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Atlas agroclimatique sur la variabilité et le changement climatique au sahel
L’atlas abrite, en effet, un socle d’informations importantes sur la variabilité et les changements climatiques au Sahel. L’état du réchauffement climatique, la variabilité accrue des pluies, le dysfonctionnement des paramètres de la saison des pluies, la recrudescence des phénomènes climatiques et météorologiques extrêmes (vague de chaleur, sécheresse, fortes pluies), les impacts du changement climatique sur les cultures, la voie à emprunter en matière d’agriculture mieux réfléchie face au climat sont autant d’informations qui y sont illustrées. Il fournit, en effet, des pistes et de recettes sur la manière d’agir à court, moyen et long terme pour adapter les secteurs clés au changement climatique. Enfin, cet atlas qui a pour ambition de toucher une large communauté d’utilisateurs est traduit en langage clair et compréhensible par tous.
25ème Conférence des Parties à la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (COP25). Madrid. Espagne, du 02 au 13 décembre 2019
La délégation du CILSS pour cette première semaine est composée de M. Philippe Zoungrana, Coordonnateur du PRA/GRN/CC, Dr Maguette Kairé, Point focal GCCA+, du Dr Saliou Ndoye, User engagment Lead au programme SERVIR Afrique de l’Ouest et de M. Boubacar Mainassara Abdoul Aziz, Webmaster/Communicateur du Centre Régional AGRHYMET. Au cours de la semaine, le CILSS (i) a organisé conjointement avec la CEDEAO et l’OIF/IFDD, un Side Event sur le thème : « Mobiliser la finance climat pour la mise en oeuvre des CDNs en Afrique de l’Ouest et dans les pays francophones: défis et perspectives » ; (ii) a participé au side event du Sénégal et (iii) a animé un stand au niveau de la zone d’exposition de la COP.
2ème Forum de Prévisions climatiques saisonnières 2015 en Afrique soudano-sahélienne
Les experts climatologues, agrométéorologues et hydrologues du Centre Africain pour les Applications de la Météorologie au Développement, du Centre Régional AGRHYMET et de l’Agence Nationale de l’Aviation Civile et de la Météorologie du Sénégal, les représentants des pays de
l’Afrique de l’Ouest et du Centre chargés du suivi et de l’élaboration des informations sur la campagne pluviométrique agroclimatique et hydrométéorologique ainsi que les représentants des Organismes de Bassin de la région, se sont réunis du 04 au 08 Mai 2015 à Dakar au Sénégal pour élaborer les prévisions saisonnières des caractéristiques pluiviométriques, agroclimatologiques et hydroclimatiques de la saison des pluies 2015
2nd Seasonal Climate Forecast Forum for Soudano- Sahelian Africa: Final Communiqué
Experts in Climate, Agro-meteorology and Hydrology from the African Centre of Meteorological Application for Development, AGRHYMET Regional Centre, the National Agency for Civil Aviation and Meteorology of Senegal, representatives of West and Central African countries in charge of monitoring and producing agro-climatic and hydrometeorological information, as well as representatives from basin organisms of the region, met in Dakar(Senegal), from May 04 to 08,
2015 in order to produce seasonal forecasts of agro-hydro-climatic characteristics of the 2015 rainfall season and facilitate their application to food security and water resources management
4ème Forum des Prévisions saisonnières agro-hydro-climatiques en Afrique soudano-sahélienne
Une saison avec des cumuls pluviométriques globalement excédentaires, un démarrage précoce à normal et des niveaux d’eaux équivalents ou supérieurs à la moyenne dans la majeure partie des bassins fluviaux, est attendue en 2017.
4th Forum on the agro-hydro-climatic seasonal forecast in sudano-sahelian Africa (PRESASS, 2017)
A season with overall above average rainfall, an early to normal onset and equivalent or above average water levels in most river basins is expected in 2017.
Analyse de l’intégration des enjeux climatiques dans les programmes nationaux d’investissements (pnia) de 3 pays de l’espace cilss/cedeao
Analyse de l’intégration des enjeux climatiques dans les Programmes nationaux d’investissements (PNIA) de 3 pays de l’espace CILSS/CEDEAO
Bulletin hebdomadaire de suivi Agro-Hydro-Météorologique semaine du 1 au 8 mars 2016
Pour les besoins de l’interprétation de l’information hydroclimatique en avis et conseil pour les producteurs nous proposons un bulletin qui vise à interpréter l’optimisation de l’exploitation de la ressource hydrique par les producteurs et les produits dans le domaine de la croissance des cultures irriguées, tout en prenant en compte un état des lieux sur les habitudes des agriculteurs en termes de pratiques agricoles (en pluviale et surtout en irrigué et aussi les spéculations cultivées en irrigué).
Bulletin hebdomadaire de suivi Agro-HydroMétéorologique pour les sites pilotes du projet ACCIC - Bulletin N°10 Semaine du 23 au 30 Octobre 2014
Pour les besoins en information agro-hydroclimatique des producteurs au niveau des sites pilotes du projet ACCIC, nous proposons un bulletin hebdomadaire expérimental qui vise à appuyer la gestion des ressources hydriques, de la biomasse et des cultures. Les informations de ce bulletin sont prioritairement destinées aux points focaux des différents sites qui se chargeront de leur traitement et diffusion auprès de la communauté des producteurs, en prenant en compte les pratiques agricoles et pastorales locales, d’utilisation des ressources en eau et autres activités socio-économiques
Bulletin hebdomadaire de suivi Agro-HydroMétéorologique pour les sites pilotes du projet ACCIC - Bulletin N°12 Semaine du 18 au 22 Mars 2015
Pour les besoins en information agro-hydroclimatique des producteurs au niveau des sites pilotes du projet ACCIC, nous proposons un bulletin hebdomadaire expérimental qui vise à appuyer la gestion des ressources hydriques, de la biomasse et des cultures. Les informations de ce bulletin sont prioritairement destinées aux points focaux des différents sites qui se chargeront de leur traitement et diffusion auprès de la communauté des producteurs, en prenant en compte les pratiques agricoles et pastorales locales, d’utilisation des ressources en eau et autres activités socio-économiques
Bulletin spécial cop19 pour les négociateurs de l’espace cilss/cedeao
Ce bulletin est principalement destiné aux négociateurs, aux décideurs, à la société civile, aux ONG de l’espace CILSS/CEDEAO, mais aussi à tout lecteur interpellé par la question des changements climatiques. Cet espace dispose, en effet, d’une faible masse critique de négociateurs. Ce bulletin fait le bilan des négociations depuis la Convention de Rio (1992) jusqu’aux Accords de Doha (2012), en passant par la feuille de route de Bali (2007), l’Accord de Copenhague (2009), les Accords de Cancun (2010), le lancement de la Plateforme de Durban (2011).
