Recherche
11 items
Amelioration Du Rendement Du Mil Par L’association Avec Le Niebe En Zone Sahelienne
Au Niger, la production agricole est essentiellement basée sur l’association et la rotation céréales/légumineuses avec des rendements généralement faibles. Afin d’améliorer ces rendements, les effets de densités de semis et de génotypes de niébé en association avec le mil ont été étudiés en 2014 et 2015 en zone sahélienne du Niger. Le dispositif expérimental est un split plot à trois répétitions. Les génotypes de niébé étaient en grandes parcelles, et les deux densités de semis (1 :1 et 1 :2, mil et niébé) en petites parcelles. Par ailleurs, quatre parcelles de mil pur cultivées au cours des deux années ont été utilisées comme témoin. L’analyse de variance révèle que pour le niébé, le rendement en biomasse, en graines, le poids de cent graines et l’indice de récolte en graines ont été significativement affectés par les génotypes pendant les deux années. Cependant, il n’y’avait aucun effet significatif de la densité et de génotypes de niébé sur les rendements en grains du mil. En 2014, le rendement en biomasse de mil à la densité 2 était inférieur à celui de la densité 1. La densité 2 augmentait les rendements du niébé et diminuent faiblement ceux du mil.
Détermination du degré d’aridité bioclimatique de sept localités du département de tillabéri (sud-ouest du niger): classement en zones bioclimatiques
Une détermination du degré d’aridité bioclimatique de sept localités du département de Tillabéri dans le Sud-Ouest nigérien a été faite afin de les classer en zones bioclimatiques. Les données climatiques de trente ans (1970-1999), couplées avec des informations biophysiques de cette région ont été utilisées pour cet exercice. Il ressort de ces investigations que deux zones bioclimatiques distinctes et une zone intermédiaire peuvent être mises en évidence. Il s’agit de la zone semi-aride et de la zone aride. La zone semi-aride a un indice d’aridité compris entre 0,21 et 0,19 et comprend les localités de Say, Kollo et Niamey ; la zone aride, quant à elle, a un indice d’aridité bioclimatique de 0,17 à 0,15 et comprend les localités de Tillabéri, Ouallam et Fillingué. La localité de Téra est classée comme intermédiaire entre les deux zones bioclimatiques.
Diversité agro-morphologique des accessions de fonio [Digitaria exilis (Kippist.) Stapf.] au Niger
La variablité morphologique de 67 accessions de fonio [Digitaria exilis (Kippist.) Stapf.] collectées au Niger a été évaluée au cours de deux années (2011 et 2012). Seize (16) caractères agro morphologiques (dont 14 caractères quantitatifs et 2 caractères qualitatifs) ont été évalués en station dans deux zones agroécologiques différentes (Tarna en zone sahélo-saharienne et Tara en zone soudanienne). La classification acsendante hierarchique (CAH) et l’analyse factorielle discriminante (AFD) ont mis en évidence quatre groupes (GI, GII, GIII et GIV). Les accessions du groupe GIV ont en moyenne un cycle de maturité compris entre 85 et 90 jours tandis que les autres groupes présentent un cycle de maturité superieur à 90 jours dans nos conditions expérimentales. Les résultats montrent que les variables les plus discriminantes qui permettent de décrire la variabilité entre les groupes identifiés sont la biomasse sèche (tige et feuille) par hectare, la longueur des entrenoeuds, le rendement en graine par hectare et dans une certaine mesure le cycle de la plante. L’observation des caractères qualitatifs a montré que cinq accessions (représentant 7& du total) ont des graines non decortiquées de couleur rouge et quatre accessions (6& du total), une tige de couleur rouge. Les caractères analysés peuvent ainsi constituer des critères de base pour différencier les accessions des autres régions de l’Afrique de l’Ouest et servir pour une étude de variabilité entre les restes des accessions de fonio collectées au Niger. Des possiblités d’amélioration peuvent également être envisagées une fois que le regime de réproduction de l’espèce est bien identifié.
