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Global Land Outlook : Rapport thématique Afrique de l’Ouest. Neutralité en matière de dégradation des terres : Bénéfices pour la sécurité humaine
Le présent rapport thématique du GLO sur l’Afrique de l’Ouest et le Sahel a été élaboré par le Centre régional AGRHYMET dans le cadre d’un Mémorandum d’accord signé en 2019 entre le Comité permanent inter-États de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS) et la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD). Ce travail a été accompli avec l’appui généreux de TetraTech, USAID et SERVIR Afrique de l’Ouest. Analysant les enjeux, contraintes et atouts de 7 pays sahéliens (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Nigéria, Sénégal et Tchad), ce rapport thématique régional met en lumière les acquis et opportunités existants pour favoriser le développement durable et inclusif de toute la région. Ainsi, faisant face à la dégradation des terres, de bonnes pratiques de Gestion Durable des Terres (GDT) ont été développées.
25 ans de réhabilitation et de conservation des sols au sahel. soutien aux efforts des populations rurales du niger
Les gouvernements allemand et nigérien font partie des pays signataires de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (CLD) qui engage les pays membres à « lutter contre la désertification et à atténuer les effets de la sécheresse dans les pays gravement touchés par la sécheresse et/ou la désertification en particulier en Afrique ». Ainsi, les gouvernements du Niger et de l’Allemagne ont initié, depuis le début des années 1980, des actions de lutte contre la dégradation des terres et des ressources naturelles notamment dans les régions de Tillabéri-Nord et de Tahoua. Le Projet de développement rural de Tahoua (PDRT) a démarré en 1985 et en 1986, le Projet de protection intégrée des ressources agro-sylvo-pastorales (PASP) a lancé sa phase pilote dans la région de Tillabéri Nord. À partir de 2004 jusqu’à fin 2011, les actions des deux projets initiaux se sont poursuivies dans le cadre du Programme de lutte contre la pauvreté en milieu rural (LUCOP). Financés sur des fonds du ministère allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ), ces actions ont été réalisées par la Coopération technique (GIZ), la Coopération financière (KfW) et le Service Allemand de Développement (DED). En partie, les travaux se poursuivent actuellement. En 25 ans de travail, le programme a développé, testé et appliqué de nombreuses approches de réhabilitation et de conservation des sols (...)
Alerte : la chenille d'automne Spodoptera frugiperda, nouveau ravageur du mais en Afrique de l'Ouest, a atteint le Niger
La chenille légionnaire d’automne Spodoptera frugiperda J.E. Smith originaire des régions tropicales et subtropicales des Amériques se nourrit de feuilles et de tiges de plus de 80 espèces végétales (CABI, 2017). Elle a été signalée pour la première fois en 2016 en Afrique, au Nigéria, à Sao Tomé, au Bénin et au Togo (Goergen, G. et al., 2016 ; CIPV, 2016) et cause des dommages importants aux cultures de maïs. La présence de cette chenille a été confirmée au Ghana (CABI, 2017) et au Zimbabwe (FAO, 2017) et des signalisations ont été enregistrées au Malawi, au Mozambique, en Namibie, en Afrique du Sud et en Zambie (BBC, 2017). Tout récemment, elle a été également signalée en Ethiopie. Bien que les voies d’introduction ne soient pas encore identifiées, son apparition en Afrique en 2016 révèle le niveau de menace pour les autres régions africaines et les régions tropicales ou subtropicales du monde. La figure 1 montre la distribution actuelle ou potentielle de S. frugiperda en Afrique de l’Ouest.
Amelioration Du Rendement Du Mil Par L’association Avec Le Niebe En Zone Sahelienne
Au Niger, la production agricole est essentiellement basée sur l’association et la rotation céréales/légumineuses avec des rendements généralement faibles. Afin d’améliorer ces rendements, les effets de densités de semis et de génotypes de niébé en association avec le mil ont été étudiés en 2014 et 2015 en zone sahélienne du Niger. Le dispositif expérimental est un split plot à trois répétitions. Les génotypes de niébé étaient en grandes parcelles, et les deux densités de semis (1 :1 et 1 :2, mil et niébé) en petites parcelles. Par ailleurs, quatre parcelles de mil pur cultivées au cours des deux années ont été utilisées comme témoin. L’analyse de variance révèle que pour le niébé, le rendement en biomasse, en graines, le poids de cent graines et l’indice de récolte en graines ont été significativement affectés par les génotypes pendant les deux années. Cependant, il n’y’avait aucun effet significatif de la densité et de génotypes de niébé sur les rendements en grains du mil. En 2014, le rendement en biomasse de mil à la densité 2 était inférieur à celui de la densité 1. La densité 2 augmentait les rendements du niébé et diminuent faiblement ceux du mil.