Bulletin spécial cop20 pour les négociateurs climat de l’espace cilss/cedeao
Ce bulletin spécial COP20 co-élaboré par le CILSS et la CEDEAO est principalement destiné aux négociateurs climats, aux décideurs, à la société civile, de l’espace CILSS/CEDEAO, mais aussi à tout lecteur interpellé par les questions relatives au changement climatique. Afin de bien comprendre les enjeux des négociations à venir et les textes devant conduire vers un accord global à Paris en 2015, ce bulletin spécial COP20 a été structuré comme suit : Dans un premier temps, il rappelle les tendances du climat telles que révélées dans le dernier rapport du GIEC paru en 2013 et les implications sur les secteurs stratégiques pour la sous-région, en l’enrichissant des travaux de recherche conduit par le Centre Régional AGRHYMET/CILSS. Puis, il passe en revue le bilan de plus de 20 ans de négociation de Rio à Varsovie ainsi que les enjeux de la COP20 à Lima qui aura la lourde responsabilité de parfaire les textes qui doivent conduire vers l’accord 2015 de Paris sur le climat. Le bulletin donne des pistes nécessaires pour mieux comprendre les enjeux liés à l’Accord 2015. Enfin, il met l’accent sur certains domaines clés de négociations climat pour l’Afrique.
Bulletin spécial cop21 pour les négociateurs climat de l’espace cilss/cedeao/uemoa
Ce bulletin rappelle dans un premier temps, les tendances du climat telles que indiquées dans le dernier rapport du GIEC adopté en 2014 et ses implications dans les secteurs stratégiques pour la sous-région enrichis de travaux récents du Centre Régional AGRHYMET / CILSS. Après avoir passé en revue le bilan de 20 ans de négociation de Rio à Lima, en mettant l’accent sur les dernières avancées, ce bulletin met l’accent sur (i) les enjeux de la COP 21 notamment sur les positions du Groupe Afrique et les orientations prises par l’espace CILSS/CEDEAO/UEMOA au regard des blocs de négociations (vision partagée, atténuation, adaptation, financement, renforcement des capacités et transfert de technologies) (ii) le décryptage de l’agenda de la Conférence de Paris et enfin (ii) l’analyse des Contributions Prévues Déterminées au niveau National (CPDN/INDC) des pays de l’Afrique de l’Ouest.
Changement climatique et sécurité alimentaire impacts et vulnérabilité des populations rurales et urbaines
Le tableau est sombre pour la sécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest, du fait des impacts attendus des changements climatiques. On y anticipe en effet l’augmentation de l’intensité des évènements climatiques extrêmes, des sécheresses et du stress hydrique, un réchauffement des eaux diminuant la production halieutique, une aridification des terres et des modifications de la répartition des maladies vectorielles animales et humaines (GIEC, 2013). Ces effets sont renforcés par une importante dégradation des terres et des ressources naturelles par les activités humaines. Malgré une augmentation possible des précipitations dans certaines régions, les conditions de vulnérabilité environnementale, économique et politique, placent l’Afrique de l’Ouest en situation délicate. Cette région est notamment vulnérable par sa dépendance au secteur agricole, la faiblesse des revenus et la variabilité déjà importante de son climat. Ainsi, les cultures en Afrique de l’Ouest sont déjà touchées par les sécheresses et l’épuisement des ressources en eau. Les ennemis des cultures, maladies et ravageurs, sont fréquents, et le cheptel est touché par des épizooties régulières. Les pâturages produisent rarement suffisamment de fourrage. Les populations sont dépendantes des marchés et subissent donc les variations des prix locaux et mondiaux des aliments. Le régime alimentaire des populations est généralement faible en protéines animales, parfois en légumes. Selon les systèmes agraires, certaines spécificités se dégagent en termes de vulnérabilité, comme par exemple : Des risques d’inondations importants en système irrigué ; La faiblesse des investissements en matière d’adaptation dans les systèmes agraires à base de tubercules/céréales ; L’enclavement, la forte dégradation des terres et l’ensablement des mares dans les systèmes agro-pastoraux sur base de mil et sorgho ; Le tarissement des points d'eau, les feux de brousse, des conflits et des termes de l’échange bétail-céréales défavorables aux éleveurs en système pastoral ; Des pénuries d’eau potable dans les zones urbaines et péri-urbaines. Des pratiques d’adaptation réussies existent cependant. Certaines d’entre elles sont présentées dans une fiche dédiée.
Changements climatiques causes, manifestations et effets au sahel
Publié fin 2013, le dernier rapport du GIEC démontre que le lien entre activités humaines et accroissement des températures constaté depuis 1950 est extrêmement probable. Ces activités se manifestent par des émissions massives de gaz à effet de serre (GES) dans l’atmosphère, et notamment de dioxyde de carbone (CO2), de méthane (CH4) et de protoxyde d’azote (N2O). Les responsabilités sont inégalement partagées entre pays, par contre les manifestations et les effets s’appliquent à tous, en particulier les pays africains et notamment sub-sahariens. Pourtant, le continent africain dans son ensemble ne représente que 3,4& des émissions mondiales de GES et les pays de l’espace CILSS/CEDEAO moins de 1& des émissions mondiales. Au niveau global, depuis le début du 20ème siècle, la température de la surface de la terre a augmenté de 0,8°C et le niveau des océans est monté de 19 cm. Chacune des trois dernières décennies a ainsi été successivement plus chaude que toutes les décennies précédentes depuis 1850 ! Au niveau de l’Afrique sub-saharienne, les changements climatiques sont également importants et perturbent les activités agricoles, base de l’économie : hausse de la fréquence des nuits et journées chaudes, des vagues de chaleur, anomalies des pluies (volumes annuels, mensuels, pluies violentes, jours secs consécutifs, dates de début et fin de la saison des pluies, etc.), hausse des évènements climatiques extrêmes, etc. L’exemple de la pluviométrie est frappant : après avoir connu une sécheresse sans précédent dans le monde depuis les années 1970, l’Afrique de l’Ouest bénéficie de pluies accrues depuis le début des années 1990, mais avec une variabilité interannuelle forte et des épisodes de pluies violentes plus fréquents. La durée de la saison des pluies a diminué, alors que la fréquence des inondations a augmenté. Les impacts des changements climatiques sont perçus par les populations ouest-africaines, mais leurs causes ne sont pas bien comprises. Informer ces populations sur les changements climatiques, qui devraient être de plus en plus lourds, est donc un défi urgent à relever.
