bulletin mensuel d’information du centre régional agrhymet mai 2011
Ce bulletin fait également un focus sur le cadre harmonisé d’analyse permanente de la vulnérabilité courante au Sahel dont le but visé est de prévenir annuellement des crises alimentaires, d’identifier rapidement les populations affectées et les mesures adéquates pouvant soulager leurs souffrances. Les autres faits saillants de ce numéro concernent la rentrée de la 3ème promotion Mastère en Gestion Concertée des Ressources Naturelles (Option : GIRE), la sortie de la promotion 2009/2011des techniciens supérieurs en hydrologie et du démarrage prochain du mastère en changement climatique et développement durable et la présentation des résultats du Projet BECRA
Bulletin mensuel d’information du centre régional agrhymet mars 2013
Ce premier numéro d’AGRHYMET Newsletter de l’année 2013 se fait également l’écho de la sortie de la première promotion du Mastère en Protection durable des cultures et de l’environnement qui porte à 1093, le nombre de cadres formés par le Centre Régional AGRHYMET depuis sa création. Ce résultat constitue sans nul doute un motif de satisfaction pour le CILSS et ses partenaires dont une des préoccupations majeures est de doter les pays de cadres compétents capables de formuler et de mettre en oeuvre des stratégies de protection des cultures et de l’environnement. Les autres faits saillants de ce numéro sont les ateliers sur l’atelier d’échanges et de partages sur le climat, l’élaboration du cahier de charges du système et de la centrale d’informations intégrées sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans l’espace CILSS-CEDEAO, la participation du centre régional AGRHYMET à la réunion de haut niveau sur les politiques nationales en matière de sécheresse et la rentrée de la 4ème promotion du Mastère en Gestion Intégrée des Ressources en Eau et Environnement.
Bulletin mensuel d’information du centre régional agrhymet mars 2014
Une partie de ce numéro est aussi consacrée aux autres faits marquants du Centre Régional AGRHYMET relatifs aux ateliers de formation sur l’information climatique, les impacts du climat, la cartographie des zones inondables, les porteurs de projet et d’idées de projet carbone, l’intégration du changement climatique dans les politiques et enfin à la formation sur la communication et le partage des connaissances sur la sécurité alimentaire. La 49ème Session du Conseil des Ministres du CILSS et la 2ème Session du Comité de pilotage du Projet ACCIC constituent également des points saillants de ce numéro.
Bulletin mensuel d’information du centre régional agrhymet mars 2015
Le présent bulletin fait aussi un focus sur les prévisions saisonnières climatiques dans les pays du Golfe de Guinée caractérisées par des précipitations proches des moyennes saisonnières de mars à Juin 2015 qui sont attendues sur la majeure partie de la région. En outre, des perturbations dans la distribution des événements pluvieux sont plus probables durant cette période dans la majeure partie des pays du Golfe de Guinée. Toutefois, ces prévisions sont susceptibles d’évolution au cours de la saison des pluies. Par conséquent, il est fortement recommandé de suivre les mises à jour qui seront faites en Avril, Mai, Juin et Juillet 2015 par leCentre Régional AGRHYMET, l’ACMAD et les services météorologiques nationaux.
Bulletin mensuel d’information du centre régional agrhymet mars 2016
Par ailleurs, ce bulletin présente les prévisions climatiques saisonnières des pays du Golfe de Guinée entre Mars et Juin 2016, caractérisées par des cumuls pluviométriques moyens à déficitaires, des dates de démarrage normales à tardives et des durées de séquences sèches plus longues pendant les périodes critiques d’installation et de reproduction des cultures. Toutefois, ces prévisions sont susceptibles d’évolution au cours de la saison des pluies. Par conséquent, il est fortement recommandé de suivre les mises à jour qui seront faites en Avril, Mai, Juin et Juillet 2016 par le Centre Régional AGRHYMET, l’ACMAD et les services météorologiques nationaux. Les autres faits marquants du Centre Régional AGRHYMET pendant cette période concernent: l’atelier de validation des indicateurs du projet ECOAGRIS, les voyages d’études des organisations paysannes du Bénin et du Niger au Burkina Faso, la participation du CRA aux événement nationaux et régionaux et la relance des conférences en partenariat avec l’IRD.
Bulletin mensuel d’information du centre régional agrhymet novembre 2013
Ce numéro met aussi l’accent sur la participation du CILSS à la COP 19 à Varsovie en Pologne. Notre institution s’est remarquée dans plusieurs manifestations notamment l’accompagnement des négociateurs climat de l’espace CILSS/CEDEAO lors des conférences et débats intergouvernementaux sur le climat en fournissant aux négociateurs des arguments scientifiques et techniques. En outre, le CILSS a organisé un Side Event sur le thème « Initiatives du CILSS dans le domaine du changement climatique ». Le CILSS s’est également distingué lors de la COP 11 sur la désertification à Windhoek à travers l’animation d’un Side Event sur le suivi environnemental et aussi lors du colloque international sur la gestion des risques face aux changements climatiques dans le domaine de l’eau qui a lieu du 25 au 26 Novembre 2013 à Lyon en France.
Bulletin mensuel d’information du centre régional agrhymet septembre 2010
La campagne agropastorale 2010/2011 au Sahel et en Afrique de l’Ouest s’annonce sous de bons auspices. De bonnes perspectives de productions agricoles y sont attendues malgré les inondations enregistrées. Cependant, les différents acteurs (gouvernements, opérateurs privés et société civile) doivent veiller aux opérations post récoltes telles que la libre circulation des produits agricoles dans l’espace ouest africain pour une meilleure gestion des excédents, la reconstitution des stocks nationaux de sécurité alimentaire et le suivi de la situation alimentaire et nutritionnelle, tel que recommandé par la réunion du dispositif régional de prévention et de gestion des crises alimentaires (PREGEC) tenu du 23 au 25 septembre 2010 à Niamey au Niger.
Bulletin mensuel d’information du centre régional agrhymet septembre 2011
Ce présent bulletin relate aussi la tenue de l’atelier sur le partenariat dans l’adaptation aux changements climatiques en Afrique de l’ouest. Cette initiative du CILSS et de l’USAID a permis de renforcer la collaboration et la communication entre experts, décideurs et autres acteurs du développement rural, en vue de trouver des réponses aux problèmes soulevés par le réchauffement climatique. Ce partenariat régional est également nécessaire pour aider les décideurs politiques et les professionnels de l’environnement à mieux intégrer la dimension climatique dans les programmes de développement. Compte tenu de l’importance du climat dans les problématiques de développement, ce bulletin fait un focus sur le Projet Alliance mondiale contre le Changement Climatique (GCCA) dont l’objectif est d’appuyer les pays de l’espace CILSS et CEDEAO à faire face aux changements climatiques par la mise en oeuvre d’actions prioritaires d’adaptation et d ’ a tténuation en vue de la réduction de la pauvreté.
Bulletin mensuel d’information du centre régional agrhymet septembre 2013
Ce troisième numéro d’AGRHYMET Newsletter se fait aussi l’écho des cérémonies d’installation officielle du Dr Djimé ADOUM, Ph.D, nouveau Secrétaire Exécutif du CILSS et du Professeur BOUAFOU Kouamé Guy Marcel, nouveau Directeur Général du Centre Régional AGRHYMET. Ces nouveaux cadres dirigeants du CILSS ont salué le travail de leurs prédécesseurs et ont promis de consolider les acquis du CILSS pour permettre à l’institution de relever les défis de l’insécurité alimentaire, de la lutte contre la désertification et les changements climatiques.
Bulletin mensuel d’information du centre régional agrhymet septembre 2015
Une partie de ce numéro est dédié au premier forum du programme de Surveillance de l’Environnement et de Sécurité en Afrique (MESA). Ce cadre de rencontre a permis aux participants de partager leurs expériences en vue d’une amélioration de la performance des outils et services de MESA pour mieux répondre aux attentes des populations sahéliennes et ouest africaines. Les autres faits saillants de ce numéro concernent le lancement de l’étude sur l’intégration du changement climatique dans le secteur de l’élevage, la formation sur le marché du carbone pour les porteurs d’idées de projet carbone dans le secteur AFOLU, le renforcement des capacités des négociateurs juniors sur le climat et enfin la formation sur la modélisation et les scénarios climatiques.
Bulletin mensuel juillet 2011
Selon la dernière mise à jour des prévisions saisonnières pluviométriques et des écoulements de la région, les températures des surfaces océaniques et les prévisions des centres mondiaux de climat qui servent de base à cette prévision saisonnière des pluies ont significativement évolué entre leur situation initiale d’avril-mai et celle du mois de juillet. Le refroidissement des eaux de l’Océan Pacifique appelé la Nina, à la veille de la saison des pluies 2011, a évolué vers une phase neutre. Le refroidissement dans le Golfe de Guinée s’est élargi et le dipôle Nord-Sud de l’Atlantique s’est affaibli. Une telle configuration n’est pas favorable à une saison des pluies homogène au Sahel et en Afrique de l’Ouest. L’évolution de la situation pluviométrique actuelle est, en effet, assez hétérogène, avec des zones localement excédentaires, provocant parfois des inondations, et des zones à déficits pluviométriques marqués, créant, au plan agricole, des stress hydriques importants. Des déficits pluviométriques ont été enregistrés en juin et en début juillet dans beaucoup de stations, notamment dans les zones Sud du Sahel, avec comme corollaire, le ralentissement ou l’arrêt des semis par endroits. Un retour des pluies a été amorcé en fin juillet dans certaines localités du Sahel. Toutefois, une bonne répartition spatio-temporelle des pluies et leur poursuite jusqu’en mi-octobre seraient souhaitées pour permettre aux cultures en place et notamment aux derniers semis de boucler leur cycle.
Bulletin mensuel juin 2010 : Développement satisfaisant des premiers semis suite à l’installation progressive de l’hivernage dans le Sahel.
Comparée aux précipitations de 2009, la pluviométrie du Sahel au 30 juin 2010, est assez satisfaisante dans les pays du CILSS, en dépit des déficits pluviométriques notés à l’Ouest du Sahel, ainsi que dans le Nord du Burkina Faso, et localement dans les régions de Tillabéry et de Diffa au Niger. Cette situation pluviométrique s’est traduite par un développement satisfaisant des premiers semis des céréales et légumineuses dans la zone soudanienne des pays du CILSS. Par contre, dans les régions septentrionales du sahel, les cultures ont souffert de stress hydriques durant le mois juin, ce qui a occasionné par endroits de ressemis. Les pluies du mois de juin ont, par ailleurs, favorisé un bon développement de la végétation naturelle notamment dans les zones agricoles sahéliennes et aussi certaines régions pastorales du Sénégal, de la Mauritanie et du Mali. Par contre, l’insuffisance et l’hétérogénéité de la pluviométrie dans certaines zones pastorales du Burkina Faso, du Niger et du Tchad, n’ont pas permis un développement significatif du pâturage naturel, qui soit accessible au bétail. Sur le plan hydrologique, le mois de juin marque le démarrage de la montée des niveaux d’eau pour la plupart des bassins versants de la région. Aussi, juin 2010 a été caractérisé par des écoulements des cours d’eau et des plans d’eau dans les barrages supérieurs à la normale et à ceux de juin 2009.
Bulletin mensuel juin 2011
En comparaison avec les cumuls pluviométriques du mois de juin de l’année passée, ceux de 2011 sont globalement équivalents à très supérieurs, sauf par endroits dans l’est du Sénégal (département de Bakel), dans le nord de la région de Koulikoro et par endroits dans la région de Ségou au Mali, dans la wilaya du Hodh el Chargui en Mauritanie, dans l’est du Burkina Faso (régions de Fada Ngourma et de la Tapoa), l’ouest du Niger (régions de Tillabéri, commune de Niamey et région de Dosso) et dans le centre et le sud du Tchad où ils sont inférieurs. Ils sont même très inférieurs dans l’extrême sud-est du Burkina Faso et dans le centre-sud du Tchad (cf. figure 1.2).
Bulletin mensuel juin 2016
Messages clés • Des cumuls pluviométriques excédentaires sont enregistrés dans le Sud-ouest Mauritanie, le Centre et Nord-est Mali, le Nord-ouest, le Centre et l’Est du Niger, le Centre-est du Tchad et la zone côtière Ouest couvrant la Guinée, la Sierra Leone et le Libéria. Par contre, il est observé des déficits dans des localités des pays du Golfe de Guinée. • Des écoulements exceptionnels ont été observées dans le bassin moyen du fleuve Niger à Niamey où le débit maximum de juin 2016 a dépassé le record des débits maximums des mois de juin sur la période historique 1929-2015. Au Burkina Faso, le niveau de remplissage de plusieurs barrages est supérieur à la situation de l’année dernière. • Un démarrage précoce de la campagne agricole dans la zone soudano-sahélienne, allant du Sud Tchad au Nord Guinée, en passant par le Nord Nigéria, le Nord Benin, le Nord Togo, le Sud Mali, le Burkina Faso. Toutefois, des poches de retard sont observées par endroit. • Situation du Criquet pèlerin relativement calme dans le Sahel mais assez préoccupante en région centrale. • Une disponibilité d'herbe verte pour les animaux est observée dans 60& des pays du front sahélien. Cependant, dans une bonne partie de la façade atlantique, le bétail continue de s'alimenter avec la masse résiduelle de la campagne passée. Une amélioration progressive de la situation est attendue dès la première décade du mois de juillet. • Les prix présentent une tendance globalement stable avec une légère hausse comparativement à la moyenne des cinq dernières années.
Bulletin mensuel N°1 mai 2024, élaboré par AGRHYMET CCR-AOS
Au cours du mois de mai 2024, le Front Inter Tropical (FIT) a continué sa remonté vers le Nord amorcée en février. A la dernière décade du mois de mai, sa position moyenne était de 13°N, soit une migration saisonnière moyenne d'environ 1,6° (environ 242 km) par rapport à sa position moyenne d'avril 2024. A la dernière décade du mois, il se situe sur un axe Sud Sénégal, Centre Mali, extrême Nord Burkina Faso, Sud Niger et Centre Tchad (Figure 1). Sa position était plus au Nord au centre du Sahel qu'à l'Ouest et à l'Est. Cette position est favorable au démarrage de la saison des pluies dans les zones centre et Est de la bande sahélienne.
Bulletin mensuel_janv-févr-mars_2010
Situation climatique et alimentaire au Sahel et en Afrique de l’Ouest : Vents d’harmattan chargés de poussière sur les pays du Sahel ; production céréalière au Sahel et en Afrique de l’Ouest en baisse de 2& par rapport aux récoltes de 2008 ; pas d’accès aux denrées alimentaires pour une bonne frange de la population : situation plus critique au Niger et au Tchad.
Bulletin phytosanitaire Niger 2002- TROISIEME DECADE DE JUILLET 2002
Infestations de sauteriaux sur mil dans les régions de Dosso, Maradi ; sur mil et sorgho au stade tallage dans la région de Tahoua.
Bulletin situation agrohydropastorale du 15 au 23 août 2016 au sahel et en afrique de l'ouest
Situation agrohydropastorale du 15 au 23 août 2016
Bulletin special cadre harmonise
La situation alimentaire est globalement plus favorable en 2013. Mais, il existe beaucoup de stress et de zones localisées de crise (en phase actuelle ou à venir).
Bulletin spécial cadre harmonisé
Ce bulletin fait la synthèse des travaux de la Cellule Régionale d’analyse du Cadre Harmonisé qui se sont déroulés du 2 au 6 avril à Niamey.
Bulletin special cadre harmonise mars 2013
Les zones qui sont en insécurité alimentaire critique (phase 3) en mars sont les suivantes: Mali : le nord du pays (régions de Gao, de Tombouctou et de Kidal) ; Burkina Faso : la province du Séno ; Niger : les départements de Tillabéri et Téra Seul le Mali présente en mars 2013 des zones en phase 4 (Insécurité Alimentaire extrême) en raison de la crise qui y prévaut : régions de Tombouctou, Gao et Kidal
Bulletin spécial cop19 pour les négociateurs de l’espace cilss/cedeao
Ce bulletin est principalement destiné aux négociateurs, aux décideurs, à la société civile, aux ONG de l’espace CILSS/CEDEAO, mais aussi à tout lecteur interpellé par la question des changements climatiques. Cet espace dispose, en effet, d’une faible masse critique de négociateurs. Ce bulletin fait le bilan des négociations depuis la Convention de Rio (1992) jusqu’aux Accords de Doha (2012), en passant par la feuille de route de Bali (2007), l’Accord de Copenhague (2009), les Accords de Cancun (2010), le lancement de la Plateforme de Durban (2011).
Bulletin spécial cop19 pour les négociateurs de l’espace cilss/cedeao
Le programme régional « Alliance Mondiale contre le Changement Climatique » (AMCC/GCCA) de l’espace CILSS/CEDEAO est une initiative du groupe Afrique-Caraïbes-Pacifique (ACP) financée par l’Union Européenne. Il vise, entre autres, à renforcer les capacités des pays de la sous-région sur les principaux enjeux liés aux négociations sur le climat. Ce bulletin est principalement destiné aux négociateurs, aux décideurs, à la société civile, aux ONG de l’espace CILSS/CEDEAO, mais aussi à tout lecteur interpellé par la question des changements climatiques. Cet espace dispose, en effet, d’une faible masse critique de négociateurs. Ce bulletin fait le bilan des négociations depuis la Convention de Rio (1992) jusqu’aux Accords de Doha (2012), en passant par la feuille de route de Bali (2007), l’Accord de Copenhague (2009), les Accords de Cancun (2010), le lancement de la Plateforme de Durban (2011). Il présente aussi les enceintes de négociations, les pays et groupes de pays en présence, les principales positions de négociation, les outils du négociateur. Ce bulletin met aussi en relief les points d’achoppement et de blocage des négociations. On insiste notamment sur les engagements des pays développés, la dichotomie entre pays Annexe 1 et pays non Annexe 1, la place des grands pays émergents (Chine Brésil, Inde, etc.), le principe de responsabilité commune mais différencié, etc. Le bulletin démontre également que l’effort global de réduction s’est réduit sur la 2ème période du Protocole de Kyoto 2013-2020 par rapport à 2008-2012. Le niveau d’ambition actuel est trop faible pour espérer rester sous les +2°C et éviter un dérèglement climatique annoncé par le GIEC. Un des points saillants de ce bulletin est le décryptage de l’agenda et des enjeux de la COP19 qui se tiendra du 11 au 22 novembre 2013 à Varsovie. Les principaux points des agendas (COP19, CMP9, SBSTA39, SBI39, ADP2-3) sont classés selon les cinq piliers du plan d’action de Bali à savoir la vision partagée, l’atténuation, l’adaptation, le transfert de technologies et le financement. Le premier point fera a priori l’objet de discussions intenses face aux blocages des négociations sur les engagements d’atténuation. Les positions du groupe Afrique issue de la Déclaration de Gaborone sur le changement climatique lors de la cinquième session extraordinaire de la Conférence ministérielle africaine sur l’environnement sont également présentées. Au regard de la position du groupe Afrique, des orientations spécifiques de négociations ont été identifiées pour l’espace CILSS/CEDEAO par les participants de l’atelier de préparation de la COP19 organisé par le CILSS en octobre 2013 à Ouagadougou. Enfin, le bulletin décrit le rôle et la place du CILSS en tant qu’institution régionale spécialisée sur le climat dans l’appui et l’accompagnement des négociateurs ouest africains.
Bulletin spécial COP19 pour les négociateurs de l’espace CILSS/CEDEAO
Le programme régional « Alliance Mondiale contre le Changement Climatique » (AMCC/GCCA) de l’espace CILSS/CEDEAO est une initiative du groupe Afrique-Caraïbes-Pacifique (ACP) financée par l’Union Européenne. Il vise, entre autres, à renforcer les capacités des pays de la sous-région sur les principaux enjeux liés aux négociations sur le climat. Ce bulletin est principalement destiné aux négociateurs, aux décideurs, à la société civile, aux ONG de l’espace CILSS/CEDEAO, mais aussi à tout lecteur interpellé par la question des changements climatiques. Cet espace dispose, en effet, d’une faible masse critique de négociateurs. Ce bulletin fait le bilan des négociations depuis la Convention de Rio (1992) jusqu’aux Accords de Doha (2012), en passant par la feuille de route de Bali (2007), l’Accord de Copenhague (2009), les Accords de Cancun (2010), le lancement de la Plateforme de Durban (2011). Il présente aussi les enceintes de négociations, les pays et groupes de pays en présence, les principales positions de négociation, les outils du négociateur. Ce bulletin met aussi en relief les points d’achoppement et de blocage des négociations. On insiste notamment sur les engagements des pays développés, la dichotomie entre pays Annexe 1 et pays non Annexe 1, la place des grands pays émergents (Chine Brésil, Inde, etc.), le principe de responsabilité commune mais différencié, etc. Le bulletin démontre également que l’effort global de réduction s’est réduit sur la 2ème période du Protocole de Kyoto 2013-2020 par rapport à 2008-2012. Le niveau d’ambition actuel est trop faible pour espérer rester sous les +2°C et éviter un dérèglement climatique annoncé par le GIEC. Un des points saillants de ce bulletin est le décryptage de l’agenda et des enjeux de la COP19 qui se tiendra du 11 au 22 novembre 2013 à Varsovie. Les principaux points des agendas (COP19, CMP9, SBSTA39, SBI39, ADP2-3) sont classés selon les cinq piliers du plan d’action de Bali à savoir la vision partagée, l’atténuation, l’adaptation, le transfert de technologies et le financement. Le premier point fera a priori l’objet de discussions intenses face aux blocages des négociations sur les engagements d’atténuation. Les positions du groupe Afrique issue de la Déclaration de Gaborone sur le changement climatique lors de la cinquième session extraordinaire de la Conférence ministérielle africaine sur l’environnement sont également présentées. Au regard de la position du groupe Afrique, des orientations spécifiques de négociations ont été identifiées pour l’espace CILSS/CEDEAO par les participants de l’atelier de préparation de la COP19 organisé par le CILSS en octobre 2013 à Ouagadougou. Enfin, le bulletin décrit le rôle et la place du CILSS en tant qu’institution régionale spécialisée sur le climat dans l’appui et l’accompagnement des négociateurs ouest africains
Bulletin spécial cop20 pour les négociateurs climat de l’espace cilss/cedeao
Ce bulletin spécial COP20 co-élaboré par le CILSS et la CEDEAO est principalement destiné aux négociateurs climats, aux décideurs, à la société civile, de l’espace CILSS/CEDEAO, mais aussi à tout lecteur interpellé par les questions relatives au changement climatique. Afin de bien comprendre les enjeux des négociations à venir et les textes devant conduire vers un accord global à Paris en 2015, ce bulletin spécial COP20 a été structuré comme suit : Dans un premier temps, il rappelle les tendances du climat telles que révélées dans le dernier rapport du GIEC paru en 2013 et les implications sur les secteurs stratégiques pour la sous-région, en l’enrichissant des travaux de recherche conduit par le Centre Régional AGRHYMET/CILSS. Puis, il passe en revue le bilan de plus de 20 ans de négociation de Rio à Varsovie ainsi que les enjeux de la COP20 à Lima qui aura la lourde responsabilité de parfaire les textes qui doivent conduire vers l’accord 2015 de Paris sur le climat. Le bulletin donne des pistes nécessaires pour mieux comprendre les enjeux liés à l’Accord 2015. Enfin, il met l’accent sur certains domaines clés de négociations climat pour l’Afrique.
Bulletin spécial cop20 pour les négociateurs climat de l’espace cilss/cedeao
Ce bulletin spécial COP20 co-élaboré par le CILSS et la CEDEAO est principalement destiné aux négociateurs climats, aux décideurs, à la société civile, de l’espace CILSS/CEDEAO, mais aussi à tout lecteur interpellé par les questions relatives au changement climatique Afin de bien comprendre les enjeux des négociations à venir et les textes devant conduire vers un accord global à Paris en 2015, ce bulletin spécial COP20 a été structuré comme suit : Dans un premier temps, il rappelle les tendances du climat telles que révélées dans le dernier rapport du GIEC paru en 2013 et les implications sur les secteurs stratégiques pour la sous-région, en l’enrichissant des travaux de recherche conduit par le Centre Régional AGRHYMET/CILSS. Puis, il passe en revue le bilan de plus de 20 ans de négociation de Rio à Varsovie ainsi que les enjeux de la COP20 à Lima qui aura la lourde responsabilité de parfaire les textes qui doivent conduire vers l’accord 2015 de Paris sur le climat. Le bulletin donne des pistes nécessaires pour mieux comprendre les enjeux liés à l’Accord 2015. Enfin, il met l’accent sur certains domaines clés de négociations climat pour l’Afrique.
Bulletin spécial COP20 pour les négociateurs climat de l’espace CILSS/CEDEAO Comité permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel Vers un Accord global sur le Climat : tournant décisif des négociations à la Conférence climat de Lima
Ce bulletin spécial COP20 co-élaboré par le CILSS et la CEDEAO est principalement destiné aux négociateurs climats, aux décideurs, à la société civile, de l’espace CILSS/CEDEAO, mais aussi à tout lecteur interpellé par les questions relatives au changement climatique Afin de bien comprendre les enjeux des négociations à venir et les textes devant conduire vers un accord global à Paris en 2015, ce bulletin spécial COP20 a été structuré comme suit : Dans un premier temps, il rappelle les tendances du climat telles que révélées dans le dernier rapport du GIEC paru en 2013 et les implications sur les secteurs stratégiques pour la sous-région, en l’enrichissant des travaux de recherche conduit par le Centre Régional AGRHYMET/CILSS. Puis, il passe en revue le bilan de plus de 20 ans de négociation de Rio à Varsovie ainsi que les enjeux de la COP20 à Lima qui aura la lourde responsabilité de parfaire les textes qui doivent conduire vers l’accord 2015 de Paris sur le climat. Le bulletin donne des pistes nécessaires pour mieux comprendre les enjeux liés à l’Accord 2015. Enfin, il met l’accent sur certains domaines clés de négociations climat pour l’Afrique.
Bulletin spécial cop21 pour les négociateurs climat de l’espace cilss/cedeao/uemoa
Ce bulletin rappelle dans un premier temps, les tendances du climat telles que indiquées dans le dernier rapport du GIEC adopté en 2014 et ses implications dans les secteurs stratégiques pour la sous-région enrichis de travaux récents du Centre Régional AGRHYMET / CILSS. Après avoir passé en revue le bilan de 20 ans de négociation de Rio à Lima, en mettant l’accent sur les dernières avancées, ce bulletin met l’accent sur (i) les enjeux de la COP 21 notamment sur les positions du Groupe Afrique et les orientations prises par l’espace CILSS/CEDEAO/UEMOA au regard des blocs de négociations (vision partagée, atténuation, adaptation, financement, renforcement des capacités et transfert de technologies) (ii) le décryptage de l’agenda de la Conférence de Paris et enfin (ii) l’analyse des Contributions Prévues Déterminées au niveau National (CPDN/INDC) des pays de l’Afrique de l’Ouest.
Bulletin spécial cop21 pour les négociateurs climat de l’espace cilss/cedeao/uemoa
Ce bulletin spécial COP 21 co-élaboré par le CILSS, la CEDEAO, l’UEMOA et la BOAD est principalement destiné aux négociateurs climat, aux décideurs et à la société civile de l’espace CILSS/CEDEAO/UEMOA mais aussi à tout lecteur préoccupé par les questions relatives aux changements climatiques et aux négociations internationales sur le climat. Ce bulletin rappelle dans un premier temps, les tendances du climat telles que indiquées dans le dernier rapport du GIEC adopté en 2014 et ses implications dans les secteurs stratégiques pour la sous-région enrichis de travaux récents du Centre Régional AGRHYMET / CILSS. Après avoir passé en revue le bilan de 20 ans de négociation de Rio à Lima, en mettant l’accent sur les dernières avancées, ce bulletin met l’accent sur (i) les enjeux de la COP 21 notamment sur les positions du Groupe Afrique et les orientations prises par l’espace CILSS/CEDEAO/UEMOA au regard des blocs de négociations (vision partagée, atténuation, adaptation, financement, renforcement des capacités et transfert de technologies) (ii) le décryptage de l’agenda de la Conférence de Paris et enfin (ii) l’analyse des Contributions Prévues Déterminées au niveau National (CPDN/INDC) des pays de l’Afrique de l’Ouest.
Bulletin spécial COP21 pour les négociateurs climat de l’espace CILSS/CEDEAO/UEMOA Vers un Accord global sur le Climat : tournant décisif des négociations à la Conférence de Paris
Ce bulletin spécial COP 21 co-élaboré par le CILSS, la CEDEAO, l’UEMOA et la BOAD est principalement destiné aux négociateurs climat, aux décideurs et à la société civile de l’espace CILSS/CEDEAO/UEMOA mais aussi à tout lecteur préoccupé par les questions relatives aux changements climatiques et aux négociations internationales sur le climat. Ce bulletin rappelle dans un premier temps, les tendances du climat telles que indiquées dans le dernier rapport du GIEC adopté en 2014 et ses implications dans les secteurs stratégiques pour la sous-région enrichis de travaux récents du Centre Régional AGRHYMET / CILSS. Après avoir passé en revue le bilan de 20 ans de négociation de Rio à Lima, en mettant l’accent sur les dernières avancées, ce bulletin met l’accent sur (i) les enjeux de la COP 21 notamment sur les positions du Groupe Afrique et les orientations prises par l’espace CILSS/CEDEAO/UEMOA au regard des blocs de négociations (vision partagée, atténuation, adaptation, financement, renforcement des capacités et transfert de technologies) (ii) le décryptage de l’agenda de la Conférence de Paris et enfin (ii) l’analyse des Contributions Prévues Déterminées au niveau National (CPDN/INDC) des pays de l’Afrique de l’Oues
Bulletin special criquet pelerin oct 2016
Situation préoccupante région occidentale avec résurgence du criquet pélerin en Mauritanie
Bulletin spécial d'alerte_juillet 2010
Prévisions climatiques et hydrologiques favorables aux inondations et au développement du criquet pèlerin
Bulletin Spécial de Prévision Saisonnière des caractéristiques Agro-Hydro-Climatiques pour les zones Sahéliennes et Soudanienne de l’Afrique de l’Ouest et du Sahel PRESASS 2024
Le PRESASS 2024 a été organisé, du 22 au 26 avril 2024 à Abuja au Nigeria, par AGRHYMET Centre Climatique Régional pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (AGRHYMET CCR-AOS) du CILSS, en collaboration avec ACMAD, les services nationaux de météorologie et d’hydrologie (SNMH), l’OMM et les Organismes des Grands Bassins fluviaux Ouest-africains
….Une saison des pluies 2024 globalement humide est attendue sur la bande sahélienne, avec des dates de démarrage tardives à normales dans le Sahel-Central et précoces à normales dans le Sahel-Ouest et Est ; des dates de fin tardives à normales ; des séquences sèches courtes en début de saison dans le Sahel-Ouest et moyennes à longues dans le Sahel-Est et globalement longues vers la fin de la saison sur toute la bande sahélienne ; et des écoulements globalement supérieurs aux moyennes dans les principaux bassins fluviaux du Sahel…….
Bulletin Spécial PRESASS – 07/2024
Des cumuls de pluies globalement excédentaires et normaux sont respectivement attendus sur le Sahel Est et sur le Sahel Centre et Ouest, en juillet-Aout-Septembre 2024 ; Des dates de fin de saison tardives à normales et des séquences sèches longues dans la deuxième moitié de la saison sont attendues sur la bande sahélienne. Des écoulements globalement supérieurs aux moyennes sont attendus dans les principaux bassins fluviaux du Sahel.
Bulletin spécial prévisions saisonnières 2016
Bulletin spécial de prévisions des caractéristiques agro-hydro-climatiques de la saison des pluies 2016 pour les pays du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest
Bulletin suivi campagne agropastorale aout 2016
Des pluies abondantes dépassant 150 mm, ont été recueillies dans les zones agricoles du Tchad, au Nigeria, à l’Est et au Sud du Niger, dans la majeure partie du Burkina, dans la partie Sud du Mali, au Benin et au Togo, exceptée la partie Sud, à l’Est et au Nord et à l’Est du Ghana, au Nord de la Côte d’Ivoire, en Guinée, en Guinée Bissau, au Sud du Sénégal, en Sierra-Léone et au Liberia. Le cumul saisonnier de la pluviométrie estimée (RFE) est excédentaire en comparaison avec la moyenne 2006–2015 sur presque toute la région. Cependant, des déficits légers affectent également par endroits quelques zones de faible extension spatiale dans la zone sahélienne. Il s'agit notamment du centre du Mayo-Kebbi Est (Tchad), la partie nord de l'État du Borno (Nigeria), la partie centrale des départements de Tanout et Miriah (Niger), et la partie sud-est de Hodh Ech Chargui (Mauritanie). Les grands bassins fluviaux de la région indiquent des écoulements excédentaires sur la quasi-totalité des stations. En effet, les cinq stations du bassin du fleuve Sénégal, la dizaine de stations réparties dans les différents sous-bassins du fleuve Niger, les six stations du bassin du Lac-Tchad réparties entre le Chari, le Logone et la Komadougou Yobé présentent toutes, une situation largement excédentaire par rapport à la normale hydrologique 1981-2010. La disponibilité de la ressource en eau pour les différents usages ne constitue pas un grand enjeu. Toutefois, en cette période de la saison de pluies (...)
Bulletin suivi campagne agropastorale avril 2016
La comparaison spatiale des détections moyennes de feux actifs au cours des 15 dernières campagnes (2000-2015) à celle qui est en cours (2015-2016) montre une légère tendance à la hausse des occurrences de l’ordre de 2& . Cette tendance reste très variable selon les pays : \- Une hausse des occurrences au Ghana, Guinée, Libéria Togo variant de 8& à 23&; \- Une situation équivalente à la moyenne en Côte D’Ivoire, au Nigéria et au Sénégal; \- De fortes réductions des occurrences dans les autres pays. Localement, de fortes hausses sont observées dans le Sud Sénégal, l’Ouest du Mali, la moitié Est de la Guinée Conakry, le Nord de la Sierra Léone, le Centre de la Côte d’Ivoire, tout le Ghana, une bonne partie du Togo, le Sud Benin, la zone du Parc de W des trois pays (Benin, Burkina, Niger) , le Sud et l’extrême Nord Est du Nigeria, enfin le Sud du Tchad. Ailleurs, l’on observe une baisse des détections des foyers de feux voire même équivalente à la moyenne (...)
Bulletin suivi campagne agropastorale juil 2016
Situations agropastorale et hydrologique des pays du CILSS et de la CEDEAO au 31 juillet 2016
Bulletin suivi campagne agropastorale juil 2016
Mise à jour du mois de juillet • Le début de la saison agricole, à quelques exceptions près, est conforme à ce qui a été prévu à l’issue du forum des prévisions saisonnières tenu en Mai 2016 ; • La prévision des durées des séquences sèches après l’installation des cultures s’est aussi confirmée dans l’ensemble ; • Les probabilités d’avoir des cumuls pluviométriques saisonniers supérieurs à la moyenne sur la majeure partie du Sahel central et oriental et inferieurs à la moyenne sur les régions de l’extrême Ouest, demeurent élevées; • Les séquences sèches normales à plus longues que la moyenne sont attendues, pendant la période post-floraison des cultures pluviales, sur l’extrême Ouest de la bande sahélienne. Sur presque toutes les zones Centre et Est du Sahel, elles devraient être plus courtes à normales ; • Des dates de fin de saison tardives à normales sont attendues sur la majeure partie des pays du Sahel et les parties Nord des pays du Golfe de Guinée, à l’exception de la partie Ouest du Sahel ; • Les perspectives d’écoulements sont légèrement moins optimistes que celles initialement établies en mai pour les bassins des fleuves Sénégal et Gambie. Sur les autres bassins fluviaux (Niger, Volta, Ouémé, Mono, Sassandra, Comoé) et le système du Lac-Tchad, la mise à jour n’indique pas des changements majeurs par rapport aux prévisions issues du forum de mai, à savoir des écoulements équivalents à supérieurs à la moyenne pour les bassins sahéliens et soudanosahéliens, et inférieurs pour les bassins côtiers.
Bulletin suivi campagne agropastorale mars 2016
Une saison des pluies avec des cumuls pluviométriques moyens à déficitaires, des dates de démarrage normales à tardives et des durées de séquences sèches plus longues pendant les périodes critiques d’installation et de reproduction des cultures, sont attendues entre Mars et Juin 2016
Bulletin suivi campagne agropastorale sept 2016
La fin du mois de septembre a marqué le début de la baisse des écoulements dans les bassins du fleuve Sénégal, de la Gambie, le haut et moyen bassin du fleuve Niger et le haut bassin de la Volta. Toutefois, la montée des écoulements s’est poursuivie dans le bassin du Lac-Tchad, le Delta intérieur et le bassin inférieur du fleuve Niger dont les pointes des crues sont normalement observées en octobre. Hormis la station de Koulikoro dans le haut bassin du fleuve Niger où les niveaux des écoulements sont revenus à la moyenne, la situation des écoulements a été au-dessus de la normale pour l’ensemble des stations dont les données sont parvenues au CRA. Cependant, ces écoulements ont été légèrement inférieurs à ceux des années exceptionnellement humides enregistrées au niveau de la plupart des stations. Concernant les barrages au Burkina Faso, onze, sur les vingt-un suivis, ont continué à déverser les excédents d’eau. Les taux de remplissage de cette saison qui ont été globalement supérieurs à ceux de 2015 au mois d’août, sont devenus inférieurs en fin septembre pour une majeure partie des barrages.
Bulletin_cadre harmonisé
Insécurité alimentaire critique persistante dans une grande partie de la bande sahélienne, d’où la nécessité de poursuivre le financement des plans d’assistance aux populations vulnérables.
Bulletin_cadre harmonisé_avril 2012
En résumé, trois axes majeurs de réponse sont nécessaires à l’orée de la période de soudure : \- continuer les efforts en matière de lutte contre la malnutrition aigue \- soutenir les plans de réponse pour le secteur élevage \- ne pas privilégier partout l’outil cash transfert avec l’épuisement progressif des volumes de céréales mis en marché et la hausse des prix, qui risque d’être forte durant la soudure 2012.
Bulletin_cadre harmonisé_juin 2012
Poursuivre les efforts de réponse face à la crise, en particulier pour la nutrition, l’assistance alimentaire et l’appui aux moyens d’existence, surtout avant l’installation défi nitive de l’hivernage qui va rendre inaccessible certaines zones ; Renforcer le suivi de la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans la région
Burkina : programme d'action nationale de lutte contre la désertification
L'adoption en 1994 de la "Convention des Nations Unies sur la lutte Contre la Désertification dans les pays gravement touchés par la sécheresse et/ou la désertification, en particulier en Afrique", a été saluée par le Burkina Faso en son temps. Non pas que l'adoption de cette Convention constituât une panacée contre la désertification et la sécheresse, mais parce qu'elle marquait enfin la prise de conscience de la communauté internationale de l'ampleur des conséquences néfastes de ces deux fléaux, en même temps qu'elle traduisait la volonté commune internationale d'y faire face de manière concertée et solidaire. C'est à cet égard que cette convention est pour nous burkinabé, à la fois un point de départ et un aboutissement : − un point de départ parce qu'elle constitue une nouvelle approche du problème de la désertification et de ses causes ; − un aboutissement parce qu'il a fallu déployer d'énormes efforts de sensibilisation et de réalisation d'actions concrètes à un niveau national d'abord, pour prouver que la désertification n'était pas une fatalité et au niveau international ensuite pour emporter l'adhésion à l'idée que seule l'action en synergie des membres de la communauté internationale peut permettre d'obtenir les résultats escomptés nécessaires à la protection et à la préservation durable de l'environnement.
Caractérisation de la gestion durable des terres dans le bassin arachidier nord : Cas du département de Bambey au Sénégal
Le Sénégal à l’image de plusieurs pays du globe est touché par le phénomène de dégradation des terres (environ 2,8 millions ha), notamment dans le bassin arachidier (zone agroécologique où se situe le département de Bambey) où il est très accentué. C’est dans ce contexte que s’inscrit la présente étude dont l’objectif général est de contribuer à la vulgarisation des bonnes pratiques de GDT à travers la caractérisation des terres agricoles sous gestion durable à Bambey. L’étude a concerné huit villages. La méthodologie utilisée est une enquête auprès des agriculteurs et services techniques ainsi qu’une cartographie des champs sous gestion durable. Au total, 219 agriculteurs sont enquêtés, ainsi que les services techniques de la direction de l’agriculture et 398 points GPS sont relevés sur le terrain répartis dans les huit villages. La cartographie des terres sous gestion durable a pour but de répertorier et de localiser les différentes techniques de GDT utilisées dans la zone d’étude. Ainsi l’utilisation des techniques de GDT varie en fonction des lieux et des types de cultures. Les résultats ont montré que les agriculteurs perçoivent positivement les techniques de GDT. Leur niveau d’instruction est faible. L’âge moyen des agriculteurs est de 55 ans. Les enquêtes montrent que l’agriculture est une activité masculine à Bambey (91%). Les principales spéculations de la zone (71,2%) sont l’arachide, le mil et le niébé. On note également la culture de sorgho, de bissap. Les différentes techniques de GDT recensées à Bambey sont l’utilisation de l’agroforesterie, la fumure organique, le paillage, le parcage, la jachère et les haies vives. Les résultats ont aussi montré que l’agroforesterie est très adoptée par les agriculteurs. Elle est associée de fait aux autres pratiques de GDT observées. Elle est constituée majoritairement par un parc à Faidherbia albida. Par ailleurs, ces différentes techniques de GDT ont un effet bénéfique sur le rendement des agriculteurs.
Caractérisation des pratiques paysannes de gestion de la fertilité des sols de la commune rurale de molota (Guinée)
La commune rurale de Molota est une zone dont le climat est favorable à l’agriculture. Les producteurs de cette zone bénéficient de l’appui du Centre de Recherche Agronomique de Foulayah et la Station de Recherche Agronomique de Kilissi ainsi que d’autres organisations non gouvernemental (ONG). Malgré ces avantages, on constate dans les exploitations agricoles une baisse progressive de la fertilité des sols qui se manifeste à travers les rendements des cultures. Cette baisse pourrait être imputée aux pratiques culturales inappropriées et la croissance démographique galopante. C’est dans ce cadre que cette étude a été réalisée pour caractériser les techniques culturales pratiquées par les paysans, les analysées afin de proposer des stratégies d’amélioration. Pour atteindre ces objectifs, une enquête individuelle a été réalisée au niveau de 180 exploitants agricoles dans 10 villages de la commune. Au cours de ces enquêtes, plusieurs pratiques ont été inventoriées. Il faut signaler qu’après les analyses qui ont porté sur la prédominance, l’efficacité et la durabilité, nous avons retenu certaines pratiques en vue de leur amélioration. Ce sont : le système de rotation riz-maraichage pratiqué par 56 % des producteurs (rendement moyen en riz 2,8t/ha estimation des paysans), système de rotation riz-arachide-jachère par 52,2% des producteurs (rendement moyen en riz 1,85t/kg estimation des paysans), système maraicher avec combinaison des engrais organiques et minéraux par 53% des producteurs et le Mulching en culture maraichers (17% des producteurs) qui donne un accroissement de 10 %. Ces techniques, si elles sont améliorées pourront permettre une exploitation durable des sols. Pour cela, les paysans doivent être soutenus par des investissements dans les aménagements hydro-agricoles, les équipements adaptés, l’approvisionnement en intrants agricoles et la formation des agriculteurs.
Caractérisation des systèmes de production agricole : cas des cultures du fonio et du sésame dans la commune rurale de Cinzana (Mali)
Le fonio et le sésame sont des cultures marginales au sein de l’agriculture malienne. Mais elles peuvent apporter des revenus significatifs et contribuer à la mise en valeur de terrains pauvres. La pratique de ces cultures est un défi pour les états comme ceux du Sahel, munis d’écosystèmes fragiles au regard de la sévérité des phénomènes climatiques extrêmes et de la pression foncière. Leurs caractéristiques agronomiques et socioéconomiques expliquent leur place de choix dans les systèmes de production de différents villages de la zone de moyens d’existence 7 « sorgho-mil en culture pluviale » définie par les travaux récents sur l’économie des ménages au Mali. Notre étude s’est déroulée dans la région de Ségou (centre du Mali), commune de Cinzana, où le programme Changement Climatique, Agriculture et Sécurité Alimentaire (CCASA) s’est mis à la recherche de solution pour permettre une meilleure production. L’objectif était de contribuer à l’amélioration des connaissances sur les systèmes de production du fonio et sésame en vue d’une amélioration des conditions de vie des producteurs. Comme méthodologie, nous avons effectué des pré-enquêtes avec les agents du CCASA avant les entretiens individuels auprès de 110 personnes dans les deux villages d’intervention (N’gakoro et Tongo). Dans le but de connaître les itinéraires techniques du fonio et sésame, quelques fiches techniques des variétés les plus cultivées de la zone ont été utilisées. Les résultats obtenus montrent que les principales raisons de la dégradation des sols sont liées à la déforestation (68% des enquêtés) et le changement climatique (12 %). Pour les pratiques de gestion des sols, l’ensemble des enquêtés pratiquent le labour, la jachère est inexistante, 100% des répondants font le billonnage, 78% utilisent les résidus de récoltes de différentes façons. Le compostage, l’assolement, l’agroforesterie et la haie vive sont également pratiqués. Le fonio et le sésame s’intègrent dans ces systèmes de production et contribuent aussi à leur durabilité. Au niveau social et économique, ces cultures permettent d’améliorer la sécurité alimentaire et les conditions de vie.
Catalogue régional des espèces et variétés végétales CEDEAO-UEMOA-CILSS : Variétés homologuées2016-2018
Aux termes des dispositions des articles 9.1 du règlement semencier C/REG.4/05/2008 de la CEDEAO et 80.1 du règlement semencier REGL.N°03/2009/CM de l'UEMOA, le Catalogue Ouest Africain des Espèces et Variétés Végétales (COAfEV/CEDEAO) ou le Catalogue Régional des Espèces et Variétés Végétales (CREVU/UEMOA), ci-après désigné par « Catalogue Régional CEDEAO-UEMOA-CILSS des Espèces et Variétés Végétales », est constitué de la liste limitative des variétés dont les semences peuvent être produites et commercialisées sur le territoire des 17 pays de cet espace. Ce Catalogue contient donc l'ensemble des variétés de la liste A des catalogues nationaux. Ce Catalogue remplace le Catalogue Ouest Africain des Espèces et Variétés Végétales (COAfEV) édité en 2018. Il porte sur les variétés des 11 cultures prioritaires que sont : le riz, le maïs, le sorgho, le mil, l'arachide, le niébé, le manioc, l'igname, la pomme de terre, la tomate et l'oignon. Les variétés de ce catalogue ont été retenues sur la base de la disponibilité des informations essentielles de DHS et VATE. Les caractères variétaux présentés le sont à titre informatif, pour faciliter le choix des utilisateurs
CCNUCC Seconde communication nationale de Côte d'Ivoire
Geographic setting: Côte d’Ivoire is a West African country located in the inter-tropical area at the Gulf of Guinea border. The territory is located between 4°30 and 10°30 Northern latitude and between 2°30 and 8°30 Western longitude. Its area is 322,462 km2. The country borders the Atlantic Ocean to the South, Ghana to the East, Burkina Faso and Mali to the North, Guinea and Liberia to the West. Climate: the country has two types of climate: the monsoon, an equatorial humid air mass and the harmattan, a tropical dry air mass with a desiccating wind. There are thus, according to the latitude, four main climate areas: the mountain climate, the Attiean, Baulean and Sudanoguinean climates. The mountain climate is made up of two seasons in the western part of the country where the temperature gets lower with the altitude (til 8°C in January) and with increasing rainfall. The Baulean climate is located in the center of the country and has a first rainy season starting from March to June, with a lowering of the rainfall in July-August, and a second rainy season in September, and a very dry season from November to February. Finally, the Sudano-guinean climate is located in the northern part of the country which is typically tropical with a dry season from June to October with heavy rainfall but low humidity. Vegetation: the various climate areas, the peculiarity of the relief and ancient human influences determine several vegetation types. However, there are two salient characteristics: the forest in the southern half of the country and the savanna in the northern half. Population: according to the general census of the population and habitat of 1998, the population of the country was 15,336,672 inhabitants. In 1988, it was estimated to be 10,815,694 inhabitants, which corresponds to a population increase rate of 3.3& over the 19881998 periods. In 2005, the estimated number was 19,800,000 inhabitants. Socio-economic situation: after a period of strong economic growth, 1995-1998, and an average annual growth rate of 5&, Côte d’Ivoire has experienced a period of economic recession since 1999, which was exacerbated by a political and military crisis in September 2002. At the macroeconomic level, the growth rate of the GDP that was 5.7& in 1998 fell to 1.6& in 1999, then to -2.3& in 2000. The economic recovery began in 2001 (+0.33& growth rate of the GDP) and is attributable to the cocoa boom which was blocked since the events of September 19 the same year (-1.6& growth rate for 2002). Today, the major challenge that can have negative impacts on the development potentials of the country is undoubtedly the excessive human exploitation and weakening of the natural environment in relation with climate change. Côte d’Ivoire has ratified many international conventions and has initiated various actions relating to the protection of the environment. These are, among others: The National Environmental Action Plan (NEAP) Creation of several agencies and technical services for the protection of the environment (ANDE and CIAPOL) National Development Strategy based on the achievement of the Millennium Development Goals
CCNUCC seconde communication nationale de la Mauritanie
Le profil géographique de la Mauritanie présente des formes de relief se rapportant aux premiers temps géologiques rabotées par l’érosion. Les paysages sont caractérisés par la monotonie des plateaux tabulaires et des immenses étendues caillouteuses ou sableuses. Il se distingue par un relief peu élevé avec des altitudes qui se situent généralement autour de 500 m à l’exception de la Kedia d’Idjil qui culmine à 915 m. Au plan isoclimatique, la Mauritanie est désertique à 70&, seule la partie méridionale du pays reçoit des précipitations supérieures à 300 mm/an et les températures sont en moyenne supérieures à 25°C. Le climat est saharien au nord et sahélien au sud et globalement chaud et sec. Il est sous la dépendance des variables latitudinales et l’influence de la mer. Pour l’ensemble du territoire, l’instabilité interannuelle est grande. Les coefficients de variation qui permettent d’apprécier la régularité d’une chronique pluviométrique sont très élevés. Ils varient entre 0,30 et 0,70. Le couvert végétal est peu fourni et les ressources en eau sont limitées. Les résultats du recensement général de la population réalisé en 2000 montrent que la population de la Mauritanie est de 2 508 159 habitants. Le pays a connu une forte sédentarisation et un exode anarchique vers le centre urbain durant la période 1977-1988 et principalement au profit de Nouakchott, Nouadhibou et Zouérate avec des taux de croissance démographique respectivement de 9,47&; 8,71& et 3,4&. La population est jeune avec 43,5& de moins de 15 ans et 54& moins de 20 ans avec une légère différence selon le sexe en faveur des hommes. La population âgée de 60 ans ne dépasse pas 5&. Les objectifs macroéconomiques définis dans le Cadre Stratégique de Lutte contre la Pauvreté (CSLP) (2006-2010) visent à : (i) porter le taux de croissance du PIB à 8,4& par an en moyenne sur la période 2006-2010 ; (ii) ramener le taux d’inflation de 6,2& en 2006 à 5& à l’horizon 2010 ; (iii) contenir le déficit budgétaire (hors dons) autour de 10& du PIB en moyenne annuelle sur la période ; (iv) porter à l’horizon 2010 le déficit courant hors transferts officiels à 6& du PIB; et (v) porter les réserves à 3,7 mois d’importations en fin de période. L’incidence de pauvreté monétaire a reculé globalement de 4,3 points sur la période 20002004, passant de 51& à 46,7& ; soit une baisse d’environ 1 point par an. Ce recul s'est accompagné par une baisse plus accentuée des indicateurs d’écarts : la profondeur (20,7&) et la sévérité (-28,2&). Dans le domaine de l’emploi, le pourcentage des personnes en âge d’activité (âgés entre 15 et 64 ans) est de 54,9& de la population du pays. Ce taux est plus élevé en milieu urbain qu’en milieu rural (59,8& contre 51,5&). Le taux d’activité, au sein de la population âgée entre 15 et 64 ans s’élève à 59,2& avec des disparités importantes. Il se situe à 81,9& de la population masculine alors qu’il est seulement de 39,1& pour les femmes. L'accès aux services de base montre que les efforts consentis par le pays ont permis de réaliser un taux brut de scolarisation de 97,73& en 2006 contre 95& en 2005, avec un taux de participation des filles de 49,87& traduisant un taux brut de scolarisation spécifique de 99,17&. Dans le domaine de la santé : le taux de couverture sanitaire du pays dans un rayon de 5km avoisine les 70&. Le profil épidémiologique du pays en 2004 est caractérisé par la persistance de niveaux élevés de mortalité (un TMI de 78‰, un TMIJ de 116‰ et un TMM de 747 pour 100.000). En 2004, le nombre de ménages ayant accès à l’eau potable représente 52& contre 50,4& seulement en 2000. L’approvisionnement à partir de robinets intérieurs ne couvre que 18,9& en 2004 contre 15& en 2000. Alors que les puits, avec ou sans pompe, constituent la Seconde Communication Nationale sur le Changement Climatique de la Mauritanie - 2008 xi Emissions sectoriel en Mauritanie 1994et 2000 -2000 -1000 0 1000 2000 3000 4000 5000 6000 7000 Energie Proc. Ind Agriculture CATF Déchets 2000 1994 Emission par secteur en 2000 PI 0,2& Energie 14,2& Déchets 1,0& Foresterie 16,0& Agriculture 68,6& principale source en eau, avec un taux de 39,4& en 2004 contre 45& en 2000. Les ménages approvisionnés par les revendeurs d’eau représentent 20& en 2004 (inférieur à 24& observé en 2000). Plus des trois quarts des ménages sont propriétaires du logement qu’ils occupent, situation qui s’est stabilisée sur la période 2000-2004. Par ailleurs, en dépit des efforts visant la viabilisation des quartiers, notamment à Nouakchott, un tiers des ménages mauritaniens vit encore dans un habitat précaire (logement en tente, baraque ou case). Cette proportion est de 13& pour le milieu urbain contre 46,8& pour le milieu rural. Les politiques en matière d'environnement, la fragilisation de l’environnement naturel en lien avec les changements climatiques et l’exploitation anthropique abusive constitue, aujourd’hui, un défi majeur susceptible d’avoir des incidences négatives sur les potentialités de développement du pays. La Mauritanie a ratifié plusieurs conventions internationales et mis en œuvre plusieurs stratégies ayant trait à la protection de l'environnement. L'ensemble de ces facteurs constitue des mesures visant à réduire les risques liés à l’évolution des phénomènes climatiques mondiaux dont la tendance est au réchauffement général et aux risques d’inondations des régions côtières de faible altitude. II
Changement climatique et sécurité alimentaire impacts et vulnérabilité des populations rurales et urbaines
Le tableau est sombre pour la sécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest, du fait des impacts attendus des changements climatiques. On y anticipe en effet l’augmentation de l’intensité des évènements climatiques extrêmes, des sécheresses et du stress hydrique, un réchauffement des eaux diminuant la production halieutique, une aridification des terres et des modifications de la répartition des maladies vectorielles animales et humaines (GIEC, 2013). Ces effets sont renforcés par une importante dégradation des terres et des ressources naturelles par les activités humaines. Malgré une augmentation possible des précipitations dans certaines régions, les conditions de vulnérabilité environnementale, économique et politique, placent l’Afrique de l’Ouest en situation délicate. Cette région est notamment vulnérable par sa dépendance au secteur agricole, la faiblesse des revenus et la variabilité déjà importante de son climat. Ainsi, les cultures en Afrique de l’Ouest sont déjà touchées par les sécheresses et l’épuisement des ressources en eau. Les ennemis des cultures, maladies et ravageurs, sont fréquents, et le cheptel est touché par des épizooties régulières. Les pâturages produisent rarement suffisamment de fourrage. Les populations sont dépendantes des marchés et subissent donc les variations des prix locaux et mondiaux des aliments. Le régime alimentaire des populations est généralement faible en protéines animales, parfois en légumes. Selon les systèmes agraires, certaines spécificités se dégagent en termes de vulnérabilité, comme par exemple : Des risques d’inondations importants en système irrigué ; La faiblesse des investissements en matière d’adaptation dans les systèmes agraires à base de tubercules/céréales ; L’enclavement, la forte dégradation des terres et l’ensablement des mares dans les systèmes agro-pastoraux sur base de mil et sorgho ; Le tarissement des points d'eau, les feux de brousse, des conflits et des termes de l’échange bétail-céréales défavorables aux éleveurs en système pastoral ; Des pénuries d’eau potable dans les zones urbaines et péri-urbaines. Des pratiques d’adaptation réussies existent cependant. Certaines d’entre elles sont présentées dans une fiche dédiée.
Changement climatique réponses des etats de l’afrique de l’ouest
La Convention cadre des Nations-Unies sur le changement climatique (CCNUCC) propose aux Pays en voie de développement (PVD) des outils pour évaluer leurs vulnérabilités aux changements climatiques, planifier et mettre en œuvre des mesures d’adaptation et d’atténuation. Parmi ceux-ci, les Plans d’actions nationaux d’adaptation (PANA) et les Communications nationales sont les principaux qui concernent l’Afrique de l'Ouest. Les PANA identifient des actions urgentes d’adaptation à proposer au financement de la communauté internationale, sur la base d’un processus participatif d’analyse des vulnérabilités présentes et à venir, d’identification de mesures d’adaptation existantes ou à créer et de hiérarchisation des priorités d’action. Les Communications nationales font l’état des lieux des sources d’émissions et des puits de Gaz à effet de serre (GES), ainsi que de la vulnérabilité du pays au regard des changements climatiques et identifient des pistes d’adaptation et d’atténuation à mettre en œuvre. Tous les Pays les moins avancés (PMA) de l’espace CILSS/CEDEAO ont élaboré au moins un PANA ou une Communication nationale, la plupart ont élaboré les deux. Cependant, l’action des pays ouest-africains ne se limite pas à ces cadres onusiens. De nombreuses politiques nationales, surtout celles concernant le développement rural et l’agriculture, intègrent depuis plus d’une décennie le paramètre changement climatique et programment des actions spécifiques à l’adaptation. Dans le cas du Burkina Faso, il s’agit notamment du Programme d’action national de lutte contre la désertification (PAN-LCD), traitant de la prévention et la gestion des aléas climatiques, du Programme national d’investissement agricole (PNIA), dont un des axes concerne la gestion durable des terres et du Programme national du secteur rural (PNSR), qui englobe le PNIA et prévoit l’adaptation des ressources forestières et agricoles et l’amélioration des connaissances en termes de vulnérabilité et d’adaptation. Au Niger, le PAN-LCD identifie le climat comme premier facteur de désertification et se focalise sur l’analyse et le suivi des changements climatiques. Le PNIA vise la réduction de la dépendance des systèmes de production aux aléas climatiques et l’initiative 3-N (« Les nigériens nourrissent les nigériens »), qui reprend en grande partie le PNIA, cite l’adaptation comme l’un des cinq défis à relever pour la sécurité alimentaire.
Changements climatiques causes, manifestations et effets au sahel
Publié fin 2013, le dernier rapport du GIEC démontre que le lien entre activités humaines et accroissement des températures constaté depuis 1950 est extrêmement probable. Ces activités se manifestent par des émissions massives de gaz à effet de serre (GES) dans l’atmosphère, et notamment de dioxyde de carbone (CO2), de méthane (CH4) et de protoxyde d’azote (N2O). Les responsabilités sont inégalement partagées entre pays, par contre les manifestations et les effets s’appliquent à tous, en particulier les pays africains et notamment sub-sahariens. Pourtant, le continent africain dans son ensemble ne représente que 3,4& des émissions mondiales de GES et les pays de l’espace CILSS/CEDEAO moins de 1& des émissions mondiales. Au niveau global, depuis le début du 20ème siècle, la température de la surface de la terre a augmenté de 0,8°C et le niveau des océans est monté de 19 cm. Chacune des trois dernières décennies a ainsi été successivement plus chaude que toutes les décennies précédentes depuis 1850 ! Au niveau de l’Afrique sub-saharienne, les changements climatiques sont également importants et perturbent les activités agricoles, base de l’économie : hausse de la fréquence des nuits et journées chaudes, des vagues de chaleur, anomalies des pluies (volumes annuels, mensuels, pluies violentes, jours secs consécutifs, dates de début et fin de la saison des pluies, etc.), hausse des évènements climatiques extrêmes, etc. L’exemple de la pluviométrie est frappant : après avoir connu une sécheresse sans précédent dans le monde depuis les années 1970, l’Afrique de l’Ouest bénéficie de pluies accrues depuis le début des années 1990, mais avec une variabilité interannuelle forte et des épisodes de pluies violentes plus fréquents. La durée de la saison des pluies a diminué, alors que la fréquence des inondations a augmenté. Les impacts des changements climatiques sont perçus par les populations ouest-africaines, mais leurs causes ne sont pas bien comprises. Informer ces populations sur les changements climatiques, qui devraient être de plus en plus lourds, est donc un défi urgent à relever.
Changements climatiques impacts sur l’eau et l’agriculture en afrique de l’ouest
Les changements climatiques se manifesteront sur toutes les composantes du cycle de l’eau, comme par exemple, la quantité et la distribution des précipitations, la fréquence et la durée des sécheresses, ainsi que l’évaporation et le bilan hydrique à la parcelle. La mousson africaine, qui rythme la vie des 300 millions d’Africains de l’Ouest, devrait se modifier : la variabilité interannuelle des précipitations liées à cette mousson devrait augmenter, tout comme l’occurrence des précipitations extrêmes. Les activités agricoles seront plus ou moins fortement affectées par ces changements, en fonction des zones agroécologiques et des spéculations. Dans tous les cas, différents travaux estiment que le ruissellement moyen et la recharge des nappes baisseront ; que la concurrence pour l’eau sera exacerbée suite à des demandes croissantes pour d’autres usages comme la production d’hydro-électricité. Les travaux menés par le Programme international de recherche sur la mousson africaine (AMMA) établissent sans ambiguïté que la variabilité spatio-temporelle excessive des précipitations est un réel frein à la production agricole. Les sociétés devront s’adapter. Néanmoins, il convient de ne pas sousestimer la complexité de l’approche. Ainsi les plans d’irrigation sont à raisonner avec l’ensemble des acteurs et utilisateurs d’un territoire, voire d’autres pays, placés en aval des prélèvements pour l’eau d’irrigation. De nombreuses techniques, et leurs variantes locales, existent pour faire face à l’aléa hydrique. Elles visent en général à accroître la production, tout en minimisant sa dépendance aux intrants et en limitant les impacts négatifs sur l’environnement, et leur vulnérabilité. Ces techniques incluent la gestion conservatoire de l'eau, de la biomasse et de la fertilité des sols.
Cilss newsletter
Du 26 au 30 mars 2012, s’est tenue à l’Hôtel SANCTA MARIA de Lomé, en République Togolaise, la Conférence régionale sur la situation agricole et les opportunités d’échanges des produits agricoles au Sahel et en Afrique de l’Ouest (CORPAO) sous le thème : «Le développement du commerce régional dans un contexte de hausse régulière des prix des produits agricoles : rôles des différents acteurs». La cérémonie d’ouverture a été marquée par l’allocution du Prof. Alhousseïni BRETAUDEAU, Secrétaire Exécutif du CILSS et le discours d’ouverture de Monsieur Mohamed Sad OURO SAMA, Directeur de Cabinet du Ministre du Commerce et de la Promotion du Secteur Privé de la République Togolaise. Ils ont à tour de rôle, salué cette initiative du CILSS qui se pérennise d’année en année, d’organiser cette conférence régionale qui participe des dynamiques de concertations régionales indispensables à la création et à la consolidation d’un marché régional transparent, dynamique et intégré. Plusieurs sujets ont été abordés lors de cette conférence qui a regroupé plus d’une cinquantaine de participants de l’espace ouest africain. Il s’agit notamment de : • l ’analyse des résultats définitifs de la campagne agricole 2011-2012 et de l’évolution des marchés au Sahel et en Afrique de l’Ouest ; • des rôles des différents acteurs dans le développement du commerce régional dans un contexte de hausse régulière des prix des produits agricoles ;
Cilss-rapport-negociations_varsovie cop19
Du 11 au 23 novembre se sont tenues les négociations climat dans les enceintes suivantes : COP19, CMP9, SBSTA39, SBI39 et ADP2-3. Elles ont rassemblé près de 8 300 participants, dont plus de 4 000 négociateurs officiels. Le Premier Ministre polonais, Donald TUSK, a rappelé lors de l’ouverture du segment de haut-niveau que le contexte mondial avait bien changé depuis la dernière COP « polonaise » (COP14 de Poznan en 2008) : crise financière, échec de Copenhague, changements structurels dans les approvisionnements énergétiques, nouvelles avancées scientifiques du GIEC, etc. Il a souligné l’importance de faire à Varsovie une analyse sans complaisance des efforts à poursuivre. Ces propos ont été corroborés par ceux du Secrétaire général de l’ONU, Ban KI-MOON (« un chemin pentu est en face de nous »), du Président de l’Assemblée générale de l’ONU, John ASHE (« la situation est sombre en dehors de cette pièce »), de la Secrétaire exécutive de la Convention climat, Christiana FIGUERES (« la COP19 doit répondre au coup de clairon de la science et à l’appel impérieux provenant des Philippines ») Les négociations se sont closes avec 27h de retard sur l’agenda prévu, suite à des divergences sérieuses sur certains sujets, notamment le rapport de l’ADP, les financements climat, le mécanisme « perte et dommage », le budget biennal 2014-1015. Malgré cela, la COP19 a vu l’adoption d’une Décision ADP qui invite les Parties à accélérer l’identification de leurs contributions nationales, vise à mettre en œuvre le Plan d’action de Bali et à rehausser le niveau d’ambition pré-2020. Autres points importants, ont été adoptés une Décision sur les pertes et dommages et le « Cadre de Varsovie sur REDD+ », un ensemble de sept Décisions sur REDD+. Ci-dessous sont présentés les résultats les plus notables de la COP19, classés par thèmes suivant les cinq piliers du Plan d’action de Bali (vision partagée, atténuation, adaptation, transfert de technologie, financement), ainsi qu’un ensemble « divers » de nouveaux thèmes apparus depuis la COP13 de Bali. Chaque document est cité avec sa cote (par ex. FCCC/CP/2013/L.12) et peut-être facilement téléchargé, soit depuis ce document (liens hypertextes : version française en priorité quand la traduction était faite ; version anglaise à défaut), soit sur le site de la Convention climat,www.unfccc.int : voir le bandeau de gauche, cliquer sur « Documentation », puis « Recherche de documents ».La conclusion fait une synthèse plus politique que technique : Où va le climat ?
CILSS'Infos N°0004
Chers partenaires, collègues et lecteurs, Alors que nous approchons de la fin de l’année, le CILSS reste engagé dans des initiatives stratégiques pour renforcer la résilience de nos communautés face aux multiples défis qui se présentent. Les préparatifs des instances statutaires du CILSS, notamment la 59e session du Conseil des ministres et la 31e session du Comité régional de programmation et de suivi (CRPS), qui se tiendront à Nouakchott, sont en bonne voie. Ces rencontres sont essentielles pour évaluer nos actions et ajuster nos priorités afin de répondre efficacement aux besoins croissants de la région. En parallèle, les préparatifs du Forum Nouakchott+10 se poursuivent activement. Ce Forum marquera une étape importante pour mesurer les progrès accomplis dans la mise en œuvre de la Déclaration de Nouakchott, dix ans après son adoption. Dans ce cadre, j’ai eu l’honneur de mener une mission circulaire en République islamique de Mauritanie et au Tchad pour mobiliser un soutien politique et technique renforcé autour de cet événement crucial. Toutefois, notre engagement pour le développement durable ne peut se détacher des réalités sur le terrain. Les événements climatiques extrêmes, en particulier les inondations récentes qui ont frappé plusieurs pays du Sahel, rappellent la vulnérabilité de nos systèmes agricoles et alimentaires. Ces catastrophes affectent directement la campagne agricole 2024-2025 et soulignent l’urgence de renforcer les mécanismes d’adaptation climatique pour minimiser les impacts sur nos communautés. A travers ces efforts et engagements, le CILSS réaffirme sa détermination à promouvoir des solutions durables et adaptées aux défis de notre région. Ensemble, continuons à construire un avenir plus résilient pour le Sahel et l’Afrique de l’Ouest.
CILSS’Infos Bulletin mensuel d’information du CILSS N° 0002
Le CILSS prime trois communes à Koudougou
CNUCC Seconde communication nationale du Niger
Il y a quelques dizaines d’années la communauté scientifique internationale tirait la sonnette d’alarme au sujet des impacts probables des activités humaines sur les perturbations de l’équilibre du climat mondial. La preuve est aujourd’hui établie que le facteur prédominant du réchauffement mondial observé depuis les cinquante dernières années est d’origine anthropique et non naturelle. Les perturbations climatiques qui en découlent (sécheresses récurrentes, inondations fréquentes, vents violents, vagues de chaleur, montée du niveau de la mer, etc.), initialement prévues par les scientifiques pour la fin du 21ème siècle sévissent déjà et plus fréquemment dans plusieurs régions du monde en frappant de plus en plus de nombreuses populations. Somme toute, ce sont là des phénomènes aux conséquences incalculables : famines, maladies, exode et pertes de milliers de vies humaines dont les pays les plus pauvres ont du mal à y faire face. Le Niger, pays où l’économie relève essentiellement du secteur rural n’échappe pas à ces phénomènes et est l’un des pays qui payent le plus lourd tribut. En effet, il est observé depuis près de trois (3) décennies des sécheresses récurrentes avec des conséquences négatives sur les ressources en eau (perturbations des régimes pluviométriques, hydrologiques, etc.), un réel processus de dégradation des terres à vocation agricole, un appauvrissement du milieu naturel avec pour effets induits une réduction importante en quantité et en qualité des ressources arborées, arbustives et herbacées en milieu sylvo-pastoral et la déperdition génétique. A cela s’ajoute une pression démographique très forte. C’est pourquoi, le Niger à l’instar des autres pays soucieux de la protection de l’environnement mondial, dans l’optique de laisser aux générations futures une planète habitable, a ratifié la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques le 25 juillet 1995. La ratification de cette Convention ainsi que les efforts consentis pour se conformer à ses dispositions, tels que décrits dans la présente Seconde Communication Nationale, démontrent la volonté du Niger à contribuer efficacement à l’effort mondial de lutte contre le réchauffement global de la planète dont il est très vulnérable eu égard à la fragilité de ses écosystèmes de son économie fortement dépendante de secteurs sensibles aux variabilités climatiques. Le pays va multiplier ses efforts pour s’y adapter. Mais, ces efforts nécessitent un appui financier et technique à même de permettre cette adaptation. C’est là le grand défi de la coopération multilatérale.
Comment utiliser le piment, le tabac, les fruits de neem ou le gaz-oil
La lutte phytosanitaire alternative à la lutte chimique.
Communication nationale initiale du bénin sur
Dans un contexte global marqué, en ce qui concerne notre pays le Bénin, par une dégradation croissante des ressources naturelles, la question des changements climatiques qui mobilise l’humanité tout entière, intervient comme facteur aggravant la désertification et menaçant la diversité biologique. C’est pourquoi, la mise en œuvre de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques est la preuve de la volonté commune des Parties contractantes pour parer au danger des effets néfastes et aux impacts potentiels des changements climatiques. Le Gouvernement du Bénin, conscient de ces menaces a signé en juin 1992, et ratifié en juin 1994 cette Convention. Entre autres dispositions, la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques s’est fixée un objectif ultime à savoir : stabiliser d’ici 2013 les concentrations de Gaz à Effet de Serre (GES) dans l’atmosphère, à un niveau qui empêche toute perturbation dangereuse du système climatique. Dans cet ordre d’idées, grâce à l’Appui du Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM), le Bénin a formé des experts devant conduire les différentes études nationales ; accru la sensibilisation sur la cruciale question des Changements Climatiques et mobilisé les acteurs-clés des secteurs gouvernemental, non gouvernemental, académique et privé. Enfin, conformément aux dispositions de l’article 12 de la Convention, le Bénin a rédigé sa Communication Nationale Initiale sur les Changements Climatiques. Cette Communication Nationale Initiale sur les Changements Climatiques comporte : Un inventaire des émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) ; Les résultats des études d’atténuation ; Les résultats des études de vulnérabilité et d’adaptation ; Des projets sont proposés au terme des différentes études pour permettre à la Communauté Internationale, de nous aider à mieux parer aux effets pervers des changements climatiques, et poursuivre la mise en œuvre effective de la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques. C'est la preuve que notre pays tient à honorer ses engagements en tant qu’Etat-Partie à la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques.
