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CILSS'Infos N°0004
Chers partenaires, collègues et lecteurs, Alors que nous approchons de la fin de l’année, le CILSS reste engagé dans des initiatives stratégiques pour renforcer la résilience de nos communautés face aux multiples défis qui se présentent. Les préparatifs des instances statutaires du CILSS, notamment la 59e session du Conseil des ministres et la 31e session du Comité régional de programmation et de suivi (CRPS), qui se tiendront à Nouakchott, sont en bonne voie. Ces rencontres sont essentielles pour évaluer nos actions et ajuster nos priorités afin de répondre efficacement aux besoins croissants de la région. En parallèle, les préparatifs du Forum Nouakchott+10 se poursuivent activement. Ce Forum marquera une étape importante pour mesurer les progrès accomplis dans la mise en œuvre de la Déclaration de Nouakchott, dix ans après son adoption. Dans ce cadre, j’ai eu l’honneur de mener une mission circulaire en République islamique de Mauritanie et au Tchad pour mobiliser un soutien politique et technique renforcé autour de cet événement crucial. Toutefois, notre engagement pour le développement durable ne peut se détacher des réalités sur le terrain. Les événements climatiques extrêmes, en particulier les inondations récentes qui ont frappé plusieurs pays du Sahel, rappellent la vulnérabilité de nos systèmes agricoles et alimentaires. Ces catastrophes affectent directement la campagne agricole 2024-2025 et soulignent l’urgence de renforcer les mécanismes d’adaptation climatique pour minimiser les impacts sur nos communautés. A travers ces efforts et engagements, le CILSS réaffirme sa détermination à promouvoir des solutions durables et adaptées aux défis de notre région. Ensemble, continuons à construire un avenir plus résilient pour le Sahel et l’Afrique de l’Ouest.
Note d'aide à la décision sur les Systèmes d'Elevage Mobiles (SEM) en Afrique de l'Ouest et au Sahel (AOS)
L’élevage des ruminants en Afrique de l’Ouest et au Sahel est dominé par des systèmes
pastoraux et agropastoraux caractérisés par des déplacements plus ou moins de longues
distances et durées des animaux et des bergers. Ces mouvements sont amplifiés par les
effets de deux phénomènes : les changements climatiques et l’insécurité qui touchent
indistinctement les pays sahéliens et côtiers. Les analyses de la présente note s’appuient sur les résultats de la concertation organisée avec les représentants de quatorze (14) pays, des institutions régionales (CEDEAO, UEMOA, CILSS) et des Organisations des éleveurs sur la période d’octobre 2023 à mai 2024.