Changements climatiques impacts sur l’eau et l’agriculture en afrique de l’ouest
Les changements climatiques se manifesteront sur toutes les composantes du cycle de l’eau, comme par exemple, la quantité et la distribution des précipitations, la fréquence et la durée des sécheresses, ainsi que l’évaporation et le bilan hydrique à la parcelle. La mousson africaine, qui rythme la vie des 300 millions d’Africains de l’Ouest, devrait se modifier : la variabilité interannuelle des précipitations liées à cette mousson devrait augmenter, tout comme l’occurrence des précipitations extrêmes. Les activités agricoles seront plus ou moins fortement affectées par ces changements, en fonction des zones agroécologiques et des spéculations. Dans tous les cas, différents travaux estiment que le ruissellement moyen et la recharge des nappes baisseront ; que la concurrence pour l’eau sera exacerbée suite à des demandes croissantes pour d’autres usages comme la production d’hydro-électricité. Les travaux menés par le Programme international de recherche sur la mousson africaine (AMMA) établissent sans ambiguïté que la variabilité spatio-temporelle excessive des précipitations est un réel frein à la production agricole. Les sociétés devront s’adapter. Néanmoins, il convient de ne pas sousestimer la complexité de l’approche. Ainsi les plans d’irrigation sont à raisonner avec l’ensemble des acteurs et utilisateurs d’un territoire, voire d’autres pays, placés en aval des prélèvements pour l’eau d’irrigation. De nombreuses techniques, et leurs variantes locales, existent pour faire face à l’aléa hydrique. Elles visent en général à accroître la production, tout en minimisant sa dépendance aux intrants et en limitant les impacts négatifs sur l’environnement, et leur vulnérabilité. Ces techniques incluent la gestion conservatoire de l'eau, de la biomasse et de la fertilité des sols.
Climate change impacts on water and agriculture in west africa
Climate change is going to affect all aspects of the water cycle. The quantity and distribution of precipitation, the frequencies and duration of droughts, as well as evaporation rates and the water balance at plot level will be impacted by climate change. The African monsoon, which regulates the lives of 300 million West Africans, is evolving: the monsoon’s year-to-year variability will increase, as will the occurrence of extreme rainfall. Agricultural activity will be more or less strongly affected by this change depending on the agro-ecological zone and particular economic activity. The main scientific studies concur: mean annual runoff and groundwater recharge will decrease and competition for water will be exacerbated by growing demand for water by other uses, such as hydro-electric generation. Studies conducted by the African Monsoon Multidisciplinary Analysis (AMMA) are clear in stating that the variability in precipitation both in space and in time will be a real constraint on farm production. Society will need to adapt. Yet we should not underestimate the complexity of any given approach; thus, irrigation schemes should be consulted and agreed upon by all downstream principals and water users involved, even from a neighbouring country. Many methods and their local variations exist to mitigate the vagaries of water availability. Most try to increase production while at the same time reducing dependence on, and vulnerability to, inputs and limiting their negative effects on the environment. Techniques include water saving methods and methods to conserve biomass and soil fertility.
Climate changes causes, manifestations, and effects in sahel
Published late 2013, the latest IPCC report demonstrates that the link between human activities and increasing temperatures observed since 1950 is very likely. These activities are manifested by massive emissions of Greenhouse Gases (GHGs) in the atmosphere, including carbon dioxide (CO2), methane (CH4), and nitrous oxide (N2O). Responsibilities are shared unequally between countries, but effects apply to everyone, especially African countries, particularly subSaharan ones. Yet, the African continent as a whole represents only 3.4& of global GHGs emissions and the CILSS/ECOWAS countries all together less than 1& of global emissions. At the global level, since the early 20th century, the temperature of the surface of the earth has increased by 0.8°C and sea levels rose from 19 cm. Each of the last three decades has been successively warmer than all previous decades since 1850! At the level of sub-Saharan Africa, climate changes are also important and disrupt farming activities, backbone of the economy: increase in the frequency of hot days and nights, heat waves, rainfall anomalies (annual and monthly volumes, heavy rains, consecutive dry days, start and end of the rainy season, etc.), increase in extreme weather events, etc. The example of the rainfall is striking: after experiencing an unprecedented drought in the world since the 1970s, West Africa has benefited from increased rainfall since the beginning of the 1990s, but with a strong interannual variability and more frequent episodes of heavy rains. The duration of the rainy season has decreased, while the frequency of flooding has increased. The impacts of climate changes are perceived by the West African populations, but their causes are not well understood. Informing these populations on climate changes, which will grow worse, is therefore an urgent challenge.
Comprendre les contributions prévues déterminées au niveau national
Cette synthèse a été élaborée dans le cadre du Projet d’appui à la mise en oeuvre de l’alliance mondiale contre le changement climatique (AMCC), une initiative du Secrétariat ACP financée par l’Union Européenne et mise en oeuvre par le CILSS. Elle est rédigée en langage simple, et est destinée aux décideurs, aux négociateurs climat et tous cadres des pays chargés de l’élaboration des Contributions Prévues Déterminées au niveau National (CPDN / INDC).