Communiqué final
La 59ème Session ordinaire du Conseil des Ministres (CM) du Comité permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS) s'est tenue le 5 novembre 2024 à Nouakchott en République Islamique de Mauritanie, sous la présidence de Monsieur Ballah KEDA, Ministre de la Production et de l'Industrialisation Agricole de la République du Tchad, Ministre Coordinateur du CILSS
Comprendre les contributions prévues déterminées au niveau national
Cette synthèse a été élaborée dans le cadre du Projet d’appui à la mise en oeuvre de l’alliance mondiale contre le changement climatique (AMCC), une initiative du Secrétariat ACP financée par l’Union Européenne et mise en oeuvre par le CILSS. Elle est rédigée en langage simple, et est destinée aux décideurs, aux négociateurs climat et tous cadres des pays chargés de l’élaboration des Contributions Prévues Déterminées au niveau National (CPDN / INDC).
Conférence scientifique internationale sur les changements climatiques en Afrique de l'Ouest et au Sahel : Evènements climatiques extrêmes et Risques de Catastrophes en Afrique de l'Ouest et au Sahel
Organisée par le Comité permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS) à travers AGRHYMET Centre Climatique Régional pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (CCR-AOS), en partenariat avec l’Agence Nationale de l’Economie des Conférences (ANEC), avec le concours financier de l’Union Européenne, de l’USAID et de la Banque Africaine de Développement, la troisième conférence scientifique internationale sur le changement climatique en Afrique de l’Ouest et au Sahel, s’est tenue en présentiel et en ligne du 09 au 11 septembre à Niamey au Niger. L’objectif global de la conférence était de partager les connaissances sur les évènements climatiques extrêmes, leurs implications sur les différents secteurs socioéconomiques et les mesures d’atténuation et d’adaptation en Afrique de l’Ouest et au Sahel
Avec comme thème principal « Evènements climatiques extrêmes et Risques de Catastrophes en Afrique de l'Ouest et au Sahel », cette troisième édition a centré les débats de manière spécifique sur les thèmes suivants : (i) Outils et méthodes de caractérisation des extrêmes climatiques, (ii) Cartographie des risques et analyse des impacts des extrêmes climatiques, (iii) Politiques et stratégies de gestion des catastrophes climatiques. Au total 120 participants en présentiel une trentaine (30) en ligne sur ZOOM et 600 sur les réseaux sociaux (facebook et youtube), issus des organisations intergouvernementales (OIG) ; des coopérations bi et multi latérales, du système des nations unies, des organisations internationales, des institutions scientifiques et techniques (Universités et Centres de recherche), de la société civile, des ONG, des organisations de producteurs et du Secteur privé, ont pris part à cette troisième édition.
Consolidation régionale des analyses du Cadre Harmonisé
La cérémonie d’ouverture de cet atelier s’est tenue le lundi 14 Mars
2022 et a été présidée par Dr Issoufou Baoua, Coordonnateur PRA/
SAN du CILSS en présence des membres de la cellule régionale
d’analyse composée des experts des institutions et organismes
membres du Comité Technique du Cadre Harmonisé (CILSS, FAO,
PAM, UNICEF, FEWS NET, RC/UE, GSU/IPC, FICR, Oxfam, Save
the Children, ACF). Les résultats serviront à alimenter les
concertations du PREGEC de mars 2022 et du RPCA prévu en avril
2022.
Contribution à l’évaluation des Services Ecosystémiques fournis par la Réserve Totale de Faune de Gadabédji (RTFG), département de Bermo (région de Maradi).
La présente étude se propose de contribuer à l’estimation des valeurs des biens et services produits et tirés de la Réserve Totale de Faune de Gadabédji (RTFG), et les enjeux qui y sont liés. Pour ce faire, notre étude s’est basée sur des enquêtes socioéconomiques dans certains villages périphériques de la réserve. Ainsi, 13 villages ou ‘’zongo’’ sur 84, soit 15,47% ont fait l’objet de cette étude. Une moyenne de trois (3) à quatre (4) ménages par villages ou zongo sont concernés soit 40 ménages au total. D’autres structures déconcentrées de l’état ont également été mises à contribution dans cette étude. Il ressort des résultats de cette étude que la réserve rend des biens et services dont une certaine valeur a été estimée à plus de 19 milliards de francs CFA par an. Et que la réserve représente certaines valeurs notamment patrimoniales, d’existence et d’usage direct.
Contribution du PRGDT à l'Adaptation des populations face aux Changements Climatiques dans la commune de Korhogo en Côte d'Ivoire.
Les pratiques agricoles inappropriées et les effets du CC contribuent à la dégradation des ressources naturelles en Côte d'Ivoire. Les techniques de GDT sont vulgarisées par les acteurs pour réduire la dégradation des terres. Cette étude a été conduite dans la commune de Korhogo en Côte d'Ivoire où le CILSS a réalisé un projet de GDT et d'adaptation aux CC. L'objectif est de contribuer à une meilleure adoption des pratiques de GDT comme stratégie d'adaptation à la variabilité et aux CC en côte d'Ivoire. La méthodologie utilisée a consisté à effectuer desenquêtes auprès des acteurs (paysans, services techniques) de GDT pour recueillir leurs perceptions sur le changement climatique et les stratégies d'adaptation, faire le point des réalisations du projet, déterminer les effets des ouvrages et techniques promus par le projet PRGDT et faire des recommandations. Les résultats ont indiqué une baisse des précipitations et une hausse des températures. Ceci a engendré la perte du couvert végétal et de la fertilité des sols, la baisse des rendements, etc. Il est ressorti aussi que le projet a eu des effets socioéconomiques, agronomiques et environnementaux positifs sur les bénéficiaires. En effet, le projet a permis, la restauration de 8,5ha de terres, la formation de 131 paysans, la mise en place de sept (07) comités de lutte contre les feux de brousse et l'augmentation des rendements (Arachide et maraichers) entre 800kg à 6000kg/ha pour la majorité des bénéficiaires . Les techniques de GDT sont donc des stratégies d’adaptation à la variabilité et aux changements climatiques. Mais leur mise en œuvre est confrontée essentiellement à des contraintes matérielles et financières. Une mise à l'échelle de ces pratiques favoriserait une meilleure gestion des ressources naturelles et un développement socioéconomique durable. Toutefois, un accompagnement conséquent et une implication effective de tous les acteurs seraient nécessaires.
Convention cadre des nations-unies sur le changement climatique (ccnucc) etats des lieux et perspectives pour l’afrique de l’ouest
Cancun (2010) 1.1. CCNUCC et PK 1.2. Les Parties en présence 1.3. De Bali (2007) à Cancun (2010) 2\. De Durban (2011) à Varsovie (2013) 2.1. Plateforme de Durban (2011) 2.2. Passerelle de Doha (2012) 2.3. Conférence de Varsovie (2013) 3\. COP21 : Enjeux pour l’Afr. de l’Ouest 3.1 CBDR et transparence 3.2 Financements climat 3.3 Agroforesterie et MDP 3.4 Mécanisme « pertes et dommages » Après la sortie du rapport BRUNTLAND en 1987 alertant la communauté internationale sur les dangers des changements globaux, notamment climatiques, le Groupe d’expert intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) est créé en 1988. Peu de temps après, lors du Sommet de la terre de Rio en 1992, la CCNUCC est créée. Elle se dote d’un bras armé en 1997 avec le Protocole de Kyoto, qui entre en vigueur en 2005. La première période d’engagement de ce Protocole (2008-2012) n’a pas résolu le problème, avec moins d’un tiers des émissions mondiales de Gaz à effet de serre (GES) couvert et un objectif de réduction modeste (-5,2& en 2008-2012 par rapport à 1990). L’opposition des Etats-Unis à toute réduction de leurs émissions de GES (« Le mode de vie américain n’est pas négociable ! » - Georges BUSH, 1992) a souvent été mise en avant pour expliquer la faible ambition du Protocole. La réalité est moins simple : les négociations climat font intervenir plus de 190 pays aux intérêts divers et sont devenues complexes, dépassant de loin le climat pour buter sur des questions géopolitiques, voire philosophiques. Ce Protocole devait être renforcé en 2009 lors de la Conférence climat de Copenhague. La tension politique était forte avant ce rendez-vous : « Pas de plan B en cas d’échec » (BARROSO, 2009). Cinq ans après Copenhague, le plan B est toujours en négociation… Trouver d’ici 2015, lors de la COP21 de Paris, une issue aux négociations et s’accorder sur un traité multilatéral sur le climat post-2020 est d’autant plus urgent que tous les signaux sont au rouge, comme en témoigne le dernier rapport du GIEC (2013). De plus, les derniers à polluer seront les premiers affectés : les pays en développement, qui ont peu émis de GES par rapport aux pays industrialisés, subissent déjà de plein fouet les effets des changements climatiques et les subiront encore d’avantage. Dans ce contexte, les pays ouest-africains défendent ardemment leurs positions : Appliquer les principes de « responsabilité commune mais différenciée » et « transparence » et demander aux pays développés d’être exemplaires ; Accroitre fortement les financements climat notamment sur l’adaptation ; Intégrer l’agroforesterie dans le Mécanisme de développement propre (MDP) Opérationnaliser le mécanisme « pertes et dommages ».
Convention des nations-unies sur la diversité biologique (cnudb) etat des lieux et perspectives pour l’afrique de l’ouest
En Afrique de l’Ouest, plus encore qu’ailleurs, des millions de personnes dépendent en grande partie des ressources naturelles locales, lesquelles ne cessent de se dégrader. Chaque année, plus de quatre millions d’hectares de forêts sont perdues en Afrique et 80& des forêts d’Afrique de l’Ouest ont disparu au cours du siècle dernier (FAO, 2010). 34 pays comme l’Angola, l'Éthiopie, le Gabon, le Mali, etc. perdent continuellement leur biodiversité (PNUE, 2008). En Afrique subsaharienne, l’érosion génétique s’accélère et les semences vivrières locales disparaissent à un rythme inquiétant (FAO, 2012). La dégradation des sols touche près de 500 millions de personnes en Afrique et les deux tiers des terres cultivables sont exposés à la dégradation. Quant à l’eau, la situation est tout aussi catastrophique. Introduction Dans sa première section, la fiche rappelle brièvement les principes et mandats de la CNUDB et ses deux Protocoles, Cartagena et Nagoya, puis présente ses organes. Dans la deuxième section, l’état de mise en œuvre de la CNUDB, sur les aspects spécifiques de l’agrodiversité et de la biosécurité, est présenté, au niveau de l’Afrique, puis de la sous-région Afrique de l’Ouest et enfin au niveau des pays ouest-africains. Jamais auparavant les zones humides et les masses d’eau de l’Afrique de l’Ouest n’avaient été aussi sollicitées. La superficie du lac Tchad, par exemple, est passée de 25 000 à 2 500 ha en quarante ans seulement. Toutes ces pressions directes sont aggravées par les changements climatiques, dont les effets seront d’autant plus néfastes que l’Afrique de l’Ouest est déjà vulnérable. La CNUDB et ses Protocoles additionnels de Nagoya et Cartagena, ont pour objectif la sauvegarde de la biodiversité, l’arrêt de l’érosion génétique et le partage juste et équitable des avantages découlant de l'utilisation des ressources génétiques. Toutefois, alors même que l’humanité traverse sa 6ème crise de biodiversité, l’objectif 2010 de la CBD - réduire le taux de perte de biodiversité - n’a pas été atteint et la déclinaison nationale des mesures de la CNUDB reste limitée en Afrique de l’Ouest
Convention des nations-unies sur la lutte contre la désertification (cnulcd) etat des lieux et perspectives pour l’afrique de l’ouest
Entrée en vigueur en 1996, la CNULCD est conçue pour « mettre en place un partenariat mondial visant à enrayer et à prévenir la désertification et la dégradation des terres et à atténuer les effets de la sècheresse dans les zones touchées, afin de concourir à la réduction de la pauvreté et au respect durable de l’environnement ». Rassemblant à la fois des pays « touchés » en tout ou partie par la désertification et la dégradation des terres, et des pays développés censés apporter un appui aux pays touchés, la CNULCD a peiné depuis sa création à rassembler la volonté politique et les financements nécessaires à sa mise en œuvre. Mais, près de 20 ans après son entrée en vigueur, la CNULCD se relance avec l’adoption de la Stratégie décennale (2008-2018) de lutte contre la dégradation des terres et la désertification. Cette orientation récente est une nécessité en Afrique de l’Ouest, où le secteur agricole, qui représente 35& du PIB et occupe une très large partie de la population active, est handicapé par la dégradation des sols et la désertification, phénomènes exacerbés par des changements climatiques déjà très perceptibles et une forte pression démographique. Les enjeux-clefs de la CNULCD pour l’Afrique, notamment l’Afrique de l’Ouest, sont clairs : Introduction La dégradation des terres et la désertification constituent des contraintes majeures au développement économique et social. Conscients de cela, les dirigeants africains, latinoaméricains et méditerranéens ont créé la Convention des Nations-Unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD, UNCDD en anglais). Il faut augmenter très fortement les financements pour la Gestion durable des terres (GDT), afin de changer d’échelle : au moins deux milliards d’US$ seraient nécessaires pour gérer durablement les terres des 17 pays CILSS/CEDEAO. Ceci implique notamment le financement des Cadres stratégiques d’investissement nationaux (CSIN) pour la GDT ; Il faut opérationnaliser le Mécanisme mondial et, comme le souligne la Stratégie décennale, « identifier des sources et des mécanismes de financements novateurs, notamment auprès du secteur privé » ; Il faut explorer la mise en place d’un mécanisme de « zero land net degradation », visant à compenser les terres dégradées par la quantité de terres restaurées et arriver à l’équilibre. Ce mécanisme permettra de restaurer les terres dégradées et assurer des bénéfices en termes de lutte contre la dégradation et la désertification, de protection de la biodiversité, d’atténuation/adaptation aux changements climatiques et de sécurité alimentaire ; Il faut opérationnaliser l’organe subsidiaire qu’est l’interface politique/science (ISP) récemment créé.
Cop 22 rapport mission cilss
La 22ème Session de la Conférence des Parties à la Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement climatique (CNUCC -COP22) s’est tenue du 07 au 18 novembre 2016 à Marrakech au Maroc. La Conférence a rassemblé plus de 22 500 participants, dont près de 15 800 fonctionnaires gouvernementaux, 5 400 représentants d’organes et agences des Nations Unies, d’organisations intergouvernementales et d’organisations de la société civile, et 1 200 acteurs des médias. Le segment conjoint de haut niveau dans le cadre de la CdP, de la CMP et de la CMA, a rassemblé plus de 70 Chefs d’État et de gouvernement, rejoignant les ministres et les chefs de délégation pour stimuler la volonté politique. La Conférence de Marrakech est la première conférence des Parties après l’adoption de l’Accord de Paris (AP). Adopté en décembre 2015 à Paris, l’Accord est entré en vigueur le 4 novembre. L’AP vise à limiter "bien en dessous" de 2°C le réchauffement climatique. Cette COP se voulait être la « COP de l’action » qui ambitionne de mettre en pratique l’Accord de Paris tout en insistant fortement sur les priorités africaines. Au regard des enjeux de cette COP pour l’Afrique surnommée « la COP africaine », une importante délégation du CILSS composée d’experts et du high management des trois sites (Secrétariat Exécutif, Centre Régional AGRHYMET, INSAH) a pris part aux travaux. La liste des participants est jointe en annexe.
CPDN Session 9 pésentation unccd
L’utilisation des terres et le changement de l’utilisation des terres sont parmi les plus grandes sources d’émission de gaz à effet de serres (GES). En même temps, de meilleures pratiques de gestion des terres offrent des opportunités significatives de retrait des GES de l’atmosphère, en stockant le carbone dans les sols et dans la biomasse au-dessus et en dessous des sols. Jusque là, cependant, les tentatives de séquestrer les GES par le secteur de l’utilisation des terres s’étaient focalisées principalement sur la reforestation et la gestion des forêts, alors que le grand potentiel des sols n’a pas encore été mis à contribution. (Iversen, Lee et Rocha, 2014 ; NORDEN 2014). • Dans le monde au 65 pays n’ont ni énergie ni forêts au sens propre du terme. Doivent-ils être laissés en marge des efforts collectifsd’atténuation?
CPDN Session 9 présentation LUCCI
Un outil pour estimer les coûts-bénéfices de différents scénarios prospectifs dans le secteur AFOLU
CPDN Session2pésentationcpdncnedd
Les Parties à la CCNUCC ontconvenuà la19emesession dela Conférence des Parties (COP 19), «d’engager ou amplifier les préparatifs de leurs contributions prévues déterminées au niveau national » en vue d’en faire part bien avant la Conférence des Parties qui se tiendra à Paris et d'ici à mars2015pourles Partiesqui sontprêtesà le faire(CCNUCC,2013). Cette échéance a été rééchelonnée à Lima en demandant aux pays de soumettre leurs contributions au plus tard le 1er octobre 2015 , compte tenu du retard déjà pris à cause notamment du manque de la définition d’une méthodologie opératoire commune et du retard pris depuis la conférence de Varsovie dans les soutiens technique et financier à apporter auxpaysen développementparlespays industrialisés. Le Secrétariat de la CCNUCC fera ensuite une synthèse des engagements etdescontributionspourle1ernovembre2015. Les Contributions Prévues Déterminées au niveau National (CPDN) qui seront proposées par les pays constitueront un apport clé aux négociations devantmeneràun accordsurleclimat en 2015à Paris. Ces contributions devront donc tenir compte des processus nationaux et internationaux ainsi que des exigences en matière de transparence et d'ambitiontelles qu'elles ontété négociéessous la CCNUCC. Les CPDN communiquées par les pays avant la conférence de Paris pourraient constituer le point de départ d'un mécanisme ou d'un processus rehaussant le niveau d’ambition avec le temps, ce qui souligne encore davantage l'importance d'une préparation bien documentée réalisée en temps voulu
CPDN Session2presentationcilss
Les pays du Sahel et AO, en mettant en avant la nécessaire mise à l’échelle des techniques d’agriculture climato-intelligente pour assurer la sécurité alimentaire, peuvent avoir une position plus nuancée permettant des avancées à la fois en matière d’adaptation et d’atténuation
CPDN Session2presentationcpdnpnud
Les CPDN sont les actions prises par les nations en developpement et les pays developpes pour lutter contre les changements climatiques • Les CPDN constitueront le noyau de l'accord 2015. Sans un résultat robuste sur les CPDN, Paris n’atteindra pas ses objectifs • Négociations de la CCNUCC ont débattu de la définition, la portée, la soumission, et la mesure de INDCs – Le rôle de l'adaptation continue d'être une question clé
CPDN Session3observatoireabn
Observatoire du Bassin du Niger OBN) est entrain de se doter de capacités devant lui permettre de jouer efficacement son rôle d’OUTILS D’AIDE A LA DECISION tant au niveau des acteurs publics et privés mais aussi les usagers/usagères des ressources naturelles du bassin. Il est à retenir que les activités de l’Observatoire devront s’inscrire dans la durabilité avec une forte implication des Etats et des PTF à travers des appuis politique, matériel, humain et surtout financier conséquents, afin de garantir une veille environnementale efficiente, nécessaire pour la planification du développement socio-économique concerté, harmonieux et paisible.
CPDN Session3observatoireamma
Suivi à long terme du cycle hydrologique en interaction avec la végétation sur un transecteco-climatique en Afrique de l’Ouest
CPDN Session3observatoirecnsee
Le CNSEE dispose d’une diversité d’observatoires représentant les différentes zones agro-écologiques du pays et traitant chacun d’une thématique spécifique qui fait son originalité. Ils couvrent pratiquement toutes les problématiques environnementales rencontrées au Niger. Au vu du rôle crucial que pourraient jouer le DNSE à l’échelle nationale dans l’alerte précoce de la dégradation de l’environnement, et dans prise de décision au niveau politique et scientifique, il est nécessaire de trouver un mécanisme de financement pour les rendre plus opérationnel. En effet, le suivi régulier dans ces observatoires permettra de mettre à la disposition des différents acteurs diverses données sur la désertification, la biodiversité et le changementclimatique.
CPDN Session3observatoireoss
La surveillance environnementale en appui aux programmes sur les changements climatiques : L’expérience de l’OSS
CPDN Session4présentationimpacteaucra
Impacts sur les ressources en eau et conséquences sur la mise en place des systèmes irrigués plus résilients au Changement Climatique
CPDN Session4présentationimpactird
La perception des changements sur le long terme s’exprime généralement à partir de marqueurs forts dans le paysage : disparition de végétaux, d’animaux ou de mares temporaires, apparition d’espèces invasives, etc. • L’adaptation des sociétés rurales a été et reste pour l’essentiel réactive et non-planifiée. • Cette adaptation répond à une combinaison de contraintes dont les changements climatiques et environnementaux ne constituent qu’un des multiples facteurs
CPDN Session4présentationimpactsaidou
Evolution de la biodiversité et évolution adaptative chez une céréale sahélienne face aux changements climatiques: le cas du mil au Niger (synthèse)
CPDN Session5présentationaiccra
Les techniques d’AIC disponibles en Afrique de l'Ouest
CPDN Session5présentationaicjlcird
L’Agriculture Intelligente face au climat (AIC): définition, enjeux, techniques et exemples en Afrique de l’Ouest
CPDN Session6présentationcramise echellegdt
Mise à l’échelle de la gestion durable des terres et changements climatiques
CPDN Session7pésentationreddplusbf
• Convention-Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique (Rio, 1992) • Protocole de Kyoto (1997) • Révision des règles du Protocole de Kyoto • Révision plus globale de la mise en œuvre de la Convention, initiée en 2007, à Bali REDD en fait partie • Négociations Convention et Protocole à Paris 2015
CPDN Session7pésentationreddpluscra
REDD+: Etat des lieux des négociations et perspectives d’appui du CILSS pour les pays de l’Afrique de l’ouest
CPDN Session7pésentationreddplusrci
Synthèse du processus REED+ en côte d'Ivoire
CPDN Session8pésentationcilss
Potentieldeséquestrationdecarbone danslessolsdeszonessèchesd’Afrique sub-saharienne
CPDN Session8pésentationjlcsolc
Rôle des sols dans la séquestration du carbone: pourquoi est-il important de maintenir les stocks de carbone dans les zones arides ?
CPDN Session9pésentationcra
Lignes directrices 2006 du GIEC pour les inventaires nationaux de gaz à effet de serre: Secteur AFOLU (Agriculture, Foresterie et autres Utilisation des Terres)
CPDN Session9pésentationexactsalvatera
Ex-ACT Outil relativement simple d’utilisation, gratuit et adapté à l’élaboration de CPDNdans le secteur AFOLU. – Construit à partir des lignes directrices GIEC • La construction de scénarios «cohérents» et «pertinents» soutenus par des données nationales (autant que possible !) est un point-clé sur lequel insister lors de l’élaboration des CPDN. • Permet d’élaborer le volet «atténuation» des CPDNde manière transparente, vérifiable et compilable – Gage de sérieux pour défendre les positions des groupes PMA&Afrique • Responsabilité commune mais différenciée • Effort atténuation vs. soutien technique/financier (MRV, adaptation…)
CPDN Session9pésentationumaradi
Le potentiel de séquestration de carbone des principales espèces ligneuses agroforestières dans les agrosystèmes du Niger
De l’observation de la terre à la prise de décision
Appui pour un meilleur suivi des cultures, des pâturages et des feux de brousse.
Déclaration de Niamey de la 3e CICC2024
A l'issue de la 3ème Conférence Internationale sur le Changement Climatique en Afrique de l'Ouest et au Sahel, tenue du 09 au 11 septembre 2024 à Niamey, République du Niger
Demande de subvention pour la mise en oeuvre du projet nutrition, sécurité alimentaire et politique publique au sahel
MONTANT DE LA SUBVENTION DEMANDEE : 80 000 EUROS COUT TOTAL DE L’INITIATIVE (TOUTES CONTRIBUTIONS DONT CILSS): 133 540 EUROS PERIODE DE REALISATION : OCTOBRE 2006-DECEMBRE 2007
Désertification et changements climatiques réponses institutionnelles et actions régionales
Marquées par les grandes sécheresses du Sahel, les institutions ouest-africaines ont pris en compte dès les années 1970, la lutte contre la désertification et la protection des ressources naturelles dans leurs documents de politiques. Plus récemment, les enjeux liés à l’adaptation au changement climatique et, en corollaire, l’adaptation de l’agriculture et le maintien de la sécurité alimentaire, commencent à être intégrés au niveau sousrégional. Nombre d‘institutions d’intégration politique et/ou économique, ont ainsi défini des programmes stratégiques ou adopté des instruments juridiques afin d’intégrer les questions d’environnement dans leurs actions. Il n’est d’ailleurs pas toujours facile de se retrouver entre ces différents programmes et instruments juridiques, les institutions régionales et sous-régionales étant nombreuses et se chevauchant fréquemment, que ce soit sur le plan géographique ou le plan thématique. Introduction Dans la première section de cette fiche sont présentés les politiques et stratégies sur l’environnement et l’agriculture mis en œuvre sur le continent africain et en Afrique de l’Ouest, par diverses institutions : Union africaine (UA), Conférence ministérielle africaine sur l’environnement (CMAE), Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS). Quoi qu’il en soit, malgré les difficultés de coordination et de lisibilité de ces programmes au niveau régional ou sousrégional, leur foisonnement témoigne de la montée en puissance récente des thématiques environnementales et de leur aspect transversal, elles qui étaient encore traitées isolément, lors du Sommet de la terre en 2000, comme un des huit Objectifs mondiaux pour l’environnement (OMD). Enfin, au-delà des paroles, les institutions régionales et sous-régionales, ainsi que leurs Etats membres, ont pu passer aux actes et mettre en œuvre dès le début des années 2000 de vastes actions de terrain : lutte contre la désertification et la dégradation des terres, gestion durable des terres et des eaux, reboisement, etc. Seules trois actions de terrain récentes sont présentés dans cette fiche, mais la liste est beaucoup plus longue. Ceci démontre de façon concrète que le pilier environnement du développement durable est devenu une préoccupation majeure des pays ouest-africains
Déterminants de l’adoption de la fumure organique dans un contexte de changement climatique au Nord Bénin: cas des producteurs de maïs des communes de Bembéréké et de Sinendé
L’agriculture béninoise occupe 70% de la population active. Dans le Nord du pays, l’un des problèmes majeurs qui affectent la production agricole est la baisse de la fertilité des sols. Les causes de ce phénomène sont entre autre les mauvaises pratiques culturales et les risques climatiques. Ces derniers ont un impact remarquable sur la qualité des sols qui se traduit par la baisse des rendements. L’objectif de cette étude est de promouvoir des stratégies efficaces d’adaptation à la baisse de la fertilité des sols, afin d’assurer la sécurité Alimentaire dans les communes de Bembéréké et de Sinendé. Pour ce faire, la perception des agriculteurs sur les effets des changements climatiques sur la fertilité des sols, les stratégies d’adaptation, et les facteurs socio-économiques qui influencent l’utilisation de la fumure organique comme stratégie d’adaptation ont été identifiés. Au total 230 producteurs de maïs ont été échantillonnés et interviewés. Le modèle Logit a été utilisé pour isoler les variables affectant la décision d’utiliser la fumure organique pour corriger la baisse de fertilité. D’une manière générale, les producteurs perçoivent les effets des changements climatiques sur les sols à travers : la baisse de la fertilité, la modification de la couleur des terres, l’accroissement de l’érosion et la destruction de la structure du sol. Ils s’y adaptent à travers plusieurs stratégies dont l’utilisation de la fumure organique. Les résultats du modèle montrent que, les variables telles que l’âge, le nombre de bœufs de trait, le niveau d’instruction formelle; le contact avec un agent de vulgarisation; l’expérience en production de maïs; la distance séparant le champ du producteur de sa maison sont les facteurs qui influencent de façon significative l’adoption de la fumure
organique. D’autres variables à priori pertinentes présentes dans le modèle n’ont aucun effet significatif sur le choix des agriculteurs, bien que ces variables influencent positivement ou négativement le choix de la stratégie d’adaptation. Il s’agit notamment de la superficie de champs de maïs emblavée, la taille du ménage, et l’appartenance à une organisation de producteurs.
Déterminants socio-économiques de l’adoption des variétés améliorées de maïs dans la commune d’Allada au Bénin
La présente étude menée sur les impacts socio-économiques de l’adoption des variétés améliorées au niveau de la commune d’Allada au Bénin a pour but de contribuer à l’évaluation des résultats de l’adoption des variétés améliorées (VA) de maïs. L’appréciation du niveau d’adoption des VA de maïs, l’évaluation de leurs impacts socio-économiques et l’identification des contraintes qui handicapent leur promotion ont été évalués sur la base des enquêtes socio-économiques. Un échantillon de 136 personnes dont 125 producteurs/cultivateurs et 11 personnes ressources a été questionné et interviewé. Les données ont été traitées à l’aide des logiciels Excel 2007 et SPSS 21. Les résultats ont montré que les superficies emblavées de variétés locales (VL) sont plus importantes que celle consacrées aux VA. Les paysans enquêtés sont en majorité pauvres avec un niveau d’instruction faible. Les non adoptants de VA représentent 68% contre 32% pour les adoptants ; 58% pensent que les VA sont rentables contre 21% qui pensent le contraire. 58, 4% des adoptants tirent l’essentiel de leur source de revenu de la vente des produits agricoles. Les plus importantes contraintes liées à la production des VA de maïs sont : les mauvais herbes, les intempéries, l’accès difficiles aux intrants et la chute du prix de maïs sur le marché. Pour accroître le niveau d’adoption des VA de maïs, l’Etat, les privés et les paysans doivent jouer leur rôle.
Détermination du degré d’aridité bioclimatique de sept localités du département de tillabéri (sud-ouest du niger): classement en zones bioclimatiques
Une détermination du degré d’aridité bioclimatique de sept localités du département de Tillabéri dans le Sud-Ouest nigérien a été faite afin de les classer en zones bioclimatiques. Les données climatiques de trente ans (1970-1999), couplées avec des informations biophysiques de cette région ont été utilisées pour cet exercice. Il ressort de ces investigations que deux zones bioclimatiques distinctes et une zone intermédiaire peuvent être mises en évidence. Il s’agit de la zone semi-aride et de la zone aride. La zone semi-aride a un indice d’aridité compris entre 0,21 et 0,19 et comprend les localités de Say, Kollo et Niamey ; la zone aride, quant à elle, a un indice d’aridité bioclimatique de 0,17 à 0,15 et comprend les localités de Tillabéri, Ouallam et Fillingué. La localité de Téra est classée comme intermédiaire entre les deux zones bioclimatiques.
DEUXIEME COMMUNICATION NATIONALE DE LA REPUBLIQUE DU BENIN SUR LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES
Pays francophone de l’Afrique de l’Ouest, la république du Bénin est située entre les latitudes 6°30’ et 12°30’ Nord et les longitudes 1° et 3°40’ Est, avec une superficie de 114.763 km². Administrativement, le Bénin compte actuellement douze (12) départements subdivisés en 77 Communes suite à l’avènement de la décentralisation en 1999. Sur le plan de l’environnement physique, le Bénin a un relief peu accidenté, marqué par cinq (05) principaux ensembles géomorphologiques, à savoir : la plaine côtière sablonneuse, les plateaux sédimentaires du Continental Terminal, la pénéplaine cristalline, la chaîne de l’Atacora et la plaine de Gourma. Du point de vue du climat, on passe progressivement du Nord au Sud, d’un climat tropical continental caractérisé, par la succession dans l’année, d’une seule saison sèche et d’une seule saison des pluies, à un climat du type subéquatorial où se distinguent deux saisons pluvieuses et deux saisons sèches, en passant par un climat de transition qui régit le centre du pays. A l’échelle de l’année, les précipitations moyennes oscillent entre 700 mm (extrême Nord) à 1500 mm (extrême Sud-Est), tandis que les températures de l’air varient en moyenne autour de 27,2 °C, avec des maxima absolues pouvant dépasser 45°C au Nord. Il convient de souligner que, depuis deux décennies environ, les régimes pluviométriques caractérisant les climats du Bénin, connaissent des fluctuations parfois très marquées au cœur des saisons. Par ailleurs, l’analyse de la variabilité interannuelle, établie sur les 60 dernières années, révèle que les années 1977 et 1983 ont été particulièrement marquées par une sécheresse climatique à grand impact agricole tandis que les années 1962, 1968, 1988, 1997, 1998 et 2010 ont enregistré des cas de fortes inondations. Les ressources en eau du Bénin comprennent les eaux de surface et les eaux souterraines. Les ressources en eau superficielles sont réparties sur six (6) bassins versants regroupés en quatre (4) grands ensembles hydrographiques que sont : les ensembles hydrographiques du Niger, de l’Ouémé – Yéwa, de la Volta et du Mono-Couffo. Le potentiel annuel d’eau de surface du Bénin est évalué à 13 milliards 106 millions de m3. Les ressources en eau souterraines englobent deux grands ensembles hydrogéologiques, à savoir, les aquifères discontinus de la région de socle et les aquifères continus des régions sédimentaires, couvrant respectivement 80 & et 20 & de la superficie totale du Bénin. La recharge annuelle totale des différents aquifères est estimée à 1,87 milliards de m3 d’eau. A propos des sols, on en distingue cinq principales catégories, à savoir : les sols ferrallitiques (7 à 10 & de la superficie du pays), les sols ferrugineux tropicaux ( 82& de la superficie totale du pays, MAEP, 2002), les sols minéraux bruts, peu évolués et développés sur des matériaux durs (socle granitogneissique, schiste, etc.), les sols hydromorphes, qui se retrouvent dans le delta de l’Ouémé, en bordure du fleuve Niger, de la Pendjari et dans les vallées du Mono et du Couffo, et les vertisols ou terres noires, se trouvant généralement dans la dépression de la Lama. Il convient de noter que, la majeure partie des sols du Bénin sont en dégradation sous l’action conjuguée des facteurs physiques (érosion) et anthropiques (destruction de la végétation, pratiques agricoles peu adaptées). En matière de ressources biologiques, les principales formations forestières rencontrées au Bénin sont essentiellement les forêts claires et savanes arborées (au centre et au nord), et les forêts denses semi-décidues et décidues (au sud). L’espace forestier est subdivisé en domaine protégé et en domaine classé regroupant deux réserves (869.867 ha), trois zones cynégétiques (443.679 ha), quarante six (46) forêts classées (1.302.863 ha), sept Périmètres de reboisement (Pr). La faune est assez diversifiée et renferme plusieurs espèces de mammifères, de reptiles, d’oiseaux et d’invertébrés. En ce qui concerne la situation socio-économique et démographique, le Bénin est un pays en développement dont l’économie, reposant essentiellement sur les deux secteurs primaire et tertiaire, reste marquée par une fluctuation du Produit Intérieur Brut (PIB) variant de 2 à 6& au cours de la période 1990 à 2010. Néanmoins, avec les efforts de redressement économique amorcé depuis 2006, le PIB a connu une évolution progressive, passant de 3,8& en 2006 à 5,3& en 17Deuxième communication nationale de la République du Bénin sur les changements climatiques 18 Deuxième communication nationale de la République du Bénin sur les changements climatiques 2008 (niveau le plus élevé depuis 2001). En dépit des efforts consentis par le Bénin, le PIB du pays demeure en dessous du taux minimum de 7& requis pour atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD). Ce qui évoque que le pays a de nombreux défis à relever dans le cadre des diverses stratégies de réduction de la pauvreté touchant 40,3& de la population béninoise en 2006/2007 (INSAE). Le secteur agricole a contribué au PIB à hauteur de 33,1& en 1995 à 34,9& en 2000 et a progressivement diminué jusqu’à atteindre 32,6 en 2008. Il est dominé par le coton, principale culture de rente, aux côtés duquel émergent d’autres cultures de rente comme l’ananas et les noix d’anacarde. Les cultures vivrières les plus importantes sont le maïs, le manioc et le sorgho. L’élevage, encore marqué par les pratiques traditionnelles, porte essentiellement sur les bovins, les caprins, les porcins et la volaille. L’effectif des animaux d’élevage est estimé en 2007 à 1.857 000 bovins, 2.216.000 petits ruminants, 327 000 porcins et 14.500.000 volailles (PrSA, 2007). Le tissu industriel du pays, dominé par l’industrie alimentaire, l’industrie textile et la cimenterie, reste faible et n’occupe que 10 & de la population active. L’agro-industrie notamment l’égrenage de coton, est la branche de ce secteur la plus développée (60& des industries). Le commerce (surtout les échanges avec le Nigéria) et le transport vers les pays voisins sont de loin les activités dominantes du secteur tertiaire. Au plan démographique, la population du Bénin est passée de 4.915.555 habitants en 1992 à 6.769.914 hbts en 2002 avec une densité moyenne de 59 hbt/km² (rGPh, 2002). Le rythme annuel moyen de croissance démographique de 3,25&. Selon les projections de l’Institut National de la Statistique et de l’Analyse Economique. (INSAE), environ 60 & des Béninois habiteront en ville en 2025 et, pour la majorité, dans la région littorale représentant moins de 10 & du territoire. Cette forte concentration humaine dans les centres urbains du littoral accentuera les déséquilibres structurels déjà très prononcés et des dysfonctionnements défavorables à un développement harmonieux du territoire. En matière d’éducation et de formation, il est à signaler que le Taux Brut de Scolarisation (TBS) était estimé à 94& en 2005, avec un indice de parité filles/garçons de 80&. Sur le plan de la santé, les statistiques indiquent une amélioration sensible de la qualité des soins au cours de la période 20032005. Les défis à relever concernent notamment la réduction des taux encore élevés de mortalité maternelle, de mortalité néonatale et de létalité du paludisme (taux d’incidence du paludisme de l’ordre de 14,3& en 2008 au plan national). Du point de vue de l’environnement politique, juridique et institutionnel, plusieurs instruments et outils sous forme de politiques, stratégies, programmes et plans, définissent les priorités d’action, les normes et les mécanismes en matière de protection et de gestion de l’environnement. En outre, le Bénin a ratifié un certain nombre d’instruments juridiques internationaux témoignant de l’adhésion du pays aux préoccupations de la communauté internationale en matière de développement durable. Toutefois, en dépit de l’existence des structures étatiques investies de la mission de gestion durable de l’environnement, le paysage institutionnel du pays et les capacités devront être renforcés au regard des enjeux et défis des changements climatiques.
Développement satisfaisant des premiers semis suite à l’installation progressive de l’hivernage dans le sahel
Comparée aux précipitations de 2009, la pluviométrie du Sahel au 30 juin 2010, est assez satisfaisante dans les pays du CILSS, en dépit des déficits pluviométriques notés à l’Ouest du Sahel, ainsi que dans le Nord du Burkina Faso, et localement dans les régions de Tillabéry et de Diffa au Niger. Cette situation pluviométrique s’est traduite par un développement satisfaisant des premiers semis des céréales et légumineuses dans la zone soudanienne des pays du CILSS. Par contre, dans les régions septentrionales du sahel, les cultures ont souffert de stress hydriques durant le mois juin, ce qui a occasionné par endroits de ressemis. Les pluies du mois de juin ont, par ailleurs, favorisé un bon développement de la végétation naturelle notamment dans les zones agricoles sahéliennes et aussi certaines régions pastorales du Sénégal, de la Mauritanie et du Mali. Par contre, l’insuffisance et l’hétérogénéité de la pluviométrie dans certaines zones pastorales du Burkina Faso, du Niger et du Tchad, n’ont pas permis un développement significatif du pâturage naturel, qui soit accessible au bétail.
Diagnostic de l’état de dégradation des terres dans le Centre Ouest du Burkina Faso et évaluation des initiatives et pratiques correctives
La dégradation des terres (DT) est une problématique majeure à laquelle est confrontée l’ensemble des pays du Sahel. Relever le défi lié à la gestion durable des ressources naturelles passe par l’utilisation des bonnes pratiques de gestion durable des terres (GDT). Et c’est pour aider à relever ce défi que la présente étude, qui avait pour objectif de contribuer à juguler la dégradation des terres dans le Centre Ouest du Burkina Faso à travers une meilleure adoption des bonnes pratiques de GDT, a été menée. Comme méthodologie, deux enquêtes ont été effectuées : l’une au niveau des structures intervenant dans la lutte contre la DT et l’autre au niveau de paysans pilotes ayant bénéficié d’appui venant desdites structures. L’état de la DT a été fait à partir des bases de données d’occupation des terres. Les résultats obtenus ont montré un fort taux de DT, estimé à 46,33 % et à 45,75 % respectivement en 2002 et en 2012. La classe « moyennement dégradé » étant la plus représentée avec une moyenne de 45,42 % au cours de la décennie. Pour faire face à cette dégradation, une quinzaine de structures ont mené des actions de lutte, avec une enveloppe financière estimative de 345 milliards de FCFA. La fumure organique (80 %) est la pratique la plus vulgarisée au nord de la région, tandis que les diguettes en terre (93,33 %) sont plus fréquentes dans le sud. Les bonnes pratiques de GDT ont pu améliorer les différents paramètres agronomiques de production mais leur adoption est confrontée essentiellement à des contraintes matérielles et financières. Une adoption d’envergure de ces pratiques pourrait favoriser une meilleure gestion des ressources naturelles et asseoir les fondements d’un développement économique et social durable. Toutefois, une véritable prise de conscience des acteurs, assortie d’un accompagnement conséquent et coordonné, s’avère nécessaire.
Diffusion des résultats de la recherche en milieu paysan pour la production de légumes-feuilles: cas des recherches sur le baobab (Adansonia digitata L.) dans les régions de Kolda et Sédhiou au Sénégal
Notre étude s’est déroulée dans les régions de Kolda et de Sédhiou au Sénégal où le CNRF/ISRA a introduit la technique des parcelles maraîchères de feuilles de baobab pour une amélioration de la productivité des terres. L’objectif était de tester la capacité des populations locales à accepter la technologie des planches maraîchères de baobab pour la production de feuilles fraîches en milieu rural pour une augmentation de la productivité des parcs à baobabs. Comme méthodologie, nous avons effectué des entretiens individuels avec les responsables du projet, ainsi qu’un focus groupe par site dans les huit villages d’intervention avant de faire des enquêtes auprès de 106 paysans. Les principaux résultats indiquent que sur le plan technique, la pratique est acceptable et faisable par les acteurs. Les parcelles en place ont été bien entretenues et la plupart d’entre elles ont commencé à être exploitées. Ainsi, le pourcentage de paysans à accepter dès le début la technique était de 65%. Ils sont désormais 97%. Les parcelles donnent l’équivalent en feuilles de 27,7 arbres contre seulement 4,4 arbres disponible actuellement par famille. Ce qui excède largement les besoins de la famille. Cependant, au plan des ressources, le manque d’eau en saison sèche apparaît comme une des plus importantes contraintes à l’adoption de la planche maraîchère de baobab. Enfin, un meilleur encadrement des paysans, notamment sur la gestion de la question de l’eau ainsi qu’une étude sur la rentabilité économique des parcelles permettrait son adoption à large échelle.
Diversité agro-morphologique des accessions de fonio [Digitaria exilis (Kippist.) Stapf.] au Niger
La variablité morphologique de 67 accessions de fonio [Digitaria exilis (Kippist.) Stapf.] collectées au Niger a été évaluée au cours de deux années (2011 et 2012). Seize (16) caractères agro morphologiques (dont 14 caractères quantitatifs et 2 caractères qualitatifs) ont été évalués en station dans deux zones agroécologiques différentes (Tarna en zone sahélo-saharienne et Tara en zone soudanienne). La classification acsendante hierarchique (CAH) et l’analyse factorielle discriminante (AFD) ont mis en évidence quatre groupes (GI, GII, GIII et GIV). Les accessions du groupe GIV ont en moyenne un cycle de maturité compris entre 85 et 90 jours tandis que les autres groupes présentent un cycle de maturité superieur à 90 jours dans nos conditions expérimentales. Les résultats montrent que les variables les plus discriminantes qui permettent de décrire la variabilité entre les groupes identifiés sont la biomasse sèche (tige et feuille) par hectare, la longueur des entrenoeuds, le rendement en graine par hectare et dans une certaine mesure le cycle de la plante. L’observation des caractères qualitatifs a montré que cinq accessions (représentant 7& du total) ont des graines non decortiquées de couleur rouge et quatre accessions (6& du total), une tige de couleur rouge. Les caractères analysés peuvent ainsi constituer des critères de base pour différencier les accessions des autres régions de l’Afrique de l’Ouest et servir pour une étude de variabilité entre les restes des accessions de fonio collectées au Niger. Des possiblités d’amélioration peuvent également être envisagées une fois que le regime de réproduction de l’espèce est bien identifié.
Dynamique et Modes de Gestion des Etangs Piscicoles en Guinee Forestiere: Cas de la Préfecture de Nzerekore
La Guinée forestière est une des quatre régions naturelles de la République de Guinée. Dotée d'une richesse naturelle grâce à la forte pluviométrie (4000 mm par an), la région a connu depuis vingt ans un fort développement agricole. Cependant, l'enclavement et l'éloignement des côtes, ont rendu difficile le ravitaillement des produits de mer vers la région. L'élevage reste très peu développé, un développement freiné par l'épizootie périodique. La région souffre d'une carence en protéines animales. Les flux des réfugiés, conséquence de guerres civiles au Sierra Leone et au Liberia et la Cote d’Ivoire tous limitrophes à cette région, ont aggravé encore davantage ce déficit. Dans un tel contexte, les autorités, accompagnées par des organismes de développement, ont donné une priorité particulière à toute forme d'activité nourricière susceptible de produire des protéines animales. Très développée en Asie, la rizipisciculture est presque inexistante en Afrique. Elle intéresse rarement les programmes de développement en raison de la taille modeste des poissons produits (60 g de poids moyen). Mais, c'est ignorer que, dans le milieu rural démuni, ce sont avant tout le volume global de l'offre (1000 kg / hal an) et surtout le faible coût qui déterminent les habitudes alimentaires. Dans le contexte mondial actuel de lutte contre la pauvreté, le développement d'activités nourricières profitables directement aux populations rurales est une stratégie prioritaire. En ce qui nous concerne, le système extensif de production facilement appropriable par les paysans peut représenter ne solution aux problèmes rencontrés par des Ce mémoire a pour objectif d’analyser les dynamiques autours du développement de la pisciculture en Guinée forestière. Cette analyse s’appuie sur un diagnostic des systèmes d’élevages piscicoles, leur place au sein des systèmes agraires afin d’identifier et caractériser les objectifs attendus par les exploitants vis-à-vis des différents ateliers de production et les différents modes de gestions des étangs. Pour réaliser ce diagnostic, 15 entretiens semi-ouverts ont étés menés auprès des bénéficiaires du Projet d’appui au développement rizicole et piscicole, Guinée forestière, mis en oeuvre depuis 2009 par l’APDRA pour le volet pisciculture. Les résultats des enquêtes socioéconomiques ont montré que les modes de gestions des étangs piscicoles de la zone sont très complexes varient d’une zone à une autre et suivant l’implication des ONG et autres acteurs de la filière. Les modes de fertilisation des sols sont pour la plupart à base des fumiers de ferme issus des porcérie qui, graduellement s’installe dans les exploitations agro piscicoles. Pour la croissance des poissons en condition d’étangs, l’analyse statistique n’a pas révélé de différences significatives sur la croissance des poissons en étangs qu’aux poissons sans apport d’elémént fertilisant soit 1,29 g/J.nos enquêtes ont révélé en moyenne 1200 pisciculteurs regroupés en 95 groupements sont fonctionnels dans la zone. La production moyenne s’élève à 900 T de poissons et 290 T de Priz sur une superficie aménagée de 400 ha ; 24% des Pisci Riziculteurs ont un rendement annuel variant de 1,2 à 3,9t/ha/an 28% des Pisci Riziculteurs ont un rendement annuel entre 502 à 857kg/ha/an environ 1000 kg à l’hectare : 12% des Pisci Riziculteurs ont un rendement annuel entre 301 à 500 kg/ha/an
ECHOS DU PRAPS 06-07
L’Ingénierie sociale, un moteur de réussite du PRAPS. Le développement des communautés pastorales et agropastorales est resté problématique alors que des décennies durant des fonds inestimables leur ont été apportés. Plusieurs projets et programmes implémentés ont été formulés dans des ‘‘ hauts lieux’’, des bureaux feutrés sans une effective implication des ‘‘bénéficiaires ‘‘ auxquels les fruits de la croissance des actions devaient réellement profiter. En effet, nombreux sont-ils ceux d’entre eux à avoir échouer parce que guidés rien que par leur objectifs et non ceux des bébéficaires. Le Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel (PRAPS) ayant pour objectif d’améliorer les conditions de vie de plus de 2 000 000 de pasteurs et agropasteurs a opté de s’approprier l’approche de ‘‘ l’Ingénierie sociale’’ comme l’un des instruments pour sa réussite aux côtés de ses bénéficiaires. Les enseignemments tirés des expériences antérieures du développemnt rural soustendent cette option. Cette approche coopérative, démocratique et participative dans un projet contribue à renforcer les efforts individuels et collectifs pour le bien-être et l’épanouissement des hommes, des femmes et des jeunes. Ils sont souce de motivation au quotidien pour les équipes des pays et du niveau régional. La mise en oeuvre du projet, intègre la construction de pusieurs infrastructures et la démarche sociale voudrait que le bénéficiaire soit impliqué dès le début du processus pour l’identification des sites, la formalisation de leurs choix par des actes administration et leur engagement à participer à l’opérationnalisation et à la pérénnisation desdites infrastructures. Les dispositifs d’action concertée avec l’ensemble des acteurs créent une synergie autour de l’objectif du projet en se fondant sur l’environnement des communautés. ‘‘ L’Ingénierie sociale’’ accompagne les bénéficaires à identifier les problèmes auxquels ils sont confrontés et à trouver des réponses adaptées. Comme le dit Jean-François Bernoux, « le développement social territorial est à comprendre comme un processus participatif de production sociale...» Chaque jour, nos actions participent de l’atteinte de nos missions à vos côtés.
Échos du PRAPS Bulletin Trimestriel d’information du Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel N° 6 et 7 - Juin-Septembre 2017
Bulletin Trimestriel d’information du Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel n°6&7
Le développement des communautés pastorales et agropastorales est resté problématique alors que des décennies durant des fonds inestimables leur ont
été apportés. Plusieurs projets et programmes implémentés ont été formulés dans des ‘‘ hauts lieux’’, des bureaux feutrés sans une effective implication des ‘‘bénéficiaires ‘‘ auxquels les fruits de la croissance des actions devaient réellement profiter.
ECHOS DU PRAPS N°17-18 bulletin trimestriel d'information - juin 2020
COVID 19 et continuité des activités du projet La pandémie du COVID-19 s’est invitée au Sahel et en Afrique de l’Ouest au mois de mars 2020. Ses premiers impacts négatifs sur le plan sanitaire, social et économique ont été analysés par différents acteurs (institutions nationales et intergouvernementales, réseaux d’organisations pastorales, ONG, etc.). De ces analyses, il ressort que les filières agropastorales font partie des secteurs les plus durement touchés. En effet, la pandémie intervient dans un contexte de crises multiples et dans des terroirs affectés par des déficits fourragers structurels (Mauritanie, Sénégal) ou l’insécurité civile (Burkina Faso, Mali, Niger). Les mesures restrictives de gestion du COVID-19, prises par les Etats, notamment la fermeture des frontières terrestres et la restriction en matière de déplacements et de regroupement internes perturbant la transhumance, la fermeture des marchés à bétail, ont contribué à fragiliser davantage les populations pastorales. Malgré la levée partielle ou l’assouplissement de ces mesures restrictives en ce mois de juin 2020, la situation reste difficile pour le secteur pastoral: la concentration des troupeaux sahéliens dans des espaces restreints représente des risques de conflits agriculteurs-éleveurs au moment où le démarrage de la saison pluvieuse est annoncé précoce. Les mouvements des transhumants transfrontaliers et même nationaux vers les terroirs d’attache doivent être facilités pour permettre un accès sécurisé aux pâturages et préserver la paix entre communautés. Ce travail de facilitation de la mobilité transfrontalière devrait prendre en compte de manière appropriée, les mesures de fermeture des frontières adoptées par certains pays, bien avant la crise du Covid19. Les activités du PRAPS n’ont pas été épargnées par le COVID-19: les campagnes de vaccinations ont été stoppées, les constructions ou les réhabilitations des infrastructures pastorales ralenties, les activités d’information, de formation, de capitalisation participative annulées ou reportées. Cependant, la force des technologies numériques aidant, les services de vidéo-conférences ont été largement utilisés depuis le début de la pandémie en mars 2020 : les équipes du PRAPS ont pu ainsi valider des documents, organiser des réunions de comités de pilotage et des missions virtuelles d’appui à la mise en oeuvre du projet, avancer dans la préparation de la seconde phase du projet (PRAPS-2). Ces technologies numériques vont être d’ailleurs davantage utilisées dans le cadre de la seconde phase du projet à travers le développement des services digitaux (comme par ex. l’inclusion financière via finance numérique/ le mobile money, le service d’information et de conseil type GARBAL sur l’état des ressources en eau et de la biomasse, les plateformes d’apprentissage digitales, les informations sur les marchés, la gestion de la chaine d’approvisionnement). Outre cette thématique sur le digital, la construction et la réhabilitation d’infrastructures pastorales, le contrôle des maladies animales, le PRAPS-2 s’intéressera, aussi, à l’inclusion sociale des pasteurs et à l’autonomisation des femmes et des jeunes.
Effet de l’inoculation mycorhizienne sur la croissance du niébé (Vigna unguiculata (L.) Walp) cultivé au Niger.
Dans le souci d’accroitre la productivité agricole de façon durable, plusieurs travaux ont porté sur la fertilisation du niébé avec les champignons mycorhiziens. Les effets de ces derniers sur les performances agronomiques du niébé ont été mis en évidence. Le niébé en tant que légumineuse mycotrophe, a exprimé des bonnes performances par inoculation avec des souches exotiques. Dans le cadre du présent travail, le niébé a été inoculé par des espèces indigènes de mycorhize. Pour mieux évaluer ses interactions avec ces champignons, 3 variétés de niébé et 3 sources différentes d’inoculum ont été utilisées en pot et sur substrat stérile. En effet les inoculums ont été produits à partir du voandzou ; de la tomate et du niébé. Au terme de 50 jours de suivi, il ressort qu’il existe une forte interaction entre variété et source
d’inoculum, pour la levée ; le nombre et la masse des nodules. En plus, le voandzou est plus favorable à la multiplication en masse des mycorhizes que la tomate et le niébé.Les souches contenues dans les inoculants ont plus d’aptitude à influencer la levée des variétés de niébé TN5-78 et IT97K 499-38contrairement à la KVX 30-309-6G.
Effet de la variabilité climatique sur la productivité du mil [Pennisetum glaucum (L.) R.Br.] dans un essai de gestion à long terme de la fertilité du sol en zone sahélienne du Niger : approche par le modèle DSSAT
Le mil est la céréale la plus consommée en zone sahélienne du Niger. L’accroissement de sa productivité est fortement compromis par le faible niveau de fertilité initiale des sols et les conditions climatiques défavorables. L’objectif global de cette étude était d’évaluer l’impact de la variabilité climatique sur les effets à long terme de l’application combinée du fumier, des résidus de récolte et des engrais minéraux sur la productivité du mil en zone sahélienne du Niger en utilisant des données agronomiques et climatiques historiques. Les données agronomiques proviennent de l’essai à long terme conduit de 1998 à 2013 à la station expérimentale du Centre Sahélien de l’ICRISAT (Sadoré, Niger). Le dispositif expérimental utilisé était un split plot à 3 répétitions comparant 27 combinaisons optimales de 3 niveaux de résidus de mil codés R0 (300 kg/ha), R1 (900 kg/ha) et R2 (2700 kg/ha) ; 3 niveaux d’engrais minéraux codés F0 (0 kg N/ha + 0 kg P/ha), F1 (15 kg N/ha + 4.4 kg P/ha) et F2 (45 kg N/ha + 13.1 kgP/ha) et 3 niveaux de fumier de bovin codés M0 (300 kg/ha), M1 (900 kg/ha) et M2 (2700 kg/ha) appliquées dans 3 systèmes de culture. L’analyse statistique des rendements grain mesurés a été effectuée à l’aide du logiciel GenStat 12th Edition. Le modèle DSSAT 4.5 a permis de faire les simulations. Ainsi, une comparaison des rendements grain observés et ceux simulés a été réalisée. Les résultats de l’analyse statistique ont montré que les traitements R2F2M1 (2700R, 45N + 13.1P, 900M) et R2F2M2 (2700R, 45N + 13.1P, 2700M) donnent les meilleurs rendements grain par rapport au témoin R0F0M0, respectivement dans le système mil continu et les systèmes mil en rotation et en association avec le niébé sur la période 1998-2013. Cependant, malgré les faibles rendements enregistrés par le témoin, les résultats obtenus avec le modèle ont indiqué qu’il ne manifeste pas de stress hydrique, par contre son stress azoté est beaucoup plus important comparativement aux autres traitements. Nous en déduisons donc que la baisse de la fertilité du sol limite plus la production du mil que la pluviométrie. La baisse des rendements sous tous les traitements est liée principalement au stress hydrique qui intervient pendant les stades de floraison et surtout de remplissage des grains du mil. Les rendements grain ont été sous-estimés pour plusieurs années de la période 1998-2013 dû au fait que le modèle ne simule pas l’effet du phosphore qui est l’élément le plus limitant de la fertilité du sol et le plus important pour la culture du mil. Par ailleurs, la performance de prédiction du modèle a été en générale mauvaise pour certaines années de la période 1998-2013. Par contre, pour d’autres, elle a été acceptable. L'analyse biophysique sur la période 1983-2013 (31 ans) a montré que les combinaisons R2F0M0, et R2F0M0 et R2F0M1 présentent moins de risques vis-à-vis de la variabilité climatique respectivement dans les systèmes mil continu et en rotation avec le niébé, et dans le système mil en association avec le niébé. Cependant, l’analyse stratégique et financière a préconisé le traitement R0F2M0 comme la meilleure combinaison en termes de revenu monétaire et d’efficience pour la production du mil dans les trois systèmes de culture sur la période 1983-2013.
Effet du mode de gestion des résidus de récolte sur le sol et les rendements du coton, du maïs et du sorgho au Burkina Faso.
Au Burkina Faso la fertilité des sols est menacée voire compromise par la culture continue du coton et des céréales. Une étude a été menée dans la province du Tuy pour améliorer la productivité des cultures par une gestion durable de la fertilité des sols.
Le dispositif expérimental en blocs simples non randomisés, comporte trois traitements : la gestion extensive où les résidus sont exportés (T1) est comparée à la gestion semi-intensive (T2) et à la gestion intensive des résidus de récolte (T3) recyclés en compost et fumier, respectivement. Les rendements des cultures, l’évolution des propriétés chimiques du sol ont été déterminés. Au travers d’une enquête conduite en milieu paysan, les modes de gestion des résidus de culture et les stratégies de restitution organique ont été évalués.
Effets de la Jachère Améliorée par le Parcage Nocturne des Bovins sur la Fertilité des sols et la Répartition de la Matière Sèche chez les Principales Espèces d'Igname (Dioscorea Sp.) Cultivées
En Afrique de l’Ouest, la demande en tubercules d’igname va augmenter et atteindra 60 millions de tonnes en 2020, contre une production actuelle estimée à 30 millions de tonnes. Cette augmentation se fera au détriment des ressources végétales naturelles puisque la culture de l’igname est principalement pratiquée en système traditionnel extensif, sur de vieilles jachères, et sans fertilisation. Cette étude a été conduite à Djékanou, au Centre de la Côte d’Ivoire, en vue de proposer un mode de gestion de la fertilité des sols sous culture d’igname, via l’entretien du statut organo minéral par le parcage nocturne des bovins. Le dispositif expérimental était constitué de jachères naturelles, et de jachères soumises à un parcage nocturne de bovins durant 4 et 12 mois. L’effet du parcage nocturne et de sa durée sur la fertilité du sol, et la croissance de la matière sèche totale de deux variétés d’igname ont été évalués. Les résultats ont montré que le parcage nocturne durant 12 mois a permis de maintenir un niveau de fertilité du sol élevé après le premier cycle cultural d’igname, contrairement au parc de 4 mois sur lequel seul K+a un niveau élevé. La production de matière sèche de la variété C18 de l’espèce D. alata, n’a pas été différente, entre la jachère naturelle et la parcelle soumise à un parcage nocturne de 4 mois pendant la phase d’initiation du tubercule au cours du deuxième cycle cultural. Par contre, les productions de matières sèches aérienne et souterraine de la variété TDr 98/02565 de D. rotundata, à 75 JAS, ont été respectivement plus importantes avec les parcs de 4 et 12 mois. Aussi, nous suggérons un parcage durant 12 mois avant la mise en place du premier cycle cultural d’igname.
Effets de la salinisation et de l’alcalinisation sur la croissance du Violet de Galmi dans les vallées de Akoukou et Toudouni
Au Niger l’oignon est le deuxième produit agricole exporté dans la sous région après le niébé.
Cependant depuis les années 2000, une baisse de la production a été observée en Afrique de l’Ouest et particulièrement au Niger. Dans certaines zones de production, il a été observé des indicateurs de salinisation de l’eau et du sol. Mais aucune information n’existe sur le niveau de salinité et d’alcalinité des sites et l’effet de ce phénomène sur la croissance du violet Galmi qui est l’écotype local le plus produit au Niger.
Dans le présent document, nous étudions la salinité et l’alcalinité des sols et des eaux et leurs effets sur la production du Violet de Galmi dans les vallées de Akoukou et de Toudouni situées dans l’est du département de Tahoua.
Dans chaque vallée, sur 18 échantillons composites de sol et 7 échantillons d’eau répartis entre 3 toposéquences et les profondeurs 0-20 cm et 20-40 cm, la mesure de la conductivité électrique de l’extrait 1/5 et le pHeau et le dosage des cations et des anions majeurs ont été faits d’abord.
Dans la seconde partie de l’étude deux expérimentations en pots plastiques ont été faites sur la réponse du Violet de Galmi au stress salin. Une identification de ces effets chez cet écotype local en utilisant l’eau du site de 4,3 mS/cm de conductivité électrique et le sol du site comme traitement salin et une eau de robinet et un sol de 0,6 mS/cm comme témoins. La seconde comparait la réponse du Violet de Galmi à celle des variétés asiatiques prema et yali. Le traitement salin est appliqué une semaine après repiquage dans les deux dispositifs. Le diamètre au collet, la hauteur de la tige, la hauteur du collet à l’apex des feuilles et le nombre de feuilles sont relevés chaque 3 jours sur les plants repiqués au stade 2 feuilles.
Les résultats ont montré que les fonds des vallées présentent une conductivité variant de 1327 μS/cm à 3863 μS/cm et un SAR variant de 0,18 à 0,29. La conductivité de l’eau varie de 746 μS/cm à 4313 μS/cm et le SAR de 1,42 à 4,1. Ils ont également montré une réduction de la croissance de 80%, de 63% et de 42% respectivement pour la tige, la plante entière et le diamètre ainsi qu’une réduction du nombre de feuille de 72% par rapport au témoin.
Effets du travail et de la couverture du sol sur la production du maïs (zea mays L.) dans la commune d’Aplahoué au sud-ouest du Bénin
Sur les plateaux du Sud-Bénin, précisément dans la commune d’Aplahoué, région de terres de barre à climat soudano-guinéen caractérisé par une pluviométrie comprise entre 900 et 1100 mm, la forte pression démographique a entraîné la dégradation physique et chimique des sols. Pour accroître la productivité des sols, depuis quelques décennies, le labour, comme mode de travail du sol, tend à diminuer au profit de différents modes de préparation du sol, allant du travail du sol réduit sans retournement jusqu'au semis direct sous couvert des paillis de résidus. L’objectif de cette étude est de contribuer à la lutte contre la dégradation des terres afin de garantir la sécurité alimentaire d’une population de plus en plus croissante. Dans le but de caractériser les systèmes de culture de la commune d’Aplahoué, une enquête de terrain a permis de comprendre la perception des producteurs sur les pratiques dégradantes des sols et leurs modes de gestion. Ensuite, un essai agronomique a permis d’évaluer les effets du travail de sol et du mulch sur la production de maïs (zea mays, L.), à travers un dispositif expérimental en bloc de Fischer à deux facteurs (travail de sol et mulch) comportant huit
traitements et quatre répétitions en milieu paysan. Les résultats obtenus montrent que les principales raisons de la dégradation des sols sont beaucoup liées à l’érosion hydrique (93,7 % des enquêtés) et les cultures continues sur la même parcelle pendant des années (89,5 %). Pour les pratiques de gestion des sols, 96,8 % des enquêtés pratiquent le minimum labour, la jachère est inexistante, 2,6 % font le billonnage et 85 % défrichent leur champ en brûlant les résidus. Concernant l’effet de fertilisant, 38 % des enquêtés utilisent les engrais minéraux et 11,5 % utilisent les déjections des animaux souvent collectées dans les concessions. Les effets de travail du sol et du mulch ont été évalués. On note une différence hautement significative pour le facteur mulch sur toutes les variables de croissance observées sur le maïs. Le travail du sol montre une différence significative seulement au niveau du traitement sans labour comparé au billonnage. Les meilleures performances agronomiques sont obtenues sur le billonnage avec mulch (hauteur 60 JAS= 114,92 ±11,96 cm) suivi du minimum labour avec mulch (hauteur 60 JAS =112,33 ±15.18 cm). Le billonnage (R/p= 5738,035 kg/ha et R/g=
1478,77 kg/ha) donne les performances agronomiques comparé au sans labour (R/p=1797,325 kg/ha et R/g= 752,47 kg/ha) qui présente un résultat faible. Dans l’avenir, il serait intéressant d’accompagner les producteurs à pratiquer les systèmes de culture avec l’utilisation des paillis de résidu pour réduire les stress hydriques et accroitre leur production.
Efficacité des techniques de digues filtrantes et des cordons pierreux comme stratégie d’adaptation au changement climatique dans la région de Guidimakha en Mauritanie : Impacts agronomiques et socio-économiques
Dans la région du Guidimakha, le régime pluviométrique est très affecté par la variabilité et le changement climatique, avec pour conséquence: la dégradation des terres agricoles, la disparition des espèces végétales et animales, l’ensablement des cours d’eau et la dégradation de la qualité des eaux. Pour y faire face, les populations ont mis en place des techniques de gestion conservatoire des eaux et des sols (digues filtrantes et cordons pierreux). L’objectif de cette étude est d’évaluer les impacts environnementaux, agronomiques et socio-économiques de ces ouvrages. La perception paysanne a été recueillie à travers un questionnaire d’enquête. La variabilité climatique sur la série 1950 – 2012 a été analysée, et la phytomasse herbacée déterminée par la méthode de la récolte intégrale. L’évolution du régime pluviométrique de la station de Sélibaby est caractérisée par une période humide dans les années 50, suivie d’une période déficitaire vers les années 70 et d’une alternance d’années humides/sèches à partir des années 1990. La perception paysanne du changement climatique a été confirmée par l’analyse pluviométrique et par l’indice de Fournier. Il ressort également des résultats d’enquête, que les ouvrages ont un effet bénéfique pour la restauration des terres dégradées, la recharge de la nappe phréatique et la reconstitution du couvert végétal. En effet, les ouvrages étudiés ont eu un impact positif sur la reconstitution du couvert végétal herbacé, et sur la restauration des terres dégradées. Les rendements agricoles se sont accrus de 65%. Lorsque l’on utilise une variété améliorée, le surplus du rendement obtenu permet de couvrir dès la première année, les frais de l’investissement de l’ouvrage. Ces ouvrages constituent donc non seulement un moyen efficace pour mieux gérer les ressources naturelles, mais ils permettent aussi aux populations rurales de mieux s’adapter au changement climatique, et de réduire la pauvreté.
Efficacité des techniques de fixation des dunes dans la mise en oeuvre des activités de la Grande Muraille Verte : cas du Programme Spécial de Protection de la Ville de Nouakchott (Mauritanie)
La ville de Nouakchott est ceinturée par des cordons dunaires dépourvus de végétation et qui sont mobiles. Le climat de cette région est aride et les vents violents de Nord-Ouest et Nord-est, sont présents. Depuis les années 70, la population a migré autour de la ville Nouakchott et cette croissance démographique a déstabilisé l’équilibre écologique de la ville. Pour y faire face, le gouvernement a mis en place des techniques de fixation des dunes. L’objectif de notre étude était d’évaluer les impacts environnementaux et socio-économiques de ces techniques. Pour atteindre notre objectif, la perception de la vie des employés et de la population a été recueillie à travers une enquête. Ensuite, l’état des connaissances techniques a été recueilli avec un guide d’entretien auprès des services techniques et du personnel du projet. Une analyse environnementale relative aux activités du projet a été réalisée, à travers de nos visites sur le terrain. L’enquête a montré que 80% des employés enquêtés n’ont rien acquis comme bien, pendant quatre années de travail et 95,5% de la population enquêtée n’a fait aucune réalisation pendant la durée du projet de fixation. Nous avions remarqué un manque de gestion environnementale autour des blocs de reboisement. Il a été noté que les techniques utilisées par le PSPVN constituent non seulement un moyen pour gérer l’ensablement, mais elles exigent aussi une main d’oeuvre qualifiée, pour réduire le niveau de la pauvreté des populations les plus démunies. Mais il manque à ce projet l’intégration des stratégies plus efficaces pour contrecarrer cette pauvreté dont souffrent ces populations et en même temps d’assurer la gestion environnementale de ces périmètres.
Elimination de grandes quantités de pesticides périmés dans les pays en développement
COLLECTION FAO : élimination des pesticides 4
Etude d'évaluation prospective sur les opérations triangulaires
Achat de l'aide alimentaire sur les marchés locaux
Etude d’impacts technico - économiques à moyen terme de la conservation et de la restauration des sols dans la province du Kourwéogo au Burkina Faso : cas des cordons pierreux et de la fumure organique.
La conservation des eaux et des sols est un défi pour les états comme ceux du sahel, munis d’écosystèmes fragiles au regard de la sévérité des phénomènes climatiques extrêmes et de la pression foncière. Les pratiques pour une gestion durable des terres sont déployées par les acteurs pour pallier la dégradation des ressources naturelles en général et des terres en particulier. Notre étude s’est déroulée dans la province du Kourwéogo, au plateau central du Burkina Faso où le CILSS a appuyé un projet de restauration et de conservation de l’environnement de 2003 à 2006, à travers l’Association Tind Yalgré. L’objectif était de contribuer à l’analyse des impacts technico – économiques et sociaux à moyen terme des composantes cordons pierreux et fosses fumières du projet. Comme méthodologie, nous avons effectué des focus group avec 93 personnes dans les cinq villages d’intervention avant de faire des enquêtes auprès de 47 ménages et de réaliser des transect matérialisés sur Google earth. Les principaux résultats indiquent que techniquement, des pratiques ont été adoptées par les acteurs,
les ouvrages en place ont été entretenus et des techniques complémentaires ont été adoptées. Les ratios de superficie en cordons pierreux et du nombre de fosses fumières sont passés de 0,25 ha à 2,72 ha et de 1,08 à 1,77 fosses par ménage agricole. Au niveau économique des hausses moyennes de rendements de 454,2 kg/ha pour le mil et 461,7 kg/ha pour le sorgho ont été signalées, permettant de nourrir environ 2,5 personnes supplémentaires. Enfin au niveau social, des cultures de rente ont été introduites dans les sites et la soudure est absente dans 70 % des ménages enquêtés qui ont pu payer du matériel et des animaux. Néanmoins on assiste à une baisse de la pratique de la jachère, une augmentation des évènements climatiques violents, une insuffisance de traitement des parties amont des sites et de moyens matériels qui menacent les ouvrages et bloquent la poursuite des activités. Le suivi de la dégradation des terres en amont et des recherches sur la teneur en carbone des sols des parcelles traitées peuvent permettre une valorisation des réalisations dans le cadre des projets d’adaptation au changement climatique.
