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Dynamique et Modes de Gestion des Etangs Piscicoles en Guinee Forestiere: Cas de la Préfecture de Nzerekore
La Guinée forestière est une des quatre régions naturelles de la République de Guinée. Dotée d'une richesse naturelle grâce à la forte pluviométrie (4000 mm par an), la région a connu depuis vingt ans un fort développement agricole. Cependant, l'enclavement et l'éloignement des côtes, ont rendu difficile le ravitaillement des produits de mer vers la région. L'élevage reste très peu développé, un développement freiné par l'épizootie périodique. La région souffre d'une carence en protéines animales. Les flux des réfugiés, conséquence de guerres civiles au Sierra Leone et au Liberia et la Cote d’Ivoire tous limitrophes à cette région, ont aggravé encore davantage ce déficit. Dans un tel contexte, les autorités, accompagnées par des organismes de développement, ont donné une priorité particulière à toute forme d'activité nourricière susceptible de produire des protéines animales. Très développée en Asie, la rizipisciculture est presque inexistante en Afrique. Elle intéresse rarement les programmes de développement en raison de la taille modeste des poissons produits (60 g de poids moyen). Mais, c'est ignorer que, dans le milieu rural démuni, ce sont avant tout le volume global de l'offre (1000 kg / hal an) et surtout le faible coût qui déterminent les habitudes alimentaires. Dans le contexte mondial actuel de lutte contre la pauvreté, le développement d'activités nourricières profitables directement aux populations rurales est une stratégie prioritaire. En ce qui nous concerne, le système extensif de production facilement appropriable par les paysans peut représenter ne solution aux problèmes rencontrés par des Ce mémoire a pour objectif d’analyser les dynamiques autours du développement de la pisciculture en Guinée forestière. Cette analyse s’appuie sur un diagnostic des systèmes d’élevages piscicoles, leur place au sein des systèmes agraires afin d’identifier et caractériser les objectifs attendus par les exploitants vis-à-vis des différents ateliers de production et les différents modes de gestions des étangs. Pour réaliser ce diagnostic, 15 entretiens semi-ouverts ont étés menés auprès des bénéficiaires du Projet d’appui au développement rizicole et piscicole, Guinée forestière, mis en oeuvre depuis 2009 par l’APDRA pour le volet pisciculture. Les résultats des enquêtes socioéconomiques ont montré que les modes de gestions des étangs piscicoles de la zone sont très complexes varient d’une zone à une autre et suivant l’implication des ONG et autres acteurs de la filière. Les modes de fertilisation des sols sont pour la plupart à base des fumiers de ferme issus des porcérie qui, graduellement s’installe dans les exploitations agro piscicoles. Pour la croissance des poissons en condition d’étangs, l’analyse statistique n’a pas révélé de différences significatives sur la croissance des poissons en étangs qu’aux poissons sans apport d’elémént fertilisant soit 1,29 g/J.nos enquêtes ont révélé en moyenne 1200 pisciculteurs regroupés en 95 groupements sont fonctionnels dans la zone. La production moyenne s’élève à 900 T de poissons et 290 T de Priz sur une superficie aménagée de 400 ha ; 24% des Pisci Riziculteurs ont un rendement annuel variant de 1,2 à 3,9t/ha/an 28% des Pisci Riziculteurs ont un rendement annuel entre 502 à 857kg/ha/an environ 1000 kg à l’hectare : 12% des Pisci Riziculteurs ont un rendement annuel entre 301 à 500 kg/ha/an
Impacts de l'occupation agropastorale sur la biodiversité du complexe d'aire protégée du Bafing-Faleme dans le cercle de Kita - Région de Kayes (Mali)
La dynamique d’occupation de l’espace par l’agriculture et le pastoralisme prend aujourd’hui des proportions croissantes au Mali. La problématique environnementale dans la zone d’étude demeure la sécheresse, le déboisement, la pression démographique, les occupations illicites des aires de conservation par les systèmes de production extensifs, les défrichements abusifs et les feux de brousse. Le projet ERSAP a été mis en oeuvre avec trois modèles de gestion (gestion etatique, gestion partenariat entre l’Etat et le secteur privé, gestion communautaire), afin d’identifier et de reproduire des approches réussies de la conservation de la biodiversité dans cette zone d’importance capitale. L’objectif global était de contribuer à l’amélioration et à la conservation des ressources de la biodiversité de l’aire protégée du Bafing-Falémé dans une perspective de développement durable. Les objectifs spécifiques étaient : i) Evaluer le niveau d’occupation agropastorale de l’aire protégée; ii) Evaluer les impacts des activités agropastorales menées par les populations locales (à l’intérieur et dans les périphéries) de l’aire protégée sur la dynamique de la faune sauvage. A cet effet, des enquêtes ont été menées et dix unités d’observation mise en place au niveau des quatre communes dont les populations exploitent les dites ressources. L’utilisation des images satellitales de landsat 7 et landsat 8 a permis d’évaluer l’impact des occupations sur les ressources de la biodiversité. Les données ont été traitées par des analyses descriptives et corrélatives. Cette étude a montré une forte pression foncière, une diminution du temps des jachères, une agriculture extensive, un défrichement anarchique, un élevage de prestige développer avec des impacts sur les parcours réduits, une régression des superficies des savanes boisée et arborée, des glacis, des prairies hygrophiles et une augmentation des superficies cultivées, de la savane arbustive et des sols nus.