Convention cadre des nations-unies sur le changement climatique (ccnucc) etats des lieux et perspectives pour l’afrique de l’ouest
Cancun (2010) 1.1. CCNUCC et PK 1.2. Les Parties en présence 1.3. De Bali (2007) à Cancun (2010) 2\. De Durban (2011) à Varsovie (2013) 2.1. Plateforme de Durban (2011) 2.2. Passerelle de Doha (2012) 2.3. Conférence de Varsovie (2013) 3\. COP21 : Enjeux pour l’Afr. de l’Ouest 3.1 CBDR et transparence 3.2 Financements climat 3.3 Agroforesterie et MDP 3.4 Mécanisme « pertes et dommages » Après la sortie du rapport BRUNTLAND en 1987 alertant la communauté internationale sur les dangers des changements globaux, notamment climatiques, le Groupe d’expert intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) est créé en 1988. Peu de temps après, lors du Sommet de la terre de Rio en 1992, la CCNUCC est créée. Elle se dote d’un bras armé en 1997 avec le Protocole de Kyoto, qui entre en vigueur en 2005. La première période d’engagement de ce Protocole (2008-2012) n’a pas résolu le problème, avec moins d’un tiers des émissions mondiales de Gaz à effet de serre (GES) couvert et un objectif de réduction modeste (-5,2& en 2008-2012 par rapport à 1990). L’opposition des Etats-Unis à toute réduction de leurs émissions de GES (« Le mode de vie américain n’est pas négociable ! » - Georges BUSH, 1992) a souvent été mise en avant pour expliquer la faible ambition du Protocole. La réalité est moins simple : les négociations climat font intervenir plus de 190 pays aux intérêts divers et sont devenues complexes, dépassant de loin le climat pour buter sur des questions géopolitiques, voire philosophiques. Ce Protocole devait être renforcé en 2009 lors de la Conférence climat de Copenhague. La tension politique était forte avant ce rendez-vous : « Pas de plan B en cas d’échec » (BARROSO, 2009). Cinq ans après Copenhague, le plan B est toujours en négociation… Trouver d’ici 2015, lors de la COP21 de Paris, une issue aux négociations et s’accorder sur un traité multilatéral sur le climat post-2020 est d’autant plus urgent que tous les signaux sont au rouge, comme en témoigne le dernier rapport du GIEC (2013). De plus, les derniers à polluer seront les premiers affectés : les pays en développement, qui ont peu émis de GES par rapport aux pays industrialisés, subissent déjà de plein fouet les effets des changements climatiques et les subiront encore d’avantage. Dans ce contexte, les pays ouest-africains défendent ardemment leurs positions : Appliquer les principes de « responsabilité commune mais différenciée » et « transparence » et demander aux pays développés d’être exemplaires ; Accroitre fortement les financements climat notamment sur l’adaptation ; Intégrer l’agroforesterie dans le Mécanisme de développement propre (MDP) Opérationnaliser le mécanisme « pertes et dommages ».
Convention des nations-unies sur la diversité biologique (cnudb) etat des lieux et perspectives pour l’afrique de l’ouest
En Afrique de l’Ouest, plus encore qu’ailleurs, des millions de personnes dépendent en grande partie des ressources naturelles locales, lesquelles ne cessent de se dégrader. Chaque année, plus de quatre millions d’hectares de forêts sont perdues en Afrique et 80& des forêts d’Afrique de l’Ouest ont disparu au cours du siècle dernier (FAO, 2010). 34 pays comme l’Angola, l'Éthiopie, le Gabon, le Mali, etc. perdent continuellement leur biodiversité (PNUE, 2008). En Afrique subsaharienne, l’érosion génétique s’accélère et les semences vivrières locales disparaissent à un rythme inquiétant (FAO, 2012). La dégradation des sols touche près de 500 millions de personnes en Afrique et les deux tiers des terres cultivables sont exposés à la dégradation. Quant à l’eau, la situation est tout aussi catastrophique. Introduction Dans sa première section, la fiche rappelle brièvement les principes et mandats de la CNUDB et ses deux Protocoles, Cartagena et Nagoya, puis présente ses organes. Dans la deuxième section, l’état de mise en œuvre de la CNUDB, sur les aspects spécifiques de l’agrodiversité et de la biosécurité, est présenté, au niveau de l’Afrique, puis de la sous-région Afrique de l’Ouest et enfin au niveau des pays ouest-africains. Jamais auparavant les zones humides et les masses d’eau de l’Afrique de l’Ouest n’avaient été aussi sollicitées. La superficie du lac Tchad, par exemple, est passée de 25 000 à 2 500 ha en quarante ans seulement. Toutes ces pressions directes sont aggravées par les changements climatiques, dont les effets seront d’autant plus néfastes que l’Afrique de l’Ouest est déjà vulnérable. La CNUDB et ses Protocoles additionnels de Nagoya et Cartagena, ont pour objectif la sauvegarde de la biodiversité, l’arrêt de l’érosion génétique et le partage juste et équitable des avantages découlant de l'utilisation des ressources génétiques. Toutefois, alors même que l’humanité traverse sa 6ème crise de biodiversité, l’objectif 2010 de la CBD - réduire le taux de perte de biodiversité - n’a pas été atteint et la déclinaison nationale des mesures de la CNUDB reste limitée en Afrique de l’Ouest
Desertification and climate change institutional responses and regional actions
The struggle against desertification and the protection of their natural resources has been a recurring theme since the 1970s in the policy documents of the West African States marked by the droughts of the Sahel. More recently, issues related to adaptation to climate change and its corollaries, how to adapt agriculture and maintain food security, have begun to be discussed even at the subregional level. Thus, many political and/or economic regional groupings of countries have defined strategic programmes or adopted legal instruments that allow them to integrate environmental questions into their action plans. It is not always easy to navigate the various programs and legal instruments. The regional and sub-regional institutions are many and often overlap thematically or geographically. Introduction The first section of this review presents policies and strategies on the environment and agriculture implemented on the African continent and in West Africa by a variety of institutions: the African Union (AU), the African Ministerial Conference on the Environment (AMCEN), the Economic Community of West African States (ECOWAS), the West African Economic and Monetary Union (UEMOA), and the Permanent Interstates Committee for Drought Control in the Sahel (CILSS). However difficult it may be to understand and to coordinate between these regional and sub-regional programmes, their very proliferation affirms the growing importance that the environment and its interdisciplinary nature has come to occupy since the Millenium Summit in 2000, where it was treated in isolation as one of the eight Millenium Development Goals (MDG). However, going beyond mere words, regional and sub-regional institutions, as well as the Member States themselves, have already taken action and have since the early 2000s begun to implement huge field actions involving efforts against desertification and land degradation, sustainable land and water use, reforestation, etc. We present only three field actions in this review but the list is much longer. This clearly demonstrates how the environment has become a cornerstone of sustainable development and a major concern of West African countries