Étude de faisabilité des forages manuels : identification des zones potentiellement favorables
Dans le cadre de son Programme de coopération avec les Gouvernements pour
améliorer l’accès à l’eau potable dans les pays africains, et avec l’objectif de faciliter la
dissémination des technologies à faible coût (notamment les techniques de forage
manuel), l’UNICEF est en train de développer une activité orientée à l’analyse des
informations existantes et à la réalisation de la cartographie pour identifier les zones
favorables aux forages manuels ;
L’objectif de la présente étude est d’évaluer l’aptitude des zones potentielles du Niger
pour la réalisation des forages manuels destinés à l’alimentation en eau potable des
zones rurales du pays. Il s’agit d’une première approche, d’un outil pour définir une
stratégie d’intervention (en termes de zones prioritaires, des techniques à utiliser,
etc..) dans les zones favorables.
La méthodologie développée consiste à diviser le territoire en grandes formations
hydrogéologiques et quantifier son potentiel à la réalisation des forages manuels selon
ses caractéristiques géologiques et hydrogéologiques.
En considération de l’échelle géographique de cette étude (évaluation de potentiel au
niveau de tout le pays) et la limitation d’information déjà systématisée disponible, le résultat attendu est l’identification des zones prioritaires où le potentiel est
important ; mais avant la phase de construction des forages manuels il est
recommandé une validation directe sur le terrain et la collecte des données plus
détaillées pour arriver à la localisation des forages à forer
Etude de l'Effet du Semis Direct sous Paillis et le Travail du Sol sur le Rendement du Maïs (Zea mays L.) en Station et en Milieu Paysan dans la Préfecture de Kindia a l'Ouest de la Guinée
En Guinée, le maïs constitue l'une des principales cultures céréalières du pays et occupe le troisième rang après le riz et le fonio en termes de superficies cultivées. La préfecture de Kindia est une zone d’excellence de production du maïs compte tenu de son réseau hydrographique important. Ces dernières années, on assiste à une baisse de production due entre autres à la dégradation des sols et aux effets du changement climatique (irrégularité de la pluie, hausse de température etc.). Cette étude a été réalisée à la station de recherche agronomique de Foulaya et dans un champ paysan dans la préfecture de Kindia. L’objectif de cette étude est de tester les différentes pratiques culturales : semis direct avec paillis (SDP), le travail minimum (TM et ODP) et le labour conventionnel (LC) sur le rendement du maïs en vue de proposer la bonne pratique. Le dispositif de Fischer a été utilisé avec 4 traitements en 3 répétitions. SDP a été effectué avec du bois à 3cm. la quantité de paille épandue a été de 8 t/ha. TM a consisté au labour du lit de semis suivi de l’ouverture des poquets et OM a consisté à l’ouverture directe des poquets sans labour. LC a concerné les opérations du labour, du nivellement et de l’ouverture de poquets. Les résultats ont montré que les pratiques culturales ont influencé la quasi-totalité des paramètres étudiés de la variété DMR du maïs en station et en milieu paysan. Le plus haut rendement a été obtenu avec LC (4,735 t/ha), suivi de TM et de SDP avec respectivement 4,241 t/ha et 4,077 t/ha. Par contre économiquement, le SDP a été plus rentable avec moindre coût de production 12 345 800 FG contre 15 045 800 FG pour le labour et une productivité du capital approximativement identique (27,75 pour labour et 25,89 pour semis direct en station). En plus de sa rentabilité économique, il a été moins contraignant que les autres pratiques et peut être une des mesures d’adaptation au changement climatique pour les producteurs.
Etude de la regeneration naturelle assistee dans la region de zinder (niger)
Ce rapport présente les résultats d’une étude dont l’objectif était d’explorer l’échelle de la régénération naturelle assistée (RNA) dans les 3M (les départements de Magaria, Matameye et Mirriah), ses impacts sur les conditions de vie de la population et d’identifier ce qui a motivé les paysans à protéger et à gérer les arbres. Nous parlons de RNA quand les cultivateurs activement protègent et gèrent les repousses dans leurs champs afin de (re-)créer une végétation ligneuse. Il s’agit presque toujours des especes ayant une valeur économique. On l’appelle RNA pour distinguer ce pratique avec le reboisement ou la plantation d’arbres dans les bois, les brisevents ou ailleurs, et la gestion des peuplements naturelles dans les blocs forestiers en dehors des zones de cultures. En ce qui concerne l’échelle de la RNA dans les 3M, nous l’estimons à environ 1 million ha avec une forte dominance de gao (Faidherbia albida), mais surtout à Mirriah un important peuplement de baobab (Adansonia digitata). Les formations naturelles ont presque disparu de la région. Partout, les interviewés ont souligné que la crise écologique des années 70 et 80 les a motivée à protéger et à gérer les jeunes arbres de façon plus systématique et massive que par le passé. En même temps, les politiques nationales, inspirées de l’Engagement de Maradi (1984) ont favorisé la vulgarisation de la régénération naturelle assistée. Le Projet de Renforcement des Services d’Appui à l’Agriculture (PRSAA ; 1988 - 1998) a formé des producteurs en matière de défrichement amélioré et de protection et entretien de la RNA. La densité de la population de cette région était déjà élevée il y avait 20 ans. Son taux de croissance annuelle est d’environ 3&, ce qui implique que la population a doublé depuis le début des années 80. La forte pression sur les ressources naturelles a également incité la population à une intensification agricole. La protection systématique des jeunes gao a eu comme effet la « construction » des parcs agroforestiers, qui ont contribué à maintenir ou à améliorer la fertilité des sols. Malgré cette évolution favorable, il reste beaucoup de villages où le parc est encore jeune et les effets sur la fertilité des sols ne se font pas encore sentir. Ces villages sont encore dans une phase de transition vers une intensification. N’empêche que presque partout les systèmes de production sont devenus plus complexes à cause d’une meilleure intégration des cultures, du bétail et des ligneux. Cette régénération naturelle sur les champs de culture a eu de nombreux impacts : • sur les revenus (vente de feuilles de baobab, du bois, du fourrage) • sur l’environnement (amélioration du micro-climat, car moins de vent et érosion éolienne à cause de la forte densité d’arbres) • sur l’agriculture (amélioration de la fertilité des sols) • sur l’élevage (plus de fourrage à cause des gousses des gao et plus de bétail) • sur la sécurité alimentaire (la vente de bois par les familles pauvres les a rendu moins vulnérable pendant les périodes de soudure) • sur la nutrition (les cuvettes dans la région produisent beaucoup de cultures maraîchères) • sur les femmes (le temps qu’il faut pour chercher du bois a fortement diminué) • sur les jeunes (dans certains villages l’exode a diminué, car la coupe et le transport de bois donnent quelques revenus) 2 ETUDE DE LA RÉGÉNÉRATION NATURELLE ASSISTÉE DANS LA RÉGION DE ZINDER (NIGER) Les paysans considèrent qu’ils ont un droit exclusif sur les arbres qui se trouvent dans leurs champs et certaines espèces (baobab) sont l’objet de transactions monétaires. Les femmes ont libre accès au bois mort dans les champs et aux sous produits comme les gousses de gao. Elles peuvent être propriétaires des espèces alimentaires (baobab) par héritage ou par achat. Les conflits autour des arbres sont relativement rares. Il y a des conflits avec certains transhumants. Chaque arbre est protégé et géré par les paysans et l’échelle de ce phénomène est si importante qu’il est justifié de parler d’une mutation dans les systèmes de production. Malgré le fait que les conditions macroéconomiques et macro-politiques au Niger étaient peu favorables entre 1985 et 2000, les paysans ont spontanément continué à intensifier leurs systèmes de production tout en améliorant leur environnement. Les acquis sont encore fragiles. En cas de plusieurs années de sécheresse consécutives la pression sur les parcs agroforestiers sera très forte. Malgré le fait que les paysans considèrent qu’ils ont un droit exclusif aux arbres qui se trouvent dans leurs champs, il serait bon de le confirmer dans le code forestier.
Etude de la variabilité génétique de 19 accessions de voandzou « Vigna subterranea (L.) Verdcourt » de l’Extrême et du centre Est du Niger
Le voandzou (Vigna subterranea [L.] Verdc.), culture du nouveau millénaire, est considéré comme une des principales légumineuses des régions tropicales en raison de ses avantages polyvalents. Cette étude a pour objectif principale d’estimer la variation des accessions locales de l’arachide bambara en tenant compte de leurs 21 caractères quantitatifs, afin de découvrir le meilleur génotype adapté au Niger. L’étude est réalisée selon un dispositif en blocs de Fisher complètement randomisé avec quatre répétitions. Vingt-un (21) caractères dont quatre (4) phénologiques, cinq (5) morphologiques et douze (12) liés au rendement ont été évalués pour caractériser les accessions. Avec les 21 caractères des accessions utilisées, la variation des paramètres génétiques a été déterminée. L’analyse de la variance a révélée des variations significatives pour tous les caractères évalués (P≤0,01). Les coefficients de variation varient de 0,57% à 32,11%. Six (6) des vingt-un (21) paramètres mesurés ont des coefficients de variations élevés (CV˃20%). Le rendement a présenté une corrélation fortement positive avec des paramètres tels que le nombre de feuilles (r=0,62), le nombre de gousses (r=0,68), le nombre de pétioles par plante (r=0,62), le poids de 100 graines (r=0,79), le poids de gousses (r=0,97) et le poids de graines (r=0,97). Le poids de graines (GCV=23,40% et PCV=42,54%), le poids de 100 graines (GCV=25,73% et PCV=25,75%) et le rendement en Kg/ha (GCV=23,40% et PCV=42,54%) ont révélé des coefficients de variation phénotypique et génotypique élevés (˃20%). La date de maturité (91,28%) et le poids de 100 graines (96,85%)
Etude des facteurs anthropiques de dégradation des ressources forestières de la CR de Lisso, préfecture de Boffa à l’ouest de la Guinée
La situation environnementale du CR Lisso est caractérisée par une dégradation continue des ressources naturelles, favorisée et accélérée par l'absence de mécanismes de contrôle et une très forte paupérisation de la population ces dernières années. Ces ressources, encore relativement abondantes, sont menacées par une dégradation accélérée sous l'effet combiné des facteurs climatiques et anthropiques. L’objectif général de cette étude était d’inventorier les facteurs anthropiques de dégradation des ressources forestières afin de proposer une solution pour une gestion rationnelle. Nous avons mené des enquêtes auprès de 187 ménages dans 8 villages. Les résultats ont montré que les actions humaines ont en général des impacts sur les ressources forestières. Ces actions sont les suivantes : agriculture sur brûlis, feux de brousse fréquents, coupe excessive de bois, élevage extensive, braconnage et carbonisation. Six types de forêts caractérisent la flore de la zone. Parmi les 30 espèces végétales identifiées, 13 sont abondantes et 17 sont rares. Sur 10 espèces sauvages identifiées 1 est abondante, 2 sont rares et 7 ont disparu. Les échanges ont permis de comprendre l’évolution des paramètres climatiques de la localité et 92% de la population affirme qu’il y’a une variation des saisons. Concernant les impacts, nous avons retenu : l’instabilité du calendrier agricole, la raréfaction de certaines espèces animales et végétales, le tarissement des cours d’eau, le recul du couvert végétal, la baisse de la productivité des terres. Les solutions proposées sont les suivantes : établir de bonnes pratiques agricoles, protéger et conserver les ressources forestières, restaurer et reboiser les zones dégradées et impliquer la population dans la gestion participative des ressources forestières.
Étude des modes de gestion de la fertilité des sols sur les sites maraichers de la commune de Koubri -- Région du centre au Burkina Faso
A l’instar des autres sites du pays, les sites maraichers de Koubri sont des zones à forte intensité de production agricole malgré le contexte précaire d’accès aux facteurs de productions. Les exploitants produisent en toute saison pour satisfaire une forte demande des villes. Notre étude avait pour but d’apprécier les modes de gestion de la fertilité des sols afin de proposer des options qui contribuent à améliorer les revenus des producteurs. A travers une analyse des pratiques de gestion de cette fertilité, il s’agissait aussi de proposer des axes d’amélioration de ces pratiques. Pour atteindre ces objectifs, un diagnostic du milieu a été fait en s’appuyant sur une enquête auprès des producteurs et une exploration des sites par le biais d’un transect. Les résultats obtenus ont confirmé des pratiques différentes de celles vulgarisées : une absence totale de jachère (100% des producteurs enquêtés), une rotation pratiquée par 60% des producteurs mais orientée par le marché seul. Les fumures sont épandues à des doses faibles (en moyenne 1946kg/ha/an de fumure organique, des doses de NPK comprise entre 96 kg/ha et 328 kg/ha et des doses d’urée entre 59 kg/ha et 118kg/ha). A cela il s’ajoute un emploi inapproprié des pesticides qui n’est pas sans conséquences sur la faune du sol. Nous avons également fait l’état de perturbations récurrentes de la couche arable du sol (plus de 3 labours, 5 sarclages et plus de 5 binages pratiqués chaque saison, aux abords des retenues d’eau. Enfin, 51% des producteurs perçoivent la fertilité de leurs sols comme étant dégradées.
Pour que l’activité de maraichage améliore durablement le revenu des ménages, il est impératif de produire suivant les bonnes pratiques agricoles à savoir : apporter conséquemment la fumure organique au sol (15 à 30 t/ha/2ans) pour augmenter le niveau de fertilité, améliorer l’accessibilité aux engrais minéraux et suivre les bonnes pratiques d’utilisation des pesticides pour réduire les effets néfastes de l’utilisation des pesticides.
A terme une éducation relative à la dégradation des sols et aux changements climatiques permettra aux producteurs à mieux gérer leur capital.
Étude ethnobotanique des ressources forestières ligneuses des cuvettes oasiennes dans le département de Gouré
Cette étude ethnobotanique a été menée à l’échelle du Département de Gouré et l’objectif assigné est la capitalisation des connaissances endogènes des populations rurales sur les différentes utilisations des espèces ligneuses pour leur meilleure valorisation au profit des paysans.
Elle se justifie par l’utilisation anarchique de la ressource ligneuse qui constitue pour les communautés rurales une source importante de revenus, d’aliments, de médicaments et pour lesquelles il était nécessaire d’identifier les plus utiles sur lesquelles l’accent devra être mis dans des éventuels plans d’aménagement pour répondre aux besoins d’utilisation des populations mais aussi pour améliorer le statut de leur conservation.
Notre méthodologie d’étude a consisté successivement à l’évaluation de la ressource ligneuse et à la réalisation d’enquête auprès des populations riveraines des cuvettes oasiennes sur les formes d’utilisation de cette ressource.
La combinaison de ces deux procédés nous a permis de décrire les différentes utilisations des plantes ligneuses par la population locale, ainsi que leur impact sur la biodiversité ligneuse.
Ainsi, l’évaluation floristique a permis d’identifier trente-quatre (34) espèces utilisées par la population dans différentes catégories d’usage et dont seulement vingt-deux(22) ont été rencontrées lors de l’inventaire floristique. Les résultats de l’enquête ont montré que le bois constitue la partie la plus utilisée suivi du feuillage et que la sève est la moins sollicitée par les populations.
Sept (7) catégories d’usage dont alimentaire, médicinale, bois d’oeuvre, bois énergie, artisanale, commerciale et magico-religieuse ont été prises en compte. Les résultats de la classification des espèces selon les préférences des informateurs montrent que les utilisations liées à l’alimentation suivie de la médecine sont dominantes et que les populations n’exploitent pas le bois des espèces considérées utiles à l’alimentation, la médecine, la magie ou le commerce.
Etude sur le foncier, les institutions locales et la perception de la pauvreté
Le présent rapport fait suite à une série de missions effectuées dans seize villages dans trois régions choisies pour cette étude. Il concerne trois principales thématiques : - le foncier - la dynamique organisationnelle - la perception de la pauvreté. Ces trois thématiques constituent à n’en point douter des axes centraux de cette étude, compte tenue surtout de la pression foncière qui prévaut dans toute la zone agricole du pays d’une part et de l’autre des possibilités offertes par l’intervention des programmes de réhabilitation des terres et des changements induits.
Etude sur le mapping des associations actives sur la prévention et gestion des conflits et la perception des acteurs sur le pastoralisme et la transhumance dans les zones d'intervention ciblées par le PEPISAO
Le Projet Elevages et pastoralisme intégrés et sécurisés
en Afrique de lʼOuest (PEPISAO) est une initiative
conjointement portée par la CEDEAO et le CILSS avec le
soutien financier de lʼAFD et dont lʼobjectif à terme, est de « réduire les conflits liés au pastoralisme, à travers
l’amorce de la construction d’une vision régionale
partagée sur les différents modes d’élevage ruminant » à travers un pastoralisme apaisé et sécurisé. Dans le cadre de la présente étude, sur les systèmes d’information à la disposition des agropasteurs au Sahel et en Afrique de l’Ouest, le PEPISAO sʼest investi dans lʼanalyse des systèmes dʼinformation à la disposition des agropasteurs et des décideurs publics. De façon spécifique, lʼétude : (i) fait lʼétat des lieux des différents systèmes dʼinformation développés par les projets et programmes dans la sous-région, au service des éleveurs; (ii) a identifié les acteurs et partenaires ayant contribué à la mise en place des différents systèmes dʼinformation caractérisés ; (iii) a analysé le fonctionnement de lʼoutil OPTIMAOC, sa portée, ses forces et faiblesses ; (iv) a formulé des actions spécifiques pour la dynamisation de lʼoutil OPTIMAOC et (v) des recommandations pour une meilleure prise en compte de la gestion des systèmes dʼinformation par les États et les organisations régionales et internationales en Afrique de lʼOuest et au Sahel.
Etude sur le mapping des associations actives sur la prévention et gestion des conflits et la perception des acteurs sur le pastoralisme et la transhumance dans les zones d'intervention ciblées par le PEPISAO
Le Projet Elevage et Pastoralisme Intégrés et Sécurisés en Afrique de l'Ouest (PEPISAO) est une initiative conjointement portée par la CEDEAO et le CILSS avec le soutien financier de l'AFD et dont l'objectif à terme est de "réduire les conflits liés au pastoralisme à travers l'amorce de la construction d'une vision régionale partagée sur les différents modes d'élevage ruminant" à travers un pastoralisme apaisé et sécurisé.
Etude sur les besoins des décideurs en matière d'analyse désagrégée de l'IPC/CH
une analyse rigoureuse, factuelle et consensuelle des situations d'insécurité alimentaire et de malnutrition aiguë. Le système de classification IPC/CH permet aux acteurs et aux parties prenantes concernés de déterminer et de classer la sévérité et l'ampleur des situations d'insécurité alimentaire aiguë et chronique et de malnutrition aiguë dans un pays, selon des normes scientifiques internationalement reconnues. Les estimations IPC/CH du nombre de personnes en situation d'insécurité alimentaire et de malnutrition indiquent où et combien de personnes se trouvent dans les différentes phases de l'insécurité alimentaire ou de la malnutrition par zone géographique. Plusieurs recommandations ont été formulées ces dernières années pour que l'IPC/CH fournisse une description plus nuancée des personnes en situation d'insécurité alimentaire et/ou de malnutrition, les raisons de cette situation, les lieux où elle sévit et de la durée de cette insécurité. Le Programme stratégique mondial de l'IPC (2023-
2026) a souligné la nécessité de fournir une « analyse désagrégée par sexe et d'autres déterminants intersectoriels de la vulnérabilité » dans l'analyse de l'IPC (SGP 2022, page 30) ; plus récemment, la réunion du TAG à Rome (16-17 février 2023) a confirmé la nécessité de mener une analyse désagrégée de l'IPC ; et des demandes similaires ont été formulées par les pays du CH en avril 2018, lorsqu'une analyse désagrégée par sexe a été demandée. Malgré ces recommandations, les avis des utilisateurs de l'IPC divergent sur la question de savoir si l'IPC devrait s'engager dans une analyse désagrégée et sur le type d'analyse désagrégée qui apporterait une valeur ajoutée dans différents
contextes. Comme le note l'Évaluation finale du Programme stratégique mondial de l'IPC (2019-2022), « si certains utilisateurs et membres du Comité de Pilotage Mondial (CPM) de l’IPC soulignent la nécessité d'une analyse plus désagrégée et sensible au genre, un nombre important de répondants, y compris des membres du CPM, s'interrogent également sur le rôle de l'IPC et sur la valeur ajoutée d'une analyse plus désagrégée. « Les partisans de l'analyse désagrégée soulignent souvent les besoins du secteur humanitaire en la matière, tandis que les détracteurs remettent en question le
rôle et la valeur ajoutée de l'IPC dans la fourniture d'estimations démographiques plus désagrégées, arguant que l'analyse désagrégée n'est “pas le rôle de l'IPC”, mais plutôt un processus qui devrait être mené au cours de la phase de conception des programmes.
Cette étude a été réalisée par IPC en collaboration avec les partenaires CH. L'objectif de l'étude est d'examiner en détail s'il existe un besoin d'analyse désagrégée à différents niveaux de décision et d'explorer les modalités de mise en œuvre qui permettraient d'informer les processus de prise de décision de la manière la plus efficace possible.
Etude sur les systèmes d’information à la disposition des agropasteurs en Afrique de l’Ouest
Le Projet Elevages et pastoralisme intégrés et sécurisés
en Afrique de lʼOuest (PEPISAO) est une initiative
conjointement portée par la CEDEAO et le CILSS avec le
soutien financier de lʼAFD et dont lʼobjectif à terme, est de « réduire les conflits liés au pastoralisme, à travers
l’amorce de la construction d’une vision régionale
partagée sur les différents modes d’élevage ruminant » à
travers un pastoralisme apaisé et sécurisé.
Évaluation de l’incidence du statut socioéconomique des ménages agricoles sur les pratiques de gestion de la fertilité des sols au sud du Tchad: cas de la sous-préfecture de Bébedjia.
A l’instar de problèmes que connaissent la plupart des pays d’Afrique subsaharienne, la baisse de la fertilité des sols au Tchad est un problème majeur qui handicape à la production agricole qui ne couvre plus les besoins limentaires d’une population pauvre et croissante. Dans ce contexte, cette étude a pour objectif de proposer des voies d’amélioration de la gestion de la fertilité des sols en fonction de statuts socioéconomiques des ménages. Pour cela, une enquête auprès de 196 ménages agricoles répartis dans six (6) villages (Bemboura, Maïnani, Goré, Donara, Koutoukagbé, Bitanda) a été réalisée. L’étude a montré que la population de la souspréfecture de Bébedjia est en majorité constituée des ménages très pauvres et pauvres (63%). Leur situation socioéconomique a une incidence négative sur la durabilité de la gestion de la fertilité des sols. Ainsi, il a été observé une tendance à l’utilisation quasi exclusive des fumures organiques ou minérales, exacerbée par la situation de pauvreté des ménages. Les systèmes de culture (jachère, rotation et association culturales) pratiqués ne sont pas adaptés à l’amélioration de la fertilité des sols. Pour y remédier, l’étude recommande une amélioration des conditions socioéconomiques des ménages agricoles et enfin une gestion de fertilité des sols basée sur des apports conjoints du fumier ou du compost, des résidus de culture, des engrais minéraux et des systèmes de culture adaptés.
EVALUATION DE LA FLORE ET DE LA VEGETATION DANS CERTAINS SITES TRAITES ET NON TRAITES DES REGIONS DE TAHOUA, MARADI ET TILLABERI
Une étude sur l’évaluation de la flore et de la végétation sur des sites traités et non traités a été conduite dans 16 terroirs villageois des régions de Maradi, Tahoua et Tillabérie. Parmi ces sites, 10 ont fait l’objet d’une étude approfondie, 2 avec une étude légère et 4 comme témoin. L’objectif de cette étude était de déterminer l’état actuel de la végétation et de la flore en terme de diversité et de biomasse afin de pouvoir dégager les aspects quantitatifs et qualitatifs qui pourraient être traduits en termes monétaires pour vérifier les impacts des investissements / interventions. Un inventaire de la végétation était fait pendant la saison des pluies suivant les transects radiaires dans les différents sites. Cet inventaire était couplé des enquêtes auprès des populations afin de collecter les informations sur l’évolution de la végétation. Les résultats montrent que la diversité floristique est plus appréciable dans les sites avec intervention tant au niveau des ligneux que des herbacées; le travail du sol et l’entretien de la régénération naturelle sont favorables au rétablissement de la diversité biologique des ligneux. Le nombre de rejets est variable mais dépasse 100 dans tous les sites, types de substrat et interventions. Le nombre de tiges exploitables est fonction d’un certain nombre de facteurs à savoir l’entretien, le suivi de coupe, le type d’intervention et la zone écologique considérée. Le volume exploitable est fonction de la forte régénération et nombre de tiges exploitables et les sites avec des grands sujets épargnés dans les champs. D’une manière générale, il apparaît que la végétation est en amélioration dans tous les sites. Les populations utilisent les produits ligneux et non ligneux pour la satisfaction de leurs besoins. Le bois de chauffe et de service n’est plus une préoccupation dans la majorité des sites. Le fourrage aérien des ligneux vient en complément du fourrage herbacé; Dans tous les sites, les arbres constituent une source de revenus non négligeables pour les populations. Les différentes interventions des projets ont contribué à l’amélioration de la végétation. Des informations pouvant permettre la quantification du potentiel existent et sa traduction en termes monétaires, ont été obtenues. Cette étude a permis de mettre en place une base de donnée référentielle à partir de cette période pour les différents sites.
Evaluation de la participation des communautés aux actions de récupération des terres dans la commune de Say : cas du terroir de Tientiergou
Le problème de dégradation des formations forestières des plateaux au Niger, et surtout de Tientiergou, dans le département de Say, est extrêmement préoccupant en raison de ses énormes répercussions sur le capital productif des communautés. L'objectif général de cette étude est de promouvoir un développement local durable par une exploitation rationnelle et un partage juste et équitable des bénéfices provenant de la valorisation des ressources naturelles, les objectifs spécifiques sont : (i) Analyser le niveau d’implication et d’appropriation des actions de récupération des terres par les communautés, (ii) Déterminer la perception des bénéficiaires sur les changements socioéconomiques et écologiques du fait des projets de récupération des terres, (iii) Elaborer des cartes d’occupation des sols de1989, 1999 et 2010 pour observer la dynamique des unités d’occupation des sols au niveau du terroir ; (iv)Identifier les leçons tirées et formuler des recommandations.
La méthodologie utilisée est basée sur des enquêtes auprès des paysans, des services techniques et des personnes ressources du domaine, l’inventaire des ligneux, l’élaboration et l’interprétation des cartes d’occupation des terres de 1989,1999 et 2010.
Les résultats ont montré que les communautés sont conscientes de la dégradation des sols dans leur terroir (100%) et que plusieurs actions ont été entreprises par les projets de développement. l’implication est limitée surtout à la mise en oeuvre des actions (60%). Leur participation à toutes les phases des projets est relativement faible (28%). Néanmoins, les communautés se sont appropriées certaines actions de récupérations des terres, les pratiques apprises sont entre autres les demi-lunes, les cordons pierreux, le défrichement amélioré, l’agroforesterie etc.
Ces pratiques présentent une valeur socio-économique et écologique considérable, en ce sens qu’elles renforcent les capacités des communautés en matière de gestion durable des sols et de lutte contre la pauvreté.
Évaluation de la productivité des sols dans la zone périurbaine nord de l’agglomération de Ouagadougou au Burkina Faso
Au Burkina Faso, le secteur agricole occupe 90% de la population active avec environ 2,5 millions d’hectares. L’agriculture urbaine et périurbaine est une activité florissante dans les grands centres urbains du pays. Elle est une alternative contre l'insécurité alimentaire, le chômage et le sous-emploi. La culture maraichère constitue l’activité agricole la plus répandue de cette agriculture. Du fait de la demande croissante, les producteurs en zone urbaine et périurbaine ont adopté des systèmes de production agricole peu soucieux de la gestion de la fertilité des sols. La présente étude menée dans la zone périurbaine nord de l’agglomération de Ouagadougou au Burkina Faso avait objectif d’évaluer la productivité des sols selon les pratiques paysannes et d’évaluer des options de fertilisation des sols. A ce sujet, des investigations sur les modes de gestion de la fertilité ont été menées. Deux formules de fumures organiques et minérales en combinaison ont été appliquées pour chaque type de cultures : (i) 5T/ha de fumier + 150kg/ha de NPK et 50kg/ha d’urée et, 400kg/ha de NPK et 150kg/ha d’urée pour les cultures maraichères et (ii) 2T/ha de fumier + 150kg/ha de NPK et 50kg/ha d’urée et, pour les cultures céréalières, 2T/ha de fumier + 200kg de burkinaphosphate (BP) pour le sorgho et 300kg/ha de BP pour le maïs. Les pratiques paysannes ont constitué les 3èmes traitements. Les résultats des enquêtes socioéconomiques ont montré que les pratiques paysannes de gestion de la fertilité des sols sont caractérisées par de faibles apports en fumure organique (entre 0,5 et 2,5T/ha) et de forte utilisation de la fumure minérale pour tous les types de cultures étudiés. La majorité des exploitants excèdent les normes d’utilisation de NPK et d’urée surtout pour les cultures maraichères. Pour l’application des formules de fumures organiques et minérales, l’analyse statistique n’a pas révélé de différences significatives sur la croissance des plantes des deux types de cultures jusqu’au 45ème jour après semis. A ce niveau de l’étude, les régimes de fertilisation à doses modérées et accessibles proposés aux producteurs donnent des effets similaires aux pratiques paysannes à forte utilisation d’engrais et à faible apport de fumier.
Evaluation de la vulnérabilité des sols à l’érosion hydrique dans la préfecture de Tandjoaré au Nord du TOGO à partir des images satellitaires
La dégradation des terres, particulièrement l’érosion hydrique est devenue un problème majeur dans les pays en développement ayant l’agriculture comme pilier de croissance économique. La recherche de solutions efficaces et durables à ce problème ne peut se faire sans l’identification et la cartographie des zones vulnérables. La télédétection et les SIG apparaissent donc comme un outil efficace pour y arriver. Cette étude a comme objectif la cartographie des sols vulnérables à l'érosion dans un souci de lutter contre l’érosion hydrique dans la préfecture de Tandjouaré au nord du Togo. Pour ce faire, une approche qualitative se basant sur une combinaison pondérée dans un SIG des différents facteurs de l’érosion a été utilisée. Il s’agit de : la topographie, le sol, occupation du sol, l’indice de végétation et de l’érosivité de la pluie. Trois classes de vulnérabilité ont été obtenues à s’avoir : faible, moyenne et forte. La validation des résultats a été faite par une enquête auprès des producteurs. L’évolution de la vulnérabilité des sols à l’érosion hydrique entre 2000 et 2015 montre une diminution des superficies où la vulnérabilité est faible et moyenne respectivement de 18,16% et 2,1%, une augmentation de la zone à vulnérabilité forte de 16,4%. Ceci est dû à l’accroissement démographique qui occasionne une diminution du couvert végétal et une augmentation des surfaces cultivées.
Évaluation des performances agronomiques et économiques du placement profond de l’urée en riziculture irriguée a Kilissi (Guinée)
Du fait de la très bonne pluviosité de la Guinée, avec une moyenne annuelle de 2 500 mm, les pertes d’azote en agriculture sont très grandes, car la pratique de fertilisation actuelle est basée sur l’utilisation de l’urée simple apportée à la volée. Il est donc nécessaire de trouver un mode d’application de l’urée qui pourrait augmenter sa profitabilité pour la culture du riz, tout en étant économique pour le producteur. C’est dans cette perspective que s’est inscrite la présente étude dont l'objectif est d'évaluer les performances agronomiques et économiques du placement profond de l'urée. L’essai a été conduit dans le bas-fond de la Station de Recherche Agronomique de Kilissi. Le dispositif expérimental utilisé est un Split splot avec deux facteurs (variétés de riz et modes d’apport de l’urée). Les modes d’apport sont : U0 (témoin), U1 (urée simple à la volée), U2 (placement profond) et U3 (super granulé à la volée) et les variétés testées sont : CK21, CK801 et CK90. La dose d’engrais de fond (NPK 17 17 17) a été de 200 Kg/ha. La dose d’engrais de couverture (urée ordinaire et super granulée) était de 113 Kg/ha. Les résultats obtenus ont montré que le mode d’apport de l’urée a eu de façon générale, un effet significatif sur presque tous les paramètres agronomiques des variétés de riz. Les plus hauts rendements (6,09t/ha de paddy et 5,02 t/ha de biomasse) ont été obtenus dans les parcelles du placement profond, respectivement, pour les variétés CK90 et CK21. Le placement profond a significativement augmenté les rendements de plus d’une tonne du paddy, et près d’une tonne de biomasse par rapport à l’urée perlée et super granule épandue à la volée. La variété CK90 a été la plus performante au regard des résultats des autres paramètres analysés. Les valeurs des indicateurs de rentabilité relatives à l’utilisation des engrais minéraux en Afrique, sont pour la technologie du PPU, de 4 fois supérieures à la valeur seuil utilisée en riziculture irriguée par la FAO comme indicateur de rentabilité. L’évaluation économique a montré que le placement profond a généré un revenu supplémentaire de plus de deux (2) million de francs Guinéens pour la variété CK90, et près de un (1) millions de francs guinées pour les deux autres variétés, avec des taux d’accroissement allant de 20,18% à 39,54% pour les trois variétés testées. Ces résultats montrent que la technique du placement profond de l'urée est plus rentable que les autres modes d’application de l’urée et peut contribuer à l’amélioration du revenu des riziculteurs Guinéens.
Évaluation des performances agronomiques et économiques du placement profond de l’urée en riziculture irriguée a Kilissi (Guinée)
La Guinée étant d’une zone tropicale humide où la pluviosité moyenne annuelle est de 2 500 mm, les pertes d’azote en agriculture sont très grandes. Il est donc nécessaire de trouver un mode d’application de l’urée qui pourrait augmenter sa profitabilité pour la culture du riz, tout en étant économique pour le producteur. C’est dans ce cadre que s’est inscrite la présente étude dont l'objectif était d'évaluer les performances agronomiques et économiques du placement profond de l'urée. L’essai a été conduit dans les bas-fonds de la Station de Recherche Agronomique de Kilissi. Le dispositif expérimental utilisé est un Split splot avec deux facteurs (variétés de riz et modes d’apport de l’urée). Les modes d’apport sont : U0 (témoin), U1 (traitement à la volée) et U2 (placement profond) et les variétés testées sont : CK21, CK801 et CK90. La dose d’engrais de fond (NPK 17 17 17) a été de 200 Kg/ha. La dose d’engrais de couverture (urée ordinaire et super granulée) était de 113 Kg/ha. Les résultats obtenus ont montré que le mode d’apport de l’urée a eu de façon générale, un effet significatif sur presque tous les paramètres agronomiques des variétés de riz (nombre de talles, de panicules et de grains, hauteur, taux de stérilité, poids de 1000 grains et le rendement paddy et paille). Les plus hauts rendements (4,93 t/ha de paddy et 4 t/ha de biomasse) ont été obtenus dans les parcelles du placement profond, respectivement, par les variétés CK90 et CK21. Le placement profond a significativement augmenté les rendements de plus d’une tonne du paddy, et près d’une tonne de biomasse par rapport à l’urée perlée épandue à la volée. La variété a été la plus performante au regard des résultats des autres paramètres analysés. Les valeurs des indicateurs de rentabilité relatives à l’utilisation des engrais minéraux en Afrique, sont pour la technologie du PPU, de 4 fois supérieures à la valeur seuil utilisée en riziculture irriguée par la FAO comme indicateur de rentabilité. L’évaluation économique a montré que le PPU a généré un revenu supplémentaire de plus de deux (2) million de francs Guinéens pour la variété CK21 et près de deux (2) millions de francs guinées pour les deux autres variétés, avec des taux d’accroissement allant de 45,50% à 75,45% pour les trois variétés testées. Au regard de ces résultats, nous pouvons affirmer que la technique du placement profond de l'urée est plus rentable que la méthode habituelle (application de l’urée à la volée). Elle peut contribuer significativement à l’amélioration de la production et du revenu des riziculteurs Guinéens.
Evaluation des ressources pastorales au Sahel Nigérien à l'aide des données NDVI issues de SPOT végétation
L’étude a été réalisée dans la zone pastorale du Niger, elle se propose de : tester la stabilité du modèle d’estimation de la biomasse du Ministère de l’Élevage et des Industries Animales (MEIA) du Niger ; puis de comparer les performances de l’intégrale et du maximum du NDVI de SPOT VEGETATION et eMODIS à l’aide des données réelles collectées de 2001 à 2012 par MEIA. La méthode de régression linéaire simple est utilisée pour calculer les coefficients de détermination R² et les erreurs quadratiques sur la série (RMSE), par zone bioclimatique puis année par année. Les résultats montrent des R² variant, suivant les années, de 0,52 à 0,73, de façon très significative (P<.0001). Ce coefficient de détermination est plus élevé dans les zones saharienne et nord sahélienne comparé à la zone sahélienne typique. Les RMSE annuelles varient entre 120 et 460 Kg.MS.ha-1. Les tests non paramétriques de comparaison de moyenne (Test de Wilcoxon et des signes) ne mettaient pas en évidence de différence significative entre SPOT VEGETATION et eMODIS (intégrale ou maximum). Cette possibilité d’intercomparabilité des indices provenant de différents capteurs permet aux utilisateurs d’assurer la production sans interruption avec une possibilité d’analyse convergente si l’un des deux capteurs était indisponible
Evaluation des ressources pastorales au sahel nigérien à l'aide des données NDVI issues de spot-vegetation et modis
L’étude a été réalisée dans la zone pastorale du Niger, elle se propose de : tester la stabilité du modèle d’estimation de la biomasse du Ministère de l’Élevage et des Industries Animales (MEIA) du Niger ; puis de comparer les performances de l’intégrale et du maximum du NDVI de SPOT VEGETATION et eMODIS à l’aide des données réelles collectées de 2001 à 2012 par MEIA. La méthode de régression linéaire simple est utilisée pour calculer les coefficients de détermination R² et les erreurs quadratiques sur la série (RMSE), par zone bioclimatique puis année par année. Les résultats montrent des R² variant, suivant les années, de 0,52 à 0,73, de façon très significative (P<.0001). Ce coefficient de détermination est plus élevé dans les zones saharienne et nord sahélienne comparé à la zone sahélienne typique. Les RMSE annuelles varient entre 120 et 460 Kg.MS.ha-1. Les tests non paramétriques de comparaison de moyenne (Test de Wilcoxon et des signes) ne mettaient pas en évidence de différence significative entre SPOT VEGETATION et eMODIS (intégrale ou maximum). Cette possibilité d’intercomparabilité des indices provenant de différents capteurs permet aux utilisateurs d’assurer la production sans interruption avec une possibilité d’analyse convergente si l’un des deux capteurs était indisponible.
Evaluation du cadre réglementaire du pastoralisme et de la transhumance transfrontalière en Afrique de l’Ouest et au Sahel
La Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) est pionnière dans l’établissement d’une réglementation de l’exercice de la transhumance transfrontalière, système de production animale quelque peu controversé en lien avec ses impacts économiques, sociaux et environnementaux, et les conflits d’accès aux ressources naturelles qui lui sont parfois associés.
ii) Depuis 1998, la CEDEAO expérimente un ensemble d’instruments juridiques et techniques pour encadrer l’exercice de cette activité créditée d’une multifonctionnalité, qui en fait un puissant moyen de renforcement de la résilience des populations en général, des ménages des éleveurs et pasteurs en particulier, d’une part, et de promotion de l’intégration sociale et régionale en Afrique de l’Ouest, d’autre part.
Évaluation du stock de carbone au niveau des plantations à Acacia senegal au Niger.
Le projet bio-carbone est un volet inscrit dans le programme d’actions communautaires qui vise à encourager la plantation d’acacia senegal au Niger. Le concept de ce projet a été approuvé par le Conseil des Investisseurs du Fonds Bio-Carbone, administré par la Banque Mondiale. L’objectif premier du projet vise le développement au Niger, d’une filière «gomme arabique » au bénéfice des communautés rurales, ainsi qu’à la réhabilitation des terres dégradées. Cependant, pour accéder aux marchés internationaux à travers la valorisation de leurs produits (gomme arabique) et tirer le meilleur profit du marché de carbone, il faut se soumettre à une comptabilité précise des stocks de carbone. C’est dans ce contexte que cette étude a été entreprise avec pour objectif général, l’évaluation environnementale et socioéconomique du potentiel de carbone dans le système sol-végétation des plantations d’acacia senegal réalisées dans le cadre du projet bio-carbone. Plus spécifiquement, elle vise à estimer la biomasse des arbres au niveau des plantations à Acacia senegal puis à évaluer le stock de carbone au niveau des plantations à Acacia senegal et les opportunités dans le cadre du marché du carbone pour les porteurs de projet et les communautés à la base. C’est ainsi que quatre (4) catégories de terres ont été identifiées et parmi lesquelles, un échantillon de dix (10) sites a été choisi. Sur ces 10 sites, soixante (60) placettes de 50mx50m chacune ont été reparties proportionnellement à la superficie de chaque site. Les circonférences à 20cm au dessus du sol ont été prises sur 4210 sujets. Les estimations ont donné 6770,07 tonne de biomasse pour un stock de 3385,035 tonne C au niveau des terres vacantes ; 52061,152 tonne de biomasse pour un stock 26030,576 tonne C pour les terres agricoles ; 4004,59 tonne de biomasse pour 2002,295 tonne C sur les terres vacantes + les terres agricoles ; et 4808,62 tonne de biomasse pour 2404,31 tonne C au niveau de la forêt classée. Ce qui constitue de véritables opportunités pour les populations à la base.
Evaluation du stock de carbone des peuplements d’anacardiers (Anacardium occidentale) : cas de la plantation domaniale de la commune de Bantè au centre du Bénin.
Le phénomène des changements climatiques est devenu une préoccupation majeure pour la communauté internationale du fait des nombreuses implications qui compromettent le développement durable. La lutte contre les changements climatiques passant par l’atténuation a mis un accent particulier sur le renforcement des puits de carbone tels que les forêts naturelles et les plantations. Le Bénin dispose de milliers d’hectares de plantations d’anacardiers (Anacardium occidentale L.) et il est devenu intéressant de montrer l’importance de ces plantations en matière de lutte contre les changements climatiques. Cette étude, menée dans la commune de Bantè au centre du Bénin s’est fixée comme objectif de contribuer à la promotion des plantations d’anacardiers dans le cadre de la lutte contre les changements climatiques. Plus spécifiquement, il s’agissait de développer des modèles allométriques spécifiques à A. occidentale, d’estimer la biomasse et le stock de carbone au niveau des plantations et d’identifier les opportunités dans le cadre du marché du carbone pour les services environnementaux de ces plantations. La méthode d’échantillonnage non destructif a été utilisée pour les mesures dendrométriques nécessaires à l’élaboration des modèles. Pour l’estimation des stocks de biomasse et de carbone de la plantation domaniale de la forêt classée d’Agoua, trente-deux (32) placettes carrées de 50 m x 50 m ont été installées. Les données collectées sur cinquante-deux (52) arbres ayant des DBH compris entre 3 et 69 cm ont permis de développer les modèles. Deux modèles allométriques de type logarithmique ont été développés : l’un utilise le DBH seul comme variable et l’autre combine le DBH et la hauteur des fûts. Les deux modèles ont été développés pour les fûts seuls d’une part et pour les fûts et branches d’autre part. L’analyse des critères de validation a montré que le modèle à deux variables est plus performant mais le modèle à une seule variable peut être utilisé en absence de la hauteur des fûts. L’application de l’équation à deux variables a donné 1894,56 tonnes de carbone dans les fûts et branches pour une superficie de 214 ha avec une densité moyenne de 107 arbres à l’hectare. Cela fait 8,85 tonnes à l’hectare. Les plantations d’anacardier possèdent un véritable service environnemental pouvant être valorisé sur le marché du carbone.
Evolution de la politique céréalière
Cinquieme conférence du Club du Sahel, Bruxelles du 26-27-28 octobre 1983
Evolution des risques agroclimatiques associés aux tendances récentes du régime pluviométrique en afrique de l’ouest soudano-sahélienne
Dans le contexte actuel de changement climatique, la veille agro-hydrométéorologique des regions semi-arides doit être ameliorée et renforcée. L’objectif de ce travail est d’utiliser des données observées en station pour identifier l’evolution spatio-temporelle des risques agroclimatiques associés aux grandes tendances du régime pluviométrique dans la bande soudano-sahélienne élargie aux parties Nord de certains pays côtiers de l’Afrique de l’Ouest (Benin, Togo, Nigeria). Les resultats montrent que sur la periode 1950-2010, l’evolution du regime pluviometrique est en trois phases quasi identiques sur les cumuls (Cum), l’intensite du cumul sur trois jours consecutifs (Px3), et les longueurs de saison culturale (LSC) par rapport a la normale 1961-1990. A savoir : i) une periode d’excedents de Cum et Px3 avec des LSC plus importantes (1950-1969) ; ii) une periode de deficits de Cum et Px3 avec des LSC plus courtes (1970-1990) ; et iii) la période récente dont les Cum, Px3 et LSC sont trés variables (1991-2010). Cependant, les dates de demarrage des saisons montrent une tendance quasi stationnaire, de 1970 a 2010. Les risques agroclimatiques de resemis, de stress post-floraison et d’occurrence de faux departs et de fins precoces des saisons des pluies sont lies aux periodes de secheresse historique, en particulier pendant les deux dernieres decennies. L’occurrence des faux departs et des fins precoces de la saison des pluies rend la distribution des evenements pluvieux peu profitable à la croissance des cultures
Evolution récente de la population, de l’occupation des sols et de la diversité floristique sur un terroir agricole du Sud-Ouest du Niger
Au cours des 50 dernières années, un fort accroissement de la population a été enregistré dans la partie Sud-Ouest du Niger. Ce phénomène a entraîné de profonds changements dans l’occupation des sols et une pression accrue sur les ressources naturelles qui ont eu une incidence importante sur l’allure de la végétation. L’objectif de cette étude est de faire le point sur la richesse spécifique du terroir au regard de cette évolution. Les résultats montrent que la richesse floristique est assez élevée à Ticko. Ainsi, 400 espèces, réparties entre 66 familles ont été recensées. Parmi celles-ci, on compte 85 espèces ligneuses regroupées en 32 familles et 315 espèces herbacées, ou ligneuses basses, réparties entre 44 familles, dont 64& de Thérophytes. Cette flore représente 65& des espèces et 71& des familles présentes dans la région du Liptako. Après 25 ans de forte croissance démographique à Ticko, la diversité floristique reste encore à peu près intacte dans ce terroir. On note cependant une régression des populations d’espèces herbacées et ligneuses, autrefois bien représentées sur le terroir, qui pourrait conduire dans les années à venir à la disparition de ces taxons, et plus particulièrement d’une vingtaine de taxons ligneux.
Expérience de négociations et de sécurisation des ressources pour prévenir les conflits liés à la mobilité pastorale en Cote d'Ivoire
L’expérience de « Négociations et sécurisation des ressources pastorales pour prévenir les conflits » est portée par l’Organisation Professionnelle des Eleveurs de Ferkessédougou (OPEF) créée en 2009 en République de Côte d’Ivoire. L’objectif de l’OPEF est l’amélioration des conditions de vie des éleveurs et leur cheptel ainsi que la promotion des bonnes pratiques d’élevage. Cette expérience de négociations et sécurisation des ressources pastorales est conduite dans le nord-centre de la Côte d’Ivoire au niveau des régions du Tchologo, de Poro et de la Bagoué. Elle a démarré en 2016 avec l’appui de l’ONG Internationale Acting for Life (AFL) à travers le projet d’Appui à la Résilience des Systèmes Agro pastoraux en Afrique de l’Ouest (PARSAO). D’autres organisations d’éleveurs conduisent le même processus de négociations et sécurisation des ressources pastorales dans d’autres régions de la Côte d’Ivoire notamment au nord-est (La Région du Bounkani par l’AEBRB (Association
des Eleveurs de Bovins de la Région du Bounkani) et au nord-ouest (les régions du Kabadougou et du Folon par l’AJELAMO (Association des Jeunes Eleveurs-Agriculteurs Modernes d’Odienné). En 2018, cette expérience s’est poursuivie dans le cadre de la mise en oeuvre de la composante 3 du Programme Régional de Dialogue et d’Investissement pour le Pastoralisme et la Transhumance au Sahel et dans les pays côtiers de l’Afrique de l’Ouest (PREDIP) à travers le Projet d’Appui à la mobilité du bétail pour un Meilleur Accès aux Ressources et aux Marchés en Afrique de l’Ouest (PAMOBARMA).A noter que le PREDIP, financé par l’Union Européenne, est un projet coordonné par le CILSS et mis en oeuvre en partenariat avec CARE Danemark, Acting For Life, le CRSA (Centre Régional de Santé Animale) et le Centre Régional Agrhymet.
Expérience de négociations et de sécurisation des ressources pour prévenir les conflits liés à la mobilité pastorale en Côte-d'Ivoire
L’expérience de « Négociations et sécurisation des ressources pastorales pour prévenir les conflits » est portée par l’Organisation Professionnelle des Eleveurs de Ferkessédougou (OPEF) créée en 2009 en République de Côte d’Ivoire. L’objectif de l’OPEF est l’amélioration des conditions de vie des éleveurs et leur cheptel ainsi que la promotion des bonnes pratiques d’élevage. Cette expérience de négociations et sécurisation des ressources pastorales est conduite dans le nord-centre de la Côte d’Ivoire au niveau des régions du Tchologo, de Poro et de la Bagoué. Elle a démarré en 2016 avec l’appui de l’ONG Internationale Acting for Life (AFL) à travers le projet d’Appui à la Résilience des Systèmes Agro pastoraux en Afrique de l’Ouest (PARSAO). D’autres organisations d’éleveurs conduisent le même processus de négociations et sécurisation des ressources pastorales dans d’autres régions de la Côte d’Ivoire notamment au nord-est (La Région du Bounkani par l’AEBRB (Association des Eleveurs de Bovins de la Région du Bounkani) et au nord-ouest (les régions du Kabadougou et du Folon par l’AJELAMO (Association des Jeunes Eleveurs-Agriculteurs Modernes d’Odienné).
Experience in negotiating and securing resources to prevent conflicts related to pastoral mobility in Cote d'ivoire
This experience was shared during a workshop held in Lomé (Togo) from 29 to 31 October 2019 organised by
PEPISAO (Projet Elevage et pastoralisme intégrés et sécurisés en Afrique). It was complemented by amendments from some forty pastoral and agricultural associations from West Africa and Chad. The "Negotiating and securing pastoral resources to prevent conflicts" experience is carried out by the Organisation
Professionnelle des Eleveurs de Ferkessédougou (OPEF) created in 2009 in the Republic of Côte d'Ivoire. OPEF’s objective is to improve the living conditions of livestock farmers and their livestock as well as to promote good livestock farming practices. This experiment in negotiating and securing pastoral resources is being conducted in the north-central part of Côte d'Ivoire in the regions of Tchologo, Poro and Bagoué. It started in 2016 with the support of the international NGO Acting for Life (AFL) through the Support to the Resilience of Agro-Pastoral Systems in West Africa (PARSAO) project. Other pastoralist organisations are engaged in the same process of negotiating and securing pastoral resources in other regions of Côte d'Ivoire, particularly in the north-east (the Bounkani region by AEBRB) and the north-west (the Kabadougou and Folon regions by AJELAMO). This experience continued in 2018, within the framework of the implementation of Component 3 of the Regional
Programme of Dialogue and Investment for Pastoralism and Transhumance in the Sahel and Coastal Countries of West Africa (PREDIP) through the Support Project for Livestock Mobility for Better Access to Resources and Markets in West Africa (PAMOBARMA). PREDIP, which is funded by the European Union, is a project coordinated by CILSS and implemented in partnership with CARE Denmark, Acting For Life, CRSA and the Agrhymet Regional Centre.
Experience in the area of collaboration between the NGO POTAL MEN and the Defence ans Security int the prevention and management of pastoral conflicts in Benin
This experience was shared at a workshop held in Lomé (Togo), from 29 to 31 October 2019, organised by the Permanent Inter-State Committee for Drought Control in the Sahel (CILSS) as part of the implementation of the Projet Elevages et pastoralisme intégrés et sécurisés en Afrique (Integrated and Secure Livestock Farming and Pastoralism in West Africa Project) (PEPISAO). It was supplemented and improved by inputs from some forty pastoral and agricultural associations in West Africa and Chad. The "Collaboration with defence and security forces (DSF) in the prevention and management of conflicts linked to pastoral mobility" experience was conducted in Benin by POTAL MEN "Notre Union", a national NGO under Beninese law, created in 1997. The mission of this NGO is to contribute to improving the living conditions of agro-pastoralists. The experience was carried out in the départements of Atakora/Donga and Borgou/Alibori in northern Benin. It was implemented with technical and financial support from the German Cooperation in Niger (GIZ/ZFD) and the Swiss Cooperation (SDC) through the "Conflict transformation and crisis prevention in the field of
cross-border transhumance in Benin, Niger and Burkina Faso" and the “Regional Education and Training Programme for Pastoral Populations (PREPP)” projects respectively.
Expériences de collaboration entre l'ONG POTAL MEN et les forces de défense et de sécurité dans la prévention et la gestion des conflits pastoraux au Bénin
des conflits liés à la mobilité pastorale » a été menée au Bénin par POTAL MEN « Notre Union » qui est une
ONG nationale du droit Béninois crée en 1997. Cette ONG a pour mission de contribuer à l’amélioration des
conditions de vies des agro-éleveurs. L’expérience a été conduite dans les départements de l’Atakora/Donga et du Borgou/Alibori au Nord Bénin.
Elle a été mise en oeuvre avec l’appui technique et financier de la Coopération Allemande au Niger (GIZ/ZFD) et de la coopération Suisse (DDC) à travers respectivement les projets « Transformation des conflits et prévention des crises dans le domaine de la transhumance transfrontalière au Bénin, au Niger et au Burkina Faso »
et le Programme Régional d’éducation formation des populations pastorales (PREPP). Cette expérience a été partagée au cours d’un atelier tenu à Lomé (Togo) du 29 au 31 Octobre 2019 organisé
par le Comité permanent Inter-états de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS) dans le cadre de la
mise en oeuvre du Projet Elevages et pastoralisme intégrés et sécurisés en Afrique (PEPISAO). Elle a été complétée et améliorée par les contributions d’une quarantaine d’associations pastorales et agricoles de l’Afrique de l’Ouest et du Tchad. Nos vifs remerciements à : La présente note de capitalisation est le résultat des contributions diverses en terme d’édition et de conseils
aussi bien des experts de la Direction de l’Agriculture et du Développement Rural (DADR) de la CEDEAO, en
particulier, les Assistants Techniques, Dr Bio Goura SOULÉ et Emmanuelle MAILLOT que du CILSS, en
l’occurrence, le Chargé des programmes, Dr Hubert NDJAFFA et l’équipe de mise en oeuvre du PEPISAO
(Moussa ASSOUMANE, Imorou Orou DJEGA et Dr Anatole KONE) et également Alhassane YOUNFA de la
GIZ/ZFD.
Expériences de collaboration entre l'ONG POTAL MEN et les Forces de Défense et de Sécurité dans la prévention et la gestion des conflits pastoraux au Bénin
L’expérience de « Collaboration avec les forces de défense et de sécurité (FDS) dans la prévention et gestion des conflits liés à la mobilité pastorale » a été menée au Bénin par POTAL MEN « Notre Union » qui est une ONG nationale du droit Béninois crée en 1997. Cette ONG a pour mission de contribuer à l’amélioration des conditions de vies des agro-éleveurs. L’expérience a été conduite dans les départements de l’Atakora/Donga et du Borgou/Alibori au Nord Bénin. Elle a été mise en oeuvre avec l’appui technique et financier de la Coopération Allemande au Niger (GIZ/ZFD) et de la coopération Suisse (DDC) à travers respectivement les projets « Transformation des conflits et prévention des crises dans le domaine de la transhumance transfrontalière au Bénin, au Niger et au Burkina Faso » et le Programme Régional d’éducation formation des populations pastorales (PREPP). Cette expérience a été partagée au cours d’un atelier tenu à Lomé (Togo) du 29 au 31 Octobre 2019 organisé par le Comité permanent Inter-états de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS) dans le cadre de la mise en oeuvre du Projet Elevages et pastoralisme intégrés et sécurisés en Afrique (PEPISAO). Elle a été complétée et améliorée par les contributions d’une quarantaine d’associations pastorales et agricoles de l’Afrique de l’Ouest et du Tchad.
FABRICATION DE COMPOST
Le Niger qui dispose d’un important programme de lutte contre la pauvreté doit soutenir et encourager de telle innovation à travers des actions concrètes. Encourager ce genre d’innovation doit faire partie des dispositifs de mise en œuvre de la SRP
Facteurs Influençant l'Adoption des Techniques de Conservation des Eaux et des Sols : Cas des Cordons Pierreux et du Zai dans les Exploitations Agricoles du Cercle de Bankass au Mali
Les mauvaises pratiques pour la gestion durable des terres constituent l’un des principaux facteurs de l’instabilité des récoltes dans les bassins de production des céréales sèches au Mali. L’intensification de la production agricole dans un contexte de semi-aridité du climat et de dégradation avancée des terres, suggère non seulement des recherches mais aussi une application effective des mesures conservatoires et anti-érosives.
L’objectif de notre étude était de déterminé les facteurs susceptibles d’influencer l’adoption des techniques de conservation des eaux et des sols dans le cercle de Bankass.
Nous avons évalué l’adoption de deux techniques de conservation des eaux et des sols (zaï et cordons pierreux). Deux communes limitrophes (Bankass et Kani-Bonzon) ont été retenues pour nos enquêtes. Nous avons mobilisé une enquête auprès de 167 chefs de ménages agricoles dans le cercle de Bankass. Les données de cette enquête ont été analysées à l’aide d’un modèle Probit. L’analyse économétrique révèle que, parmi les variables étudiées, celles qui ont influencé la décision d’adoption des techniques de conservation des eaux et des sols par les agriculteurs ont été le niveau de formation, la superficie, l’appartenance à une organisation paysanne, l’âge et le matériel agricole. Les autres variables telles que (le sexe, le nombre d’actifs, l’appui etc.), n’ont pas influencé cette adoption et ne sont pas statistiquement significatifs. Afin de mieux orienter les actions futures, les programmes de lutte contre l’érosion doivent tenir compte de ces résultats dans leurs méthodes d’intervention, mais aussi dans les évaluations d’impacts socio-économiques.
Faits saillants 40ème anniversaire agrhymet
Les sécheresses des années 1970 ont montré le degré de vulnérabilité de l’environnement sahélien face aux aléas climatiques. Ceci a amené les autorités politiques à créer le Comité permanent Inter-Etats de Lutte Contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS) le 12 septembre 1973 afin de trouver les moyens de gérer ces catastrophes et combattre la désertification ainsi que ses effets sur la sécurité alimentaire des populations. Mais le succès d’une telle mission dépendant fortement de la qualité des ressources humaines, le Centre Régional AGRHYMET (CRA) a été créé en 1974 avec pour objectif de former des techniciens et des cadres chargés, entre autres, d’assurer le suivi de la campagne agricole et le conseil aux producteurs, la maîtrise et gestion des eaux pour l’alimentation et la production agricole, la lutte contre les nuisibles des cultures et des récoltes, la maintenance des équipements agro hydrométéorologiques. La vitalité et le rayonnement du Centre Régional AGRHYMET s’exprime par la richesse de ses programmes de formation et aussi par la qualité de ses produits et services qu’il met à la disposition des décideurs politiques et autres usagers (ONG, projets de développement, associations paysannes…). Les diplômés du Centre Régional AGRHYMET constituent une des fiertés du système CILSS car ils sont opérationnels dans les secteurs publics et privés où leurs compétences sont hautement appréciées. Le Centre Régional AGRHYMET est aussi reconnu au niveau national, régional et international à travers la pertinence et la fiabilité des informations agricoles, hydrologiques, climatologiques, agrométérologiques et pastorales qu’il produit et diffuse régulièrement à travers ses bulletins mensuels, spéciaux et autres supports de communication (site web, portail web sur le changement climatique, rapport annuel grand public, etc) Le Centre Régional AGRHYMET a fait de l’intégration régionale et de la coopération internationale, son credo pour partager son expérience et son savoir-faire en vue d’améliorer la qualité de ses outils et méthodologies. De nombreux accords de coopération ont été signés avec les partenaires du Sud et du Nord et concernent essentiellement l’échange d’information, l’appui à la formation et des actions de recherche. Le Centre Régional AGRHYMET s’est également ouvert aux institutions régionales notamment la CEDEAO et l’UEMOA pour mieux valoriser son expertise technique et scientifique. Le Centre Régional AGRHYMET mène ses activités grâce au soutien technique et financier des Etats membres du CILSS et des Partenaires Techniques et Financiers ce qui lui a permis d’accroître sa capacité d’intervention, de diversifier ses produits et de développer de nouveaux outils au profit des populations sahéliennes et ouest africaines. Ce 40ème anniversaire du Centre Régional AGRHYMET est l’occasion pour nous de leur exprimer toute notre gratitude et notre reconnaissance pour leur engagement à nos côtés dans l’accomplissement de notre mission.
First national communication burkina faso
Le Burkina Faso est un pays sahélien enclavé de l'Afrique de l'Ouest d'une superficie de 274 000 km2 . Sa population est estimée à 10,32 millions d'habitants avec une densité moyenne de 37,6 habitants au km2; selon l'enquête démographique de 1996. Le pays est baigné dans un climat tropical sec peu clément de type soudanien. La pluviométrie est très capricieuse et décroît du Sud-Ouest au Nord. La température y connaît de grandes variations saisonnières et de fortes amplitudes diurnes surtout dans les régions Nord du pays. Le réseau hydrographique du Burkina Faso présente cependant un chevelu assez dense mais non navigable. Les caractéristiques socio-écologiques du Burkina Faso sont définies en fonction du milieu physique, de la population et des systèmes d'exploitation des ressources naturelles. Ainsi, cinq régions socioécologiques caractérisent le pays; le Sahel, l'Est, le Centre, l'Ouest et le Sud-Ouest. Ces caractéristiques influencent naturellement l'économie du pays, dominée par le secteur agricole et le secteur tertiaire. L'agriculture contribue pour 60& des exportations totales. En dépit du fait qu'elle occupe plus de 80& de la population, cette activité demeure arriérée et largement tributaire de la pluviométrie. La Lettre de Politique de Développement Agricole adoptée par le pays devrait permettre de surmonter certaines difficultés rencontrées par les populations à travers une sécurité alimentaire, une amélioration des revenus, une diversification de la production agricole et une meilleure conservation des ressources naturelles. Le secteur commercial est le domaine privilégié des activités informelles, donc difficile à maîtriser. Il occupe une partie importante de la population non alphabétisée limitant son essor et sa prospérité. Les produits d'exportation sont peu variés et concernent le coton, les produits vivriers et divers tels que les céréales et tubercules, l'arachide, le karité, le sésame, les fruits et légumes et les produits d'élevage. Les autres activités du secteur primaire (élevage, foresterie), du secteur secondaire (industries et mines) et du secteur tertiaire (transport) sont relativement peu développées et moins organisées. Cette situation est aggravée par une faible couverture sanitaire et un taux de scolarisation assez bas ; ce qui explique la position du Burkina Faso au sein des pays pauvres. Les températures sont assez élevées de mars à septembre. La disparition progressive de la végétation pour des raisons multiples (obtention de terre de culture, besoin énergétique et de bien être, pratiques agricoles rudimentaires) ne favorise guère une exploitation durable des ressources naturelles. La dégradation du couvert végétal accentue la fragilité du sol et facilite l'apparition d'une croûte de surface qui empêche l'humidification du sol et diminue par la même occasion la repousse de la végétation ligneuse ou herbacée. Les facteurs humains déterminants sont plutôt caractérisés par une densité démographique très irrégulière, avec un taux de croissance moyen de 2,38 &. Une importante migration tant intérieure (vers les zones sous-exploitées), qu'extérieure (vers les pays voisins) est assez notoire. Elle constitue un souci majeur dans la mesure où elle provoque une dégradation progressive des écosystèmes fragiles et engendre la fuite des bras valides vers l'étranger. La situation nationale en matière de soins médicaux, d'état nutritionnel, d'analphabétisme et de création d'emplois est préoccupante ; d'où la classification du pays au sein des pays les moins avancés. Le secteur primaire domine largement l'économie nationale. Malheureusement, il est de type traditionnel et occupe moins du tiers des surfaces cultivables avec très peu de produits de rente compétitifs sur le marché international pour dégager une marge financière de sécurité.
First national communication guinea
Autrefois objet de simple curiosité scientifique, le climat est devenu de nos jours un enjeu politico-économique mondial. L'augmentation dans le monde de la fréquence des évènements climatiques extrêmes aux conséquences socio-économiques graves poussent les Gouvernements à s'engager dans la lutte contre le réchauffement global que la communauté scientifique attribue principalement aux causes anthropiques productrices de gaz à effet de serre (GES). L’atmosphère est l’habitat naturel commun de l’humanité; toute perturbation de sa composition aura d'une manière ou d'une autre des répercussions sur l’homme et ses activités. Le réchauffement global dont les manifestations sont déjà visibles, selon de nombreux experts, provoquera la fusion des glaciers, une perturbation du régime des précipitations dans les régions tropicales et bien d’autres catastrophes. Il est donc indispensable dès maintenant de prendre autant que possible des mesures de préservation du système climatique et d’adaptation aux changements climatiques. Les activités de surveillance du climat en Guinée remontent au début du 20ème siècle. Depuis lors, les données collectées à travers le territoire national sont soigneusement archivées par la Météorologie Nationale. C’est tout naturellement donc que notre pays a participé aux activités du Groupe Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (GIEC) et du Comité Intergouvernemental de négociation de la Convention-Cadre sur les Changements Climatiques. Son Excellence Monsieur le Président de la République a personnellement signé la Convention Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) au sommet de Rio en juin 1992. L’objectif ultime de cette convention est de «stabiliser les concentrations des gaz à effet de serre (GES) dans l’atmosphère à un niveau acceptable pour les écosystèmes naturels et qui permette la continuation normale du développement durable ». C’est dans ce cadre que la Guinée prend part à la «préservation du système climatique dans l’intérêt des générations présentes et futures, en fonction des responsabilités communes mais différenciées» selon ses moyens propres. C’est pourquoi, conformément aux articles 4 et 12 de la Convention, une assistance financière obtenue du FEM a permis la réalisation de cette première communication nationale du pays . La présente communication nationale sera suivie de l’évaluation des besoins en technologies et de l’élaboration d’un plan d’action national d’adaptation (PANA) aux changements climatiques. La mise à dispositions des ressources financières nécessaires, le transfert de technologies propres, par la communauté internationale en particulier par les pays développés parties restent les gages certains d’un développement durable et d’éradication de la pauvreté à court et moyen termes dans les pays en voie de développement. En tout état de cause, la Guinée, un des pays les moins avancés, tiendra ses engagements vis à vis de la Convention sur les changements climatiques ; il y va de l’intérêt de tous.
Flux transfrontaliers de produits agricoles et d’élevage au Sahel et en Afrique de l’Ouest
Le CILSS collecte des données sur les échanges intra-régionaux pour améliorer la connaissance du commerce régional des produits de base et promouvoir les échanges des denrées alimentaires de base dans la région ouest africaine. Ces données sont collectées par des organisations professionnelles dans chacun des pays. Les activités de collecte sont soutenues par des conventions de subvention avec le CILSS. Les données collectées portent sur : le bétail sur pieds, les céréales (maïs, mil, sorgho, le riz étuvé et le niébé). Les collecteurs sont positionnés aux points de sortie (frontières) et dans des marchés stratégiques de différents pays de la région. Ils recueillent les données sur les flux commerciaux transfrontaliers et les denrées alimentaires de base, selon le type d’information attendu. Les données sont collectées quotidiennement dans chaque pays, puis rassemblées par des points focaux qui les agrègent et les transmettent au CILSS chaque mois.
Forêts tropicales et adaptation de changement de climat (TroFCCA)
La variabilité des phénomènes naturels et le changement climatique en Afrique de l’Ouest doivent être pris en considération dans l’évaluation de la vulnérabilité de la région aux impacts potentiels du changement climatique due à l’émission des gaz a effet de serre. Etant donnée que la recherche sur le changement climatique et son impact possible sur les différents secteurs de l'économie et de la vie continue, une meilleure compréhension des comportements prévisionnels du climat de l'Afrique de l’Ouest est indispensable. Les modèles climatiques de la région sont actuellement insatisfaisants pour faire des prévisions plus précises des températures et des précipitations. Néanmoins, plusieurs études ont établi que la région deviendra soit plus chaude et humide soit plus chaude et sèche à partir de l’année 2050 et au delà en raison du réchauffement global. L’ampleur, la distribution et la synchronisation de ces changements ne sont pas connues et sont appelées à plus d’attention.
Formation FFEM/CC 13 PRESENTATION SUR LE PROCESSUS DE BUDGETISATION
Aux termes des dispositions des articles 3 et 5 de la loi organique n° 2011-15 du 8 juillet 2011 relative aux lois de finances, les lois de finances déterminent la nature, le montant et l’affectation des ressources et des charges de l’Etat ainsi que l’équilibre budgétaire et financier qui en résulte, compte tenu de la situation et des objectifs macroéconomiques de l’Etat. Elles se décomposent en (i)loi de finances de l’année, (ii)loi de finances rectificative et (iii)loi de règlement. La loi de finances de l’année prévoit et autorise, pour chaque année civile, l’ensemble des ressources et des charges de l’Etat.
