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Acquis du CILSS dans le domaine de la formation
Le CRA a débuté ses activités de formation professionnelle en 1975 pour former des cadres directement utilisables par les Etats afin de pallier l’insuffisance de compétences pour comprendre, analyser et trouver des solutions au phénomène de la sécheresse et de la désertification. Durant ses cinquante années d’existence, le CILSS à travers le Centre Régional AGRHYMET a engrangé de nombreux acquis dans le domaine de la formation. Cependant, cette institution fait aussi face de nos jours à un certain nombre de défis pour la pérennisation de cette formation.
Adaptation aux changements climatiques&lutte contre la désertification
Les problématiques de la lutte contre la désertification et des changements climatiques sont de plus en plus cruciales en Afrique, où ces deux phénomènes conjuguent leurs effets pour éprouver les efforts de développement des pays et concomitamment les moyens de vie des populations. Les trois conventions issues du processus de Rio (UNFCCC, UNCCD et UNCBD) constituent de véritables cadres de réflexion, d'action et d'approche des questions d'environnement et de développement durable. Malgré des différences d'objectifs et d'échelles, ces trois conventions ont des activités communes en matière d'adaptation pour atténuer les effets dus aux variabilités et/ou aux changements climatiques induisant la sécheresse et la désertification et favoriser la mise en place des stratégies d'adaptation. En effet, lorsque l'UNFCCC traite ouvertement des enjeux liés à la vulnérabilité et à l'adaptation aux changements climatiques, l'UNCCD évoque le besoin de développer des stratégies pour prévenir ou minimiser les impacts négatifs des sécheresses, et l'UNCBD souligne les impacts négatifs des changements climatiques sur la biodiversité. Leur mise en synergie est plus que nécessaire. Répondant à l'appel de ses pays et organisations membres, l'OSS et la GTZ ont signé en décembre 2005 une convention pour la réalisation d'une étude sur « l'adaptation climatique et la lutte contre la désertification ». En partant de l'état actuel de la question, elle vise à définir des stratégies d'adaptation ainsi que leurs relations avec les actions de lutte contre la désertification, et à proposer des recommandations opérationnelles d'action pour renforcer ces relations. Cette étude cadre avec la vision de l'OSS : créée en 1992 dans un contexte international marqué par le Sommet de Rio et l'adoption de l'Agenda 21, l'OSS n'a cessé, depuis lors, d'œuvrer pour la mise en œuvre des Accords Multilatéraux sur l'Environnement (AME), et particulièrement la Convention des Nations unies de Lutte contre la Désertification (UNCCD) en Afrique ; enfin, les pays membres de l'OSS sont parmi les plus vulnérables aux variabilités et aux changements climatiques et les plus affectés par la désertification et les effets de la sécheresse. En adoptant sa Stratégie 2010, l'organisation s'est résolument engagée dans la gestion des ressources naturelles en Afrique, à travers notamment la mise en place d'un mécanisme de gestion concertée des ressources en eau transfrontalières, la maîtrise de l'information 7 utile et le suivi de la désertification et de la sécheresse, ainsi que dans la définition en faveur de ses pays membres des stratégies d'adaptation tenant compte de leurs besoins et de leurs potentialités. La première partie de ce document traite des liens entre désertification et changement climatique en Afrique à partir des manifestations concrètes de ces phénomènes et des évolutions récentes tels qu'ils sont présentés dans la littérature scientifique de référence. La seconde partie interroge les textes de deux conventions et leurs outils en insistant sur les points de convergence, les définitions, les concepts, les méthodologies et les difficultés de mise en œuvre.
