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Communication nationale initiale du bénin sur
Dans un contexte global marqué, en ce qui concerne notre pays le Bénin, par une dégradation croissante des ressources naturelles, la question des changements climatiques qui mobilise l’humanité tout entière, intervient comme facteur aggravant la désertification et menaçant la diversité biologique. C’est pourquoi, la mise en œuvre de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques est la preuve de la volonté commune des Parties contractantes pour parer au danger des effets néfastes et aux impacts potentiels des changements climatiques. Le Gouvernement du Bénin, conscient de ces menaces a signé en juin 1992, et ratifié en juin 1994 cette Convention. Entre autres dispositions, la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques s’est fixée un objectif ultime à savoir : stabiliser d’ici 2013 les concentrations de Gaz à Effet de Serre (GES) dans l’atmosphère, à un niveau qui empêche toute perturbation dangereuse du système climatique. Dans cet ordre d’idées, grâce à l’Appui du Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM), le Bénin a formé des experts devant conduire les différentes études nationales ; accru la sensibilisation sur la cruciale question des Changements Climatiques et mobilisé les acteurs-clés des secteurs gouvernemental, non gouvernemental, académique et privé. Enfin, conformément aux dispositions de l’article 12 de la Convention, le Bénin a rédigé sa Communication Nationale Initiale sur les Changements Climatiques. Cette Communication Nationale Initiale sur les Changements Climatiques comporte : Un inventaire des émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) ; Les résultats des études d’atténuation ; Les résultats des études de vulnérabilité et d’adaptation ; Des projets sont proposés au terme des différentes études pour permettre à la Communauté Internationale, de nous aider à mieux parer aux effets pervers des changements climatiques, et poursuivre la mise en œuvre effective de la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques. C'est la preuve que notre pays tient à honorer ses engagements en tant qu’Etat-Partie à la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques.
DEUXIEME COMMUNICATION NATIONALE DE LA REPUBLIQUE DU BENIN SUR LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES
Pays francophone de l’Afrique de l’Ouest, la république du Bénin est située entre les latitudes 6°30’ et 12°30’ Nord et les longitudes 1° et 3°40’ Est, avec une superficie de 114.763 km². Administrativement, le Bénin compte actuellement douze (12) départements subdivisés en 77 Communes suite à l’avènement de la décentralisation en 1999. Sur le plan de l’environnement physique, le Bénin a un relief peu accidenté, marqué par cinq (05) principaux ensembles géomorphologiques, à savoir : la plaine côtière sablonneuse, les plateaux sédimentaires du Continental Terminal, la pénéplaine cristalline, la chaîne de l’Atacora et la plaine de Gourma. Du point de vue du climat, on passe progressivement du Nord au Sud, d’un climat tropical continental caractérisé, par la succession dans l’année, d’une seule saison sèche et d’une seule saison des pluies, à un climat du type subéquatorial où se distinguent deux saisons pluvieuses et deux saisons sèches, en passant par un climat de transition qui régit le centre du pays. A l’échelle de l’année, les précipitations moyennes oscillent entre 700 mm (extrême Nord) à 1500 mm (extrême Sud-Est), tandis que les températures de l’air varient en moyenne autour de 27,2 °C, avec des maxima absolues pouvant dépasser 45°C au Nord. Il convient de souligner que, depuis deux décennies environ, les régimes pluviométriques caractérisant les climats du Bénin, connaissent des fluctuations parfois très marquées au cœur des saisons. Par ailleurs, l’analyse de la variabilité interannuelle, établie sur les 60 dernières années, révèle que les années 1977 et 1983 ont été particulièrement marquées par une sécheresse climatique à grand impact agricole tandis que les années 1962, 1968, 1988, 1997, 1998 et 2010 ont enregistré des cas de fortes inondations. Les ressources en eau du Bénin comprennent les