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Agrhymet newsleter - Janvier 2011
L’Afrique subit de plein fouet les effets du changement climatique caractérisés par une variabilité accrue des précipitations et une recrudescence de fortes pluies et des inondations dont les dégâts sur les systèmes naturels et humains sont considérables. Pour faire face à cette situation, la plupart des pays africains ont élaboré des plans d’action nationaux d’adaptation (PANA) et autres projets d’adaptation et d’atténuation. Le CILSS à travers le Centre Régional AGRHYMET s’investit depuis plusieurs années sur cette problématique mondiale. L’une des insuffisances des initiatives, c’est qu’elles ne s’appuient pas sur des approches de planification, de suivi et évaluation des capacités d’adaptation des communautés au changement climatique. Pour pallier à cette lacune, le programme ACCA du CRDI/DFID a financé un projet intitulé « An experimental approach to capacity and toolkit development for monitoring and evaluation within climate change adaptation initiatives ». C’est dans ce cadre que e Centre Régional AGRHYMET en collaboration avec le CRDI et l’OSS et l’UNECA a organisé en novembre 2010 un atelier sur le thème : « Outils de planification, de suivi évaluation des capacités d’adaptation au changement climatique ». L’autre initiative du Centre AGRHYMET a consisté en l’organisation d’un atelier sur le marché carbone avec l’appui de la Banque Africaine de Développement (BAD). Cet atelier a été organisé à la veille de la COP16 à CANCUN au Mexique, en vue de renforcer les capacités des négociateurs et des points focaux changements climatiques pour mieux appréhender les opportunités émergeantes liées aux marchés du carbone. En effet, le continent africain qui est très vulnérable aux effets du changement climatique, contribue très faiblement aux émissions de gaz à effet de serre, une des causes du réchauffement climatique. Il devra donc saisir les nouvelles opportunités liées au marché du carbone notamment le fort potentiel d’atténuation des gaz à effet de serre dans les secteurs tels que l’agriculture, la foresterie et l’énergie domestique. Le présent bulletin donne les détails de ces ateliers. Il relate aussi la cérémonie de remise d’un don de matériel informatique au CRA par le Groupe de Coopération des Nouvelles Technologies de l’Université de CORDOUE et la participation du Centre à la 2ème édition de la fête de la Science au Niger organisée par l’Ambassade de France. Une partie de ce numéro est également consacrée aux faits marquants du CILSS notamment la 45ème Session du Conseil des Ministres dont le communiqué final présente, entre autres sujets, les nouvelles conventions pour assurer le financement du CILSS de son programme de Travail 2009-2013, les nouvelles nominations aux postes de Secrétaire Exécutif Adjoint et de Directeur Général de l’Institut du Sahel.
Agrhymet Newsletter - Mars 2017
Ce bulletin présente les résultats définitifs de la campagne agricole 2016/2017 caractérisés par une hausse de la production céréalière au Sahel et en Afrique de l’Ouest de 10% comparée à celle de la campagne 2015-2016. En dépit de cette relative bonne disponibilité alimentaire, la région fait face à de nombreuses tensions alimentaires et nutritionnelles, en raison notamment de l’insécurité civile persistante dans le bassin du lac Tchad et au nord du Mali. A ce propos, le CILSS et ses partenaires techniques ont, sur la base des analyses du Cadre Harmonisé, déjà tiré sur la sonnette d’alarme en informant les pays à travers les dispositifs de veille tels que le Dispositif Régional de Prévention et de Gestion des Crises Alimentaires (PREGEC) sur les risques d’insécurité alimentaire et les mesures d’urgence à prendre pour renforcer les mesures d’assistance alimentaire et humanitaire dans les pays concernés. Une partie de ce bulletin est consacrée à la formation marquée par la rentrée de la première promotion du Master en Pastoralisme et aussi à la sortie de la 3ème promotion du Master en Gestion Durable des Terres ce qui porte à 1364 dont 308 masters, le nombre de cadres formés par le Centre Régional AGRHYMET depuis sa création. Ce résultat constitue un motif de satisfaction pour le CILSS et ses partenaires dont une des préoccupations majeures est de doter les pays de cadres compétents capables de concevoir et de mettre en oeuvre des stratégies de développement de l’agriculture et de protection de l’environnement. L’autre événement relaté dans ce bulletin est le baptême de la salle de télécommunication du Centre Régional AGRHYMET au nom de M’BASS Ibrahim. Ce geste symbolique mais significatif montre la reconnaissance de tout le CILSS à feu MBASS. Ce cadre hors pair qui nous a quitté, a énormément contribué au développement du Centre Régional AGRHYMET notamment dans les travaux de maintenance informatique et électronique, de réalisation des nouvelles infrastructures et aussi d’encadrement des étudiants et stagiaires. Les autres faits saillants de ce bulletin concernent la validation du document cadre pour l’amélioration de la résilience de l’élevage face à la variabilité et au changement climatique au Niger, la rencontre scientifique de validation des données et méthodes du projet MEKROU et le renforcement des capacités des élus locaux et des acteurs centraux d’appui à la décentralisation sur l’intégration du changement climatique dans les politiques de développement local.
Alerte sur le risque de prolongement de l’hivernage et ses conséquences sur les cultures et pâturages
Les perspectives des récoltes de la campagne agropastorale 2010-2011 sont bonnes dans l’ensemble. Mais, compte tenu des risques de prolongement de l’hivernage au-delà du 10 octobre, des mesures de surveillance et de protection doivent être prises au Sahel et en Afrique de l’Ouest pour limiter les pertes sur les récoltes des cultures et les pâturages en raison des excès d’eau.
Atelier de capitalisation et de dissémination des produits de isacip, ecoagris et mesa
Cet atelier a été présidé par le Colonel Aliou Diouf, Secrétaire Permanent du Comité National du CILSS du Sénégal, représentant Monsieur Abdoulaye Baldé, Ministre de l’Environnement et du Développement Durable en présence des Secrétaires Permanents des Comités Nationaux du CILSSS (CONACILSS) du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée, de la Guinée Bissau, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, du Togo, du Sénégal et du Tchad et du représentant du SP CONACILSS du Cap Vert. Les SP CONACILSS du Bénin et de la Gambie n’ont pas pu y prendre part. Ont également pris part à cet atelier, les experts du Centre Régional AGRHYMET (CRA) et des agents du Comité National du CILSS du Sénégal.
Atelier de formation des formateur sur le système régional intégré d'information agricole de la cedeao
Elle a été présidée par le Colonel Aliou Diouf, Secrétaire Permanent du Comité National du CILSS au Sénégal, représentant le Ministre de l’Environnement et du Développement Durable, de Monsieur Fouad Mohamed, représentant de la CEDEAO, de Monsieur Houssou Septime de l’Agence Régionale pour l’Agriculture et l’Alimentation (ARAA) et de Monsieur Jean Claude Ouedraogo, représentant du Coordonnateur du projet ECOAGRIS. Ont également pris part à cet atelier, une trentaine de participants provenant des 12 pays francophones de l’espace CILSS/CEDEAO : Bénin, Burkina Faso, Cap Vert, Côte d’Ivoire, Guinée Bissau, Guinée, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal, Tchad etTogo.
Atelier de formation des formateurs sur le système régional intégré d'information agricole de la CEDEAO
Photodocumentation atelier de formation des formateurs ECOAGRIS
Atelier régional de validation des indicateurs du système agricole d’information intégré «ecoagris»
Améliorer la qualité de l’information d’aide à la prise de décision en vue d’une meilleure réponse aux crises alimentaires et nutritionnelles dans l’espace CEDEAO/UEMOA/CILSS
Bilan céréalier ex-post 1999/2000
BILAN CEREALIER EX-POST 1999/2000
Bilan céréalier ex-post 2002/2003
BILAN CEREALIER EX-POST 2002/2003
Bilan céréalier ex-post 2003/2004
BILAN CEREALIER EX-POST 2002/2004
Bilan céréalier ex-post 2004/2005
BILAN CEREALIER EX-POST 2002/2005
Bilan céréalier ex-post 2005/2006
BILAN CEREALIER EX-POST 2002/2006
Bilan céréalier ex-post 2006/2007
BILAN CEREALIER EX-POST 2002/2007
Bilan céréalier ex-post 2007/2008
BILAN CEREALIER EX-POST 2002/2008
Bilan céréalier ex-post 2008/2009
BILAN CEREALIER EX-POST 2002/2009
Bulletin de suivi de la campagne agropastorale en Afrique de l’ouest : Bulletin Mensuel n° 04 - Juin 2016
Le début de la saison agricole, à quelques exceptions près, est conforme à ce qui a été prévu à l’issue du forum des prévisions saisonnières tenu en Mai 2016 ; • La prévision des durées des séquences sèches après l’installation des cultures s’est aussi confirmée dans l’ensemble ; • Les probabilités d’avoir des cumuls pluviométriques saisonniers supérieurs à la moyenne sur la majeure partie du Sahel central et oriental et inferieurs à la moyenne sur les régions de l’extrême Ouest, demeurent élevées; • Les séquences sèches normales à plus longues que la moyenne sont attendues, pendant la période post-floraison des cultures pluviales, sur l’extrême Ouest de la bande sahélienne. Sur presque toutes les zones Centre et Est du Sahel, elles devraient être plus courtes à normales.
