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Analyse de la diversité floristique des ligneux de la Réserve Spéciale de Faune de Gueumbeul au Sénégal et leurs utilisations par les communautés riveraines
Les parcs et réserves font l’objet de pressions exercées par les populations vivant à leur périphérie. La présente étude menée dans la Réserve Spéciale de Faune de Gueumbeul au Sénégal a pour principal objectif de contribuer à une utilisation durable de la réserve, par une meilleure connaissance de son potentiel floristique ligneux. Un inventaire forestier systématique a été réalisé sur 15 placettes de 2500 m2 chacune dont deux choisies hors de la réserve. Les mesures dendrométriques n'ont concerné que les individus ayant au moins 5 cm de diamètre à hauteur de poitrine. Le traitement des données d’inventaire a porté entre autres sur, le calcul de la densité à l'hectare, le taux de recouvrement, la surface terrière. La dynamique de la végétation ligneuse a été décrite entre autres à travers l'état sanitaire, la régénération naturelle, et la richesse floristique qui diminue de la réserve vers l’extérieur. Cet inventaire a permis de relever 21 espèces réparties en 18 genres et 17 familles. Les Fabacea sont la famille la plus représentée avec cinq espèces. Les 16 autres familles ont chacune une seule espèce. Pour apprécier l’importance des ligneux de la RSFG, des enquêtes ont été menées auprès de 125 chefs de carrés de cinq villages périphériques. Il en est ressorti que les ligneux sont surtout utilisés comme combustibles (57, 60%), d’où leur régression dans la réserve reconnue par 44, 80% des enquêtés. Ainsi, malgré la clôture de protection de cette aire protégée, les populations continuent à l’exploiter. Une préservation de la réserve dans sa globalité, c’est-à-dire des ressources naturelles et des populations paraît nécessaire pour sa gestion durable.
Impact de deux systèmes d’intégration agriculture-élevage sur la fertilité des sols des champs de case dans le bassin arachidier du Sénégal
La fertilité des sols reste un élément clé pour le maintien de la productivité agricole. Au Sénégal, dans le Bassin Arachidier celle-ci est comparée dans deux agrosystèmes d’intégration agriculture-élevage dans le cadre de notre étude. L’objectif de cette recherche est d’analyser cette fertilité des sols sur les champs de case de Sassem et de Bary Sine. Ces études sont portées sur deux villages : Diohine précisément à Sassem présentant un système traditionnel et Bary Sine offrant un système moderne avec un développement de l’embouche bovine. En effet, des travaux de terrains à travers une fiche d’enquête et un suivi agromorphologique sur des parcelles de mil ont été l’objet de notre méthodologie. A Sassem, tous les paysans ont été enquêtés avec un total de 49 exploitants puis une enquête parcellaire de leurs champs de case soit 61 parcelles. A Bary Sine, nous nous sommes concentrés sur 16 exploitants dont 45 parcelles de champs de case champs de case sur un total de 631 parcelles. En effet, il a été l’objet de caractériser les champs de case et d’appréhender une perception paysanne. Nos résultats ont démontré sur la caractérisation de champ de case, une définition de ces champs par les paysans est justifiée par la notion de proximité. La perception paysanne de champ de case a montré toute la dimension culturelle et traditionnelle en milieu serer. Le système cultural présente une dominance de mil à Sassem sur les 61 exploitants. A Bary Sine, même si le mil occupe une place considérable dans les champs de case, il est souvent associé avec l’arachide ou en rotation. On note la présence du sorgho emblavé par 20 exploitants. La fertilisation première du champ de case se résume aux déchets de cours. Outre ceux-ci, nous avons le fumier pailleux, le parcage, le Sind, les fientes de volaille, les excrétas humains. Les engrais minéraux sont souvent utilisés en renfort aux pieds des poquets de mil sur des sols déjà fertilisés. Les résultats de notre suivi de performances agromorphologique des 10 parcelles de mil ont démontré des contrastes sur la densité des poquets de nos placettes. La hauteur des tiges, la longueur des épis, et le nombre de feuilles ligulées et des attaques sur les plantes varient selon les parcelles. est expliqué par les différents traitements d’apports organiques et minéraux de chaque parcelle. Une analyse en composante principale nous a permis de corréler les parcelles et les variables phytotechniques mesurées.