Formation FFEM/CC 14 PRESENTATION DU CONTEXTE NATIONAL DES CHANGEMENTS CLIMATIQUES AU SENEGAL
CCNUCC – signature : Juin 1992 – ratification : Mai 1994 • Protocole de Kyoto – signature : juillet 2001 – ratification : juillet 2001 • Mise en place d’un comité national depuis 1994, formalisé sur le plan institutionnel par un arrêté Ministériel, en 2002 • Mise en place de l’autorité Nationale désignée pour le MDP en 2006 par arrêté Ministériel/DEEC • Point focal du GIEC: ANACIM • Décret COMNACC N° 2011 - 1689 du 03 Octobre 2011 /ASER • Entité Nationale Désignée sur le transfert de Technologie: CERER
Formation FFEM/CC 2 réunion de partage et de validation du rapport de contexte du Sénégal
Une réflexion devrait être engagée pour voir dans quelle mesure introduire des indicateurs additionnels de manière à avoir une meilleure couverture des besoins en indicateurs de développement durable. Par rapport au dispositif de suivi et évaluation, il serait souhaitable de : • Prévoir des outils d’accompagnement à la mise en œuvre du PSE (manuel de procédures, manuel de suivi et évaluation, plan de suivi et évaluation axé sur les résultats) ; • Assurer une meilleure articulation entre la chaine des résultats et les indicateurs, avec une hiérarchisation (extrants, effets, impact) pour plus de visibilité ; • Élaborer un calendrier de production des indicateurs de suivi du PSE indiquant, pour chaque indicateur, la structure responsable, la méthode de collecte, la périodicité de collecte (souci de disposer de l’information en temps opportun), etc. ; • Faire une programmation des évaluations et études d’impact indiquant le type d’évaluation à mener, les approches et outils à utiliser, les structures impliquées, le calendrier
Formation FFEM/CC 3 ntégrer le Changement climatique dans le processus de budgétisation
Aide budgétisée. Les ressources luxembourgeoises alimentent le Budget consolidé d’investissement (BCI). • Forte intégration dans le système national de gestion des finances publiques. Les mécanismes d’exécution des dépenses des programmes sectoriels appuyés par le Luxembourg sont ceux de l’Etat sénégalais. • Pourquoi: efficience, éviter doublons, réduire frais de transaction, appropriation
Formation FFEM/CC 4 itégrer le changement climatique dans les systèmes de suivi évaluation
Comprendre comment intégrer les indicateurs relatifs au climat dans les systèmes nationaux de suivi existants; Comprendre pourquoi le système de suivi doit intégrer les indicateurs relatifs au climat dans le processus d’intégration du changement climatique
Formation FFEM/CC 5 Comprendre le changement climatique et ses liens avec le développement
Comprendre le changement climatique et ses liens avec le développement
Formation FFEM/CC 7 Pourquoi et comment intégrer le changement climatique dans les politiques et stratégies nationales
Pourquoi et comment intégrer le changement climatique dans les politiques et stratégies nationales
Formation FFEM/CC 8 Outils de sensibilisation et d’analyse de la vulnérabilité des impacts et l’adaptation/atténuation (VI2A)
Outils de sensibilisation et d’analyse de la vulnérabilité des impacts et l’adaptation/atténuation (VI2A)
Formation FFEMCC 1 La Finance Climat
Opportunités a l’echelle mondiale pour financer les actions sur le changement climatique, mais besoin de plus d’organisation, proactivité et de mécanismes de suivi / transparence et résultats • - Opportunités avec les processus Plan d’adaptation national
Formation FFEMCC 6 Introduction générale : Atelier de formation sur l’intégration du changement climatique dans la planification et le processus budgétaire
Introduction générale : Atelier de formation sur l’intégration du changement climatique dans la planification et le processus budgétaire
Formation GCCA 1 Historiques de 20 ans négociations sur le climat, de Rio en 1992 à Doha en 2012
Historiques de 20 ans négociations sur le climat, de Rio en 1992 à Doha en 2012
Formation GCCA 2 Les enceintes de négociations, les pays et groupes de pays en présence, les principales positions de négociation, les outils du négociateur
Les enceintes de négociations, les pays et groupes de pays en présence, les principales positions de négociation, les outils du négociateur
Formation GCCA 3 La suite du Protocole de Kyoto pour 2013-2020 (AWG-KP), la fin des négociations sur l’action concertée (AWG-LCA) et les perspectives offertes par la Plateforme de Durban (ADP)
La suite du Protocole de Kyoto pour 2013-2020 (AWG-KP), la fin des négociations sur l’action concertée (AWG-LCA) et les perspectives offertes par la Plateforme de Durban (ADP)
Formation GCCA 4 Bilan complet : atténuation, adaptation, transfert de technologies, financement, vision partagée et synthèse
Bilan complet : atténuation, adaptation, transfert de technologies, financement, vision partagée et synthèse
Formation GCCA 4 Etat des lieux, perspectives et focus sur le marché du carbone, le REDD+ et l’adaptation
Etat des lieux, perspectives et focus sur le marché du carbone, le REDD+ et l’adaptation
Formation GCCA 5 Etat des lieux des négociations
Etat des lieux des négociations
Formation GCCA 6 INDC - Intended Nationally DeterminedContributions Contributions volontaires déterminées au niveau national
INDC - Intended Nationally DeterminedContributions Contributions volontaires déterminées au niveau national
Formation sénégal intégration du cc dans politiques et stratégies - m0 contexte
Présentation ducontexte national des changements climatiques au Sénégal
Formation sénégal intégration du cc dans politiques et stratégies - m0 ppt
Introduction générale : Atelier de formation sur l’intégration du changement climatique dans la planification et le processus budgétaire
Formation sénégal intégration du cc dans politiques et stratégies - m1 ppt
Comprendre le changement climatique et ses liens avec le développement
Formation sénégal intégration du cc dans politiques et stratégies - m2 ppt
Pourquoi et comment intégrer le changement climatique dans les politiques et stratégies nationales
Formation sénégal intégration du cc dans politiques et stratégies - m3 exercice
Outils de sensibilisation et d’analyse de la vulnérabilité des impacts et l’adaptation/atténuation (VI2A) : Travaux Pratiques sur l’identification des risques climatiques, des impacts sur et des mesures d’adaptation
Formation sénégal intégration du cc dans politiques et stratégies - m3 ppt
Outils de sensibilisation et d’analyse de la vulnérabilité des impacts et l’adaptation/atténuation (VI2A)
Formation sénégal intégration du cc dans politiques et stratégies - m4 exercice
Outils de sélection et de priorisation
Formation sénégal intégration du cc dans politiques et stratégies - m5a
La finance climat
Formation sénégal intégration du cc dans politiques et stratégies - m5b - exercice
Points d’entrée pour l’intégration du CC dans le processus budgétaire du Sénégal
Formation sénégal intégration du cc dans politiques et stratégies - m5c
Présentation du Ministère de l'Economie et des Fiannces du Sénégal sur le processus de budgétisation
Formation sénégal intégration du cc dans politiques et stratégies - m6 exemples indicateurs
EXEMPLES D'INDICATEURS DE SUIVI DU CHANGEMENT CLIMATIQUE ET DE SON INTEGRATION
Formation sénégal intégration du cc dans politiques et stratégies - m6 exercice
Etude de cas sur les indicateurs à partir d’un projet de lutte contre les changements climatiques au SENEGAL
Formation sénégal intégration du cc dans politiques et stratégies - m6 ppt
Intégrer le changement climatique dans les systèmes de suivi évaluation
FormationFFM/CC 8 outils de sélection et de priorisation
outils de sélection et de priorisation
Formulaire de demande de bourse de thèse
L'Agence Inter-établissements de Recherche pour le Développement (AIRD1), l’Agence Panafricaine de la Grande Muraille Verte (APGMV) et le Conseil National de Développement Scientifique et Technologique (CNPq, Brésil), lancent un appel à projets de recherche tripartite Afrique-Brésil-France, portant sur les zones arides et semi-arides d’Afrique, et spécialement les régions couvertes par l’Initiative Africaine Grand Muraille Verte2 (IAGMV), aux chercheurs ou enseignants-chercheurs d’institutions d'enseignement et/ou de recherche françaises, brésiliennes et africaines
Gestion des ressources Naturelles sur les systèmes de production dans les régions de Maradi, Tahoua, Tillabéry au Niger
Le secteur rural a toujours fait l’objet d’une attention particulière par les différents gouvernements, du fait de son poids dans l’économie et de l’importance de la population touchée. Le développement du secteur rural a constitué ainsi une des priorités majeures de l’Etat dans tous les plans de développement économique et social du pays même si les orientations stratégiques de ces politiques ont bien évidemment évolué dans le temps pour tenir compte du changement du cadre macro-économique et du contexte politique, socioéconomique et écologique. De l’Indépendance aux années 70, les domaines prioritaires d’action en ce qui concerne le développement rural étaient (1) le développement des cultures pluviales et vivrières, (2) le développement des cultures irriguées tels que le riz et le coton, (3) le développement des cultures d’exportation tels que l’arachide et le coton et (4) l’intensification de l’agriculture par la fourniture des semences sélectionnées. Cette période a été caractérisée par le poids prépondérant de l’agriculture dans l’économie. L’agriculture fournissait plus de 90 & de la valeur des exportations et constituait environ 70 & du PB. Cette période fut marquée également par l’émergence des premières entreprises publiques intervenant dans le secteur et par des subventions relativement importantes pour les services d’intrants, de crédit et des prix. De 1973 à 1982 ; l’Etat a opté pour une politique d'autosuffisance alimentaire consécutivement à la sécheresse de 1973 à 1974 et suite aux drames créés par les famines. La stratégie pour atteindre cet objectif d'autosuffisance alimentaire a consisté en la mise en œuvre des projets régionaux de productivité dans chaque département, de projets ayant une couverture nationale (semences, protection des cultures, statistiques agricoles...), la réalisation de nouveaux aménagements hydro - agricoles et la création d'un Institut National de Recherche Agricole (INRAN). Dans le domaine de l'Elevage, en plus de l'amélioration de la santé animale l'accent a été mis sur la reconstitution du cheptel décimé par la sécheresse de 1973, la formation et l'organisation des éleveurs. Mais cette décennie a été aussi marquée par le boom de l’uranium dont la contribution au budget de l’Etat dépassait les 20 milliards de francs CFA (non dévalués) dans les années fastes et représentait 80 & des exportations du pays. Mais malheureusement, une programmation économique basée sur des prévisions optimistes quant à l’évolution du marché de l’uranium, poussa les autorités de l’époque à s’endetter massivement dans un contexte de grandes liquidités générées par les pétrodollars et le crédit facile. Ceci est à la base des difficultés aujourd’hui à assurer le service de la dette contractée à cette époque. De 1982 à 1991, ces difficultés ont amené le Niger à solliciter le soutien du FMI et de la Banque Mondiale pour la mise en œuvre d’un programme économique et financier visant le rétablissement des grands équilibres macro - économiques. Mais la persistance des déséquilibres macro - économiques et de la sécheresse a abouti à une remise en cause des politiques antérieures et à des réflexions nationales sur les politiques sectorielles notamment : - Le séminaire national de Zinder sur les stratégies d'intervention en milieu rural tenu en 1982. - Le débat national sur la lutte contre la désertification en 1984 à Maradi. - Le débat national sur l'élevage en 1985 à Tahoua. - Le symposium sur le développement à la base tenu à Niamey en 1987. AMOUKOU Adamou Ibrahim, Université Abdou Moumouni, Faculté d’Agronomie, BP : 10 960- Niamey 5 La recherche de la responsabilisation des populations quant à leur devenir et la promotion du développement endogène sont proposées pour sortir de la crise. La période a été caractérisée par la réorientation des programmes et projets en cours (on parle plus de projets de gestion des terroirs, d’approche participative et de pluridisciplinarité), le développement des opérations dites micro - réalisations plus maîtrisables par les populations, la reconnaissance des stratégies propres des producteurs, le désengagement brutal de l'état du secteur productif, la liquidation de la CNCA, seul organisme national de crédit agricole… La décennie 1990 marque la rupture avec le système de planification dirigiste (libéralisation du secteur des coopératives par exemple) des actions de développement et l’avènement de la gestion démocratique de l'Etat. Les réflexions engagées à travers les débats nationaux ont conduit à l'élaboration des principes directeurs pour une politique de développement rural pour le Niger, document de politique agricole en vigueur dont les principaux axes sont: - la gestion intégrée des ressources naturelles ; - l’organisation du monde rural, la responsabilisation des populations et la modification du rôle de l'Etat; - l’intensification et la diversification des productions; - les politiques d'accompagnement (crédit rural, fiscalité...) ; - l’élaboration du code rural et la promulgation en 1993 de la loi portant sur les principes de son orientation. Le code rural vise à sécuriser les opérateurs ruraux par la reconnaissance de leur droit sur les ressources naturelles qu'ils exploitent. - la sécurité alimentaire dont le concept est plus large que celui de l’autosuffisance alimentaire. Au Niger, la sécurité alimentaire repose principalement sur la production nationale. Une étude de la Banque Mondiale sur la stratégie de sécurité alimentaire pour le Niger révèle à cet effet que, pour la période 1987 - 1992, 91,8& des aliments consommés au Niger provenaient de la production nationale ; 6,3& des importations commerciales et 1,9& de l'aide alimentaire. Par conséquent, les systèmes de production agricole occupent une place centrale dans le dispositif national de sécurité alimentaire au Niger. Ainsi, depuis les années 80-90, pratiquement dans tout le pays, on a vu des projets du type gestion de ressources naturelles avec parfois des spécificités selon l’agence d’exécution et les zones d’intervention. Ces projets dits de GRN ont eu chacun un objectif prioritaire, celui de l’amélioration de la productivité agricole et les revenus des populations à travers divers types actions.
Gestion participative de la transhumance : opportunités et contraintes de l’implication des transhumants dans le département de la DONGA (BENIN)
La transhumance est un problème dans la Donga et qui a besoin d’une thérapie. La recherche d’eau et de pâturages a engendré et accentué, depuis les sécheresses des années 1970 et 1980, de grands mouvements saisonniers des éleveurs de bovins entre les pays sahéliens et le reste du continent africain. Dans le nord des pays d’accueil des transhumants, comme notre zone d’étude, les relations avec les agriculteurs se sont transformées en relations conflituelles à cause de la course effreinée à la conquête des espaces libres. Cette situation a provoqué de profondes mutations dans les rapports entre les différents acteurs du monde rural. Il se pose, en particulier, des problèmes de sécurité des biens et des personnes, des problèmes économiques et des problèmes sociaux qui ont toujours interpellé les autorités locales. La transhumance donne l’insomnie aux agriculteurs, aux éleveurs et aux forces de défense et de sécurité, notamment les forestiers et les gendarmes. Les conflits affectent sérieusement l’économie locale et la cohésion sociale, du fait de la destruction des cultures, de l’abattage des bêtes et des pertes en vies humaines. Le problème à résoudre est la conciliation entre les besoins en pâturages et la nécessaire protection des productions agricoles.
Cette étude, articulée autour d’un cadre de concertation et de dialogue a impliqué les divers acteurs concernés. Les résultats issus de cette activité ont permis de ressortir les atouts, les avantages, les contraintes, les difficultés et les inconvenients de la transhumance d’une part et la gestion de cette dernière d’autre part. Les propositions sont également faites à travers une nouvelle orientation stratégique et de dispositifs administratifs adéquats pour améliorer la gestion de la transhumance.
Guide d’intégration de la nutrition dans les documents stratégiques sectoriels sensibles à la nutrition au Sahel et en Afrique de l’Ouest
Les parties prenantes du Projet d’Amélioration de la Gouvernance Alimentaire et Nutritionnelle et de l’Agriculture Durable au Sahel et en Afrique de l’Ouest (PAGR-SANAD), notamment la CEDEAO, l’UEMOA, le CILSS et le CEI/PREGEC à travers le ROPPA, s’investissent fortement dans l’amélioration de la situation alimentaire et nutritionnelle depuis de nombreuses années. Sur le plan institutionnel, la prise en compte de la nutrition a connu une avancée à la suite de l’adhésion de tous les pays de la région sahélienne et ouest-africaine au mouvement Scaling Up Nutrition (SUN). Presque tous les pays ont ainsi procédé à la révision de leurs politiques et stratégies de nutrition selon l’approche multisectorielle. Cependant, les enjeux de la sécurité alimentaire durable sensible à la nutrition demeurent un défi majeur à relever
Guide de mesure et de suivi du carbone dans le système sol-végétation des formations forestières et agroforestières en afrique de l’ouest
Ce manuel a été rédigé sur la base des connaissances scientifiques de l'équipe du projet GCCA du CILSS et de la synthèse des informations provenant du Manuel Winrock des Méthodes de l’Analyse du Carbone [1], du Rapport Spécial du Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat (GIEC) sur l’utilisation des sols, le changement d’utilisation des sols, et la foresterie (LULUCF) [2] ; les lignes directrices du GIEC version 1996 révisé pour l’inventaire des gaz à effet de serre [3] ; le guide des bonnes pratiques du GIEC [4] ; les directives 1605(b) des Etats-Unis [5] ; le Rapport de consultation du projet SVS /OMM/CRA (OUEDRAOGO L. G. et TARCHIANI V.) [6] et autres documents publiés.
Guide didactique consolidé sur la prévention et gestion des conflits en lien avec l'élevage mobile
Le projet Elevages et Pastoralisme Intégrés et Sécurisés en Afrique de l'Ouest (PEPISAO) a entrepris la conception d'un guide didactique, pour la prévention et la gestion des conflits en lien avec l'élevage mobile. Ce document permettra de disposer d'un contenu ordonné et pratique pour les intervenants notamment, les comités de transhumance etc. ). Faut-il le rappeler, l'objectif du PEPISAO est de "réduire les conflits liés au pastoralisme à travers l'amorce de la construction d'une vision régionale partagée sur les différents modes d'élevage ruminant".
Guide simplifie de développement de projet mdp dans le secteur afolu
Dans le cadre de la mise en oeuvre de la composante 3 du projet GCCA « Renforcer les capacités de négociation sur le climat et d’accès aux mécanismes de financement carbone en Afrique de l’Ouest», le projet a entamé un processus d’accompagnement des porteurs d’idées de projet MDP (et marché volontaire) dans le secteur AFOLU à travers des formations et la mise à disposition d’informations pour le montage technique de projets. Ce guide simplifié fait la synthèse de la démarche d’élaboration de projet MDP dans le secteur AFOLU.
Guide sur les services d'AGRHYMET CCR-AOS
Ce guide opérationnel est dédié aux institutions publiques, universitaires et privées qui interviennent dans les domaines du climat, de l’eau, de l’environnement, de l’agriculture, de l’élevage, de la protection des végétaux, de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, de la réduction des risques des catastrophes climatiques et de tout autre secteur apparenté utilisant (ou qui désirant utiliser) les produits et services d’AGRHYMET Centre Climatique Régional pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (AGRHYMET C CR-AOS) qui est une institution spécialisée du Comité Permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS).
Guideimpact
Une étude CAD-OCDE réalisée en 1997 a montré que la plupart des évaluations des actions menées par les organisations de solidarité internationale (OSI) sont trop qualitatives, tournées vers l’efficience et trop peu centrées sur l’impact. Ce constat conduit les OSI à s’intéresser davantage aujourd’hui à la durabilité de leurs programmes. Conformément à la mission qui lui a été confiée, le F3E (Fonds pour la promotion des études préalables, études transversales et évaluations) souhaite contribuer à l’élargissement de cette pratique par l’élaboration d’un outil définissant mieux ce qu’on appelle “l’impact d’une action” et les moyens de son évaluation. Ce guide méthodologique est composé de 9 fiches thématiques : – les fiches 1, 2 et 3 permettent de préciser ce que l’on entend par impact. Une attention particulière est portée à la terminologie. Les mots “résultats, effets et impact” recouvrent en effet chacun des notions très précises ; – les fiches 4 à 9 portent davantage sur les modalités d’évaluation de l’impact. Les annexes 1 et 2 rappellent les définitions des termes les plus usités en matière d’action et d’évaluation. Ce travail a bénéficié de la contribution : • du groupe de travail du F3E sur le thème “Méthodologie et déontologie de l’évaluation” au cours des années 1997-1998 ; • des participants à la journée de test des fiches de travail du guide en juin 1999
Histoire de la recherche agricole en afrique tropicale francophone
Aux sources de l'agriculture africaine : de la préhistoire au moyen-âge - Vol 1
Identification des risques climatiques de la culture du maïs au Burkina Faso
Au Burkina Faso, le maïs est cultivé dans les zones soudaniennes et soudano-sahéliennes où les conditions pluviométriques sont plus favorables. La culture est sensible aux aléas climatiques liés à la variabilité et aux extrêmes pluviométriques. L’objectif de l’étude est d’identifier les risques climatiques pour la culture du maïs. A partir des données météorologiques journalières, une analyse agroclimatique a été réalisée sur la période 1979-2008 sur six stations synoptiques. A l’aide du logiciel Instat+ v 3.036, la variabilité des précipitations et des paramètres clés de la saison agricole dont les dates de démarrage, de fin, la longueur de la saison, les occurrences de séquences sèches et la satisfaction des besoins en eau ont été analysés en termes de risques d’apparition. Les résultats ont montré que le maïs est confronté à deux risques agroclimatiques majeurs. Il s’agit, dans la zone soudano-sahélienne, des déficits hydriques imputables à des séquences sèches au cours du développement du maïs. Tandis que les excès d’eau liés à des fortes pluies ou des successions d’épisodes secs et d’excès d’eau constituent les risques en zone soudanienne. La période d’installation, le cumul pluviométrique, la longueur de la saison ne semblent pas constituer de risques agroclimatiques majeurs pour le maïs.
Identification et analyse des zones à risques et des populations en insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel et en Afrique de l'Ouest
Face à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle récurrente qui affecte les populations sahéliennes et ouest-africaines, les Etats et leurs partenaires au développement ont mis en place des dispositifs de suivi de la situation alimentaire. Malheureusement, ces dispositifs n’utilisaient pas les mêmes approches méthodologiques, ce qui a souvent conduit à des résultats difficilement comparables et parfois même contradictoires. Conscients de cette situation et de la nécessité de lui trouver une solution appropriée, le CILSS, les Etats membres et les partenaires ont initié le « Cadre Harmonisé d’identification et d’analyse des zones à risque et des populations en insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel et en Afrique de l’Ouest».
Impact de deux systèmes d’intégration agriculture-élevage sur la fertilité des sols des champs de case dans le bassin arachidier du Sénégal
La fertilité des sols reste un élément clé pour le maintien de la productivité agricole. Au Sénégal, dans le Bassin Arachidier celle-ci est comparée dans deux agrosystèmes d’intégration agriculture-élevage dans le cadre de notre étude. L’objectif de cette recherche est d’analyser cette fertilité des sols sur les champs de case de Sassem et de Bary Sine. Ces études sont portées sur deux villages : Diohine précisément à Sassem présentant un système traditionnel et Bary Sine offrant un système moderne avec un développement de l’embouche bovine. En effet, des travaux de terrains à travers une fiche d’enquête et un suivi agromorphologique sur des parcelles de mil ont été l’objet de notre méthodologie. A Sassem, tous les paysans ont été enquêtés avec un total de 49 exploitants puis une enquête parcellaire de leurs champs de case soit 61 parcelles. A Bary Sine, nous nous sommes concentrés sur 16 exploitants dont 45 parcelles de champs de case champs de case sur un total de 631 parcelles. En effet, il a été l’objet de caractériser les champs de case et d’appréhender une perception paysanne. Nos résultats ont démontré sur la caractérisation de champ de case, une définition de ces champs par les paysans est justifiée par la notion de proximité. La perception paysanne de champ de case a montré toute la dimension culturelle et traditionnelle en milieu serer. Le système cultural présente une dominance de mil à Sassem sur les 61 exploitants. A Bary Sine, même si le mil occupe une place considérable dans les champs de case, il est souvent associé avec l’arachide ou en rotation. On note la présence du sorgho emblavé par 20 exploitants. La fertilisation première du champ de case se résume aux déchets de cours. Outre ceux-ci, nous avons le fumier pailleux, le parcage, le Sind, les fientes de volaille, les excrétas humains. Les engrais minéraux sont souvent utilisés en renfort aux pieds des poquets de mil sur des sols déjà fertilisés. Les résultats de notre suivi de performances agromorphologique des 10 parcelles de mil ont démontré des contrastes sur la densité des poquets de nos placettes. La hauteur des tiges, la longueur des épis, et le nombre de feuilles ligulées et des attaques sur les plantes varient selon les parcelles. est expliqué par les différents traitements d’apports organiques et minéraux de chaque parcelle. Une analyse en composante principale nous a permis de corréler les parcelles et les variables phytotechniques mesurées.
Impact de la restauration des terres sur la dynamique de la végétation du bassin versant de Badaguichiri
Cette étude sur l’impact des activités de restauration des terres sur la végétation a été conduite au niveau du bassin versant de Badaguichiri(Niger) au niveau de trois (3) sites. La méthodologie utilisée pour la réalisation de l’étude est basée sur des enquêtes auprès des paysans et un inventaire de la végétation sur les sites traités et sans intervention (témoin). Les résultats ont montré que les communautés sont conscientes de la dégradation des ressources naturelles et les causes majeures de ce fléau sont les sécheresses récurrentes, l’érosion, et le changement climatique.
La restauration des terres utilisant les techniques de CES/DRS sont aujourd’hui favorablement acceptées par les populations car elles permettent de protéger les terres de l’érosion et des effets néfastes des variabilités climatiques à travers la régularisation de l'eau pendant les fortes pluies, l’augmentation de l'infiltration, le maintien de la fertilité et de l’humidité du sol ainsi que l’amélioration des propriétés physique des sols.
La diversité et la densité ont été évaluées dans tous les sites pour les ligneux et les herbacées. Il ressort de cette étude que la diversité et la densité des ligneux et des herbacées sont favorisées par les types d’intervention. L'aménagement en demi-lunes donne de meilleurs résultats sur la densité et la composition floristique de la végétation ligneuse. Quatorze (14) espèces ligneuses au niveau du site avec demi-lunes, 11 espèces sur le site avec tranchées de reboisement et 8 espèces sur le site témoin. La densité des ligneux (toutes espèces confondues) est de 1220 individus/ha sur le site avec demi-lunes, 678 individus/ha sur le site avec tranchées de reboisement et 173 individus sur le site témoin.
Impact de la variabilité et du changement climatique sur la sécurité alimentaire en afrique de l'ouest
Conférence 40ème Anniversaire du Centre Régional AGRHYMET Niamey, 28 Février 2015.
Impact des changements climatiques sur la salinisation des terres agricoles côtières: politiques, stratégies et méthodes de lutte en afrique de l’ouest
Le CILSS a conduit une étude sur les impacts des changements climatiques sur la salinisation des terres agricoles côtières en Afrique de l’Ouest. En Afrique de l’Ouest, les zones les plus vulnérables à une mon-tée du niveau des océans sont, entre autres, constituées d’écosystèmes productifs (mangroves, deltas et estuaires) qui sont à la base d’une activité économique importante dans les secteurs de la pêche, de l’agriculture, de l’industrie et du tourisme. Or les changements climatiques se manifestent dans sur le littoral ouest africain par une forte pénétration des eaux marines à l’intérieur des terres, des golfes et des lagunes. L’objectif de l’étude conduite par le CILSS dans le cadre du programme Régional intra ACP Alliance Mondiale contre le Changement climatique (AMCC/GCCA) avec l’appui du bureau d’étude IDEV-ic était d’améliorer la compréhension du phénomène de salinisation des terres agricoles et d’identifier les politiques, les programmes et les méthodes lutte. L’étude a été réalisée sur la base de mission circulaire dans les pays, la revue documentaire, le recensement et la cartographie des terres agricoles actuelles touchées par le phénomène, la simulation de l’évolution future de la salinisation des terres à l’horizon 2030, 2050 et des politiques, programmes et méthode de lutte.
Impact des Microdoses Organiques et Minérales sur le Rendement du Maïs en zone Soudanienne et du Tchad
Le maïs est la céréale dont la zone de culture est la plus vaste. Au Tchad, le maïs occupe le quatrième rang après le mil, le sorgho et le riz. En termes de consommation, il vient en tête avec 41% dans l’approvisionnement de la ville de N’Djaména en céréales, devant le sorgho, le mil et le riz. Malgré un fort potentiel de rendement, la culture du maïs est caractérisée par une faible productivité, liée à des contraintes physiques (faible fertilité des sols) et socio-économiques (coût élevé des engrais minéraux) entravant la production. L’objectif de cette étude est de contribuer à l’amélioration de la productivité du maïs par une gestion optimale de la matière organique et minérale afin de garantir la sécurité alimentaire au Tchad. L’étude a été conduite à la station de Bébédjia au Tchad, selon un dispositif en bloc de Fisher avec douze (12) traitements à 4 répétitions, en vue d’évaluer l’effet de la combinaison de microdose organique et/ou minérale sur les paramètres du rendement du maïs. Une analyse économique de la technologie microdose a également été effectuée. Les résultats ont montré que l’apport de la seule fertilisation organique ou minérale ne permet pas d’accroitre le rendement du maïs. En revanche des meilleurs rendements en grains et en pailles sont obtenus avec la fertilisation organo-minérale. En effet, le traitement T9 (160 g de fumier + 4 g de NPK + 1 g d’urée) apporté en microdose, est celui qui a révélé les meilleurs rendements en grain (3 008 kg/ha) et en pailles (5 039 kg/ha) ainsi qu’un meilleur revenu monétaire (187 576 francs CFA). L’apport unique de la fumure organique ou minérale engendre une perte de revenu. La microdose organo-minérale est donc une option de fertilisation qui permettra d’améliorer le rendement du maïs au Tchad. Toutefois, il s’agit d’une technique nouvelle très peu appliquée dans la recherche agricole au Tchad, qui nécessite donc que des études complémentaires soient conduites.
Impacts de l'occupation agropastorale sur la biodiversité du complexe d'aire protégée du Bafing-Faleme dans le cercle de Kita - Région de Kayes (Mali)
La dynamique d’occupation de l’espace par l’agriculture et le pastoralisme prend aujourd’hui des proportions croissantes au Mali. La problématique environnementale dans la zone d’étude demeure la sécheresse, le déboisement, la pression démographique, les occupations illicites des aires de conservation par les systèmes de production extensifs, les défrichements abusifs et les feux de brousse. Le projet ERSAP a été mis en oeuvre avec trois modèles de gestion (gestion etatique, gestion partenariat entre l’Etat et le secteur privé, gestion communautaire), afin d’identifier et de reproduire des approches réussies de la conservation de la biodiversité dans cette zone d’importance capitale. L’objectif global était de contribuer à l’amélioration et à la conservation des ressources de la biodiversité de l’aire protégée du Bafing-Falémé dans une perspective de développement durable. Les objectifs spécifiques étaient : i) Evaluer le niveau d’occupation agropastorale de l’aire protégée; ii) Evaluer les impacts des activités agropastorales menées par les populations locales (à l’intérieur et dans les périphéries) de l’aire protégée sur la dynamique de la faune sauvage. A cet effet, des enquêtes ont été menées et dix unités d’observation mise en place au niveau des quatre communes dont les populations exploitent les dites ressources. L’utilisation des images satellitales de landsat 7 et landsat 8 a permis d’évaluer l’impact des occupations sur les ressources de la biodiversité. Les données ont été traitées par des analyses descriptives et corrélatives. Cette étude a montré une forte pression foncière, une diminution du temps des jachères, une agriculture extensive, un défrichement anarchique, un élevage de prestige développer avec des impacts sur les parcours réduits, une régression des superficies des savanes boisée et arborée, des glacis, des prairies hygrophiles et une augmentation des superficies cultivées, de la savane arbustive et des sols nus.
IMPACTS DES INVESTISSEMENTS DANS LA GESTION DES RESSSOURCES NATURELLES (GRN) AU NIGER : RAPPORT DE SYNTHESE
Ce travail est le fruit de plusieurs mois d’investigations de terrain. Il n’a pas la prétention d’épuiser tous les champs de réflexion sur la thématique. Il n'est pas encore achevé. Ce n’est que le début d'un plus long processus. Il faut signaler tout de suite la difficulté ressentie parfois pour séparer sur le terrain la part réelle des actions de GRN des effets cumulatifs de diverses autres interventions. En outre, nous n’avons pas encore pu réaliser toutes les études nécessaires pour apprécier les impacts réels des investissements de GRN. Toutefois, les premiers résultats auxquels nous sommes parvenus sont positifs à plus d’un titre. D’ailleurs, on constate qu’ils sont parfois contraires à l’idée qu'on se fait de l'évolution de l'environnement au Niger. Bien que les données sont souvent assez qualitatives, les tendances sont claires : il y a une inversion à une échelle significative des processus de dégradation de l’environnement, en l’occurrence là où les populations ont pris l’initiative de protéger et gérer les arbres dans leurs terroirs et là où des interventions vigoureuses ont été conduites avec l’adhésion des populations.
Impacts des feux de brousse sur la végétation et sur les conditions socioéconomiques des populations au Togo : cas de la préfecture de Sotouboua
Au Togo le feu est la deuxième cause de la régression surfacique des forêts après les coupes illicites. Actuellement le couvert forestier productif total du Togo est d’environ 1371,84 km2, soit 24,24% de la superficie nationale (MERF/INF, 2016). Malgré cette faible couverture forestière, le taux annuel de la déforestation est de 5,1% (FRA-FAO, 2010), soit l’un des plus forts taux de déforestation au monde. La préfecture de Sotouboua abritant un des hotspots qu’est le Parc n’en demeure pas moins touchée. Elle enregistre annuellement plus de 1000 points de départ de feu avec ce que cela comportes comme conséquences. La maitrise des feux de brousse devient alors une préoccupation majeure. Cette maitrise nécessite de disposer d'informations sur l'ampleur et l'étendue de ces feux, sur les effets directs et indirects de ces incendies, sur les ressources naturelles et sur les moyens de subsistance des populations. Cette étude vise à améliorer les connaissances sur les feux pour une gestion durable des ressources naturelles au Togo. Pour ce faire, les données satellitaires de moyenne résolution (MODIS) ont permis de suivre l’évolution des feux de 2010 à 2016 et les images du Satellite LANDSAT ont permis, en plus d’un inventaire forestier, de dégager les caractéristiques des effets sur la végétation. La cartographie des feux actifs et des superficies brulées a été réalisée avec le logiciel ArcGIS.
Une enquête auprès des ménages et l’administration locale a permis de recueillir la perception de la communauté en matière de feux de brousse. Il ressort des analyses, qu’environs 5000 Km² de superficies brûlées annuellement correspondent à 1100 occurrences de feux actifs. Les savanes sont les plus touchées par le phénomène à plus de 60%. Dans les zones régulièrement brûlées, on observe un appauvrissement de la spécificité biologique. Onze (11) espèces en ZB contre 36 en ZNB. De plus les individus de diamètre élevés sont absents dans ZB. Ceci montre la disparition progressive des espèces arborescentes au profit des espèces savanicoles. Selon la
communauté, les origines de ces feux sont diverses et liées aux types d’usage notamment les brûlis des récoltes et la fabrication du charbon de bois. Ainsi, pour une gestion durable des ressources naturelles, une meilleure connaissance sur la dynamique du feu et son impact sur les écosystèmes devient incontournable dans la planification du développement.
Impacts des pratiques culturales des producteurs de semences sur la fertilité des sols dans le district agricole de Doukou-Doukou (Département de Madaoua, Niger)
Au Niger en général et particulièrement dans le district agricole de Doukou Doukou, la multiplication de semences de qualité en milieu paysan connait un essor. A l’inverse de la production des cultures vivrières, dans le cadre de la multiplication de semences les paysans utilisent des quantités importantes de fertilisants minéraux et appliquent des pratiques culturales qui peuvent affectés la productivité durable des sols. L’étude conduite avait pour but d’apprécier les impacts des pratiques des producteurs de semences sur la fertilité des sols. Pour cela, une enquête sur l’appréciation des producteurs semenciers par rapport à l’évolution des rendements dans leurs parcelles a été menée. En outre, quatre systèmes de production ont été comparés i.e. la rotation annuelle (mil/niébé) en semence, la culture en continue de semences de mil sur la même exploitation sur 5 ans et 10 ans et l’association (pratiques paysannes) comme témoin. Des échantillons composites de sol au niveau de 12 champs ont été prélevés et une analyse du sol pour la teneur en éléments nutritifs et en matière organique faite. Selon les réponses de l’enquête, 98,5% des producteurs échantillonnés ont constatés des changements au niveau de leurs rendements dont 84,6% à la hausse et 12,3% à la baisse. Les 3,1% des enquêtés constatent plutôt une stagnation. Il ressort des résultats de l’analyse du sol, que le pHeau et la teneur en azote sont restés sensiblement le même au niveau de tous les systèmes culturaux tandis que les plus fortes teneurs en phosphore assimilable et les hauts rendements grain ont été enregistrés au niveau des exploitations semencières. Avec un rendement moyen de 960 kg/ha, 801kg/ha et 760kg/ha respectivement pour le système de semence en pure de 5ans, 10ans et la rotation semences mil/niébé contre 650kg/ha pour le témoin. Cependant les teneurs en matière organique et en carbone organique étaient relativement plus importantes au niveau des témoins qu’au niveau de tous les systèmes d’exploitations semencières. Les teneurs des différents indicateurs chimiques du sol obtenues dans cette étude étaient toutes en deçà des moyennes établies pour les normes de fertilité des sols de la sous région.
Importance du Karité (Vitellaria paradoxa C.F. Gaertn) dans les systèmes agroforestiers au sud du Tchad : Cas de système de production du sorgho (Sorghum bicolor (L.) Moench) dans le canton de Koumra.
Le parc agroforestier à karité (Vitellaria paradoxa) domine le paysage du canton de Koumra dans la région du Mandoul au sud du Tchad. Ce parc est souvent associé aux cultures annuelles dont essentiellement la culture du sorgho (Sorghum bicolor). Cependant, très peu d’études ont été conduites dans cette localité sur les relations qui existent entre les types d’association agroforestiers. C’est pourquoi, cette recherche qui consiste à étudier les performances des systèmes agroforestiers à base de karité sur la production du sorgho dans les conditions de culture paysanne a été initiée. Ainsi, pour y parvenir, l’approche méthodologique consistait à conduire des enquêtes socio-économiques à l’échelle des exploitations agricoles dans huit (8) villages échantillonnés dans la zone d’étude. Les résultats obtenus ont montré une dominance de l’association arbre-culture (99%) particulièrement l’association du sorgho-parc agroforestier à karité. Cependant, selon l’avis des producteurs, le
système agroforestier à base de karité a une influence négative sur la croissance (83,9%) ; l’épiaison (96,1%) et le rendement en grain du sorgho (97,1%). Toutefois, ce système agroforestier offre des avantages sociaux et économiques non négligeables aux producteurs en générant des revenus leur permettant de s’approvisionner en denrées alimentaires en compensation aux pertes de rendement du sorgho constatés.
Importance Socio-Economique et Environnementale des Plantations de Acacia senegal (L.) Willd du Projet Biocarbone au Niger: Cas du Site de Chabare dans la Region de Maradi
Le Programme d'Actions Communautaires (PAC) est rendu possible grâce à un don de la Banque Mondiale (BM) et du Fonds pour l'Environnement Mondial (FEM). A travers ce projet, le Gouvernement du Niger met en oeuvre des mécanismes de financement qui responsabilisent les communautés démunies et les collectivités territoriales afin qu'elles prennent en charge leur propre développement. C'est ainsi que le volet Bio-carbone du PAC vise à encourager la plantation d’Acacia senegal au Niger dans l'optique de lutter contre la pauvreté et la gestion intégrée de l'écosystème. Ainsi, après plusieurs années d'existence il est indispensable de procéder à une évaluation des impacts du projet Bio-carbone au sein de la population. C’est dans ce contexte que cette étude a été entreprise avec pour objectif général de caractériser l'importance socio économique et environnementale des plantations à Acacia senegal du site de Chabaré dans la région de Maradi. Plus spécifiquement, elle vise à caractériser les plantations d'Acacia senegal du site de Chabaré, à déterminer les effets socio-économiques et environnementaux des plantations à Acacia senegal et à proposer des modes de gestion durable des plantations à Acacia senegal du site de Chabaré. C'est ainsi que trente six (36) placettes ont été installées dans la forêt avec 16 placettes pour le bloc de 2006, 10 pour 2009 et 10 pour 2010. Les circonférences à 20 cm au dessus du sol ont été prises sur 3323 sujets. Les estimations ont donné 18731,89 tonne de biomasse pour un stock de 9365,95 tonne de carbone séquestré par le site de Chabaré. Des mesures dendrométriques du diamètre moyen et de la hauteur moyenne montrent que les plantations de 2006 présentent des valeurs les plus importantes. Sur les plans socio-économique et environnemental, l’augmentation de la production agricole à travers le contrat de culture, un retour de la biodiversité tant animale que végétale, et l’augmentation de revenus de la population à travers les travaux sur le site, la vente de la paille et de la gomme arabique sont les opportunités qu’offre ce site récupéré. Enfin un certain nombre des points pour l'amélioration du comité de gestion du site ont été proposés.
Inauguration du parc de technologie et d'innovation agricoles de SLARI en Sierra Leone
AGRHYMET Centre Climatique Régional pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (AGRHYMET CCR-AOS) renforce les capacités de son personnel sur les notions de Qualité, Hygiène, Santé, Sécurité et Environnement au travail
Incidences des inondations sur la mise en valeur de la plaine de Founkama dans la commune de Faranah (Guinée)
L’inondation de la plaine de 150 ha de Founkama et l’érosion des versants sont extrêmement préoccupantes. Les travaux de recherche se sont déroulés dans la commune urbaine de Faranah du 01 Juillet au 30 Novembre 2014 en République de Guinée. L'objectif général est d’identifier les alternatives à mettre à contribution pour réduire les effets d’inondation dans la plaine.
La méthodologie utilisée est basée sur des enquêtes individuelles semi structurées auprès de 80 exploitants, des services techniques et des personnes ressources, l’élaboration et l’interprétation des cartes d’occupation des terres de la préfecture de 1975-2000 et enfin l’évaluation des rendements du riz dans la plaine.
Les résultats montrent que les producteurs sont conscients de l’existence des inondations et érosions dans la plaine et ses versants (100%). Les aménagements identifiés sont vétustes et il n’existe aucun ouvrage antiérosif sur les versants. Les ouvrages antiérosifs appropriés pour réduire le ruissellement sont : les cordons pierreux, gabions, diguettes et mesures biologiques. Les exploitants n’ont ni de connaissance, ni d’organisation spécifique liée à la limitation de l’érosion et des inondations. Chez tous les producteurs il a été constaté une baisse drastique des rendements. Cela est surtout lié aux incidences. La mise en oeuvre des pratiques appropriées de gestion durable des terres renforce les capacités des exploitants dans la mise en valeur de la plaine et des versants.
Informer et former sur la securité alimentaire, la maitrîse de l’eau et la lutte contre la désertification dans le Sahel
Ce bulletin présente les résultats définitifs de la campagne agricole 2016/2017 caractérisés par une hausse de la production céréalière au Sahel et en Afrique de l’Ouest de 10& comparée à celle de la campagne 2015-2016. En dépit de cette relative bonne disponibilité alimentaire, la région fait face à de nombreuses tensions alimentaires et nutritionnelles, en raison notamment de l’insécurité civile persistante dans le bassin du lac Tchad et au nord du Mali. A ce propos, le CILSS et ses partenaires techniques ont, sur la base des analyses du Cadre Harmonisé, déjà tiré sur la sonnette d’alarme en informant les pays à travers les dispositifs de veille tels que le Dispositif Régional de Prévention et de Gestion des Crises Alimentaires (PREGEC) sur les risques d’insécurité alimentaire et les mesures d’urgence à prendre pour renforcer les mesures d’assistance alimentaire et humanitaire dans les pays concernés.
Initiative régionale, environnement mondial et lutte contre la désertification
Mobiliser les fonds FFEM pour la société civile locale dans le cadre de la lutte contre la désertification. 2 2. . Renforcer les capacités des acteurs de terrain et des opérateurs de projets. 3 3. . Assurer un processus de suivi-évaluation et de capitalisation scientifique.
Intégrer le Changement climatique dans le processus de budgétisation
Formation sénégal intégration du cc dans politiques et stratégies - m5b
L’aide budgétisée luxembourgeoise au Sénégal
Introductions des systèmes d'informations géographiques (SIG) au projet de contrôle de crise des cultures en utilisant DIVA GIS
On envisage utiliser ce manuel pour les cours d’initiation aux SIG organisés par le Projet de Contrôle de Crise des Cultures (P3C) dans la région des «Grands Lacs » 'Afrique de l'est en 2007. De même, les stagiaires pourraient le retenir comme une référence sur les techniques importantes des SIG enseignées pendant cette formation. Il pourrait également être utilisé comme moyen d’« autoformation » au logiciel DIVA par d’autres intéressés de la région. Le manuel doit être utilisé avec la version 5.2.0.2 du logiciel DIVA et avec les séries de données fournies par IITA pour le P3C. DIVA est un logiciel initialement développé au Centre International de Pommes de terre en Pérou par Robert Hijmans et d’autres collaborateurs, et améliorée plus tard par Hijmans à l'Université de Californie, Berkeley. DIVA a été choisi par IITA pour être utilisé dans la recherche agricole et dans les programmes de développement en Afrique à cause de sa simplicité, sa flexibilité, sa compatibilité
avec d’autres logiciels et formats de données communs, et également parce qu’il est un logiciel gratuit. Il a beaucoup de fonctionnalités incorporées qui sont d'un intérêt spécial pour ceux qui travaillent dans la génétique des plantes et qui ne seront probablement pas d’un grand intérêt aux stagiaires actuels. Mais, au fur et à mesure qu’ils progresseront dans leur compréhension du logiciel, ils pourraient aussi trouver ces fonctionnalités utiles.
Ce cours d’initiation et ce manuel ont pour points essentiels de permettre aux nouveaux utilisateurs des
SIG de produire une gamme de cartes pour les rapports et présentations en utilisant gratuitement les données existantes compilées par IITA, et d’incorporer leurs propres nouvelles données acquises par GPS, dans leurs cartes. Un guide plus complet sur l'usage de DIVA est en cours d’élaboration mais, ce manuel devrait permettre aux stagiaires de faire un pas dans cette technologie excitante et utile. Le manuel est organisé comme une série de leçons qui introduisent les concepts et opérations des SIG étape par étape aux utilisateurs. Chaque leçon devrait durer entre une et deux heures au début de la formation. Il est conseillé que tous stagiaires répètent chaque leçon au moins deux fois afin de bien se
familiariser avec toutes les fonctionnalités des SIG. Les leçons doivent strictement s’enchaîner en ordre
car les leçons ultérieures supposent la connaissance de plusieurs opérations apprises dans les leçons précédentes.
KALANGOU NEWS Bulletin d' information num. 5
Que faire ? Chaque matin, en conférence de rédaction, les journalistes se posent cette question. Parler du Covid19 qui bouleverse la planète et notre quotidien ? Ou continuer à couvrir les efforts des agents de santé dans la lutte contre le paludisme à Abalak ? Donner un écho du dernier sommet du G5 Sahel ? Ou tendre son micro aux acteurs locaux qui tentent de contenir les conflits entre agriculteurs et éleveurs à Birni N’Koni? Evoquer les débats autour de la fin du franc cfa ? Ou traiter de l’impact de la fermeture des frontières sur les cambistes de Maradi ? Le traitement quotidien de l’information relève de choix partiaux envisagés à travers le prisme de son utilité, imaginée, pour les auditrices et auditeurs. Mais lorsque l’offre médiatique est faible, voire inexistante, la responsabilité est d’autant plus grande car l’information devient alors unique. Au-delà des réflexions sur ces arbitrages quotidiens, Studio Kalangou essaie donc de participer à la pluralité de l’information en accompagnant de plus en plus de médias nigériens vers la production et la diffusion indépendante d’information de qualité. Dans le contexte des prochaines échéances électorales, cet enjeu d’un professionnalisme partagé par un grand nombre de médias est d’autant plus vital pour aider les citoyens à prendre leurs décisions au quotidien.
L'EAU
L’eau a, de tout temps, façonné l’environnement, les économies et les sociétés de la Méditerranée. Elle prend une importance
nouvelle à l’aube du XXIe siècle. Avec seulement 3 % des ressources
en eau douce du globe et plus de la moitié de la population
« pauvre en eau » du monde 1, les pays méditerranéens sont
confrontés à la question vitale de l’accès à cette richesse pour leurs
populations et leurs écosystèmes.
On traite ici des eaux douces continentales (les eaux marines côtières seront évoquées dans le chapitre Littoral) selon un niveau géographique supplémentaire par rapport à celui des pays riverains de la mer Méditerranée (N1) : celui du bassin versant méditerranéen (niveau NV), particulièrement pertinent pour l’étude des ressources en eau
L’agriculture intelligente face au climat, une solution gagnante pour relever le défi de l’insécurité alimentaire et la lutte contre la désertification au sahel et en afrique de l’ouest !
La menace climatique se précise et risque de perturber l’agriculture ouest africaine. En effet, à l’horizon 2050, sans mesures d’adaptation, les rendements des céréales baisseront de 10 à 50 & en Afrique soudano sahélienne. Si les politiques publiques agricoles au Sahel et en Afrique de l’Ouest se fixent comme cible de restaurer 10& des superficies agricoles par an avec des techniques climato-intelligentes, le coût des investissements nécessaires se chiffreraient entre 50 à 170 millions de dollars par an. Selon les pays, le retour sur investissements est évalué entre 50 et 70&. Il est donc urgent d’agir. L’adaptation de l’agriculture ouest africaine au changement climatique via les techniques d’agriculture climato-intelligente (ou agriculture intelligente face au climat : AIC) est une voie certaine pour renforcer la résilience des populations ouest-africaines au changement climatique.
L’aménagement d’un périmètre bocager au sahel
Depuis 1990, avec l’appui de TERRE VERTE, l’AZN expérimente au sein de sa Ferme Pilote de Guié (FPG) un système d’aménagement des terroirs basé sur la réalisation de périmètres bocagers. A l’instar des périmètres maraîchers protégeant une zone pour cultiver des légumes, l’AZN a développé la technique des périmètres bocagers pour résoudre les problèmes liés à l’agriculture extensive (surpâturage, érosion, feux).
Ces aménagements intègrent des opérations de conservation des eaux et du sol, ainsi que de refertilisation des sols. Les périmètres sont basés sur l’utilisation des haies vives contre la divagation ou l’érosion éolienne et de systèmes de récupération de l’eau.
L’information nutritionnelle dans un contexte de surveillance et d’alerte précoce dans les pays du cilss
Eléments partiels de réflexion en matière d’information nutritionnelle à partir des missions diagnostics (Niger, Mali, Sénégal, Mauritanie, Gambie et Tchad)
La cérémonie de baptême de la salle télécom au nom de M’BASS IBRAHIMA
La cérémonie de baptême de la salle télécommunication au nom de M’BASS Ibrahima a eu lieu le lundi 23 janvier 2017 dans l’amphithéâtre du Centre Régional AGRHYMET. Elle a été présidée par M. Samba LY SOULEYMANE, Administrateur Intérimaire du CRA en compagnie de ses proches collaborateurs et en présence de la famille de feu Elhadj M’BASS Ibrahima, de l’ensemble du personnel, des étudiants et de plusieurs invités.
La Gouvernance de l'Eau à l'échelle d'un sous bassin versant au Burkina Faso: Cas du Comité Local de l'Eau Kou
Suite à la Conférence des Nations Unies sur l’Eau et l’Environnement tenue à Dublin en janvier 1992, le Burkina Faso met en oeuvre la Gestion Intégrée des Ressources en Eau, avec le bassin versant comme unité de gestion territoriale de l’eau. Au niveau des sous-bassins, des structures de gestion dénommées « Comités Locaux de l’Eau » (CLE) ont été mises en place dans ce cadre. Le CLE Kou est l’un des plus anciens. Il parvient à mener ses activités dans un bassin sujet à des conflits liés à la satisfaction des besoins en eau domestiques, agricoles et industriels. Cette étude diagnostique de la gouvernance de l’eau par le CLE Kou afin d’en analyser les facteurs favorisant de manière à les transposer aux autres CLE, se veut une contribution à la gestion durable et équilibrée des ressources en eau au Burkina Faso et particulièrement dans le bassin du Kou. Elle est bâtie sur une méthodologie reposant sur une analyse des outils théoriques et mécanismes de sa mise en place, du mode de fonctionnement du CLE, et sur les transformations induites au niveau du sous bassin versant Kou par sa mise en place. Les résultats montrent que la fonctionnalité du CLE Kou repose sur la démarche participative adoptée par les usagers dès sa création et l’importance accordée à la Commission de Programmation d’Animation et de Suivi. Aussi, 87% des usagers sont insatisfaits des actions contre l’ensablement, 72% pour la restauration des berges dégradées. Les transformations induites dans les pratiques agricoles et dans l’élevage ne sont pas respectivement pour 66% et 87% des usagers enquêtés. Globalement, 62% des usagers sont insatisfaits des actions du CLE à cause d’une insuffisance de moyens financiers et du manque de visibilité de celles-ci. Toutefois, de par sa légitimité à mener l’ensemble des activités de protection, de restauration et de valorisation des ressources en eau, le CLE Kou est un outil de gouvernance et de gestion durable des terres du bassin.
La grande muraille verte un programme de développement pour le sahara et le sahel
L’Initiative de la Grande Muraille Verte (IGMV), est née en Afrique, lors du Sommet des chefs d’Etat et de Gouvernement (Burkina Faso - juin 2005). Conçue au début comme un moyen de lutte contre la désertification et la pauvreté, elle était limitée à la mise en place d’une « ceinture verte », par la plantation d’arbres du Sénégal à Djibouti.
La grande saison des pluies sera globalement moyenne à légèrement déficitaire dans les parties Sud des pays du Golfe de Guinée d'avril à juin 2017
La situation qui se dégage dans l’état actuel et l’évolution des Températures de Surface des Océans (TSO) montre qu’une tendance à un faible de réchauffement (< 0,5°C) est très probable sur le Pacifique Tropical Centre, Est et Ouest, par rapport à la moyenne. Ce qui représente une situation d'ENSO neutre. II. Prévisions des caractéristiques agroclimatiques de la grande saison des pluies 2017 Des TSO légèrement supérieure à la moyenne sont prédites sur l'Océan Indien Tropical, pour la période de mars à juin. Au niveau de L'Atlantique Equatorial, les TSO devraient être proches à légèrement supérieures à la moyenne.
La nouvelle du pastoralisme et de la transhumance au Sahel et en Afrique de l'Ouest
Editorial du Secrétaire Exécutif, Mot du Coordonnateur PRA-GRN/CC, Echos du terrain
La politique céréalière dans les pays du cilss
Colloque de Nouakchott
La pratique de gestion durable des terres : directives et bonnes pratiques pour l’afrique subsaharienne
La rédaction de directives pour des technologies et approches de gestion durable des terres en Afrique subsaharienne (ASS) fait partie du programme TerrAfrica de 2009-2010. L’objectif de ces recommandations et études de cas est de contribuer à créer un cadre pour les investissements liés aux pratiques de gestion durable des terres (GDT). Le but est, en particulier, d’identifier, d’analyser, de discuter et de diffuser des pratiques de GDT prometteuses – incluant à la fois les technologies et les approches – à la lumière des dernières tendances et nouvelles opportunités. L’étude cible surtout les pratiques qui produisent des résultats et un retour sur investissement rapides et / ou les autres facteurs qui incitent à l’adoption de ces pratiques. Ce document s’adresse aux parties-prenantes clés des programmes et projets de GDT aux stades de l’élaboration et de la mise en oeuvre : il s’agit surtout des praticiens, des gestionnaires, des décideurs, des planificateurs, en collaboration avec les institutions financières et techniques et les donateurs. Les directives sont divisées en deux parties principales. La 1ère partie met en lumière les grands principes de la GDT ainsi que les éléments importants à prendre en compte qui permettront de qualifier les technologies et approches de « bonnes pratiques » pour une transposition à grande échelle. La 2ème partie présente douze groupes de technologies de GDT ainsi qu’un module sur les approches de GDT. Celles-ci sont illustrées par des études de cas spécifiques. Les principales personnes ressources et experts en GDT en ASS ont été sollicitées afin de finaliser les groupes de GDT et de décrire les études de cas spécifiques. Ce produit s’efforce d’être à la pointe de la recherche.
Le cilss en route vers la cop 21
A moins de trois semaines de la Conférence internationale sur le Climat (COP21) prévue du 30 novembre au 11 décembre 2015 à Paris en France, le CILSS, la CEDEAO, l’UEMOA et la BOAD ont organisé conjointement du 2 au 7 novembre 2015 à Dakar au Sénégal, trois (3) rencontres de préparation de cet événement planétaire qui regroupera plus de 40.000 participants du monde entier.
Le cilss renforce les capacités des pays de l’espace cilss-cedeao pour l’intégration des changements climatiques dans la planification et le budget national
Les changements climatiques (CC) constituent une menace importante pour le développement économique et risque de compromettre les chances de relever les défis de réduction de la pauvreté. Par conséquent, ses impacts doivent être intégrés systématiquement dans les politiques économiques,sociales, les projets de développement et les efforts d’aide internationale. Or, l’intégration du CC au processus de planification du développement représente encore un défi pour les Pays en voie de developpement (PED).
Le consortium 4 ‰ : une organisation légère et efficace pour bâtir ensemble l'initiative
Le consortium 4 ‰ : une organisation légère et efficace pour bâtir ensemble l'Initiative
Le dialogue et la concertation pour la prévention et la gestion des conflits à la mobilité pastorale
L’expérience de « dialogue et concertation pour la prévention et gestion des conflits liés à la mobilité pastorale» est menée en République du Niger par la Fédération Nationale des Eleveurs du Niger (FNEN-Daddo) qui est une association dont le but est la promotion des activités pastorales et la défense des intérêts des éleveurs. Cette expérience de dialogue a été conduite de 2012 à 2019 dans la région de Dosso au niveau des départements de Dosso, Falmey et Gaya et a concerné les communes de Falmey, Sambéra, Farrey, Tanda et Yellou. Il s’agit des communes frontalières avec le nord de la République du Bénin notamment le département de l’Alibori. Elle est mise en oeuvre avec l’appui technique et financier de la Coopération Allemande au Niger (GIZ/ZFD) à travers le projet « Transformation des conflits et prévention des crises dans le domaine de la transhumance transfrontalière au Bénin, au Niger et au Burkina Faso » pour la phase 2011-2017, puis le projet « Dialogue, prévention et gestion des conflits en lien avec la mobilité pastorale transfrontalière, Niger, Burkina Faso, Bénin » pour la période 2018-2021. Cette expérience a été partagée au cours d’un atelier tenu à Lomé (Togo) du 29 au 31 Octobre 2019 organisé par le Projet Elevage et pastoralisme intégrés et sécurisés en Afrique (PEPISAO). Elle a été complétée et enrichie par des amendements d’une quarante d’associations pastorales et agricoles de l’Afrique de l’Ouest et du Tchad.
Le dialogue et la concertation pour la prévention et la gestion des conflits liés à la mobilité pastorale
L’expérience de « dialogue et concertation pour la prévention et gestion des conflits liés à la mobilité pastorale» est menée en République du Niger par la Fédération Nationale des Eleveurs du Niger (FNEN-Daddo) qui est une association dont le but est la promotion des activités pastorales et la défense des intérêts des éleveurs. Cette expérience de dialogue a été conduite de 2012 à 2019 dans la région de Dosso au niveau des départements de Dosso, Falmey et Gaya et a concerné les communes de Falmey, Sambéra, Farrey, Tanda et Yellou. Il s’agit des communes frontalières avec le nord de la République du Bénin notamment le département de l’Alibori. Elle est mise en oeuvre avec l’appui technique et financier de la Coopération Allemande au Niger (GIZ/ZFD) à travers le projet « Transformation des conflits et prévention des crises dans le domaine de la transhumance transfrontalière au Bénin, au Niger et au Burkina Faso » pour la phase 2011-2017, puis le projet « Dialogue, prévention et gestion des conflits en lien avec la mobilité pastorale transfrontalière, Niger, Burkina Faso, Bénin » pour la période 2018-2021. Cette expérience a été partagée au cours d’un atelier tenu à Lomé (Togo) du 29 au 31 Octobre 2019 organisé par le Projet Elevage et pastoralisme intégrés et sécurisés en Afrique (PEPISAO). Elle a été complétée et enrichie par des amendements d’une quarante d’associations pastorales et agricoles de l’Afrique de l’Ouest et du Tchad. Nos vifs remerciements à : La présente note de capitalisation est le résultat des contributions diverses en terme d’édition et de conseils
aussi bien des experts de la Direction de l’Agriculture et du Développement Rural (DADR) de la CEDEAO, en
particulier, les Assistants Techniques, Dr Bio Goura Soulé et Emmanuelle MAILLOT que du CILSS, en l’occurrence, le Chargé des programmes, Dr Hubert NDJAFFA et l’équipe de mise en oeuvre du PEPISAO (Moussa ASSOUMANE, Imorou Orou DJEGA et Dr Anatole KONE) et également Alhassane YOUNFA de la (GIZ/ZFD).
le PDES 2017-2021 prevoit 1200 milliards de fcfa pour le secteur rural
Ce 27 février, le Ministre d’Etat, Ministre de l’Agriculture, S.EM Albadé Abouba, a donné le coup d’envoi de la 4ème édition du salon de l’Agriculture, de l’Hydraulique, de l’Environnement, et de l’Elevage au Niger. Le thème retenu cette année est : « La maîtrise de l’eau, production durable et résilience face aux changements climatiques ». Le Premier Ministre Chef du Gouvernement, S.E. M Brigi Rafini a présidé cette cérémonie qui s’est déroulé au Palais du 29 Juillet, en présence de plusieurs représentants des institutions nationales et internationales, et de plusieurs invités et participants. Ce coup d’envoi a été animé par des sketchs et des chansons de sensibilisation sur le thème en question. Le Gouverneur de la région de Niamey a prononcé une allocution de bienvenue à l’endroit de toutes les délégations des pays participants et à ceux qui ont fait le déplacement de l’intérieur du pays.
Le processus des plans nationaux d’adaptation un bref aperçu
L’adaptation au changement climatique est en passe de devenir une étape habituelle et nécessaire de la planification à tous les niveaux. La Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) a instauré un processus de plans nationaux d’adaptation (PNA) visant à faciliter la planification des mesures d’adaptation dans les pays les moins avancés (PMA) ainsi que dans d’autres pays en développement
Le Sahel et l’Afrique de l’Ouest encore sous les eaux avec des cas d’inondations meurtrières. Les perspectives sont encore alarmantes !
Le Sahel et le Nord des pays du Golfe de Guinée ont observé des pluies diluviennes au cours des dernières semaines ayant occasionné des inondations dans plusieurs localités. Ces inondations ont engendré d’importants dégâts dans des villes et villages accentuant la vulnérabilité déjà critique des communautés. Les images témoignent de l’ampleur des dégâts enregistrées avec malheureusement des pertes en vies humaines, animales et matériels. Les inondations ont été plus dévastatrices en Guinée, au Mali, au Burkina Faso, au Niger et au Tchad.
Le sahel face aux changements climatiques
Le réchauffement climatique, également appelé réchauffement planétaire, ou réchauffement global, est un phénomène d’augmentation de la température moyenne des océans et de l’atmosphère, à l’échelle mondiale sur plusieurs années. De nos jours, ce terme est appliqué à une tendance au réchauffement global mesuré pendant les dernières décennies du 20ème siècle. Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC, 2007), dans son quatrième rapport auquel ont participé plus de 2 500 scientifiques de 130 pays, affirme qu’il est très vraisemblable (probabilité > 90 &) que le réchauffement climatique observé depuis 1950 soit d’origine humaine.
Le Sahel face aux changements climatiques : Enjeux pour un dévelopement durable
II ya déjà plusieurs décennies, la sous région sahélienne a été portée à l’attention de la communauté internationale par les grandes sécheresses qu’elle a connu au début des années 1970 et 1980. Ces perturbations climatiques ont grandement affecté les économies, ainsi que les écosystèmes de ce grand espace géographique en Afrique de l’Ouest. Les actions entreprises par le Comité permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS) et ses partenaires, depuis sa création en 1973, ont grandement contribué à réduire les impacts négatifs de ces perturbations climatiques. Cependant, les systèmes de production et les modes de vie des populations de la sous région, essentiellement agropastorales, demeurent toujours vulnérables aux aléas du climat. Ainsi, la recrudescence, ces dernières années, de phénomènes extrêmes comme les sécheresses et les inondations, certes parfois localisés, mais très dévastateurs, est de nature à compromettre les efforts déployés par les pays pour l’atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMDs). En effet, la sous région a connu en 2007, 2008 et 2009 les pires inondations depuis plus de 30 ans. Les pertes occasionnées par ces intempéries sont estimés à plusieurs milliards de dollars. Cette situation, qui ne concerne d’ailleurs pas la seule région sahélienne, est de plus en plus considérée comme une manifestation des changements climatiques causés par le réchauffement global, lui-même du à l’augmentation de la teneur des gaz à effet de serre dans l’atmosphère. La question du changement climatique est donc devenue l’un des principaux défis à relever pour la planète entière, avec ses multiples facettes incluant les études d’impacts, les mesures d’atténuation et d’adaptation. Différentes institutions ont été créées au niveau international pour traiter les aspects scientifiques, diplomatiques et juridiques de ces changements. C’est ainsi que la convention cadre des nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC ou UNFCCC en anglais) a entrepris de sensibiliser les Etats, particulièrement ceux qui ont le plus contribué au phénomène par leurs activités industrielles et économiques, et d’obtenir d’eux des engagements pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. Les activités menées à travers les différents protocoles internationaux, comme celui de Kyoto, et les rencontres périodiques, dont la COP15 qui s’est tenue en décembre dernier à Copenhague au Danemark, sont désormais désignées sous le vocable de « gouvernance mondiale du climat ». Aux niveaux national et sous régional, des plans d’action et des cadres de concertation sur les changements climatiques ont également été crées pour mieux circonscrire cette problématique et dégager des pistes de réponses en matière d’atténuation et d’adaptation. Le CILSS qui dispose, à travers le Centre Régional AGRHYMET, d’une masse critique d’informations scientifiques sur la question, a déjà initié des actions de recherche, de formation et de sensibilisation au profit de ses Etats membres. Son expertise reconnue dans ce domaine lui a permis d’être sollicité pour la mise en œuvre de programmes nationaux et régionaux sur la science et l’adaptation aux changements climatiques en Afrique de l’Ouest. Cette publication constitue un cadre de réflexion et de partage à travers lequel le Centre Régional AGRHYMET voudrait apporter sa contribution au débat sur les changements climatiques en Afrique de l’Ouest. Celle-ci repose sur les travaux menés par ses experts, et portent non seulement sur la caractérisation du phénomène dans notre sous région, les impacts potentiels sur les secteurs vitaux de l’économie, mais aussi sur les mesures d’adaptation entreprises avec les populations
Le service cultures
Améliorer le suivi de l’état des cultures par l’observation de la terre par satellite.
Les agricultures familiales du monde définitions, contributions et politiques publiques
Les agricultures familiales se trouvent au cœur des transformations mais aussi des contradictions contemporaines de l'agriculture1. Elles constituent le socle des grandes révolutions agricoles des pays développés et elles forment la base sociale de la plupart des pays des Suds, contribuant à l'approvisionnement de leurs marchés domestiques mais aussi aux marchés internationaux. Elles constituent aussi, paradoxalement, la grande masse des agriculteurs pauvres et en situation d'insécurité alimentaire à l'échelle mondiale. Alors qu'elle opère parfois selon des modèles intensifiés (agro-chimie et motorisation) et spécialisés, l’agriculture familiale est également invoquée comme disposant de certaines caractéristiques pouvant apporter des solutions aux défis alimentaires, sociaux et environnementaux. En effet, la capacité du modèle agricole intensif à proposer des réponses adaptées aux défis contemporains est aujourd’hui largement questionnée, notamment en ce qui concerne le changement climatique, la sécurité alimentaire, la raréfaction des ressources fossiles, la prévention des maladies émergentes, mais aussi le développement de nouvelles sources énergétiques (comme la bioénergie) ou de modèles d’agriculture durable. La forme familiale de production aurait des qualités lui permettant de mettre en œuvre un « autre modèle agricole », plus soucieux de l'environnement, plus riche en emplois, mieux intégré au sein des territoires. C'est ce questionnement qui est au centre de cette étude. Dans ce cadre général, mais aussi en perspective de l’année internationale de l’Agriculture familiale décrétée par les Nations-Unies pour 2014, l’Agence française de développement (AFD) et les ministères français des Affaires Etrangères et de l’Agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt ont demandé au CIRAD de préciser le contenu du concept d’agriculture familiale et sa pertinence par rapport aux autres catégories d’agricultures, et d’analyser les contributions économiques, sociales et environnementales des agricultures familiales ainsi que leur prise en compte par les politiques. Ce résumé rassemble les principales observations du rapport et présente les propositions opérationnelles pour une réelle reconnaissance de cette forme d’organisation de l’agriculture par les politiques publiques. Il conclut sur des perspectives d’approfondissement des réflexions
Les criquets du Sahel
Les criquets, locustes et sauteriaux, constituent l’un des problèmes majeurs de défense des cultures pour toute la zone soudano-sahélienne, des îles du Cap-Vert au Tchad. Tous les pays regroupés au sein du CILSS sont concernés ; ils sont à la ligne de front face à ce fléau. En 1986, 35 millions de dollars ont été consacrés à la lutte contre les criquets dans les différents États du CILSS. Dans l’optique d’une coordination régionale efficiente le CILSS a un rôle moteur à jouer. Aussi a-t-on mis tout en oeuvre pour rendre opérationnel le noyau dur de cette coordination : le DFPV est déjà fonctionnel à la satisfaction des États membres ; une Unité de Coordination Technique Régionale en Protection des Végétaux (UCTR/PV) a vu le jour grâce à l’appui de nos partenaires habituels. La coordination régionale, pour être efficiente, doit se traduire en terme d’input méthodologique, en formation et en information utiles aux États et aux Partenaires. Dans le cadre du développement des méthodes de lutte contre les ennemis des cultures, il est essentiel que tous, des cadres de la protection des végétaux aux agents de terrain, puissent disposer d’une documentation simple, pratique, sur tous les aspects de ce problème. Tel est le but de la collection « Acridologie Opérationnelle », fruit d’une collaboration entre l’équipe pédagogique du Département de Formation en Protection des Végétaux du CILSS (Niamey, Niger) et les experts en Acridologie du PRIFAS (Montpellier, France). Cette collection est financée par le Directorat Général de la Coopération Internationale Néerlandaise. Elle voit le jour avec ce premier numéro consacré à la reconnaissance des principales espèces de criquets d’importance économique. 4 D’autres numéros suivront, consacrés à tous les aspects pratiques de la lutte et de la surveillance contre les criquets au Sahel. Nous souhaitons que cette collection reçoive l’accueil qu’elle mérite. Nous sommes sûrs qu’elle contribuera significativement à améliorer la formation des hommes de terrain et, partant, à renforcer l’efficacité des services chargés de la protection des cultures contre les criquets ravageurs.
Les paysages de l’afrique de l’ouest
Ainsi, au-delà de sa valeur scientifique, cet atlas a pour but d’inciter à l’action et à la mobilisation pour la protection des ressources naturelles de l’Afrique de l’Ouest et du Sahel. Nous invitons donc chacun — scientifiques, étudiants, enseignants, planificateurs, gestionnaires de projets de développement ou de recherche, décideurs nationaux, régionaux et locaux, bailleurs de fonds, responsables et membres des organisations de la société civile, et visiteurs de la région — à tirer le meilleur parti de cet ouvrage.
Les plateformes de diffusion et de partage de connaissances et d’informations sur les changements climatiques
Les plateformes de diffusion et de partage de connaissances et d’informations sur les changements climatiques
Les problèmes de commercialisation de stockage et de prix dans les pays saheliens
Troisieme conference des Club du Sahel Amsterdam du 21-22-23 octobre 1978.
Les produits de capitalisation des expériences et acquis du PREDIP
Dans le cadre de la mise en œuvre du PREDIP, le CILSS a obtenu d’importants résultats et acquis. En vue d’assurer la capitalisation de ces acquis au bénéfice des acteurs du sous-secteur de l’élevage et du pastoralisme au Sahel et en Afrique de l’Ouest, un échantillon de onze (11) expériences majeures et leçons apprises ont été tirées et documentées suivant l’approche de capitalisation au fil de l’eau. Ces expériences couvrent l’ensemble des thématiques traitées par le PREDIP (Service Régional d’Information Pastorale, dialogue et gouvernance de la transhumance transfrontalière, infrastructures et aménagements agropastoraux, santé animale). Chacune des fiches qui documente ces expériences comporte un résumé permettant au lecteur d’avoir un aperçu du contenu de l’expérience et de tirer les informations dont il a besoin. En plus de ces onze (11) fiches, deux (2) notes de capitalisation ont été produites. Pour leur valorisation, ces expériences et ces notes de capitalisation peuvent être mises à l’échelle. Elles viennent compléter la gamme des expériences déjà disponibles dans la promotion du sous-secteur de l’élevage. Pour approfondir ses connaissances, le lecteur pourrait lire le rapport complet « Expériences et enseignements du PREDIP ».
Les produits de capitalisation des expériences et acquis du PREDIP
Dans le cadre de la mise en oeuvre du PREDIP, le CILSS a obtenu d’importants résultats et acquis. En vue d’assurer la capitalisation de ces acquis au bénéfice des acteurs du sous-secteur de l’élevage et du pastoralisme au Sahel et en Afrique de l’Ouest, un échantillon de onze (11) expériences majeures et leçons apprises ont été tirées et documentées suivant l’approche de capitalisation au fil de l’eau. Ces expériences couvrent l’ensemble des thématiques traitées par le PREDIP (Service Régional d’Information Pastorale, dialogue et gouvernance de la transhumance transfrontalière, infrastructures et aménagements agropastoraux, santé animale). Chacune des fiches qui documente ces expériences comporte un résumé permettant au lecteur d’avoir un aperçu du contenu de l’expérience et de tirer les informations dont il a besoin. En plus de ces onze (11) fiches, deux (2) notes de capitalisation ont été produites. Pour leur valorisation, ces expériences et ces notes de capitalisation peuvent être mises à l’échelle. Elles viennent compléter la gamme des expériences déjà disponibles dans la promotion du sous-secteur de l’élevage. Pour approfondir ses connaissances, le lecteur pourrait lire le rapport complet « Expériences et enseignements du PREDIP ».