Désertification et changements climatiques réponses institutionnelles et actions régionales
Marquées par les grandes sécheresses du Sahel, les institutions ouest-africaines ont pris en compte dès les années 1970, la lutte contre la désertification et la protection des ressources naturelles dans leurs documents de politiques. Plus récemment, les enjeux liés à l’adaptation au changement climatique et, en corollaire, l’adaptation de l’agriculture et le maintien de la sécurité alimentaire, commencent à être intégrés au niveau sousrégional. Nombre d‘institutions d’intégration politique et/ou économique, ont ainsi défini des programmes stratégiques ou adopté des instruments juridiques afin d’intégrer les questions d’environnement dans leurs actions. Il n’est d’ailleurs pas toujours facile de se retrouver entre ces différents programmes et instruments juridiques, les institutions régionales et sous-régionales étant nombreuses et se chevauchant fréquemment, que ce soit sur le plan géographique ou le plan thématique. Introduction Dans la première section de cette fiche sont présentés les politiques et stratégies sur l’environnement et l’agriculture mis en œuvre sur le continent africain et en Afrique de l’Ouest, par diverses institutions : Union africaine (UA), Conférence ministérielle africaine sur l’environnement (CMAE), Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS). Quoi qu’il en soit, malgré les difficultés de coordination et de lisibilité de ces programmes au niveau régional ou sousrégional, leur foisonnement témoigne de la montée en puissance récente des thématiques environnementales et de leur aspect transversal, elles qui étaient encore traitées isolément, lors du Sommet de la terre en 2000, comme un des huit Objectifs mondiaux pour l’environnement (OMD). Enfin, au-delà des paroles, les institutions régionales et sous-régionales, ainsi que leurs Etats membres, ont pu passer aux actes et mettre en œuvre dès le début des années 2000 de vastes actions de terrain : lutte contre la désertification et la dégradation des terres, gestion durable des terres et des eaux, reboisement, etc. Seules trois actions de terrain récentes sont présentés dans cette fiche, mais la liste est beaucoup plus longue. Ceci démontre de façon concrète que le pilier environnement du développement durable est devenu une préoccupation majeure des pays ouest-africains
Formation GCCA 1 Historiques de 20 ans négociations sur le climat, de Rio en 1992 à Doha en 2012
Historiques de 20 ans négociations sur le climat, de Rio en 1992 à Doha en 2012
Formation GCCA 2 Les enceintes de négociations, les pays et groupes de pays en présence, les principales positions de négociation, les outils du négociateur
Les enceintes de négociations, les pays et groupes de pays en présence, les principales positions de négociation, les outils du négociateur
Formation GCCA 3 La suite du Protocole de Kyoto pour 2013-2020 (AWG-KP), la fin des négociations sur l’action concertée (AWG-LCA) et les perspectives offertes par la Plateforme de Durban (ADP)
La suite du Protocole de Kyoto pour 2013-2020 (AWG-KP), la fin des négociations sur l’action concertée (AWG-LCA) et les perspectives offertes par la Plateforme de Durban (ADP)
Formation GCCA 4 Bilan complet : atténuation, adaptation, transfert de technologies, financement, vision partagée et synthèse
Bilan complet : atténuation, adaptation, transfert de technologies, financement, vision partagée et synthèse
Formation GCCA 4 Etat des lieux, perspectives et focus sur le marché du carbone, le REDD+ et l’adaptation
Etat des lieux, perspectives et focus sur le marché du carbone, le REDD+ et l’adaptation
Formation GCCA 5 Etat des lieux des négociations
Etat des lieux des négociations
Formation GCCA 6 INDC - Intended Nationally DeterminedContributions Contributions volontaires déterminées au niveau national
INDC - Intended Nationally DeterminedContributions Contributions volontaires déterminées au niveau national
Guide de mesure et de suivi du carbone dans le système sol-végétation des formations forestières et agroforestières en afrique de l’ouest
Ce manuel a été rédigé sur la base des connaissances scientifiques de l'équipe du projet GCCA du CILSS et de la synthèse des informations provenant du Manuel Winrock des Méthodes de l’Analyse du Carbone [1], du Rapport Spécial du Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat (GIEC) sur l’utilisation des sols, le changement d’utilisation des sols, et la foresterie (LULUCF) [2] ; les lignes directrices du GIEC version 1996 révisé pour l’inventaire des gaz à effet de serre [3] ; le guide des bonnes pratiques du GIEC [4] ; les directives 1605(b) des Etats-Unis [5] ; le Rapport de consultation du projet SVS /OMM/CRA (OUEDRAOGO L. G. et TARCHIANI V.) [6] et autres documents publiés.
Guide simplifie de développement de projet mdp dans le secteur afolu
Dans le cadre de la mise en oeuvre de la composante 3 du projet GCCA « Renforcer les capacités de négociation sur le climat et d’accès aux mécanismes de financement carbone en Afrique de l’Ouest», le projet a entamé un processus d’accompagnement des porteurs d’idées de projet MDP (et marché volontaire) dans le secteur AFOLU à travers des formations et la mise à disposition d’informations pour le montage technique de projets. Ce guide simplifié fait la synthèse de la démarche d’élaboration de projet MDP dans le secteur AFOLU.
Impact de la variabilité et du changement climatique sur la sécurité alimentaire en afrique de l'ouest
Conférence 40ème Anniversaire du Centre Régional AGRHYMET Niamey, 28 Février 2015.
Impact des changements climatiques sur la salinisation des terres agricoles côtières: politiques, stratégies et méthodes de lutte en afrique de l’ouest
Le CILSS a conduit une étude sur les impacts des changements climatiques sur la salinisation des terres agricoles côtières en Afrique de l’Ouest. En Afrique de l’Ouest, les zones les plus vulnérables à une mon-tée du niveau des océans sont, entre autres, constituées d’écosystèmes productifs (mangroves, deltas et estuaires) qui sont à la base d’une activité économique importante dans les secteurs de la pêche, de l’agriculture, de l’industrie et du tourisme. Or les changements climatiques se manifestent dans sur le littoral ouest africain par une forte pénétration des eaux marines à l’intérieur des terres, des golfes et des lagunes. L’objectif de l’étude conduite par le CILSS dans le cadre du programme Régional intra ACP Alliance Mondiale contre le Changement climatique (AMCC/GCCA) avec l’appui du bureau d’étude IDEV-ic était d’améliorer la compréhension du phénomène de salinisation des terres agricoles et d’identifier les politiques, les programmes et les méthodes lutte. L’étude a été réalisée sur la base de mission circulaire dans les pays, la revue documentaire, le recensement et la cartographie des terres agricoles actuelles touchées par le phénomène, la simulation de l’évolution future de la salinisation des terres à l’horizon 2030, 2050 et des politiques, programmes et méthode de lutte.
