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Global Land Outlook : Rapport thématique Afrique de l’Ouest. Neutralité en matière de dégradation des terres : Bénéfices pour la sécurité humaine
Le présent rapport thématique du GLO sur l’Afrique de l’Ouest et le Sahel a été élaboré par le Centre régional AGRHYMET dans le cadre d’un Mémorandum d’accord signé en 2019 entre le Comité permanent inter-États de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS) et la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD). Ce travail a été accompli avec l’appui généreux de TetraTech, USAID et SERVIR Afrique de l’Ouest. Analysant les enjeux, contraintes et atouts de 7 pays sahéliens (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Nigéria, Sénégal et Tchad), ce rapport thématique régional met en lumière les acquis et opportunités existants pour favoriser le développement durable et inclusif de toute la région. Ainsi, faisant face à la dégradation des terres, de bonnes pratiques de Gestion Durable des Terres (GDT) ont été développées.
Mali seconce communication cc
A l'instar de plus de 150 pays de la Communauté Internationale, le Mali, a adopté le 9 Mai 1992 au siège de l'Organisation des Nations Unies (ONU) à New York, la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC). La même année, en Juin 1992, il a signé cette Convention lors de la Conférence des Nations Unies sur l'Environnement et le Développement tenue à Rio de Janeiro. La ratification de la Convention a été faite le 28 Décembre 1994. L'objectif ultime de la Convention sur les Changements Climatiques, en référence à son article 2, est de "stabiliser conformément aux dispositions pertinentes de la Convention, les concentrations de Gaz à Effet de Serre (GES) dans l'atmosphère à un niveau qui empêche toute perturbation anthropique dangereuse du système climatique. Il conviendra d'atteindre ce niveau dans un délai suffisant pour que les écosystèmes puissent s'adapter naturellement aux changements climatiques, que la production alimentaire ne soit pas menacée et que le développement économique puisse se poursuivre d'une manière durable". Pour atteindre cet objectif ultime, les Parties Contractantes à la Convention prendront des mesures en veillant sur un certain nombre de principes (article 3). Selon l'article 12 de la Convention, chaque pays parti doit fournir régulièrement à la communauté internationale des informations sous forme de communication nationale Parmi ces informations figurent "un inventaire national des émissions anthropiques par ses sources et de l'absorption par ses puits, de tous les gaz à effet de serre non réglementés par le protocole de Montréal". Le pays doit également fournir "une description générale des mesures qu'il prend ou envisage de prendre pour appliquer la Convention" ainsi, que toute autres informations que la partie juge utile pour atteindre l'objectif de la Convention. Conformément à cet article, le Mali a réalisé pour sa Seconde Communication Nationale les études suivantes : • La présentation du contexte national ; • Les inventaires des émissions de GES pour l'année 2000 (qui a été choisie comme année de référence au niveau international) pour l’élaboration des secondes Communications Nationales ( SCN) ; • L’élaboration d’un programme d’atténuation des émissions de gaz à effet de serre dans les secteurs prioritaires comme l’énergie, la foresterie, l’agriculture ; • l'Etude sur la Vulnérabilité/Adaptation aux effets des changements climatiques dans certains secteurs prioritaires comme l'Agriculture et les ressources en Eau ; 7 • L’élaboration d’un programme d’adaptation aux effets néfastes des changements climatiques. D’autres efforts pertinents (fournis par le pays) et allant dans le sens de la mise en œuvre de la Convention ainsi que les contraintes et les besoins liés à cette mise en œuvre ont également été mentionnés. Avec le concours de ses partenaires au développement et des organismes internationaux, le Mali est en train de mettre en œuvre un programme global d'actions stratégiques pour la préservation des ressources de l'Environnement. Ce programme prendra en compte toutes les stratégies développées dans les études techniques. Nous adressons nos vifs remerciements à nos partenaires en particulier le FEM et le PNUD, dont le soutien financier a permis l'élaboration de la présente Communication Nationale. Qu’il me soit aussi permis de remercier tous les experts nationaux qui ont apporté leur contribution lors des différentes études.