LES PROJETS DE RESTAURATION DES RESSOURCES NATURELLES ET LA FERTILITE DES SOLS
Les sécheresses de 1974 et 1984 ont attiré l’attention de la communauté internationale sur le Sahel. Ainsi, les pays sahéliens ont bénéficié de la solidarité internationale pour remédier à la situation catastrophique des populations. Le Niger a été appuyé par la coopération multilatérale et bilatérale pour exécuter des projets afin de lutter contre les processus d’érosion et de désertification et améliorer la sécurité alimentaire. Ces projets se sont déroulés pour la plupart dans les zones climatiques recevant entre 300 et 400 mm de pluie par an. Leur principal axe d’intervention est l’augmentation de la production et la restauration des ressources naturelles particulièrement les sols et les eaux. La présente étude dite Etude Sahélienne cherche à identifier les changements par suite de l’intervention des projets dits de gestion des ressources naturelles ou de récupération des terres. Pour notre part, il s’agit d’appréhender le changement de la fertilité des sols des terroirs d’étude selon la perception des producteurs. Elle s’est déroulée dans les régions de Tillabéri, Tahoua et Maradi. Du point de vue milieu physique, Tillabéri et Tahoua peuvent être rapprochés avec un relief marqué par des plateaux et des vallées. La région de Maradi présente un terrain plat et sableux dans sa partie étudiée. Il faut souligner aussi que les projets ayant opéré ont mobilisé des moyens d’importance différente et ont appliqué des approches différentes : exemple, dans la région de Tahoua, le Projet Intégré Keita a mobilisé plus des moyens que le Projet de Développement Rural de Tahoua et le Projet FIDA. Les deux premiers ont beaucoup plus utilisé des moyens mécaniques et la contribution des populations est perçue à travers la main d’œuvre rémunérée par le food for work. Le Projet FIDA par contre a formé la population et a remis du matériel aux populations pour exécuter les travaux. Les villages de Tama (Tahoua), Dan Saga (Aguié) et Maïguizaoua (Tessaoua) ont installé des brise – vent, les plantations et la régénération naturelle assistée (RNA). En dépit de ces différences, l’on s’efforcera de dégager les impacts après le départ de ces projets pour saisir les changements tels que perçus principalement par les populations bénéficiaires et en comparant avec des villages témoins n’ayant pas bénéficié d’intervention.
Les techniques innovantes d’agriculture intelligente face au climat au sahel
Il s’agit en fait d’associer trois techniques classiques. C’est cette association qui constitue l’innovation. On trouve assez souvent une association de deux de ces techniques, zai + cordons (au Niger à Tahoua) ou cordons + RNA (au Sénégal dans le bassin arachidier) mais rarement les trois. L’association des trois techniques permet d’augmenter fortement les rendements. Au nord de Ouahigouya au Burkina Faso, les paysans ayant aménagé leurs champs de sorgho pluvial avec cette combinaison doublent le rendement par rapport au témoin, en obtenant près de 1500 kg à l’hectare contre 700 kg environ dans la zone sans aucune technique de CES.
Liste des pesticides autorisés 1994-2000
Douzième session ordinaire Bamako du 18 au 22 juin 2001
Liste pesticides autorisés 37ème session csp dec 2015
Liste des matières actives autorisées pour la protection des végétaux au Sahel
Lutte contre le changement climatique : les réalisations du CILSS
Le changement climatique constitue une préoccupation majeure du continent africain et plus particulièrement pour les pays sahéliens. C’est la raison pour laquelle les questions d’adaptation et d’atténuation du changement climatique constituent un axe de travail fondamental de notre organisation, le Comité Permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS). Aujourd’hui, le CILSS est un acteur incontournable, voire un leader sur cette thématique dans l’espace CILSS/CEDEAO. Les travaux menés jusqu’à présent par le CILSS dans le domaine du changement climatique présentent un intérêt considérable pour les populations sahéliennes et ouest africaines. Ils comprennent l’analyse des climats passés, l’établissement de projections d’évolution climatique future et de leurs impacts, l’identification de mesures efficaces d’adaptation et d’atténuation par les populations, le renforcement des capacités des acteurs en matière de prise en compte du changement climatique dans les stratégies sectorielles de développement, etc. Les efforts consentis par le CILSS en matière de lutte contre le changement climatique sont reconnus par la communauté internationale. Ils ont valu au CILSS l’obtention du statut d’observateur aux Conférences des Parties (COP) sur le climat. Les actions du CILSS sont soutenues par nos partenaires techniques et financiers à travers des projets en cours d’exécution et de nouvelles initiatives dans le domaine du changement climatique. Je saisis cette occasion pour leur exprimer toute ma gratitude et ma reconnaissance pour leur engagement à nos côtés. L’impact de ces actions sera renforcé par l’adoption de politiques fortes de nos Etats pour concrétiser les engagements pris lors de la COP21. Le présent bulletin, destiné au grand public, donne un aperçu non exhaustif des réalisations du CILSS en matière d’adaptation et d’atténuation du changement climatique. Il sera reguliérement mis à jour et diffusé, afin d’améliorer la visibilité de nos actions. Puisse cette publication constituer une référence pour mieux faire connaître notre expertise et les opportunités qu’offre le CILSS en matière de lutte contre le changement climatique.
Mali seconce communication cc
A l'instar de plus de 150 pays de la Communauté Internationale, le Mali, a adopté le 9 Mai 1992 au siège de l'Organisation des Nations Unies (ONU) à New York, la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC). La même année, en Juin 1992, il a signé cette Convention lors de la Conférence des Nations Unies sur l'Environnement et le Développement tenue à Rio de Janeiro. La ratification de la Convention a été faite le 28 Décembre 1994. L'objectif ultime de la Convention sur les Changements Climatiques, en référence à son article 2, est de "stabiliser conformément aux dispositions pertinentes de la Convention, les concentrations de Gaz à Effet de Serre (GES) dans l'atmosphère à un niveau qui empêche toute perturbation anthropique dangereuse du système climatique. Il conviendra d'atteindre ce niveau dans un délai suffisant pour que les écosystèmes puissent s'adapter naturellement aux changements climatiques, que la production alimentaire ne soit pas menacée et que le développement économique puisse se poursuivre d'une manière durable". Pour atteindre cet objectif ultime, les Parties Contractantes à la Convention prendront des mesures en veillant sur un certain nombre de principes (article 3). Selon l'article 12 de la Convention, chaque pays parti doit fournir régulièrement à la communauté internationale des informations sous forme de communication nationale Parmi ces informations figurent "un inventaire national des émissions anthropiques par ses sources et de l'absorption par ses puits, de tous les gaz à effet de serre non réglementés par le protocole de Montréal". Le pays doit également fournir "une description générale des mesures qu'il prend ou envisage de prendre pour appliquer la Convention" ainsi, que toute autres informations que la partie juge utile pour atteindre l'objectif de la Convention. Conformément à cet article, le Mali a réalisé pour sa Seconde Communication Nationale les études suivantes : • La présentation du contexte national ; • Les inventaires des émissions de GES pour l'année 2000 (qui a été choisie comme année de référence au niveau international) pour l’élaboration des secondes Communications Nationales ( SCN) ; • L’élaboration d’un programme d’atténuation des émissions de gaz à effet de serre dans les secteurs prioritaires comme l’énergie, la foresterie, l’agriculture ; • l'Etude sur la Vulnérabilité/Adaptation aux effets des changements climatiques dans certains secteurs prioritaires comme l'Agriculture et les ressources en Eau ; 7 • L’élaboration d’un programme d’adaptation aux effets néfastes des changements climatiques. D’autres efforts pertinents (fournis par le pays) et allant dans le sens de la mise en œuvre de la Convention ainsi que les contraintes et les besoins liés à cette mise en œuvre ont également été mentionnés. Avec le concours de ses partenaires au développement et des organismes internationaux, le Mali est en train de mettre en œuvre un programme global d'actions stratégiques pour la préservation des ressources de l'Environnement. Ce programme prendra en compte toutes les stratégies développées dans les études techniques. Nous adressons nos vifs remerciements à nos partenaires en particulier le FEM et le PNUD, dont le soutien financier a permis l'élaboration de la présente Communication Nationale. Qu’il me soit aussi permis de remercier tous les experts nationaux qui ont apporté leur contribution lors des différentes études.
Maraîchage périurbain à Dakar : dynamique spatiotemporelle, contraintes et stratégies d’adaptation dans la Grande Niaye de Pikine (Sénégal)
Comme de nombreux espaces propices à l’agriculture notamment le maraîchage, la Grande Niaye de Pikine située en pleine agglomération dakaroise connaît de grandes mutations. Cette zone appelée « poumon vert » constitue une source importante de revenus et contribue également à la résorption du chômage, à la préservation de l’environnement et dans une moindre mesure à la lutte contre l’insécurité alimentaire au Sénégal notamment à Dakar. Cependant, les effets naturels et les actions anthropiques menacent progressivement la sauvegarde de ce milieu. En effet, les enquêtes socio-économiques révèlent que les maraîchers se confrontent à d’énormes difficultés pour mener à bien leurs activités. Il s’agit principalement de l’insécurité foncière, de la variabilité climatique, de la fertilité des sols et des ennemis de cultures. Toutefois des mesures agronomiques (semences améliorées, paillage, fertilisants, etc), biologiques (rotation des cultures, association culturale, brise-vents, etc.) et physiques (protection de l’ensablement et d’excès d’eau, construction d’une serre) ont été prises pour lever ces contraintes.
Par ailleurs, grâce au Système d’Information Géographique (SIG), nous avons fait une analyse spatiale multi date basée sur l’élaboration des cartes d’occupations du sol de 1986, 2000 et 2014. Les résultats de cette cartographie indiquent une tendance générale à l’artificialisation de la zone matérialisée par la diminution progressive des zones agricoles et des espaces naturels. La dynamique de l’occupation des sols se traduit en effet, par une augmentation des unités agricoles de 73,73 ha entre 1986 et 2000 et par une régression de 63,10 ha entre 2000 et 2014. Le couvert végétal occupe actuellement 257,44 ha, alors qu’en 1986 elle s’étendait sur 433,19 ha. Les superficies des unités artificielles quant à elles ont connu un accroissement de superficie estimé à 136,20 ha entre 1986 et 2014 soit une hausse de 19,58%.
Mauritanie alerte criquet pélerin 15/10/2016
Cette phase de résurgence c’est-à-dire réapparition du criquet pèlerin pourrait aboutir à une recrudescence si elle n’est maitrisée rapidement. Cette situation est consécutive à la brusque augmentation des densités acridiennes dans les aires de reproduction estivale du sud de la Mauritanie, ayant entraîné la formation de groupes d’ailés à partir de la mi-septembre. Des éclosions sont observées et il est probable qu’une résurgence se développe dans les semaines à venir avec la possible formation de petites bandes larvaires et d’essaims. A la date du 10 octobre, plus de 4 200 ha ont été traités par voie terrestre.
Mauritanie, première communication nationale
Au niveau mondial la préservation de l’environnement s’avère de plus en plus nécessaire pour assurer un développement durable et protéger l’homme des conséquences négatives qui découlent des dégradations en particulier celles dues aux Changements Climatiques résultant des émissions des gaz à effets de serre. Ces gaz qui sont liés aux activités humaines et qui provoquent une augmentation des concentrations de dioxyde de carbone dans l’atmosphère. Consciente des enjeux environnementaux, la Mauritanie a ratifié les différentes conventions internationales relatives à l’environnement. La Mauritanie en tant que pays signataire de la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques a l’obligation d’adhérer au principe de précaution selon lequel il faut prendre les dispositions nécessaires pour prévenir les changements climatiques entraînés par les concentrations des GES et prévoir les mesures appropriées pour limiter leurs effets. La présente communication initiale de la Mauritanie s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la Convention Cadre des Nations Unies sur des Changements Climatiques (CCNUCC). Elle fait un inventaire des Gaz à effet de serre (GES) dans le pays à travers une analyse des émissions dans les principaux secteurs émetteurs de GES, étudie l’impact des stratégies d’atténuation actuelle et propose des mesures d’atténuation pour l’avenir. Elle fait enfin état de la vulnérabilité des ressources nationales aux variations et changements climatiques prévisibles. Elle s’engage également à mettre en œuvre toutes les recommandations de la Convention cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques et d'informer régulièrement la communauté internationale sur l'état de la situation nationale. C’est ainsi, qu’après cette première communication nationale qui, malheureusement, n'a pas pu donner lieu à un exercice de révision externe en raison des circonstances liées à la célérité de présentation du document à la COP 7, il est envisagé d’engager le processus de préparation de la deuxième communication nationale. Celle-ci permettra sans doute, quant à elle, d’approfondir l’analyse de la problématique des GES en Mauritanie et de combler les lacunes découlant de la communication initiale. La 7éme conférence des parties qui se tient à Marrakech en Novembre 2001 représente pour notre pays une opportunité pour réitérer son engagement à œuvrer aux côtés de la communauté internationale à l'application de toutes les recommandations afférentes aux conventions internationales sur l’environnement notamment la convention cadre sur les Changements Climatiques. Enfin, la Mauritanie saisit cette occasion pour exprimer toute sa gratitude à ses partenaires (GEF, UNFCCC) et surtout le Programme des Nations Unies pour l'Environnement (UNEP) pour son assistance technique et son appui institutionnel sans lesquels cette communication n'aurait pu aboutir.
MESA : Bulletin continental de veille environnementale - Du 1er Avril au 21 Août 2015
Le faible développement actuel de la végétation, associé aux prévisions de pluies en dessous de la normale pourraient conduire à de faibles récoltes et production de fourrage en Afrique orientale et au Sénégal. Retards dans le démarrage de la saison des pluies, avec des échecs répétés dans la mise en place des cultures pluviales ; retard de croissance de la végétation naturelle et faible disponibilité du fourrage vert pour le bétail en Afrique occidentale et en Afrique orientale. Conditions de croissance végétative normales à très bonnes, en raison de pluies abondantes et /ou régulières.
MESA Du satellite à la gestion des parcours
Service MESA terrestre "gestion des parcours"
Méthodes de composatge au niveau de l'exploitation agricole
Les préoccupations croissantes relatives à la dégradation des terres, à l’utilisation irrationnelle des engrais minéraux, à la pollution de l’air, à la qualité du sol, à la biodiversité du sol et à la santé publique ont ravivé l’intérêt à l’égard des pratiques de recyclage des matières organiques telles que le compostage. Le potentiel offert par le compostage, qui permet de transformer les déchets de l’exploitation agricole en ressources pour cette même exploitation, se révèle être une proposition très intéressante. Le compostage présente des intérêts tels que l’amélioration de la fertilité et de la qualité du sol, provoquant ainsi une augmentation de la productivité agricole, une meilleure biodiversité du sol, une réduction des risques écologiques et un environnement plus favorable. Malgré cela, de nombreux agriculteurs, tout particulièrement dans les pays en voie de développement, ne réussissent pas à utiliser au mieux les possibilités offertes par le recyclage de la matière organique. Ces agriculteurs doivent faire face dans leur travail quotidien à diverses contraintes comme le manque de connaissance des techniques rapides et efficaces, des délais importants, un fort besoin de main-d’oeuvre, de terres et d’investissement et des facteurs économiques. Compte tenu du nombre important d’ouvrages consacrés aux méthodes de compostage, cette publication ne présente qu’un bref compte-rendu sélectif des principales approches tout en distinguant les pratiques de compostage à petite et à grande échelle. Alors que les systèmes de production à petite échelle utilisent des techniques et une infrastructure en général plus adaptées aux agriculteurs d’un point de vue technique et financier, les systèmes à grande échelle nécessitent un investissement pour des conteneurs et/ou pour le retournement, ainsi que de plus grandes connaissances et compétences pour surveiller le processus. Ainsi, les systèmes de production à petite échelle pourront aider les petits exploitants individuels avec des technologies adaptées aux circonstances spécifiques, alors que les systèmes de production à grande échelle permettront de satisfaire la demande d’un agriculteur ou d’un groupe d’agriculteurs (...)
Mise à jour des prévisions saisonnières hydropluviométriques de la saison 2011 en afrique de l’ouest
En Afrique de l’Ouest, la saison des pluies 2011 se caractérise par une forte variabilité spatio-temporelle des conditions pluviométriques. Les températures des surfaces océaniques et les prévisions des centres mondiaux de climat qui servent de base à la prévision saisonnière des pluies et des écoulements de la région ont significativement évolué entre leur situation initiale d’avril et mai et celle des mois de juillet et août. En effet, les températures froides dans l’océan Pacifique, à la veille de la saison des pluies, ont évolué vers une phase “neutre”. De même, au niveau de l’océan Atlantique, le dipôle Nord-Sud s’est un peu affaibli. Une telle configuration n’est pas favorable à une saison des pluies homogène au Sahel et en Afrique de l’Ouest et accroît l’incertitude de la prévision saisonnière. L’évolution de la situation pluviométrique actuelle est, en effet, assez hétérogène avec des zones localement excédentaires provocant parfois des inondations et des zones à déficits pluviométriques marqués créant au plan agricole, des stress hydriques importants. Globalement, une situation moyenne à déficitaire est attendue dans la partie Sud-Ouest du Sahel. Elle est mitigée au Centre et moyenne à excédentaire à l’Est.
Mise en place des accords communautaires pour prévenir et gérer les conflits dans les zones agro sylvopastorales du Mali
La crise liée à la rébellion de 2012 au Mali a profondément affecté les régions Nord de ce pays au plan économique et social. Ce faisant, des replis identitaires et des revendications territoriales se sont installés dans le
nord et le centre du pays en général et dans le Mema Farimaké (zone de pâturage collective traditionnelle pour
les régions de Mopti, Tombouctou, Ségou et même pour le Nema mauritanien) en particulier. Beaucoup de jeunes en désespoir ont utilisé la violence pour survivre. Ces violences se sont manifestées sous plusieurs
formes : agressions caractérisées par des assassinats, attaques de véhicules des forains, des vols de bétails, de
motos, violences sur des femmes porteuses de parures etc. Ces violences au début localisées, ont pris progressivement le caractère de conflits ethniques dans les cercles de Diré, Goundam, Niafunké, Youwarou, Tenenkou et Niono. Exaspérés, certains leaders de la communauté peulhs des zones concernées (environ 17) ont fait le déplacement sur Bamako pour rencontrer le PM et lui exposer le problème et demander une solution urgente avant que la situation ne dégénère. Ce déplacement des leaders dʼéleveurs nʼa pas réussi à arrêter la violence dans la région. Dʼoù lʼintervention de plusieurs associations locales pour contribuer à asseoir un dialogue entre les communautés et prévenir les conflits violents. Lʼexpérience de prévention et gestion des conflits communautaires dans les zones agro sylvo pastorale du Mali, est menée par LʼONG nationale « LʼInitiative Malienne dʼAppui au Développement Local (IMADEL) ». Cette dernière a été créée en 2005. Ses principaux domaines dʼintervention couvrent la cohésion sociale, lʼéducation, la sécurité alimentaire et les moyens dʼexistence.
Mise en place des conventions locales pour prévenir les conflits entre éleveurs et agriculteurs dans le bassin arachidier du Sénégal (zone du Diegueme)
Depuis plusieurs années, à lʼinstar des autres pays du Sahel, le Burkina Faso vit un phénomène dʼinsécurité
assez préoccupant en particulier dans la région du Sahel. Pour contribuer à y remédier, des initiatives de mise
en place et de dynamisation de Comités Locaux de Paix (CPL) sont initiées en vue dʼaccroître leur contribution
à la paix et à la cohésion sociale dans la région.
Lʼexpérience des comités locaux de paix (CLP) est menée par lʼassociation multiconfessionnelle « Union Fraternelle
des croyants de Dori (UFC-Dori) ». Cette association comprend des personnes de tout âge, et de confessions
musulmane et chrétienne. Elle est à but non lucratif et a pour objectif principal la promotion de la cohabitation
pacifique entre les communautés. UFC-Dori est membre et co-fondateur du Secrétariat Permanent des
Organisations Non Gouvernementales (SPONG). De 2014 à nos jours, UFC-Dori a contribué à mettre en place trente-six (36) CLP. Lʼexpérience des comités locaux de paix présentés comme un mécanisme endogène de prévention et de gestion pacifique des conflits locaux a été partagée au cours dʼun atelier organisé à Banjul (Gambie) du 21 au 23 Octobre 2021 par le Projet «Elevage et pastoralisme intégrés et sécurisés en Afrique (PEPISAO) ». Elle a été complétée et enrichie par des amendements dʼune trentaine dʼassociations pastorales et agricoles de lʼAfrique de lʼOuest et du Sahel. La présente note de capitalisation est le résultat des contributions diverses en terme dʼédition et de conseils
aussi bien des experts de la Direction de lʼAgriculture et du Développement Rural (DADR) de la CEDEAO, en
particulier, Dr Bio Goura SOULE, et de ceux du CILSS, en lʼoccurrence, le coordonnateur du Programme Gestion
des Ressources Naturelles et Changement Climatique, Monsieur Philippe ZOUNGRANA, du Chargé des
programmes, Dr Hubert NDJAFFA et de lʼéquipe de mise en oeuvre du PEPISAO : Messieurs Moussa ASSOUMANE coordonnateur du projet, Imorou OROU DJEGA expert en ingénierie sociale et prévention des conflits et Dr Anatole KONE expert en communication.
Modélisation spatiale de la production fourragère en zone pastorale nigérienne
Ces travaux de thèse ont porté sur la zone pastorale du Niger. Ils ont pour objectif principal de contribuer à l’amélioration des méthodes d’estimation des rendements fourragers au Sahel en général et en particulier au Niger. Il s’agit plus spécifiquement de : valider le modèle BIOMASAH (BIOMAsse SAHélienne) utilisé par le Centre Régional AGRHYMET [AGRonomie Hydrologie et METéorologie] (CRA); tester le modèle du Ministère de L’Élevage et de Industries Animales (MEIA) ; proposer un Modèle par Régression linéaire Multiple (MRM) ; tester la méthode de similarité et enfin comparer ces méthodes d’estimation entre elles. Le travail a été réalisé d’une part avec les mesures de masse herbacée faites au sol de 2001 à 2012 par le MEIA, les observations pluviométriques des stations de la Direction Météorologique du Niger, les variables météorologiques issues du l’institution européenne appelée "European Centre for Medium-Range Weather Forecasts" (ECMWF) et d’autre part, avec les images satellitaires notamment le NDVI de SPOT VEGETATION et MODIS et les pluies estimées dénommées RFE provenant de l’institution américaine "Famine Early Warning Systems NETwork"(FEWSNET). La validation du modèle BIOMASAH a été faite à l’aide des tests de t et de Wilcoxon pour comparer les moyennes mesurées in situ à celles obtenues du modèle et aussi des tests de corrélation de Pearson, Kendall et Spearman. Quant au modèle MEIA, les performances ont été testées en comparant les résultats inter et intra capteurs SPOT VEGETATION et MODIS en utilisant les R² et le RMSE issus des calculs avec l’intégrale et le maximum NDVI comme variables explicatives du rendement fourrager. Le modèle de référence (MR) a été réalisé par régression linéaire multiple avec la méthode pas-à-pas ascendante pour la sélection de variables basée sur le R² ajusté et le RMSE. La validation croisée ‘leave one out’ (LOOCV) a été utilisée pour calculer les R² de validation et un diagnostic systématique des résidus pour mieux caractériser le modèle. viii La méthode de similarité des profils saisonniers d’indice de végétation a été réalisée en utilisant comme critères le R², le MAD et le RMSE. Le profil de la période de croissance de la végétation de chaque pixel a été tracé pour toutes les années. Ensuite, le profil de l’année cible a été comparé avec celui des autres années pour identifier l’année similaire. Les résultats de la similarité ont été confrontés aux données observées d’une part avec les tests de corrélations de Pearson, Spearman et Kendall et d’autre part à l’aide de tests de t et de Wilcoxon pour comparer les moyennes. La comparaison des quatre modèles a été faite sur la base des R², des R² ajustés et les RMSE. Le modèle BIOMASAH a donné des moyennes significativement différentes des moyennes observées (p <0,001). Les corrélations de Pearson, Kendall et Spearman sont faibles. En ce qui concerne le modèle MEIA, le meilleur R² à l’échelle globale est de 0,56. Il n’y a pas de différence significative à utiliser les NDVI de MODIS ou de SPOT VEGETATION. Le RMSE est de 367 kg.ha-1. Les R² et le RMSE varient fortement d’une année à l’autre. Le modèle de référence a donné un R² ajusté global de 0,69 et un RMSE de 282 kg.ha-1, la différence entre le RMSE calculé et celui de la validation est de 2,72 kg.ha-1. La comparaison des moyennes de la similarité à celles observées a montré qu’il n’y a pas de différence significative (p<0,001) pour le R². Par contre les différences sont significatives au même seuil pour le MAD et le RMSE. La comparaison des modèles montre que le Modèle par Régression linéaire Multiple (MRM) est le meilleur, mais il reste perfectible. Ainsi, se propose-t-on de continuer ces recherches avec d’autres indices tels que le LAI et le FAPAR et l’EVI. Aussi, il serait intéressant de prospecter les voies telles que : tenir compte du feuillage des ligneux, ajuster les métriques à la phénologie des herbacées, et à celles des ligneux. Ces travaux permettront d’améliorer la qualité des informations utilisées pour planifier les actions de développement en ix faveur de la société nigérienne en vue de la protéger contre les crises pastorales.
Modélisation spatiale de la production fourragère en zone pastorale nigérienne
Le Sahel est une large entité biogéographique s’étendant du Sénégal à l’Éthiopie (UNESCO, 1981). Cette zone naturelle fait face à des défis sécuritaires qui engendrent des pertes énormes en vies humaines et animales au Mali (terrorisme et rébellion armée), en Libye (terrorisme et guerre tribale), et dans la zone du Lac Tchad (Boko Haram au Nigeria, au Niger, au Tchad et au Cameroun) ainsi qu’à des défis climatiques et démographiques avec des conséquences sur la dégradation des ressources naturelles et la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations. Les communautés pastorales sont particulièrement sensibles et affectées par ces défis (DNEP, 2013). Ces dernières années plusieurs initiatives ont été prises en faveur de ces populations à l’échelle continentale et au niveau régional
Modélisation spatiale de la production fourragère en zone pastorale nigérienne
Ces travaux de thèse ont porté sur la zone pastorale du Niger. Ils ont pour objectif principal de contribuer à l’amélioration des méthodes d’estimation des rendements fourragers au Sahel en général et en particulier au Niger. Il s’agit plus spécifiquement de : valider le modèle BIOMASAH (BIOMAsse SAHélienne) utilisé par le Centre Régional AGRHYMET [AGRonomie Hydrologie et METéorologie] (CRA); tester le modèle du Ministère de L’Élevage et de Industries Animales (MEIA) ; proposer un Modèle par Régression linéaire Multiple (MRM) ; tester la méthode de similarité et enfin comparer ces méthodes d’estimation entre elles. Le travail a été réalisé d’une part avec les mesures de masse herbacée faites au sol de 2001 à 2012 par le MEIA, les observations pluviométriques des stations de la Direction Météorologique du Niger, les variables météorologiques issues du l’institution européenne appelée "European Centre for Medium-Range Weather Forecasts" (ECMWF) et d’autre part, avec les images satellitaires notamment le NDVI de SPOT VEGETATION et MODIS et les pluies estimées dénommées RFE provenant de l’institution américaine "Famine Early Warning Systems NETwork"(FEWSNET). La validation du modèle BIOMASAH a été faite à l’aide des tests de t et de Wilcoxon pour comparer les moyennes mesurées in situ à celles obtenues du modèle et aussi des tests de corrélation de Pearson, Kendall et Spearman. Quant au modèle MEIA, les performances ont été testées en comparant les résultats inter et intra capteurs SPOT VEGETATION et MODIS en utilisant les R² et le RMSE issus des calculs avec l’intégrale et le maximum NDVI comme variables explicatives du rendement fourrager.
Le modèle de référence (MR) a été réalisé par régression linéaire multiple avec la méthode pas-à-pas ascendante pour la sélection de variables basée sur le R² ajusté et le RMSE. La validation croisée ‘leave one out’ (LOOCV) a été utilisée pour calculer les R² de validation et un diagnostic systématique des résidus pour mieux caractériser le modèle.
viii
La méthode de similarité des profils saisonniers d’indice de végétation a été réalisée en utilisant comme critères le R², le MAD et le RMSE.
Le profil de la période de croissance de la végétation de chaque pixel a été tracé pour toutes les années. Ensuite, le profil de l’année cible a été comparé avec celui des autres années pour identifier l’année similaire. Les résultats de la similarité ont été confrontés aux données observées d’une part avec les tests de corrélations de Pearson, Spearman et Kendall et d’autre part à l’aide de tests de t et de Wilcoxon pour comparer les moyennes. La comparaison des quatre modèles a été faite sur la base des R², des R² ajustés et les RMSE.
Le modèle BIOMASAH a donné des moyennes significativement différentes des moyennes observées (p <0,001). Les corrélations de Pearson, Kendall et Spearman sont faibles. En ce qui concerne le modèle MEIA, le meilleur R² à l’échelle globale est de 0,56. Il n’y a pas de différence significative à utiliser les NDVI de MODIS ou de SPOT VEGETATION. Le RMSE est de 367 kg.ha-1. Les R² et le RMSE varient fortement d’une année à l’autre. Le modèle de référence a donné un R² ajusté global de 0,69 et un RMSE de 282 kg.ha-1, la différence entre le RMSE calculé et celui de la validation est de 2,72 kg.ha-1. La comparaison des moyennes de la similarité à celles observées a montré qu’il n’y a pas de différence significative (p<0,001) pour le R². Par contre les différences sont significatives au même seuil pour le MAD et le RMSE.
La comparaison des modèles montre que le Modèle par Régression linéaire Multiple (MRM) est le meilleur, mais il reste perfectible. Ainsi, se propose-t-on de continuer ces recherches avec d’autres indices tels que le LAI et le FAPAR et l’EVI. Aussi, il serait intéressant de prospecter les voies telles que : tenir compte du feuillage des ligneux, ajuster les métriques à la phénologie des herbacées, et à celles des ligneux. Ces travaux permettront d’améliorer la qualité des informations utilisées pour planifier les actions de développement en faveur de la société nigérienne en vue de la protéger contre les crises pastorales.
Module de formation des magistrats et des forces de défense et de sécurité sur les enjeux, défis et l'encadrement juridique des systèmes d'élevage mobiles en Afrique de l'Ouest et au Sahel
En Afrique de l'Ouest et plus particulièrement au Sahel, le pastoralisme est un mode d'élevage basé sur la mobilité du bétail et permet d'assurer l'alimentation des animaux à travers une exploitation itinérante des ressources naturelles. Il occupe une place importante dans le secteur de l'élevage et contribue à la structuration de l'espace économique, social et géographique. Le pastoralisme concerne 80 à 90% de l'élevage bovin et de 30 à 40% de l'élevage des petits ruminants dans la zone sahélienne. Ce mode de gestion du bétail fondé sur la transhumance en fonction de la disponibilité saisonnière des ressources naturelles pastorales est particulièrement adapté au contexte climatique de cette zone caractérisée par l'aridité des écosystèmes.
Ce type d'élevage qui s'est révélé rentable et compétitif a réussi à préserver un certain équilibre entre le milieu, les hommes et les animaux tout en permettant à certaines communautés de préserver leur identité culturelle. En dépit de son importance pour l'équilibre socio-économique et écologique de la zone concernée, la transhumance transfrontalière est confrontée à des défis qui entravent son potentiel productif : réduction importante des zones de pâturage liée à l'extension des surfaces cultivées,
utilisation à des fins agricoles des espaces pastoraux stratégiques, non prise en compte de l'élevage dans les aménagements hydro-agricoles etc.
Module de formation sur le journalisme sensible aux conflits en lien avec les systèmes d'élevage mobiles en Afrique de l'Ouest et au Sahel
Depuis une vingtaine d'années, les systèmes d'élevage mobiles dans leur exercice font face à de nombreux défis, notamment les conflits entre agriculteurs et pasteurs et l'insécurité civile en Afrique de l'Ouest et au Sahel. Ces dernières décennies, des conflits initialement engendrés par la compétition autour des ressources naturelles, se sont progressivement transformés en des luttes de contrôle de terroirs entre groupes socioculturels et des revendications politico religieuses qui ont intensifié aussi bien le déplacement des animaux que des populations.
Au même moment nous observons que les médias - presse écrite, radio et audiovisuelle reportent le plus souvent les problématiques pastorales à la gestion des conflits fonciers agriculteurs-éleveurs et sur l'accès aux couloirs de transhumance. Les pasteurs et les ménages pastoraux sont donc le plus souvent décrits à lʼaune de cette conception générale dʼun élevage pastoral conçu
comme vulnérable face aux risques climatiques, environnementaux, sanitaires et terroristes, et
comme peu efficient dans le cadre des politiques de modernisation agricole.
Module de formation sur le journalisme sensible aux conflits en lien avec les systèmes d'élevage mobiles en Afrique de l'Ouest et au Sahel
Depuis une vingtaine d'années, les systèmes d'élevage mobiles dans leur exercice font face à de nombreux défis, notamment les conflits entre agriculteurs et pasteurs et l'insécurité civile en Afrique de l'Ouest et au Sahel. Ces dernières décennies, des conflits initialement engendrés par la compétition autour des ressources naturelles, se sont progressivement transformés en des luttes de contrôle de terroirs entre groupes socioculturels et des revendications politico religieuses qui ont intensifié aussi bien le déplacement des animaux que des populations. Au même moment nous observons que les médias - presse écrite, radio et audiovisuelle reportent le plus souvent les problématiques pastorales à la gestion des conflits fonciers agriculteurs-éleveurs, et sur lʼaccès aux couloirs de transhumance. Les pasteurs et les ménages pastoraux sont donc le plus souvent décrits à lʼaune de cette conception générale dʼun élevage pastoral conçu comme vulnérable face aux risques climatiques, environnementaux, sanitaires et terroristes, et comme peu efficient dans le cadre des politiques de modernisation agricole.
Newsletter agrhymet avril 2010
Les évaluations des récoltes faites en 2009 par le CILSS et ses partenaires ont révélé une situation préoccupante dans certaines zones du Sahel notamment au Niger et au Tchad où des millions de personnes vivent dans une insécurité alimentaire et nutritionnelle difficile. Le communiqué de presse issu de la réunion du Réseau de Prévention des Crises Alimentaires tenue du 8 au 9 avril 2010 à Paris, présenté dans ce numéro, vous donne un aperçu de l’ampleur de la situation et des mesures préconisées. La sécurité alimentaire était aussi à l’ordre du jour de la 15ème Conférence au Sommet des Chefs d’Etat du CILSS qui a eu lieu le 15 mars 2010 à N’Djaména. Ce Sommet a instruit le CILSS à s’investir dans des domaines stratégiques pouvant garantir la sécurité alimentaire : le développement des bassins de rétention, la mise en oeuvre d’un programme régional sur l’augmentation des précipitations par ensemencement des nuages, la réhabilitation et la valorisation du bassin du Lac Tchad et du Fleuve Niger, la réalisation de la grande muraille verte, la lutte contre les plantes envahissantes telles que le typha, la jacinthe d’eau et toute autres plantes menaçant les cours d’eau, la désalinisation des terres et la lutte contre l’érosion côtière. Les autres décisions et recommandations de cette Conférence et celles de la 43ème Session du Conseil des Ministres du CILSS, figurent dans ce numéro. Le volet partenariat occupe aussi une place importante dans ce newsletter. A ce propos, AGRHYMET et quatre autres institutions (ACMAD, ICPAC, DMC et GHF) viennent de bénéficier d’un don de la Banque Africaine de Développement (BAD) de 30 millions de dollars US pour renforcer leurs capacités afin qu’elles demeurent des centres de référence en matière de production d’informations climatiques crédibles et appropriées. Par ailleurs, le Centre Régional AGRHYMET a renforcé son partenariat avec d’autres institutions notamment avec le CORAF qui lui a confié pour 2010, des activités de formation et des missions d’assurance qualité dans le cadre du programme SCARDA. Les autres faits saillants de ce numéro concernent le septième Conseil et Pédagogique du CRA et un article de recherche sur « la valorisation des méthodes traditionnelles de prévision des pluies ».
Newsletter ffem_n02vf.indd
La région ouest africaine notamment la zone sahélienne a connu depuis le début des années 1970, des perturbations climatiques importantes caractérisées par des périodes de sécheresse aggravées par de fortes pluies et des inondations dévastatrices. Ces perturbations climatiques ont grandement affecté les écosystèmes non seulement en Afrique mais aussi dans tous les autres continents. Cette problématique du changement climatique constitue une des préoccupations majeures du CILSS. C’est la raison pour laquelle, notre institution qui a capitalisé une riche expérience en matière de gestion des ressources naturelles et du suivi de l’environnement au Sahel et en Afrique de l’Ouest, a initié et mis en œuvre depuis 1975, d’importants programmes et projets qui prennent en compte la dimension environnementale. C’est dans ce cadre que s’inscrit le Projet d’intégration de l’adaptation aux changements climatiques dans les secteurs de l’agriculture et de l’eau en Afrique de l’Ouest (FFEM/CC). Ce projet, financé par le Fonds Français pour l’Environnement Mondial (FFEM), a pour objectif principal de renforcer les capacités des pays de l’Afrique de l’Ouest à faire face au changement climatique à travers, entre autres une plateforme de connaissances, des projets pilotes et des appuis aux formations sur le changement climatique. Ce newsletter n°2 du projet « Intégration de l’adaptation au changement climatique dans les secteurs de l’agriculture et de l’eau en Afrique de l’Ouest » présente quelques acquis couvrant la période de juin à décembre 2012. Des missions de terrains au Bénin et au Sénégal ont permis des contacts avec des acteurs potentiels et de visiter des aménagements orientant les appels à projets innovants en matière d’adaptation au changement climatique. Les activités du projet FFEM CC entrent donc dans la phase de croisière avec les subventions de projets terrain en année 2 et 3. Une mission au Burkina Faso a permis des réflexions sur des possibles voyages d’étude au profit des acteurs du développement du Niger et du Bénin. Les autres activités sont entre autres la conduite de recherche par la doctorante et le post-doctorant, l’alimentation de la plateforme CC-GDT, la communication externe au niveau national et international. Je vous invite à lire régulièrement cette lettre d’information qui va, pour le prochain numéro, s’étendre aux autres projets du CILSS sur ces thématiques et nous envoyer aussi vos contributions en vue d’un meilleur partage des connaissances sur le changement climatique au Sahel et en Afrique de l’Ouest.
Niger : Aspects démographique RAPPORT DÉFINITIF
Depuis le début des années 80, le Niger traverse une crise économique due particulièrement à un renversement de tendance sur le marché de l’uranium, principale source de devise. Les politiques financières des grandes institutions internationales n’arrangent pas non plus les choses. Les premiers programmes d’ajustement structurel mis en œuvre par le gouvernement avec l’appui de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International ont vu le jour dans les années 1985. Malheureusement, ces programmes d’ajustement structurel n’ont pas toujours fourni les résultats escomptés et parallèlement les difficultés économiques se sont aggravées à partir de 1990. Le Niger enregistre le PIB par habitant le plus faible de l’UEMOA avec133 700F CFA (204 Euros) en 20031. Quant à la croissance économique, elle reste très faible tandis que le chômage qui est assez important et l’inflation restent mal maîtrisés. Ces difficultés se sont d’ailleurs conjuguées avec de fréquentes perturbations politiques et sociales depuis cette période. À cette situation s’ajoute la dévaluation du Franc CFA, la monnaie nationale que le Niger partage avec plusieurs autres pays de la sous-région, de 50&, en janvier 1994. Le Niger est un pays dont l’économie repose sur l’agriculture et l’élevage. Mais ces activités sont menacées par la succession de sécheresses et l’appauvrissement et la dégradation des sols. Aussi, pour pallier ces difficultés, différents types d’actions de gestion des ressources naturelles (GRN) ont été réalisées dans plusieurs régions du pays. Ces actions, plusieurs années après, ont eu des effets multiformes. C’est pour mesurer ces conséquences qu’une équipe multidisciplinaire a été mise en place depuis Juillet 2005 afin que chaque expert, évalue dans son domaine, les différents impacts de ces actions de GRN. Ce rapport compile les informations collectées lors de nos différentes missions pour donner quelques caractéristiques socioéconomiques des différents villages retenus. D’autres informations sont disponibles dans les différents guides d’entretien (focus) des enquêtes village et les guides de projet et il nous revient de les exploiter en même temps qu’il faille rechercher les données démographiques des sites qui ont été rajoutés. En cela, il ne nous paraît plus opportun de mener des enquêtes supplémentaires sur le terrain comme nous l’avons initialement suggéré. Par ailleurs, nous devons profiter de la nouvelle recherche dans les bases de données des recensements pour vérifier les données.
Note comparative sur l'ambrosia maritima/senegalensis
Note sur la comparaison des propriétés molluscicides d’Ambrosia maritima (Egypte) et d’Ambrosia senegalensis (Sénégal)
Note d'aide à la décision sur les Systèmes d'Elevage Mobiles (SEM) en Afrique de l'Ouest et au Sahel (AOS)
L’élevage des ruminants en Afrique de l’Ouest et au Sahel est dominé par des systèmes
pastoraux et agropastoraux caractérisés par des déplacements plus ou moins de longues
distances et durées des animaux et des bergers. Ces mouvements sont amplifiés par les
effets de deux phénomènes : les changements climatiques et l’insécurité qui touchent
indistinctement les pays sahéliens et côtiers. Les analyses de la présente note s’appuient sur les résultats de la concertation organisée avec les représentants de quatorze (14) pays, des institutions régionales (CEDEAO, UEMOA, CILSS) et des Organisations des éleveurs sur la période d’octobre 2023 à mai 2024.
Note spéciale sur la situation des inondations au Sahel N°03
Le Sahel et l’Afrique de l’Ouest encore sous les eaux avec des cas d’inondations meurtrières. Les perspectives sont encore alarmantes!
Note spéciale sur la situation des inondations au Sahel
Le Sahel et le Nord des pays du Golfe de Guinée ont observé des pluies diluviennes au cours des dernières semaines ayant occasionné des inondations dans plusieurs localités. Ces inondations ont engendré d’importants dégâts dans des villes et villages accentuant la vulnérabilité déjà critique des communautés. Les images témoignent de l’ampleur des dégâts enregistrées avec malheureusement des pertes en vies humaines, animales et matériels. Les inondations ont été plus dévastatrices en Guinée, au Mali, au Burkina Faso, au Niger et au Tchad.
Note spéciale sur la situation pastorale au Sahel et en Afrique de l’Ouest en 2022
Au Sahel et en Afrique de l’Ouest, la situation pastorale est marquée par une bonne disponibilité fourragère, de bonnes conditions d’abreuvement du bétail et une situation zoo sanitaire globalement calme. L’embonpoint des animaux est très satisfaisant dans l’ensemble. En effet, malgré les séquences sèches enregistrées en début de saison, les conditions de croissance de la végétation ont été favorables à une bonne production fourragère dans la quasi-totalité des pays du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest. Le niveau de remplissage des mares temporaires pour l’abreuvement du bétail des zones agropastorales et pastorales a été satisfaisant de juillet à septembre 2022. Cependant, la disponibilité fourragère est faible dans certaines zones sahéliennes, notamment dans les régions de Tillabéry, Tahoua, Agadez au Niger et dans les régions de Gao et Ménaka au Mali. La production fourragère au 31 octobre 2022 est supérieure à celle de l’année 2021 et à la moyenne des cinq dernières années en Mauritanie, au Sénégal, au Mali, au Burkina Faso, à l’Est du Niger et au Tchad. Néanmoins, elle est inférieure à ces références à l’ouest du Niger, notamment dans la région de Tillabéry et une partie des régions de Tahoua et d’Agadez, ainsi que dans les régions de Gao et de Ménaka au Mali
Nutrients composition of calyces and seeds of three Roselle (Hibiscus sabdariffa L.) ecotypes from Niger
The chemical composition of calyces and seeds of three ecotypes of Roselle from Niger was compared. The results indicate that calcium (Ca), potassium (K), sodium (Na), magnesium (Mg) and protein contents in calyces are significantly different (P<0.005) among ecotypes. The highest concentrations of K, Na, Mg and protein in calyces were recorded for ecotype E7 (35.66, 3.40, 6.01 and 101 mg/g d.w., respectively). Ecotype E9 had the highest Ca content in calyces (34.41 mg/g d.w.); while E3 and E7 had similar and lower contents. The protein content in calyces for E9 (52 mg/g d.w.) was approximately halved compared to those of E3 and E7. For all ecotypes, the concentrations of Ca, K, Mn, Na and Fe in the calyces were higher compared to those in the seeds. In contrast, P content was higher in seeds. The highest K, Na, Mg and P concentrations in seeds were registered for E7 and the lowest ones for E9. Ecotypes E3 and E9 recorded higher and similar Cu, Fe and Mn contents in calyces and in seeds compared to E7. The highest Zn concentrations in seeds were obtained for E3 and E7.
Outils et méthodologie pour l’intégration de l’adaptation au changement climatique dans les plans de développement au niveau local
Outils et méthodologie pour l’intégration de l’adaptation au changement climatique dans les plans de développement au niveau local
PANA Bénin
La ratification de la Convention - Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC), le 30 juin 1994, est un acte politique par lequel la République du Bénin s’est engagée, au côté des autres Nations du monde, à assurer sa part de responsabilité en matière d’atténuation des émissions de gaz à effet de serre et en matière de développement de mesures d’adaptation des populations aux effets des changements climatiques. Le point de la situation du pays face au réchauffement planétaire et la stratégie globale d’intervention envisagée ont fait l’objet de la Communication Nationale Initiale (CNI) et de la Stratégie Nationale de Mise en Œuvre de la Convention (SNMO), élaborées avec le concours technique et financier du Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) et soumises à la Conférence des Parties (CP) respectivement en 2002 et en 2004. L’élaboration du Programme d’Action National pour l’Adaptation (PANA) est un processus devant permettre de préciser les niveaux de vulnérabilité des moyens d’existence et des acteurs du développement socio-économique et de déterminer les besoins d’adaptation prioritaires et urgents au regard des ressources et capacités d’intervention dont disposent les groupes sociaux concernés. L’évaluation de la vulnérabilité effectuée avec les populations a permis, entre autres, de : - Préciser la perception des changements climatiques vécus par les populations concernées ; - Evaluer les effets néfastes des changements climatiques sur les populations, les ressources naturelles et les activités socio-économiques ; - Analyser la vulnérabilité des moyens et modes d’existence aux variations actuelles du climat et aux phénomènes météorologiques extrêmes ; - Répertorier les mesures d’adaptation adoptées par les populations dans différents secteurs d’activités ; - Identifier les besoins d’adaptation ressentis par les populations mais non satisfaits faute de ressources ; - Noter les besoins d’adaptation pris en compte dans le Programme de Développement Communal de chaque localité ; - Déterminer les options prioritaires dont les populations souhaitent la mise en œuvre urgente ; - Prendre connaissance des critères proposés par les populations pour la sélection des options prioritaires au niveau départemental et national. Ainsi, les travaux d’évaluation concertée de la vulnérabilité aux changements climatiques dans les zones géographiques les plus vulnérables du Bénin ont permis d’établir les résultats suivants : ¾ L’affirmation de la sécheresse, des inondations et des pluies tardives et violentes comme trois risques climatiques majeurs sur le territoire de la République du Bénin, ¾ L’apparition des vents violents et de la chaleur excessive comme deux risques climatiques pouvant prendre une grande importance dans certaines localités, dans certaines situations, ¾ L’existence de risques climatiques localisés, tel que l’élévation du niveau de la mer, ayant une faible emprise géographique, mais capable de grands impacts économiques et sociaux. ¾ Sont fortement exposés aux risques climatiques dans les zones agro-écologiques du centre et du nord, (i) les bassins versants, l’agriculture vivrière et des ressources et (ii) les petits exploitants agricoles, les maraîchers et exploitants agricoles émergeants, et les pêcheurs ; ix ¾ Sont fortement exposés aux risques climatiques dans les zones agro-écologiques du sud (i) l’agriculture vivrière, les terres, les ressources en eau, la santé humaine et la biodiversité, et (ii) les petits exploitants agricoles, les pêcheurs et les éleveurs. Ce tableau général recouvre explicitement les intérêts des groupes sociaux dominants, ceux qui produisent les richesses nationales, ainsi que leurs moyens d’existence. Implicitement, le tableau inclut les intérêts des minorités agissantes et leur sensibilité qui apparaît dans les analyses à l’échelle locale. C’est dire que dans la suite du processus PANA, une attention particulière a été accordée à tous les moyens et modes d’existence, car ils sont tous concernés par les changements climatiques, à des degrés divers et à des échelles diverses. Tous les secteurs clés de la problématique vulnérabilité/adaptation sont en cause : agriculture y compris élevage et pêche, foresterie, ressources en eau, zones côtières, santé humaine, énergie. Les stratégies adaptatives mises en œuvre par les populations sont globalement pertinentes. Les besoins d’adaptation exprimés et les options urgentes proposées sont en étroite relation avec les exigences du milieu physique, biologiques et socio-économique. La maîtrise des exigences du milieu physique nécessite cependant des équipements adéquats pour l’acquisition des données autres que la pluviométrie au chef-lieu de toutes les communes du Bénin. Le classement des options prioritaires a été effectué avec l’outil AMC et a permis d’aboutir à une vingtaine d’options restructurées et transformées en cinq grandes fiches de projets dont la mise en œuvre pourra conduire les populations à la consolidation de leurs stratégies adaptatives et à leur amélioration au regard des possibilités offertes par les technologies modernes d’intervention. Ces projets sont intitulés : 1. Mise en place d’un système de prévision de risques climatiques et d’alerte rapide pour la sécurité alimentaire dans 4 zones agroécologiques vulnérables; 2. Adaptation des ménages aux changements climatiques par la promotion des énergies renouvelables et des foyers économiques performants et autocuiseurs dans les zones vulnérables aux changements climatiques et dont les terres sont fortement dégradées; 3. Mobilisation des eaux de surface aux fins d’adaptation aux changements climatiques dans les Communes les plus vulnérables des départements du Centre et du Nord ; 4. Protection des enfants de moins de 5ans et des femmes enceintes contre le paludisme dans les zones les plus vulnérables aux changements climatiques; 5. Protection de la zone côtière face à l’élévation du niveau de la mer. La mise en œuvre du PANA Bénin nécessite un montant global de quinze millions cinq cent quatre-vingt mille cent (15.580.100) dollars US. Il urge que cette ressource financière nécessaire à la mise en œuvre dudit programme soit vite mobilisée afin que les mesures identifiées jugées prioritaires et urgentes connaissent une mise en œuvre effective pour le bien-être de nos populations, pour la croissance économique du Bénin et pour l’inversion de la tendance en matière de dégradation de l’environnement qui coûte annuellement à la nation, 3 à 5 & de son PIB
PANA Guinée
La République de Guinée, en tant que Pays Moins Avancés (PMA), a bénéficié d’une assistance financière du PNUD/FEM pour l’élaboration de son Plan d’Action National d’Adaptation (PANA) conformément à la Décision 28/COP.7 de la Conférence des Parties lors de sa 7ème Session en novembre 2001 relative à l’élaboration des Programmes d’Actions Nationaux d’Adaptation aux changements climatiques (PANA). CONTEXTE NATIONAL Présentation de la Guinée La Guinée est un pays côtier de l'Afrique de l'ouest. Elle est située entre 7°05' et 12°51' de latitude nord et 7°30' et 15°10 de longitude ouest. Elle est limitée à l'Est par la Côte d'Ivoire et le Mali, au Sud par le Libéria et la Sierra Leone, à l'Ouest par l'océan Atlantique et la Guinée Bissau et au Nord par le Sénégal et le Mali. Elle couvre une superficie de 245 857 km². Avec un taux de croissance démographique de 3,1&, sa population est estimée en 2006, à 9.765.125 habitants. La densité moyenne est de 40 habitants au km². Le PIB à prix constants en 2003 est de 5 590,09 milliards de GNF. Le taux réel de croissance du PIB est de 4,18& avec un taux d’inflation estimé à près de 40& en 2006. La Guinée est l’un des pays les plus arrosés de la sous-région ouest-africaine dont la plupart des pays sont tributaires de cours d’eau qui y prennent leur source. Elle comprend quatre régions naturelles correspondant chacune à un type de climat avec des particularités de température, de pluviométrie, de sol, de faune, de flore et de relief : la Guinée Maritime ou Basse Guinée, la Moyenne Guinée, la Haute Guinée et la Guinée Forestière. Le réseau hydrographique est inégalement reparti entre ces quatre zones. La Guinée jouit d'un climat tropical humide caractérisé par l'alternance de deux saisons de durées inégales : la saison sèche (novembre-avril) durant laquelle sévit l'harmattan et la saison pluvieuse (avril- octobre) régie par la mousson ouest-africaine. Il tombe, en moyenne, 1835 mm d'eau par an. La répartition de cette pluviométrie est inégale aussi bien dans l'espace que dans le temps. Pressions exercées sur l’environnement Les principales contraintes environnementales en Guinée sont les pratiques agricoles inappropriées, l’exploitation abusive et anarchique des ressources forestières et fauniques, l’exploitation minière à ciel ouvert, les feux de brousse, l’extrême pauvreté (53& de la population), la mauvaise gestion des déchets domestiques et industriels, la variabilité et les changements climatiques. Perturbations causées par la variabilité et les changements climatiques Les principales perturbations climatiques répertoriées sont la baisse de la pluviométrie, les sécheresses récurrentes depuis les années 1970, les inondations précoces et fréquentes (Kankan- 2001, Boké – 2003, Gaoual- 2005, etc.), les perturbations du régime pluviométrique. Elles sont à l’origine du tarissement des cours d’eau, de l’assèchement des sols, de la destruction du couvert végétal, de la baisse de la production agricole, de la recrudescence des maladies d’origine hydriques, particulièrement dans la partie nord du pays. CADRE DU PROGRAMME D’ADAPTATION Variabilité et changements climatiques observés et projetés Variabilité et changements climatiques observés : L’analyse des données pluviométriques de 1960 à 2004 montre une baisse quasi constante des précipitations à travers le pays et une augmentation de la température moyenne. Cette situation est plus marquée vers le nord du pays (Moyenne et Haute Guinée) Variabilités et changements climatiques projetés : Pour la période 2000-2100, il est attendu que les températures varieront de 0,3 à 4,8°C en Moyenne et Haute Guinée et de 0,2 à 3,9°C en Basse Guinée et en Guinée Forestière selon les sensibilités atmosphériques. L’élévation de température sera accompagnée de changements dans la répartition et le volume des précipitations sur l’étendue du territoire. Ces changements pourraient atteindre 36,4 & de la normale actuelle à partir de 2050 et 40,4& en 2100. Cette baisse drastique des précipitations aura des impacts importants sur les ressources en eau (eaux de surface et souterraines) et les principaux secteurs socioéconomiques du pays. L’élévation de la température de surface et du niveau de la mer aura pour conséquence la submersion des terres basses, la modification de la structure taxonomique, la destruction des infrastructures, la disparition ou la migration des espèces animales, la destruction d’une partie de la mangrove, l’intrusion saline, la pénurie d’eau potable, la perte de terres agricoles et des récoltes, les conflits sociaux, la prolifération de maladies. La sécheresse et la forte insolation occasionneront l’assèchement des terres, la dégradation des têtes de sources, l’assèchement des petits cours d’eau, des mares, l’étiage prononcé des grands cours d’eau, l’ensablement des lits des cours d’eau, la perte de la biodiversité, la perte du cheptel, la recrudescence des feux de brousse, l’élévation de l’évapotranspiration, la migration des populations, la famine, la prolifération de maladies d’origine hydrique, etc. Les inondations seront à l’origine de la destruction des infrastructures socio-économiques riveraines, des pertes en vies humaines, de biens, d’espèces animales et végétales, la prolifération des maladies hydriques, la destruction des cultures de bas-fonds et de plaines, l’inaccessibilité des zones de production, etc. La perturbation du régime pluviométrique aura pour conséquence la perturbation du calendrier agricole, les pertes de récoltes et de revenus, la perturbation du régime des cours d’eau, la famine, etc. Les pluies orageuses engendreront des pertes en vies humaines et en biens, le déracinement d’arbres (chablis), les éboulements de terre, etc. Relations PANA et programmes nationaux de développement PANA et SRP : Il existe une corrélation entre la pauvreté et la dégradation de l’environnement. En l’absence d’activités génératrices de revenus, les populations exploitent de façon anarchique les ressources naturelles. La dégradation accentuée de ces ressources aggrave l’état de pauvreté. Le PANA de la Guinée s’intègre ainsi dans la stratégie de réduction de la pauvreté. PANA et LPDA et LPDE : l’atteinte de la sécurité alimentaire, l’amélioration de la production agricole, la gestion durable des ressources naturelles, la protection de l’environnement, la promotion de l’intégration agriculture – élevage, sont autant d’objectifs de la LPDA et de la LPDE qui s’intègrent parfaitement à ceux du PANA. PANA et Politique forestière : les six principaux objectifs de la politique forestière intéressent à des degrés divers la mise en œuvre du PANA. PANA et PNAE : les objectifs prioritaires du PNAE à savoir l’amélioration du cadre de vie, la valorisation des ressources de la biodiversité, la prévention des risques environnementaux sont tous en adéquation avec le PANA. En conclusion, les principales activités préconisées dans le plan d’action national d’adaptation au changement climatique cadrent bien avec les stratégies et plans de développement du pays. Synergie entre PANA et AME L’élaboration du PANA de la Guinée a pris appui sur les importants documents produits dans le cadre de la mise en œuvre des conventions sur les Changements Climatiques, la biodiversité et la lutte contre la désertification. Cette approche a permis de capitaliser des expériences accumulées dans la mise en œuvre de ces conventions, de surmonter certaines contraintes et d’éviter le double emploi. \----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- PLAN D’ACTION NATIONAL D’ADAPTATION AUX CHANGEMENTS CLIMATIQUES DE LA GUINEE vii \----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- PLAN D’ACTION NATIONAL D’ADAPTATION AUX CHANGEMENTS CLIMATIQUES DE LA GUINEE viii Ainsi, les activités prioritaires identifiées dans le PANA traitent entre autres, de questions de biodiversité, de lutte contre la désertification et de changement climatique. Les activités PANA sont bien à l’intersection de ces trois conventions. But, objectifs et stratégies du PANA en Guinée Selon le guide d’élaboration du PANA, le but visé est de «définir les activités prioritaires à mettre en œuvre pour répondre aux besoins immédiats et aux préoccupations urgentes des groupes socioéconomiques en vue de leur adaptation aux effets néfastes des changements climatiques ». En fonction de ce but, par des consultations publiques, organisées dans tout le pays, avec la participation de tous les acteurs à la base, des options d’adaptation ont été répertoriées. Sur cette base des profils de projets ont été élaborés en utilisant des critères tels que l’aptitude à assurer l’adaptation aux changements climatiques et la cohérence avec les plans locaux de développement. Cette approche a permis de renforcer les capacités des différents partenaires à l’élaboration et à la mise en œuvre du PANA. La stratégie de mise en œuvre des activités prioritaires se base sur la participation effective des bénéficiaires (communautés locales), appuyés par des services techniques et des organisations non gouvernementales. Contraintes de mise en oeuvre des activités du PANA en Guinée Les contraintes que le pays pourrait rencontrer dans la mise en oeuvre des projets/activités prioritaires sont : les difficultés de mobilisation des ressources dues à la situation macro-économique difficile que traverse le pays, la faible capacité institutionnelle, contraintes naturelles, etc. Recensement des besoins essentiels en matière d’adaptation En Guinée, des pratiques locales de gestion des ressources naturelles existent dans toutes les régions, il s’agit de savoirs et savoir-faire traditionnels propres au patrimoine culturel des communautés dont certaines sont encore vivaces, tandis que d’autres sont en perdition, par l’effet de la modernité. Les consultations publiques, ont permis d’identifier par région naturelle, par ressource et par groupe socio-économique, plusieurs options d’adaptation regroupées en treize principales. L’analyse multicritère a permis de retenir les dix options suivantes pour l’élaboration des fiches de projets. - La promotion de l’agroforesterie, - La valorisation des connaissances et pratiques endogènes positives, - La promotion de technologies appropriées en matières d’adaptation, - La promotion de la gestion des feux et de la mise en défens, - La protection et la restauration des écosystèmes fragiles, - La promotion de l’information, de l’éducation et de la communication, - La promotion de l’aménagement et de la gestion intégrée de petits ouvrages hydrauliques, - La protection des zones de fraie, - La promotion de l’aménagement hydro-agricole des plaines et bas-fonds, - La promotion des activités génératrices de revenus Critères de sélection des activités prioritaires Pour choisir les options d’adaptation les plus pertinentes, une analyse multicritère a été faites sur la base de critères retenus et hiérarchisés lors des consultations publiques. - Aptitude à assurer l'adaptation aux changements climatiques, - Conditions locales pour la réalisation de l’option, - Préservation de l’environnement, - Impact socio-économique, - Cohérence avec les plans stratégiques locaux de développement, - Coût de réalisation de l’option, - Synergie avec les accords multilatéraux sur l’environnement.
PANA Mali
Le climat du Mali est de type sahélien et se caractérise par une grande variabilité inter annuelle de la pluviométrie qui se traduit par des années sèches récurrentes devenues de plus en plus fréquentes à partir de 1968 (Figure.1.4). Cette situation est liée à la nature du climat du Mali et aux changements climatiques dont les manifestations à travers les effets néfastes des phénomènes climatiques extrêmes constituent un grand handicap pour le développement du pays. En effet, la fragilité des écosystèmes du pays le rend très vulnérable à ces phénomènes et le contexte socio-économique difficile affaiblit ses capacités d’adaptation. Face à une telle situation, des mesures d’adaptation s’imposent afin d’assurer un développement durable. Dans le cadre de l’identification et de l’adoption de ces mesures, le Gouvernement du Mali a élaboré sa Communication Nationale Initiale (CNI) qui a été présentée à la sixième Conférence des Parties en novembre 2000 à la Hayes (Pays Bas) et sa Stratégie Nationale en matière de changement et variabilité climatiques la même année. Après ces étapes, il a engagé le processus d’élaboration du Programme d’Action National d’Adaptation ( PANA ) aux changements climatiques avec l’appui financier du Programme des Nations Unies pour le Développement/Fonds pour l’Environnement Mondial (PNUD/FEM). Le PANA a pour objectif général de contribuer à l’atténuation des effets néfastes de la variabilité et des changements climatiques sur les populations les plus vulnérables dans la perspective d’un développement durable. Dans ce cadre un certain nombre de mesures d’adaptation qui sont conformes aux orientations du Cadre Stratégique pour la Croissance et la Réduction de la Pauvreté (CSCRP) et qui se retrouvent toutes dans la Stratégie de Développement Rural (SDR) ont été identifiées. Ces mesures d’adaptation sont toutes en synergie avec les dispositions des conventions post Rio que le Mali a ratifié à savoir : la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC), la Convention sur la lutte Contre la Désertification (CCD) et la Convention sur la Diversité Biologique (CDB). Le processus du PANA a commencé en 2005 et s’est poursuivi jusqu’en 2007. Son élaboration s’est faite en respectant strictement les différentes étapes indiquées par les lignes directrices du LEG et en mettant en avant tout au long du processus trois approches : • Une approche consultative et participative associant les parties prenantes, en particulier les régions, les collectivités, les communautés locales, les représentants du secteur privé, des ONG et organismes de la société civile, … ; • Une approche multidisciplinaire et transparente basée sur l’intervention dans le processus de toutes les compétences ; • Une approche complémentaire dans laquelle, il est pris en compte la synergie avec les plans et programmes nationaux existants ainsi que les accords environnementaux multilatéraux. Ce processus a permis d’obtenir les résultats ci-après : • L’identification des secteurs, communautés et zones les plus vulnérables à la variabilité et aux changements climatiques ; • L’identification des mesures d’adaptation et des besoins prioritaires des secteurs, communautés et zones les plus vulnérables à la variabilité et aux changements climatiques ; •
PANA Mauritanie
Le programme d’action national d’adaptation (PANA) aux changements climatiques est un mécanisme, au sein de la Convention des Nations Unies sur les Changements Climatiques, propre aux pays les moins avancés (PMA) conçu pour les assister à identifier des options d’adaptations prioritaires aux changements climatiques et pour constituer le levier à une dynamique de financement des options prioritaires ainsi identifiées par les partenaires au développement. La Mauritanie figure parmi ces PMA en même temps qu’elle est signataire et ayant ratifié toutes les conventions issues de Rio, en particulier la CCNUCC et son protocole dit Protocole de Kyoto, la Convention sur la biodiversité et la Convention sur la lutte contre la désertification. A ce double titre2, elle a été parmi les pionniers à se lancer dans ce processus de préparation, ce qu’il lui a valu la qualité de référence dans les exercices de concertation à l’échelle régionale voire continentale. Le processus en Mauritanie a pour ainsi dire suivi toutes les étapes établies par les directives du Groupe des Experts des PMA (LEG) dont le présent document retrace les principaux résultats. L’élaboration du document du PANA s’est inspiré des éléments directeurs figurant dans ces mêmes directives, notamment: a) Une approche participative associant les parties prenantes, en particulier les communautés locales; La participation des hommes et des femmes de la collectivité, du secteur privé, des ONG et organismes de la société civile, a été essentielle pour deux raisons. D’abord, ceux-ci sont en mesure de fournir de l’information sur les stratégies actuelles d’adaptation que vise à améliorer le PANA. Ensuite, c’est eux qui seront les plus touchés par les changements climatiques et qui seront donc les principaux bénéficiaires des mesures prioritaires prévues par le PANA. Cette représentation a été étendue aux wilayat des écosystèmes caractéristiques du pays. b) Une approche multidisciplinaire qui n’exclut aucune profession considérée sensible aux variations climatiques. c) Une approche complémentaire prenant appui sur les plans et programmes existants, dont les plans d’action nationaux au titre de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification, les stratégies et plans d’action nationaux relatifs à la diversité biologique relevant de la Convention sur la diversité biologique et les politiques sectorielles nationales; d) Le développement durable ayant pour axe majeur la lutte contre la pauvreté. 2 La Mauritanie a réalisé également un bon nombre d’activités relatives à la sensibilisation du public, à la formation d’expertise, aux inventaires des gaz à effet de serre, à la préparation des communications nationales sur les CC, à l’élaboration de plans d’actions, des études thématiques et des stratégies environnementales, et institué des départements et organes chargés de la gestion de l’environnement en général : MDRE, Direction de l’Environnement, CNED, CTED, CRED, etc. Ce cadre juridique et institutionnel, vise dans son ensemble la protection de l’environnement contre toutes les formes de pollutions et de dégradations. Dans cette perspective, la nouvelle orientation donnée par les pouvoirs publics à la Direction de tutelle du PANA, la DENV, est louable et ne tardera certainement pas si elle est dotée de quelques ressources humaines additionnelles de porter ses fruits en hissant le pays dans le concert des Nations actives dans le domaine de l’environnement. 7/72 e) L’égalité entre hommes et femmes; Les changements climatiques entraînent des répercussions différentes sur les hommes et les femmes et, en règle générale, les effets néfastes de ces changements frappent davantage les femmes. En effet, les catastrophes climatiques vécues en Mauritanie obligent les femmes à parcourir de plus grandes distances pour aller chercher l’eau et le bois mort ou à développer de nouvelles activités de tissage, de teinture et autres génératrices de revenu. Les femmes sont en plus bien souvent les gardiennes des connaissances traditionnelles et locales fondamentales; c’est ainsi qu’elles ont été reconnues à leur juste valeur dans les processus de consultation et de prise de décisions, même si leur représentativité n’a pas été dominante. f) Une approche ayant pour moteur les pays; cette approche a été jugée sectorielle et écosystémique de par les impacts observés et le degré d’intensité ressenti proportionnellement dans tout l’espace géographique du pays ces dernières années. g) Une gestion rationnelle de l’environnement; l’environnement constituant, ici plus qu’ailleurs, le réservoir des ressources dont tire la population ses besoins immédiats et prioritaires. h) Le rapport coût/efficacité, sans lequel il était difficile d’opérer des choix entre les nombreuses options d’adaptation qui ont été proposées par les parties prenantes ou de générer des effets bénéfiques significatifs pour les régions et populations bénéficiaires. i) La simplicité; le PANA se démarque de la présentation classique des requêtes de projet en raison de l’urgence que ses promoteurs attachent à sa préparation. j) Des procédures souples, fonction des particularités nationales; souplesse dans les choix, dans les visions ou dans les méthodes. Dans sa présentation, le document du PANA de Mauritanie dresse une liste d’activités prioritaires (partie 2 - chapitre VI) assortie d’un texte justificatif concis répondant à un ensemble strict de critères (partie 1). Les activités prioritaires définies au titre du processus PANA seront soumises à l’entité appelée à administrer le Fonds pour les PMA mentionnée au paragraphe 6 de la décision 7/CP.7 (FEM), ainsi qu’aux autres sources de financement, en vue de l’apport de ressources financières pour la mise en œuvre desdites activités. Dans la première section, le chapitre I introduit les renseignements d’ordre général au sujet du pays qui intéressent le processus PANA où sont examinées les caractéristiques générales du pays, les principales pressions exercées sur l’environnement et la manière dont les CC et la variabilité du climat perturbent le processus biophysique et les secteurs clefs. Au chapitre II, le contexte du programme d’adaptation est décrit pour bien appréhender les besoins prioritaires du pays identifiés au chapitre III et les outils de sélection et de classification par ordre de priorité au chapitre suivant. Les chapitres V et VI présentent respectivement la liste des activités prioritaires et la démarche de préparation du PANA en Mauritanie.
PANA Niger
Le climat du Niger est de type sahélien et se caractérise par une grande variabilité interannuelle de la pluviométrie qui se traduit par des années sèches récurrentes devenues de plus en plus fréquentes à partir de 1968 (Figure.2). Cette situation est liée à la nature du climat du Niger et aux changements climatiques dont les manifestations à travers les effets néfastes des phénomènes climatiques extrêmes constituent un grand handicap pour le développement du pays. En effet, la fragilité des écosystèmes du pays le rend très vulnérable à ces phénomènes et le contexte socio-économique difficile affaiblit ses capacités d’adaptation. Face à une telle situation, des mesures d’adaptation s’imposent afin d’assurer un développement durable. Dans le cadre de l’identification et de l’adoption de ces mesures, le Gouvernement du Niger a mis en place la Commission Technique Nationale sur les Changements et Variabilité Climatiques (CNCVC) en juillet 1997. Il a par la suite élaboré sa Communication Nationale Initiale (CNI) qui a été présentée à la sixième Conférence des Parties en novembre 2000 à La Hayes (Pays Bas). Puis il a élaboré sa Stratégie Nationale et son Plan d’Action en matière de changements et variabilité climatiques (SNPA/CVC) en avril 2003. Après ces étapes, il a engagé le processus d’élaboration du PANA aux changements climatiques avec l’appui financier du Programme des Nations Unies pour le Développement/Fonds pour l’Environnement Mondial (PNUD/FEM). Le PANA a pour objectif général de contribuer à l’atténuation des effets néfastes de la variabilité et des changements climatiques sur les populations les plus vulnérables dans la perspective d’un développement durable. Dans ce cadre un certain nombre de mesures d’adaptation qui sont conformes aux orientations de la Stratégie de Réduction de la Pauvreté (SRP) et qui se retrouvent toutes dans la Stratégie de Développement Rural (SDR) ont été identifiées. Ces mesures d’adaptation sont toutes en synergie avec les dispositions des conventions post Rio que le Niger a ratifié à savoir : la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC), la Convention sur la lutte Contre la Désertification (CCD) et la Convention sur la Diversité Biologique (CDB). Le processus du PANA a commencé en 2005 et s’est poursuivi en 2006. L’élaboration du PANA s’est faite en respectant strictement les différentes étapes indiquées par les lignes directrices du LEG et en mettant en avant tout au long du processus trois approches : une approche consultative et participative associant les parties prenantes, en particulier les régions, les collectivités, les communautés locales, les représentants du secteur privé, des ONG et organismes de la société civile, … ; une approche multidisciplinaire et transparente basée sur l’intervention dans le processus de toutes les compétences (comme l’indique la liste des experts PANA) en matière de variabilité et changements climatiques ; une approche complémentaire dans laquelle, il est pris en compte la synergie avec les plans et programmes nationaux existants ainsi que les accords environnementaux multilatéraux. Le processus a permis d’obtenir les résultats ci-après : • l’identification des secteurs, communautés et zones les plus vulnérables à la variabilité et aux changements climatiques ; • l’identification des mesures d’adaptation et des besoins prioritaires des secteurs, communautés et zones les plus vulnérables à la variabilité et aux changements climatiques ; • l’identification de quatorze (14) options d’adaptation listées ci-dessous. 8 1\. l’introduction des espèces fourragères en milieu pastoral ; 2. la promotion des Banques Aliments Bétail ; 3. la réhabilitation des cuvettes pour la pratique des cultures irriguées ; 4. la diversification et intensification des cultures irriguées ; 5. la promotion du maraîchage et de l’élevage périurbains ; 6. la promotion des activités génératrices de revenus (AGR) et développement des mutuelles ; 7. la maîtrise de l’eau ; 8. la production et la diffusion des informations agro météorologiques ; 9. la création de banques céréalières ; 10. la contribution à la lutte contre les maladies climato sensibles ; 11. le développement des actions de CES/DRS à des fins agricoles, forestières et pastorales ; 12\. la vulgarisation des espèces animales et végétales les mieux adaptées aux conditions climatiques ; 13. la protection des berges et la réhabilitation des mares ensablées ; 14\. le renforcement des capacités techniques matérielles et organisationnelles des producteurs ruraux. Toutes ces options ont été traduites en fiches de projet. Ces options prioritaires touchent des secteurs d’activités différents et concernent directement les populations locales les plus vulnérables aux effets néfastes des changements climatiques. Leur mise en œuvre est plus qu’impérative pour assurer un développement durable au Niger. Elles seront de par leur nature, sous la tutelle des services déconcentrés des ministères techniques directement concernés. Dans l’exécution de ces activités, ces services techniques seront appuyés par des comités de pilotage composés de toutes les parties concernées par les projets. Ils collaboreront aussi au besoin avec d’autres structures et/ou institutions présentes sur le territoire national. Au plan national, le CNEDD, de par ses attributions et missions, assurera la coordination et le suivi de la mise en œuvre des projets identifiés.