ANALYSE DES IMPACTS DES INVESTISSEMENTS DANS LA GESTION DES RESSSOURCES NATURELLES (GRN) SUR LE SECTEUR DE ELEVAGE DANS LES REGIONS DE MARADI TAHOUA TILLABAERY
Suite aux efforts déployés par les pays sahéliens avec l’appui des partenaires au développement pour restaurer l’état de l’environnement après les sécheresses des années 70 et 80, le Comité Inter Etats de Lutte contre la Sécheresse au Sahel (CILSS), en partenariat avec l’Université Libre d’Amsterdam et quelques bailleurs de fonds (Coopération Suisse, USAID/ International Resources Group et GTZ) ont engagé des études dans certains pays du Sahel pour évaluer les impacts des différentes réalisations dans la gestion des ressources naturelles. L’« Etude Sahélienne » est conduite au Niger par une équipe pluridisciplinaire composée d’experts nigériens sous la coordination scientifique du Centre Régional d’Enseignement Spécialisé en Agriculture (CRESA) de l’Université Abdou Moumouni de Niamey. Le fondement méthodologique le plus important de l’étude est de comparer la situation avec et sans intervention. A partir d’une comparaison de la situation avec et sans investissement, il faut, si possible, connaître la situation avant (baseline data) et après intervention. Il est important de calculer les impacts sur les sites où les investissements ont eu lieu, mais il faut aussi capturer les impacts hors site (on-site and off-site). Afin de pouvoir calculer les impacts économiques des investissements par des projets de gestion des ressources naturelles (GRN), il est important d’avoir une idée des effets cumulatifs. Plusieurs thématiques de recherche ont été identifiées dont entre autres celle relative aux ressources pastorales. La finalité de cette étude est de contribuer à la quantification des impacts des investissements dans la GRN dans les sites retenus afin d’aboutir à une évaluation économique
Analyse des impacts socio-économiques des investissements dans la gestion des ressources naturelles : étude de cas dans les régions de Maradi, Tahoua, Tillabéry au Niger
Le Niger avec l’appui financier de plusieurs bailleurs de fond a alors entamé une série de programmes de développement axés sur la protection et la sauvegarde de l’environnement. Après plus de 30 ans d’efforts dans certains cas, il est important d’évaluer ces interventions notamment sur les aspects de restauration de l’environnement. Les investissements dans la restauration de l’environnement à travers la réalisation d’ouvrages de GRN sont-ils rentables du point de vue des bénéficiaires et quelle est la valeur monétaire des revenus que les bénéficiaires tirent de ces ouvrages ? Les investissements dans les ouvrages en GRN ont eu en général des impacts positifs sur les producteurs. Nos enquêtes ont révélés que les producteurs ont une perception positive de l’importance de ces investissements. La plupart des ouvrages ont donné des revenus monétaires positifs et des taux de rentabilité très appréciables. Comme le montrent les résultats de cette étude, le renversement de la tendance à la disparition de la base productive est possible. Cette revalorisation de la base productive est très rentable pour les producteurs comme l’indique les taux de rentabilité obtenus ici. Ces actions ont aussi un impact direct sur la réduction de la pauvreté parce qu’elles permettent à des producteurs sans terre d’acquérir des terres de production, au cheptel de disposer de nouvelles aires de pâturage et enfin aux générations futures d’hériter de terroirs dans lesquels la production agricole est possible. Cependant au delà de ces résultats chiffrés, les investissements en GRN ont permis de fixer certains producteurs en évitant des exodes massifs lors des sécheresses. Par exemple comme le disent les populations de Ourihamiza, sans les travaux de récupération de terres entrepris dans leurs villages, et qui leur ont donné l’opportunité de produire, il aurait disparu depuis la sécheresse de 1984.
Annales de l'Université Abdou Moumouni de Niamey : série A Sciences exactes, naturelles, agronomiques et de la santé
Résumé : La végétation du Parc Régional du W qui renferme environ 70& de la diversité biologique du Niger est menacée notamment par les actions anthropiques. Ce qui se traduit par de graves menaces sur l’alimentation fourragère des herbivores. L’objectif de ce travail était d’identifier les différents groupements végétaux qui sont rencontrés pendant la période critique de transition entre la saison sèche et la saison des pluies. Les résultats ont permis d’identifier 9 groupes de différentielles, correspondant à 6 groupements floristiques, dans la végétation de la vallée du fleuve. En cette période de pénurie de fourrage, 3 des groupements relèvent de prairies aquatiques ou semiaquatiques pouvant servir de pâturage. Cependant, ces prairies sont très peu exploitées par les animaux, surtout les herbivores sauvages pourtant abondants dans le Parc du W, du fait d'une forte présence humaine sur la rive gauche. Les prairies fourragères sont fortement concurrencées par des espèces envahissantes telles que Polygonum plebeium et Mimosa pigra qui constituent des végétations monospécifiques assez denses et vastes. Pourtant l’alimentation de certaines espèces animales comme le lamantin et les hippopotames dépend de ces prairies. Pour conserver la biodiversité de la végétation du W, il est urgent d’engager des actions mécaniques de lutte contre les espèces envahissantes (Mimosa pigra, Polygonum plebeium et Eichhornia crassipes) et de limiter l’implantation des campements et hameaux dans la vallée du fleuve sous influence du Parc.
Atlas du bassin du niger
Cet ouvrage est consacré au Niger, le fleuve des fleuves. Ce cours d’eau traverse quatre pays mais son bassin draine neuf (9) Etats d’Afrique de l’Ouest représentant un kaléidoscope de cultures et de paysages. Son nom original, «egerou n-igereou», signifie «fleuve des fleuves». Il lui a été donné par les Touaregs, qui voulurent ainsi souligner le caractère exceptionnel qu’avait pour eux ce cours d’eau. Le fleuve Niger est le 4ème bassin hydrographique d’Afrique avec ses 4.200 km de long et dont le bassin couvre environ 2,1 millions de km2 de superficie totale pour 1,5 millions de km2 de bassin actif. La gestion intégrée de ce potentiel hydrique et de ses écosystèmes associés est un enjeu majeur pour les Etats membres de l’Autorité du Bassin du Niger (ABN) et ses partenaires comme l’attestent les différentes thématiques abordées dans cet ouvrage. Nous sommes aujourd’hui tous conscients des priorités de développement du bassin et j’en suis convaincu que cet ouvrage contribuera à faire mieux connaître le bassin du Niger dans toute sa diversité aux plans tant national qu’international, et servira d’inspiration pour atteindre les objectifs de la Vision partagée. Enfin, cette publication est le témoignage d’une collaboration fructueuse entre l’ABN et deux ONG Internationales partenaires, le Fonds Mondial pour la Nature (WWF) à travers son Programme Eaux douces pour l’Afrique de l’Ouest et Wetlands International.
Bonnes pratiques villageoises dans les activités food for assets pour la résilience et la gestion durable des terres
La dégradation des terres réduit ou détruit la capacité des terres à produire (agriculture, foresterie, pastoralisme). Elle résulte d’activités humaines excessives ou inadaptées (surpâturage, mauvaise gestion des terres, prélèvement excessif de bois de
feu et feu de brousse) entraînant ainsi l’érosion, la perte de fertilité et la salinisation des sols. La baisse de la productivité des sols en un mot.
Bonnes pratiques villageoises dans les activités food for assets pour la résilience et la gestion durable des terres
L’ONG APIS en partenariat avec PAM Niger intervient dans la commune de Dargol (143000 habitants) du département de Gothèye, région de Tillabéri depuis Novembre 2013 dans le
cadre des activités de résilience des populations face aux chocs récurrents (FFA).