Bulletin de suivi de la campagne agropastorale en Afrique de l’ouest : Bulletin mensuel n° 02 - Juin 2013
La situation pluviométrique au cours du mois de juin 2013 a été caractérisée par le maintien de l’activité de mousson sur l’Afrique de l’Ouest occasionnant des pluies fortes à modérées sur l’ensemble du Sahel. Les quantités de pluie enregistrées pendant ce mois sont supérieures à 100 mm dans les parties Sud/Ouest du Mali et du Burkina Faso, l’Est et le Nord-Ouest du Burkina Faso, le Sud du Niger et du Tchad.
Bulletin de suivi de la campagne agropastorale en afrique de l’ouest août 2013
Les fortes précipitations enregistrées durant le mois d’août au Sahel ont permis d’atténuer les effets négatifs du démarrage tardif de la saison des pluies. Elles ont néanmoins occasionné des inondations dans diverses localités de la bande sahélienne.
Bulletin de suivi de la campagne agropastorale en Afrique de l’ouest août 2014
Le mois d’août a été caracterisé par une amélioration des pluies dans la région, une poursuite de la montée des eaux des différents bassins, une poursuite du remplissage des ouvrages hydrauliques et l’amélioration des conditions de croissance et de développement des cultures et des pâturages. Toutefois, les cumuls pluviométriques saisonniers restent globalement inférieurs à ceux des années de référence. Dans le même sens, les débits et écoulements des bassins du Sénégal et du Niger ont connu des déficits qui auraient des conséquences négatives sur les cultures irriguées. Des baisses de production agricole et des pâturages sont aussi prévisibles dans la zone agropastorale du Sahel.
Bulletin de suivi de la campagne agropastorale en afrique de l’ouest août 2015
Conditions très favorables de développement des cultures et des pâturages avec une situation acridienne calme. • La situation pluviométrique a été très favorable durant le mois d’août avec des cumuls mensuels supérieurs à la moyenne sur la majeure partie de la région hormi la zone bimodale qui traverse sa petite saison sèche et par endroits sur des zones de faible étendue dans la zone Sahélienne. • les besoins en eau des cultures céréalières (mil et sorgho) sont très bien satisfaits sur toute la zone sahélo-soudanienne de l’Afrique de l’Ouest à l’exception de quelques poches. • La situation acridienne est relativement calme dans tous les pays de la ligne de front. Cependant les conditions écologiques favorables dans les zones de reproduction estivale rendant possible une augmentation d’effectifs. • Une amélioration significative de la situation pastorale a été observée sur la quasi-totalité de la zone pastorale suite à l’augmentation des disponibilités fourragères et du remplissage des points d’eau de surface • Les conditions sont très favorables aux écoulements des principaux bassins fluviaux de la région. On s’attend à une baisse d’écoulements au mois de septembre; toutefois, le risque d’inondation persiste surtout sur le bassin du Sénégal.
Bulletin de suivi de la campagne agropastorale en afrique de l’ouest août 2016
Des cumuls pluviométriques décadaires déficitaires par rapport à la moyenne sont observés sur l’Ouest du Sahel (Sénégal, Mauritanie, Mali), le Centre du Sahel (Burkina Faso, Sud-ouest Niger), l’Est du Sahel (Centre et Sud du Tchad) et sur des localités dans les pays du Golfe de Guinée. Par ailleurs, des cumuls moyens et excédentaires sont observés. L’évolution saisonnière des pluies du 1er mai au 10 août indique globalement des excédents pluviométriques sur la plupart des localités. Les déficits les plus marqués sont observés sur l’extrême Ouest du Sahel notamment sur le Sénégal, la Mauritanie et la Gambie.
Bulletin de suivi de la campagne agropastorale en afrique de l’ouest août 2016
Des pluies abondantes dépassant 150 mm, ont été recueillies dans les zones agricoles du Tchad, au Nigeria, à l’Est et au Sud du Niger, dans la majeure partie du Burkina, dans la partie Sud du Mali, au Benin et au Togo, exceptée la partie Sud, à l’Est et au Nord et à l’Est du Ghana, au Nord de la Côte d’Ivoire, en Guinée, en Guinée Bissau, au Sud du Sénégal, en Sierra-Léone et au Liberia. Le cumul saisonnier de la pluviométrie estimée (RFE) est excédentaire en comparaison avec la moyenne 2006–2015 sur presque toute la région. Cependant, des déficits légers affectent également par endroits quelques zones de faible extension spatiale dans la zone sahélienne. Il s'agit notamment du centre du Mayo-Kebbi Est (Tchad), la partie nord de l'État du Borno (Nigeria), la partie centrale des départements de Tanout et Miriah (Niger), et la partie sud-est de Hodh Ech Chargui (Mauritanie).
Bulletin de suivi de la campagne agropastorale en afrique de l’ouest avril 2016
La comparaison spatiale des détections moyennes de feux actifs au cours des 15 dernières campagnes (2000-2015) à celle qui est en cours (2015-2016)montre une légère tendance à la hausse des occurrences de l’ordre de 2& . Cette tendance reste très variable selon les pays : \- Une hausse des occurrences au Ghana, Guinée, Libéria Togo variant de 8& à 23&; \- Une situation équivalente à la moyenne en Côte D’Ivoire, au Nigéria et au Sénégal; \- De fortes réductions des occurrences dans les autres pays.
Bulletin de suivi de la campagne agropastorale en afrique de l’ouest juillet 2013
Malgré l’installation tardive de la saison pluvieuse, on a assisté en juillet à de fortes pluies mieux réparties dans le temps et dans l’espace, et à une poursuite de la remontée timide et fl uctuante des niveaux des eaux dans les différents bassins fl uviaux. Malgré également, les retards de semis, les cultures en place de même que les pâturages bénéfi cient d’assez bonnes conditions hydriques pour leur croissance et leur développement végétatif. Toutefois, une surveillance reste nécessaire face à la menace acridienne. Sur les marchés, les prix des céréales ont été globalement stables et ont connu des hausses au cours du mois de juillet, notamment le mil, du fait de la forte demande pendant le Ramadan.
Bulletin de suivi de la campagne agropastorale en afrique de l’ouest juillet 2013
Une saison de pluies hétérogène avec des cumuls pluviométriques excédentaires à moyens sur le Centre du Sahel et les parties Nord des pays côtiers du Golfe de Guinée, moyens sur le Nord-ouest, équivalents à excédentaires au Sud-est, équivalents à défi citaires sur le Sud-ouest et le Nord-est ; et des durées de séquences sèches plus longues à moyennes pendant la période post fl oraison.
Bulletin de suivi de la campagne agropastorale en afrique de l’ouest juillet 2014
La situation au mois de juillet 2014 est marquée par : i) une installation globalement tardive de la saison des pluies utiles, ii) des niveaux des plans d’eau inférieurs à ceux de l’an passé à la même période malgré une amorce de hausse notée en juillet, iii) des retards de semis et une faible croissance des cultures et des pâturages dans la bande sahélienne.
Bulletin de suivi de la campagne agropastorale en afrique de l’ouest juillet 2016
D’importantes quantités de pluies favorables au développement des cultures et des pâturages ont été enregistrées. Des pluies de plus de 150 mm ont même occasionné des inondations par endroits. Du début de la saison à la troisième décade du mois de juillet, les plus importants déficits pluviométriques ont été enregistrés au centre du Niger, à l’extrême nord-ouest du Mali et au Sénégal. Les écoulements entamés en juin, se sont maintenus et renforcés durant le mois de juillet. Des écoulements excédentaires à normaux sont observés sur la quasi-totalité des stations hydrologiques des bassins versants sahélosoudaniens. Cette tendance des écoulements conforte les résultats du forum des prévisions saisonnières du mois de mai.
Bulletin de suivi de la campagne agropastorale en Afrique de l’ouest juin : N° 03 - Juin 2012
Installation progressive des pluies dans le Sahel occasionnant une amorce de la montée des eaux au niveau des différents cours d’eau, une extension des semis et une disponibilité progressive du fourrage vert. Toutefois, une vigilance doit être portée sur le risque d’invasion acridienne au cours de la campagne.
Bulletin de suivi de la campagne agropastorale en afrique de l’ouest juin 2015
Globalement, des dates de début de saison des pluies tardives, des dates de fin de saison précoces à normales, des durées de séquences sèches en début de saison moyennes à plus longues et des durées de séquences sèches de fin de saison plus longues à moyennes sont prévues dans le Sahel et en Afrique de l'Ouest. Des écoulements globalement moyens à tendance légèrement excédentaires pour certains bassins sahéliens et déficitaires pour les bassins soudaniens sont attendus. La configuration de la saison des pluies est relativement plus optimiste sur le plan hydrologique que sur le plan pluviométrique.