PANA Sénégal
Le Sommet de la Terre de Rio de Janeiro (Brésil), en juin 1992, a consacré la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC). Cette Convention a été ratifiée par 170 Etats, elle est entrée en vigueur le 21 mars 1994. L’objectif de la Convention et de tous les instruments juridiques connexes que la Conférence des Parties (COP) pourrait adopter est de stabiliser conformément aux dispositions pertinentes de la Convention, les concentrations de gaz à effet de serre (GES) dans l’atmosphère à un niveau qui empêche toute perturbation anthropique dangereuse du système climatique. Ce niveau devrait être atteint dans un délai suffisant pour que les écosystèmes puissent s’adapter naturellement aux changements climatiques et cela dans la perspective continue d’un développement socio-économique durable. Le Sénégal, pays à faible Indice de Développement Humain (IDH, classement PNUD 2005 : 157/173), figure parmi les pays les moins avancés (PMA). Le Sénégal a ratifié la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques en juin 1994 et le protocole de Kyoto en Juillet 2001. Suite à cette ratification, un Comité National de suivi sur les Changements Climatiques a été mis en place en 1994, pour l’application effective des objectifs de la Convention. L’intérêt de cet engagement vient, entre autre, des études menées par le groupe intergouvernemental des experts sur l’évolution du climat (GIEC), qui ont montré que les pays les moins avancés, en raison de leur niveau faible de développement ont et auront des difficultés techniques et financières pour faire face à ces variations climatiques et à leurs impacts. Ces pays sont considérés par les pays Parties à la CCNUCC comme étant parmi les pays les plus vulnérables aux Changements Climatiques. Face à cette situation spéciale des PMA et conformément à l’article 4.9 de la Convention CCNUCC et la décision 28 de la Septième Conférence des Parties (28/CP7) sur les lignes directrices pour l’établissement de programmes d’action nationaux aux fins de l’adaptation (cf. annexe 1), le Sénégal a l’instar de tous les pays les moins avancés, a bénéficié d’un financement FEM, à hauteur de 195 000 US $ pour établir son plan national d’action pour l’adaptation face aux effets adverses du réchauffement climatique. Ce projet est exécuté par le Programme des Nations Unis pour l’Environnement (PNUE) et a pour objectif majeur, l’identification des besoins d’adaptations urgents et prioritaires du pays face à sa vulnérabilité aux changements climatiques.
PANA Tchad
RESUME EXECUTIF INTRODUCTION ET PARAMETRES Le Programme d’Action National d’Adaptation aux changements climatiques (PANA) est un outil crée à l'initiative des Pays les Moins Avancés (PMA) dont le Tchad fait partie, destiné à faire face aux effets néfastes actuels et futurs des changements climatiques. Le Tchad a signé en 1992 et a ratifié en 1993, la CCNUCC. Au rang des obligations par rapport à ladite Convention, le Tchad a réalisé sa première communication nationale initiale sur les changements climatiques en 2001 et actuellement le PANA. L’élaboration du PANA à travers les consultations participatives des communautés locales sous formes par la tenue des ateliers dans les zones bioclimatiques du pays. Ces consultations sont motivées par la thématique « Savoir faire traditionnel en matière d’adaptation face aux effets néfastes de la variabilité et des changements climatiques passés et actuels » à partir de la quelle les besoins urgents et immédiats duTchad ont été identifiés. Cette thématique est pertinente pour toutes parties prenantes au processus PANA permettant ainsi de : a) Synthèse des études d’impact, des stratégies d’adaptation des consultations antérieures, des tendances et des cadres de développement déjà en place comme base du processus du PANA ; b) la perception par les communautés locales des changements climatiques et de l’identification des risques couramment observés dans les différentes zones bioclimatiques; c) l’identification, l’analyse et le classement par ces communautés, les groupes, ressources et secteurs vulnérables face aux changements climatiques, ainsi les moyens de subsistance/d’existence ; d) l’évaluation de l’impact et de son degré sur les 5 formes de « capital » et particulièrement sur les différents secteurs de chaque zone bioclimatique ; e) répertorier les mesures d’adaptation endogènes adoptes, de la continuité ou non de ces mesures, éventuellement s’il existent des contraintes, barrières, pour quelles raisons ; f) l’identification des options potentielles d’adaptation par ces communautés au regard des projections des risques climatiques dont leurs zones bioclimatiques sera affectée ; g) la sensibilisation des décideurs, medias et les femmes (à travers leur journée mondiale) à la question des changements climatiques De ces différentes consultations, il s’en est les résultats suivants reflétant l’engouement des ces parties prenantes et particulièrement les communautés locales : • les risques climatique majeurs déficit couramment observés au niveau du territoire vont des déficits pluviométriques (sécheresse), l’excès pluviométriques (inondations) ; les températures (excessives ou parfois extrêmes), les vents forts; • Fortement vulnérables et reconnus au niveau de toutes les zones bioclimatiques sont les femmes et enfants suivies des personnes âgées; • les activités productrices vont des cultures vivrières, élevage, la pêche traditionnelle qui sont les bases de l’économie du pays ; • les secteurs les pus vulnérables sont des ressources en eau, l’agriculture, l’élevage, la pêche, forêt ; • les mesures d’adaptation endogènes existantes ont été répertoriées par zone bioclimatique et ont servi de base de discussion dans la détermination des options potentielles d’adaptation. Ce sont entre autres : Pratiques de conservation de céréales Utilisations des tubercules des plantes forestières pour la subsistance ; Pratiques de la cueillette et de la chasse; Repérages des gîtes de poissons surtout des silures; Préparations de poisson et sa conservation dans une marmite à enterrer à une profondeur d’un mètre au maximum du sol pour une période de 6 mois à un an; Programme d’Action National d’Adaptation (PANA) aux Changements Climatiques Gouvernement de la République du Tchad vii Février 2010 Dispersions du bétail dans plusieurs endroits pour éviter une mort collective; Stockages de foin et fourrage aérien; Transhumances des éleveurs; Constructions sur pilotis des greniers; Constructions des digues sur le passage d’eau; Extractions des termitières pour approvisionnement en céréales des stocks par les fourmis ; Pratique de soins traditionnels à partir des feuilles de plantes et cérémonies rituelles pour guérir certaines maladies; Conservations de l’eau dans les jarres enfouies; Déplacements des personnes; Stockages et conservations des dattes dans les grottes et les fûts; Stockages et conservations des dattes dures; Stabilisations des dunes par les feuilles du palmier dattier; Immobilisations des dromadaires pour lutter contre les piqûres des scorpions pendant un laps de temps ; Organisations de la pâture pendant les nuits ; Refuges dans les grottes ; etc. • Des options proposées pour l’adaptation sont celles qui sont sensées réduire sensiblement la vulnérabilité des secteurs très sensibles aux effets néfastes des risques climatiques. Les options proposées par secteur au nombre de 28 présélectionnés après regroupements et analyses ont permis de dégager dix (10) options après sélection et priorisation effectué avec l’outil AMC : 1. maîtrise et gestion de l’eau ; 2. développement des cultures intensives et diversifiées : 3. Mise en place de l'élaboration, de la diffusion et de la pérennisation des calendriers culturaux ; 4. Information, Education, Communication à l'adaptation aux changements climatiques ; 5. Réalisation des ouvrages de défense et restauration des sols pour le développement des activités agricoles ; 6. Amélioration des zones de pâturages intercommunautaires ; 7. Amélioration de la prévision saisonnière des précipitations et des écoulements des eaux de surface ; 8. Création d'un Observatoire National des politiques d'adaptation aux changements climatiques ; 9. Création et vulgarisation des banques fourragères ; 10. Gestion des risques climatiques • Au sortir des deux ateliers de sensibilisation sur les questions des changements climatiques avec les décideurs et médias, les engagements suivants ont été pris notamment pour : Faciliter l’intégration du PANA dans les politiques et stratégies nationales de développement du pays d’une part, de la création d’un Cadre National de la Politique d’Adaptation de la part des décideurs ; Vulgariser et diffuser les informations relatives aux changements climatiques dans nos organes respectifs, sensibiliser les communautés locales à comprendre les effets néfastes des changements climatiques, à travers le réseau des journalistes tchadiens pour l’environnement à l’élaborer un plan d’action en matière des changements climatiques de la part des hommes des médias. Programme d’Action National d’Adaptation (PANA) aux Changements Climatiques Gouvernement de la République du Tchad viii Février 2010 Pressions exercées sur l’environnement La situation actuelle de l’environnement du Tchad fait ressortir un certain nombre de problèmes majeurs sur le milieu naturel et humain. Sur l’environnement naturel, la baisse en moyenne de 40 à 60 & des débits du système des cours d’eau Chari-Logone, le rétrécissement de la superficie du lac Tchad, la baisse de la recharge des aquifères, la dégradation du couvert végétal et du sol, et enfin la baisse continue de rendements agricoles pluviaux actuellement observés sont non seulement dus aux causes climatiques mais aussi à la croissance démographique. Ces conditions défavorables créent des conflits d’accès à ces ressources entre agriculteurs et éleveurs transhumants/éleveurs sédentaires et éleveurs transhumants. Perturbations causées par la variabilité et les changements climatiques Les perturbations liées au climat dans les zones bioclimatiques ont des conséquences sur l’homme et sur son environnement à l’exemple de: • la zone saharienne caractérisée par une très faible pluviométrie moins de 50 mm/an avec des températures élevées, est désertique. Ces sources d’eau oasiennes sont soumises à l’influence des sécheresses et parfois des pluies intenses de courte durée déclenchant des maladies d’origine hydrique ; • la zone sahélienne située entre les isohyètes 200 et 800 mm, est caractérisée par la sécheresse qui entraîne une diminution des ressources en eau de surface constituée de quelques cours d’eau saisonniers et de mares; • la zone soudanienne se situant entre l’isohyète 800 mm à 1200 mm subit des effets néfastes des extrêmes climatiques (pluies intenses précoces ou arrêts précoces) qui agissent de manière négative sur les activités agricoles et halieutiques, source de subsistance et de rente des populations.
PANA Togo
RESUME EXECUTIF Données biophysiques, socio-économiques et politiqu es Situé sur la côte du golfe de guinée en Afrique de l’ouest, le Togo couvre une superficie de 56.600 km2. Il est limité au sud par l’Océan atlantique, au nord par le Burkina Faso, à l’est par le Bénin et à l’ouest par le Ghana. Le pays est sous l’influence de deux grands régimes climatiques : - le régime tropical soudanien au nord avec une saison pluvieuse qui va de Mai à Octobre et une saison sèche de Novembre à Avril. Dans cette zone la pluviométrie varie de 900 à 1100 mm par an, avec une température moyenne de 28°C - le régime tropical guinéen au sud caractérisé par deux saisons sèches et deux saisons pluvieuses de durées inégales avec une pluviométrie se situant entre 1000 et 1600 mm/an et une température moyenne de 27°C. La population togolaise a été estimée à 5.465.000 habitants en l’an 2007 (DSID, 2005). L’économie du Togo dépend du secteur primaire qui représente environ 40& du PIB et occupe 70& de la population active (DiSRP, 2008). Selon les résultats de l’enquête « Questionnaire Unifié des Indicateurs de Base du Bien-être » (QUIBB 2006), l’incidence de la pauvreté est estimée à 61,7& de la population, soit près de 3 242 257 individus répartis dans 535 486 ménages. La pauvreté est essentiellement rurale où l'incidence est de 74,3& représentant 79,9& des pauvres. La région des Savanes est la plus pauvre avec une incidence de 90,5 &, suivie des régions Centrale (77,7&), Kara (75,0&), Maritime (69,4&), Plateaux (56,2&) et enfin Lomé (24,5&). Selon la Banque Mondiale (méthodologie Atlas), en 2005 le Togo avait un revenu national brut par tête de 350 US $, en $ courant (contre 310 US $ en 2004 et 270 US $ en 2003), niveau qui le classe dans la catégorie des Pays les Moins Avancés (PMA). Par ailleurs, selon le Rapport sur le Développement Humain 2007 du PNUD, l'Indice de Développement Humain (IDH) était de 0,512, positionnant le Togo au 152ème rang mondial sur 177 pays. Aux termes de la Constitution de la IVème République, le Togo est doté d’un régime semiprésidentiel. Le pouvoir législatif est bicaméral (02 chambres) : l’Assemblée Nationale et le Sénat. Sur le plan administratif, le pays est divisé en cinq (05) régions : Région Maritime, Région des Plateaux, Région Centrale, Région de la Kara et Région des Savanes. Le pays compte trente (30) préfectures et quatre (04) sous-préfectures. Principales pressions exercées sur l’environnement Le Togo est confronté à de nombreux défis et problèmes environnementaux dont les principaux sont dus à la démographie galopante, à la pauvreté généralisée, à l’inadéquation entre la consommation des ressources et leur rythme de renouvellement et à la faible prise en compte de la dimension environnementale dans les plans et programmes sectoriels. Les manifestations les plus visibles de la dégradation de l’environnement sont : l’assèchement du climat, le recul du couvert forestier, l’extension de l’érosion sous toutes ses formes et en tout lieu, en particulier sur les côtes du Golfe de Guinée, le comblement des plans et cours d’eau qui pose un problème de disponibilité des ressources en eau, la salinisation de la nappe du continental terminal du bassin sédimentaire côtier, la baisse généralisée de la qualité des eaux, la perte de la fertilité des sols, la baisse de la capacité de régénération halieutique des plans et cours d’eau du pays, un développement urbain déséquilibré, la recrudescence des maladies, des désastres et catastrophes naturels. Page 11 sur 113 L e s e f f e t s n é f a s t e s d e l a v a r i a b i l i t é d u c l i m a t e t des changements climatiques sur les éléments biophysiques et les secteurs clés. Selon les différentes études effectuées lors de la CNI, les changements climatiques se manifesteront par un accroissement des températures moyennes mensuelles suivant un gradient sud-nord du pays de 1,00 à 1,25°C. Cette orientation indique des augmentations plus fortes dans la partie septentrionale du pays proche de la zone sahélienne. Du point de vue de la pluviométrie, le pays sera divisé en deux par une isohyète 0,00 orientée du nord au nord-est passant légèrement au nord des villes de Kara, Mango et Dapaong. Du sud de cette isohyète jusqu’à la côte Atlantique, on notera une baisse sensible de 0 à 0,80& selon les isohyètes orientées du nord-ouest au sud-est. Les zones les plus affectées seront la moitié sud (Région maritime et Plateaux) alors que la corne nord-est du pays (environ 15& du territoire) connaîtra une légère augmentation de la pluviométrie de 0 à 0,60& avec un gradient inversé : le nord-est sera plus arrosé que le nordouest. La recrudescence de réchauffement du climat au Togo va s’accompagner d’une tendance à l’assèchement, ce qui aura des impacts sérieux sur les différents secteurs. En termes d’effets ressentis, les représentants des populations signalent que la saison des pluies commence désormais avec un retard qui peut atteindre trente jours en moyenne au plan national. Lorsque la saison commence à temps, elle est ponctuée par des plages de sècheresse qui entravent le bon déroulement des activités agricoles. De fortes chaleurs ont été également signalées de façon générale dans toutes les régions du pays avec des conséquences multiples sur les populations et leur bétail, mais aussi sur les ressources naturelles. Le phénomène de l’érosion côtière qui, à l’origine, était une réaction de dynamique du littoral à la construction des infrastructures hydroélectriques et portuaires est dopé par la montée du niveau de la mer consécutive au réchauffement de la planète. Les données relatives à l’érosion côtière dans les conditions actuelles indiquent en moyenne un recul du trait de côte de 5 m/an. Il est certain que cette valeur de recul du trait de côte en tenant compte des changements climatiques augmentera progressivement pour atteindre une valeur de 10 m/an. Les conséquences en superficie de terre perdue seront importantes. Avec une forte infiltration des eaux marines dans le système des cordons, les biseaux salées vont progresser rapidement et l’interface eau douce/eau salée va remonter, réduisant ainsi l’épaisseur de la réserve phréatique d’eau douce à eau saumâtre ; ce qui entraînera de fortes pénuries d’eau douce. Evaluation de la vulnérabilité des ressources et de s secteurs Les études menées lors de la CNI, ont identifié trois secteurs prioritaires (Agriculture, Ressources en eau, Etablissements humains et Santé) et un écosystème (l’écosystème côtier) en termes de vulnérabilité. L’évaluation de cette vulnérabilité a été faite selon une approche sectorielle et régionale. L’approche sectorielle s’est basée sur les données existantes dans la CNI. L’évaluation de la vulnérabilité a été conduite au niveau de chaque région par rapport aux modes et moyens d’existence dans chaque secteur d’activité. Cet exercice a permis de ressortir les groupes les plus vulnérables par secteur et par région. Les principaux risques climatiques Les risques climatiques majeurs identifiés au Togo sont : les inondations, la sécheresse, la mauvaise répartition des pluies, les pluies tardives, les vents violents et l’érosion côtière (pour l’écosystème zone côtière). Dans tout le pays, la sécheresse et les inondations viennent en tête de liste Page 12 sur 113 Evaluation de la vulnérabilité des communautés vill ageoises et leurs moyens d’existence Les moyens d’existence les plus exposés aux risques identifiés sont : les cultures vivrières, les cultures de rente, les produits maraîchers, les produits d’élevage et la commercialisation des produits agricoles. Les écosystèmes vulnérables Les écosystèmes les plus vulnérables sont les écosystèmes côtiers, les agro écosystèmes, les plans d’eau et les écosystèmes forestiers. Les groupes les plus vulnérables Les groupes sociaux les plus vulnérables sont : les petits exploitants agricoles qui sont également les groupes sociaux les plus dominants du pays. Cadre du programme d’adaptation La préparation du PANA s’intègre dans deux initiatives mises en œuvre au plan national. Il s’agit d’une part, du Document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté (DSRP), dont la version intérimaire (DiSRP) a été adoptée par le gouvernement en mars 2008 et, d’autre part, de la stratégie de développement basée sur les OMD adoptée en Octobre 2003. Les mesures d’adaptation identifiées dans le cadre du PANA-Togo sont en synergie avec les dispositions des trois conventions de Rio à savoir : la Convention sur la Lutte Contre la Désertification, la Convention sur la Diversité Biologique et la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques. Le PANA favorise à cet effet le développement de synergie avec les initiatives en cours dans le pays en matière d’environnement. Vision et objectifs du PANA –Togo La vision du PANA-Togo est de mettre en place une capacité d’adaptation optimale des communautés face aux impacts néfastes des variabilités et changements climatiques en identifiant les besoins urgents et immédiats d’adaptation et les options de réponse et en développant des stratégies de renforcement des capacités des parties prenantes et communautés à la base. Besoins prioritaires en matière d’adaptation Les options proposées en réponse aux besoins prioritaires par les parties prenantes ont été hiérarchisées sur la base de 5 critères regroupés en trois catégories qui sont : la réduction de la vulnérabilité, la contribution au développement durable et le coût. Au total sept (07) options ont été retenues sur la base de leur pertinence et formulation. Leur mise en œuvre permettra d’agir sur quatre axes stratégiques majeurs qui sont : le renforcement des capacités des exploitants et producteurs ruraux exposés aux CC par le soutien à la production, et à la diversification ; la gestion rationnelle des ressources naturelles menacées ; la protection et sécurisation des infrastructures et équipements structurants à risque et enfin l’alerte précoce contre les catastrophes climatiques. La mise en œuvre du PANA Togo nécessite un montant global de vingt trois millions trois cent mille (2 3.300.000) dollars US soit neuf milliards trois cent vingt millions (9.320.000.000) de francs CFA (taux estimé du dollars 400 F CFA).
PANLCD Bénin
Dans le cadre de l’exécution des décisions issues des travaux de la Conférence des Nations Unies sur l’Environnement et le Développement (CNUED) tenue en 1992 à Rio de Janeiro, la communauté internationale a élaboré et adopté le 17 juin 1994 à Paris, la Convention des Nations Unies sur la Lutte contre la Désertification dans les pays gravement touchés par la sécheresse et/ou par la désertification, en particulier en Afrique. La République du Bénin, consciente de l’enjeu a signé et ratifié ladite convention successivement les 15 octobre 1994 et 29 août 1996, et s’est dès lors engagée dans sa mise en œuvre conséquente. Le présent document qui constitue le Programme d'Action National de Lutte contre la Désertification, en est une preuve tangible. Il est l'expression d'une politique volontariste de l'Etat béninois dans le domaine de la lutte contre ce fléau qu’est la désertification. Il est le fruit des réflexions de consultants nationaux, des membres du Comité National de Lutte contre la Désertification (CNLD) comprenant les responsables des structures gouvernementales et non gouvernementales, des collectivités locales ainsi que de personnes ressources provenant de divers secteurs. Sa réalisation a bénéficié de l'appui financier des partenaires au développement dont notamment le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et le Bureau des Nations Unies pour la Lutte contre la Désertification (UNSO), le Comité permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse au Sahel (CILSS), le Secrétariat Exécutif de la Convention sur la Lutte contre la Désertification (SE/CLD), la République Fédérale d’Allemagne (RFA). La mise en œuvre et l’exécution du Programme d’Action National de Lutte contre la Désertification doivent se baser sur une approche itérative et participative comme ce fut le cas lors de son élaboration. C’est à ce prix que nous pourrons, mieux que par le passé, relever les défis de la lutte contre la désertification et de l’atténuation des effets de la sécheresse, y compris la lutte contre la pauvreté, dans les régions touchées et/ou menacées de notre pays. Par ailleurs, pour plus d’efficacité sur le terrain, et pour une utilisation rationnelle des ressources, nous devons établir et renforcer une synergie entre les activités du présent programme et celles relatives à d’autres programmes et/ou projets en cours d’exécution ou en préparation, notamment : \- le Plan d’Action Environnemental (PAE), \- l’Agenda 21 National, \- le projet de Préparation de la Communication Nationale du BENIN au titre de la Convention Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, \- le projet Stratégie et Plan d’Actions pour la conservation de la Diversité Biologique, \- le Programme d’Aménagement Participatif des Forêts classées et des terroirs villageois riverains. La mise en œuvre et l’exécution de ce Programme d'Action nécessite par conséquent la mobilisation, d'une part, des ressources internes provenant de l'Etat et de la société civile, d'autre part, l'assistance technique et financière de nos partenaires au développement. Quant à sa réussite elle dépendra de notre engagement à en faire un instrument privilégié pour la promotion d’un développement durable dans notre pays. Programme d’Action National de Lutte contre la Désertification La lutte contre la désertification constituant déjà une des priorités du Gouvernement du Bénin, mon souhait est que le présent Programme d’Action National de Lutte contre la Désertification (PAN/LCD) dans sa mise en œuvre contribue à l’éradication de la pauvreté.
PANLCD Cap vert
Depuis son indépendance en 1975, le Cap Vert est résolument engagé dans la lutte contre la désertification et les effets de la sécheresse. Plus de 32.000.000 arbres ont été plantés au cours des vingt dernières années pour protéger le sol de l'érosion et reconstituer un espace forestier pratiquement anéanti par cinq siècles d'occupation humaine. Des milliers de kilomètres de murettes et de banquettes, des milliers de digues de correction torrentielle et d'ouvrages hydrauliques ont été construits sur l'ensemble de l'archipel. Les aménagements anti-érosifs ont été mis en place sur plus de 43 & des terres occupées par les cultures pluviales, soit plus de 16.000 hectares. Cet immense effort déployé par les Capverdiens pour lutter contre la dégradation de leurs ressources naturelles et l'appauvrissement des populations qui en dépendent, tire ses motivations historiques des sécheresses désastreuses qui ont secoué le pays au fil des années, jusqu'à celle de 1947 - 49 qui a provoqué des milliers de morts. Ce Programme d'Action National (PAN) s'inscrit dans la continuité de ces efforts. Il est le fruit d'une réflexion conjointe de l'ensemble des acteurs concernés par le problème de la désertification. Il repose à la fois sur le bilan des actions menées jusqu'à ce jour par les différents intervenants, et sur une consultation massive, menée sur l'ensemble du pays, des populations touchées par la désertification et les effets de la sécheresse. Il ne prétend pas innover dans le domaine des techniques de lutte, ni remettre en question le rôle des différents acteurs engagés dans cette lutte. Il vise simplement à une meilleure coordination des efforts et à une plus large participation de la population. Conscientes des problèmes posés par l'interaction de l'homme et de l'environnement sur l'ensemble de la planète, les nations du monde se sont réunies à Rio de Janeiro au mois de juin 1992 lors de la Conférence Mondiale de L’Environnement. Cette conférence organisée par les Nations Unies visait à rapprocher les pays en voie de développement et les pays industrialisés pour garantir l'avenir de la planète terre. Trois conventions internationales fixant des accords de partenariat et des modalités concrètes de mise en œuvre sont issues de cette rencontre. Il s'agit de: \- La Convention sur la Diversité Biologique; - La Convention sur les Changements Climatiques; - Et enfin la Convention de Lutte Contre la Désertification dans les pays gravement touchés par la sécheresse et/ou la désertification, en particulier en Afrique, qui fut adoptée à Paris le 17 juin 1994, et ouverte à la signature en octobre de la même année. Parmi la centaine de signataires de la convention, la République du Cap-Vert fut le deuxième signataire au monde et le premier pays en Afrique. La Convention de Lutte Contre la Désertification (CCD) repose sur quatre grands principes: a) "Les décisions concernant la conception et l'exécution des programmes de lutte contre la désertification doivent être prises avec la participation des populations et des collectivités PAN - DOCUMENT PRINCIPAL 6 locales, et un environnement porteur doit être créé aux échelons supérieurs pour faciliter l'action aux niveaux national et local"; b) La nécessité "d'améliorer, dans un esprit de solidarité et de partenariat internationaux, la coopération et la coordination au niveau sous-régional, régional et international, et de concentrer les ressources financières, humaines, organisationnelles, et techniques là où elles sont nécessaires"; c) La nécessité "d'instituer une coopération entre les pouvoirs publics à tous les niveaux, les collectivités, les organisations non gouvernementales et les exploitants des terres pour mieux faire comprendre, dans les zones touchées, la nature et la valeur de la terre et des rares ressources en eau, et pour promouvoir une utilisation durable de ces ressources"; d) Enfin, "la prise en considération de la situation et des besoins particuliers des pays en voie de développement, tout spécialement les moins avancés d'entre eux". Afin de mettre en œuvre les résolutions de la convention, il a été demandé à chaque pays signataire d'élaborer un Programme d'Action National, pour en faire l'élément central de sa stratégie en matière de LCD. Le Comité Inter-Etats de Lutte Contre la Sécheresse au Sahel (CILSS), qui regroupe neuf pays dont la République du Cap-Vert, a été désigné pour appuyer et pour coordonner au niveau sous-régional la mise en œuvre de la convention. Au niveau national, le Secrétariat Exécutif pour l'Environnement (SEPA) a été désigné pour assurer la coordination de la mise en oeuvre du PAN. Dans cette tâche, le SEPA compte déjà avec l’appui du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD/UNSO) et de la Coopération Française chef de file des bailleurs de fonds pour la mise en oeuvre de la CCD au Cap-Vert. L’élaboration du PAN a été un processus relativement long qui a commencé par la réalisation du Premier Forum National en novembre 1995. Ce Forum a permis, entre autres, d’informer les différents partenaires sur la CCD. Par la suite, le Secrétariat Exécutif pour l’Environnement avec l’aide du projet “Appui à la Mise en Oeuvre de la CCD”, a réalisé des tournées d’information et de discussions dans toutes les 17 municipalités qui composent le Pays. Ces tournées ont permis de dialoguer et d’engager effectivement le processus de décentralisation dans l’élaboration du PAN. Il a été convenu que chaque commune doit élaborer un Programme Municipal de Lutte Contre la Désertification. Une formation en approche participative (Méthode accélérée de recherche participative) a été organisée à l’attention des représentants des communes. Cela a permis aux municipalités de réaliser un diagnostic participatif au niveau des communautés. Des Commissions Municipales pour l’Environnement ont été créées pour la mise en oeuvre de la CCD. Ces Commissions sont formées par les représentants des services publics, des ONG, des associations paysannes et des confessions religieuses. Chaque Municipalité a réalisé un diagnostic participatif et élaboré un rapport qui décrit la situation socio PAN - DOCUMENT PRINCIPAL 7 économique des différentes zones et les propositions des communautés pour lutter contre la désertification. Sur la base des diagnostics participatifs et avec l’appui du SEPA, les différentes municipalités ont élaboré leurs propres programmes. Ces programmes ont été validés au cours d’ateliers municipaux avec la participation de tous les partenaires concernés. Le PAN comporte 190 projets municipaux présentés sous forme de fiches de projets dans le volume annexe, auxquels s’ajoutent 5 projets nationaux. Ces derniers ont été définis, d’une part pour répondre à des problèmes et préoccupations manifestées au niveau municipal, mais dont les solutions ont un caractère national et d’autre part pour créer la complémentarité nécessaire avec les autres Programmes Nationaux. Parmi les objectifs majeurs que le Cap-Vert s'est fixé dans son 4ème Plan National de Développement, figurent des objectifs économiques comme la valorisation des ressources naturelles, et des objectifs sociaux, comme la lutte contre la pauvreté et le sous-emploi, la sécurité alimentaire, la protection de l'environnement, et la couverture des besoins essentiels de la population. Tous ces objectifs rentrent dans le champ d'action du PAN, qui contribue donc largement à l'objectif principal du 4ème Plan, à savoir l'intégration dynamique du Cap-Vert dans l'économie mondiale.
PANLCD Guinée
La République de Guinée est située au Sud-ouest de l’Afrique Occidentale. Elle possède des sols riches et très variés et des écosystèmes renfermant une diversité biologique impressionnante. C'est un pays doté de potentialités agricoles considérables, de ressources minières et de capacités hydroélectriques importantes. Les Massifs du Fouta Djallon et la dorsale Guinéenne abritent les sources des plus importants cours d'eau Ouest africain. Cependant, malgré ses nombreuses potentialités, la Guinée se trouve confrontée depuis de nombreuses années, à l’instar de ses voisins sahéliens, à une dégradation croissante et accélérée de ses principales ressources naturelles. C’est la raison pour laquelle elle a signé en 1994 et ratifié en 1997, la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification dans les pays gravement touchés par la sécheresse et/ou la désertification, en particulier en Afrique (CCD).
PANLCD Mauritanie
Après la ratification de la convention des nations unies sur la lutte contre la désertification, la Mauritanie s’est attelée à sa mise en œuvre à travers l’élaboration et l’exécution d’un plan d’action national. Le processus d’élaboration de ce Plan d’Action National de Lutte Contre la Désertification (PAN-LCD) pour la Mauritanie a abouti en juin 2001 à la formulation de termes de référence pour la rédaction du rapport PAN-LCD. La réalisation de ce rapport devait se faire sur la base d’une synthèse de l’ensemble des documents préparés par l’unité de coordination du PAN-LCD (MDRE). Cette approche du PAN/LCD est holistique. A ce titre, elle intègre l’ensemble des secteurs. Elle est intersectorielle. Cette mission a été confiée au Bureau d’études MAADIN. Une première version de ce document a fait l’objet d’abord de commentaires de la part de la cellule de coordination du PAN-LCD puis d’un atelier d’enrichissement qui a permis d’élargir la discussion à l’ensemble des acteurs de la problématique de la lutte contre la désertification. Un groupe1 de travail restreint a été chargé par le MDRE de faire une dernière lecture du document PAN et d’apporter les amendements nécessaires à la lumière des commentaires et observations faits par les différents acteurs (bailleurs de fonds, administration, ONGs , société civile).
PANLCD Niger
Le présent document constitue le Programme d’action national de lutte contre la désertification et de gestion des ressources naturelles (PAN-LCD/GRN). Il constitue un des six sous-programmes prioritaires du Programme National de l'Environnement pour un Développement Durable du Niger (PNEDD). Il résulte d'un processus coordonné par le Secrétariat de la Commission Technique PAN-LCD/GRN créée par arrêté n° 066/PM du 22 Août 1997. Il importe de rappeler que le processus d’élaboration du PAN/LCD-GRN, issu de celui ayant guidé l’élaboration du PNEDD, repose sur les principaux éléments suivants : le PAN/LCD-GRN a été bâti sur les capacités nationales et dimensionné par rapport au contexte du pays ; l’approche participative a permis d’impliquer, à tous les niveaux, les différents acteurs, notamment la population et la société civile, s'intéressant aux questions de désertification et de gestion des ressources naturelles ; la prise en compte et l’intégration des acquis et des dispositions de la Convention de lutte contre la désertification (CCD); le PAN/LCD-GRN est un processus participatif en trois étapes qui sont son élaboration, sa mise en œuvre et son évaluation continue ; la création d’un cadre de concertation à travers la mise en place d’une Commission Technique chargée d’élaborer le PAN/LCD-GRN ; l'information et la sensibilisation des différents acteurs sur la CCD à travers 8 ateliers régionaux ; la réalisation de bilans diagnostics nationaux, régionaux et sous-régionaux, sur la problématique environnementale ; la réalisation des études thématiques complémentaires dans le domaine de l’environnement (agriculture, élevage, ressources en eaux, forêts et faune. . .);
PANLCD Sénégal
La Convention des Nations Unies sur la Lutte Contre la Désertification (CCD) a été adoptée à Paris le 17 juin 1994 et ouverte à la signature au mois d'octobre de la même année. Cet acte a consacré l'aboutissement de près de deux années de négociations menées par un Comité Intergouvernemental constitué par l'Assemblée Générale des Nations Unies en sa résolution 47/188, adoptée en décembre 1992 conformément au souhait exprimé dans ce sens par la Conférence sur l'Environnement et le Développement de Rio de Janeiro. A l'instar des autres pays sahéliens, le Sénégal s'est pleinement investi dans le processus de négociations de la Convention. Il fait partie des premiers pays à l'avoir signée et ratifiée. Depuis, il s'est engagé dans un processus de préparation du Programme d'Action National (PAN), principal instrument de mise en oeuvre de la CCD au niveau national.
PANLCD Togo
Le nouveau millénaire qui vient d’être amorcé est porteur de plusieurs défis dans les domaines de l’énergie, de l’utilisation de drogues, de la gestion des déchets toxiques, de l’environnement et de la biodiversité, de la génétique et la biotechnologie, des endémies etc. Il s’ensuit de l’engagement des pays à relever solidairement ces défis et à trouver des solutions viables à leurs préoccupations communes. Dans cette perspective, l’initiative d’organiser la lutte contre la désertification et les effets néfastes de la sécheresse revient à la communauté internationale qui, consciente de la gravité des problèmes économiques, sociaux et environnementaux que pose la désertification, jetait les premiers jalons par l’adoption d’un Plan d’Action pour la lutte Contre la Désertification (PACD) dès 1977. Ces mêmes préoccupations revenaient à l’ordre du jour de la Conférence des Nations Unies sur l’Environnement et le Développement tenue à Rio en 1992. Cette dernière a permis à la communauté internationale de prendre conscience de la nécessité d’un engagement collectif pour faire face au défi de la désertification. Cet engagement qui s’est matérialisé par la mise en place d’un processus d’élaboration et de négociation, a conduit à la conclusion de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (CCD). La Convention a été adoptée le 17 juin 1994 à Paris et est entrée en vigueur le 26 décembre 1996, constituant ainsi le point de départ d’une nouvelle approche au problème de la désertification. Le Togo, à l’instar de bien d’autres pays de la sous-région, est confronté à une dégradation continue et alarmante des ressources naturelles, dégradation causée en grande partie par la pression des actions anthropiques sur l’environnement. Pour faire face à cette situation, éviter qu’elle continue à se détériorer et pour asseoir les bases solides d’un développement durable, le Gouvernement togolais a créé depuis 1987 un département ministériel chargé de l’environnement. Aussi, le Togo at-il adhéré à la Convention (CCD) par sa signature le 17 juin 1994 puis sa ratification le 4 octobre 1995 après avoir initié en décembre 1989 un processus plus global de planification environnementale à travers le Plan National d’Action pour l’Environnement (PNAE). Ce processus a servi de cadre pour la préparation de la Politique Nationale de l’Environnement adoptée par le Gouvernement le 23 décembre 1998 et du document de Plan National d’Action pour l’Environnement qui a été validé en juin 1999. Par la ratification de la CCD, le Togo s’engage à remplir les obligations découlant des dispositions de cette convention dont celle relative à l’élaboration d’un Programme d’Action National de lutte contre la désertification (PAN). Le PAN constitue l’instrument de mise en œuvre de la CCD et le cadre de référence dans lequel doivent s’inscrire les initiatives de développement local. Le présent document représente le PAN, synthèse des résultats obtenus à travers les principales activités menées dans le processus d’élaboration du PAN et qui ont abouti aux concertations par catégorie d’acteurs. Ces concertations ont permis de construire les bases d’un accord concernant les domaines prioritaires devant être pris en compte dans la définition des actions à mener. Tel quel, cet avant-projet de programme s’intègre entièrement au Programme National de Gestion de l’Environnement (PNGE) qui constitue le cadre global de mise en œuvre de la Politique Nationale de l’Environnement. Cependant, il ne s’agit pas d’une compilation ou d’un catalogue de projets à financer et à mettre en œuvre au niveau national ou local mais plutôt un cadre de référence 2 stratégique des actions à mener en matière de désertification, valide au cours d’un forum national tenu les 17 et 18 décembre 2001. Les projets identifiés dans le PGRN en cours de préparation et qui sont relatifs à la désertification constitueront la première phase de mise en œuvre du PAN. Ce rapport du PAN étant élaboré sous forme d’un document de référence dans lequel les orientations stratégiques en matière de lutte contre la désertification au Togo sont consignées se veut suffisamment ouvert pour permettre à tous les acteurs de développement de proposer des projets de développement en adéquation avec celles-ci. Le présent rapport qui présente le processus d’élaboration du PAN au Togo, est structuré en trois (3) parties à savoir : le contexte fait une analyse biophysique, socio-économique, juridique et institutionnel et des systèmes financiers et d’exploitation au Togo ; • • • le diagnostic de la désertification au Togo identifie les principales manifestations du phénomène, examine la problématique, les politiques et stratégies adoptées, les actions entreprises et les résultats obtenus avant de dégager les atouts et contraintes actuelles pour la lutte contre ce fléau ; le Programme d’Action National de lutte contre la désertification présente les composantes identifiées, les objectifs, les domaines et actions prioritaires à mener, les résultats attendus ; il présente également un plan d’action régionalisé avec les acteurs et bénéficiaires concernés, des mesures d’accompagnement, les modalités de mise en oeuvre et les risques y afférents.
Partenariats de mobilisation de la diversité des systèmes alimentaires traditionnels pour assurer une nutrition et une santé adéquates au sein des etats membres de la cedeao
L’Organisation Ouest Africaine pour la Santé (OOAS) est une Agence Publique de Santé de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). L’OOAS coordonne le Forum sur la Nutrition de la CEDEAO qui a été installé en 1996 par la Commission de la CEDEAO comme un mécanisme pour organiser le réseau des acteurs et des décideurs sur la nutrition au sein des 15 Etats membres de la CEDEAO. Le but ultime du Forum sur la Nutrition est d’accroître la visibilité des dialogues sur la nutrition et des actions intersectoriels régionaux qui peuvent résulter en des programmes d’alimentation et de nutrition orientés vers des impacts. Le plaidoyer sur la nutrition joue ainsi un rôle stratégique pour le Forum visant ainsi à l’accroissement de la sensibilisation sur les questions clés au sein des décideurs politiques aux niveaux national et régional.
PAUSE-CAFE DU lundi 12 Juin 2017 AU SECRETARIAT EXECUTIF DU CILSS
La traditionnelle pause-café instituée tous les lundis par le Secrétariat Exécutif du CILSS depuis 2015 se poursuit toujours dans une ambiance bon enfant ! La pause-café de ce lundi 12 Juin 2017 est marquée par une présence très remarquable notamment le nouveau DG de l’Institut du Sahel, Monsieur Mohamed Abdellahi EBBE. Malgré le jeûne musulman la paillote du CILSS était remplie et ce fût un moment d’échanges et de partage !
PEPISAO
Le projet « Élevages et pastoralisme intégrés et sécurisés en Afrique de lʼOuest »
(PEPISAO) est mis en oeuvre par la Communauté Économique des États de lʼAfrique de lʼOuest (CEDEAO), Maître dʼOuvrage, et le CILSS, Maître dʼOuvrage Délégué, avec lʼappui financier de lʼAgence Française de Développement (AFD) et lʼassistance technique du consortium IRAM/ISSALA/LARES. Dʼune durée de quatre ans (2018- 2022) et dʼun montant de cinq (5) millions dʼEuros, le projet couvre la zone CEDEAO plus le Tchad et la Mauritanie. Il a bénéficié dʼune extension sans coûts financiers additionnels au 31 décembre 2023. Le projet est mis en oeuvre depuis 2019 dans un contexte régional marqué par : (i) la détérioration de la situation pastorale, alimentaire et nutritionnelle, (ii) la recrudescence de lʼinsécurité des biens et des personnes ; (iii) la prévalence de la pandémie de la COVID 19, dʼune part, et par (v) une augmentation significative du nombre de projets régionaux traitant du pastoralisme et (vi) une relative détérioration de la gouvernance de la transhumance transfrontalière, dʼautre part.
Cependant les parties prenantes ont pu, par leur engagement surmonter les
effets de ces facteurs et engranger de nombreux acquis à lʼactif du projet.
Le présent rapport capitalise les acquis majeurs et les résultats obtenus à lʼissue
de quatre années dʼexécution.
Perception de la problématique de conservation de : Addax nasomaculatus B. dans les Réserves de l’Aïr -Ténéré et de Termit - Tin-Touma au Niger.
La présente étude se propose de traiter la problématique de la conservation de : Addax nasomaculatus, une espèce animale menacée d’extinction à l’échelle mondiale. La seule population existante à l’état sauvage se trouve dans le complexe écologique de Termit Tin Touma et de l’Aïr Ténéré au Niger, où elle effectue ses mouvements. La dynamique vitale de cette population est en régression à cause des fortes pressions anthropiques auxquelles s’ajoutent les facteurs écologiques fortement et aggravés par le changement climatique. Il s’agit dans cette étude de proposer des pistes de stratégies pour la protection et la conservation durable de cette espèce. Spécifiquement, les objectifs visent à comprendre les causes de la régression et/ou la disparition de cette espèce dans le complexe des 2 aires protégées d’une part, et d’autre part expliquer les phénomènes des mouvements de l’espèce dans ces entités écologiques. Conformément aux objectifs fixés, la méthode a consisté à réaliser des enquêtes individuelles auprès des chefs de ménages dans les 2 communes riveraines des sites qui sont les localités d’Iferouane (RNNAT) et Tesker (RNNTTT). Une étude documentaire pour corréler les informations d’enquête a été aussi faite sur le climat notamment les températures mini, maxi et l’humidité relative. En ce qui concerne cette enquête, l’exercice est reposé sur l’application d’inférence statistique pour établir le sondage aléatoire sur la population masculine dans ces 2 localités. Les raisons ayant conduit au choix de ce groupe cible des hommes et discriminer les femmes dans les zones d’étude sont les considérations religieuses, culturelles et les us et coutumes entre autres. L’enquête
auprès des hommes repartis dans des classes d’âge différentes ont permis de connaitre les zones de distribution des Addax et savoir que cette population est en régression. Le phénomène de migration de cette espèce qui est saisonnier est causé par des raisons multiples et combinées. Ce sont l’absence du pâturage, les perturbations et les occupations de l’habitat et corridors, en plus du braconnage et les facteurs climatiques tels que les sécheresses cycliques. Pour sauvegarder l’espèce, les populations ont proposé des stratégies et actions concernant l’aménagement d’habitat et sa réintroduction dans l’écosystème, la pratique d’élevage non conventionnel, la surveillance et la sensibilisation sur le braconnage de l’espèce entre autres.
Pertes post-recoltes et sécurité alimentaire dans les pays du SAHEL et de l'Afrique de l'Ouest : cas du Burkina Faso, du Ghana et du Sénégal
Les pertes post-récoltes constituent un challenge pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle tout comme pour l’économie agricole de la région Ouest africaine. Elles constituent ainsi un manque à gagner sur les ressources et autres intrants investis pour la production notamment les engrais, l’eau, l’énergie, etc
Pertinence et place des approches techniques de gestion de la fertilité des sols des bas-fonds rizicoles de la Région du Centre-Est au Burkina Faso
La durabilité de la production rizicole dans les bas-fonds est inscrite comme une priorité pour la région du Centre-Est au Burkina Faso. En effet, les bonnes pratiques de gestion de la fertilité des bas-fonds permettent non seulement d’améliorer durablement la production pour la satisfaction des besoins alimentaires, mais aussi de rendre disponible les autres ressources pour les besoins divers. Notre étude sur la pertinence et la place des approches techniques de gestion de la fertilité des bas-fonds aménagés par le Programme Riz Pluvial (PRP) avait pour objectif principal d’étudier l’évolution de la fertilité des sols dans les bas-fonds de la région du Centre-Est. Pour mener à bien l’étude, plusieurs activités ont été conduites à savoir : l’évaluation de l’évolution des rendements depuis 2003, le diagnostic conduit dans le milieu à travers une enquête auprès des producteurs et des agents bas-fonds, les explorations et transect sur les bas-fonds échantillons. Les résultats obtenus ont confirmé une baisse progressive des rendements du riz dans les bas-fonds aménagés par le PRP où la fertilisation du riz est presqu’exclusivement minérale, avec des gaps rendement de 1,67t/ha 3,52t/ha, respectivement pour les grains (paddy) et la paille. Il est ressorti que les bas-fonds constituent un élément très important dans la recherche de la sécurité alimentaire par une affectation de 50,16% de la production à l’autoconsommation. Ils permettent en outre de lutter contre la pauvreté car favorisant la génération de richesses (47,68% de la production de riz vendue et 82,37% des revenus qui proviennent du secteur agriculture et élevage). Des possibilités d’amélioration durable de la fertilité des sols des bas-fonds existent: la pratique de la production sèche, l’élevage et l’agroforesterie. Cependant, il faudrait une véritable prise de conscience des acteurs.
Perturbations écologiques et changement d’utilisation des terres dans les agroécosystèmes savanicoles : impact sur l’efflux du CO2 et la respiration du sol
Les savanes sont principalement soumises au feu et au pâturage et à la transformation en espace agricole avec des modes de gestion variés. Ces modes de gestion, peuvent, selon la période et l’intensité affecter positivement ou négativement la durabilité de ces écosystèmes et l’environnement global. La connaissance des effets des différentes perturbations des écosystèmes naturels s’avère donc indispensable pour une gestion durable de ces espaces et de l’environnement. Cette étude visait à évaluer l’impact des différentes perturbations sur l’efflux du CO2 du sol. Elle a été conduite sur deux dispositifs factoriels localisés dans la région du centre-ouest du Burkina Faso : 1) Le dispositif de la forêt classée de Tiogo dont l’objectif est d’évaluer l’effet à long terme du feu, du pâturage et de la coupe sélective du bois sur la dynamique de l’écosystème ; 2) Le dispositif de la station de recherche de Saria, installé pour étudier l’effet à long terme de différentes formules de fumure et de systèmes de culture sur la durabilité des systèmes de production. Les résultats obtenus montrent que les caractéristiques chimiques du sol ne sont pas affectées par le feu précoce et le pâturage ; la concentration du CO2 ([CO2]) du sol augmente de manière significative (P < 0,05) avec ces facteurs. Aucune différence significative de l’efflux du CO2 du sol n’est observée entre les parcelles traitées (feu et pâture) et celles non traitées. L’effet combiné de ces deux modes de traitement indique néanmoins une hausse sensible de la respiration du sol. L’examen de la variation diurne de la [CO2] et de l’efflux du CO2 du sol a indiqué une hausse significative (P = 0,0001) de la respiration du sol entre le matin et le soir. La corrélation de Pearson révèle une étroite liaison entre la [CO2] et l’efflux du CO2. La variation temporelle du flux de CO2du sol, montre également une évolution au cours du temps en fonction du traitement appliqué. L’investigation sur l’effet de la fertilisation des parcelles agricoles a révélé qu’elle induit une hausse significative (P = 0,0001) de l’efflux du CO2 du sol surtout avec la fumure organo-minérale. Ainsi donc, bien que le feu et le pâturage n’aient pas provoqué une hausse significative de l’efflux du CO2 du sol dans le contexte de notre étude, les concentrations observées nécessitent un contrôle de ces facteurs de gestion des savanes. Aussi la fertilisation des espaces agricoles implique une formulation adéquate et une qualité des fertilisants utilisés, afin d’assurer la durabilité des systèmes de production et l’environnement.
Photodocumentation mesa dialogue politique
L’ouverture officielle de cette rencontre a eu lieu le lundi 11 janvier 2016 et a été présidée par Prof. Bouafou Kouamé Guy Marcel, Directeur Général du Centre Régional AGRHYMET en présence de Monsieur Issa Garba, Coordonnateur par intérim du Projet MESA Terrestre CEDEAO, du Dr Bakary Djaby, Assistant technique du dit projet, du Dr Seydou Traoré, responsable de la formation MESA et de M. Boubacar Sidikou, point focal MESA Niger. Les participants à cet atelier sont les Points focaux thématiques nationaux pour les services Cultures, Pastoralisme et Feux des pays de la CEDEAO (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée, Guinée Bissau, Mali, du Niger, Sénégal, Togo.), la Mauritanie et le Tchad.
Photodocumentation servir
Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement SEM Brigi RAFINI, a procédé au lancement officiel du projet Servir Afrique de l’Ouest et à l’inauguration de nouvelles infrastructures dont le CRA vient de se doter dans le cadre du projet ISACIP. C’était au cours d’une cérémonie grandiose qui a regroupé d’importantes personnalités notamment M. Kassoum DENON , Ministre de l’Agriculture du Mali, Ministre Coordonnateur du CILSS, l’honorable Charles Bolden, Administrateur principal de la NASA, M. Alex DEPREZ, Directeur Régional du Bureau USAID de l’Afrique de l’Ouest, M. Albadé ABOUBA, Ministre d’Etat, Ministre de l’Agriculture et de l’Elevage du Niger, Dr Djimé ADOUM, Secrétaire Exécutif du CILSS, les Secrétaires Permanents des CONACILSS, les représentants du corps diplomatique, les représentants des Partenaires Techniques et Financiers, les anciens Directeurs Généraux du CRA, Prof BOUAFOU Kouamé Guy Marcel, Directeur Général du CRA, le personnel, les étudiants et plusieurs autres invités.
Plans nationaux d’adaptation directives techniques pour le processus des plans nationaux d’adaptation
Le Groupe d’experts des pays les moins avancés (LEG) a vu le jour en 2001 dans le but de soutenir les pays les moins avancés (PMA) dans leurs efforts de lutte contre les effets nocifs des changements climatiques. Depuis, le LEG, dans le respect de son mandat initial, a fourni un appui technique et des conseils aux PMA sur la préparation et la mise en œuvre de leurs programmes d’action nationaux aux fins de l’adaptation (PANA). En vertu de son nouveau mandat, conféré lors de la 16e session de la Conférence des parties (COP) en 2010 à Cancun (Mexique), le LEG propose aujourd’hui aussi des directives techniques et un accompagnement sur les sujets suivants: révision et mise à jour des PANA; consolidation de la dimension de genre et des questions liées aux communautés vulnérables; intégration des PANA à la planification du développement; identification et mise en œuvre des activités d’adaptation sur le moyen et le long terme; et mise en œuvre du programme de travail des PMA. De plus, le LEG contribue, par ses directives techniques et ses conseils, au processus des plans nationaux d’adaptation (PNA). Les présentes directives techniques ont été élaborées par le LEG, sur la base des contributions et des commentaires du Fonds pour l’environnement mondial (FEM) et de ses agences ainsi que des experts œuvrant pour le compte d’autres organisations. Elles ont pour but de soutenir le processus PNA, conformément à une requête formulée par la COP. Elles présentent un éventail complet d’options permettant de traiter chacun des éléments prévus par le processus PNA et reposent sur les principes directeurs établis par celui-ci. Le processus PNA a été instauré afin d’exploiter la richesse de l’expérience des PMA en matière d’adaptation, engrangée dans le cadre de leurs PANA, et ainsi, traiter de l’adaptation sur le moyen et le long terme. Ce processus vise à aider les PMA à réduire leur vulnérabilité aux incidences du changement climatique en renforçant leurs capacités d’adaptation et leur résilience et en facilitant l’intégration de l’adaptation aux changements climatiques à la planification du développement. Comme l’indiquaient les lignes directrices initiales adoptées à la COP 17, les directives techniques s’articulent autour des quatre éléments du processus PNA: travail préparatoire et prise en compte des lacunes; éléments de la phase préparatoire; stratégies de mise en œuvre; et notification, suivi et examen. Les directives techniques ne sont pas prescriptives; chaque pays est libre de choisir les étapes individuelles qui formeront son processus national. Elles ont été élaborées dans le but de rendre plus cohérents les efforts d’adaptation et de planification du développement au niveau national et d’éviter de faire double emploi avec les efforts entrepris ou en cours. Elles sont destinées à faciliter les actions maîtrisées et impulsées par les pays visant à exploiter et à s’appuyer sur les capacités nationales, avec le soutien de plusieurs partenaires, en fonction des besoins. Les directives techniques ont été élaborées de façon à permettre aux pays d’en suivre l’application, de les revoir régulièrement et de mettre à jour leur PNA selon une approche itérative. Ces directives techniques aideront les PMA à aborder la question de l’adaptation selon une approche holistique, cohérente et stratégique. Elles accompagneront les pays dans l’élaboration de programmes d’adaptation clairs, maîtrisés et impulsés par eux-mêmes et qui catalyseront leurs actions au-delà de la mise en œuvre des projets d’adaptation. Le LEG est conscient du fait que les PMA continueront de dépendre de son soutien actif et de l’appui d’autres partenaires et se tient, par conséquent, prêt à fournir toute l’aide nécessaire pour l’application de ces directives et, d’une manière générale, pour le processus PNA.
Plaquette dfr 2015
Les formations du Centre Régional AGRHYMET visent le renforcement des capacités, de conception et d’exécution des cadres africains dans les domaines de la sécurité alimentaire, de la gestion des ressources naturelles, de la lutte contre la désertification, de la protection des végétaux et de l’environnement. Le succès des formations du CRA s’explique par l’adéquation entre les offres de formation et les préoccupations des populations et la qualité des cours dispensés. Entre 1974 et 2013, le CRA a formé plus de 1000 diplômés pour les pays de l’espace CILSS/CEDEAO et de l’Afrique Centrale. En matière de formations continues, plus de 6 000 cadres des services techniques des pays ont suivi des stages de perfectionnement au CRA.
plaquette DFR 2015
Les formations du Centre Régional AGRHYMET visent le renforcement des capacités, de conception et d’exécution des cadres africains dans les domaines de la sécurité alimentaire, de la gestion des ressources naturelles, de la lutte contre la désertification, de la protection des végétaux et de l’environnement. Le succès des formations du CRA s’explique par l’adéquation entre les offres de formation et les préoccupations des populations et la qualité des cours dispensés. Entre 1974 et 2013, le CRA a formé plus de 1000 diplômés pour les pays de l’espace CILSS/CEDEAO et de l’Afrique Centrale. En matière de formations continues, plus de 6 000 cadres des services techniques des pays ont suivi des stages de perfectionnement au CRA.
Plaquette dir 2015
Le Centre Régional AGRHYMET est une source régionale d’informations pour la prise de décision dans les domaines de la sécurité alimentaire, de la lutte contre la désertification, de la gestion des ressources naturelles et du suivi de l’environnement. Ces informations proviennent des données satellitales couplées avec des données réelles collectées sur le terrain par les composantes nationales du CILSS. Elles sont traitées, analysées et diffusées par Internet, par des bulletins spéciaux et envoyées aux Etats membres du CILSS, aux partenaires techniques et financiers et autres utilisateurs. Ces informations concernent en général, la production agricole, le suivi phytosanitaire, l’élevage, le climat, l’hydrologie et les ressources naturelles (sols, eaux, forêts …)
Pnae/pan-cid mali
En dépit d'un potentiel naturel riche et diversifié, le Mali fait face à un processus alarmant de dégradation de ses ressources naturelles. Celui-ci se traduit entre autres par une progression de la désertification, plus particulièrement marquée dans les zones saharienne et sahélienne couvrant près de ¾ du territoire, et par une détérioration progressive du cadre de vie des populations, due notamment à de nombreuses pollutions d’origine domestique, industrielle ou artisanale. Conscient de la gravité de la situation et suite aux sécheresses successives qui ont frappé l’ensemble des pays sahéliens, le Gouvernement malien s’est engagé très tôt à mener des actions de gestion des ressources naturelles et de lutte contre la désertification.
Positions des pays saheliens sur les enjeux agricoles et de sécurité alimentaire dans les négociations commerciales internationales
Cadre stratégique de sécurité alimentaire durable dans une perspective de lutte contre la pauvreté au Sahel
Pressions, tuyaux et accessoires
Différents diamètres et résistance à la pression
Prevention and disposal of obsolete and unwanted pesticide stocks in africa and the near east : third consultation meeting
FAO PESTICIDE DISPOSAL SERIES 6
Prévention de l’accumulation de stocks de pesticides périmés
COLECTION FAO : ELIMINATION DES PESTICIDES 2
Prévision des caractéristiques agroclimatiques de la grande saison des pluies 2013 des pays humides de l’Afrique de l’Ouest.
Le Centre Régional AGRHYMET a organisé du 18 au 23 mars 2013, un atelier régional sur les applications de la prévision saisonnière au secteur de l’agriculture dans les pays humides de l’Afrique de l’Ouest. Ont participé à cet atelier, les experts agrométéorologues des pays humides de l’espace CILSS/CEDEAO (Benin, Côte d’Ivoire, Ghana, Guinée, Guinée Bissau, Liberia, Nigeria et Togo) chargés du suivi et de l’élaboration des informations sur la campagne agrométéorologique. A l’issue de cet atelier, les prévisions des cumuls pluviométriques Mars-Avril-Mai et les dates de démarrage de la grande saison des pluies 2013 ont été élaborées.
Prévision saisonnière des caractéristiques agro-hydro-climatiques de la saison des pluies 2017 pour les pays sahélo-soudaniens de l'éspace CILSS/CEDEAO
Une saison des pluies globalement normale à excédentaire tant sur le plan des cumuls pluviométriques que sur celui des écoulements moyens dans les principaux bassins fluviaux est attendue en 2017 sur une majeure partie de la zone soudano-sahélienne des pays de l’espace CILSS/CEDEAO. Son démarrage serait globalement précoce à normal, mais suivi de probables séquences sèches importantes. Quant à la fin de saison des pluies, elle serait tardive à normale au Centre et à l’Est du Sahel, mais normale à précoce sur l’Ouest du Sahel.
Prevision saisonniere des pluies et des debits des cours d’eau en afrique de l’ouest pour la saison des pluies 2011
Un cumul pluviométrique supérieur ou égal à la normale 1971 – 2000 est attendu pour la majeure partie du Sahel en 2011 avec, dans le contexte actuel de recrudescence d’extrêmes climatiques, des risques d’inondations importants. Si cette prévision se confirme avec une bonne répartition temporelle des pluies, la campagne agricole sera satisfaisante en zone sahélienne. Toutefois, des cumuls de pluie moyens, voire inférieurs à la moyenne sont prévus pour les régions soudano-guinéennes et côtières. De même, des écoulements moyens ou supérieurs à la moyenne sont prévus pour les bassins des fleuves Niger, Gambie, Sénégal et le Haut bassin de la Volta. Des inondations sont à surveiller sur ces bassins. Il existe toutefois, un risque de faible disponibilité des ressources en eau en période hors saison de pluie, du fait des écoulements moyens à tendance déficitaire prévus pour les parties amont de certains bassins (Niger et Sénégal en particulier). Ces prévisions seront périodiquement mises à jour en cours de saison.
Prevision saisonniere des pluies et des debits en afrique de l’ouest, tchad et cameroun. periode : juillet-août-septembre 2010
Un cumul pluviométrique supérieur ou égal à la normale 1971 – 2000 est attendu au Sahel pour la saison 2010, avec des risques élevés d’inondations. Si cette prévision se réalise avec une bonne répartition temporelle des pluies, la campagne agricole sera satisfaisante. De même, des écoulements supérieurs ou égaux à la normale sont prévus pour les bassins du Sénégal, de la Gambie, du Niger moyen et du lac Tchad. Ces bassins sont à surveiller sur le plan des inondations. Toutefois, malgré le risque élevé d’inondations en saison des pluies dans le bassin du Niger, une pénurie d’eau n’est pas à exclure pendant la période sèche. En effet, si la situation normale à tendance déficitaire prévue dans le haut bassin du Niger se réalise, elle affecterait les disponibilités des ressources en eau dans le reste du bassin en saison sèche. Par ailleurs, il est fortement recommandé de suivre de près les mises à jour des prévisions qui seront faites en cours de saison pour tenir compte des éventuels changements des conditions océaniques. Ces mises à jours sont particulièrement utiles pour le bassin de la Volta, la Comoé et le Niger supérieur, car la prévision climatique est incertaine dans les zones où ces bassins prennent leur source.
Prévisions climatiques et hydrologiques favorables aux inondations et au développement du criquet pèlerin
Entre la deuxième décade et la troisième décade de juillet 2010, le Front Intertropical (FIT) a poursuivi en général sa migration vers le nord sur le Sahel. L’intensité du flux de mousson a été généralement modérée sur le Sénégal, la Gambie, la Guinée Bissau, la Guinée Conakry, le Burkina Faso, le centre du Niger, le sud du Tchad, la Sierra Leone, le Liberia, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Togo, le Bénin et le Nigeria. Cette situation a entraîné dans les pays du Sahel, une meilleure distribution spatiale et une hausse de la quantité des précipitations, variant entre 10 mm et 100 mm avec les quantités les plus élevées d’environ 150 mm sur le sud du Mali, du Burkina Faso et le nord-ouest du Niger en se renforçant à environ 250 mm sur le sud du Tchad.
Prévisions saisonnières des caractéristiques Agro-hydro-climatiques pour la grande saison des pluies dans les pays du Golfe de Guinée.
Le PRESAGG 2024 a été organisé à Accra au Ghana par AGRHYMET Centre Climatique Régional pour l’Afrique de l’Ouest et du Sahel (AGRHYMET CCR-AOS) et l’Agence de la Météorologie du Ghana, en collaboration avec l’ACMAD, les services nationaux météorologiques et hydrologiques (SMNH) des pays du Golfe de Guinée, les organismes des bassins fluviaux des pays côtiers et l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM).
Prévisions Saisonnières des caractéristiques Agro-hydro-climatiques pour la grande saison des pluies des Pays du Golfe de Guinée (PRESAGG - 2022)
Il est attendu pour la grande saison des pluies 2022 des pays du Golfe de Guinée des quantités de pluies globalement moyennes à déficitaires, un démarrage tardif de la saison des pluies, une fin de saison à tendance normale, des séquences sèches longues après le démarrage de la saison et des écoulements à tendance globalement déficitaire ou moyenne dans les bassins côtiers.
Prévisions saisonnières des pluies, des débits et conseils agroclimatologiques pour la saison des pluies 2013 en Afrique de l’Ouest, au Cameroun et au Tchad.
Un hivernage globalement humide en Afrique de l’Ouest notamment dans la bande Ouest sahélienne est attendu en 2013.
Principales réalisations du cilss de 1973 à 2006
Au fil de ses trente trois ans d’existence, le Comité Permanent Inter Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS) s’est positionné dans l’espace sahélien voire régional, comme une institution de référence dans la recherche de solutions efficaces et durables pour accompagner les sahéliens (nes) dans la lutte contre les effets de la sécheresse. Les actions et les initiatives entreprises par le CILSS se sont traduites par des réalisations concrètes dans les Etats membres au niveau des services techniques nationaux, du secteur privé et de la société civile. En effet, le CILSS a conçu et mis en oeuvre dans le cadre de son mandat, des outils d’aide à la décision, des méthodologies et des stratégies au profit des Etats dans les domaines de la sécurité alimentaire, de la gestion des ressources naturelles, de la maîtrise de l’eau, de l’accès aux marchés et de la recherche en matière de population et développement. En outre, il a contribué au renforcement des capacités des cadres nationaux par l’organisation de formations diplômantes et continues sur des thèmes relatifs à ses domaines d’intervention. L’institution a également apporté d’importants appuis catalytiques à ses Etats membres dans divers domaines. Notre organisation s’est aussi investie dans le renforcement du partenariat avec les autres organisations inter gouvernementales de la sous région telles que la CEDEAO et l’UEMOA pour rechercher la synergie d’action avec ces structures en vue d’une harmonisation des différentes interventions. Les efforts du CILSS sont soutenus et appuyés par les Etats membres et les partenaires au développement qui, depuis sa création, continuent de lui témoigner leur attachement et de lui apporter un soutien constant et multiforme en vue de l’atteinte de ses objectifs. C’est l’occasion de leur exprimer toute notre gratitude et notre reconnaissance pour leur engagement à nos côtés dans l’accomplissement de notre mission. La présente brochure donne un aperçu des principales réalisations du CILSS dans les domaines de la sécurité alimentaire, de la lutte contre la désertification, de la maîtrise de l’eau et de l’accès aux marchés. La liste des réalisations présentée dans cette brochure n’est pas exhaustive. Sa mise à jour régulière et sa diffusion vont se poursuivre afin d’améliorer la visibilité de l’institution. Puisse cette brochure raviver la confiance que vous placez dans notre institution et faire en sorte que vous continuez à l’appuyer dans la recherche de solutions pertinentes et durables pour atténuer la pauvreté des populations sahéliennes.
Principales realisations du club du sahel
Toutes nos publications gratuites sont disponibles sur notre site internet/ All our free publications are available on our web site : www.oecd.org/sah E-mail : sahel.contact@oecd.org
Principales réalisations en 2020
Lʼannée 2020, deuxième année de mise en oeuvre du Projet Elevages et Pastoralisme intégrés et sécurisés
en Afrique de lʼOuest (PEPISAO) a été marquée par de nombreuses réalisations, en dépit de lʼoccurrence de la pandémie du COVID 19. Il sʼagit principalement de : (i) la conduite de lʼétude relative à la cartographie des associations actives dans la prévention et gestion des conflits et la perception du pastoralisme par les parties prenantes dans les zones conflictogènes, (ii) lʼanalyse de lʼétat des lieux des systèmes dʼinformation à lʼattention des agropasteurs, (iii) lʼévaluation de la mise en oeuvre des règlements régionaux existants ; (iv) lʼaffinement des outils SPC de prévention et gestion des conflits ; (iv) le lancement de la réflexion prospective au moyen du démarrage de la production des notes thématiques sur les germes de changement. Lʼannée 2000 a été marquée aussi par (i) lʼévaluation de lʼentente entre le Bénin et le
Niger sur la transhumance transfrontalière et le (ii) le renforcement des partenariats stratégiques (PFUA/GIZ et FAO) pour faciliter les synergies et la cohérence des interventions sur le pastoralisme.
Production céréalière brute de la campagne 2009/2010
Production céréalière brute de la campagne 2009/2010 et comparaison avec les 5 dernières années (Unité : millier de tonnes)
Production céréalière brute de la campagne 2011/2012
Production céréalière brute de la campagne 2011/2012 et comparaison avec les 5 dernières années
Production céréalière brute de la campagne 2012/2013
Production céréalière brute de la campagne 2012/2013 et comparaison avec les 5 dernières années
Programme de Résilience des Systèmes Alimentaire (FSRP)
Le Comite Permanent Inter-Etats de Lutte Contre La Sècheresse dans le Sahel (« CILSS ») (ci-après le Bénéficiaire) mettra en œuvre le Programme de résilience du système alimentaire d'Afrique de l'ouest (FSRP) (le Projet) à travers l’Unité de Coordination du Projet (UCP) et en association avec Centre Regional de Formation et d'Application en Agrométéorologie et Hydrologie Opérationnelle (AGRHYMET). L’Association internationale de développement] (ci-après désignée l’Association) a convenu d’accorder un financement au Projet.
Programme de Résilience du Système Alimentaire (Food System Resilience program FSRP)
Dans le cadre des nouvelles procédures concernant les Normes environnementale et sociales (NES) de la Banque mondiale, le CILSS est tenu à préparer un Cadre de Gestion environnementale et sociale (CGES) par rapport aux composantes du Programme de Résilience du Système Alimentaire dont il a la responsabilité de mise en oeuvre. Le CGES, comme tous les autres outils de gestion, doit comporter des mesures permettant au projet, pendant toute sa durée de vie, de se conforme aux lois et réglementations nationales en vigueur et aux prescriptions des NES.
Programme National d'Adaptation au CC (Burkina Faso)
Au cours des deux dernières décennies, le Burkina Faso a beaucoup souffert des effets adverses du climat. Les plus importants parmi ces chocs climatiques sont les sécheresses dues à l’insuffisance pluviométrique et sa répartition inégale, les inondations provenant des fortes pluies exceptionnelles, les vagues de chaleur et les nappes de poussières intenses. La persistance des changements climatiques induira inéluctablement une augmentation de la fréquence et de l’ampleur des phénomènes climatiques extrêmes ; leur répercussion en terme d’impacts sera préjudiciable à certains secteurs et aux couches socio-professionnelles aux moyens limités. Le pays étant potentiellement vulnérable aux chocs climatiques projetés, une préparation pour y faire face s’impose naturellement. C’est dans ce contexte qu’il a procédé à une évaluation approfondie de sa vulnérabilité aux changements et à la variabilité climatique en vue de l’élaboration d’un Programme d’Action National d’Adaptation permettant de faire face aux changements climatiques (PANA). Les annexes 5, 6 et 7 présentent un aperçu des matrices de sensibilité des moyens d’existence à la variabilité et aux changements climatiques qui ont servi de base pour la définition des hypothèses dans cette étude. Dans le contexte du PANA, il convient de préciser les deux termes importants que sont la vulnérabilité et l’adaptation. La vulnérabilité est définie comme la susceptibilité d’un système naturel ou humain à être affecté par les effets négatifs du changement, de la variabilité ou des extrêmes climatiques. L’adaptation se réfère à tout ajustement dans les systèmes naturels ou dans les activités humaines, en réponse aux impacts réels ou prévus du changement climatique, ajustement permettant d’en atténuer les effets néfastes ou d’en exploiter les opportunités bénéfiques. Elle traduit en conséquence, la capacité d’une personne, d’une communauté ou d’un milieu naturel à anticiper, à résister ou à s’adapter aux impacts négatifs du climat ou à se remettre de ces impacts. L’adaptation, qu’elle soit anticipative (prise avant que les impacts initiaux aient eu lieu) ou réactionnelle (conçue et mise en oeuvre en réponse aux impacts initiaux) permet de réduire la vulnérabilité au changement climatique du système ou du secteur considéré. Le PANA étant une disposition qui permet au pays d’anticiper et d’atténuer les impacts néfastes du climat, dans le court terme, sur les secteurs de développement ainsi que sur les couches vulnérables les plus exposés, son élaboration a suivi un processus participatif impliquant différents acteurs (décideurs, experts, techniciens, producteurs, communautés, etc.). L’objectif recherché est d’identifier les actions prioritaires fondées sur les besoins urgents et immédiats d’adaptation des populations vulnérables. Le contenu du présent document expose ainsi le programme d’adaptation du pays. Il rappelle les caractéristiques essentielles de celui-ci, les principales pressions exercées sur l’environnement et la manière dont les changements climatiques perturbent les processus biophysiques. Il décrit également le cadre du programme d’adaptation, dresse la liste des besoins essentiels en matière d’adaptation, précise les critères de sélection des actions prioritaires d’adaptation, propose une liste hiérarchisée de douze actions prioritaires et en établit des fiches de projet pour leur mise en œuvre. Il se termine sur un rappel du processus adopté pour l’élaboration du programme d’adaptation du pays aux changements et à la variabilité climatiques.