Bulletin phytosanitaire Niger 2002- TROISIEME DECADE DE JUILLET 2002
Infestations de sauteriaux sur mil dans les régions de Dosso, Maradi ; sur mil et sorgho au stade tallage dans la région de Tahoua.
Diversité agro-morphologique des accessions de fonio [Digitaria exilis (Kippist.) Stapf.] au Niger
La variablité morphologique de 67 accessions de fonio [Digitaria exilis (Kippist.) Stapf.] collectées au Niger a été évaluée au cours de deux années (2011 et 2012). Seize (16) caractères agro morphologiques (dont 14 caractères quantitatifs et 2 caractères qualitatifs) ont été évalués en station dans deux zones agroécologiques différentes (Tarna en zone sahélo-saharienne et Tara en zone soudanienne). La classification acsendante hierarchique (CAH) et l’analyse factorielle discriminante (AFD) ont mis en évidence quatre groupes (GI, GII, GIII et GIV). Les accessions du groupe GIV ont en moyenne un cycle de maturité compris entre 85 et 90 jours tandis que les autres groupes présentent un cycle de maturité superieur à 90 jours dans nos conditions expérimentales. Les résultats montrent que les variables les plus discriminantes qui permettent de décrire la variabilité entre les groupes identifiés sont la biomasse sèche (tige et feuille) par hectare, la longueur des entrenoeuds, le rendement en graine par hectare et dans une certaine mesure le cycle de la plante. L’observation des caractères qualitatifs a montré que cinq accessions (représentant 7& du total) ont des graines non decortiquées de couleur rouge et quatre accessions (6& du total), une tige de couleur rouge. Les caractères analysés peuvent ainsi constituer des critères de base pour différencier les accessions des autres régions de l’Afrique de l’Ouest et servir pour une étude de variabilité entre les restes des accessions de fonio collectées au Niger. Des possiblités d’amélioration peuvent également être envisagées une fois que le regime de réproduction de l’espèce est bien identifié.
Etude de la regeneration naturelle assistee dans la region de zinder (niger)
Ce rapport présente les résultats d’une étude dont l’objectif était d’explorer l’échelle de la régénération naturelle assistée (RNA) dans les 3M (les départements de Magaria, Matameye et Mirriah), ses impacts sur les conditions de vie de la population et d’identifier ce qui a motivé les paysans à protéger et à gérer les arbres. Nous parlons de RNA quand les cultivateurs activement protègent et gèrent les repousses dans leurs champs afin de (re-)créer une végétation ligneuse. Il s’agit presque toujours des especes ayant une valeur économique. On l’appelle RNA pour distinguer ce pratique avec le reboisement ou la plantation d’arbres dans les bois, les brisevents ou ailleurs, et la gestion des peuplements naturelles dans les blocs forestiers en dehors des zones de cultures. En ce qui concerne l’échelle de la RNA dans les 3M, nous l’estimons à environ 1 million ha avec une forte dominance de gao (Faidherbia albida), mais surtout à Mirriah un important peuplement de baobab (Adansonia digitata). Les formations naturelles ont presque disparu de la région. Partout, les interviewés ont souligné que la crise écologique des années 70 et 80 les a motivée à protéger et à gérer les jeunes arbres de façon plus systématique et massive que par le passé. En même temps, les politiques nationales, inspirées de l’Engagement de Maradi (1984) ont favorisé la vulgarisation de la régénération naturelle assistée. Le Projet de Renforcement des Services d’Appui à l’Agriculture (PRSAA ; 1988 - 1998) a formé des producteurs en matière de défrichement amélioré et de protection et entretien de la RNA. La densité de la population de cette région était déjà élevée il y avait 20 ans. Son taux de croissance annuelle est d’environ 3&, ce qui implique que la population a doublé depuis le début des années 80. La forte pression sur les ressources naturelles a également incité la population à une intensification agricole. La protection systématique des jeunes gao a eu comme effet la « construction » des parcs agroforestiers, qui ont contribué à maintenir ou à améliorer la fertilité des sols. Malgré cette évolution favorable, il reste beaucoup de villages où le parc est encore jeune et les effets sur la fertilité des sols ne se font pas encore sentir. Ces villages sont encore dans une phase de transition vers une intensification. N’empêche que presque partout les systèmes de production sont devenus plus complexes à cause d’une meilleure intégration des cultures, du bétail et des ligneux. Cette régénération naturelle sur les champs de culture a eu de nombreux impacts : • sur les revenus (vente de feuilles de baobab, du bois, du fourrage) • sur l’environnement (amélioration du micro-climat, car moins de vent et érosion éolienne à cause de la forte densité d’arbres) • sur l’agriculture (amélioration de la fertilité des sols) • sur l’élevage (plus de fourrage à cause des gousses des gao et plus de bétail) • sur la sécurité alimentaire (la vente de bois par les familles pauvres les a rendu moins vulnérable pendant les périodes de soudure) • sur la nutrition (les cuvettes dans la région produisent beaucoup de cultures maraîchères) • sur les femmes (le temps qu’il faut pour chercher du bois a fortement diminué) • sur les jeunes (dans certains villages l’exode a diminué, car la coupe et le transport de bois donnent quelques revenus) 2 ETUDE DE LA RÉGÉNÉRATION NATURELLE ASSISTÉE DANS LA RÉGION DE ZINDER (NIGER) Les paysans considèrent qu’ils ont un droit exclusif sur les arbres qui se trouvent dans leurs champs et certaines espèces (baobab) sont l’objet de transactions monétaires. Les femmes ont libre accès au bois mort dans les champs et aux sous produits comme les gousses de gao. Elles peuvent être propriétaires des espèces alimentaires (baobab) par héritage ou par achat. Les conflits autour des arbres sont relativement rares. Il y a des conflits avec certains transhumants. Chaque arbre est protégé et géré par les paysans et l’échelle de ce phénomène est si importante qu’il est justifié de parler d’une mutation dans les systèmes de production. Malgré le fait que les conditions macroéconomiques et macro-politiques au Niger étaient peu favorables entre 1985 et 2000, les paysans ont spontanément continué à intensifier leurs systèmes de production tout en améliorant leur environnement. Les acquis sont encore fragiles. En cas de plusieurs années de sécheresse consécutives la pression sur les parcs agroforestiers sera très forte. Malgré le fait que les paysans considèrent qu’ils ont un droit exclusif aux arbres qui se trouvent dans leurs champs, il serait bon de le confirmer dans le code forestier.