Le sahel face aux changements climatiques
Le réchauffement climatique, également appelé réchauffement planétaire, ou réchauffement global, est un phénomène d’augmentation de la température moyenne des océans et de l’atmosphère, à l’échelle mondiale sur plusieurs années. De nos jours, ce terme est appliqué à une tendance au réchauffement global mesuré pendant les dernières décennies du 20ème siècle. Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC, 2007), dans son quatrième rapport auquel ont participé plus de 2 500 scientifiques de 130 pays, affirme qu’il est très vraisemblable (probabilité > 90 &) que le réchauffement climatique observé depuis 1950 soit d’origine humaine.
Lutte contre le changement climatique : les réalisations du CILSS
Le changement climatique constitue une préoccupation majeure du continent africain et plus particulièrement pour les pays sahéliens. C’est la raison pour laquelle les questions d’adaptation et d’atténuation du changement climatique constituent un axe de travail fondamental de notre organisation, le Comité Permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS). Aujourd’hui, le CILSS est un acteur incontournable, voire un leader sur cette thématique dans l’espace CILSS/CEDEAO. Les travaux menés jusqu’à présent par le CILSS dans le domaine du changement climatique présentent un intérêt considérable pour les populations sahéliennes et ouest africaines. Ils comprennent l’analyse des climats passés, l’établissement de projections d’évolution climatique future et de leurs impacts, l’identification de mesures efficaces d’adaptation et d’atténuation par les populations, le renforcement des capacités des acteurs en matière de prise en compte du changement climatique dans les stratégies sectorielles de développement, etc. Les efforts consentis par le CILSS en matière de lutte contre le changement climatique sont reconnus par la communauté internationale. Ils ont valu au CILSS l’obtention du statut d’observateur aux Conférences des Parties (COP) sur le climat. Les actions du CILSS sont soutenues par nos partenaires techniques et financiers à travers des projets en cours d’exécution et de nouvelles initiatives dans le domaine du changement climatique. Je saisis cette occasion pour leur exprimer toute ma gratitude et ma reconnaissance pour leur engagement à nos côtés. L’impact de ces actions sera renforcé par l’adoption de politiques fortes de nos Etats pour concrétiser les engagements pris lors de la COP21. Le présent bulletin, destiné au grand public, donne un aperçu non exhaustif des réalisations du CILSS en matière d’adaptation et d’atténuation du changement climatique. Il sera reguliérement mis à jour et diffusé, afin d’améliorer la visibilité de nos actions. Puisse cette publication constituer une référence pour mieux faire connaître notre expertise et les opportunités qu’offre le CILSS en matière de lutte contre le changement climatique.
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La région ouest africaine notamment la zone sahélienne a connu depuis le début des années 1970, des perturbations climatiques importantes caractérisées par des périodes de sécheresse aggravées par de fortes pluies et des inondations dévastatrices. Ces perturbations climatiques ont grandement affecté les écosystèmes non seulement en Afrique mais aussi dans tous les autres continents. Cette problématique du changement climatique constitue une des préoccupations majeures du CILSS. C’est la raison pour laquelle, notre institution qui a capitalisé une riche expérience en matière de gestion des ressources naturelles et du suivi de l’environnement au Sahel et en Afrique de l’Ouest, a initié et mis en œuvre depuis 1975, d’importants programmes et projets qui prennent en compte la dimension environnementale. C’est dans ce cadre que s’inscrit le Projet d’intégration de l’adaptation aux changements climatiques dans les secteurs de l’agriculture et de l’eau en Afrique de l’Ouest (FFEM/CC). Ce projet, financé par le Fonds Français pour l’Environnement Mondial (FFEM), a pour objectif principal de renforcer les capacités des pays de l’Afrique de l’Ouest à faire face au changement climatique à travers, entre autres une plateforme de connaissances, des projets pilotes et des appuis aux formations sur le changement climatique. Ce newsletter n°2 du projet « Intégration de l’adaptation au changement climatique dans les secteurs de l’agriculture et de l’eau en Afrique de l’Ouest » présente quelques acquis couvrant la période de juin à décembre 2012. Des missions de terrains au Bénin et au Sénégal ont permis des contacts avec des acteurs potentiels et de visiter des aménagements orientant les appels à projets innovants en matière d’adaptation au changement climatique. Les activités du projet FFEM CC entrent donc dans la phase de croisière avec les subventions de projets terrain en année 2 et 3. Une mission au Burkina Faso a permis des réflexions sur des possibles voyages d’étude au profit des acteurs du développement du Niger et du Bénin. Les autres activités sont entre autres la conduite de recherche par la doctorante et le post-doctorant, l’alimentation de la plateforme CC-GDT, la communication externe au niveau national et international. Je vous invite à lire régulièrement cette lettre d’information qui va, pour le prochain numéro, s’étendre aux autres projets du CILSS sur ces thématiques et nous envoyer aussi vos contributions en vue d’un meilleur partage des connaissances sur le changement climatique au Sahel et en Afrique de l’Ouest.