Projet MESA, du satellite à la gestion des parcours
Le Projet MESA a pour objectif global d’améliorer les capacités des structures régionales et nationales impliquées dans la gestion de l’environnement, le climat et la sécurité alimentaire dans la zone CEDEAO, plus la Mauritanie et le Tchad, à utiliser l’information issue de l’observation de la terre pour la prise de décision et la planification. Les objectifs spécifiques de la THEMA-CEDEAO sont les suivants:
1. Assurer un accès amélioré et durable des acteurs aux niveaux régional et national aux données d'OT en capitalisant sur les résultats du projet AMESD ;
2. Rendre disponibles les données d'OT et les services améliorés d'information contribuant à une meilleure prise de décision et une meilleure planification;
3. Contribuer à la fertilisation mutuelle en matière de technologie d’Observation de la Terre au niveau continental et dans les institutions régionales et nationales ;
4. Renforcer les cadres de développement de politiques ;
5. Renforcer les capacités des acteurs aux niveaux régional et national en matière d'information relative à l’OT (les sources, les utilisations, les limites, les implications politiques, etc).
Quelles perspectives d’évolutions des systèmes d’élevage mobiles en lien avec les mutations politiques, technologiques et sociales en cours en Afrique de l’Ouest et au Sahel : Note thématique de réflexion n°3
Le PEPISAO vise à renforcer les capacités des États et acteurs régionaux et nationaux afin qu’ils puissent développer des approches de sécurisation de la mobilité du bétail et d’intégration des modes d’élevage inscrits dans une vision régionale partagée et offrant un maximum de garanties en matière de cohabitation pacifique des différents usagers des ressources naturelles. Dans la visée de cette ambition, la Commission de la CEDEAO, en collaboration avec l’UEMOA et le CILSS, a engagé une réflexion prospective sur les systèmes d’élevage mobiles. Un tel exercice reflète une démarche d’anticipation alimentée par l’analyse des facteurs pertinents de changement pour l’avenir des systèmes d’élevage. La présente note qui s’inscrit dans ce cadre a pour objet de caractériser les dynamiques sociopolitiques à l’œuvre dans la région, en lien avec les systèmes d’élevage mobiles. Le lien entre l’anticipation et la planification stratégique est ténu. En outre, l’enjeu d’explorer les futurs probables de la transhumance et par conséquent l’avenir des millions d’individus, – acteurs de développement à part entière de territoires au sein desquels ils sont laissés pour compte, – revêt une importance cruciale pour l’intégration régionale et la stabilité de la région et la cohabitation pacifique entre les groupes socio-culturels. Les études, les programmes régionaux et les réunions de haut niveau se sont multipliés au cours de ces dernières années, témoignant à la fois de l’acuité de la question pour les différents acteurs et de la complexité du processus de construction des arrangements politiques et sociaux aux échelles pertinentes de décision et d’action dans les zones concernées par cette problématique. 1.2 Objectifs de la présente note. L’objectif de la présente note est de mettre en perspective les systèmes d’élevage mobiles avec les mutations politiques, sociales, technologiques et sécuritaires en cours en Afrique de l’Ouest et au Sahel. Cet exercice s’est appuyé principalement sur l’exploitation de la documentation disponible, notamment les études consacrées à l’avenir des jeunesses pastorales, les travaux de prospective territoriale, les rapports de capitalisation des expériences de dialogue intercommunautaire, les résultats des analyses des conflits et l’exploitation des matériaux issus de quelques entretiens avec des personnes ressources.
De façon spécifique, la note cherche à répondre aux questions suivantes :
a. Quelles sont les mutations politiques, sociales, technologiques et sécuritaires en cours au Sahel et en Afrique de l’Ouest et de quelle manière ont-elles affecté et affecteront elles les systèmes d’élevage mobiles à l’horizon 2040 ?
b. Quelles sont les principales dynamiques qui émergent dans les territoires et au sein des groupes sociaux et lesquelles d’entre elles sont porteuses de germes pertinents de changement structurel à grande échelle et/ou à moyen et long terme ?
c. Quelles politiques publiques et autres initiatives pourraient être mises en œuvre afin de favoriser une meilleure cohabitation entre les groupes sociaux dans les territoires ?
3
d. Comment pourrait-on soutenir les initiatives susceptibles de contribuer à la consolidation des liens sociaux, à l’amélioration de la gouvernance des territoires et à l’insertion économique et sociale des jeunesses pastorales ? 1.3 Démarche méthodologique développée
Quelles perspectives pour les systèmes d’élevage mobiles face à la densification des espaces ruraux et au changement climatique en Afrique de l’Ouest ? Note thématique de réflexion N°2
La dynamique des systèmes d’élevage en Afrique de l’Ouest subsaharienne à l’horizon 2040 est davantage déterminée par les changements sociétaux en cours et attendus que par le changement climatique. Le changement climatique devrait se traduire par des hausses de la concentration en gaz carbonique de l’air, des températures aux saisons les plus chaudes, et de la pluviosité principalement due à des gros orages plus fréquents et plus intenses. Ces hausses devraient favoriser la production végétale, mais aussi les ruissellements, l’érosion des sols et les inondations. L'augmentation rapide et persistante de la densité de population rurale en dépit d’une urbanisation spectaculaire devrait alimenter la poursuite de l’expansion des terres cultivées, la réduction et la fragmentation des terres de parcours, entravant la mobilité pastorale. Cela devrait réduire l’activité des élevages pastoraux à mobilité saisonnière, mais aussi celle des élevages sédentaires privés de parcours et de source de jeunes animaux à des prix compétitifs. Une politique qui préconiserait l’arrêt des transhumances saisonnières régionales au profit d’élevage en ranch et en stabulation précipiterait la déchéance des élevages pastoraux et aggraverait leur fragilité vis-à-vis des aléas climatiques comme sécuritaires. Cette mutation requerrait un investissement hors de portée des éleveurs qui seraient réduits à travailler pour des investisseurs privés ou des sociétés agro-industrielles. La seule politique qui pourrait soutenir durablement les systèmes d’élevage dans leur diversité et complémentarité serait celle d’un investissement public résolu des États et des Communautés économiques régionales (CER) dans la transformation et la modernisation de la mobilité pastorale. L’accès aux ressources pastorales et la mobilité régionale et locale des troupeaux devraient être sécurisés en réaffirmant le statut communautaire ou public des points d’eau et des parcours des zones hyperarides, mais aussi des terres non cultivables en zone plus humide, ainsi qu’un droit d’accès négocié aux terres cultivées après les récoltes. Il faudrait fixer des cadres de concertation locale et régionale, et faciliter les accords contractuels entre pasteurs, agropasteurs et agriculteurs. Il faudrait compléter, réhabiliter et gérer les infrastructures hydrauliques et vétérinaires, les couloirs de passage du bétail, les terres réservées au pâturage, les gîtes ou enclos pour le bétail, avec le souci d’un maillage des infrastructures adapté au ressources fourragères disponibles, établi en concertation avec les associations d’éleveurs et les collectivités territoriales. Un engagement national et international devrait venir à bout de l’insécurité civile qui sévit dans plusieurs régions pastorales accompagné d’investissements importants dans les infrastructures de l'éducation, la santé, les routes et les télécommunications qui assureraient la sécurité et l’adaptation de l'élevage pastoral aux changements sociétaux.
Quelles perspectives pour les systèmes d’élevage mobiles face à la densification des espaces ruraux et au changement climatique en Afrique de l’Ouest ?
La dynamique des systèmes d’élevage en Afrique de l’Ouest subsaharienne à l’horizon 2040 est davantage déterminée par les changements sociétaux en cours et attendus que par le changement climatique. Le changement climatique devrait se traduire par des hausses de la concentration en gaz carbonique de l’air, des températures aux saisons les plus chaudes, et de la pluviosité principalement due à des gros orages plus fréquents et plus intenses. Ces hausses devraient favoriser la production végétale, mais aussi les ruissellements, l’érosion des sols et les inondations.
L'augmentation rapide et persistante de la densité de population rurale en dépit d’une urbanisation spectaculaire devrait alimenter la poursuite de l’expansion des terres cultivées, la réduction et la fragmentation des terres de parcours, entravant la mobilité pastorale. Cela devrait réduire l’activité des élevages pastoraux à mobilité saisonnière, mais aussi celle des élevages sédentaires privés de parcours et de source de jeunes animaux à des prix compétitifs.
Quels scénarii d’évolution pour les systèmes d’élevage mobiles à l’horizon 2040 ?
L’élevage sous toutes ses formes reste un pilier de l’économie et de l’intégration régionale en Afrique de l’Ouest. Pourvoyeur d’emplois et de revenus pour de très nombreux acteurs des chaînes de valeur d’une part et de protéines animales et de sous-produits, d’autre part, il constitue un enjeu majeur pour la sécurité alimentaire, la nutrition et la résilience des populations. Les systèmes pastoraux et agro-pastoraux, fondés sur la mobilité du bétail pour faire face à la variabilité des ressources fourragères et à la disponibilité des ressources en eau, permettent à la région de valoriser d’immenses espaces semi arides, impropres à la culture, mais dotés d’une biodiversité très riche, que seuls les ruminants peuvent exploiter sur la base de systèmes extensifs. Cette mobilité induit de fortes interactions avec les espaces d’accueil (transferts de fertilité, traction animale, approvisionnement en produits animaux et en céréales dans les espaces frontaliers et les bassins de consommation des pays côtiers, etc.). Elle est aussi facteur de cohésion sociale entre les communautés. Aux côtés de ces formes d’élevage issues d’un important savoir-faire ancestral, fortement et constamment adapté au cours des dernières décennies, se sont développées différentes d’autres formes d’élevage dites « modernes » : élevage de ruminants sédentaires (ranch), élevages laitiers plus ou moins intensifs, mais aussi différents élevages à cycle court (volailles, porcs, lapins et d’autres espèces (escargot, d’abeille, etc.) notamment en zones périurbaines. Pour autant, la région reste fortement déficitaire en protéines animales et en aliments du bétail concentrés (maïs, soja) afin d’assurer l’alimentation des filières intensives et à cycles courts.
La croissance démographique et l’urbanisation induisent une forte augmentation de la consommation de produits animaux, en lien avec les changements d’habitudes alimentaires et l’amélioration des pouvoirs d’achat d’une frange croissante de la population. Les coûts de production des protéines fondés sur les systèmes intensifs restent peu compétitifs au regard des importations de produits souvent de bas de gamme, et au regard des systèmes traditionnels améliorés. Par ailleurs, cette croissance démographique affecte aussi le monde rural et induit une extension constante des surfaces cultivées, en l’absence de stratégies et pratiques massives d’intensification durable des systèmes agricoles. De son côté, le cheptel ruminant qui s’accroît régulièrement requiert des espaces de pâtures sans cesse croissants. Il en résulte une compétition accrue sur les ressources naturelles que les réformes des codes fonciers agro-pastoraux en cours arrivent rarement à réguler efficacement. Depuis quelques années, on assiste à une exacerbation des conflits d’usage des ressources, en partie réelle, et en partie liée à une amélioration de la connaissance (observatoires) et à la médiatisation. De nombreuses initiatives sont en cours pour tenter de pacifier les relations entre pasteurs et agriculteurs : déploiement de dispositifs à différentes échelles de dialogue, de prévention et de gestion des conflits, incluant le développement des infrastructures d’accueil des transhumants. Ces dispositifs s’inspirent de la réglementation de la CEDEAO sur la transhumance et cherchent à répondre à la montée des violences induites par une combinaison de facteurs : compétition sur les ressources accentuée par la variabilité et les changements climatiques, montée des conflits intercommunautaires, mauvaise gouvernance, insécurité liée au terrorisme et aux activités des groupes mafieux, etc.
Quiz sur le changement climatique
Question A : Le changement climatique est dû à: À l’augmentation des gaz à effet de serre dans l’atmosphère; Aux tempêtes de poussières
Rapport annuel 2002 Centre Régional AGRHYMET
Le présent rapport est une synthèse de la plupart des activités menées par le Centre Régional AGRHYMET au titre de l’année 2002. La sécurité alimentaire et la gestion des ressources naturelles constituent les grands axes autour desquels gravitent les principales activités du Centre régional AGRHYMET. De ce fait, elles constituent les points phares du rapport.
Rapport annuel 2003 Centre Régional AGRHYMET
Le projet d’adaptation au changement climatique, le projet suivi de la vulnérabilité au Sahel, l’ouverture du cycle ingénieur en protection des végétaux, et le projet régional de lutte intégrée contre les sautériaux au Sahel (PRELISS) constituent quelques uns des nouveaux projets mis en oeuvre par le Centre Régional AGRHYMET en 2003, comme une réponse aux contraintes de l’accroissement de la production agricole et aux problèmes de l’environnement auxquels le CILSS est confronté. Cette dynamique s’accompagne par un volet communication conséquent, dont l’objet principal est d’améliorer la visibilité des activités du Centre en vue d’accroître la valorisation de son savoir faire. C’est ainsi que plusieurs activités de communication orientées principalement vers les décideurs politiques, les partenaires techniques et financiers, les organisations non gouvernementales, les associations paysannes et le Grand Public ont été mises en oeuvre par AGRHYMET en collaboration avec les Composantes Nationales AGRHYMET. L’animation régulière de notre site Internet avec la mise en ligne de bulletins et d’autres informations à caractère scientifique et technique, l’organisation de conférences et d’ateliers, la conception et la diffusion de bulletins de suivi de la campagne agro pastorale dans la zone CILSS et les visites marketing dans la zone CEDEAO et UEMOA, constituent les activités phares qui concourent au renforcement de la visibilité du Centre Régional AGRHYMET.
Rapport annuel 2004 Centre Régional AGRHYMET
Le Centre Régional AGRHYMET a célébré en 2004 ses trente ans d’existence. Des acquis importants ont été capitalisés dans les domaines de l’information et de la formation sur la sécurité alimentaire, la maîtrise de l’eau et la lutte contre la désertifi cation. C’est ainsi que le Centre Régional AGRHYMET a développé des outils et méthodologies pour l’alerte précoce, le suivi de la campagne agricole, le bilan céréalier, les prévisions agro climatiques, le suivi pastoral, etc. La plupart des produits et services issus de ces outils sont transférés aux pays membres du CILSS et de la sous région en vue d’accroître leurs capacités de décision pour atténuer la pauvreté dans le Sahel. L’impact des actions du Centre Régional AGRHYMET est également perceptible dans plusieurs secteurs économiques à travers le renforcement des capacités opérationnelles des services nationaux de l’agriculture, de la protection des végétaux, des ressources en eau et de la météorologie. Environ 60& du personnel technique de ces structures ont été formés au Centre Régional AGRHYMET à travers les cycles de formation de technicien supérieur et d’ingénieur en hydrologie, agrométéorologie, protection des végétaux, instruments et micro informatique. En outre, les formations continues organisées par le Centre Régional AGRHYMET ont permis d’améliorer le savoir-faire des cadres sahéliens dont les compétences sont hautement appréciées au niveau national et régional. L’adhésion du Centre Régional AGRHYMET au CAMES confirme la qualité de ses formations et son rôle comme institution supérieure dans les sciences agronomiques, hydrologiques et environnementales. Le Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement du CILSS, tenu le 25 janvier 2004 à Nouakchott en République Islamique de Mauritanie a défini de nouvelles orientations axées sur un recentrage des activités du CILSS sur ses objectifs initiaux à savoir : la sécurité alimentaire, la lutte contre la désertification et la maîtrise de l’eau. Notre institution, qui dispose d’une riche expérience dans ces différents domaines, sera en pôle position dans la recherche et la mise en oeuvre de nouveaux outils pour répondre de façon efficace et efficiente aux préoccupations des décideurs et des populations sahéliennes. De nouveaux chantiers seront ouverts en 2005 pour consolider les acquis en tenant compte des enjeux du 3ème millénaire, à savoir les changements climatiques, la biodiversité et la biotechnologie.
Rapport annuel 2005 Centre Régional AGRHYMET
L’année 2005 a été marquée par le recentrage des activités du CILSS autour de ses objectifs initiaux conformément à la résolution du Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement tenu le 25 janvier 2004 à Nouakchott en République Islamique de Mauritanie. Les activités d’information, de formation et de recherche menées en 2005 par le Centre Régional AGRHYMET, s’inscrivent dans ce cadre et contribuent au renforcement des capacités pour atténuer la pauvreté au Sahel. Le Centre Régional AGRHYMET a capitalisé et renforcé ses acquis en matière d’information par la mise eu point et le transfert dans les pays du CILSS de nouveaux outils et méthodologies pour l’alerte précoce, les prévisions agro hydro climatiques, le suivi de la campagne agricole, le bilan céréalier etc. L’exécution de nouveaux projets a permis au Centre Régional AGRHYMET d’être mieux outillé pour répondre aux préoccupations des populations sahéliennes dans les domaines de la sécurité alimentaire, la maîtrise de l’eau et la lutte contre la désertification. Il s’agit notamment des projets : Carte d’identité Rurale, Lutte Intégrée contre les Sautériaux au Sahel (PRELISS), Suivi de la Vulnérabilité au Sahel, Appui aux capacités d’adaptation aux changements climatiques au Sahel » , Utilisation et Occupation des Sols (LU/LC). En matière de renforcement des capacités des services nationaux, du secteur privé et de la société civile, le Centre Régional AGRHYMET s’est distingué en 2005 par la sortie de 26 ingénieurs en protection des végétaux et le recrutement de trois nouvelles promotions d’ingénieurs en hydrologie, agrométérologie, instruments et micro informatique. La qualité de son savoir faire professionnel reconnu au niveau national, régional et international, a été confirmé en 2005 par l’admission de sept de ses experts sur les listes d’aptitudes du Conseil Africain et Malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES). En outre, le Centre Régional AGRHYMET s’investit dans la recherche de l’excellence avec la tenue régulière du Conseil Scientifique et Pédagogique pour évaluer ses activités de recherche axées sur ses domaines d’intervention. Fort de son expérience et de son expertise, le Centre Régional AGRHYMET s’est également employé à développer de nouveaux outils et programmes de formation pour répondre aux défis du 3ème millénaire notamment les changements climatiques et la biodiversité. Le lancement en 2006, du Master en Gestion Concerté des Ressources Naturelles en est une parfaite illustration. Le présent rapport est une synthèse des activités et résultats de notre institution. Il est destiné au grand public et a été rédigé dans un style simple pour mieux l’informer et le sensibiliser sur les réalisations et les opportunités qu’offre le Centre Régional. Les résultats présentés dans ce rapport sont le fruit d’une collaboration entre notre institution, les composantes nationales, les partenaires techniques et financiers et la communauté internationale.
Rapport annuel 2007 Centre Régional AGRHYMET
Depuis une trentaine d’années, la région sahélienne de l’Afrique de l’Ouest est confrontée à de multiples défis tels que l’insécurité alimentaire, la désertifi cation et les changements climatiques. Le Centre Régional AGRHYMET (CRA), institution du Comité Permanent Inter Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS) a inscrit ses actions dans la recherche de solutions efficaces et durables pour améliorer les conditions de vie des populations de cette région. C’est ainsi que des méthodes et des outils d’aide à la décision ont été développés au CRA et mis à la disposition des pays du CILSS pour assurer un meilleur suivi de la campagne agricole, de la situation alimentaire et des ressources naturelles. Ces mêmes outils et produits sont en cours de transfert aux autres pays de l’Afrique de l’Ouest membres de la CEDEAO, qui sont désormais couverts par les activités du CRA, suite à l’accord intervenu entre le CILSS et la CEDEAO en Décembre 2006. Ce système d’information est consolidé par la mise en place d’un important programme de formations pour doter de cadres compétents et opérationnels les services techniques nationaux, les projets de développement et les organisations non gouvernementales. C’est ainsi que des milliers de cadres de la sous région ont bé- néfi cié des formations diplômantes et continues organisées par le CRA, notamment dans les domaines de la protection des végétaux, de l’agrométéorologie, de l’hydrologie et de la micro informatique. En 2007, les activités phares du CRA ont été : Dans le domaine de l’information, la mise en oeuvre du cadre harmonisé d’analyse de la vulnérabilité, le transfert d’outils et méthodes de prévention des crises alimentaires, la conduite d’expérimentations et le renforcement des capacités des pays en matière de lutte acridienne, le renforcement des systèmes d’information sur les marchés et la validation du dispositif de suivi des flux transfrontaliers, l’identification des besoins et l’appui aux producteurs (éleveurs, irrigants et maraîchers). Dans le domaine de la formation, 70 ingénieurs et 20 techniciens supérieurs ont achevé leur formation en Septembre 2007 et sont actuellement en service dans les Etats membres du CILSS et de la CEDEAO. En outre, 15 cadres des mêmes pays ont reçus en Décembre 2007 leurs diplômes de Mastère en gestion concertée des ressources naturelles, nouveau programme conçu par le CRA pour mieux répondre aux préoccupations des pays. Les experts du CRA, en plus de leurs activités opérationnelles et de formation, mènent aussi des études et recherches en vue d’améliorer la qualité des produits et mieux faire face aux nouveaux défis. C’est ainsi que des recherches en été menées dans les domaines comme l’estimation des pluies et des superficies emblavées à l’aide de la télédétection, ainsi que des impacts de la variabilité et du changement climatiques sur les ressources en eau et l’agriculture en Afrique de l’Ouest. Ces résultats de recherche ont fait l’objet de communications à des conférences organisées aussi bien à l’échelle sous régionale qu’internationale. L’appui technique, qui consiste à équiper et à former le personnel des services techniques des pays en logiciels de gestion de bases de données s’est poursuivi et élargi à certains pays membres de la CEDEAO. Mohamed Yahya Ould Mohamed MAHMOUD La reconnaissance du CRA par le Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement supérieur (CAMES) et par l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF) comme membre titulaire, confirme la qualité des enseignements dispensés par le Centre. Le présent rapport, qui est une synthèse des principales activités et des résultats obtenus par le CRA en 2007 grâce à l’appui technique et financier des pays membres du CILSS, des partenaires au développement et de la communauté internationale, se veut un moyen de rendre public les bilans, est également un outil permettant aux mandants de vérifier la pertinence de nos activités. Les résultats présentés montrent que le CRA consolide, améliore et innove dans ses activités et stratégies, tout en collaborant avec les composantes nationales et les organisations et institutions régionales, sous régionales, et internationales. Je vous en souhaite une bonne lecture.
Rapport annuel 2008 Centre Régional AGRHYMET
L’année 2008 a été celle de la consolidation et de la pérennisation des activités du Centre Régional AGRHYMET. Ce fleuron de la coopération internationale qui a capitalisé plus de 35 années d’expertise dans les domaines de la formation, de l’information et de l’appui technique, a conduit ses activités en 2008 malgré un environnement financier difficile. En effet, cette année a été marquée par la fin du programme de travail (2004 – 2008) du CILSS et aussi par l‘arrivée à terme de certaines conventions de financement du Centre Régional AGRHYMET en particulier pour le volet formation. Cette situation qui a coïncidé avec le début de la crise financière mondiale a failli compromettre cette importante composante du CRA. Heureusement, la prompte réaction de nos partenaires au développement a permis la poursuite de la formation qui constitue une des fiertés du CILSS. En effet, notre institution a formé de 1975 à 2008, 969 cadres de conception et d’exécution en service dans les ministères, les projets de développement et dans les organisations non gouvernementales. En outre, elle a permis le perfectionnement de plus de 5000 cadres des pays du CILSS, de l’UEMOA et de la CEDEAO dans des domaines divers tels que l’environnement, l’agriculture durable, les statistiques agricoles, la maintenance des équipements agrométéorologiques, la gestion et l’analyse des données climatologiques, les systèmes d’information géographiques, et les nouvelles technologies de l’information et de la communication, etc. Cette ouverture en direction de l’Afrique de l’Ouest constitue un signal fort du CILSS qui, à travers le Centre Régional AGRHYMET, s’investit de plus en plus dans le renforcement de l’intégration régionale. Le dynamisme de notre institution s’est également traduit par l’amélioration de l’offre de formation avec l’ouverture annoncée en 2009 de nouveaux cycles de formation de type mastère axés sur, la gestion intégrée des ressources en eau et de l’environnement. Les formations organisées par le Centre Régional AGRHYMET sont consolidées par un important programme de recherche en partenariat avec les institutions nationales, régionales et internationales afin de mettre au point et améliorer les outils et méthodologies dans les domaines de la sécurité alimentaire, la lutte contre la désertification et la maîtrise de l’eau. A ce propos, le Centre Régional AGRHYMET a renforcé ses acquis en matière d’information et d’appui technique par la mise au point et le transfert dans les pays du CILSS et de plus en plus en Afrique de l’Ouest, de nouveaux produits sur l’alerte précoce, le bilan alimentaire, le suivi de la campagne agricole, etc. Notre Centre a également maintenu et consolidé sa place au sein des institutions de pointe en matière recherche sur le climat et ses impacts sur les secteurs socio-économiques clés de la sous région (agriculture, élevage et ressources en eau) à travers la participation active de ses experts à différents réseaux de recherche internationaux et sous-régionaux. Le présent rapport est une synthèse des activités et des réalisations du Centre Régional AGRHYMET en 2008. Il fait ressortir les principaux acquis et centre d’intérêt du CRA à savoir, l’information, la formation, la recherche et l’appui technique. Les résultats qui y sont présentés sont le fruit d’une collaboration exemplaire et fructueuse entre notre institution et ses partenaires techniques et financiers à qui nous nous adressons nos sincères remerciements pour avoir toujours accompagné le CILSS en général et le CRA en particulier dans la réalisation de sa noble mission qui est de former et d’informer les sahéliens dans les domaines de la sécurité alimentaire, la lutte contre la désertification et la maîtrise de l’eau.
Rapport annuel 2009 Centre Régional AGRHYMET
2009 a été une année de consolidation de nos acquis mais également d’innovation dans nos domaines d’intervention à savoir l’information et la formation axées sur la sécurité alimentaire, la maîtrise de l’eau et la lutte contre la désertification dans le Sahel. C’est ainsi que les outils et méthodologies développés par le Centre Régional AGRHYMET ont permis en 2009, le suivi au niveau régional de la campagne agricole et phytosanitaire, l’établissement du bilan alimentaire et céréalier, la prévision et l’évaluation du risque d’inondation à Niamey, la mise au point d’un système de prévision des crises alimentaires au Niger, le suivi pastoral dans le Sahel, etc. En outre, le CRA a initié des cadres d’échange et de partage d’information pour améliorer le dispositif de surveillance phytosanitaire des pays du CILSS et de l’Afrique de l’Ouest en organisant en 2009, des réflexions sur les stratégies de lutte contre les ennemis transfrontaliers et sur les aires de grégarisation du criquet pèlerin et leur surveillance au moyen des images satellitaires. L’expertise du CRA en matière d’information est consolidée par une riche expérience dans le domaine des changements climatiques. Cette notoriété a été magnifiée par la communauté scientifique lors des travaux de restitution des résultats du Projet « Appui aux capacités d’adaptation du Sahel aux changements climatiques », mais également à la 3ème Conférence internationale de AMMA (Analyses Multidisciplinaires de la Mousson Africaine) et au 13e Ecole d’été suivi du 14ème Colloque international du Secrétariat international francophone pour l’évaluation environnementale (SIFEE). En matière de renforcement des capacités des services nationaux, du secteur privé et de la société civile, le Centre Régional AGRHYMET s’est distingué en 2009 par le recrutement d’une promotion Mastère Gestion Concertée des Ressources Naturelles/option GIRE, d’une promotion de technicien supérieur en hydrologie et une promotion d’ingénieur en protection des végétaux. Cette formation de Mastère ouverte aux ressortissants des pays de la CEDEAO, démontre encore une de fois de plus, l’engagement et la détermination du CRA à valoriser son expertise technique et scientifique pour contribuer au renforcement des compétences des cadres de la sous région. Cette dynamique enclenchée par notre institution, est renforcée par la signature de protocoles de coopération et de nouveaux projets tels que le Projet de Surveillance de l’Environnement en Afrique pour le Développement Durable (AMESD). Elle sera poursuivie dans les années à venir en collaboration avec des partenaires du Nord et du Sud, en vue de répondre efficacement aux préoccupations des populations sahéliennes confrontées à des crises alimentaires et aux effets néfastes des changements climatiques.
Rapport annuel 2010 Centre Régional AGRHYMET
La région ouest africaine est confrontée depuis quelques années à de multiples défis tels que l’insécurité alimentaire, la désertification et les changements climatiques. Le Centre Régional AGRHYMET, institution spécialisée du Comité Permanent Inter Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS) a inscrit ses actions dans la recherche de solutions efficaces et durables pour améliorer les conditions de vie des populations de cette région. C’est ainsi que des méthodes et des outils d’aide à la décision ont été développés au CRA et mis à la disposition des pays du CILSS et de la CEDEAO pour assurer un meilleur suivi de la campagne agricole, de la situation alimentaire et des ressources naturelles. Le Centre Régional AGRHYMET est reconnu aux niveaux national, régional et international à travers la pertinence et la fiabilité des informations agricoles, hydrologiques, climatologiques, agrométéorologiques et pastorales qu’il produit et diffuse régulièrement par l’intermédiaire de ses bulletins mensuels, spéciaux et sur son site Internet (www.agrhymet.ne). Les produits et services issus de ces informations conçus initiallement pour le contexte sahélien, prennent en compte depuis quelques années déjà l’environnement ouest africain, Le rayonnement du Centre Régional AGRHYMET s’exprime aussi par la richesse de ses programmes de formation adaptés au contexte ouest africain. Les diplômés du Centre Régional AGRHYMET constituent une des fiertés du système CILSS car ils sont opérationnels dans les secteurs publics et privés où leurs compétences sont hautement appréciées. En 2010, le Centre Régional AGRHYMET a mis sur le marché du travail, une nouvelle promotion d’ingénieur en agrométéorologie et une autre en mastère Gestion Concertée des Ressources Naturelles (option Gestion Intégrée des Ressources en Eau) ce qui porte le nombre des diplômés du Centre à plus de mille cadres. En outre, les formations continues organisées en 2010 ont permis d’améliorer le savoir faire des cadres ouest africains notamment dans les domaines du marché carbone et des changements climatiques. Sur le plan partenarial, le Centre Régional AGRHYMET a fait de l’intégration régionale et de la coopération internationale son credo pour partager son expérience et son savoir-faire, et également améliorer la qualité de ses outils et méthodes. En témoigne les nombreux accords de coopération signés avec les partenaires du Sud et du Nord, de même que la participation de nos experts à des rencontres internationales sur les thèmes d’actualité comme la prévision et la gestion des risques de catastrophes liées à la variabilité et au changement climatique
Rapport annuel 2011 Centre Régional AGRHYMET
Depuis sa création en 1974, le Centre Régional AGRHYMET contribue à la promotion de l’information et de la formation dans les domaines de l’agro écologie pour améliorer les conditions de vie des populations sahéliennes. La pérennité de ses activités et la réussite de sa mission dépendent en grande partie de sa capacité d’anticipation sur l’identification nouveaux produits d’aide à la décision liés à la maîtrise de l’eau à la lutte contre la désertification et la sécurité alimentaire, mais également de sa démarche communicationnelle vis à vis des utilisateurs potentiels de ses produits et services. Cette institution spécialisée du CILSS mène ses activités grâce au soutien technique et financier des Etats membres du CILSS et de la communauté internationale ce qui lui permet d’accroître sa capacité d’intervention, de diversifier ses produits et de développer de nouveaux outils au profit des populations sahéliennes. La vitalité et le rayonnement du Centre Régional AGRHYMET s’exprime par la richesse de ses programmes de formation et aussi par la qualité de ses produits et services qu’il met à la disposition des décideurs politiques et autres usagers (ONG, projets de développement, associations paysannes…). C’est ainsi que des méthodes et des outils d’aide à la décision ont été développés au Centre Régional AGRHYMET et mis à la disposition des pays de l’espace CILSS / CEDEAO pour assurer un meilleur suivi de la campagne agricole, de la situation alimentaire et des ressources naturelles. Ce système d’information est consolidé par la mise en place d’un important programme de formations pour doter de cadres compétents et opérationnels les services techniques nationaux, les projets de développement et les organisations non gouvernementales. C’est ainsi que des milliers de cadres de la sous région ont bénéficié des formations diplômantes et continues organisées par le Centre Régional AGRHYMET notamment dans les domaines de la gestion concertée des ressources naturelles, protection des végétaux, de l’agrométéorologie, de l’hydrologie et de la micro informatique. Par ailleurs, l’exécution de nouveaux programmes et projets a permis au Centre Régional AGRHYMET d’être mieux outillé pour répondre aux préoccupations des populations sahéliennes dans les domaines de la sécurité alimentaire, la maîtrise de l’eau et la lutte contre la désertification. Il s’agit notamment du Programme de Surveillance de l’Environnement en Afrique pour un Développement Durable (AMESD), du Projet Alliance Mondiale contre le Changement Climatique (GCCA) et du Programme Thématique de Sécurité Alimentaire (FSTP). Cette dynamique enclenchée par le Centre Régional AGRHYMET, sera poursuivie en collaboration avec des partenaires du Nord et du Sud, en vue de répondre efficacement aux contraintes de l’accroissement de la production agricole et aux enjeux du 3ème millénaire notamment aux problèmes des changements climatiques auxquels le Sahel est confronté.
Rapport annuel 2012 Centre Régional AGRHYMET
La publication de ce rapport annuel 2012 coïncide avec ma nomination en qualité de Directeur Général du Centre Régional AGRHYMET (CRA). Cette institution dont j’ai l’honneur et le privilège de diriger, demeure une fierté pour les populations sahéliennes et ouest africaines. Elle s’est distinguée dans la recherche de solutions efficaces et durables pour améliorer les conditions de vie des populations de cette région. En effet, AGRHYMET est reconnu à travers la pertinence et la fiabilité des informations agricoles, hydrologiques, climatologiques, agrométérologiques et pastorales qu’il produit et diffuse régulièrement par l’intermédiaire de ses bulletins mensuels, spéciaux et sur son site Internet (www.agrhymet.ne). Elle a amélioré son système de diffusion grâce à la mise en oeuvre en 2012, de la plateforme du CILSS sur le changement climatique et la gestion durable des terres. Le rayonnement du CRA s’exprime aussi par la richesse de ses programmes de formation adaptés au contexte ouest africain. Les diplômés du Centre Régional AGRHYMET constituent une référence dans la sous région car ils sont opérationnels dans les secteurs publics et privés où leurs compétences sont hautement appréciées. En 2012, le Centre Régional AGRHYMET a formé 9 ingénieurs en protection des végétaux et 27 mastères en gestion concertée des ressources naturelles dont 8 en gestion intégrée des ressources en eau et 19 en changement climatique, ce qui porte le nombre des diplômés du Centre Régional AGRHYMET à 1074 depuis sa création. En outre, les formations continues organisées en 2012 ont permis d’améliorer le savoir faire des cadres ouest africains notamment dans les domaines du suivi de la sécheresse et des changements climatiques. L’appui technique du CRA, qui consiste à équiper et à former le personnel des services techniques des pays sur le estation s’est poursuivi et élargi aux pays membres de la CEDEAO. Ces résultats probants obtenus dans ces différents domaines par le Centre Régional AGRHYMET sont le fruit de la volonté politique des Etats membres du CILSS et de la coopération internationale. Ils sont utilisés par les décideurs politiques, les partenaires techniques et financiers, les cadres des services nationaux et les producteurs. Cette dynamique enclenchée par le Centre Régional AGRHYMET, sera poursuivie en collaboration avec des partenaires du Nord et du Sud, en vue de répondre efficacement aux préoccupations des populations sahéliennes et ouest africaines confrontées aux problèmes d’insécurité alimentaire et de changement climatique.
Rapport annuel 2015 : Focus : célébration du 40ème anniversaire du Centre Régional AGRHYMET
Chers lecteurs et lectrices,
L’année 2015 a été marquée par la célébration du 40ème anniversaire du Centre Régional AGRHYMET. Quarante années au cours desquelles notre institution s’est investie dans la formation, l’information et la recherche appliquée ; en vue d’améliorer la sécurité alimentaire, de parvenir à une meilleure maîtrise de l’eau, et de lutter contre la désertification et les changements climatiques au Sahel et en Afrique de
l’Ouest. Les actions du Centre Régional AGRHYMET comprennent la production d’informations, l’élaboration d’outils d’analyse pour le diagnostic, l’alerte précoce, le suivi agro pastoral, le bilan alimentaire ainsi que les prévisions agrométéorologiques et hydrologiques dans le Sahel et en Afrique de l’Ouest. Ces actions ont un impact significatif et perceptible dans plusieurs secteurs de la vie économique des Etats membres du CILSS. En quatre décennies, le Centre Régional AGRHYMET a aussi contribué au renforcement des capacités techniques des services nationaux de la météorologie, de la protection des végétaux, de l’hydrologie, de l’agriculture et de l’environnement à travers la formation de plus de 1000 cadres de niveau Technicien
Supérieur, Ingénieur et Master 2 et le perfectionnement de plus de 6000 cadres à travers des formations continues dans les domaines de compétence du Centre.
Par ailleurs, des perspectives prometteuses se confirment pour 2016, avec le développement de nouveaux produits et services en matière de lutte contre les changements climatiques et de sécurité alimentaire, deux domaines qui se situent au centre de vos préoccupation. Ces produits et services seront mis en œuvre par un personnel compétent et dévoué, disposant de moyens matériels performants et d’équipements modernes. De nouvelles infrastructures, en cours de construction, vous accueilleront prochainement. Celles-ci comprennent un nouveau bâtiment administratif, une grande salle informatique, un laboratoire de langues, des voies d’accès bitumées et équipées d’éclairage solaire, ainsi qu’une résidence des invités.
L’année 2016 verra enfin la consolidation des acquis du Centre Régional AGRHYMET et le renforcement des actions de partenariat et de lobbying en vue de valoriser son expertise, partager son expérience et son savoir-faire, et améliorer la qualité des produits et services aux usagers. Toutes les réalisations du Centre Régional AGRHYMET seront régulièrement portées à votre connaissance. Pour ce faire, différents outils de communication seront mobilisées, tels que ce Rapport Annuel qui est le fruit de la collaboration entre notre institution, les Secrétaires Permanents des Comités Nationaux du CILSS, les Composantes Nationales AGRHYMET, et les partenaires au développement.
Bonne lecture
Professeur BOUAFOU Kouamé Guy Marcel
Rapport annuel 2015 Centre Régional AGRHYMET
L’année 2015 a été marquée par la célébration du 40ème anniversaire du Centre Régional AGRHYMET. Quarante années au cours desquelles notre institution s’est investie dans la formation, l’information et la recherche appliquée ; en vue d’améliorer la sécurité alimentaire, de parvenir à une meilleure maîtrise de l’eau, et de lutter contre la désertification et les changements climatiques au Sahel et en Afrique de l’Ouest. Les actions du Centre Régional AGRHYMET comprennent la production d’informations, l’élaboration d’outils d’analyse pour le diagnostic, l’alerte précoce, le suivi agro pastoral, le bilan alimentaire ainsi que les prévisions agrométéorologiques et hydrologiques dans le Sahel et en Afrique de l’Ouest. Ces actions ont un impact significatif et perceptible dans plusieurs secteurs de la vie économique des Etats membres du CILSS. En quatre décennies, le Centre Régional AGRHYMET a aussi contribué au renforcement des capacités techniques des services nationaux de la météorologie, de la protection des végétaux, de l’hydrologie, de l’agriculture et de l’environnement à travers la formation de plus de 1000 cadres de niveau Technicien Supérieur, Ingénieur et Master 2 et le perfectionnement de plus de 6000 cadres à travers des formations continues dans les domaines de compétence du Centre. Par ailleurs, des perspectives prometteuses se confirment pour 2016, avec le développement de nouveaux produits et services en matière de lutte contre les changements climatiques et de sécurité alimentaire, deux domaines qui se situent au centre de vos préoccupation. Ces produits et services seront mis en oeuvre par un personnel compétent et dévoué, disposant de moyens matériels performants et d’équipements modernes. De nouvelles infrastructures, en cours de construction, vous accueilleront prochainement. Celles-ci comprennent un nouveau bâtiment administratif, une grande salle informatique, un laboratoire de langues, des voies d’accès bitumées et équipées d’éclairage solaire, ainsi qu’une résidence des invités. L’année 2016 verra enfin la consolidation des acquis du Centre Régional AGRHYMET et le renforcement des actions de partenariat et de lobbying en vue de valoriser son expertise, partager son expérience et son savoir-faire, et améliorer la qualité des produits et services aux usagers.
Rapport annuel 2019
Notre sous-région est touchée par de nombreux conflits
sécuritaires ou pastoraux. On note dans lʼensemble que
lʼaccès aux ressources naturelles en est lʼune des causes
principales. Ces ressources sont de plus en plus limitées et disputées sous les effets croisés du changement climatique, de la privatisation des terres et de la croissance démographique. Alors que faire ? Pour répondre à cette question, nous avons proposé plusieurs stratégies dans la nouvelle politique agricole de la CEDEAO, lʼECOWAP, 2015-2025.
Rapport annuel 2019
Notre sous-région est touchée par de nombreux conflits sécuritaires ou pastoraux. On note dans l'ensemble que l'accès aux ressources naturelles en est l'une des causes
principales. Ces ressources sont de plus en plus limitées et disputées sous les effets croisés du changement climatique, de la privatisation des terres et de la croissance démographique. Alors que faire ? Pour répondre à cette question, nous avons proposé plusieurs stratégies dans la nouvelle politique agricole de la CEDEAO, lʼECOWAP, 2015-2025.
Rapport annuel 2023
Chères lectrices, chers lecteurs,
Nous avons le plaisir de vous présenter le rapport annuel 2023 d’AGRHYMET Centre Climatique Régional pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel AGRHYMET/CCR-AOS. Notre mandat, "Informer et Former sur la sécurité alimentaire, la lutte contre la désertification et la maîtrise de l'eau dans le Sahel et en Afrique de l'Ouest", a guidé nos actions et initiatives tout au long de l'année 2023. Ce rapport revient sur les activités majeures de notre centre, comprenant nos missions régulières telles que les prévisions saisonnières (PRESASS et PRESAGG), les rencontres du dispositif Régional de Prévention et de Gestion des Crises Alimentaires (PREGEC) et son réseau mondial, le Réseau de
Prévention des Crises Alimentaires (RPCA), ainsi que nos programmes de formations diplômantes et continues. En 2023, le renforcement des capacités des pays s’est poursuivi avec la fin de la formation de 17 Techniciens Supérieurs en Instruments et Micro Informatique, 10 Techniciens Supérieurs en Hydrologie et 26 Masters en Pastoralisme, soit un effectif total de 53 diplômés. De plus, le centre a poursuivi la formation en deuxième année de 20 Ingénieurs en Agrométéorologie et a enregistré l’arrivée de 78 nouveaux étudiants, notamment 30 Masters en Changement Climatique et Développement Durable, 30 Masters en pastoralisme et 18 Techniciens Supérieurs en Agrométéorologie. Nous avons également continué à renforcer les capacités des services nationaux, du secteur privé et de la société civile à travers des ateliers de formations continues organisés tout au long de l'année. L'année 2023 a été également marquée par la célébration du cinquantenaire du CILSS, une occasion saisie par notre institution pour partager avec nos partenaires et le public les accomplissements majeurs réalisés au cours de cette période. À cet effet, une documentation substantielle a été produite et largement diffusée pour commémorer cet événement historique. Aussi, notre participation à la COP 28 sur les changements climatiques à Dubaï a été couronnée de succès, avec l'animation d'un pavillon où ont eu lieu plusieurs événements parallèles du CILSS et de nos partenaires institutionnels comme la CEDEAO, l’UEMOA, le CIRAD etc. Dans le cadre de la gestion quotidienne d'AGRHYMET CCR-AOS, diverses décisions ont été prises, entrant dans le bon fonctionnement du Centre et surtout la mise en oeuvre des décisions prises au niveau du Secrétariat Exécutif et des instances du CILSS, en lien avec la réforme de l'institution. Ce rapport, rédigé dans un style simple, est destiné à vous informer et à vous sensibiliser sur les réalisations et les opportunités qu'offre AGRHYMET, Centre Climatique pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel.
Nous vous souhaitons une bonne lecture !
Rapport définitif: aspects démographiques
Depuis le début des années 80, le Niger traverse une crise économique due particulièrement à un renversement de tendance sur le marché de l’uranium, principale source de devise. Les politiques financières des grandes institutions internationales n’arrangent pas non plus les choses. Les premiers programmes d’ajustement structurel mis en oeuvre par le gouvernement avec l’appui de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International ont vu le jour dans les années 1985. Malheureusement, ces programmes d’ajustement structurel n’ont pas toujours fourni les résultats escomptés et parallèlement les difficultés économiques se sont aggravées à partir de 1990. Le Niger enregistre le PIB par habitant le plus faible de l’UEMOA avec133 700F CFA (204 Euros) en 20031. Quant à la croissance économique, elle reste très faible tandis que le chômage qui est assez important et l’inflation restent mal maîtrisés. Ces difficultés se sont d’ailleurs conjuguées avec de fréquentes perturbations politiques et sociales depuis cette période. À cette situation s’ajoute la dévaluation du Franc CFA, la monnaie nationale que le Niger partage avec plusieurs autres pays de la sous-région, de 50%, en janvier 1994.
Rapport régional 2024 sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel et en Afrique de l’Ouest en bref
Résultat d’un partenariat entre le Comité permanent inter-États de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS) et le Réseau d’information sur la sécurité alimentaire (FSIN), ce rapport fournit des informations
fiables et actualisées nécessaires pour répondre aux défis croissants de la sécurité alimentaire et de la nutrition au Sahel et en Afrique de l’Ouest. La situation alimentaire et nutritionnelle est préoccupante pendant la période de
soudure de 2024. Même s’il y a un nombre significativement inférieur des personnes dans les phases les plus sévères dans plusieurs pays, en termes de nombre et de pourcentage de personnes en Phases CH 3 à 5, les niveaux d’insécurité alimentaire et nutritionnelle sont projetés comme étant les plus élevés enregistrés dans l’histoire du CH. Ces circonstances sont provoquées par
l’interaction entre le conflit et l’insécurité civile, les chocs économiques, les phénomènes météorologiques extrêmes, la pauvreté sous jacente et d’autres facteurs de vulnérabilité.
Rapport Régional 2024 sur la sécurité alimentaire nutritionnelle au Sahel et en Afrique de l'Ouest
Ce rapport régional pour le Sahel et l'Afrique de l'Ouest 2024 donne une évaluation intégrale de l'insécurité alimentaire et nutritionnelle aigue dans la région en 2024. Il est produit par le CILSS en collaboration avec ses partenaires techniques et financiers. Pour la deuxième année consécutive, le réseau d'information sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle (FSIN) a soutenu sa production, dans le cadre de leur partenariat visant à renforcer la veille et la diffusion des données et analyse sur les crises alimentaires.
Rapport Régional sur la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle au Sahel et en Afrique de l'Ouest (RRSAN) 2023
Le Rapport Régional (RR) sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle est élaboré pour contribuer à nourrir le système de gouvernance de la sécurité alimentaire, de l'agriculture durable et la résilience au Sahel et en Afrique de l'Ouest. C'est un document de synthèse régionale qui regroupe les principales informations produites dans le cadre de l'animation du dispositif de Prevention et de Gestion des Crises Alimentaires (PREGEC) ainsi que du Réseau de Prevention des Crises Alimentaires (RPCA). Ces informations concernent les différentes conditions agroécologiques explicatives de l'environnement de la production agropastorale 2022/2023 déterminant l'essentiel de la situation alimentaire de la région.
Rapport régionale sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle au sahel et en Afrique de l'ouest 2022
Le Rapport Régional (RR) sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle est élaboré pour contribuer à nourrir le système de gouvernance de la sécurité alimentaire, de l’agriculture durable et la résilience au Sahel et en Afrique de l’Ouest. C’est un document de synthèse régionale qui regroupe les principales informations
produites dans le cadre de l’animation du dispositif de prévention et de crises alimentaires (PREGEC) ainsi que du Réseau de prévention des crises alimentaires (RPCA). Ces informations concernent
les différentes conditions agro-écologiques explicatives de l’environnement de la production agropastorale
2021/2022 déterminant l’essentiel de la situation alimentaire de la région.
Ce document est par conséquent une valorisation de toutes les données provenant des pays, des partenaire régionaux et internationaux membres du réseau. Il est le fruit d’une analyse complémentaire et de synthèse régionale accomplie par les experts du CILSS. Ce produit se veut comme un support de valorisation annuelle des produits du dispositif PREGEC et RPCA capitalisant les expériences sur les données générées par les
systèmes nationaux et régionaux d’information sur la sécurité alimentaire et la nutrition. Il met en relief les
résultats sur le suivi agro climatique, hydrologique, phytosanitaire, pastoral, les flux et les marchés. Il intègre également les interventions en réponse aux crises alimentaires et nutritionnelles.
Regional report on food and nutrition security for West Africa and the Sahel 2024 | In brief
The result of a partnership between the Permanent Interstate Committee for Drought Control in the Sahel (CILSS) and the Food Security Information Network (FSIN), this report on food security and nutrition in West Africa and the Sahel provides timely and reliable data needed to address growing food security and nutrition challenges in the region. The food and nutritional situation is worrying for the 2024 lean season. Even
though the number of people in the highest phases has significantly decreased in several countries since the 2023 peak, the aggregate number and percentage of people in CH Phase 3 or above are projected to be the highest ever recorded in CH history due to the interaction between conflict and civil insecurity, economic shocks, weather extremes, underlying
poverty, and other vulnerability factors.
Relance de la coopération Nigero-Tunisienne
Le Ministre d’Etat a réaffirmé la disponibilité de l’Etat du Niger à sceller un partenariat avec la République de Tunisie d’une part, et d’autre part à redynamiser cette coopération sur toutes ses formes et plus particulièrement dans le secteur agricole...
Répertoire informatif sur les règlements et accords relatifs à la prévention et gestion des conflits pastoraux au Sahel et en Afrique de l'Ouest Tome 1 : CEDEAO et pays du couloir central de transhumance (Benin, Burkina Faso, Niger et Togo)
Le pastoralisme et la transhumance constituent le système de production des ruminants le plus répandu en Afrique de l’Ouest et au Sahel. Il est crédité par les institutions régionales, d’un important potentiel de promotion du développement du bétail, d’accélération de la croissance économique et renforcement du processus d’intégration régionale. Cependant, les institutions régionales sont aussi conscientes des défis qui sont liés à son exercice ; la compétition d’accès aux ressources naturelles avec les autres parties prenantes et qui peut être source de conflits parfois violents. C’est pour anticiper et minimiser l’occurrence de ces conflits que les institutions d’intégration régionale et les États ont édicté un ensemble de règles pour encadrer l’exercice de cette activité économique et garantir la cohésion sociale entre les communautés d’éleveurs et d’agriculteurs. Pour rappel, on peut noter qu’« une réglementation est une notion de droit qui recouvre un ensemble d'instruments juridiques sous forme de lois, de décisions, de règles et règlements, et autres textes juridiques qui encadre, une activité sociale et économique, etc. Il s’agit en fait d’assujettir une activité à des règlements ». En fait, les règlementations gouvernent les activités liées aux mouvements des hommes et de leurs activités économiques. Dans cette optique, l’Union Africaine, la CEDEAO, l’UEMOA, les Etats et des collectivités, à travers des dispositifs législatifs et réglementaires, ont posé des bases juridiques et institutionnelles fortes pour faciliter les déplacements des animaux dans leurs espaces sous-régionaux et nationaux. Entre 1998 et 2004, la CEDEAO, l’UEMOA et d’autres partenaires ont adopté plusieurs textes et des documents de politiques pour encadrer, dans un premier temps, la transhumance transfrontalière et réduire les conflits entre agriculteurs et éleveurs puis ensuite au regard de l’environnement sanitaire mondiale (résurgence des maladies animales transmissibles à l’homme), pour protéger la santé publique. Les États, dans le but d’encadrer la transhumance et réduire les conflits entre éleveurs et agriculteurs ont adopté, depuis les indépendances, des lois qui ont été adaptées aux règlements régionaux.
Répertoire informatif sur les règlements et accords relatifs à la prévention et gestion des conflits pastoraux au Sahel et en Afrique de l'Ouest Tome 1 : CEDEAO et pays du couloir de l'ouest de transhumance (Cote d'Ivoire, Guinée, Mali, Mauritanie, Sénégal) Tome 1 : CEDEAO et pays du couloir de l'Ouest de transhumance ( Cote d'Ivoire, Guinée, Mali, Mauritanie, Sénégal)
Le pastoralisme et la transhumance constituent le système de production des ruminants le plus répandu en Afrique de l’Ouest et au Sahel. Il est crédité par les institutions régionales, d’un important potentiel de promotion du développement du bétail, d’accélération de la croissance économique et renforcement du processus d’intégration régionale. Cependant, les institutions régionales sont aussi conscientes des défis qui sont liés à son exercice ; la compétition d’accès aux ressources naturelles avec les autres parties prenantes et qui peut être source de conflits parfois violents. C’est pour anticiper et minimiser l’occurrence de ces conflits que les institutions d’intégration régionale et les États ont édicté un ensemble de règles pour encadrer l’exercice de cette activité économique et garantir la cohésion sociale entre les communautés d’éleveurs et d’agriculteurs. Pour rappel, on peut noter qu’« une réglementation est une notion de droit qui recouvre un ensemble d'instruments juridiques sous forme de lois, de décisions, de règles et règlements, et autres textes juridiques qui encadre, une activité sociale et économique, etc. Il s’agit en fait d’assujettir une activité à des règlements ». En fait, les règlementations gouvernent les activités liées aux mouvements des hommes et de leurs activités économiques Dans cette optique, l’Union Africaine, la CEDEAO, l’UEMOA, les Etats et des collectivités, à travers des dispositifs législatifs et réglementaires, ont posé des bases juridiques et institutionnelles fortes pour faciliter les déplacements des animaux dans leurs espaces sous-régionaux et nationaux. Entre 1998 et 2004, la CEDEAO, l’UEMOA et d’autres partenaires ont adopté plusieurs textes et des documents de politiques pour encadrer, dans un premier temps, la transhumance transfrontalière et réduire les conflits entre agriculteurs et éleveurs puis ensuite au regard de l’environnement sanitaire mondiale (résurgence des maladies animales transmissibles à l’homme), pour protéger la santé publique. Les États, dans le but d’encadrer la transhumance et réduire les conflits entre éleveurs et agriculteurs ont adopté, depuis les indépendances, des lois qui ont été adaptées aux règlements régionaux.
Répertoire informatif sur les règlements et accords relatifs à la prévention et gestion des conflits pastoraux au Sahel et en Afrique de l'Ouest
Le pastoralisme et la transhumance constituent le système de production des ruminants le plus répandu en Afrique de l’Ouest et au Sahel. Il est crédité par les institutions régionales, d’un important potentiel de promotion du développement du bétail, d’accélération de la croissance économique et
renforcement du processus d’intégration régionale. Cependant, les institutions régionales sont aussi conscientes des défis qui sont liés à son exercice ; la compétition d’accès aux ressources naturelles avec les autres parties prenantes et qui peut être source de conflits parfois violents. C’est pour anticiper et minimiser l’occurrence de ces conflits que les institutions d’intégration régionale et les États ont édicté un ensemble de règles pour encadrer l’exercice de cette activité économique et garantir la cohésion sociale entre les communautés d’éleveurs et d’agriculteurs. Pour rappel, on peut noter qu’« une réglementation est une notion de droit qui recouvre un ensemble d'instruments juridiques sous forme de lois, de décisions, de règles et règlements, et autres textes juridiques qui encadre, une activité sociale et économique, etc. Il s’agit en fait d’assujettir une activité à des règlements ». En fait, les règlementations gouvernent les activités liées aux mouvements des hommes et de leurs activités économiques Dans cette optique, l’Union Africaine, la CEDEAO, l’UEMOA, les Etats et des collectivités, à travers des dispositifs législatifs et réglementaires, ont posé des bases juridiques et institutionnelles fortes pour faciliter les déplacements des animaux dans leurs espaces sous-régionaux et nationaux. Entre 1998 et 2004, la CEDEAO, l’UEMOA et d’autres partenaires ont adopté plusieurs textes et des documents de politiques pour encadrer, dans un premier temps, la transhumance transfrontalière et réduire les conflits entre agriculteurs et éleveurs puis ensuite au regard de l’environnement sanitaire mondiale (résurgence des maladies animales transmissibles à l’homme), pour protéger la santé publique. Les États, dans le but d’encadrer la transhumance et réduire les conflits entre éleveurs et agriculteurs ont adopté, depuis les indépendances, des lois qui ont été adaptées aux règlements régionaux. Malgré cet ensemble de textes, les conflits demeurent et la gestion de la transhumance est encore une préoccupation majeure dans les Etats et au niveau transfrontalier. Afin de contribuer à une large diffusion et internalisation de ces textes par les acteurs à tous les niveaux, le projet Élevages et pastoralisme intégrés et sécurisés (PEPISAO), financé par l’Agence française de Développement (AFD) et coordonné par la CEDEAO qui a délégué la mise en oeuvre des composantes 1 et 2 au CILSS, s’investit à les mettre dans des formats adaptés. Le processus d’élaboration du répertoire informatif inclut plusieurs étapes : la documentation des textes existants, leur analyse, l’extraction des informations pertinentes aux usagers, notamment aux éleveurs. Les informations retenues sont relatives à la prévention et gestion des conflits pastoraux : conditions d’entrée, de séjour des transhumants dans les pays d’accueil, procédures de règlement des conflits, modalités d’accès aux ressources naturelles (pâturage et eau), etc. Ce document est présenté sous formes de fiches au niveau régional, en l’occurrence la CEDEAO et des pays notamment le Bénin, le Burkina Faso, , le Niger et le Togo. Les informations sont présentées sur 12 thématiques principales que sont : Prise en compte de la transhumance dans les documents politiques du développement ; Conditions à remplir avant le départ en transhumance ; Conditions d’entrée (Périodes, les portes de traversées des frontières) ; Garde des animaux au cours de la transhumance ; Mesures/Sanctions en cas de non-respect des conditions de la transhumance ; Conditions d’accueil des animaux transhumants ; Mécanismes de gestion des conflits ; Conditions/modalités d’accès aux ressources naturelles (eau, pâturage) ; Conditions/modalités d’accès aux aliments de bétail ; Conditions/modalités d’accès aux services vétérinaires ; Accès aux services sociaux au profit des éleveurs (Education, Santé, autres…) ; La CEDEAO et le CILSS voudraient sincèrement remercier les points focaux élevages et transhumance des pays pour la collecte des textes existants et les Organisations régionales des pasteurs APESS, RBM et ROPPA pour leur contribution à l’élaboration de ce répertoire. La CEDEAO et le CILSS témoignent leur reconnaissance à l’AFD pour son soutien financier à la mise en oeuvre du PEPISAO.
Répertoire informatif sur les règlements et accords relatifs à la prévention et gestion des conflits pastoraux au Sahel et en Afrique de l'Ouest
Le pastoralisme et la transhumance constituent le système de production des ruminants le plus répandu en Afrique de l’Ouest et au Sahel. Il est crédité par les institutions régionales, d’un important potentiel de promotion du développement du bétail, d’accélération de la croissance économique et renforcement du processus d’intégration régionale. Cependant, les institutions régionales sont aussi conscientes des défis qui sont liés à son exercice ; la compétition d’accès aux ressources naturelles avec les autres parties prenantes et qui peut être source de conflits parfois violents. C’est pour anticiper et minimiser l’occurrence de ces conflits que les institutions d’intégration régionale et les États ont édicté un ensemble de règles pour encadrer l’exercice de cette activité économique et garantir la cohésion sociale entre les communautés d’éleveurs et d’agriculteurs. Pour rappel, on peut noter qu’« une réglementation est une notion de droit qui recouvre un ensemble d'instruments juridiques sous forme de lois, de décisions, de règles et règlements, et autres textes juridiques qui encadre, une activité sociale et économique, etc. Il s’agit en fait d’assujettir une activité à des règlements ». En fait, les règlementations gouvernent les activités liées aux mouvements des hommes et de leurs activités économiques Dans cette optique, l’Union Africaine, la CEDEAO, l’UEMOA, les Etats et des collectivités, à travers des dispositifs législatifs et réglementaires, ont posé des bases juridiques et institutionnelles fortes pour faciliter les déplacements des animaux dans leurs espaces sous-régionaux et nationaux. Entre 1998 et 2004, la CEDEAO, l’UEMOA et d’autres partenaires ont adopté plusieurs textes et des documents de politiques pour encadrer, dans un premier temps, la transhumance transfrontalière et réduire les conflits entre agriculteurs et éleveurs puis ensuite au regard de l’environnement sanitaire mondiale (résurgence des maladies animales transmissibles à l’homme), pour protéger la santé publique. Les États, dans le but d’encadrer la transhumance et réduire les conflits entre éleveurs et agriculteurs ont adopté, depuis les indépendances, des lois qui ont été adaptées aux règlements régionaux. Malgré cet ensemble de textes, les conflits demeurent et la gestion de la transhumance est encore une préoccupation majeure dans les Etats et au niveau transfrontalier. Afin de contribuer à une large diffusion et internalisation de ces textes par les acteurs à tous les niveaux, le projet Élevages et pastoralisme intégrés et sécurisés (PEPISAO), financé par l’Agence française de Développement (AFD) et coordonné par la CEDEAO qui a délégué la mise en oeuvre des composantes 1 et 2 au CILSS, s’investit à les mettre dans des formats adaptés. Le processus d’élaboration du répertoire informatif inclut plusieurs étapes : la documentation des textes existants, leur analyse, l’extraction des informations pertinentes aux usagers, notamment aux éleveurs. Les informations retenues sont relatives à la prévention et gestion des conflits pastoraux : conditions d’entrée, de séjour des transhumants dans les pays d’accueil, procédures de règlement des conflits, modalités d’accès aux ressources naturelles (pâturage et eau), etc. Ce document est présenté sous formes de fiches au niveau régional, en l’occurrence la CEDEAO et des pays notamment le Bénin, le Burkina Faso, , le Niger et le Togo. Les informations sont présentées sur 12 thématiques principales que sont : Prise en compte de la transhumance dans les documents politiques du développement ; Conditions à remplir avant le départ en transhumance ; Conditions d’entrée (Périodes, les portes de traversées des frontières) ; Garde des animaux au cours de la transhumance ; Mesures/Sanctions en cas de non-respect des conditions de la transhumance ; Conditions d’accueil des animaux transhumants ; Mécanismes de gestion des conflits ; Conditions/modalités d’accès aux ressources naturelles (eau, pâturage) ; Conditions/modalités d’accès aux aliments de bétail ; Conditions/modalités d’accès aux services vétérinaires ; Accès aux services sociaux au profit des éleveurs (Education, Santé, autres…) ; La CEDEAO et le CILSS voudraient sincèrement remercier les points focaux élevages et transhumance des pays pour la collecte des textes existants et les Organisations régionales des pasteurs APESS, RBM et ROPPA pour leur contribution à l’élaboration de ce répertoire. La CEDEAO et le CILSS témoignent leur reconnaissance à l’AFD pour son soutien financier à la mise en oeuvre du PEPISAO.
Résilience des écosystèmes forestiers du sud-ouest du Niger : cas de la brousse tigrée du plateau de Kouré
Le présent travail aborde la résilience de la bourse tigrée face aux changements climatiques à partir de l‘analyse diachronique de cette zone d’étude pour les années (1975, 1990 et 2010) et l’inventaire de la flore. L’étude de la résilience requiert une bonne connaissance de la capacité de charge des systèmes tant environnementaux qu’énergétiques pour assurer l’harmonie des services. Les écosystèmes forestiers en gardant leurs fonctions écologique et social ont la capacité de rester en équilibre. Le maintien de ces fonctions est un indicateur de la résilience de l’écosystème.
Dans le cadre de cette étude, l’objectif global assigné est d’évaluer le comportement résiliant des écosystèmes forestiers du Niger face aux perturbations d’ordres anthropiques et climatiques. Spécifiquement elle vise à :
Faire une analyse diachronique de la dynamique d’occupation des sols du faciès brousse tigrée ;
Effectuer un inventaire floristique afin de vérifier l’évolution des espèces ou leur composition et les facteurs d’évolution ;
Faire une analyse des actions d’aménagement et leurs impacts.
Pour atteindre ces objectifs, la méthodologie consistait à faire une analyse diachronique, un inventaire de la flore de la zone d’étude et à analyser les actions d’aménagement faites.
La brousse tigrée qui était de 27168 ha en 1975 est passée à 19203 ha en 2010, soit une perte de 7965 ha en 35 ans. C’est ainsi que l’unité comme les cultures pluviales continues, augmente avec des taux d’occupation variant de 24,23% en 1975 ; 48,21% en 1990 à 54,37% en 2010. Suite aux relevés floristiques effectués 52 espèces végétales ont été identifiées. Elles sont regroupées au sein de 23 familles dont les plus abondantes sont les Gramineae (17,31%), les Caesalpiniaceae (9,62%), les Combretaceae (7,70%). Les stratégies de gestion des acteurs locaux peuvent aussi participer à la résilience au regard des fonctions attribuées à l’écosystème.
Restauration de l’environnement et changements sociaux de genre
Ce travail s'inscrit dans le cadre d’une recherche plus large qui vise à cerner les changements et impacts induits par les activités de GRN effectuées au Sahel et plus précisément au Burkina Faso, Sénégal et Niger. La présente recherche tente de comprendre comment les changements écologiques agissent et interagissent sur l’organisation sociale dans son ensemble et plus particulièrement sur les relations de genre entretenues entre les hommes et les femmes. Il est important de mentionner, ici, que les programmes de lutte contre la désertification ont prioritairement travaillé avec les couches les plus vulnérables des zones d’intervention de par leur approche basée sur le food for work pour la plupart ; mais le niveau élevé de pénurie alimentaire a engendré parfois la participation des couches moins vulnérables. Les femmes ont majoritairement participé aux actions de réhabilitation de l’environnement en général du fait de leur présence quasi exclusive dans les villages sites, les bras valides masculins ayant migré vers des horizons plus cléments à la recherche du complément alimentaire. Elles ont, dans certains cas, bénéficié des terres récupérées…
Restoration de l'environemment et changement sociaux de genres
Ce travail s'inscrit dans le cadre d’une recherche plus large qui vise à cerner les changements et impacts induits par les activités de GRN effectuées au Sahel et plus précisément au Burkina Faso, Sénégal et Niger. La présente recherche tente de comprendre comment les changements écologiques agissent et interagissent sur l’organisation sociale dans son ensemble et plus particulièrement sur les relations de genre entretenues entre les hommes et les femmes. Il est important de mentionner, ici, que les programmes de lutte contre la désertification ont prioritairement travaillé avec les couches les plus vulnérables des zones d’intervention de par leur approche basée sur le food for work pour la plupart ; mais le niveau élevé de pénurie alimentaire a engendré parfois la participation des couches moins vulnérables. Les femmes ont majoritairement participé aux actions de réhabilitation de l’environnement en général du fait de leur présence quasi exclusive dans les villages sites, les bras valides masculins ayant migré vers des horizons plus cléments à la recherche du complément alimentaire. Elles ont, dans certains cas, bénéficié des terres récupérées… De nombreuses mutations sociales sont engendrées directement du fait de la mise en œuvre des actions de GRN ou indirectement du fait de la stratégie ou démarche utilisée, par les intervenants. Les objectifs assignés à ces projets/programmes convergent généralement vers une amélioration de l’autosuffisance alimentaire à travers la restauration/conservation des sols et la réhabilitation de l’environnement dans une démarche qui se veut « participative » impliquant la population dans la réalisation des actions pour leur prise en charge progressive. Dans un tel contexte, les enjeux genre devront être perçus d’abord en terme d’accès et de contrôle des ressources naturelles qui ici sont au centre des relations sociales puisqu’ils sont facteurs et sources de déséquilibre dans les rapports que les différents groupes entretiennent entre eux. Aussi, la présente étude tentera de cerner les transformations sociales qui sont engendrées suite aux changements écologiques. L’approche adoptée fera le point sur : - sur les transformations socioéconomiques engendrées par les sécheresses consécutives sur la base des documents et des entretiens effectués avec les populations des zones cibles et, - en second lieu de la recherche sur les mutations actuellement observables, en terme d’impact des projets/programmes d’environnement. Les objectifs de ce travail devront nous permettre de déceler les changements sociaux significatifs en matière de genre. Les considérations de genre étant transversales, la nécessité d’embrasser large s’impose, car il est difficile à priori de définir les domaines sensibles à une transformation genre suite à une action d’environnement. Cette recherche se focalisera dans un premier temps sur les questions liées au système de production et aux RN, puis s’étendra aux questions plus spécifiques des activités non agricoles, de la migration et de la vie quotidienne dans la sphère familiale : - Les évolutions dans les deux systèmes de production qui caractérisent l’économie rurale à savoir, le système de production agricole et le système de production pastorale. Ce qui suppose une analyse des structures familiales au sein desquelles s’organisent ces activités, tout en étant regardant sur leur niveau de vulnérabilité ; une attention particulière sera portée sur les relations hommes femmes intra ménage et communautaires : nouveaux rôles des femmes et des hommes dans le travail, dans la planification des activités agricoles et/ou pastorales et dans les investissements. Les changements dans la gestion de l’alimentation (dans la nutrition et dans la santé des membres du ménage) seront aussi pris en compte ; 4 \- les évolutions et les tendances significatives dans la disponibilité et l’accès aux RN (terres de culture, terres de pâturage, eau, végétation, faune) et dans la dynamique sociale qui accompagne leur accès en terme de gestion sociale des ressources communes seront concernées. - Dans certaines communautés l’exercice de droits exclusifs sur les terres récupérées est accompagné de remises en cause et de revendications incessantes… Il est important de comprendre comment d’autres communautés arrivent, par contre, à gérer de façon plus équitable ou plus légitimée, ces nouveaux enjeux autour des RN. - Les évolutions des aménagements en terme d’entretien et de diffusion des techniques et pratiques de gestion. Les facteurs déterminants de l’adoption des techniques et les raisons socioéconomiques qui les sous-tendent. - Les évolutions des autres activités et sources de revenus des membres des differents ménages en relation avec les impacts des actions de lutte contre la désertification ; les femmes, les jeunes et les ménages plus vulnérables seront spécifiquement ciblés. - Les évolutions dans l’infrastructure et dans l’habitat et les évolutions des rôles féminins à l’intérieur de cette nouvelle configuration spatiale du foyer. - Les évolutions dans le capital social, vu sous l’angle genre en terme de capacité des femmes, des jeunes et des plus vulnérables à participer à la gestion des institutions locales existantes ou nouvelles pour mieux gérer les ressources nouvelles - Les évolutions dans les mouvements de populations en terme de durée et de lieu de migration ; les évolutions des revenus générés et surtout celles des sommes envoyées par les migrants à leurs familles sont à prendre en compte.
Résurgence du criquet pèlerin : chronique d’une invasion annoncée au sahel
La résurgence du Criquet pèlerin signalée en Libye et en Algérie n’a pu être contenue. Les efforts sont entravés par une insécurité endémique dans la zone concernée. Le début de dessèchement de la végétation consécutif à la fi n de la saison pluvieuse dans ces zones de reproduction hiverno-printanière a contraint ce ravageur transfrontalier à la recherche des conditions lui permettant d’assurer sa survie et sa reproduction.