Etude sur le foncier, les institutions locales et la perception de la pauvreté
Le présent rapport fait suite à une série de missions effectuées dans seize villages dans trois régions choisies pour cette étude. Il concerne trois principales thématiques : - le foncier - la dynamique organisationnelle - la perception de la pauvreté. Ces trois thématiques constituent à n’en point douter des axes centraux de cette étude, compte tenue surtout de la pression foncière qui prévaut dans toute la zone agricole du pays d’une part et de l’autre des possibilités offertes par l’intervention des programmes de réhabilitation des terres et des changements induits.
EVALUATION DE LA FLORE ET DE LA VEGETATION DANS CERTAINS SITES TRAITES ET NON TRAITES DES REGIONS DE TAHOUA, MARADI ET TILLABERI
Une étude sur l’évaluation de la flore et de la végétation sur des sites traités et non traités a été conduite dans 16 terroirs villageois des régions de Maradi, Tahoua et Tillabérie. Parmi ces sites, 10 ont fait l’objet d’une étude approfondie, 2 avec une étude légère et 4 comme témoin. L’objectif de cette étude était de déterminer l’état actuel de la végétation et de la flore en terme de diversité et de biomasse afin de pouvoir dégager les aspects quantitatifs et qualitatifs qui pourraient être traduits en termes monétaires pour vérifier les impacts des investissements / interventions. Un inventaire de la végétation était fait pendant la saison des pluies suivant les transects radiaires dans les différents sites. Cet inventaire était couplé des enquêtes auprès des populations afin de collecter les informations sur l’évolution de la végétation. Les résultats montrent que la diversité floristique est plus appréciable dans les sites avec intervention tant au niveau des ligneux que des herbacées; le travail du sol et l’entretien de la régénération naturelle sont favorables au rétablissement de la diversité biologique des ligneux. Le nombre de rejets est variable mais dépasse 100 dans tous les sites, types de substrat et interventions. Le nombre de tiges exploitables est fonction d’un certain nombre de facteurs à savoir l’entretien, le suivi de coupe, le type d’intervention et la zone écologique considérée. Le volume exploitable est fonction de la forte régénération et nombre de tiges exploitables et les sites avec des grands sujets épargnés dans les champs. D’une manière générale, il apparaît que la végétation est en amélioration dans tous les sites. Les populations utilisent les produits ligneux et non ligneux pour la satisfaction de leurs besoins. Le bois de chauffe et de service n’est plus une préoccupation dans la majorité des sites. Le fourrage aérien des ligneux vient en complément du fourrage herbacé; Dans tous les sites, les arbres constituent une source de revenus non négligeables pour les populations. Les différentes interventions des projets ont contribué à l’amélioration de la végétation. Des informations pouvant permettre la quantification du potentiel existent et sa traduction en termes monétaires, ont été obtenues. Cette étude a permis de mettre en place une base de donnée référentielle à partir de cette période pour les différents sites.
Evolution récente de la population, de l’occupation des sols et de la diversité floristique sur un terroir agricole du Sud-Ouest du Niger
Au cours des 50 dernières années, un fort accroissement de la population a été enregistré dans la partie Sud-Ouest du Niger. Ce phénomène a entraîné de profonds changements dans l’occupation des sols et une pression accrue sur les ressources naturelles qui ont eu une incidence importante sur l’allure de la végétation. L’objectif de cette étude est de faire le point sur la richesse spécifique du terroir au regard de cette évolution. Les résultats montrent que la richesse floristique est assez élevée à Ticko. Ainsi, 400 espèces, réparties entre 66 familles ont été recensées. Parmi celles-ci, on compte 85 espèces ligneuses regroupées en 32 familles et 315 espèces herbacées, ou ligneuses basses, réparties entre 44 familles, dont 64& de Thérophytes. Cette flore représente 65& des espèces et 71& des familles présentes dans la région du Liptako. Après 25 ans de forte croissance démographique à Ticko, la diversité floristique reste encore à peu près intacte dans ce terroir. On note cependant une régression des populations d’espèces herbacées et ligneuses, autrefois bien représentées sur le terroir, qui pourrait conduire dans les années à venir à la disparition de ces taxons, et plus particulièrement d’une vingtaine de taxons ligneux.