Bulletin de suivi de la campagne agropastorale en afrique de l’ouest mai 2012
Les prévisions saisonnières climatiques et hydrologiques 2012 révèlent une pluviométrie normale à légèrement excédentaire au Tchad, à l’Est du Niger et au Burkina Faso de même que dans les parties septentrionales du Nigeria, du Bénin, du Togo, du Ghana et de la Côte d’Ivoire. Par contre, dans le Sahel Ouest (Ouest du Mali, Sénégal, Mauritanie, Gambie, Guinée Bissau, Guinée) une tendance normale à déficitaire est attendue. Sur le plan hydrologique, il est attendu des écoulements normaux sur les fleuves Sénégal, Gambie et Comoé ; normaux à excédentaires sur les fleuves de la Volta et de l’Ouémé et normaux à déficitaire sur le fleuve Niger pour la partie supérieure.
Bulletin de suivi de la campagne agropastorale en afrique de l’ouest mai 2013
Une saison des pluies avec des cumuls pluviométriques équivalents à excédentaires par endroit, par rapport à la période de référence 1981-2010 ; des dates de démarrage et de fi n de saison des pluies équivalentes et des séquences sèches moins longues pendant les périodes critiques d’installation et de reproduction des cultures. Sur le plan hydrologique, des écoulements équivalents ou supérieurs à la moyenne des trente dernières années sont attendus au niveau des principaux bassins fl uviaux de la région.
Bulletin de suivi de la campagne agropastorale en afrique de l’ouest mai 2014
Précipitations déficitaires à normales attendues sur la majeure partie du Sahel Ouest et normales à déficitaires sur les zones Centre et Est du Sahel. ? Dates de début de saison agricole tardives à normales attendues sur la façade Ouest et la bande sahélienne et précoces dans la zone Centre de l’Afrique de l’Ouest.? Dates de fin de saison agricole tardives à normales attendues sur les bandes sahélienne et soudanosahélienne.
Bulletin de suivi de la campagne agropastorale en afrique de l’ouest mai 2015
La situation actuelle des températures de surface des différents bassins océaniques se présente comme suit (fi gure 1) : Sur le bassin de l’Océan Pacifi queTropical :un réchauffement de la surface de l’Océan est observé sur les parties Equatoriale, Nord-est et Sud-est. Ce réchauffement excède 1.5°C sur le Pacifi que Equatorial.
Bulletin de suivi de la campagne agropastorale en afrique de l’ouest mars 2014
Des précipitations globalement proches des moyennes saisonnières (période 1981-2010) sont attendues de Mars à Juin 2014 sur la majeure partie de la région du Golfe de Guinée, avec des possibilités d’observer des perturbations dans la distribution des événements pluvieux durant cette période. Des dates de début de saison de pluies normales à précoces avec des retards par endroit, sont prévues. Par contre, des dates de fi n de saison normales à tardives sont attendues sur la majeure partie du littoral du Golfe de Guinée. Des séquences sèches de durées plus longues à équivalentes que celles habituellement observées dans la zone côtière du Golfe de Guinée, pourraient être observées après les dates de semis et après la période de fl oraison.
Bulletin de suivi de la campagne agropastorale en afrique de l’ouest mars 2015
De mars à juin 2015, des précipitations globalement proches de la moyenne à défi citaires sont attendues sur la majeure partie de la région du Golfe de Guinée. Durant cette période, des perturbations pourraient être observées dans la distribution des événements pluvieux. Des dates de début de saison des pluies tardives à moyennes sont attendues sur le Sud Togo et Bénin et dans les parties Sud-est du Nigéria et du Ghana. Ailleurs, elles seraient précoces à moyennes.
Bulletin de suivi de la campagne agropastorale en afrique de l’ouest mars 2016
Une saison des pluies avec des cumuls pluviométriques moyens à déficitaires, des dates de démarrage normales à tardives et des durées de séquences sèches plus longues pendant les périodes critiques d’installation et de reproduction des cultures, sont attendues entre Mars et Juin 2016.
Bulletin de suivi de la campagne agropastorale en afrique de l’ouest septembre 2015
La situation pluviométrique du mois de septembre indique une bonne fin de saison de croissance en zone Sahélienne mais un mauvais départ en zone bimodale marquée par une pluviosité déficitaire. Au plan pastoral la situation est globalement satisfaisante sur la quasi-totalité de la zone pastorale sahélienne. En effet, suite aux pluies importantes et régulières enregistrées dans cette zone, une amélioration significative des conditions d’abreuvement et une augmentation de la disponibilité fourragère ont été observées. Une montée des écoulements sur la majorité des bassins fluviaux en région sahélienne et sahélosoudanienne est observée. La situation est globalement excédentaire à normale. Cependant la rivière Komadougou fait observer une tendance légèrement déficitaire.
Bulletin de suivi de la campagne agropastorale en Afrique de l’ouest septembre 2016
La fin du mois de septembre a marqué le début de la baisse des écoulements dans les bassins du fleuve Sénégal, de la Gambie, le haut et moyen bassin du fleuve Niger et le haut bassin de la Volta. Toutefois, la montée des écoulements s’est poursuivie dans le bassin du Lac-Tchad, le Delta intérieur et le bassin inférieur du fleuve Niger dont les pointes des crues sont normalement observées en octobre.
Bulletin de veille environnementale : suivi de feux actifs/ Année 1 - N°3 Avril 2010
Ce premier numéro du bulletin de veille environnementale, initié par le Centre Régional AGRHYMET dans le cadre du projet AMESD, est consacré aux feux de brousse. Comme indiqué en page 2, ces feux constituent un élément clé dans la dynamique des paysages de l’Afrique de l’Ouest. Tout en étant un outil de gestion des ressources naturelles auquel ont recours les populations, ils constituent également un fléau contre lequel il convient de lutter. Les progrès réalisés dans le domaine de la télédétection permettent de nos jours de détecter les feux actifs et de faire un suivi régulier de leur occurrence. En pages 3 et 4, nous analysons la distribution temporelle des feux actifs détectés à l’aide du capteur MO-DIS dans les différents pays Afrique de l’Ouest. La fiabilité de ces données satellitaires a pu être vérifiée sur le terrain grâce aux missions de validation que les équipes du Centre Régio-nal Agrhymet ont effectué au Bénin et au Sénégal en Février 2010, avec la collaboration des partenaires nationaux.
Bulletin de veille environnementale N°13. Août 2012 - Situation de la campagne agro-pastorale 2012/2013 bilan à mi-parcours
Malgré l'abondance des pluies de ces dernières semaines, on observe, une mauvaise installation de la première phase de la campagne agropastorale 2012/2013 notamment: au Niger dans les régions de Tahoua, Dosso et Tillabéry, un peu dans la région de Diffa; au Burkina dans les régions de l'est, du centre est et du Sahel ; au Mali un peu dans les zones frontalières au Niger ; au Sénégal au nord de Matam et à l'est de Louga ; en Mauritanie dans les régions d'Assaba, de Guidimahka et de Hodh Ech Gharbi. Cette situation défavorable est consécutive à un retard important de la date des semis ou de leurs pertes, lié soit à un manque de pluies utiles soit à une pause pluviométrique prolongée. aussi, quelles que soient les conditions de déroulement de la deuxième phase de la campagne agropastorale, une baisse de production est à craindre dans ces zones particulièrement pour les espèces photopériodique. au-dessus de la moyenne (condition favorable) dans les régions centrales du Niger (Maradi et Zinder) et au Mali (dans les régions centrales) ; dans toute la partie sahélienne du Tchad ; dans l'est du Sénégal et dans le Centre pastoral de la Mauritanie. Si cette tendance se maintenait, on pourra espérer de bonnes récoltes dans ces régions. Partout ailleurs, la situation reste normale. L'on remarque toutefois une croissance végétative Libye
Bulletin de veille environnementale. N° août 2010
La première partie de la saison des pluies 2010 a été globalement très favorable à la croissance des cultures sous pluie dans les régions sahéliennes et soudaniennes de l’Afrique de l’Ouest. La situation est exceptionnelle quasiment dans tout le Tchad,mais on signale des vastes zones excédentaires également au Niger, au Burkina, au Mali et au Sénégal. Toutefois, on peut remarquer des zones déficitaires en Mauritanie, au Burkina, et des poches d’extension limitée, au Mali, au Niger, au Tchad et au Sénégal.
Bulletin de veille environnementale. N° août 2011
On observe,une mauvaise installation de la première phase de la campagne agropastorale 2011/2012 : au Niger notamment dans les régions de Tahoua (départements de Madaoua, de Konni, de Keita, de Bouza et de Tchintabaraden ), Diffa (départements de Diffa et Mainé), Tillabéry (quasiment partout) et Dosso (sud du département de Dogondoutchi, une partie des départements de Dosso, Gaya et Loga) ; au Burkina dans les régions de l'Est, du Centre Nord, du Nord et de la Boucle du Mouhoum ; au Mali dans le Nord des régions de Kayes et de Koulikoro ; au Sénégal (Bakel et Kanel, Ranerou, Linguere et Matam) ; en Mauritanie dans toutes les régions frontalières avec le Mali ; au Tchad (Ouaddaï Assongha, et un pratiquement dans les régions centres du sahel tchadien). Cette situation est consécutive à un retard important de semis ou de leurs pertes, lié soit à un manque de pluies utiles soit à une pause pluviométrique prolongée. Une baisse de production est à craindre dans ces zones particulièrement pour les espèces photopériodiques quelles que soient les conditions de déroulement de la deuxième phase de la campagne agropastorale.Dans le même temps, on observe une croissance au-dessus de la moyenne dans les régions centrales du Niger (Maradi, Nord Zinder et centre Tahoua) et au Mali dans les régions de Gao, Mopti, Tombouctou, centre Ségou et Sud Koulikoro. Si cette tendance se maintient, on pourra s'attendre à des bonnes récoltes dans ces régions. Partout ailleurs, la situation reste normale.