Maraîchage périurbain à Dakar : dynamique spatiotemporelle, contraintes et stratégies d’adaptation dans la Grande Niaye de Pikine (Sénégal)
Comme de nombreux espaces propices à l’agriculture notamment le maraîchage, la Grande Niaye de Pikine située en pleine agglomération dakaroise connaît de grandes mutations. Cette zone appelée « poumon vert » constitue une source importante de revenus et contribue également à la résorption du chômage, à la préservation de l’environnement et dans une moindre mesure à la lutte contre l’insécurité alimentaire au Sénégal notamment à Dakar. Cependant, les effets naturels et les actions anthropiques menacent progressivement la sauvegarde de ce milieu. En effet, les enquêtes socio-économiques révèlent que les maraîchers se confrontent à d’énormes difficultés pour mener à bien leurs activités. Il s’agit principalement de l’insécurité foncière, de la variabilité climatique, de la fertilité des sols et des ennemis de cultures. Toutefois des mesures agronomiques (semences améliorées, paillage, fertilisants, etc), biologiques (rotation des cultures, association culturale, brise-vents, etc.) et physiques (protection de l’ensablement et d’excès d’eau, construction d’une serre) ont été prises pour lever ces contraintes.
Par ailleurs, grâce au Système d’Information Géographique (SIG), nous avons fait une analyse spatiale multi date basée sur l’élaboration des cartes d’occupations du sol de 1986, 2000 et 2014. Les résultats de cette cartographie indiquent une tendance générale à l’artificialisation de la zone matérialisée par la diminution progressive des zones agricoles et des espaces naturels. La dynamique de l’occupation des sols se traduit en effet, par une augmentation des unités agricoles de 73,73 ha entre 1986 et 2000 et par une régression de 63,10 ha entre 2000 et 2014. Le couvert végétal occupe actuellement 257,44 ha, alors qu’en 1986 elle s’étendait sur 433,19 ha. Les superficies des unités artificielles quant à elles ont connu un accroissement de superficie estimé à 136,20 ha entre 1986 et 2014 soit une hausse de 19,58%.
Rapport annuel 2006 Centre Régional AGRHYMET
L'année 2006 a connu de nombreuses actions de d'information et de formation, notamment l'ouverture du Mastère en Gestion concertée des ressources naturelles
Restauration de l’environnement et changements sociaux de genre
Ce travail s'inscrit dans le cadre d’une recherche plus large qui vise à cerner les changements et impacts induits par les activités de GRN effectuées au Sahel et plus précisément au Burkina Faso, Sénégal et Niger. La présente recherche tente de comprendre comment les changements écologiques agissent et interagissent sur l’organisation sociale dans son ensemble et plus particulièrement sur les relations de genre entretenues entre les hommes et les femmes. Il est important de mentionner, ici, que les programmes de lutte contre la désertification ont prioritairement travaillé avec les couches les plus vulnérables des zones d’intervention de par leur approche basée sur le food for work pour la plupart ; mais le niveau élevé de pénurie alimentaire a engendré parfois la participation des couches moins vulnérables. Les femmes ont majoritairement participé aux actions de réhabilitation de l’environnement en général du fait de leur présence quasi exclusive dans les villages sites, les bras valides masculins ayant migré vers des horizons plus cléments à la recherche du complément alimentaire. Elles ont, dans certains cas, bénéficié des terres récupérées…
Systèmes d’information alimentaire et nutritionnelle dans les pays du CILSS : Aide-mémoire de mission au Sénégal
Lors de la réunion du Réseau de prévention et de gestion des crises alimentaires, tenue à Paris en décembre 2005, une recommandation a été formulée dans le sens d’améliorer le fonctionnement des systèmes d’alerte précoce, notamment en envisageant les moyens d’intégrer dans les critères de surveillance et d’alerte précoce, des informations de type nutritionnel. Le Ministère français des Affaires Etrangères (MAE) a exprimé son souhait de financer cette initiative dans le cadre d’un projet sous-régional qui serait conçu dans de meilleurs délais sous réserve que des aspects de surveillance nutritionnelle et d’alerte précoce retenus s’appuient sur des dispositifs déjà existants dans les pays sahéliens. A ce titre la nécessité de réaliser diverses missions exploratoires dans certains pays du CILSS1 (Mali, Sénégal, Mauritanie, Tchad et éventuellement Gambie)2 a été initiée afin de déterminer les aspects techniques et opérationnels d’une future action. A ce titre les trois institutions suivantes sont concernées par l’initiative : 1. Le CILSS en tant qu’organisation régionale en charge des questions de sécurité alimentaire, recherchant la mise en œuvre des recommandations du Réseau des Prévention et Gestion des Crises alimentaires ; 2. L’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) en tant qu’organisme français de recherche disposant d’une unité de recherche en nutrition ; 3. Le Ministère des Affaires étrangères Français restant très impliqué dans les aspects de prévention et de gestion des risques alimentaires au Sahel. L’ancrage institutionnel permettant au mieux de loger et conduire ces missions à terme a porté sur le Secrétariat Exécutif du CILSS.