FABRICATION DE COMPOST
Le Niger qui dispose d’un important programme de lutte contre la pauvreté doit soutenir et encourager de telle innovation à travers des actions concrètes. Encourager ce genre d’innovation doit faire partie des dispositifs de mise en œuvre de la SRP
Gestion des ressources Naturelles sur les systèmes de production dans les régions de Maradi, Tahoua, Tillabéry au Niger
Le secteur rural a toujours fait l’objet d’une attention particulière par les différents gouvernements, du fait de son poids dans l’économie et de l’importance de la population touchée. Le développement du secteur rural a constitué ainsi une des priorités majeures de l’Etat dans tous les plans de développement économique et social du pays même si les orientations stratégiques de ces politiques ont bien évidemment évolué dans le temps pour tenir compte du changement du cadre macro-économique et du contexte politique, socioéconomique et écologique. De l’Indépendance aux années 70, les domaines prioritaires d’action en ce qui concerne le développement rural étaient (1) le développement des cultures pluviales et vivrières, (2) le développement des cultures irriguées tels que le riz et le coton, (3) le développement des cultures d’exportation tels que l’arachide et le coton et (4) l’intensification de l’agriculture par la fourniture des semences sélectionnées. Cette période a été caractérisée par le poids prépondérant de l’agriculture dans l’économie. L’agriculture fournissait plus de 90 & de la valeur des exportations et constituait environ 70 & du PB. Cette période fut marquée également par l’émergence des premières entreprises publiques intervenant dans le secteur et par des subventions relativement importantes pour les services d’intrants, de crédit et des prix. De 1973 à 1982 ; l’Etat a opté pour une politique d'autosuffisance alimentaire consécutivement à la sécheresse de 1973 à 1974 et suite aux drames créés par les famines. La stratégie pour atteindre cet objectif d'autosuffisance alimentaire a consisté en la mise en œuvre des projets régionaux de productivité dans chaque département, de projets ayant une couverture nationale (semences, protection des cultures, statistiques agricoles...), la réalisation de nouveaux aménagements hydro - agricoles et la création d'un Institut National de Recherche Agricole (INRAN). Dans le domaine de l'Elevage, en plus de l'amélioration de la santé animale l'accent a été mis sur la reconstitution du cheptel décimé par la sécheresse de 1973, la formation et l'organisation des éleveurs. Mais cette décennie a été aussi marquée par le boom de l’uranium dont la contribution au budget de l’Etat dépassait les 20 milliards de francs CFA (non dévalués) dans les années fastes et représentait 80 & des exportations du pays. Mais malheureusement, une programmation économique basée sur des prévisions optimistes quant à l’évolution du marché de l’uranium, poussa les autorités de l’époque à s’endetter massivement dans un contexte de grandes liquidités générées par les pétrodollars et le crédit facile. Ceci est à la base des difficultés aujourd’hui à assurer le service de la dette contractée à cette époque. De 1982 à 1991, ces difficultés ont amené le Niger à solliciter le soutien du FMI et de la Banque Mondiale pour la mise en œuvre d’un programme économique et financier visant le rétablissement des grands équilibres macro - économiques. Mais la persistance des déséquilibres macro - économiques et de la sécheresse a abouti à une remise en cause des politiques antérieures et à des réflexions nationales sur les politiques sectorielles notamment : - Le séminaire national de Zinder sur les stratégies d'intervention en milieu rural tenu en 1982. - Le débat national sur la lutte contre la désertification en 1984 à Maradi. - Le débat national sur l'élevage en 1985 à Tahoua. - Le symposium sur le développement à la base tenu à Niamey en 1987. AMOUKOU Adamou Ibrahim, Université Abdou Moumouni, Faculté d’Agronomie, BP : 10 960- Niamey 5 La recherche de la responsabilisation des populations quant à leur devenir et la promotion du développement endogène sont proposées pour sortir de la crise. La période a été caractérisée par la réorientation des programmes et projets en cours (on parle plus de projets de gestion des terroirs, d’approche participative et de pluridisciplinarité), le développement des opérations dites micro - réalisations plus maîtrisables par les populations, la reconnaissance des stratégies propres des producteurs, le désengagement brutal de l'état du secteur productif, la liquidation de la CNCA, seul organisme national de crédit agricole… La décennie 1990 marque la rupture avec le système de planification dirigiste (libéralisation du secteur des coopératives par exemple) des actions de développement et l’avènement de la gestion démocratique de l'Etat. Les réflexions engagées à travers les débats nationaux ont conduit à l'élaboration des principes directeurs pour une politique de développement rural pour le Niger, document de politique agricole en vigueur dont les principaux axes sont: - la gestion intégrée des ressources naturelles ; - l’organisation du monde rural, la responsabilisation des populations et la modification du rôle de l'Etat; - l’intensification et la diversification des productions; - les politiques d'accompagnement (crédit rural, fiscalité...) ; - l’élaboration du code rural et la promulgation en 1993 de la loi portant sur les principes de son orientation. Le code rural vise à sécuriser les opérateurs ruraux par la reconnaissance de leur droit sur les ressources naturelles qu'ils exploitent. - la sécurité alimentaire dont le concept est plus large que celui de l’autosuffisance alimentaire. Au Niger, la sécurité alimentaire repose principalement sur la production nationale. Une étude de la Banque Mondiale sur la stratégie de sécurité alimentaire pour le Niger révèle à cet effet que, pour la période 1987 - 1992, 91,8& des aliments consommés au Niger provenaient de la production nationale ; 6,3& des importations commerciales et 1,9& de l'aide alimentaire. Par conséquent, les systèmes de production agricole occupent une place centrale dans le dispositif national de sécurité alimentaire au Niger. Ainsi, depuis les années 80-90, pratiquement dans tout le pays, on a vu des projets du type gestion de ressources naturelles avec parfois des spécificités selon l’agence d’exécution et les zones d’intervention. Ces projets dits de GRN ont eu chacun un objectif prioritaire, celui de l’amélioration de la productivité agricole et les revenus des populations à travers divers types actions.
IMPACTS DES INVESTISSEMENTS DANS LA GESTION DES RESSSOURCES NATURELLES (GRN) AU NIGER : RAPPORT DE SYNTHESE
Ce travail est le fruit de plusieurs mois d’investigations de terrain. Il n’a pas la prétention d’épuiser tous les champs de réflexion sur la thématique. Il n'est pas encore achevé. Ce n’est que le début d'un plus long processus. Il faut signaler tout de suite la difficulté ressentie parfois pour séparer sur le terrain la part réelle des actions de GRN des effets cumulatifs de diverses autres interventions. En outre, nous n’avons pas encore pu réaliser toutes les études nécessaires pour apprécier les impacts réels des investissements de GRN. Toutefois, les premiers résultats auxquels nous sommes parvenus sont positifs à plus d’un titre. D’ailleurs, on constate qu’ils sont parfois contraires à l’idée qu'on se fait de l'évolution de l'environnement au Niger. Bien que les données sont souvent assez qualitatives, les tendances sont claires : il y a une inversion à une échelle significative des processus de dégradation de l’environnement, en l’occurrence là où les populations ont pris l’initiative de protéger et gérer les arbres dans leurs terroirs et là où des interventions vigoureuses ont été conduites avec l’adhésion des populations.
le PDES 2017-2021 prevoit 1200 milliards de fcfa pour le secteur rural
Ce 27 février, le Ministre d’Etat, Ministre de l’Agriculture, S.EM Albadé Abouba, a donné le coup d’envoi de la 4ème édition du salon de l’Agriculture, de l’Hydraulique, de l’Environnement, et de l’Elevage au Niger. Le thème retenu cette année est : « La maîtrise de l’eau, production durable et résilience face aux changements climatiques ». Le Premier Ministre Chef du Gouvernement, S.E. M Brigi Rafini a présidé cette cérémonie qui s’est déroulé au Palais du 29 Juillet, en présence de plusieurs représentants des institutions nationales et internationales, et de plusieurs invités et participants. Ce coup d’envoi a été animé par des sketchs et des chansons de sensibilisation sur le thème en question. Le Gouverneur de la région de Niamey a prononcé une allocution de bienvenue à l’endroit de toutes les délégations des pays participants et à ceux qui ont fait le déplacement de l’intérieur du pays.