Sites pilotes du projet ACCIC Bulletin hebdomadaire de suivi Agro-Hydro-Météorologique - Semaine du 10 au 17 septembre 2015
Pour les besoins en information agro-hydroclimatique des producteurs au niveau des sites pilotes du projet ACCIC, nous proposons un bulletin hebdomadaire expérimental qui vise à appuyer la gestion des ressources hydriques, de la biomasse et des cultures. Les informations de ce bulletin sont prioritairement destinées aux points focaux des différents sites qui se chargeront de leur traitement et diffusion auprès de la communauté des producteurs, en prenant en compte les pratiques agricoles et pastorales locales, d’utilisation des ressources en eau et autres activités socio-économiques
Sites pilotes du projet ACCIC Bulletin hebdomadaire de suivi Agro-Hydro-Météorologique - Semaine du 17 au 24 septembre 2015
Pour les besoins en information agro-hydroclimatique des producteurs au niveau des sites pilotes du projet ACCIC, nous proposons un bulletin hebdomadaire expérimental qui vise à appuyer la gestion des ressources hydriques, de la biomasse et des cultures. Les informations de ce bulletin sont prioritairement destinées aux points focaux des différents sites qui se chargeront de leur traitement et diffusion auprès de la communauté des producteurs, en prenant en compte les pratiques agricoles et pastorales locales, d’utilisation des ressources en eau et autres activités socio-économiques
Sites pilotes du projet ACCIC Bulletin hebdomadaire de suivi Agro-Hydro-Météorologique - Semaine 30 septembre au 07 octobre 2015
Pour les besoins en information agro-hydroclimatique des producteurs au niveau des sites pilotes du projet ACCIC, nous proposons un bulletin hebdomadaire expérimental qui vise à appuyer la gestion des ressources hydriques, de la biomasse et des cultures. Les informations de ce bulletin sont prioritairement destinées aux points focaux des différents sites qui se chargeront de leur traitement et diffusion auprès de la communauté des producteurs, en prenant en compte les pratiques agricoles et pastorales locales, d’utilisation des ressources en eau et autres activités socio-économiques
Sites pilotes du projet ACCIC Bulletin hebdomadaire de suivi Agro-Hydro-Météorologique - Semaine du 17 au 25 juillet 2015
Pour les besoins en information agro-hydroclimatique des producteurs au niveau des sites pilotes du projet ACCIC, nous proposons un bulletin hebdomadaire expérimental qui vise à appuyer la gestion des ressources hydriques, de la biomasse et des cultures. Les informations de ce bulletin sont prioritairement destinées aux points focaux des différents sites qui se chargeront de leur traitement et diffusion auprès de la communauté des producteurs, en prenant en compte les pratiques agricoles et pastorales locales, d’utilisation des ressources en eau et autres activités socio-économiques
Sites pilotes du projet ACCIC Bulletin hebdomadaire de suivi Agro-Hydro-Météorologique - Semaine du 19 au 26 août 2015
Pour les besoins en information agro-hydroclimatique des producteurs au niveau des sites pilotes du projet ACCIC, nous proposons un bulletin hebdomadaire expérimental qui vise à appuyer la gestion des ressources hydriques, de la biomasse et des cultures. Les informations de ce bulletin sont prioritairement destinées aux points focaux des différents sites qui se chargeront de leur traitement et diffusion auprès de la communauté des producteurs, en prenant en compte les pratiques agricoles et pastorales locales, d’utilisation des ressources en eau et autres activités socio-économiques
Sites pilotes du projet ACCIC Bulletin hebdomadaire de suivi Agro-Hydro-Météorologique - Semaine du 25 31 juillet 2015
Pour les besoins en information agro-hydroclimatique des producteurs au niveau des sites pilotes du projet ACCIC, nous proposons un bulletin hebdomadaire expérimental qui vise à appuyer la gestion des ressources hydriques, de la biomasse et des cultures. Les informations de ce bulletin sont prioritairement destinées aux points focaux des différents sites qui se chargeront de leur traitement et diffusion auprès de la communauté des producteurs, en prenant en compte les pratiques agricoles et pastorales locales, d’utilisation des ressources en eau et autres activités socio-économiques
Sites pilotes du projet ACCIC Bulletin hebdomadaire de suivi Agro-Hydro-Météorologique - Semaine du 7 au 13 octobre 2015
Pour les besoins en information agro-hydroclimatique des producteurs au niveau des sites pilotes du projet ACCIC, nous proposons un bulletin hebdomadaire expérimental qui vise à appuyer la gestion des ressources hydriques, de la biomasse et des cultures. Les informations de ce bulletin sont prioritairement destinées aux points focaux des différents sites qui se chargeront de leur traitement et diffusion auprès de la communauté des producteurs, en prenant en compte les pratiques agricoles et pastorales locales, d’utilisation des ressources en eau et autres activités socio-économiques.
Sites pilotes du projet ACCIC Bulletin hebdomadaire de suivi Agro-Hydro-Météorologique semaine du 20 au 27 mars 2015
Pour les besoins en information agro-hydroclimatique des producteurs au niveau des sites pilotes du projet ACCIC, nous proposons un bulletin hebdomadaire expérimental qui vise à appuyer la gestion des ressources hydriques, de la biomasse et des cultures. Les informations de ce bulletin sont prioritairement destinées aux points focaux des différents sites qui se chargeront de leur traitement et diffusion auprès de la communauté des producteurs, en prenant en compte les pratiques agricoles et pastorales locales, d’utilisation des ressources en eau et autres activités socio-économiques
Stratégies et mesures d’adaptation réussies en afrique de l’ouest traditions et innovations pour la gestion durable des terres
Déjà handicapés par une pression foncière croissante et une dégradation continue des terres, les producteurs ouest-africains font face à un défi supplémentaire : adapter leurs pratiques aux changements climatiques. En Afrique de l'Ouest, ces changements devraient se traduire par une augmentation du stress hydrique, l'extension des zones arides et, au bout du compte, une baisse des rendements agricoles (GIEC, 2013). Les rendements en céréales devraient baisser de 10 à 15& d’ici 2025, alors que 20& des populations sont déjà structurellement vulnérables et que les crises alimentaires sont régulières (CILSS, 2013). La situation est difficile, mais des techniques simples et efficaces peuvent être mises en œuvre pour adapter les pratiques agricoles. Cela signifie qu'avec peu de moyens, l'agriculteur peut être en mesure d'améliorer ses rendements, en conservant son capital naturel (le sol) et en tenant compte des évolutions futures du climat ouest-africain. Cela implique de tirer au mieux partie de l'eau agricole, en utilisant des techniques de collecte qui visent à maintenir le plus longtemps possible l'eau dans la parcelle. Cela implique également de réduire les effets de l'érosion causée par le vent ou les fortes pluies, en introduisant des barrières physiques dans les champs. Enfin, cela implique de mieux gérer les qualités physiques et chimiques des sols, afin de maintenir, voire restaurer, leur fertilité. Ces techniques doivent être mises en œuvre de manière complémentaire. Bien qu'ayant montré de très bons résultats à l'échelle de la parcelle, leur adoption à grande échelle reste un défi pour l’Afrique de l'Ouest. Les coûts de restauration des terres dégradés des pays de l’espace CILSS/CEDEAO sont à la hauteur du défi : ils s’élèveraient à 100 millions d’US$ par pays (CILSS, 2013)
Successful adaptation strategies and measures in west africa traditions and innovations for sustainable land management