Bulletin de veille environnementale. août 2012
Malgré l'abondance des pluies de ces dernières semaines, on observe, une mauvaise installation de la première phase de la campagne agropastorale 2012/2013 notamment: au Niger dans les régions de Tahoua, Dosso et Tillabéry, un peu dans la région de Diffa; au Burkina dans les régions de l'est, du centre est et du Sahel ; au Mali un peu dans les zones frontalières au Niger ; au Sénégal au nord de Matam et à l'est de Louga ; en Mauritanie dans les régions d'Assaba, de Guidimahka et de Hodh Ech Gharbi. Cette situation défavorable est consécutive à un retard important de la date des semis ou de leurs pertes, lié soit à un manque de pluies utiles soit à une pause pluviométrique prolongée. aussi, quelles que soient les conditions de déroulement de la deuxième phase de la campagne agropastorale, une baisse de production est à craindre dans ces zones particulièrement pour les espèces photopériodique.
Bulletin de veille environnementale. juin 2011
Dans les pays ouest africains et sahéliens, les plus fortes densités de feux actifs sont observées, pour la période d’octobre 2011 à Avril 2012, au sud de la Guinée Conakry, au nord du Ghana et au sud du Tchad (fi gure1). L’analyse mensuelle des données de ces feux actifs montre que les mois de Décembre et Février ont enregistrés les plus importantes détections avec plus ou moins 100 000 foyers pour chacun (fi gure3). Il ressort de l’étude du nombre de détections par pays, que les plus importantes détections sont faites en Guinée, au Nigeria et au Tchad avec plus ou moins 50000 foyers. La Gambie, le Niger et la Mauritanie présentent les plus faibles nombres de détections même si ce nombre est fonction de la superfi cie du pays et de la disponibilité de biomasse sèche (fi gure 4).La comparaison de la densité des détections d’octobre 2010 à avril 2011 à celle de la moyenne de la même période des dix dernières années montre une certaine recrudescence du phénomène dans la bande sahélienne notamment, au centre du Tchad, au centre du Niger, au nord Nigéria, au Nord du Burkina ,au centre du Mali frontière mauritanienne, au sud de la Mauritanie, et au Nord du Sénégal (Figure2).
Bulletin de veille environnementale. juin 2011
Ce premier numéro du bulletin de veille environnementale, initié par le Centre Régional AGRHYMET dans le cadre du projet AMESD, est consacré aux feux de brousse. Comme indiqué en page 2, ces feux constituent un élément clé dans la dynamique des paysages de l’Afrique de l’Ouest. Tout en étant un outil de gestion des ressources naturelles auquel ont recours les populations, ils constituent également un fléau contre lequel il convient de lutter. Les progrès réalisés dans le domaine de la télédétection permettent de nos jours de détecter les feux actifs et de faire un suivi régulier de leur occurrence.
Bulletin de veille environnementale. mai 2011
Une bonne disponibilité en eau de surface a été observée pendant l’année 2010 dans les pays de l’ Afrique de l’Ouest et du Sahel. (figure1) Cette situation fait suite à la bonne pluviométrie enregistrée dans la zone pendant la saison des pluies ayant occasionné des inondations par endroit. En effet l’anomalie du cumul de l’estimation des pluies (RFE) de janvier à août 2010 par rapport à la moyenne 2005-2009, montre globalement, en Afrique de l’Ouest et au Sahel, un total saisonnier variant de l’excédentaire à l’équivalent. Ceci confirme d’une manière générale les prévisions saisonnières faites par L’ACMAD et Le Centre Régional AGRHYMET pour l’année 2010. Les plus importantes détections ont été observées pendant la période du mois d’Août à Décembre 2010 (Figure2). Cette situation est non seulement favorable à une recharge des nappes souterraines mais aussi à une disponibilité en eau d’une assez longue durée pendant la saison sèche au sahel permettant ainsi, la poursuite des activités agricoles de contre saison et l’abreuvement du bétail.
Bulletin de veille environnementale. novembre 2010
La saison des pluies 2010, au regard de l’état de la végétation naturelle au 30 Septembre 2010, a été globalement très favorable à la croissance des cultures et des pâturages partout en Afrique de l’Ouest, notamment dans les pays du CILSS (Fig. 1). La carte de synthèse présentée en Fig. 1 est issue de l’analyse croisée de l’état de la végétation naturelle à partir d’indicateurs dérivés des images du satellite Spot Végétation. Ce sont l’indice de croissance normalisée de la végétation (ICN), l’indice des conditions de végétation (VCI), l’indice normalisé de végétation standardisé (sNDVI), utilisés dans le cadre du projet AMESD et dont les définitions sont données dans l’encadré de la page 8.
Bulletin de veille environnementale. novembre 2011
La saison des pluies 2011 a connu une évolution défavorable En revanche, la situation a été favorable au centre du Niger et du Mali où l’état des cultures et des pâturages a connu une évolution légèrement au dessus de la moyenne. par ailleurs la situation est restée normale. Au Niger notamment dans les régions de Tahoua (départements de Madaoua, de Konni, de Keita, de Bouza et de Tchintabaraden ), Diffa (départements de Diffa et Mainé), Tillabéry (quasiment partout) et Dosso (sud du département de Dogondoutchi, une partie des départements de Dosso, Gaya et Loga) ; au Burkina dans les régions de l'Est, du Centre Nord, du Nord et de la Boucle du Mouhoum ; au Mali dans le Nord des régions de Kayes et de Koulikoro ; au Sénégal (Bakel et Kanel, Ranerou, Linguere et Matam) ; en Mauritanie dans toutes les régions frontalières avec le Mali ; au Tchad (Ouaddaï Assongha, et pratiquement dans les régions centres du sahel tchadien).
Bulletin hebdomadaire de suivi Agro-Hydro-Météorologique pour les sites pilotes du projet ACCIC - Bulletin N°10 - Semaine du 23 au 30 Octobre 2014
Les cumuls de pluie estimée par satellite recueillis au cours des deux premières décades du mois d'Octobre 2014, sur les sites pilotes du projet ACCIC ont été globalement faibles à nuls sur leur quasi totalité. En particulier les sites du Sud du Burkina Faso et du Sud Est du Mali ont enregistré des quantités de pluies relatives faibles tandis que sur le Niger et sur presque l'ensemble du pays la saison des pluies tire déjà à sa fin. Cette situation a été déjà décrite dans les prévisions des semaines passées qui annonçaient le retrait du FIT (Front InterTropical) et donc un arrêt de la pluviométrie dans ces régions avec pour résultante une situation pluviométrique globalement déficitaire sur l'ensemble des sites du Mali, du Burkina Faso et du Niger.
Bulletin mensuel AGRYMETH - août 2011
Le mois d’août 2011 a été moins pluvieux que celui de l’an passé à la même période dans les zones sahéliennes et soudaniennes des pays du CILSS. Les excédents pluviométriques ont été plus prononcés dans les zones pastorales et désertiques. Ceci pourrait avoir comme conséquences des baisses éventuelles de productions dans certaines localités des zones sahéliennes et soudaniennes où les cultures sont en phase de reproduction d’une part, et d’autre part des risques de développement du criquet pèlerin dans les zones désertiques de la Mauritanie, du Mali et du Niger ayant connu des excédents pluviométriques. Sur le plan hydrologique, la tendance est au déficit des écoulements, avec toutefois des hausses localisées, particulièrement marquées pour certaines situations.
Bulletin mensuel juillet 2011
Selon la dernière mise à jour des prévisions saisonnières pluviométriques et des écoulements de la région, les températures des surfaces océaniques et les prévisions des centres mondiaux de climat qui servent de base à cette prévision saisonnière des pluies ont significativement évolué entre leur situation initiale d’avril-mai et celle du mois de juillet. Le refroidissement des eaux de l’Océan Pacifique appelé la Nina, à la veille de la saison des pluies 2011, a évolué vers une phase neutre. Le refroidissement dans le Golfe de Guinée s’est élargi et le dipôle Nord-Sud de l’Atlantique s’est affaibli. Une telle configuration n’est pas favorable à une saison des pluies homogène au Sahel et en Afrique de l’Ouest. L’évolution de la situation pluviométrique actuelle est, en effet, assez hétérogène, avec des zones localement excédentaires, provocant parfois des inondations, et des zones à déficits pluviométriques marqués, créant, au plan agricole, des stress hydriques importants. Des déficits pluviométriques ont été enregistrés en juin et en début juillet dans beaucoup de stations, notamment dans les zones Sud du Sahel, avec comme corollaire, le ralentissement ou l’arrêt des semis par endroits. Un retour des pluies a été amorcé en fin juillet dans certaines localités du Sahel. Toutefois, une bonne répartition spatio-temporelle des pluies et leur poursuite jusqu’en mi-octobre seraient souhaitées pour permettre aux cultures en place et notamment aux derniers semis de boucler leur cycle.