LES PROJETS DE RESTAURATION DES RESSOURCES NATURELLES ET LA FERTILITE DES SOLS
Les sécheresses de 1974 et 1984 ont attiré l’attention de la communauté internationale sur le Sahel. Ainsi, les pays sahéliens ont bénéficié de la solidarité internationale pour remédier à la situation catastrophique des populations. Le Niger a été appuyé par la coopération multilatérale et bilatérale pour exécuter des projets afin de lutter contre les processus d’érosion et de désertification et améliorer la sécurité alimentaire. Ces projets se sont déroulés pour la plupart dans les zones climatiques recevant entre 300 et 400 mm de pluie par an. Leur principal axe d’intervention est l’augmentation de la production et la restauration des ressources naturelles particulièrement les sols et les eaux. La présente étude dite Etude Sahélienne cherche à identifier les changements par suite de l’intervention des projets dits de gestion des ressources naturelles ou de récupération des terres. Pour notre part, il s’agit d’appréhender le changement de la fertilité des sols des terroirs d’étude selon la perception des producteurs. Elle s’est déroulée dans les régions de Tillabéri, Tahoua et Maradi. Du point de vue milieu physique, Tillabéri et Tahoua peuvent être rapprochés avec un relief marqué par des plateaux et des vallées. La région de Maradi présente un terrain plat et sableux dans sa partie étudiée. Il faut souligner aussi que les projets ayant opéré ont mobilisé des moyens d’importance différente et ont appliqué des approches différentes : exemple, dans la région de Tahoua, le Projet Intégré Keita a mobilisé plus des moyens que le Projet de Développement Rural de Tahoua et le Projet FIDA. Les deux premiers ont beaucoup plus utilisé des moyens mécaniques et la contribution des populations est perçue à travers la main d’œuvre rémunérée par le food for work. Le Projet FIDA par contre a formé la population et a remis du matériel aux populations pour exécuter les travaux. Les villages de Tama (Tahoua), Dan Saga (Aguié) et Maïguizaoua (Tessaoua) ont installé des brise – vent, les plantations et la régénération naturelle assistée (RNA). En dépit de ces différences, l’on s’efforcera de dégager les impacts après le départ de ces projets pour saisir les changements tels que perçus principalement par les populations bénéficiaires et en comparant avec des villages témoins n’ayant pas bénéficié d’intervention.
Modélisation spatiale de la production fourragère en zone pastorale nigérienne
Le Sahel est une large entité biogéographique s’étendant du Sénégal à l’Éthiopie (UNESCO, 1981). Cette zone naturelle fait face à des défis sécuritaires qui engendrent des pertes énormes en vies humaines et animales au Mali (terrorisme et rébellion armée), en Libye (terrorisme et guerre tribale), et dans la zone du Lac Tchad (Boko Haram au Nigeria, au Niger, au Tchad et au Cameroun) ainsi qu’à des défis climatiques et démographiques avec des conséquences sur la dégradation des ressources naturelles et la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations. Les communautés pastorales sont particulièrement sensibles et affectées par ces défis (DNEP, 2013). Ces dernières années plusieurs initiatives ont été prises en faveur de ces populations à l’échelle continentale et au niveau régional
Niger : Aspects démographique RAPPORT DÉFINITIF
Depuis le début des années 80, le Niger traverse une crise économique due particulièrement à un renversement de tendance sur le marché de l’uranium, principale source de devise. Les politiques financières des grandes institutions internationales n’arrangent pas non plus les choses. Les premiers programmes d’ajustement structurel mis en œuvre par le gouvernement avec l’appui de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International ont vu le jour dans les années 1985. Malheureusement, ces programmes d’ajustement structurel n’ont pas toujours fourni les résultats escomptés et parallèlement les difficultés économiques se sont aggravées à partir de 1990. Le Niger enregistre le PIB par habitant le plus faible de l’UEMOA avec133 700F CFA (204 Euros) en 20031. Quant à la croissance économique, elle reste très faible tandis que le chômage qui est assez important et l’inflation restent mal maîtrisés. Ces difficultés se sont d’ailleurs conjuguées avec de fréquentes perturbations politiques et sociales depuis cette période. À cette situation s’ajoute la dévaluation du Franc CFA, la monnaie nationale que le Niger partage avec plusieurs autres pays de la sous-région, de 50&, en janvier 1994. Le Niger est un pays dont l’économie repose sur l’agriculture et l’élevage. Mais ces activités sont menacées par la succession de sécheresses et l’appauvrissement et la dégradation des sols. Aussi, pour pallier ces difficultés, différents types d’actions de gestion des ressources naturelles (GRN) ont été réalisées dans plusieurs régions du pays. Ces actions, plusieurs années après, ont eu des effets multiformes. C’est pour mesurer ces conséquences qu’une équipe multidisciplinaire a été mise en place depuis Juillet 2005 afin que chaque expert, évalue dans son domaine, les différents impacts de ces actions de GRN. Ce rapport compile les informations collectées lors de nos différentes missions pour donner quelques caractéristiques socioéconomiques des différents villages retenus. D’autres informations sont disponibles dans les différents guides d’entretien (focus) des enquêtes village et les guides de projet et il nous revient de les exploiter en même temps qu’il faille rechercher les données démographiques des sites qui ont été rajoutés. En cela, il ne nous paraît plus opportun de mener des enquêtes supplémentaires sur le terrain comme nous l’avons initialement suggéré. Par ailleurs, nous devons profiter de la nouvelle recherche dans les bases de données des recensements pour vérifier les données.
