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Adaptation aux changements climatiques&lutte contre la désertification
Les problématiques de la lutte contre la désertification et des changements climatiques sont de plus en plus cruciales en Afrique, où ces deux phénomènes conjuguent leurs effets pour éprouver les efforts de développement des pays et concomitamment les moyens de vie des populations. Les trois conventions issues du processus de Rio (UNFCCC, UNCCD et UNCBD) constituent de véritables cadres de réflexion, d'action et d'approche des questions d'environnement et de développement durable. Malgré des différences d'objectifs et d'échelles, ces trois conventions ont des activités communes en matière d'adaptation pour atténuer les effets dus aux variabilités et/ou aux changements climatiques induisant la sécheresse et la désertification et favoriser la mise en place des stratégies d'adaptation. En effet, lorsque l'UNFCCC traite ouvertement des enjeux liés à la vulnérabilité et à l'adaptation aux changements climatiques, l'UNCCD évoque le besoin de développer des stratégies pour prévenir ou minimiser les impacts négatifs des sécheresses, et l'UNCBD souligne les impacts négatifs des changements climatiques sur la biodiversité. Leur mise en synergie est plus que nécessaire. Répondant à l'appel de ses pays et organisations membres, l'OSS et la GTZ ont signé en décembre 2005 une convention pour la réalisation d'une étude sur « l'adaptation climatique et la lutte contre la désertification ». En partant de l'état actuel de la question, elle vise à définir des stratégies d'adaptation ainsi que leurs relations avec les actions de lutte contre la désertification, et à proposer des recommandations opérationnelles d'action pour renforcer ces relations. Cette étude cadre avec la vision de l'OSS : créée en 1992 dans un contexte international marqué par le Sommet de Rio et l'adoption de l'Agenda 21, l'OSS n'a cessé, depuis lors, d'œuvrer pour la mise en œuvre des Accords Multilatéraux sur l'Environnement (AME), et particulièrement la Convention des Nations unies de Lutte contre la Désertification (UNCCD) en Afrique ; enfin, les pays membres de l'OSS sont parmi les plus vulnérables aux variabilités et aux changements climatiques et les plus affectés par la désertification et les effets de la sécheresse. En adoptant sa Stratégie 2010, l'organisation s'est résolument engagée dans la gestion des ressources naturelles en Afrique, à travers notamment la mise en place d'un mécanisme de gestion concertée des ressources en eau transfrontalières, la maîtrise de l'information 7 utile et le suivi de la désertification et de la sécheresse, ainsi que dans la définition en faveur de ses pays membres des stratégies d'adaptation tenant compte de leurs besoins et de leurs potentialités. La première partie de ce document traite des liens entre désertification et changement climatique en Afrique à partir des manifestations concrètes de ces phénomènes et des évolutions récentes tels qu'ils sont présentés dans la littérature scientifique de référence. La seconde partie interroge les textes de deux conventions et leurs outils en insistant sur les points de convergence, les définitions, les concepts, les méthodologies et les difficultés de mise en œuvre.
CPDN Session3observatoireoss
La surveillance environnementale en appui aux programmes sur les changements climatiques : L’expérience de l’OSS
La grande muraille verte un programme de développement pour le sahara et le sahel
L’Initiative de la Grande Muraille Verte (IGMV), est née en Afrique, lors du Sommet des chefs d’Etat et de Gouvernement (Burkina Faso - juin 2005). Conçue au début comme un moyen de lutte contre la désertification et la pauvreté, elle était limitée à la mise en place d’une « ceinture verte », par la plantation d’arbres du Sénégal à Djibouti.
The great green wall a development programme for the sahara and the sahel
The Great Green Wall Initiative (GGW) was launched in Africa at the Summit of Heads of State and Government held in Burkina Faso in June 2005. Designed first to serve as a means to combat desertification and poverty, the initiative was initially limited to the establishment of a “green belt” of trees extending from Senegal to Djibouti.