Bulletin mensuel juin 2010 : Développement satisfaisant des premiers semis suite à l’installation progressive de l’hivernage dans le Sahel.
Comparée aux précipitations de 2009, la pluviométrie du Sahel au 30 juin 2010, est assez satisfaisante dans les pays du CILSS, en dépit des déficits pluviométriques notés à l’Ouest du Sahel, ainsi que dans le Nord du Burkina Faso, et localement dans les régions de Tillabéry et de Diffa au Niger. Cette situation pluviométrique s’est traduite par un développement satisfaisant des premiers semis des céréales et légumineuses dans la zone soudanienne des pays du CILSS. Par contre, dans les régions septentrionales du sahel, les cultures ont souffert de stress hydriques durant le mois juin, ce qui a occasionné par endroits de ressemis. Les pluies du mois de juin ont, par ailleurs, favorisé un bon développement de la végétation naturelle notamment dans les zones agricoles sahéliennes et aussi certaines régions pastorales du Sénégal, de la Mauritanie et du Mali. Par contre, l’insuffisance et l’hétérogénéité de la pluviométrie dans certaines zones pastorales du Burkina Faso, du Niger et du Tchad, n’ont pas permis un développement significatif du pâturage naturel, qui soit accessible au bétail. Sur le plan hydrologique, le mois de juin marque le démarrage de la montée des niveaux d’eau pour la plupart des bassins versants de la région. Aussi, juin 2010 a été caractérisé par des écoulements des cours d’eau et des plans d’eau dans les barrages supérieurs à la normale et à ceux de juin 2009.
Bulletin mensuel juin 2011
En comparaison avec les cumuls pluviométriques du mois de juin de l’année passée, ceux de 2011 sont globalement équivalents à très supérieurs, sauf par endroits dans l’est du Sénégal (département de Bakel), dans le nord de la région de Koulikoro et par endroits dans la région de Ségou au Mali, dans la wilaya du Hodh el Chargui en Mauritanie, dans l’est du Burkina Faso (régions de Fada Ngourma et de la Tapoa), l’ouest du Niger (régions de Tillabéri, commune de Niamey et région de Dosso) et dans le centre et le sud du Tchad où ils sont inférieurs. Ils sont même très inférieurs dans l’extrême sud-est du Burkina Faso et dans le centre-sud du Tchad (cf. figure 1.2).
Bulletin mensuel juin 2016
Messages clés • Des cumuls pluviométriques excédentaires sont enregistrés dans le Sud-ouest Mauritanie, le Centre et Nord-est Mali, le Nord-ouest, le Centre et l’Est du Niger, le Centre-est du Tchad et la zone côtière Ouest couvrant la Guinée, la Sierra Leone et le Libéria. Par contre, il est observé des déficits dans des localités des pays du Golfe de Guinée. • Des écoulements exceptionnels ont été observées dans le bassin moyen du fleuve Niger à Niamey où le débit maximum de juin 2016 a dépassé le record des débits maximums des mois de juin sur la période historique 1929-2015. Au Burkina Faso, le niveau de remplissage de plusieurs barrages est supérieur à la situation de l’année dernière. • Un démarrage précoce de la campagne agricole dans la zone soudano-sahélienne, allant du Sud Tchad au Nord Guinée, en passant par le Nord Nigéria, le Nord Benin, le Nord Togo, le Sud Mali, le Burkina Faso. Toutefois, des poches de retard sont observées par endroit. • Situation du Criquet pèlerin relativement calme dans le Sahel mais assez préoccupante en région centrale. • Une disponibilité d'herbe verte pour les animaux est observée dans 60& des pays du front sahélien. Cependant, dans une bonne partie de la façade atlantique, le bétail continue de s'alimenter avec la masse résiduelle de la campagne passée. Une amélioration progressive de la situation est attendue dès la première décade du mois de juillet. • Les prix présentent une tendance globalement stable avec une légère hausse comparativement à la moyenne des cinq dernières années.
Bulletin mensuel_janv-févr-mars_2010
Situation climatique et alimentaire au Sahel et en Afrique de l’Ouest : Vents d’harmattan chargés de poussière sur les pays du Sahel ; production céréalière au Sahel et en Afrique de l’Ouest en baisse de 2& par rapport aux récoltes de 2008 ; pas d’accès aux denrées alimentaires pour une bonne frange de la population : situation plus critique au Niger et au Tchad.
Bulletin situation agrohydropastorale du 15 au 23 août 2016 au sahel et en afrique de l'ouest
Situation agrohydropastorale du 15 au 23 août 2016
Bulletin special cadre harmonise
La situation alimentaire est globalement plus favorable en 2013. Mais, il existe beaucoup de stress et de zones localisées de crise (en phase actuelle ou à venir).
Bulletin spécial cadre harmonisé
Ce bulletin fait la synthèse des travaux de la Cellule Régionale d’analyse du Cadre Harmonisé qui se sont déroulés du 2 au 6 avril à Niamey.
Bulletin special cadre harmonise mars 2013
Les zones qui sont en insécurité alimentaire critique (phase 3) en mars sont les suivantes: Mali : le nord du pays (régions de Gao, de Tombouctou et de Kidal) ; Burkina Faso : la province du Séno ; Niger : les départements de Tillabéri et Téra Seul le Mali présente en mars 2013 des zones en phase 4 (Insécurité Alimentaire extrême) en raison de la crise qui y prévaut : régions de Tombouctou, Gao et Kidal
Bulletin special criquet pelerin oct 2016
Situation préoccupante région occidentale avec résurgence du criquet pélerin en Mauritanie
Bulletin spécial d'alerte_juillet 2010
Prévisions climatiques et hydrologiques favorables aux inondations et au développement du criquet pèlerin
Bulletin spécial prévisions saisonnières 2016
Bulletin spécial de prévisions des caractéristiques agro-hydro-climatiques de la saison des pluies 2016 pour les pays du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest
Bulletin suivi campagne agropastorale aout 2016
Des pluies abondantes dépassant 150 mm, ont été recueillies dans les zones agricoles du Tchad, au Nigeria, à l’Est et au Sud du Niger, dans la majeure partie du Burkina, dans la partie Sud du Mali, au Benin et au Togo, exceptée la partie Sud, à l’Est et au Nord et à l’Est du Ghana, au Nord de la Côte d’Ivoire, en Guinée, en Guinée Bissau, au Sud du Sénégal, en Sierra-Léone et au Liberia. Le cumul saisonnier de la pluviométrie estimée (RFE) est excédentaire en comparaison avec la moyenne 2006–2015 sur presque toute la région. Cependant, des déficits légers affectent également par endroits quelques zones de faible extension spatiale dans la zone sahélienne. Il s'agit notamment du centre du Mayo-Kebbi Est (Tchad), la partie nord de l'État du Borno (Nigeria), la partie centrale des départements de Tanout et Miriah (Niger), et la partie sud-est de Hodh Ech Chargui (Mauritanie). Les grands bassins fluviaux de la région indiquent des écoulements excédentaires sur la quasi-totalité des stations. En effet, les cinq stations du bassin du fleuve Sénégal, la dizaine de stations réparties dans les différents sous-bassins du fleuve Niger, les six stations du bassin du Lac-Tchad réparties entre le Chari, le Logone et la Komadougou Yobé présentent toutes, une situation largement excédentaire par rapport à la normale hydrologique 1981-2010. La disponibilité de la ressource en eau pour les différents usages ne constitue pas un grand enjeu. Toutefois, en cette période de la saison de pluies (...)
Bulletin suivi campagne agropastorale avril 2016
La comparaison spatiale des détections moyennes de feux actifs au cours des 15 dernières campagnes (2000-2015) à celle qui est en cours (2015-2016) montre une légère tendance à la hausse des occurrences de l’ordre de 2& . Cette tendance reste très variable selon les pays : \- Une hausse des occurrences au Ghana, Guinée, Libéria Togo variant de 8& à 23&; \- Une situation équivalente à la moyenne en Côte D’Ivoire, au Nigéria et au Sénégal; \- De fortes réductions des occurrences dans les autres pays. Localement, de fortes hausses sont observées dans le Sud Sénégal, l’Ouest du Mali, la moitié Est de la Guinée Conakry, le Nord de la Sierra Léone, le Centre de la Côte d’Ivoire, tout le Ghana, une bonne partie du Togo, le Sud Benin, la zone du Parc de W des trois pays (Benin, Burkina, Niger) , le Sud et l’extrême Nord Est du Nigeria, enfin le Sud du Tchad. Ailleurs, l’on observe une baisse des détections des foyers de feux voire même équivalente à la moyenne (...)