Nutrients composition of calyces and seeds of three Roselle (Hibiscus sabdariffa L.) ecotypes from Niger
The chemical composition of calyces and seeds of three ecotypes of Roselle from Niger was compared. The results indicate that calcium (Ca), potassium (K), sodium (Na), magnesium (Mg) and protein contents in calyces are significantly different (P<0.005) among ecotypes. The highest concentrations of K, Na, Mg and protein in calyces were recorded for ecotype E7 (35.66, 3.40, 6.01 and 101 mg/g d.w., respectively). Ecotype E9 had the highest Ca content in calyces (34.41 mg/g d.w.); while E3 and E7 had similar and lower contents. The protein content in calyces for E9 (52 mg/g d.w.) was approximately halved compared to those of E3 and E7. For all ecotypes, the concentrations of Ca, K, Mn, Na and Fe in the calyces were higher compared to those in the seeds. In contrast, P content was higher in seeds. The highest K, Na, Mg and P concentrations in seeds were registered for E7 and the lowest ones for E9. Ecotypes E3 and E9 recorded higher and similar Cu, Fe and Mn contents in calyces and in seeds compared to E7. The highest Zn concentrations in seeds were obtained for E3 and E7.
Relance de la coopération Nigero-Tunisienne
Le Ministre d’Etat a réaffirmé la disponibilité de l’Etat du Niger à sceller un partenariat avec la République de Tunisie d’une part, et d’autre part à redynamiser cette coopération sur toutes ses formes et plus particulièrement dans le secteur agricole...
Restauration de l’environnement et changements sociaux de genre
Ce travail s'inscrit dans le cadre d’une recherche plus large qui vise à cerner les changements et impacts induits par les activités de GRN effectuées au Sahel et plus précisément au Burkina Faso, Sénégal et Niger. La présente recherche tente de comprendre comment les changements écologiques agissent et interagissent sur l’organisation sociale dans son ensemble et plus particulièrement sur les relations de genre entretenues entre les hommes et les femmes. Il est important de mentionner, ici, que les programmes de lutte contre la désertification ont prioritairement travaillé avec les couches les plus vulnérables des zones d’intervention de par leur approche basée sur le food for work pour la plupart ; mais le niveau élevé de pénurie alimentaire a engendré parfois la participation des couches moins vulnérables. Les femmes ont majoritairement participé aux actions de réhabilitation de l’environnement en général du fait de leur présence quasi exclusive dans les villages sites, les bras valides masculins ayant migré vers des horizons plus cléments à la recherche du complément alimentaire. Elles ont, dans certains cas, bénéficié des terres récupérées…
Restoration de l'environemment et changement sociaux de genres
Ce travail s'inscrit dans le cadre d’une recherche plus large qui vise à cerner les changements et impacts induits par les activités de GRN effectuées au Sahel et plus précisément au Burkina Faso, Sénégal et Niger. La présente recherche tente de comprendre comment les changements écologiques agissent et interagissent sur l’organisation sociale dans son ensemble et plus particulièrement sur les relations de genre entretenues entre les hommes et les femmes. Il est important de mentionner, ici, que les programmes de lutte contre la désertification ont prioritairement travaillé avec les couches les plus vulnérables des zones d’intervention de par leur approche basée sur le food for work pour la plupart ; mais le niveau élevé de pénurie alimentaire a engendré parfois la participation des couches moins vulnérables. Les femmes ont majoritairement participé aux actions de réhabilitation de l’environnement en général du fait de leur présence quasi exclusive dans les villages sites, les bras valides masculins ayant migré vers des horizons plus cléments à la recherche du complément alimentaire. Elles ont, dans certains cas, bénéficié des terres récupérées… De nombreuses mutations sociales sont engendrées directement du fait de la mise en œuvre des actions de GRN ou indirectement du fait de la stratégie ou démarche utilisée, par les intervenants. Les objectifs assignés à ces projets/programmes convergent généralement vers une amélioration de l’autosuffisance alimentaire à travers la restauration/conservation des sols et la réhabilitation de l’environnement dans une démarche qui se veut « participative » impliquant la population dans la réalisation des actions pour leur prise en charge progressive. Dans un tel contexte, les enjeux genre devront être perçus d’abord en terme d’accès et de contrôle des ressources naturelles qui ici sont au centre des relations sociales puisqu’ils sont facteurs et sources de déséquilibre dans les rapports que les différents groupes entretiennent entre eux. Aussi, la présente étude tentera de cerner les transformations sociales qui sont engendrées suite aux changements écologiques. L’approche adoptée fera le point sur : - sur les transformations socioéconomiques engendrées par les sécheresses consécutives sur la base des documents et des entretiens effectués avec les populations des zones cibles et, - en second lieu de la recherche sur les mutations actuellement observables, en terme d’impact des projets/programmes d’environnement. Les objectifs de ce travail devront nous permettre de déceler les changements sociaux significatifs en matière de genre. Les considérations de genre étant transversales, la nécessité d’embrasser large s’impose, car il est difficile à priori de définir les domaines sensibles à une transformation genre suite à une action d’environnement. Cette recherche se focalisera dans un premier temps sur les questions liées au système de production et aux RN, puis s’étendra aux questions plus spécifiques des activités non agricoles, de la migration et de la vie quotidienne dans la sphère familiale : - Les évolutions dans les deux systèmes de production qui caractérisent l’économie rurale à savoir, le système de production agricole et le système de production pastorale. Ce qui suppose une analyse des structures familiales au sein desquelles s’organisent ces activités, tout en étant regardant sur leur niveau de vulnérabilité ; une attention particulière sera portée sur les relations hommes femmes intra ménage et communautaires : nouveaux rôles des femmes et des hommes dans le travail, dans la planification des activités agricoles et/ou pastorales et dans les investissements. Les changements dans la gestion de l’alimentation (dans la nutrition et dans la santé des membres du ménage) seront aussi pris en compte ; 4 \- les évolutions et les tendances significatives dans la disponibilité et l’accès aux RN (terres de culture, terres de pâturage, eau, végétation, faune) et dans la dynamique sociale qui accompagne leur accès en terme de gestion sociale des ressources communes seront concernées. - Dans certaines communautés l’exercice de droits exclusifs sur les terres récupérées est accompagné de remises en cause et de revendications incessantes… Il est important de comprendre comment d’autres communautés arrivent, par contre, à gérer de façon plus équitable ou plus légitimée, ces nouveaux enjeux autour des RN. - Les évolutions des aménagements en terme d’entretien et de diffusion des techniques et pratiques de gestion. Les facteurs déterminants de l’adoption des techniques et les raisons socioéconomiques qui les sous-tendent. - Les évolutions des autres activités et sources de revenus des membres des differents ménages en relation avec les impacts des actions de lutte contre la désertification ; les femmes, les jeunes et les ménages plus vulnérables seront spécifiquement ciblés. - Les évolutions dans l’infrastructure et dans l’habitat et les évolutions des rôles féminins à l’intérieur de cette nouvelle configuration spatiale du foyer. - Les évolutions dans le capital social, vu sous l’angle genre en terme de capacité des femmes, des jeunes et des plus vulnérables à participer à la gestion des institutions locales existantes ou nouvelles pour mieux gérer les ressources nouvelles - Les évolutions dans les mouvements de populations en terme de durée et de lieu de migration ; les évolutions des revenus générés et surtout celles des sommes envoyées par les migrants à leurs familles sont à prendre en compte.