eaux de surface et les eaux souterraines. Les ressources en eau superficielles sont réparties sur six (6) bassins versants regroupés en quatre (4) grands ensembles hydrographiques que sont : les ensembles hydrographiques du Niger, de l’Ouémé – Yéwa, de la Volta et du Mono-Couffo. Le potentiel annuel d’eau de surface du Bénin est évalué à 13 milliards 106 millions de m3. Les ressources en eau souterraines englobent deux grands ensembles hydrogéologiques, à savoir, les aquifères discontinus de la région de socle et les aquifères continus des régions sédimentaires, couvrant respectivement 80 & et 20 & de la superficie totale du Bénin. La recharge annuelle totale des différents aquifères est estimée à 1,87 milliards de m3 d’eau. A propos des sols, on en distingue cinq principales catégories, à savoir : les sols ferrallitiques (7 à 10 & de la superficie du pays), les sols ferrugineux tropicaux ( 82& de la superficie totale du pays, MAEP, 2002), les sols minéraux bruts, peu évolués et développés sur des matériaux durs (socle granitogneissique, schiste, etc.), les sols hydromorphes, qui se retrouvent dans le delta de l’Ouémé, en bordure du fleuve Niger, de la Pendjari et dans les vallées du Mono et du Couffo, et les vertisols ou terres noires, se trouvant généralement dans la dépression de la Lama. Il convient de noter que, la majeure partie des sols du Bénin sont en dégradation sous l’action conjuguée des facteurs physiques (érosion) et anthropiques (destruction de la végétation, pratiques agricoles peu adaptées). En matière de ressources biologiques, les principales formations forestières rencontrées au Bénin sont essentiellement les forêts claires et savanes arborées (au centre et au nord), et les forêts denses semi-décidues et décidues (au sud). L’espace forestier est subdivisé en domaine protégé et en domaine classé regroupant deux réserves (869.867 ha), trois zones cynégétiques (443.679 ha), quarante six (46) forêts classées (1.302.863 ha), sept Périmètres de reboisement (Pr). La faune est assez diversifiée et renferme plusieurs espèces de mammifères, de reptiles, d’oiseaux et d’invertébrés. En ce qui concerne la situation socio-économique et démographique, le Bénin est un pays en développement dont l’économie, reposant essentiellement sur les deux secteurs primaire et tertiaire, reste marquée par une fluctuation du Produit Intérieur Brut (PIB) variant de 2 à 6& au cours de la période 1990 à 2010. Néanmoins, avec les efforts de redressement économique amorcé depuis 2006, le PIB a connu une évolution progressive, passant de 3,8& en 2006 à 5,3& en 17Deuxième communication nationale de la République du Bénin sur les changements climatiques 18 Deuxième communication nationale de la République du Bénin sur les changements climatiques 2008 (niveau le plus élevé depuis 2001). En dépit des efforts consentis par le Bénin, le PIB du pays demeure en dessous du taux minimum de 7& requis pour atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD). Ce qui évoque que le pays a de nombreux défis à relever dans le cadre des diverses stratégies de réduction de la pauvreté touchant 40,3& de la population béninoise en 2006/2007 (INSAE). Le secteur agricole a contribué au PIB à hauteur de 33,1& en 1995 à 34,9& en 2000 et a progressivement diminué jusqu’à atteindre 32,6 en 2008. Il est dominé par le coton, principale culture de rente, aux côtés duquel émergent d’autres cultures de rente comme l’ananas et les noix d’anacarde. Les cultures vivrières les plus importantes sont le maïs, le manioc et le sorgho. L’élevage, encore marqué par les pratiques traditionnelles, porte essentiellement sur les bovins, les caprins, les porcins et la volaille. L’effectif des animaux d’élevage est estimé en 2007 à 1.857 000 bovins, 2.216.000 petits ruminants, 327 000 porcins et 14.500.000 volailles (PrSA, 2007). Le tissu industriel du pays, dominé par l’industrie alimentaire, l’industrie textile et la cimenterie, reste faible et n’occupe que 10 & de la population active. L’agro-industrie notamment l’égrenage de coton, est la branche de ce secteur la plus développée (60& des industries). Le commerce (surtout les échanges avec le Nigéria) et le transport vers les pays voisins sont de loin les