Bulletin suivi campagne agropastorale juil 2016
Situations agropastorale et hydrologique des pays du CILSS et de la CEDEAO au 31 juillet 2016
Bulletin suivi campagne agropastorale juil 2016
Mise à jour du mois de juillet • Le début de la saison agricole, à quelques exceptions près, est conforme à ce qui a été prévu à l’issue du forum des prévisions saisonnières tenu en Mai 2016 ; • La prévision des durées des séquences sèches après l’installation des cultures s’est aussi confirmée dans l’ensemble ; • Les probabilités d’avoir des cumuls pluviométriques saisonniers supérieurs à la moyenne sur la majeure partie du Sahel central et oriental et inferieurs à la moyenne sur les régions de l’extrême Ouest, demeurent élevées; • Les séquences sèches normales à plus longues que la moyenne sont attendues, pendant la période post-floraison des cultures pluviales, sur l’extrême Ouest de la bande sahélienne. Sur presque toutes les zones Centre et Est du Sahel, elles devraient être plus courtes à normales ; • Des dates de fin de saison tardives à normales sont attendues sur la majeure partie des pays du Sahel et les parties Nord des pays du Golfe de Guinée, à l’exception de la partie Ouest du Sahel ; • Les perspectives d’écoulements sont légèrement moins optimistes que celles initialement établies en mai pour les bassins des fleuves Sénégal et Gambie. Sur les autres bassins fluviaux (Niger, Volta, Ouémé, Mono, Sassandra, Comoé) et le système du Lac-Tchad, la mise à jour n’indique pas des changements majeurs par rapport aux prévisions issues du forum de mai, à savoir des écoulements équivalents à supérieurs à la moyenne pour les bassins sahéliens et soudanosahéliens, et inférieurs pour les bassins côtiers.
Bulletin suivi campagne agropastorale mars 2016
Une saison des pluies avec des cumuls pluviométriques moyens à déficitaires, des dates de démarrage normales à tardives et des durées de séquences sèches plus longues pendant les périodes critiques d’installation et de reproduction des cultures, sont attendues entre Mars et Juin 2016
Bulletin suivi campagne agropastorale sept 2016
La fin du mois de septembre a marqué le début de la baisse des écoulements dans les bassins du fleuve Sénégal, de la Gambie, le haut et moyen bassin du fleuve Niger et le haut bassin de la Volta. Toutefois, la montée des écoulements s’est poursuivie dans le bassin du Lac-Tchad, le Delta intérieur et le bassin inférieur du fleuve Niger dont les pointes des crues sont normalement observées en octobre. Hormis la station de Koulikoro dans le haut bassin du fleuve Niger où les niveaux des écoulements sont revenus à la moyenne, la situation des écoulements a été au-dessus de la normale pour l’ensemble des stations dont les données sont parvenues au CRA. Cependant, ces écoulements ont été légèrement inférieurs à ceux des années exceptionnellement humides enregistrées au niveau de la plupart des stations. Concernant les barrages au Burkina Faso, onze, sur les vingt-un suivis, ont continué à déverser les excédents d’eau. Les taux de remplissage de cette saison qui ont été globalement supérieurs à ceux de 2015 au mois d’août, sont devenus inférieurs en fin septembre pour une majeure partie des barrages.
Bulletin_cadre harmonisé
Insécurité alimentaire critique persistante dans une grande partie de la bande sahélienne, d’où la nécessité de poursuivre le financement des plans d’assistance aux populations vulnérables.
Bulletin_cadre harmonisé_avril 2012
En résumé, trois axes majeurs de réponse sont nécessaires à l’orée de la période de soudure : \- continuer les efforts en matière de lutte contre la malnutrition aigue \- soutenir les plans de réponse pour le secteur élevage \- ne pas privilégier partout l’outil cash transfert avec l’épuisement progressif des volumes de céréales mis en marché et la hausse des prix, qui risque d’être forte durant la soudure 2012.
Bulletin_cadre harmonisé_juin 2012
Poursuivre les efforts de réponse face à la crise, en particulier pour la nutrition, l’assistance alimentaire et l’appui aux moyens d’existence, surtout avant l’installation défi nitive de l’hivernage qui va rendre inaccessible certaines zones ; Renforcer le suivi de la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans la région
CH Reference Table of acute food insecurity for zones classification (Directs evidences)
Purpose: guide strategic short-term goals related to objectives in the medium and long-term focus on the underlying causes and chronic food insecurity. Use: the classification is based on the convergence of evidence of current conditions.
Characterizing and modeling the diversity of cropping situations under climatic constraints in west africa
The Sahel region is known for the high vulnerability of its agriculture to climate variability. Early warning systems that make use of agrometerological forecasts are one of the coping strategies developed by policy makers. However, the predictive quality of the tools and methods used needs improvement. In order to address some of these challenges, we conducted agronomic trials and on-farm surveys to adapt the SARRAH (Syst`eme d’Analyse R´egionale des Risques Agroclimatiques, version H) crop simulation model, and also evaluated it in farmers’ field conditions. The farmers’ practices such as sowing dates and densities, fertilizer use and yields potentials of the millet and sorghum crops were characterized under different climatic conditions.
Développement satisfaisant des premiers semis suite à l’installation progressive de l’hivernage dans le sahel
Comparée aux précipitations de 2009, la pluviométrie du Sahel au 30 juin 2010, est assez satisfaisante dans les pays du CILSS, en dépit des déficits pluviométriques notés à l’Ouest du Sahel, ainsi que dans le Nord du Burkina Faso, et localement dans les régions de Tillabéry et de Diffa au Niger. Cette situation pluviométrique s’est traduite par un développement satisfaisant des premiers semis des céréales et légumineuses dans la zone soudanienne des pays du CILSS. Par contre, dans les régions septentrionales du sahel, les cultures ont souffert de stress hydriques durant le mois juin, ce qui a occasionné par endroits de ressemis. Les pluies du mois de juin ont, par ailleurs, favorisé un bon développement de la végétation naturelle notamment dans les zones agricoles sahéliennes et aussi certaines régions pastorales du Sénégal, de la Mauritanie et du Mali. Par contre, l’insuffisance et l’hétérogénéité de la pluviométrie dans certaines zones pastorales du Burkina Faso, du Niger et du Tchad, n’ont pas permis un développement significatif du pâturage naturel, qui soit accessible au bétail.
Evolution des risques agroclimatiques associés aux tendances récentes du régime pluviométrique en afrique de l’ouest soudano-sahélienne
Dans le contexte actuel de changement climatique, la veille agro-hydrométéorologique des regions semi-arides doit être ameliorée et renforcée. L’objectif de ce travail est d’utiliser des données observées en station pour identifier l’evolution spatio-temporelle des risques agroclimatiques associés aux grandes tendances du régime pluviométrique dans la bande soudano-sahélienne élargie aux parties Nord de certains pays côtiers de l’Afrique de l’Ouest (Benin, Togo, Nigeria). Les resultats montrent que sur la periode 1950-2010, l’evolution du regime pluviometrique est en trois phases quasi identiques sur les cumuls (Cum), l’intensite du cumul sur trois jours consecutifs (Px3), et les longueurs de saison culturale (LSC) par rapport a la normale 1961-1990. A savoir : i) une periode d’excedents de Cum et Px3 avec des LSC plus importantes (1950-1969) ; ii) une periode de deficits de Cum et Px3 avec des LSC plus courtes (1970-1990) ; et iii) la période récente dont les Cum, Px3 et LSC sont trés variables (1991-2010). Cependant, les dates de demarrage des saisons montrent une tendance quasi stationnaire, de 1970 a 2010. Les risques agroclimatiques de resemis, de stress post-floraison et d’occurrence de faux departs et de fins precoces des saisons des pluies sont lies aux periodes de secheresse historique, en particulier pendant les deux dernieres decennies. L’occurrence des faux departs et des fins precoces de la saison des pluies rend la distribution des evenements pluvieux peu profitable à la croissance des cultures
Identification and Analysis of Areas at Risk and Populations Affected by Food and Nutrition Insecurity in the Sahel and West Africa
Facing recurrent food and nutrition insecurity affecting Sahelian and West African populations, governments and their development partners have set up mechanisms to monitor food situation. However, these mechanisms do not use the same methodological approaches, which often lead to results that are difficult to compare and which at times are even contradictory. Aware of this situation and the need to find a suitable solution, CILSS member states and partners have initiated the development of a Cadre harmonisé d’identification et d’analyse des zones à risque et des populations en insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel et en Afrique de l’Ouest (Harmonized Framework for Identification and Analysis of Areas at Risk of and Populations Affected by Food and Nutrition Insecurity in the Sahel and West Africa). This tool, known as “Cadre Harmonisé” (CH), is expected to serve as a framework for countries to assess food and nutrition insecurity on an objective and consensual basis. The purpose of the Cadre Harmonisé is to help countries prevent food crises better and, where appropriate, quickly identify affected populations and appropriate measures to improve their food and nutrition security. The related method has been developed by a group of food and nutrition security experts from CILSS, FAO, WFP, FEWS NET, AFD, IPC/GSU, JRC/EC and UNICEF, and from international NGOs Oxfam International, Save the Children and ACF1. It is worth recalling that starting from 2008, various meetings held by the CH Technical Committee agreed for the CH to include some elements of the Integrated Food Security Phase classification version 1 (IPC 1.0). The IPC is a set of tools and procedures for classifying food and nutrition insecurity severity for decision making. Since the development of a manual for IPC 2.0, discussions have been under way to bring the CH closer to the IPC to incorporate lessons learned that improve comparability of results from the two tools. Similar to the IPC, the Cadre Harmonisé seeks to make best use of a set of tools and procedures for classifying the nature and severity of current and projected food and nutrition insecurity situations on the basis of a consensual analytical framework and classification scale. The CH is based on the following four conceptual models commonly used by national, regional and global mechanisms: Risk = f (Hazard, Vulnerability) Sustainable Livelihoods Framework The UNICEF Nutrition Conceptual Framework The four dimensions of food security (availability, access, utilization, and stability) The CH therefore is an integrated analytical framework built on a technical consensus that seeks to make best use of data from all systems or methods, namely food consumption surveys, nutrition surveys, the Household Economy Approach (HEA) or other information provided by agricultural surveys and market monitoring. The CH assesses food and nutrition insecurity, based on convergence of evidence from several indicators. The CH uses a food insecurity severity scale with five phases. Such a severity scale, which is an international one, makes it possible to make comparisons between countries of the sub-region and also at global level. CILSS was mandated to develop and implement the CH as a common tool for Sahelian and West African countries. Its analysis cycles will from now on help develop regional mapping of current food and nutrition situations and analyze projected situations. 1 Other institutions such as MIFRAC, IBIMET and CARE International initially contributed to the development of the present analytical framework. Cadre Harmonisé MANUAL Version 1.0 Page | 13 The CH also seeks to strengthen the regional integration framework in the CILSS-ECOWAS-UEMOA region so that collaborative and harmonized analyses of food and nutrition situations are conducted through the best possible use of other tools and analysis methods developed by national mechanisms and partners. Given the importance of the process of harmonizing the analytical framework for food and nutrition situations in West Africa, it is necessary that all food and nutrition security stakeholders take ownership of it and make it their decision-making tool. Furthermore, efforts are needed to strengthen the partnership framework within countries and to support the operations of early warning systems in order to improve the collection of reliable data. CH implementation relies on existing data collection mechanisms. Efforts should be made by countries and partners to provide financial support to these mechanisms - as CH implementation will from now on be the baseline reference for activating regional food reserves and mobilizing technical and financial partners (TFPs).