Retours d’expérience... Après la catastrophe, après l’accident, après l’incident, après la gestion d’un événement....
Les méthodes de retour d’expérience reprennent les logiques des analyses de risques et précisent les
paramètres et facteurs qui ont déterminé l’aléa et ses causes, qui
expliquent la vulnérabilité constatée et qui décrivent la gestion de crise
Revue des indices climatiques utilisées dans les systemes d’assurances agricoles indicielles en Afrique
De toutes les activites humaines, l’agriculture reste le secteur le plus influence par le climat et ses variations. Or, l’intensification et la frequence des evenements extr^emes dues au changement climatique auront de plus en plus des consequences desastreuses sur la production agricole et les revenus des paysans. Dans ce contexte, l’assurance agricole climatique est de plus en plus consideree comme un outil d’adaptation au changement climatique. Pour indemniser les agriculteurs en cas de pertes de recoltes dues aux aleas climatiques, l’estimation des deg^ats peut être faite indirectement par le biais d’indicateurs appeles indices climatiques. Des valeurs seuils des ces indices climatiques sont utilisees pour declencher les indemnisations des producteurs sinistres. Cet article fait une synthese des indices climatiques bases sur la pluie, le bilan hydrique, les indices de vegetation, utilises ou pouvant ^etre utilises dans les systemes d’assurances agricoles indicielles. Il presente egalement leurs atouts et leurs faiblesses.
Risques climatiques et pratiques culturales du mil et du sorgho dans le bassin du niger
L’un des défis majeurs auxquels le Niger est confronté, est l’inadéquation croissante entre la demande et la disponibilité en céréales, notamment en mil et sorgho. Une des solutions palliatives consiste à l‘utilisation des informations agro météorologiques, climatologiques, des pratiques culturales adéquates et des investissements avisés dans l’agriculture céréalière pour améliorer la production. Au Niger, le développement de l’agriculture pluviale étant considérablement limité par la forte variabilité climatique, il est nécessaire d’identifier les risques climatiques liés à la pluviométrie et à la température, afin de développer des stratégies d’adaptation des pratiques culturales du mil et du sorgho. L’objectif global de l’étude est de proposer les stratégies nécessaires en vue d’améliorer la production agricole par une meilleure intégration des risques climatiques dans les activités agricole au Niger. L’identification des risques climatiques a été faite sur tout le Niger ; par contre, l’évaluation des changements de pratiques culturales et celle des adaptations a été conduite dans la région de Tillabéry qui dispose de toutes les caractéristiques climatiques, morpho pédologiques et agraires des zones de cultures pluviales du mil et du sorgho au Niger. L’approche méthodologique adoptée est basée sur le traitement statistique et sur l’analyse des données de 49 stations pluviométriques et de 9 stations météorologiques pour les données de températures sur la période de 1961 à 2010, mais aussi sur la collecte et l’analyse des données socio-économiques obtenues à partir des techniques d’enquêtes. Les résultats ont permis d’identifier des risques climatiques globalement négatifs pour la culture du mil et du sorgho. Il s’agit de la baisse de la qualité de distribution spatiale et temporelle des pluies ; de la diminution du nombre de jours de pluie ; de l’augmentation des pluies extrêmes, de l’augmentation des températures de toutes les saisons ; de l’augmentation de tous les extrêmes chauds et la diminution de tous les extrêmes froids de température. Quatre pratiques culturales (Préparation et gestion durable des terres, semis, sarclage, démariage) ont été impactées par ces risques. L’analyse croisée des résultats a permis d’amender les adaptations des producteurs qui sont majoritairement techniques. Pour améliorer durablement la résilience des populations, Il est indispensable de s’orienter vers des adaptations stratégiques afin d’opérer une reconversion vers une agriculture plus productive et plus durable.
salon info 2018 numero 01
LA MAÎTRISE DE L’EAU, PRODUCTIONS DURABLES ET RÉSILIENCE FACE AUX CHANGEMENTS CLIMATIQUES
SARRA-H Modèle de simulation de la croissance des cultures - Manuel de l’utilisateur
SARRA-H est un modèle particulièrement adapté à l'analyse d'impact du climat sur la croissance des céréales sèches et du rendement potentiel en milieu tropical du Mil, Sorgho, Maïs et Riz pluvial.
Sécuriser la mobilité apaisée du bétail
Au Sahel et en Afrique de l’Ouest, l’élevage mobile est un mode de vie et une forme
d’adaptation et de résilience développée depuis des millénaires par les pasteurs et
agropasteurs pour faire face aux effets de la désertification et des changements climatiques, exploiter et valoriser au mieux les vastes étendues des régions arides et
semi-arides. Ce système d’élevage permet de rechercher des complémentarités avec
des zones agroécologiques des régions méridionales des savanes à travers l’exploitation du pâturage et de l’eau. Ainsi, l’élevage contribue à fournir des revenus substantiels aux populations et à assurer la sécurité alimentaire. Le colloque de N’Djamena en République du Tchad (mai 2013) et la déclaration de Nouakchott en République Islamique de Mauritanie (octobre 2013) ont donné un regain d’intérêt au secteur de l’élevage avec la mise en oeuvre de plusieurs initiatives régionales telles que le PRAPS, le PREDIP, le PEPISAO financées respectivement par la Banque Mondiale, l’Union Européenne et l’Agence Française de Développement, et coordonnées par le CILSS ainsi que d’autres telles que le PACBAO, MOPSS, mis en œuvre respectivement par l’Agence Régionale pour l’Agriculture et l’Alimentation (ARAA) de la CEDEAO, la SNV etc.
Sécuriser la mobilité apaisée du bétail
L’élevage joue un rôle central dans les économies nationales et régionale en Afrique
de l’Ouest. Il représente 10 à 15 % des PIB des États sahéliens1 et contribue aux
économies locales des zones d’accueil des éleveurs transhumants2. Il constitue une
importante source de revenus et d’emplois sur l’ensemble de la filière, et fournit jusqu’à 99% de la viande rouge consommée dans la sous région. Les systèmes d’élevage pastoraux et agropastoraux, qui reposent sur la mobilité du bétail, demeurent largement dominants dans la sous-région. Ainsi, plusieurs initiatives régionales de développement pastoral, telles que le Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel (PRAPS), le Projet Régional de Dialogue et d’Investissement pour le Pastoralisme et la transhumance au Sahel et dans les pays côtiers de l’Afrique de l’Ouest (PREDIP) et le Projet Élevages et Pastoralisme Intégrés et Sécurisés en Afrique de l’Ouest (PEPISAO), ont été développées et mises en oeuvre par le Comité Inter-États de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS).
Sénégal : Contribution remarquable du PARIIS dans la promotion de la souveraineté alimentaire
“Aljana amna !”. Le paradis existe (en wolof). Les femmes des périmètres irrigués y croient. Elles le chantent en chœur, en l’honneur du PARIIS, qui a amélioré leurs conditions de travail. « Aujourd’hui, on passe moins de temps dans les champs et on peut s’occuper davantage des enfants et de nos hommes. Voilà pourquoi on dit que nous vivons le paradis”
Sensibilité et prévention des conflits (SPC) Cahier de terrain
Liste de vérification pour la mise en œuvre de projets (activités ou d’infrastructures)
destinées au secteur d’élevage en zone pastorale sub-saharienne La Liste de Vérification de Sensibilité et Prévention Conflits (SPC) a été développée dans le cadre du
programme « Pastoralisme et Stabilité au Sahel et dans la Corne d'Afrique » (PASSHA, 2016-2017, Banque Mondiale). En appui au CILSS (Comité permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel) et à lIGAD (Autorité Inter-Gouvernementale pour le Développement) le PASSHA vise à intégrer l'approche de Sensibilité et Prévention des Conflits dans les interventions des deux institutions et à renforcer leur capacité en la matière. Son contenu a été amélioré dans le cadre de la mise en œuvre du Projet Elevage et Pastoralisme Intégrés et Sécurisés en Afrique de l'Ouest (PEPISAO 2018-2022) Support de terrain associé au Guide Pratique de la Sensibilité et Prévention des Conflits dans les projets de développement du secteur élevage en zone sub-saharienne, la liste a été testée dans le cadre respectif du Projet Régional d'Appui au Pastoralisme au Sahel (PRAPS) et du Projet Régional de Résilience Pastorale (RPLRP). Si vous découvrez la liste de vérification pour la première fois, prenez d'abord connaissance du Guide Pratique
Services geospatiaux de mesure et de suivi de la biomasse et du carbone en afrique de l’ouest
Les populations de l’Afrique de l’Ouest, sont très vulnérables au Changement Climatiques causés par les effets d’emmission des gaz à effet de serre, aggravant la pauvreté, le déplacement des populations, réduisant le taux de croissance économique et mettant ainsi la vie des populations en danger suite aux catastrophes de toutes sortes. La synergie qui sera développée addressera les questions liées au REDD+, aux communications nationales et les rapports biennaux. Cette initiative contribuera à mieux accompagner la mise en oeuvre du Plan de Convergence pour la conservation et la gestion et l’utilisation durables des écosystèmes Forestiers en Afrique de l’Ouest (Connaissance des ressources et de la dynamique des écosystèmes forestiers) sous le lead du CILSS.
Services Géospatiaux de Mesure et de Suivi de la biomasse et du carbone en Afrique de l’Ouest
Les populations de l’Afrique de l’Ouest, sont très vulnérables au Changement Climatiques causés par les effets d’émission des gaz à effet de serre, aggravant la pauvreté, le déplacement des populations, réduisant le taux de croissance économique et mettant ainsi la vie des populations en danger suite aux catastrophes de toutes sortes. La synergie qui sera développée addressera les questions liées au REDD+, aux communications nationales et les rapports biennaux. Cette initiative contribuera à mieux accompagner la mise en oeuvre du Plan de Convergence pour la conservation et la gestion et l’utilisation durables des écosystèmes Forestiers en Afrique de l’Ouest (Connaissance des ressources et de la dynamique des écosystèmes forestiers)
Sites pilotes du projet ACCIC Bulletin hebdomadaire de suivi Agro-Hydro-Météorologique - Semaine du 10 au 17 septembre 2015
Pour les besoins en information agro-hydroclimatique des producteurs au niveau des sites pilotes du projet ACCIC, nous proposons un bulletin hebdomadaire expérimental qui vise à appuyer la gestion des ressources hydriques, de la biomasse et des cultures. Les informations de ce bulletin sont prioritairement destinées aux points focaux des différents sites qui se chargeront de leur traitement et diffusion auprès de la communauté des producteurs, en prenant en compte les pratiques agricoles et pastorales locales, d’utilisation des ressources en eau et autres activités socio-économiques
Sites pilotes du projet ACCIC Bulletin hebdomadaire de suivi Agro-Hydro-Météorologique - Semaine du 17 au 24 septembre 2015
Pour les besoins en information agro-hydroclimatique des producteurs au niveau des sites pilotes du projet ACCIC, nous proposons un bulletin hebdomadaire expérimental qui vise à appuyer la gestion des ressources hydriques, de la biomasse et des cultures. Les informations de ce bulletin sont prioritairement destinées aux points focaux des différents sites qui se chargeront de leur traitement et diffusion auprès de la communauté des producteurs, en prenant en compte les pratiques agricoles et pastorales locales, d’utilisation des ressources en eau et autres activités socio-économiques
Sites pilotes du projet ACCIC Bulletin hebdomadaire de suivi Agro-Hydro-Météorologique - Semaine 30 septembre au 07 octobre 2015
Pour les besoins en information agro-hydroclimatique des producteurs au niveau des sites pilotes du projet ACCIC, nous proposons un bulletin hebdomadaire expérimental qui vise à appuyer la gestion des ressources hydriques, de la biomasse et des cultures. Les informations de ce bulletin sont prioritairement destinées aux points focaux des différents sites qui se chargeront de leur traitement et diffusion auprès de la communauté des producteurs, en prenant en compte les pratiques agricoles et pastorales locales, d’utilisation des ressources en eau et autres activités socio-économiques
Sites pilotes du projet ACCIC Bulletin hebdomadaire de suivi Agro-Hydro-Météorologique - Semaine du 17 au 25 juillet 2015
Pour les besoins en information agro-hydroclimatique des producteurs au niveau des sites pilotes du projet ACCIC, nous proposons un bulletin hebdomadaire expérimental qui vise à appuyer la gestion des ressources hydriques, de la biomasse et des cultures. Les informations de ce bulletin sont prioritairement destinées aux points focaux des différents sites qui se chargeront de leur traitement et diffusion auprès de la communauté des producteurs, en prenant en compte les pratiques agricoles et pastorales locales, d’utilisation des ressources en eau et autres activités socio-économiques
Sites pilotes du projet ACCIC Bulletin hebdomadaire de suivi Agro-Hydro-Météorologique - Semaine du 19 au 26 août 2015
Pour les besoins en information agro-hydroclimatique des producteurs au niveau des sites pilotes du projet ACCIC, nous proposons un bulletin hebdomadaire expérimental qui vise à appuyer la gestion des ressources hydriques, de la biomasse et des cultures. Les informations de ce bulletin sont prioritairement destinées aux points focaux des différents sites qui se chargeront de leur traitement et diffusion auprès de la communauté des producteurs, en prenant en compte les pratiques agricoles et pastorales locales, d’utilisation des ressources en eau et autres activités socio-économiques
Sites pilotes du projet ACCIC Bulletin hebdomadaire de suivi Agro-Hydro-Météorologique - Semaine du 25 31 juillet 2015
Pour les besoins en information agro-hydroclimatique des producteurs au niveau des sites pilotes du projet ACCIC, nous proposons un bulletin hebdomadaire expérimental qui vise à appuyer la gestion des ressources hydriques, de la biomasse et des cultures. Les informations de ce bulletin sont prioritairement destinées aux points focaux des différents sites qui se chargeront de leur traitement et diffusion auprès de la communauté des producteurs, en prenant en compte les pratiques agricoles et pastorales locales, d’utilisation des ressources en eau et autres activités socio-économiques
Sites pilotes du projet ACCIC Bulletin hebdomadaire de suivi Agro-Hydro-Météorologique - Semaine du 7 au 13 octobre 2015
Pour les besoins en information agro-hydroclimatique des producteurs au niveau des sites pilotes du projet ACCIC, nous proposons un bulletin hebdomadaire expérimental qui vise à appuyer la gestion des ressources hydriques, de la biomasse et des cultures. Les informations de ce bulletin sont prioritairement destinées aux points focaux des différents sites qui se chargeront de leur traitement et diffusion auprès de la communauté des producteurs, en prenant en compte les pratiques agricoles et pastorales locales, d’utilisation des ressources en eau et autres activités socio-économiques.
Sites pilotes du projet ACCIC Bulletin hebdomadaire de suivi Agro-Hydro-Météorologique semaine du 20 au 27 mars 2015
Pour les besoins en information agro-hydroclimatique des producteurs au niveau des sites pilotes du projet ACCIC, nous proposons un bulletin hebdomadaire expérimental qui vise à appuyer la gestion des ressources hydriques, de la biomasse et des cultures. Les informations de ce bulletin sont prioritairement destinées aux points focaux des différents sites qui se chargeront de leur traitement et diffusion auprès de la communauté des producteurs, en prenant en compte les pratiques agricoles et pastorales locales, d’utilisation des ressources en eau et autres activités socio-économiques
Situation agrohydropastorale du 15 au 23 août 2016
Situation et perspectives pluviométriques, situation hydrologique, Situation Agricole, Situation Pastorale
Situation agropastorale et hydrologique des pays du CILSS et de la CEDEAO au 31 aout 2016
D’importantes quantités de pluies favorables au développement des cultures et des pâturages ont été enregistrées. Des pluies de plus de 150 mm ont même occasionné des inondations par endroits. Du début de la saison à la troisième décade du mois de juillet, les plus importants déficits pluviométriques ont été enregistrés au centre du Niger, à l’extrême nord-ouest du Mali et au Sénégal. Les écoulements entamés en juin, se sont maintenus et renforcés durant le mois de juillet. Des écoulements excédentaires à normaux sont observés sur la quasi-totalité des stations hydrologiques des bassins versants sahélosoudaniens. Cette tendance des écoulements conforte les résultats du forum des prévisions saisonnières du mois de mai. Le démarrage de la saison agricole 2016/2017 comparé à la moyenne des cinq dernières années indique un retard d’une à deux décades, du Sénégal jusqu’au Sud Nigéria, dans le Sud-est du Tchad, le Centre Niger, le Centre et Ouest Mali, le Centre et Sud Burkina Faso. Toutefois, il a été précoce de plus de deux décades dans certaines localités au Tchad, au Niger et au Mali et d’une à deux décades dans le Sahel central (Ouest Niger, Nord Burkina Faso et extrême Est Mali), le Sahel Est (Est Niger et centre Tchad), le centre Nigéria et le Nord Bénin.
Situation alimentaire et nutritionnelle, projections juin-août 2018
La situation alimentaire et nutritionnelle est en forte détérioration dans certaines parties de la bande sahélienne. Selon les analyses du Cadre harmonisé, près de 7.1 millions de personnes font actuellement face à une situation de crise ou d’urgence, notamment dans les zones où l’insécurité est encore prégnante : dans le bassin du lac Tchad, dans la boucle Liptako-Gourma et dans le centre du Mali. Si des réponses immédiates et appropriées ne sont pas apportées, le nombre de personnes concernées pourrait atteindre 10.6 millions d’ici juin-août 2018. La situation s’est améliorée dans les États du nord-est du Nigéria (Adamawa, Borno et Yobé) grâce aux interventions humanitaires en cours. Le Nigéria compte toutefois toujours plus de 50 % de personnes souffrant d’insécurité alimentaire dans la région. Environ 3.7 millions de Nigérians ont actuellement besoin d’une aide d’urgence (mars-mai 2018). Ce nombre devrait atteindre environ 5.3 millions d’ici juin-août 2018. Rien que dans l’État de Borno, quelque 1. 5 million de personnes (27.8 % de la population) sont susceptibles de faire face à une situation de crise (phase 3-5). La situation s’annonce également difficile pour le Burkina Faso, le Mali et le Tchad, qui devront chacun répondre aux besoins urgents de près d’un million de personnes ; le Niger pourrait compter environ 800 000 personnes en insécurité alimentaire d’ici juin-août. Ces personnes en besoin d’assistance sont en majorité des pasteurs et des agro-pasteurs. Durement touchées par le manque de fourrage et d’eau, ces communautés et leur bétail ont été contraints à la mobilité précoce, à l’intérieur des frontières nationales comme au-delà.
Situation climatique et alimentaire au sahel et en afrique de l’ouest
Pour le mois d’avril 2010, l’Harmattan caractérisé par l’air sec et la poussière en suspension, continuera d’affecter le Sahel. Cependant, les parties extrêmes Sud connaîtront des précipitations de faibles quantités. Par contre, une hausse des précipitations est prévue sur les pays du Golfe de Guinée où l’on observera des quantités variant de 10mm à 200mm avec des pics de 250mm à 400mm.
Situation de la campagne agropastorale au 31 Août 2021
Au cours du mois d’août 2021, le Front Inter Tropical (FIT) a poursuivi sa migration saisonnière vers le Nord sur la Mauritanie et le Mali. Par contre, sur le Niger et le Tchad un début de retrait est observé. En effet à la dernière décade d’août, le FIT a fait une progression latitudinale significative d’environ deux (2) dégrées sur la Mauritanie et le Mali et un retrait de deux (2) à trois (3) degrés sur le Niger et le Tchad. Il se localise toujours sur la zone désertique des pays sahélienne suivant l’axe Nord Mauritanie, Nord Mali, extrême Nord Niger et Nord Tchad. Sa position moyenne mensuelle est de 18,6°N (Figure 1).
Situation de la campagne agropastorale au 31 Juillet 2021
Au cours du mois de juillet le Front Inter Tropical (FIT) a poursuivi sa migration saisonnière vers le Nord. Il a fait une remontée significative (entre 3 et 5 degrés soit 300 à 550 km) entre la première et la troisième décade (figure 1.1). A la dernière décade du mois, il se situait sur un axe Nord Sénégal, Centre Mauritanie, Extrême- Nord Mali, Extrême sud Algérie et Extrême-nord Tchad, avec une position moyenne mensuelle d’environ 19 degré de latitude Nord (Figure 1.1).
Situation de la decade du 21 au 31 aout 2015
Sur le plan pluviométrique, le Front Intertropical (FIT), comparé à sa position moyenne, a continué sa migration vers le Nord sur le Mali. Il est resté à sa position moyenne sur le Niger et en dessous sur la Mauritanie et le Tchad. Par rapport à sa position au cours de la décade précédente, le FIT a fluctué vers le Sud sur le Mali, le Niger et le Tchad, pendant qu’il est quasi-stationnaire sur la Mauritanie. Ainsi, au cours du mois d’août 2015, des précipitations supérieures à la moyenne ont été observées enregistrées au sud de la Mauritanie, au Sénégal, en Gambie, dans la majeure partie du Mali, en Guinée-Bissau, au nord de la Guinée Conakry, en Sierra Leone, au nord du Ghana, du Togo et du Bénin, au Burkina Faso, au Niger, au nord du Nigeria, au Tchad à l’exception du Centre et de l’extrême Sud. Des valeurs équivalentes à légèrement inférieures à la moyenne ont été recueillies par endroits au sud de la Mauritanie, au Nigeria, au Centre et au Sud du Tchad. Des quantités de pluie fortement déficitaires par rapport à la normale ont été enregistrées au centre et au sud des pays du Golfe de Guinée. Quant au cumul pluviométrique saisonnier (1er mai au 31 août 2015), il montre un excédent pluviométrique sur le Mali, la Guinée, la Guinée Bissau, la Sierra Léone, le Liberia, le Burkina Faso l’Ouest du Niger et les régions du Lac Tchad.
Situation des cultures et prévisions des rendements des prinicpales céréales pluviales en Afrique de l’Ouest
Vers la fin de la saison agricole 2016, la situation hydrique a été très contrastée dans les pays de la zone CILSS/CEDEAO. En effet, les anomalies des pluies au cours des trois décades du mois de septembre et la première d’octobre montrent des zones déficitaires un peu partout dans la zone (figure 1). Ainsi, la première décade de septembre a été caractérisée par des poches de déficits pluviométriques ayant particulièrement concerné le Nord et le Centre Burkina Faso, la zone pastorale et quelques localités du Centre et l’extrême Ouest du Niger, le Sud Mali, la zone littorale de la Mauritanie, le Nord Sénégal le Nord Benin, certaines localités du Nord et du Sud Nigéria et plusieurs localités du Centre et l’extrême Sud du Tchad (figure 1A). Pendant la deuxième décade de septembre, la situation de déficit hydrique a persisté dans plusieurs localités (le Nord du Burkina Faso, Ouest et Centre du Niger, le Situation pluviométrique Nord Nigéria, le Sud Tchad) et s’est étendue à d’autres localités, notamment au Nigeria, en Côte d’Ivoire, au Ghana, au Libéria, en Sierra Léone, en Guinée et au Mali (figure 1B). Pendant la troisième décade du mois de septembre, le déficit hydrique a encore pris de l’ampleur dans le Sud Tchad, le Centre et Sud Nigeria, le Nord Benin, le Centre Burkina Faso, la majeure partie de la zone agricole du Mali et le Nord Sénégal (figure 1C). Cette figure montre que c’est la troisième décade du mois de septembre qui semble marquer le début du retrait de la saison des pluies notamment dans le Sahel Est. Au cours de la première décade du mois d’octobre, le retrait des pluies a été effectif au centre du Tchad, au Niger et gagne progressivement la bande agricole du Sahel Centre et Ouest (Burkina Faso, Mali et Sénégal) et la partie Nord du Nigeria et le Sud du Tchad.
Situation Pastorale 2018
Les conditions de la saison des pluies 2018 ont été favorables à une bonne installation et un bon déroulement de la campagne agropastorale sur la moitié Est de la zone sahélienne. En revanche, dans la moitié Ouest, les conditions ont été défavorables à l’installation et à la croissance de la végétation. Ces mauvaises conditions sont dues à une installation tardive des pluies et parfois des pauses pluviométriques. Les zones affectées sont : les régions de Tahoua, de Dosso et de Tillabéry au Niger ; le Centre du Burkina Faso ; l’Est et le centre de la zone pastorale du Mali ; toute la moitié Est de la Mauritanie ; et la zone pastorale du Sénégal (figure1).
Situation pastorale au 30 Septembre 2016 : Pâturages et points d’eau
La situation pastorale est globalement bonne voire excellente dans la partie pastorale des pays du front sahélien. La situation est caractérisée par une bonne disponibilité du fourrage vert et d’eau pour l’abreuvement du bétail . En effet, la poursuite des précipitations régulières et abondantes enregistrées dans certaines zones pendant le mois de septembre a favorisé une nette augmentation de la productivité de la végétation et un bon remplissage des mares. Toutefois, des poches de faible productivité de biomasse fourragère ont été observées par endroits en Mauritanie, au Burkina, au Mali, au Niger et au Tchad. Dans ces zones que nous pouvons considérées à risque,
les conditions agro-météorologiques telles que l’installation tardive de la végétation et les pauses pluviométriques n’ont pas été favorables à la croissance et au développement de la végétation. La comparaison des rendements fourragers de l’année 2016 par rapport à 2015 indique une situation supérieure de 25 à 50 % et équivalente sur la façade atlantique et sur la moitié est du sahel. Au centre du sahel, notamment au Mali, au Burkina et au Niger la situation est moins bonne . La comparaison de la productivité par hectare par rapport aux 5 dernières années indique une situation en baisse surtout dans le sahel central et l’extrême Nord Est du Tchad .
Situation préoccupante du criquet pèlerin en région occidentale avec un début de résurgence en Mauritanie
Les zones habituelles de reproduction du Criquet pèlerin en région occidentale ont enregistré des pluies relativement importantes au cours de la saison d’hivernage 2016 en particulier dans le Trarzar, l’Inchiri et l’Adrar, le Hodh en Mauritanie, Le Niger Centre et le Tamesna au Niger, le Tilemsi et l’Adrar des Ifoghas au Mali ainsi que dans l’Ennedi au Tchad. Au 30 septembre, des cumuls de l’ordre de 50-100 mm voir 100-200 mm ont été observés par endroit.
Stockage des pesticides et controle des stocks
COLLECTION FAO : ELIMINATION DES PESTICIDES 3
Stratégies de lutte contre la dégradation des terres dans une zone cotonnière. Cas de la préfecture de l’Est-Mono au Togo.
Au Togo, le coton contribue jusqu’à 4% des recettes d’exportation et les zones cotonnières sont celles où les paysans produisent beaucoup de céréales, contribuant ainsi à la sécurité alimentaire du pays. Durant ces dernières décennies, ces zones se sont dégradées du fait de la pression humaine sur les ressources aggravée par l’accroissement démographique et la pauvreté. Cette situation suscite d’inquiétudes dans le contexte actuel de variabilité climatique. Cette étude est menée dans deux (02) cantons (Nyamassila et Elavagnon) de la préfecture de l’Est-Mono afin de proposer des stratégies de lutte contre la dégradation des terres et contribuer ainsi à la vulgarisation de bonnes pratiques de gestion durable des terres (GDT). La méthodologie utilisée pour l’étude est basée sur des enquêtes, ensuite sur l’analyse diachronique d’images satellitaires Landstat ETM 7 des années 2000 et 2014 et enfin sur une proposition de stratégies pour lutter contre le phénomène de dégradation des terres. Les résultats ont montré que la dégradation des terres est ressentie par les producteurs enquêtés et ceux-ci en sont conscients. L’analyse des cartes d’occupation avec les images satellitaires a révélé la régression du couvert végétal de 30 % et une augmentation de 11 % des surfaces de cultures et de sols nus dues essentiellement aux activités humaines. Dans le souci de maintenir leur productivité, les producteurs utilisent des engrais chimiques. Ils connaissent également certaines bonnes pratiques de GDT comme le compostage, l’agroforesterie et bien d’autres mais sont limités par des contraintes d’ordre technique, matériel et social. Des stratégies informationnelles et technologiques, institutionnelles et politiques, économiques et financières ont été proposées pour lutter contre la dégradation des terres.
Stratégies et mesures d’adaptation réussies en afrique de l’ouest traditions et innovations pour la gestion durable des terres
Déjà handicapés par une pression foncière croissante et une dégradation continue des terres, les producteurs ouest-africains font face à un défi supplémentaire : adapter leurs pratiques aux changements climatiques. En Afrique de l'Ouest, ces changements devraient se traduire par une augmentation du stress hydrique, l'extension des zones arides et, au bout du compte, une baisse des rendements agricoles (GIEC, 2013). Les rendements en céréales devraient baisser de 10 à 15& d’ici 2025, alors que 20& des populations sont déjà structurellement vulnérables et que les crises alimentaires sont régulières (CILSS, 2013). La situation est difficile, mais des techniques simples et efficaces peuvent être mises en œuvre pour adapter les pratiques agricoles. Cela signifie qu'avec peu de moyens, l'agriculteur peut être en mesure d'améliorer ses rendements, en conservant son capital naturel (le sol) et en tenant compte des évolutions futures du climat ouest-africain. Cela implique de tirer au mieux partie de l'eau agricole, en utilisant des techniques de collecte qui visent à maintenir le plus longtemps possible l'eau dans la parcelle. Cela implique également de réduire les effets de l'érosion causée par le vent ou les fortes pluies, en introduisant des barrières physiques dans les champs. Enfin, cela implique de mieux gérer les qualités physiques et chimiques des sols, afin de maintenir, voire restaurer, leur fertilité. Ces techniques doivent être mises en œuvre de manière complémentaire. Bien qu'ayant montré de très bons résultats à l'échelle de la parcelle, leur adoption à grande échelle reste un défi pour l’Afrique de l'Ouest. Les coûts de restauration des terres dégradés des pays de l’espace CILSS/CEDEAO sont à la hauteur du défi : ils s’élèveraient à 100 millions d’US$ par pays (CILSS, 2013)
Suivi des feux actifs en afrique de l ’ouest n°1 juin 2014
Ce premier numéro du bulletin de veille environnementale, initié par le Centre Régional AGRHYMET dans le cadre du projet MESA, est consacré aux feux de brousse. Comme indiqué en page 2, ces feux constituent un élément clé dans la dynamique des paysages de l’Afrique de l’Ouest. Tout en étant un outil de gestion des ressources naturelles auquel ont recours les populations, ils constituent également un fléau contre lequel, il convient de lutter. Les progrès réalisés dans le domaine de la télédétection permettent de nos jours de détecter les feux actifs et de faire un suivi régulier de leur occurrence. En pages 3 et 4, nous analysons la distribution temporelle des feux actifs détectés à l’aide du capteur MODIS dans les différents pays Afrique de l’Ouest. La fiabilité de ces données satellitaires a pu être vérifié sur le terrain grâce aux missions de validation que les équipes du Centre Régional Agrhymet ont effectué au Bénin et au Sénégal en Février 2010, avec la collaboration des partenaires nationaux dans le cadre du prjet AMESD.
Suivi des feux actifs en afrique de l ’ouest n°3 juin 2015
Les feux constituent un élément clé dans la dynamique des paysages de l'Afrique de l'Ouest. Tout en étant un outil de gestion des ressources naturelles auquel ont recours les populations, ils constituent également un fléau contre lequel, il convient de lutter. Le suivi réalisé dans le cadre du projet MESA à l'aide des informations fournies sur le site web de FIRMS et issues du capteur MODIS permet de caractériser l'importance des occurrences de feux et leur dynamique temporelle dans la zone du projet
Suivi environnemental et occupation des terres LULC
Les ressources terrestres sont en pleine évolution aussi bien à l’échelle locale que régionale; Les écosystèmes présentent de nombreux signes de stress: Nécessité de comprendre l’évolution de l’occupation et l’utilisation des terres; Améliorer les prises de décisions afin que les écosystèmes et les paysages soient gérés de manière durable.
Systèmes d’information alimentaire et nutritionnelle dans les pays du CILSS : Aide-mémoire de mission au Mali
Lors de la réunion du Réseau de prévention et de gestion des crises alimentaires, tenue à Paris en décembre 2005, une recommandation a été formulée dans le sens d’améliorer le fonctionnement des systèmes d’alerte précoce, notamment en envisageant les moyens d’intégrer dans les critères de surveillance et d’alerte précoce, des informations de type nutritionnel. Le Ministère français des Affaires Etrangères (MAE) a exprimé son souhait de financer cette initiative dans le cadre d’un projet sous-régional qui serait conçu dans de meilleurs délais sous réserve que des aspects de surveillance nutritionnelle et d’alerte précoce retenus s’appuient sur des dispositifs déjà existants dans les pays sahéliens. A ce titre la nécessité de réaliser diverses missions exploratoires dans certains pays du CILSS1 (Mali, Sénégal, Mauritanie, Tchad et éventuellement Gambie)2 a été initiée afin de déterminer les aspects techniques et opérationnels d’une future action. A ce titre les trois institutions suivantes sont concernées par l’initiative : 1. Le CILSS en tant qu’organisation régionale en charge des questions de sécurité alimentaire, recherchant la mise en œuvre des recommandations du Réseau des Prévention et Gestion des Crises alimentaires ; 2. L’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) en tant qu’organisme français de recherche disposant d’une unité de recherche en nutrition ; 3. Le Ministère des Affaires étrangères Français restant très impliqué dans les aspects de prévention et de gestion des risques alimentaires au Sahel. L’ancrage institutionnel permettant au mieux de loger et conduire ces missions à terme a porté sur le Secrétariat Exécutif du CILSS.
Systèmes d’information alimentaire et nutritionnelle dans les pays du CILSS : Aide-mémoire de mission au Sénégal
Lors de la réunion du Réseau de prévention et de gestion des crises alimentaires, tenue à Paris en décembre 2005, une recommandation a été formulée dans le sens d’améliorer le fonctionnement des systèmes d’alerte précoce, notamment en envisageant les moyens d’intégrer dans les critères de surveillance et d’alerte précoce, des informations de type nutritionnel. Le Ministère français des Affaires Etrangères (MAE) a exprimé son souhait de financer cette initiative dans le cadre d’un projet sous-régional qui serait conçu dans de meilleurs délais sous réserve que des aspects de surveillance nutritionnelle et d’alerte précoce retenus s’appuient sur des dispositifs déjà existants dans les pays sahéliens. A ce titre la nécessité de réaliser diverses missions exploratoires dans certains pays du CILSS1 (Mali, Sénégal, Mauritanie, Tchad et éventuellement Gambie)2 a été initiée afin de déterminer les aspects techniques et opérationnels d’une future action. A ce titre les trois institutions suivantes sont concernées par l’initiative : 1. Le CILSS en tant qu’organisation régionale en charge des questions de sécurité alimentaire, recherchant la mise en œuvre des recommandations du Réseau des Prévention et Gestion des Crises alimentaires ; 2. L’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) en tant qu’organisme français de recherche disposant d’une unité de recherche en nutrition ; 3. Le Ministère des Affaires étrangères Français restant très impliqué dans les aspects de prévention et de gestion des risques alimentaires au Sahel. L’ancrage institutionnel permettant au mieux de loger et conduire ces missions à terme a porté sur le Secrétariat Exécutif du CILSS.
Systèmes d’information alimentaire et nutritionnelle dans les pays du CILSS : Aide-mémoire de mission au Tchad
Lors de la réunion du Réseau de prévention et de gestion des crises alimentaires, tenue à Paris en décembre 2005, une recommandation a été formulée dans le sens d’améliorer le fonctionnement des systèmes d’alerte précoce, notamment en envisageant les moyens d’intégrer dans les critères de surveillance et d’alerte précoce, des informations de type nutritionnel. Le Ministère français des Affaires Etrangères (MAE) a exprimé son souhait de financer cette initiative dans le cadre d’un projet sous-régional qui serait conçu dans de meilleurs délais sous réserve que des aspects de surveillance nutritionnelle et d’alerte précoce retenus s’appuient sur des dispositifs déjà existants dans les pays sahéliens. A ce titre la nécessité de réaliser diverses missions exploratoires dans certains pays du CILSS1 (Mali, Sénégal, Mauritanie, Tchad et éventuellement Gambie)2 a été initiée afin de déterminer les aspects techniques et opérationnels d’une future action. A ce titre les trois institutions suivantes sont concernées par l’initiative : 1. Le CILSS en tant qu’organisation régionale en charge des questions de sécurité alimentaire, recherchant la mise en œuvre des recommandations du Réseau des Prévention et Gestion des Crises alimentaires ; 2. L’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) en tant qu’organisme français de recherche disposant d’une unité de recherche en nutrition ; 3. Le Ministère des Affaires étrangères Français restant très impliqué dans les aspects de prévention et de gestion des risques alimentaires au Sahel. L’ancrage institutionnel permettant au mieux de loger et conduire ces missions à terme a porté sur le Secrétariat Exécutif du CILSS.
Systèmes d’information alimentaire et nutritionnelle dans les pays du CILSS : Aide-mémoire de mission en Gambie
Lors de la réunion du Réseau de prévention et de gestion des crises alimentaires, tenue à Paris en décembre 2005, une recommandation a été formulée dans le sens d’améliorer le fonctionnement des systèmes d’alerte précoce, notamment en envisageant les moyens d’intégrer dans les critères de surveillance et d’alerte précoce, des informations de type nutritionnel. Le Ministère français des Affaires Etrangères (MAE) a exprimé son souhait de financer cette initiative dans le cadre d’un projet sous-régional qui serait conçu dans de meilleurs délais sous réserve que des aspects de surveillance nutritionnelle et d’alerte précoce retenus s’appuient sur des dispositifs déjà existants dans les pays sahéliens. A ce titre la nécessité de réaliser diverses missions exploratoires dans certains pays du CILSS1 (Mali, Sénégal, Mauritanie, Tchad et éventuellement Gambie)2 a été initiée afin de déterminer les aspects techniques et opérationnels d’une future action. A ce titre les trois institutions suivantes sont concernées par l’initiative : 1. Le CILSS en tant qu’organisation régionale en charge des questions de sécurité alimentaire, recherchant la mise en œuvre des recommandations du Réseau des Prévention et Gestion des Crises alimentaires ; 2. L’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) en tant qu’organisme français de recherche disposant d’une unité de recherche en nutrition ; 3. Le Ministère des Affaires étrangères Français restant très impliqué dans les aspects de prévention et de gestion des risques alimentaires au Sahel. L’ancrage institutionnel permettant au mieux de loger et conduire ces missions à terme a porté sur le Secrétariat Exécutif du CILSS.
Systèmes d’information alimentaire et nutritionnelle dans les pays du CILSS : Aide-mémoire de mission en Guinée-Bissau
Lors de la réunion du Réseau de prévention et de gestion des crises alimentaires, tenue à Paris en décembre 2005, une recommandation a été formulée dans le sens d’améliorer le fonctionnement des systèmes d’alerte précoce, notamment en envisageant les moyens d’intégrer dans les critères de surveillance et d’alerte précoce, des informations de type nutritionnel. Le Ministère français des Affaires Etrangères (MAE) a exprimé son souhait de financer cette initiative dans le cadre d’un projet sous-régional qui serait conçu dans de meilleurs délais sous réserve que des aspects de surveillance nutritionnelle et d’alerte précoce retenus s’appuient sur des dispositifs déjà existants dans les pays sahéliens. A ce titre la nécessité de réaliser diverses missions exploratoires dans certains pays du CILSS1 (Mali, Sénégal, Mauritanie, Tchad et éventuellement Gambie)2 a été initiée afin de déterminer les aspects techniques et opérationnels d’une future action.
Systèmes d’information alimentaire et nutritionnelle dans les pays du CILSS : Aide-mémoire de mission en Mauritanie
Lors de la réunion du Réseau de prévention et de gestion des crises alimentaires, tenue à Paris en décembre 2005, une recommandation a été formulée dans le sens d’améliorer le fonctionnement des systèmes d’alerte précoce, notamment en envisageant les moyens d’intégrer dans les critères de surveillance et d’alerte précoce, des informations de type nutritionnel. Le Ministère français des Affaires Etrangères (MAE) a exprimé son souhait de financer cette initiative dans le cadre d’un projet sous-régional qui serait conçu dans de meilleurs délais sous réserve que des aspects de surveillance nutritionnelle et d’alerte précoce retenus s’appuient sur des dispositifs déjà existants dans les pays sahéliens. A ce titre la nécessité de réaliser diverses missions exploratoires dans certains pays du CILSS1 (Mali, Sénégal, Mauritanie, Tchad et éventuellement Gambie)2 a été initiée afin de déterminer les aspects techniques et opérationnels d’une future action. A ce titre les trois institutions suivantes sont concernées par l’initiative : 1. Le CILSS en tant qu’organisation régionale en charge des questions de sécurité alimentaire, recherchant la mise en œuvre des recommandations du Réseau des Prévention et Gestion des Crises alimentaires ; 2. L’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) en tant qu’organisme français de recherche disposant d’une unité de recherche en nutrition ; 3. Le Ministère des Affaires étrangères Français restant très impliqué dans les aspects de prévention et de gestion des risques alimentaires au Sahel. L’ancrage institutionnel permettant au mieux de loger et conduire ces missions à terme a porté sur le Secrétariat Exécutif du CILSS.
Tableau des étapes, composantes et exemples de résultats pour chacun des quatre axes du processus d'élaboration des plans nationaux d'adaptation (pna)
TABLEAu DES ÉTAPES, ComPoSANTES ET ExEmPLES DE RÉSuLTATS PouR CHACuN DES quATRE AxES Du PRoCESSuS D'ÉLABoRATIoN DES PLANS NATIoNAux D'ADAPTATIoN (PNA)
Tchad premiere communication nationale
Le Tchad dont l’économie repose sur les secteurs de développement rural fortement tributaires des conditions climatiques, est particulièrement intéressé par la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques. C’est ainsi qu’il fut l’un des premiers pays à signer ladite Convention. C’était le 12 juin 1992. Il l’a ratifiée le 7 juin 1994. En signant et ratifiant cette Convention, le Tchad s’engage à remplir ses obligations parmi lesquelles, la présentation à la Conférence des Parties, de la Communication Nationale sur les changements climatiques prenant ainsi en compte, les résultats des inventaires des gaz à effet de serre (GES), des études d’options d’atténuation des émissions de ces gaz, et de vulnérabilité et d’adaptation aux changements climatiques. La réalisation des études ci-dessus évoquées, notamment les inventaires des GES, a connu un certain nombre de contraintes d’ordre tant méthodologique que financier : la non prise en considération des spécificités africaines telles que l'absence presque systématique de bases de données fiables sur la plupart des secteurs, le fréquent recours aux données par défaut pour réaliser le calcul des émissions réduisant immanquablement la fiabilité des résultats , l'absence de versions françaises des documents de base de la méthodologie GIEC et sa fréquente révision, le manque de certains facteurs d’émissions , l’insuffisance des moyens financiers alloués au Tchad pour les inventaires des GES. A l’issue des activités précitées, il apparaît évident de consentir des actions diversifiées et ciblées pour que les changements climatiques deviennent un domaine porteur non seulement d’enjeux mais aussi d’opportunités Le présent document a tenu compte des observations et commentaires faits par ENDA/Tiers monde qui a bien voulu l’examiner à la demande du Programme d’Appui aux Communications Nationales sur les changements climatiques basé à New York..
Tdr_mission guinée bissau
TERMES DE REFERENCE : MISSIONS DE PRE IDENTIFICATION POUR LA PRISE EN COMPTE DE L'INFORMATION NUTRITIONNELLE EN MATIERE DE SURVEILLANCE ET D'ALERTE PRECOCE EN GUINEE BISSAU
Thème: Gestion de l’Eau pour les Terres Agricoles et Pastorales
De l’observation de la terre par satellite à une gestion efficiente de la sécurité alimentaire
Trousse à outils planification et suivi-évaluation des capacités d’adaptation au changement climatique (top-secac)
Depuis le début des années 1990, la réalité ou évidence du changement climatique et de ses effets potentiels et/ou réels a conduit à un développement rapide d’outils, d’approches et de méthodes visant son intégration dans les politiques de développement, en particulier dans les programmes et projets en milieu rural. En revanche, il est encore généralement très difficile de démontrer que ces actions intégrant le changement climatique ont produit les effets et/ou résultats attendus ou escomptés au niveau des communautés locales. La principale raison est l’absence d’outils, d’approches et de méthodes qui permettent de collecter et d’analyser des données de terrain en relation avec les réelles capacités d’adaptation des communautés rurales au changement climatique, en dépit des évaluations ponctuelles de vulnérabilité socioéconomique et de pauvreté réalisées avant, pendant et après les programmes/projets.
Trousse à outils planfication et suivi-évaluation des capacités d'adaptation au changement climatique
Cette publication répond au besoin d’harmonisation des approches et outils d’identification, de planification et de suivi-évaluation des capacités d’adaptation au changement climatique. Elle présente l’approche théorique et contient un guide pratique d’utilisation destinés aux professionnels du développement, aux chercheurs et décideurs politiques. Elle contient une boîte à outils qui combine de façon harmonisée plusieurs approches et outils existants et plusieurs échelles d’interventions pour définir une vision et des changements de comportement indispensables au processus d’adaptation au changement climatique
Trousse à outils planification et suivi-évaluation des capacités d'adaptation au changement climatique (TOP-SECAC)
Le changement climatique fait partie des menaces sérieuses auxquelles font face le monde en général et les populations africaines en particulier. Tous les moyens d’existence subissent les effets isolés ou combinés de plusieurs aléas climatiques qui affectent leur roductivité, et par conséquent la sécurité alimentaire et les conditions de vie des populations. Vouloir influencer sur les effets néfastes des aléas climatiques est donc directement lié à la lutte contre la pauvreté. La pauvreté et le développement humain sont liés à la limitation des
concentrations des gaz à effet de serre dans l’atmosphère qui évite le changement climatique (atténuation) et aux ajustements des systèmes naturels et humains vis-à-vis des effets du changement climatique actuel et futur (adaptation). Les débats sur le changement climatique ont pris un tournant déterminant en reconnaissant les priorités à l’adaptation en plus des efforts à fournir pour la mitigation. Ceci a entrainé le développement sans précédent de nombreuses initiatives (projets, programmes et politiques) qui mettent en relation le changement climatique et le développement. Ces initiatives ont jusqu’à présent du mal à générer les résultats escomptés du fait entre autre des approches et outils utilisés pour leur identification, leur planification et suivi-évaluation. L’étude sur les carences dans le domaine du suivi-évaluation faite par l’UNECA, 2010, montre que ces approches sont peu harmonisées ; ce qui ne permet pas de tirer des leçons cohérentes pour améliorer la formulation et l’exécution pertinentes de nouvelles initiatives d’adaptation au changement climatique. Cette publication répond au besoin d’harmonisation des approches et outils d’identification, de planification et de suivi-évaluation des capacités d’adaptation au changement climatique. Elle présente l’approche théorique et contient un guide pratique d’utilisation destinés aux professionnels du développement, aux chercheurs et décideurs politiques. Elle contient
une boîte à outils qui combine de façon harmonisée plusieurs approches et outils existants et
plusieurs échelles d’interventions pour définir une vision et des changements de comportement indispensables au processus d’adaptation au changement climatique.
Une expérience réussie de promotion d’une mobilité apaisée du bétail comme clé de voûte des systèmes de production et de commercialisation en Afrique de l’Ouest
Le colloque de N’Djamena en République du Tchad (mai 2013) et la déclaration de
Nouakchott en République Islamique de Mauritanie (octobre 2013) ont donné un regain
d’intérêt au secteur de l’élevage, au regard de sa contribution non négligeable aux
revenus des populations et à la sécurité alimentaire. Le Projet Régional de Dialogue et
d’Investissement pour le Pastoralisme et la Transhumance au Sahel et dans les pays
côtiers de l’Afrique de l’Ouest (PREDIP), et plusieurs autres initiatives régionales (PRAPS, PEPISAO, etc.) ont alors été mis en oeuvre pour promouvoir et valoriser l’élevage mobile. Exécuté entre 2018 et 2024, le PREDIP est intervenu sur huit (08) pays dont cinq (05) pays côtiers (Bénin, Côte d’Ivoire, Ghana, Nigeria et Togo) et trois (03) pays sahéliens (Burkina Faso, Mali et Niger) avec comme principale approche le ciblage des zones transfrontalières entre le sud des pays sahéliens et le nord des pays côtiers. Ces zones, connues pour avoir une forte concentration d’animaux, sont également réputées conflictogènes à cause de l’exploitation des ressources pastorales partagées entre usagers. En cinq (05) années de mise en oeuvre, le PREDIP a apporté des solutions innovantes aux défis uniques en termes de gestion des ressources pastorales, de la transhumance et des interactions entre pasteurs et agriculteurs dans les zones sahéliennes et côtières. Qu’il s’agisse de l’amélioration des systèmes d’information, de la gouvernance du secteur, de la mise en place des infrastructures et aménagements agropastoraux ou de la promotion de la santé animale, le PREDIP a engrangé d’importants acquis et appris de
ses pratiques. La présente note de synthèse présente les principaux jalons du projet, ses réalisations, son impact positif, ainsi que les innovations et des bonnes pratiques qui ont émergé de sa mise en oeuvre. Au regard des défis relevés et les résultats obtenus, cette brochure se veut également un témoignage de l’engagement inébranlable de l’ensemble des acteurs pour atteindre les succès récoltés par le PREDIP.
Using information systems in the prevention and management of conflicts related to pastoral mobility
This experience was shared at a workshop held in Lomé (Togo), from 29 to 31 October 2019, and organised
by PEPISAO (Projet Elevages et Pastoralisme intégrés et sécurisés en Afrique de l'Ouest). It was complemented
by amendments from about forty pastoral and agricultural associations from West Africa and Chad.
The experience is based on "Using information systems to prevent conflicts related to pastoral mobility"; it is
supported by the Réseau Billital Maroobé (RBM). RBM is a network of pastoralist organisations based in 9 West African countries, namely: Benin, Burkina Faso, Mali, Mauritania, Niger, Nigeria, Senegal, Chad and Togo. The network is expected to extend to Côte d'Ivoire and Ghana. RBM’s objective is to contribute to the recognition of the right to mobility and the security of pastoral land in order to promote negotiation amongst
stakeholders, facilitate the alignment of national and regional regulations and provide arguments for advocacy. The information mechanism set up is entitled: "Observatory of rangeland and the integrity of transhumance and trade corridors for livestock mobility in West and Central Sahelian Africa -OPTIMAOC". This information mechanism is funded under Component 2 of the Regional Dialogue and Investment Programme for Pastoralism and Transhumance in the Sahel and Coastal Countries of West Africa (PREDIP) and is based in Niamey, Niger. PREDIP is a project coordinated by CILSS. In this "OPTIMAOC" information mechanism, there is a system based on sending SMS (short message
service) and IVR (interactive voice response) to livestock farmers. This system is led by RBM and started in 2018. Its objective is to rapidly disseminate information to pastoralists. It is being tested in the departure areas of transhumant herders, their home areas, and border areas in the Republic of Benin. Today, this experience is being extended to other coastal and Sahelian countries. Although it is still new, some lessons can be learnt from this experience.
Utilisation des systèmes d'information dans la prévention et la gestion des conflits liés à la mobilité pastorale
L’expérience basée sur « l’utilisation des systèmes d’information dans la prévention des conflits liés à la mobilité pastorale » est portée par le Réseau Billital Maroobé (RBM). Le RBM est un réseau des organisations d’éleveurs implanté dans 9 pays d’Afrique de l’Ouest, à savoir : le Bénin, le Burkina Faso le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Nigeria, le Sénégal, le Tchad et le Togo avec une perspective d’extension à la Côte d’Ivoire et au Ghana. L’objectif du RBM est de contribuer à la reconnaissance du droit à la mobilité et à la sécurisation du foncier pastoral pour favoriser la négociation entre acteurs, faciliter l’harmonisation des règlements nationaux et régionaux et fournir des argumentaires pour le plaidoyer. Le mécanisme d’information mis en place est intitulé « Observatoire des terres des parcours et de l’intégrité des couloirs de transhumance et commerciaux pour la mobilité du bétail en Afrique sahélienne de l’Ouest et du Centre –OPTIMAOC ». Ce mécanisme financé sur la composante 2 du Programme Régional de Dialogue et d’Investissement pour le Pastoralisme et la Transhumance au Sahel et dans les pays côtiers de l’Afrique de l’Ouest (PREDIP) est basé à Niamey au Niger. Le PREDIP étant lui-même un projet coordonné par le CILSS. Dans ce mécanisme du système d’information « OPTIMAOC », il y a un dispositif basé sur l’envoi de SMS (short message service) et IVR (interactive voice response) vers les éleveurs qui est conduit par le RBM et qui a démarré en 2018. Ce système dont l’objectif est de diffuser rapidement une information auprès des éleveurs est expérimenté au niveau des zones de départ des transhumants, leurs terroirs d’attaches, et les zones frontalières en République du Bénin. Aujourd’hui cette expérience est en train de s’étendre à d’autres pays côtiers et sahéliens. Bien qu’elle soit encore nouvelle, quelques enseignements peuvent être tirés de cette expérience.
Utilisation des systèmes d'information dans la prévention et la gestion des conflits liés à la mobilité pastorale
L’expérience basée sur « l’utilisation des systèmes d’information dans la prévention des conflits liés à la mobilité pastorale » est portée par le Réseau Billital Maroobé (RBM). Le RBM est un réseau des organisations d’éleveurs implanté dans 9 pays d’Afrique de l’Ouest, à savoir : le Bénin, le Burkina Faso le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Nigeria, le Sénégal, le Tchad et le Togo avec une perspective d’extension à la Côte d’Ivoire et au Ghana. L’objectif du RBM est de contribuer à la reconnaissance du droit à la mobilité et à la sécurisation du foncier pastoral pour favoriser la négociation entre acteurs, faciliter l’harmonisation des règlements nationaux et régionaux et fournir des argumentaires pour le plaidoyer. Le mécanisme d’information mis en place est intitulé « Observatoire des terres des parcours et de l’intégrité des couloirs de transhumance et commerciaux pour la mobilité du bétail en Afrique sahélienne de l’Ouest et du Centre –OPTIMAOC ». Ce mécanisme financé sur la composante 2 du Programme Régional de Dialogue et d’Investissement pour le Pastoralisme et la Transhumance au Sahel et dans les pays côtiers de l’Afrique de l’Ouest (PREDIP) est basé à Niamey au Niger. Le PREDIP étant lui-même un projet coordonné par le CILSS. Dans ce mécanisme du système d’information « OPTIMAOC », il y a un dispositif basé sur l’envoi de SMS (short message service) et IVR (interactive voice response) vers les éleveurs qui est conduit par le RBM et qui a démarré en 2018. Ce système dont l’objectif est de diffuser rapidement une information auprès des éleveurs est expérimenté au niveau des zones de départ des transhumants, leurs terroirs d’attaches, et les zones frontalières en République du Bénin. Aujourd’hui cette expérience est en train de s’étendre à d’autres pays côtiers et sahéliens. Bien qu’elle soit encore nouvelle, quelques enseignements peuvent être tirés de cette
expérience. Cette expérience a été partagée au cours d’un atelier tenu à Lomé (Togo) du 29 au 31 Octobre 2019 organisé par le PEPISAO (Projet Elevages et Pastoralisme intégrés et sécurisés en Afrique de l’Ouest). Elle a été complétée par des amendements d’une quarantaine d’associations pastorales et agricoles de l’Afrique de l’Ouest et du Tchad. Nos vifs remerciements à : 1 BURKINA FASO (ANDAL et PINAL, ROPPA , RECOPA) MAURITANIE (GNAP, APESS Mauritanie) SENEGAL (DIRFEL, Kawral de Younouféré) NIGERIA (PARE, CORET) GUINEE CONAKRY (CAP Bokondjon, CONASEG), LIBERIA (Association of Cattle Advocate) TOGO (ONG – CDD, FENAPFIBVTO) BENIN (ANOPER, POTAL MEN; FUPRO Bénin, APESS Bénin) COTE D’IVOIRE (AEBRB, OPEF, COFENABVI-AO) GHANA(GDCA GNACAF) MALI (RBM, FEBEVIM ) TCHAD (KAWATAL, CONFIFET, COPAFIB) NIGER (CODE RURAL, CONACOOP, EFK FNEN-Daddo, RBM)
2 NOTE DE CAPITALISATION Introduction La présente note de capitalisation est le résultat des contributions diverses en terme d’édition et de conseils aussi bien des experts de la Direction de l’Agriculture et du Développement Rural (DADR) de la CEDEAO, en
particulier, les Assistants Techniques, Dr Bio Goura Soulé et Emmanuelle MAILLOT que du CILSS, en l’occurrence, le Chargé des programmes, Dr Hubert NDJAFFA et l’équipe de mise en oeuvre du PEPISAO (Moussa ASSOUMANE, Imorou Orou DJEGA et Dr Anatole KONE) et également Alhassane YOUNFA de la (GIZ/ZFD).
Valorisation des eaux usées épurées pour la production du bois-énergie et du fourrage au Niger
Une station d’épuration d’une capacité de 60 m3/jour a été construite sur le site expérimental de la faculté des sciences de l’université de Niamey, dans le but de traiter et valoriser les eaux usées de la cité des étudiants, pour la production forestière et fourragère. La technique d’épuration utilisée est le lagunage naturel suivi d’une filtration par lit de gravier. Les analyses effectuées sur les différents échantillons indiquent que les eaux épurées sont exemptes de métaux lourds. Elles ont une concentration moyenne de 32 mg/L en matières en suspension, 45 mg/L en azote ammoniacal et 7,2 mg/L en orthophosphates. Un abattement moyen de 4,5 unités logarithmes a été obtenu sur les germes de contamination fécale. Nous avons déterminé, au bout de 32 mois d’essais, les rendements en bois-énergie et en fourrage de trois espèces forestières irriguées par ces eaux usées épurées. Il s’agit d’Acacia angustissima, d’Acacia crassicarpa et de Gliricidia sepium. La première coupe, réalisée après 2 ans de croissance, a permis d’obtenir des rendements en fourrage de 1 655 kg de matière sèche (MS)/ha pour G. sepium, 2 630 kg MS/ha pour A. angustissima, et 9 200 kg MS/ha pour A. crassicarpa et des rendements en bois, respectivement de 48 stères, 76 stères et 80 stères. La seconde coupe, réalisée trois mois après la première, a permis d’obtenir des rendements en fourrage de 1 015 kg MS/ha pour A. angustissima, 2 455 kg MS/ha pour G. sepium et 2 950 kg MS pour A. crassicarpa et des rendements en bois respectivement de 8,92 stères, 12,94 stères et 6,96 stères.
VARIATION IN MACRO-ELEMENTS AND PROTEIN CONTENTS OF ROSELLE (HIBISCUS SABDARIFFA L.) FROM NIGER
Roselle is an important part of the human diet in many countries, particularly in the Sahel zone of West Africa. The leaves of Roselle are consumed as a green vegetable and in sauce. Nevertheless, little attention has been paid to their nutrient composition at different stages of plant growth. Therefore, an experiment was carried out under rainfall conditions from July to September 2006 at the experimental station of the Agrhymet Regional Centre in Niamey (Niger). The contents of Ca, K, Mg, P and protein in leaves of three ecotypes (A3, A7 and A9) were determined at stages I, II and III, corresponding, respectively to vegetative, flowering and mature stages. The experimental design was a randomized complete block with four replicates and one variable (ecotype). For ecotype A7, the protein content of the leaves decreased significantly (p<0.05) between stage I and II, than remained relatively constant up to stage III. In contrast for A3 and A9, protein content in leaves decreased significantly (p<0.05) between stage II and III. From stage I to III, the decrease of protein content in leaves was 41& for ecotype A3, 50& for A7 and 66& for A9. For all ecotypes, the P content of the leaves decreased progressively during plant growth. For A7 and A9, the reduction in P content from stage I to II and from II to III was about the same, namely 30&. However, for ecotype A3, the decrease was greater, respectively, 37& and 46&. The Mg content of the leaves was relatively constant for all three ecotypes at a given stage of plant development. However, the Mg content of the leaves decreased significantly (p<0.05) from flowering to maturity: 28& for A3, 23& for A9 and 14& for A7. For the three ecotypes, the Ca content of the leaves remained relatively constant from stage I to II, than increased markedly from stage II to III, to about 150& for A7, 85& for A3 and 50& for A9. From stage I to II, the leaves’ K content decreased significantly for all three ecotypes, about 67& for A9, 62& for A3 and 44& for A7. The data indicated that Roselle can contribute useful amounts of essential nutrients such as Ca K, Mg, N and P mainly at vegetative stage in the diets of people who inhabit the western Sahel.
Vente changement climatique, géomorphologie et inondabilité de la plaine alluviale du fleuve Niger à Niamey (Niger)
La plaine alluviale du fleuve Niger à Niamey connaît depuis 2010, des inondations récurrentes qui provoquent des dégâts socioéconomiques et environnementaux considérables. Des études antérieures ont montré le rôle des facteurs aggravants comme les fortes précipitations et la déforestation des versants. L’objectif de cette étude est de montrer le rôle déterminant de la morphologie du lit mineur comme facteur de prédisposition dans un contexte de changement climatique; avec comme hypothèse selon laquelle les berges convexes ensablées sont les plus vulnérables au risque d’inondation. La méthodologie a consisté à étudier la pluviométrie de 6 stations, à caractériser la géomorphologie, des levés topographiques et à cartographier les zones inondables, l’évolution des systèmes hydrologiques en amont de Niamey. Les résultats montrent que la convexité des berges surtout en cas de forte sédimentation et la faible profondeur du lit mineur constituent les facteurs majeurs de prédisposition au risque d’inondation.
Vérification de l’efficacité du calendrier cultural local de l’igname Dioscorea cayenensis L. (variété Krenglè) comme stratégie d’adaptation au changement climatique à Tétindougou en Côte d’Ivoire.
La variabilité et le changement climatique ont des effets néfastes sur la culture de l’igname tardive en Côte d’Ivoire. En réponse à ces effets, les producteurs agricoles adoptent des stratégies d’adaptation endogènes. La présente étude examine l’observation et la perception des producteurs de la variabilité, du changement climatique, ses impacts, les stratégies d’adaptation ainsi que l’efficacité du calendrier cultural local (pratique endogène) du Krenglè (de l'espèce Dioscorea cayenensis L.) dans le village de Tétindougou. A cet effet, les données d’observation de précipitations ont été soumises à l’analyse de la tendance et de la variabilité entre les périodes 1940-1968 et 1969-2000. Pour identifier les perceptions locales et les stratégies d’adaptation, des travaux en focus-groupes, des enquêtes individuelles ont été effectués auprès de 327 personnes. Les résultats obtenus indiquent une tendance à la baisse des cumuls pluviométriques, un changement du régime pluviométrique qui passe du bimodal avant 1968 à un régime à tendance monomodale de nos jours. Ces résultats sont également perçus par les populations locales. L’analyse des conditions de satisfaction des besoins en eau du Krenglè montre qu’en Mai l’efficacité du calendrier cultural endogène du Krenglè est faible en raison des changements observés sur le régime pluviométrique. Les producteurs gagneraient à planter en Juillet où l’efficacité du calendrier cultural est meilleure pour une production durable du Krenglè. Cependant, cette proposition de changement de date de plantation exige la prise en compte des contraintes socioculturelles importantes dont les célébrations des mariages en Juillet et en Août. Enfin, au regard des dysfonctionnements observés sur le régime pluviométrique, les populations ont exprimé de nouveaux besoins en matière d’adaptation dont la diversification agricole, l’intensification des cultures, la maîtrise et la gestion de l’eau.
Volume 1 : evaluation du programme initiative régionale « environnement mondial et lutte contre la désertification en afrique sahélienne » (iremlcd)
L’évaluation des résultats de l’IREMLCD sur le terrain a concerné une sélection de 18 microprojets choisis parmi les 22 proposés aux termes de référence. Après analyse de la documentation mise à disposition par le CILSS, les consultants ont réalisé des visites et entretiens au Cap-Vert (projet Achada Leite – OASIS), en Mauritanie (projet Bareina – ADD), au Sénégal (projets Sagata Djolof – ADHIS, Thiès – GREEN et Niayes – SOSSIS), en Gambie (projet Bas-Nuimi –SGF), en Guinée Bissau (projets Mafanco – ADCTAL et Bula – LVIA), au Mali (projets Tombouctou – AMEN, Timbagoun – APHN, Dâh – AVDS et Fassoudebé Guetema – Woïyo Kondeye), au Burkina Faso (projets Komboari – ACFED, Dapoury – ANTD, Boussé – ATY et Yagha – VDS), et au Niger (projets Youri – Marhaba et Tafagou – Bogou). Une réunion de restitution à eu lieu le 17 août à Ouagadougou.
Volume 2 : evaluation du programme initiative régionale « environnement mondial et lutte contre la désertification en afrique sahélienne » (iremlcd)
L’évaluation du programme Initiative régionale « Environnement mondial et lutte contre la désertification en Afrique sahélienne » (IREMLCD) a été menée entre juin et octobre 2007. Après une première phase d’évaluation de terrain auprès de 18 micro-projets sélectionnés, dont les résultats ont été présentés lors d’une première restitution au siège du Secrétariat exécutif du CILSS le 17 août 2007, une deuxième phase était consacrée à l’analyse globale et institutionnelle du programme et un atelier de restitution finale a été réalisé à Ouagadougou les 8-9 octobre 2007. Le rapport d’évaluation du programme LCD est constitué de trois volumes : Volume 1 : Synthèse de l’évaluation des micro-projets Volume 2 : Rapports d’évaluation des 18 micro-projets sélectionnés Volume 3 : Rapport de l’évaluation technique et institutionnelle Les consultants remercient l’ensemble des personnes ayant facilité et contribué aux travaux de l’évaluation, que ce soit lors des visites de sites, des entretiens menés auprès des porteurs, des bénéficiaires, des partenaires institutionnels et des membres de l’équipe en charge du programme, ou des réunions de restitution tenues à Ouagadougo
Volume 3 : évaluation du programme initiative régionale « environnement mondial et lutte contre la désertification en Afrique sahélienne » (iremlcd)
L’IREM/LCD répond à une demande formulée par toutes les parties prenantes à la Lutte contre la Désertification (LCD) d’associer étroitement le niveau local à la réalisation d’activités de lutte contre la désertification à travers des projets participatifs. Les objectifs visés par l’IREMLCD répondent aux priorités affichées au niveau des pays concernés, des structures régionales et de la Convention des Nations Unies pour le Lutte contre la Désertification, et les évolutions du contexte n’en ont pas altéré le bien-fondé. La situation en termes de ressources naturelles et de développement humain au Sahel justifie de promouvoir la mise en œuvre de la CCD dans les pays membres du CILSS. La pertinence globale du programme est incontestable.
Voyage d’études des organisations paysannes du Bénin et du Niger au Burkina-Faso.
En collaboration avec le Conseil de Concertation des Riziculteurs du Bénin (CCR-B) et le Réseau des Chambres d’Agriculture du Niger (RECA) le CILSS a organisé dans le cadre du projet FFEM/CC, un voyage d’études au Burkina Faso du 12 au 20 mars 2016 des organisations paysannes du Bénin et du Niger. L’objectif du voyage d’étude était d’échanger autour des réalisations de de plusieurs projets intervenant dans le domaine de l’adaptation face au climat.
Vulnérabilité des ressources pastorales face à la variabilité et au changement climatique dans la commune rurale de TIORIBOUGOU, MALI
Les changements climatiques constituent une menace sérieuse pour les ressources pastorales au Mali. Contribuer à une meilleure connaissance des impacts de la variabilité et du changement climatique sur ces ressources afin d’en améliorer la résilience est donc l’objectif général de cette étude. Pour se faire, 184 éleveurs ont été enquêté individuellement dans cinq (5) villages et une séance de «focus group» a été organisée dans chaque village. Des données journalières et mensuelles de pluies de la période 1980-2014 ont été également analysées pour la station de kolokani et celles de températures journalières de la période 1951-2010 pour la station de Sotuba. Cette étude a mis en relation les analyses scientifiques et les perceptions locales des éleveurs sur le changement climatique ainsi que leurs stratégies d’adaptation mises en place. Les résultats obtenus montrent une tendance générale à la baisse du cumul pluviométrique. Une augmentation des températures a été observée soit 0,58°C pour les maximales et 1, 16°C pour les minimales. Cette situation illustre que les ressources pastorales sont vulnérables
Vulnérabilité des ressources pastorales face a la variabilité et au changement climatique dans la commune rurale de Tioribougou, Mali
Les changements climatiques constituent une menace sérieuse pour les ressources pastorales au Mali. Contribuer à une meilleure connaissance des impacts de la variabilité et du changement climatique sur ces ressources afin d’en améliorer la résilience est donc l’objectif général de cette étude. Pour se faire, 184 éleveurs ont été enquêté individuellement dans cinq (5) villages et une séance de «focus group» a été organisée dans chaque village. Des données journalières et mensuelles de pluies de la période 1980-2014 ont été également analysées pour la station de kolokani et celles de températures journalières de la période 1951-2010 pour la station de Sotuba. Cette étude a mis en relation les analyses scientifiques et les perceptions locales des éleveurs sur le changement climatique ainsi que leurs stratégies d’adaptation mises en place. Les résultats obtenus montrent une tendance générale à la baisse du cumul pluviométrique. Une augmentation des températures a été observée soit 0,58°C pour les maximales et 1, 16°C pour les minimales. Cette situation illustre que les ressources pastorales sont vulnérables (85% des enquêtés constatent une dégradation des pâturages et des conditions d’abreuvement) face aux effets négatifs de la variabilité et au changement climatique dans la zone d’étude.
Vulnérabilité des secteurs stratégiques au réchauffement climatique en Afrique de l’ouest : arguments scientifiques pour la limitation du seuil de réchauffement climatique global à 1,5 °c.
Vulnérabilité des secteurs stratégiques au réchauffement climatique en Afrique de l’Ouest : arguments scientifiques pour la limitation du seuil de réchauffement climatique global à 1,5 °C.
Vulnérabilités des ressources pastorales face à la variété et au changement climatique dans la commune rurale de Tioribougou, Mali
Les changements climatiques constituent une menace sérieuse pour les ressources pastorales au Mali. Contribuer à une meilleure connaissance des impacts de la variabilité et du changement climatique sur ces ressources afin d’en améliorer la résilience est donc l’objectif général de cette étude. Pour se faire, 184 éleveurs ont été enquêté individuellement dans cinq (5) villages et une séance de «focus group» a été organisée dans chaque village. Des données journalières et mensuelles de pluies de la période 1980-2014 ont été
également analysées pour la station de kolokani et celles de températures journalières de la période 1951-2010 pour la station de Sotuba. Cette étude a mis en relation les analyses scientifiques et les perceptions locales des éleveurs sur le changement climatique ainsi que leurs stratégies d’adaptation mises en place. Les résultats
obtenus montrent une tendance générale à la baisse du cumul pluviométrique. Une augmentation des températures a été observée soit 0,58°C pour les maximales et 1, 16°C pour les minimales. Cette
situation illustre que les ressources pastorales sont vulnérables (85% des enquêtés constatent une dégradation des pâturages et des conditions d’abreuvement) face aux effets négatifs de la variabilité et au changement climatique dans la zone d’étude.
Yield character variability in Roselle (Hibiscus sabdariffa L.)
Roselle (Hibiscus sabdariffa L.) has considerable economic importance in the western Sahel because of its nutritional and medical properties. In order to obtain information on variability, a study of yield and some related characters (number of branches/plant, number of capsules/plant, number of seeds/fruit, hundred seed weight) using nine ecotypes of Roselle was undertaken during the rainy season (from July to September) in 2004 at the experimental station of the Agrhymet Regional Centre in Niamey (Niger). Results indicated considerable variability among ecotypes for most of the measured parameters. Seed yield ranged from 292±8.80 kg/ha (ecotypes E8) to 497±8.91 kg/ha (E4). Calyx yield varied significantly (P < 0.01), from 123±8.26 kg/ha (E1) to 766±36.81 kg/ha (E9). The ecotypes which produced the highest seed yield also had high leaf yield but low calyx yield. There was also a significant (P < 0.05) difference among ecotypes in yield components such as hundred seed weight, number of branches/plant, number of capsules/plant and number of seeds/fruit. Ecotypes with higher calyx yield had lower hundred seed weight and shorter plants. Results indicated the possibility to increase calyx yield and consequently farmer’s income through selection programs.