salon info 2018 numero 01
LA MAÎTRISE DE L’EAU, PRODUCTIONS DURABLES ET RÉSILIENCE FACE AUX CHANGEMENTS CLIMATIQUES
Valorisation des eaux usées épurées pour la production du bois-énergie et du fourrage au Niger
Une station d’épuration d’une capacité de 60 m3/jour a été construite sur le site expérimental de la faculté des sciences de l’université de Niamey, dans le but de traiter et valoriser les eaux usées de la cité des étudiants, pour la production forestière et fourragère. La technique d’épuration utilisée est le lagunage naturel suivi d’une filtration par lit de gravier. Les analyses effectuées sur les différents échantillons indiquent que les eaux épurées sont exemptes de métaux lourds. Elles ont une concentration moyenne de 32 mg/L en matières en suspension, 45 mg/L en azote ammoniacal et 7,2 mg/L en orthophosphates. Un abattement moyen de 4,5 unités logarithmes a été obtenu sur les germes de contamination fécale. Nous avons déterminé, au bout de 32 mois d’essais, les rendements en bois-énergie et en fourrage de trois espèces forestières irriguées par ces eaux usées épurées. Il s’agit d’Acacia angustissima, d’Acacia crassicarpa et de Gliricidia sepium. La première coupe, réalisée après 2 ans de croissance, a permis d’obtenir des rendements en fourrage de 1 655 kg de matière sèche (MS)/ha pour G. sepium, 2 630 kg MS/ha pour A. angustissima, et 9 200 kg MS/ha pour A. crassicarpa et des rendements en bois, respectivement de 48 stères, 76 stères et 80 stères. La seconde coupe, réalisée trois mois après la première, a permis d’obtenir des rendements en fourrage de 1 015 kg MS/ha pour A. angustissima, 2 455 kg MS/ha pour G. sepium et 2 950 kg MS pour A. crassicarpa et des rendements en bois respectivement de 8,92 stères, 12,94 stères et 6,96 stères.
VARIATION IN MACRO-ELEMENTS AND PROTEIN CONTENTS OF ROSELLE (HIBISCUS SABDARIFFA L.) FROM NIGER
Roselle is an important part of the human diet in many countries, particularly in the Sahel zone of West Africa. The leaves of Roselle are consumed as a green vegetable and in sauce. Nevertheless, little attention has been paid to their nutrient composition at different stages of plant growth. Therefore, an experiment was carried out under rainfall conditions from July to September 2006 at the experimental station of the Agrhymet Regional Centre in Niamey (Niger). The contents of Ca, K, Mg, P and protein in leaves of three ecotypes (A3, A7 and A9) were determined at stages I, II and III, corresponding, respectively to vegetative, flowering and mature stages. The experimental design was a randomized complete block with four replicates and one variable (ecotype). For ecotype A7, the protein content of the leaves decreased significantly (p<0.05) between stage I and II, than remained relatively constant up to stage III. In contrast for A3 and A9, protein content in leaves decreased significantly (p<0.05) between stage II and III. From stage I to III, the decrease of protein content in leaves was 41& for ecotype A3, 50& for A7 and 66& for A9. For all ecotypes, the P content of the leaves decreased progressively during plant growth. For A7 and A9, the reduction in P content from stage I to II and from II to III was about the same, namely 30&. However, for ecotype A3, the decrease was greater, respectively, 37& and 46&. The Mg content of the leaves was relatively constant for all three ecotypes at a given stage of plant development. However, the Mg content of the leaves decreased significantly (p<0.05) from flowering to maturity: 28& for A3, 23& for A9 and 14& for A7. For the three ecotypes, the Ca content of the leaves remained relatively constant from stage I to II, than increased markedly from stage II to III, to about 150& for A7, 85& for A3 and 50& for A9. From stage I to II, the leaves’ K content decreased significantly for all three ecotypes, about 67& for A9, 62& for A3 and 44& for A7. The data indicated that Roselle can contribute useful amounts of essential nutrients such as Ca K, Mg, N and P mainly at vegetative stage in the diets of people who inhabit the western Sahel.
Yield character variability in Roselle (Hibiscus sabdariffa L.)
Roselle (Hibiscus sabdariffa L.) has considerable economic importance in the western Sahel because of its nutritional and medical properties. In order to obtain information on variability, a study of yield and some related characters (number of branches/plant, number of capsules/plant, number of seeds/fruit, hundred seed weight) using nine ecotypes of Roselle was undertaken during the rainy season (from July to September) in 2004 at the experimental station of the Agrhymet Regional Centre in Niamey (Niger). Results indicated considerable variability among ecotypes for most of the measured parameters. Seed yield ranged from 292±8.80 kg/ha (ecotypes E8) to 497±8.91 kg/ha (E4). Calyx yield varied significantly (P < 0.01), from 123±8.26 kg/ha (E1) to 766±36.81 kg/ha (E9). The ecotypes which produced the highest seed yield also had high leaf yield but low calyx yield. There was also a significant (P < 0.05) difference among ecotypes in yield components such as hundred seed weight, number of branches/plant, number of capsules/plant and number of seeds/fruit. Ecotypes with higher calyx yield had lower hundred seed weight and shorter plants. Results indicated the possibility to increase calyx yield and consequently farmer’s income through selection programs.