activités dominantes du secteur tertiaire. Au plan démographique, la population du Bénin est passée de 4.915.555 habitants en 1992 à 6.769.914 hbts en 2002 avec une densité moyenne de 59 hbt/km² (rGPh, 2002). Le rythme annuel moyen de croissance démographique de 3,25&. Selon les projections de l’Institut National de la Statistique et de l’Analyse Economique. (INSAE), environ 60 & des Béninois habiteront en ville en 2025 et, pour la majorité, dans la région littorale représentant moins de 10 & du territoire. Cette forte concentration humaine dans les centres urbains du littoral accentuera les déséquilibres structurels déjà très prononcés et des dysfonctionnements défavorables à un développement harmonieux du territoire. En matière d’éducation et de formation, il est à signaler que le Taux Brut de Scolarisation (TBS) était estimé à 94& en 2005, avec un indice de parité filles/garçons de 80&. Sur le plan de la santé, les statistiques indiquent une amélioration sensible de la qualité des soins au cours de la période 20032005. Les défis à relever concernent notamment la réduction des taux encore élevés de mortalité maternelle, de mortalité néonatale et de létalité du paludisme (taux d’incidence du paludisme de l’ordre de 14,3& en 2008 au plan national). Du point de vue de l’environnement politique, juridique et institutionnel, plusieurs instruments et outils sous forme de politiques, stratégies, programmes et plans, définissent les priorités d’action, les normes et les mécanismes en matière de protection et de gestion de l’environnement. En outre, le Bénin a ratifié un certain nombre d’instruments juridiques internationaux témoignant de l’adhésion du pays aux préoccupations de la communauté internationale en matière de développement durable. Toutefois, en dépit de l’existence des structures étatiques investies de la mission de gestion durable de l’environnement, le paysage institutionnel du pays et les capacités devront être renforcés au regard des enjeux et défis des changements climatiques.
PANA Bénin
La ratification de la Convention - Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC), le 30 juin 1994, est un acte politique par lequel la République du Bénin s’est engagée, au côté des autres Nations du monde, à assurer sa part de responsabilité en matière d’atténuation des émissions de gaz à effet de serre et en matière de développement de mesures d’adaptation des populations aux effets des changements climatiques. Le point de la situation du pays face au réchauffement planétaire et la stratégie globale d’intervention envisagée ont fait l’objet de la Communication Nationale Initiale (CNI) et de la Stratégie Nationale de Mise en Œuvre de la Convention (SNMO), élaborées avec le concours technique et financier du Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) et soumises à la Conférence des Parties (CP) respectivement en 2002 et en 2004. L’élaboration du Programme d’Action National pour l’Adaptation (PANA) est un processus devant permettre de préciser les niveaux de vulnérabilité des moyens d’existence et des acteurs du développement socio-économique et de déterminer les besoins d’adaptation prioritaires et urgents au regard des ressources et capacités d’intervention dont disposent les groupes sociaux concernés. L’évaluation de la vulnérabilité effectuée avec les populations a permis, entre autres, de : - Préciser la perception des changements climatiques vécus par les populations concernées ; - Evaluer les effets néfastes des changements climatiques sur les populations, les ressources naturelles et les activités socio-économiques ; - Analyser la vulnérabilité des moyens et modes d’existence aux variations actuelles du climat et aux phénomènes météorologiques extrêmes ; - Répertorier les mesures d’adaptation adoptées par les populations dans différents secteurs d’activités ; - Identifier les besoins d’adaptation ressentis par les populations mais non satisfaits faute de ressources ; - Noter les besoins d’adaptation pris en compte dans le Programme de Développement Communal de chaque localité ; - Déterminer les options prioritaires dont les populations souhaitent la mise en œuvre urgente ; - Prendre connaissance des critères proposés par les