Identification et analyse des zones à risques et des populations en insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel et en Afrique de l'Ouest
Face à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle récurrente qui affecte les populations sahéliennes et ouest-africaines, les Etats et leurs partenaires au développement ont mis en place des dispositifs de suivi de la situation alimentaire. Malheureusement, ces dispositifs n’utilisaient pas les mêmes approches méthodologiques, ce qui a souvent conduit à des résultats difficilement comparables et parfois même contradictoires. Conscients de cette situation et de la nécessité de lui trouver une solution appropriée, le CILSS, les Etats membres et les partenaires ont initié le « Cadre Harmonisé d’identification et d’analyse des zones à risque et des populations en insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel et en Afrique de l’Ouest».
Informer et former sur la securité alimentaire, la maitrîse de l’eau et la lutte contre la désertification dans le Sahel
Ce bulletin présente les résultats définitifs de la campagne agricole 2016/2017 caractérisés par une hausse de la production céréalière au Sahel et en Afrique de l’Ouest de 10& comparée à celle de la campagne 2015-2016. En dépit de cette relative bonne disponibilité alimentaire, la région fait face à de nombreuses tensions alimentaires et nutritionnelles, en raison notamment de l’insécurité civile persistante dans le bassin du lac Tchad et au nord du Mali. A ce propos, le CILSS et ses partenaires techniques ont, sur la base des analyses du Cadre Harmonisé, déjà tiré sur la sonnette d’alarme en informant les pays à travers les dispositifs de veille tels que le Dispositif Régional de Prévention et de Gestion des Crises Alimentaires (PREGEC) sur les risques d’insécurité alimentaire et les mesures d’urgence à prendre pour renforcer les mesures d’assistance alimentaire et humanitaire dans les pays concernés.
Les criquets du Sahel
Les criquets, locustes et sauteriaux, constituent l’un des problèmes majeurs de défense des cultures pour toute la zone soudano-sahélienne, des îles du Cap-Vert au Tchad. Tous les pays regroupés au sein du CILSS sont concernés ; ils sont à la ligne de front face à ce fléau. En 1986, 35 millions de dollars ont été consacrés à la lutte contre les criquets dans les différents États du CILSS. Dans l’optique d’une coordination régionale efficiente le CILSS a un rôle moteur à jouer. Aussi a-t-on mis tout en oeuvre pour rendre opérationnel le noyau dur de cette coordination : le DFPV est déjà fonctionnel à la satisfaction des États membres ; une Unité de Coordination Technique Régionale en Protection des Végétaux (UCTR/PV) a vu le jour grâce à l’appui de nos partenaires habituels. La coordination régionale, pour être efficiente, doit se traduire en terme d’input méthodologique, en formation et en information utiles aux États et aux Partenaires. Dans le cadre du développement des méthodes de lutte contre les ennemis des cultures, il est essentiel que tous, des cadres de la protection des végétaux aux agents de terrain, puissent disposer d’une documentation simple, pratique, sur tous les aspects de ce problème. Tel est le but de la collection « Acridologie Opérationnelle », fruit d’une collaboration entre l’équipe pédagogique du Département de Formation en Protection des Végétaux du CILSS (Niamey, Niger) et les experts en Acridologie du PRIFAS (Montpellier, France). Cette collection est financée par le Directorat Général de la Coopération Internationale Néerlandaise. Elle voit le jour avec ce premier numéro consacré à la reconnaissance des principales espèces de criquets d’importance économique. 4 D’autres numéros suivront, consacrés à tous les aspects pratiques de la lutte et de la surveillance contre les criquets au Sahel. Nous souhaitons que cette collection reçoive l’accueil qu’elle mérite. Nous sommes sûrs qu’elle contribuera significativement à améliorer la formation des hommes de terrain et, partant, à renforcer l’efficacité des services chargés de la protection des cultures contre les criquets ravageurs.
Mapping of zones at risk in west Africa by using NGI, VCI and SNDVI from the E-Station.
This work is carried out at the AGRHYMET Regional Centre (ARC)-CILSS as part of the African Monitoring of Environment for Sustainable Development (AMESD) project. The analysis protocol has been improved under the Monitoring of Environment for Security in Africa (MESA) project. The MESA Project has been designed on the achievements of AMESD; its overall objective is to provide African countries with access to Earth Observation data for environmental monitoring and sustainable development. The specific objective of this study is to develop an operational analysis protocol for vegetation monitoring in general and especially for crops and pastures. Three vegetation indices were used: Vegetation Condition Index (VCI), Normalized Growth Index (NGI) and Standardized Normalized Difference Vegetation Index (SNDVI). The analysis of these drought indices is based on taking into account the agro-climatic characteristics of the Sahelian region, the comparison of the NGI profile (per administrative unit) from year X (in progress) to the maximum NGI profiles, minimum and average of the time series data (1998 to year x-1) and evidence convergence. Six years of application of the method and validation actions carried out concluded that it is possible to determine the zones at risk (ZAR) in order to anticipate food crises.
Mauritanie alerte criquet pélerin 15/10/2016
Cette phase de résurgence c’est-à-dire réapparition du criquet pèlerin pourrait aboutir à une recrudescence si elle n’est maitrisée rapidement. Cette situation est consécutive à la brusque augmentation des densités acridiennes dans les aires de reproduction estivale du sud de la Mauritanie, ayant entraîné la formation de groupes d’ailés à partir de la mi-septembre. Des éclosions sont observées et il est probable qu’une résurgence se développe dans les semaines à venir avec la possible formation de petites bandes larvaires et d’essaims. A la date du 10 octobre, plus de 4 200 ha ont été traités par voie terrestre.
MESA Du satellite à la gestion des parcours
Service MESA terrestre "gestion des parcours"
Mise à jour des prévisions saisonnières hydropluviométriques de la saison 2011 en afrique de l’ouest
En Afrique de l’Ouest, la saison des pluies 2011 se caractérise par une forte variabilité spatio-temporelle des conditions pluviométriques. Les températures des surfaces océaniques et les prévisions des centres mondiaux de climat qui servent de base à la prévision saisonnière des pluies et des écoulements de la région ont significativement évolué entre leur situation initiale d’avril et mai et celle des mois de juillet et août. En effet, les températures froides dans l’océan Pacifique, à la veille de la saison des pluies, ont évolué vers une phase “neutre”. De même, au niveau de l’océan Atlantique, le dipôle Nord-Sud s’est un peu affaibli. Une telle configuration n’est pas favorable à une saison des pluies homogène au Sahel et en Afrique de l’Ouest et accroît l’incertitude de la prévision saisonnière. L’évolution de la situation pluviométrique actuelle est, en effet, assez hétérogène avec des zones localement excédentaires provocant parfois des inondations et des zones à déficits pluviométriques marqués créant au plan agricole, des stress hydriques importants. Globalement, une situation moyenne à déficitaire est attendue dans la partie Sud-Ouest du Sahel. Elle est mitigée au Centre et moyenne à excédentaire à l’Est.