Afrique : atlas de l'eau
L’Atlas de L’Eau en Afrique est un aperçu visuel des dotations et de l’utilisation des ressources en eau en Afrique, présentées à travers 224 cartes et 104 images satellites, de même que 500 graphiques et des centaines de photos captivantes. Néanmoins, l’Atlas est plus qu’une succession de cartes et d’images statiques agrémentées de faits et chiffres informatifs; ses éléments visuels illustrent de façon très vivante un texte succinct décrivant et analysant les questions liées à l’eau en Afrique et utilisent judicieusement des études de cas. L’Atlas regroupe des informations relatives à l’eau en Afrique et son rôle dans l’économie et le développement, la santé, la sécurité alimentaire, la coopération transfrontalière, le renforcement des capacités et le changement environnemental, en un volume complet et accessible. Le PNUE s’est investi dans l’élaboration de cet Atlas à la demande du Conseil des Ministres Africains sur l’Eau (AMCOW) et en partenariat avec l’Union Africaine, l’Union Européenne, le Département d’Etats des Etats-Unis, l’United States Geological Survey (USGS), ainsi que d’autres collaborateurs. L’Atlas représente une contribution signifi cative et opportune, permettant d’informer sur l’avancée relative aux engagements pris dans le contexte de la Vision Africaine de l’Eau pour 2025. Etre autres objectifs, la Vision préconise le besoin minimum de doubler la surface irriguée et augmenter les capacités hydro énergétiques de l’Afrique de 25 pour cent. Les décideurs peuvent également se référer à l’Atlas pour des informations de référence et des outils pour les aider à atteindre des objectifs fi xés aux cours de récents évènements ou dans le contexte de récentes déclarations. Parmi ces dernières fi gurent: la Conférence de eThekwini de 2008 sur l’Assainissement, durant laquelle les ministres ont pris l’engagement d’entériner des politiques nationales relatives à l’assainissement et à l’hygiène dans un délai de 12 mois et à s’assurer que ces politiques se déroulent comme prévu pour parvenir aux objectifs nationaux relatifs à l’assainissement et aux les objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) à l’horizon 2015; l’organisation de la Première Semaine Africaine de l’Eau et la Déclaration ministérielle de Tunis; le dévouement du Sommet de l’Union Africaine (UA) à l’eau et à l’assainissement en juin 2008 à Sharm El Sheikh; et la Réunion Ministérielle sur l’Eau pour l’Agriculture et l’Energie à Sirte.
Final Evaluation of the IDRC/DFID Climate Change Adaptation in Africa Programme
A confluence of rapid increases in population, explosive growth of urban centres and largely unsustainable agricultural practices leading to land degradation is set to make Africa lag behind other regions in development in the 21st century. Among the threats to a sustainable livelihood is the threat to the global commons in the form of climate change, which, according to the United Nations Framework Convention on Climate Change (UNFCCC), refers to a change of climate attributed directly or indirectly to human activity that alters the composition of the global atmosphere and that is in addition to the natural climate variability observed over comparable time periods. Climate change will result in greater variability and more frequent extremes like droughts and floods. It is acknowledged that climate change poses a significant risk to future African generations. Adaptation to climate variability and change offers a means of assessing and responding to potential impacts, with the goal of reducing the risk of adverse outcomes and increasing resilience in responding to stress. Adaptation is described as an adjustment in natural or human systems in response to actual or expected climatic stimuli or their effects that moderates harm or exploits beneficial opportunities. Adaptation can be anticipatory or reactive, private or public, autonomous or planned. With the goal of significantly improving the capacity of African populations and organisations to adapt to climate change in ways that benefit the most vulnerable, the Climate Change Adaptation in Africa (CCAA) research and capacity development programme was launched in 2006 as a jointly funded initiative of the Canadian International Development Research Centre (IDRC) and the UK Department for International Development (DFID). A strategy was designed to strengthen the capacity of African stakeholders to contribute to adaptation to climate change, support adaptation through action research, make the findings of scientists on climate variability and change more widely available and inform policy processes with high-quality science-based knowledge. In order to achieve the outlined goals and objectives, the programme incorporated three core activity areas: Participatory Action Research (PAR), capacity development and knowledge sharing. The expectation was that at the conclusion of the programme, research teams would be better able to assess climate-related vulnerabilities and evaluate and develop adaptation options; stakeholders would be better prepared to engage in knowledge sharing; the most vulnerable groups would be better equipped to implement improved adaptation strategies; and policy makers would be in possession of up-todate knowledge necessary for mainstreaming vulnerability and adaptation issues.
Guideimpact
Une étude CAD-OCDE réalisée en 1997 a montré que la plupart des évaluations des actions menées par les organisations de solidarité internationale (OSI) sont trop qualitatives, tournées vers l’efficience et trop peu centrées sur l’impact. Ce constat conduit les OSI à s’intéresser davantage aujourd’hui à la durabilité de leurs programmes. Conformément à la mission qui lui a été confiée, le F3E (Fonds pour la promotion des études préalables, études transversales et évaluations) souhaite contribuer à l’élargissement de cette pratique par l’élaboration d’un outil définissant mieux ce qu’on appelle “l’impact d’une action” et les moyens de son évaluation. Ce guide méthodologique est composé de 9 fiches thématiques : – les fiches 1, 2 et 3 permettent de préciser ce que l’on entend par impact. Une attention particulière est portée à la terminologie. Les mots “résultats, effets et impact” recouvrent en effet chacun des notions très précises ; – les fiches 4 à 9 portent davantage sur les modalités d’évaluation de l’impact. Les annexes 1 et 2 rappellent les définitions des termes les plus usités en matière d’action et d’évaluation. Ce travail a bénéficié de la contribution : • du groupe de travail du F3E sur le thème “Méthodologie et déontologie de l’évaluation” au cours des années 1997-1998 ; • des participants à la journée de test des fiches de travail du guide en juin 1999