populations pour la sélection des options prioritaires au niveau départemental et national. Ainsi, les travaux d’évaluation concertée de la vulnérabilité aux changements climatiques dans les zones géographiques les plus vulnérables du Bénin ont permis d’établir les résultats suivants : ¾ L’affirmation de la sécheresse, des inondations et des pluies tardives et violentes comme trois risques climatiques majeurs sur le territoire de la République du Bénin, ¾ L’apparition des vents violents et de la chaleur excessive comme deux risques climatiques pouvant prendre une grande importance dans certaines localités, dans certaines situations, ¾ L’existence de risques climatiques localisés, tel que l’élévation du niveau de la mer, ayant une faible emprise géographique, mais capable de grands impacts économiques et sociaux. ¾ Sont fortement exposés aux risques climatiques dans les zones agro-écologiques du centre et du nord, (i) les bassins versants, l’agriculture vivrière et des ressources et (ii) les petits exploitants agricoles, les maraîchers et exploitants agricoles émergeants, et les pêcheurs ; ix ¾ Sont fortement exposés aux risques climatiques dans les zones agro-écologiques du sud (i) l’agriculture vivrière, les terres, les ressources en eau, la santé humaine et la biodiversité, et (ii) les petits exploitants agricoles, les pêcheurs et les éleveurs. Ce tableau général recouvre explicitement les intérêts des groupes sociaux dominants, ceux qui produisent les richesses nationales, ainsi que leurs moyens d’existence. Implicitement, le tableau inclut les intérêts des minorités agissantes et leur sensibilité qui apparaît dans les analyses à l’échelle locale. C’est dire que dans la suite du processus PANA, une attention particulière a été accordée à tous les moyens et modes d’existence, car ils sont tous concernés par les changements climatiques, à des degrés divers et à des échelles diverses. Tous les secteurs clés de la problématique vulnérabilité/adaptation sont en cause : agriculture y compris élevage et pêche, foresterie, ressources en eau, zones côtières, santé humaine, énergie. Les stratégies adaptatives mises en œuvre par les populations sont globalement pertinentes. Les besoins d’adaptation exprimés et les options urgentes proposées sont en étroite relation avec les exigences du milieu physique, biologiques et socio-économique. La maîtrise des exigences du milieu physique nécessite cependant des équipements adéquats pour l’acquisition des données autres que la pluviométrie au chef-lieu de toutes les communes du Bénin. Le classement des options prioritaires a été effectué avec l’outil AMC et a permis d’aboutir à une vingtaine d’options restructurées et transformées en cinq grandes fiches de projets dont la mise en œuvre pourra conduire les populations à la consolidation de leurs stratégies adaptatives et à leur amélioration au regard des possibilités offertes par les technologies modernes d’intervention. Ces projets sont intitulés : 1. Mise en place d’un système de prévision de risques climatiques et d’alerte rapide pour la sécurité alimentaire dans 4 zones agroécologiques vulnérables; 2. Adaptation des ménages aux changements climatiques par la promotion des énergies renouvelables et des foyers économiques performants et autocuiseurs dans les zones vulnérables aux changements climatiques et dont les terres sont fortement dégradées; 3. Mobilisation des eaux de surface aux fins d’adaptation aux changements climatiques dans les Communes les plus vulnérables des départements du Centre et du Nord ; 4. Protection des enfants de moins de 5ans et des femmes enceintes contre le paludisme dans les zones les plus vulnérables aux changements climatiques; 5. Protection de la zone côtière face à l’élévation du niveau de la mer. La mise en œuvre du PANA Bénin nécessite un montant global de quinze millions cinq cent quatre-vingt mille cent (15.580.100) dollars US. Il urge que cette ressource financière nécessaire à la mise en œuvre dudit programme soit vite mobilisée afin que les mesures identifiées jugées prioritaires et urgentes connaissent une mise en œuvre effective pour le bien-être de nos populations, pour la croissance économique du Bénin et pour l’inversion de la tendance en matière de dégradation de l’environnement qui coûte annuellement à la nation, 3 à 5 & de son PIB