PANA Mali
Le climat du Mali est de type sahélien et se caractérise par une grande variabilité inter annuelle de la pluviométrie qui se traduit par des années sèches récurrentes devenues de plus en plus fréquentes à partir de 1968 (Figure.1.4). Cette situation est liée à la nature du climat du Mali et aux changements climatiques dont les manifestations à travers les effets néfastes des phénomènes climatiques extrêmes constituent un grand handicap pour le développement du pays. En effet, la fragilité des écosystèmes du pays le rend très vulnérable à ces phénomènes et le contexte socio-économique difficile affaiblit ses capacités d’adaptation. Face à une telle situation, des mesures d’adaptation s’imposent afin d’assurer un développement durable. Dans le cadre de l’identification et de l’adoption de ces mesures, le Gouvernement du Mali a élaboré sa Communication Nationale Initiale (CNI) qui a été présentée à la sixième Conférence des Parties en novembre 2000 à la Hayes (Pays Bas) et sa Stratégie Nationale en matière de changement et variabilité climatiques la même année. Après ces étapes, il a engagé le processus d’élaboration du Programme d’Action National d’Adaptation ( PANA ) aux changements climatiques avec l’appui financier du Programme des Nations Unies pour le Développement/Fonds pour l’Environnement Mondial (PNUD/FEM). Le PANA a pour objectif général de contribuer à l’atténuation des effets néfastes de la variabilité et des changements climatiques sur les populations les plus vulnérables dans la perspective d’un développement durable. Dans ce cadre un certain nombre de mesures d’adaptation qui sont conformes aux orientations du Cadre Stratégique pour la Croissance et la Réduction de la Pauvreté (CSCRP) et qui se retrouvent toutes dans la Stratégie de Développement Rural (SDR) ont été identifiées. Ces mesures d’adaptation sont toutes en synergie avec les dispositions des conventions post Rio que le Mali a ratifié à savoir : la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC), la Convention sur la lutte Contre la Désertification (CCD) et la Convention sur la Diversité Biologique (CDB). Le processus du PANA a commencé en 2005 et s’est poursuivi jusqu’en 2007. Son élaboration s’est faite en respectant strictement les différentes étapes indiquées par les lignes directrices du LEG et en mettant en avant tout au long du processus trois approches : • Une approche consultative et participative associant les parties prenantes, en particulier les régions, les collectivités, les communautés locales, les représentants du secteur privé, des ONG et organismes de la société civile, … ; • Une approche multidisciplinaire et transparente basée sur l’intervention dans le processus de toutes les compétences ; • Une approche complémentaire dans laquelle, il est pris en compte la synergie avec les plans et programmes nationaux existants ainsi que les accords environnementaux multilatéraux. Ce processus a permis d’obtenir les résultats ci-après : • L’identification des secteurs, communautés et zones les plus vulnérables à la variabilité et aux changements climatiques ; • L’identification des mesures d’adaptation et des besoins prioritaires des secteurs, communautés et zones les plus vulnérables à la variabilité et aux changements climatiques ; •
Pnae/pan-cid mali
En dépit d'un potentiel naturel riche et diversifié, le Mali fait face à un processus alarmant de dégradation de ses ressources naturelles. Celui-ci se traduit entre autres par une progression de la désertification, plus particulièrement marquée dans les zones saharienne et sahélienne couvrant près de ¾ du territoire, et par une détérioration progressive du cadre de vie des populations, due notamment à de nombreuses pollutions d’origine domestique, industrielle ou artisanale. Conscient de la gravité de la situation et suite aux sécheresses successives qui ont frappé l’ensemble des pays sahéliens, le Gouvernement malien s’est engagé très tôt à mener des actions de gestion des ressources naturelles et de lutte contre la désertification.