Already handicapped by increasing land pressure and continued land degradation, West African farmers face an additional challenge: to adapt their farming practices to climate changes. In West Africa, these changes should lead to increased water stress, the extension of arid areas and, ultimately, lower crop yields (IPCC, 2013). Cereal yields are expected to fall by 10 to 15& by 2025, while 20& of the population is already structurally vulnerable and food crises are regular (CILSS, 2013). The situation is difficult, but simple and effective techniques can be implemented to adapt farming practices. This means that, with few resources, the farmer may be able to improve its yields, while preserving its natural capital (the soil), and taking into account the future climate changes in West Africa. This involves making the best use of agricultural water, using collection techniques that aim at maintaining as long as possible the water in the fields. It also means combatting erosion due to the wind or heavy rains, introducing physical barriers in the fields. Finally, this implies to better manage physical and chemical soils properties, in order to maintain or restore their fertility. These techniques must be implemented in a complementary manner. Despite having shown very good results at plot level, their widespread adoption remains a challenge for West Africa. Restoration costs of degraded land in the CILSS/ECOWAS countries demonstrate the importance of this challenge: up to 100 million US$ per country (CILSS, 2013)
Toolking for planing, monotorin and evaluation of climate change adaptive capacities
Climate change is among the most serious threats confronting every person on the entire planet, and African populations are particularly vulnerable. All livelihoods suffer from the isolated or combined effects of many climate hazards that can negatively affect their productivity, and consequently food security and populations’ living conditions. Therefore, seeking to reduce the harmful effects of climate hazards relates directly to the fight against poverty. Reducing poverty and promoting human development depend in part on the reduction of greenhouse gas concentration in the atmosphere to prevent climate change (mitigation). But given that climate change is already happening and will continue to do so because of current and still-rising levels of carbon dioxide (CO2) in the atmosphere, it is also necessary to develop robust ways for natural and human systems to adjust in the face of future climate change effects (adaptation). Discussions on climate change now recognize that in addition to efforts to mitigate the phenomenon, strategies to enhance adaptation are a priority. This recognition has led to the unprecedented proliferation of many initiatives (projects, programs and policies) that relate climate change to development efforts. These initiatives, however, have so far hardly generated the expected outcomes. The disappointing results are due, in part, to the approaches and tools that were used to identify, plan, monitor and evaluate the initiatives. A study undertaken by the United Nations Economic Commission for Africa (Somda, 2010) on the shortcomings in the fields of monitoring and evaluation shows that these approaches are not sufficiently harmonized; they do not permit the drawing of consistent lessons that could improve the relevant formulation and implementation of new initiatives for climate change adaptation. This publication aims to resolve this issue by offering insights into harmonized approaches and tools for identifying, planning, monitoring and evaluating climate change adaptive capacities. It presents the theoretical approach and includes a practical users’ guide intended for development professionals, researchers and policy-makers. It contains a toolkit that harmoniously combines a number of existing approaches and tools for use at various intervention scales, and in this way defines a vision and a behavioural change strategy that are essential in the climate change adaptation process.
United nations convention on biological diversity (uncbd) state of play and perspectives for west africa
More than in other places, millions of people in West Africa depend in large part on natural resources which continue to deteriorate. Each year more than 4 million ha of forest are lost in Africa and 80& of the forests in West Africa disappeared in the last century (FAO, 2010). 34 countries like Angola, Ethiopia, Gabon, and Mali continue to suffer a loss of biodiversity (UNEP, 2008). Genetic erosion in sub-Saharan Africa is accelerating and local food-producing seeds are disappearing at an alarming rate (FAO, 2012). Soil degradation affects almost 500 million people in Africa and two thirds of the arable land is exposed to degradation. The situation concerning water resources is just as troubling. Introduction The first part of this report gives a brief overview of the principles and mandates of the UNCBD and its two Protocols, Cartagena and Nagoya, and then presents its main bodies. The second section introduces how far the UNCBD has been implemented and discusses specific aspects of agrodiversity and bio-security in the African context, then at the sub-regional West African level, and finally at the level of the individual countries of West Africa. Never before have the humid zones and the bodies of water in West Africa been under such a strain. The area covered by Lake Chad, for example, has fallen from 25,000 ha to only 2,500 in 40 years. The direct pressures are aggravated by changes in the climate whose effects will be all the more damaging because West Africa is already so vulnerable. The objective of UNCBD and its additional Protocols of Nagoya and Cartagena is to maintain biological diversity, stop genetic erosion and ensure a just and equitable sharing of the benefits from the use of genetic resources. Nevertheless, while humanity is going through its 6th biodiversity crisis, the objective for 2010 – reduce the rate of biodiversity loss – has not been achieved and the national implementation of UNCBD’s measures remains limited in West Africa.
United nations framework convention on climate change (unfccc) state of play and perspectives for west africa
After the publication of the Brundtland Report in 1987, alerting the international community about the dangers of global changes, including climate changes, the Intergovernmental Panel of Experts on Climate Change (IPCC) is established in 1988. Soon after, at the Rio Earth Summit in 1992, the UNFCCC is created. It adopts an armed wing in 1997, the Kyoto Protocol, which enters into force in 2005. The first commitment period of the Protocol (2008-2012) did not address the issue, covering less than a third of global Greenhouse Gases (GHG) emissions and setting a modest target in terms of GHG emissions reduction (-5.2& in 2008-2012 compared to 1990). The opposition of the United States to any reduction of their GHG emissions ("The American way of life is not negotiable!" - George Bush, 1992) has often been put forward to explain the low ambition of the Protocol. The reality is less simple: the climate negotiations involve more than 190 countries with diverse interests and have become complex, far exceeding climate and abuting on geopolitical or even philosophical issues. This Protocol was supposed to be strengthened in 2009 at the Climate Conference in Copenhagen. Political tension was high before this Conference: "No plan B in case of failure" (Barroso, 2009). Five years later, the Plan B is still under negotiation... Agreeing on a multilateral treaty on the post2020 climate regime - by 2015 at the COP21 in Paris - is even more urgent that all signals are red, as evidenced by the last IPCC Report (2013). In addition, the last to pollute will be the first affected: developing countries that have low GHG emissions compared to industrialised countries already bear the brunt of the effects of climate change and will suffer even more. In this context, the West African countries ardently defend their positions: • Applying the principles of "Common But Differentiated Responsibility" (CBDR) and "Transparency" and asking the developed countries to be exemplary; • Increasing greatly climate finance in particular for adaptation; • Integrating agroforestry in the Clean Development Mechanism (CDM); • Operationalising the “Loss and Damage Mechanism”.
Vulnérabilité des secteurs stratégiques au réchauffement climatique en Afrique de l’ouest : arguments scientifiques pour la limitation du seuil de réchauffement climatique global à 1,5 °c.
Vulnérabilité des secteurs stratégiques au réchauffement climatique en Afrique de l’Ouest : arguments scientifiques pour la limitation du seuil de réchauffement climatique global à 1,5 °C.