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Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement SEM Brigi RAFINI, a procédé au lancement officiel du projet Servir Afrique de l’Ouest et à l’inauguration de nouvelles infrastructures dont le CRA vient de se doter dans le cadre du projet ISACIP. C’était au cours d’une cérémonie grandiose qui a regroupé d’importantes personnalités notamment M. Kassoum DENON , Ministre de l’Agriculture du Mali, Ministre Coordonnateur du CILSS, l’honorable Charles Bolden, Administrateur principal de la NASA, M. Alex DEPREZ, Directeur Régional du Bureau USAID de l’Afrique de l’Ouest, M. Albadé ABOUBA, Ministre d’Etat, Ministre de l’Agriculture et de l’Elevage du Niger, Dr Djimé ADOUM, Secrétaire Exécutif du CILSS, les Secrétaires Permanents des CONACILSS, les représentants du corps diplomatique, les représentants des Partenaires Techniques et Financiers, les anciens Directeurs Généraux du CRA, Prof BOUAFOU Kouamé Guy Marcel, Directeur Général du CRA, le personnel, les étudiants et plusieurs autres invités.
Prevision saisonniere des pluies et des debits des cours d’eau en afrique de l’ouest pour la saison des pluies 2011
Un cumul pluviométrique supérieur ou égal à la normale 1971 – 2000 est attendu pour la majeure partie du Sahel en 2011 avec, dans le contexte actuel de recrudescence d’extrêmes climatiques, des risques d’inondations importants. Si cette prévision se confirme avec une bonne répartition temporelle des pluies, la campagne agricole sera satisfaisante en zone sahélienne. Toutefois, des cumuls de pluie moyens, voire inférieurs à la moyenne sont prévus pour les régions soudano-guinéennes et côtières. De même, des écoulements moyens ou supérieurs à la moyenne sont prévus pour les bassins des fleuves Niger, Gambie, Sénégal et le Haut bassin de la Volta. Des inondations sont à surveiller sur ces bassins. Il existe toutefois, un risque de faible disponibilité des ressources en eau en période hors saison de pluie, du fait des écoulements moyens à tendance déficitaire prévus pour les parties amont de certains bassins (Niger et Sénégal en particulier). Ces prévisions seront périodiquement mises à jour en cours de saison.
Prevision saisonniere des pluies et des debits en afrique de l’ouest, tchad et cameroun. periode : juillet-août-septembre 2010
Un cumul pluviométrique supérieur ou égal à la normale 1971 – 2000 est attendu au Sahel pour la saison 2010, avec des risques élevés d’inondations. Si cette prévision se réalise avec une bonne répartition temporelle des pluies, la campagne agricole sera satisfaisante. De même, des écoulements supérieurs ou égaux à la normale sont prévus pour les bassins du Sénégal, de la Gambie, du Niger moyen et du lac Tchad. Ces bassins sont à surveiller sur le plan des inondations. Toutefois, malgré le risque élevé d’inondations en saison des pluies dans le bassin du Niger, une pénurie d’eau n’est pas à exclure pendant la période sèche. En effet, si la situation normale à tendance déficitaire prévue dans le haut bassin du Niger se réalise, elle affecterait les disponibilités des ressources en eau dans le reste du bassin en saison sèche. Par ailleurs, il est fortement recommandé de suivre de près les mises à jour des prévisions qui seront faites en cours de saison pour tenir compte des éventuels changements des conditions océaniques. Ces mises à jours sont particulièrement utiles pour le bassin de la Volta, la Comoé et le Niger supérieur, car la prévision climatique est incertaine dans les zones où ces bassins prennent leur source.
Prévisions climatiques et hydrologiques favorables aux inondations et au développement du criquet pèlerin
Entre la deuxième décade et la troisième décade de juillet 2010, le Front Intertropical (FIT) a poursuivi en général sa migration vers le nord sur le Sahel. L’intensité du flux de mousson a été généralement modérée sur le Sénégal, la Gambie, la Guinée Bissau, la Guinée Conakry, le Burkina Faso, le centre du Niger, le sud du Tchad, la Sierra Leone, le Liberia, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Togo, le Bénin et le Nigeria. Cette situation a entraîné dans les pays du Sahel, une meilleure distribution spatiale et une hausse de la quantité des précipitations, variant entre 10 mm et 100 mm avec les quantités les plus élevées d’environ 150 mm sur le sud du Mali, du Burkina Faso et le nord-ouest du Niger en se renforçant à environ 250 mm sur le sud du Tchad.
Production céréalière brute de la campagne 2009/2010
Production céréalière brute de la campagne 2009/2010 et comparaison avec les 5 dernières années (Unité : millier de tonnes)
Production céréalière brute de la campagne 2011/2012
Production céréalière brute de la campagne 2011/2012 et comparaison avec les 5 dernières années
Production céréalière brute de la campagne 2012/2013
Production céréalière brute de la campagne 2012/2013 et comparaison avec les 5 dernières années
Résurgence du criquet pèlerin : chronique d’une invasion annoncée au sahel
La résurgence du Criquet pèlerin signalée en Libye et en Algérie n’a pu être contenue. Les efforts sont entravés par une insécurité endémique dans la zone concernée. Le début de dessèchement de la végétation consécutif à la fi n de la saison pluvieuse dans ces zones de reproduction hiverno-printanière a contraint ce ravageur transfrontalier à la recherche des conditions lui permettant d’assurer sa survie et sa reproduction.
Services geospatiaux de mesure et de suivi de la biomasse et du carbone en afrique de l’ouest
Les populations de l’Afrique de l’Ouest, sont très vulnérables au Changement Climatiques causés par les effets d’emmission des gaz à effet de serre, aggravant la pauvreté, le déplacement des populations, réduisant le taux de croissance économique et mettant ainsi la vie des populations en danger suite aux catastrophes de toutes sortes. La synergie qui sera développée addressera les questions liées au REDD+, aux communications nationales et les rapports biennaux. Cette initiative contribuera à mieux accompagner la mise en oeuvre du Plan de Convergence pour la conservation et la gestion et l’utilisation durables des écosystèmes Forestiers en Afrique de l’Ouest (Connaissance des ressources et de la dynamique des écosystèmes forestiers) sous le lead du CILSS.
Servir west africa annual work plan – fy 2017
On March 21, 2016, USAID awarded Tetra Tech a five-year contract to support the Agrometeorology, Hydrology and Meteorology Regional Center (AGRHYMET) in the implementation of SERVIR West Africa. The goal of SERVIR West Africa (SERVIR WA) is to increase the ability of institutions across the region to apply geospatial technologies and analysis to improve the region’s resilience to climate change impacts and ensure that land use management reduces greenhouse gas (GHG) emissions. The program supports the Permanent Interstate Committee for Drought Control in the Sahel (CILSS)/AGRHYMET’s ability to increase the supply of geospatial information and knowledge products and services for resilient and low carbon development to member countries in food security and agriculture; water and water-related disasters; land cover and land use change and ecosystems; and weather and climate. To support this goal, SERVIR WA has the following program objectives:
Servir west africa-ppt niger 17 may 2016
Endorsed by USAID and NASA leadership: 1.Reach More Users with Demand-Driven Products and Services 2.Connect More Innovative and Appropriate Science to SERVIR 3.Expand SERVIR Networks through New Strategic Partnerships 4.Improve Sustainability of SERVIR at Multiple Levels
Situation climatique et alimentaire au sahel et en afrique de l’ouest
Pour le mois d’avril 2010, l’Harmattan caractérisé par l’air sec et la poussière en suspension, continuera d’affecter le Sahel. Cependant, les parties extrêmes Sud connaîtront des précipitations de faibles quantités. Par contre, une hausse des précipitations est prévue sur les pays du Golfe de Guinée où l’on observera des quantités variant de 10mm à 200mm avec des pics de 250mm à 400mm.
Situation de la decade du 21 au 31 aout 2015
Sur le plan pluviométrique, le Front Intertropical (FIT), comparé à sa position moyenne, a continué sa migration vers le Nord sur le Mali. Il est resté à sa position moyenne sur le Niger et en dessous sur la Mauritanie et le Tchad. Par rapport à sa position au cours de la décade précédente, le FIT a fluctué vers le Sud sur le Mali, le Niger et le Tchad, pendant qu’il est quasi-stationnaire sur la Mauritanie. Ainsi, au cours du mois d’août 2015, des précipitations supérieures à la moyenne ont été observées enregistrées au sud de la Mauritanie, au Sénégal, en Gambie, dans la majeure partie du Mali, en Guinée-Bissau, au nord de la Guinée Conakry, en Sierra Leone, au nord du Ghana, du Togo et du Bénin, au Burkina Faso, au Niger, au nord du Nigeria, au Tchad à l’exception du Centre et de l’extrême Sud. Des valeurs équivalentes à légèrement inférieures à la moyenne ont été recueillies par endroits au sud de la Mauritanie, au Nigeria, au Centre et au Sud du Tchad. Des quantités de pluie fortement déficitaires par rapport à la normale ont été enregistrées au centre et au sud des pays du Golfe de Guinée. Quant au cumul pluviométrique saisonnier (1er mai au 31 août 2015), il montre un excédent pluviométrique sur le Mali, la Guinée, la Guinée Bissau, la Sierra Léone, le Liberia, le Burkina Faso l’Ouest du Niger et les régions du Lac Tchad.