PANLCD Bénin
Dans le cadre de l’exécution des décisions issues des travaux de la Conférence des Nations Unies sur l’Environnement et le Développement (CNUED) tenue en 1992 à Rio de Janeiro, la communauté internationale a élaboré et adopté le 17 juin 1994 à Paris, la Convention des Nations Unies sur la Lutte contre la Désertification dans les pays gravement touchés par la sécheresse et/ou par la désertification, en particulier en Afrique. La République du Bénin, consciente de l’enjeu a signé et ratifié ladite convention successivement les 15 octobre 1994 et 29 août 1996, et s’est dès lors engagée dans sa mise en œuvre conséquente. Le présent document qui constitue le Programme d'Action National de Lutte contre la Désertification, en est une preuve tangible. Il est l'expression d'une politique volontariste de l'Etat béninois dans le domaine de la lutte contre ce fléau qu’est la désertification. Il est le fruit des réflexions de consultants nationaux, des membres du Comité National de Lutte contre la Désertification (CNLD) comprenant les responsables des structures gouvernementales et non gouvernementales, des collectivités locales ainsi que de personnes ressources provenant de divers secteurs. Sa réalisation a bénéficié de l'appui financier des partenaires au développement dont notamment le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et le Bureau des Nations Unies pour la Lutte contre la Désertification (UNSO), le Comité permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse au Sahel (CILSS), le Secrétariat Exécutif de la Convention sur la Lutte contre la Désertification (SE/CLD), la République Fédérale d’Allemagne (RFA). La mise en œuvre et l’exécution du Programme d’Action National de Lutte contre la Désertification doivent se baser sur une approche itérative et participative comme ce fut le cas lors de son élaboration. C’est à ce prix que nous pourrons, mieux que par le passé, relever les défis de la lutte contre la désertification et de l’atténuation des effets de la sécheresse, y compris la lutte contre la pauvreté, dans les régions touchées et/ou menacées de notre pays. Par ailleurs, pour plus d’efficacité sur le terrain, et pour une utilisation rationnelle des ressources, nous devons établir et renforcer une synergie entre les activités du présent programme et celles relatives à d’autres programmes et/ou projets en cours d’exécution ou en préparation, notamment : \- le Plan d’Action Environnemental (PAE), \- l’Agenda 21 National, \- le projet de Préparation de la Communication Nationale du BENIN au titre de la Convention Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, \- le projet Stratégie et Plan d’Actions pour la conservation de la Diversité Biologique, \- le Programme d’Aménagement Participatif des Forêts classées et des terroirs villageois riverains. La mise en œuvre et l’exécution de ce Programme d'Action nécessite par conséquent la mobilisation, d'une part, des ressources internes provenant de l'Etat et de la société civile, d'autre part, l'assistance technique et financière de nos partenaires au développement. Quant à sa réussite elle dépendra de notre engagement à en faire un instrument privilégié pour la promotion d’un développement durable dans notre pays. Programme d’Action National de Lutte contre la Désertification La lutte contre la désertification constituant déjà une des priorités du Gouvernement du Bénin, mon souhait est que le présent Programme d’Action National de Lutte contre la Désertification (PAN/LCD) dans sa mise en œuvre contribue à l’éradication de la pauvreté.
Voyage d’études des organisations paysannes du Bénin et du Niger au Burkina-Faso.
En collaboration avec le Conseil de Concertation des Riziculteurs du Bénin (CCR-B) et le Réseau des Chambres d’Agriculture du Niger (RECA) le CILSS a organisé dans le cadre du projet FFEM/CC, un voyage d’études au Burkina Faso du 12 au 20 mars 2016 des organisations paysannes du Bénin et du Niger. L’objectif du voyage d’étude était d’échanger autour des réalisations de de plusieurs projets intervenant dans le domaine de l’adaptation face au climat.