Etude de la variabilité génétique de 19 accessions de voandzou « Vigna subterranea (L.) Verdcourt » de l’Extrême et du centre Est du Niger
Le voandzou (Vigna subterranea [L.] Verdc.), culture du nouveau millénaire, est considéré comme une des principales légumineuses des régions tropicales en raison de ses avantages polyvalents. Cette étude a pour objectif principale d’estimer la variation des accessions locales de l’arachide bambara en tenant compte de leurs 21 caractères quantitatifs, afin de découvrir le meilleur génotype adapté au Niger. L’étude est réalisée selon un dispositif en blocs de Fisher complètement randomisé avec quatre répétitions. Vingt-un (21) caractères dont quatre (4) phénologiques, cinq (5) morphologiques et douze (12) liés au rendement ont été évalués pour caractériser les accessions. Avec les 21 caractères des accessions utilisées, la variation des paramètres génétiques a été déterminée. L’analyse de la variance a révélée des variations significatives pour tous les caractères évalués (P≤0,01). Les coefficients de variation varient de 0,57% à 32,11%. Six (6) des vingt-un (21) paramètres mesurés ont des coefficients de variations élevés (CV˃20%). Le rendement a présenté une corrélation fortement positive avec des paramètres tels que le nombre de feuilles (r=0,62), le nombre de gousses (r=0,68), le nombre de pétioles par plante (r=0,62), le poids de 100 graines (r=0,79), le poids de gousses (r=0,97) et le poids de graines (r=0,97). Le poids de graines (GCV=23,40% et PCV=42,54%), le poids de 100 graines (GCV=25,73% et PCV=25,75%) et le rendement en Kg/ha (GCV=23,40% et PCV=42,54%) ont révélé des coefficients de variation phénotypique et génotypique élevés (˃20%). La date de maturité (91,28%) et le poids de 100 graines (96,85%)
Evaluation des ressources pastorales au Sahel Nigérien à l'aide des données NDVI issues de SPOT végétation
L’étude a été réalisée dans la zone pastorale du Niger, elle se propose de : tester la stabilité du modèle d’estimation de la biomasse du Ministère de l’Élevage et des Industries Animales (MEIA) du Niger ; puis de comparer les performances de l’intégrale et du maximum du NDVI de SPOT VEGETATION et eMODIS à l’aide des données réelles collectées de 2001 à 2012 par MEIA. La méthode de régression linéaire simple est utilisée pour calculer les coefficients de détermination R² et les erreurs quadratiques sur la série (RMSE), par zone bioclimatique puis année par année. Les résultats montrent des R² variant, suivant les années, de 0,52 à 0,73, de façon très significative (P<.0001). Ce coefficient de détermination est plus élevé dans les zones saharienne et nord sahélienne comparé à la zone sahélienne typique. Les RMSE annuelles varient entre 120 et 460 Kg.MS.ha-1. Les tests non paramétriques de comparaison de moyenne (Test de Wilcoxon et des signes) ne mettaient pas en évidence de différence significative entre SPOT VEGETATION et eMODIS (intégrale ou maximum). Cette possibilité d’intercomparabilité des indices provenant de différents capteurs permet aux utilisateurs d’assurer la production sans interruption avec une possibilité d’analyse convergente si l’un des deux capteurs était indisponible
Evaluation des ressources pastorales au sahel nigérien à l'aide des données NDVI issues de spot-vegetation et modis
L’étude a été réalisée dans la zone pastorale du Niger, elle se propose de : tester la stabilité du modèle d’estimation de la biomasse du Ministère de l’Élevage et des Industries Animales (MEIA) du Niger ; puis de comparer les performances de l’intégrale et du maximum du NDVI de SPOT VEGETATION et eMODIS à l’aide des données réelles collectées de 2001 à 2012 par MEIA. La méthode de régression linéaire simple est utilisée pour calculer les coefficients de détermination R² et les erreurs quadratiques sur la série (RMSE), par zone bioclimatique puis année par année. Les résultats montrent des R² variant, suivant les années, de 0,52 à 0,73, de façon très significative (P<.0001). Ce coefficient de détermination est plus élevé dans les zones saharienne et nord sahélienne comparé à la zone sahélienne typique. Les RMSE annuelles varient entre 120 et 460 Kg.MS.ha-1. Les tests non paramétriques de comparaison de moyenne (Test de Wilcoxon et des signes) ne mettaient pas en évidence de différence significative entre SPOT VEGETATION et eMODIS (intégrale ou maximum). Cette possibilité d’intercomparabilité des indices provenant de différents capteurs permet aux utilisateurs d’assurer la production sans interruption avec une possibilité d’analyse convergente si l’un des deux capteurs était indisponible.
Evolution récente de la population, de l’occupation des sols et de la diversité floristique sur un terroir agricole du Sud-Ouest du Niger
Au cours des 50 dernières années, un fort accroissement de la population a été enregistré dans la partie Sud-Ouest du Niger. Ce phénomène a entraîné de profonds changements dans l’occupation des sols et une pression accrue sur les ressources naturelles qui ont eu une incidence importante sur l’allure de la végétation. L’objectif de cette étude est de faire le point sur la richesse spécifique du terroir au regard de cette évolution. Les résultats montrent que la richesse floristique est assez élevée à Ticko. Ainsi, 400 espèces, réparties entre 66 familles ont été recensées. Parmi celles-ci, on compte 85 espèces ligneuses regroupées en 32 familles et 315 espèces herbacées, ou ligneuses basses, réparties entre 44 familles, dont 64& de Thérophytes. Cette flore représente 65& des espèces et 71& des familles présentes dans la région du Liptako. Après 25 ans de forte croissance démographique à Ticko, la diversité floristique reste encore à peu près intacte dans ce terroir. On note cependant une régression des populations d’espèces herbacées et ligneuses, autrefois bien représentées sur le terroir, qui pourrait conduire dans les années à venir à la disparition de ces taxons, et plus particulièrement d’une vingtaine de taxons ligneux.
Nutrients composition of calyces and seeds of three Roselle (Hibiscus sabdariffa L.) ecotypes from Niger
The chemical composition of calyces and seeds of three ecotypes of Roselle from Niger was compared. The results indicate that calcium (Ca), potassium (K), sodium (Na), magnesium (Mg) and protein contents in calyces are significantly different (P<0.005) among ecotypes. The highest concentrations of K, Na, Mg and protein in calyces were recorded for ecotype E7 (35.66, 3.40, 6.01 and 101 mg/g d.w., respectively). Ecotype E9 had the highest Ca content in calyces (34.41 mg/g d.w.); while E3 and E7 had similar and lower contents. The protein content in calyces for E9 (52 mg/g d.w.) was approximately halved compared to those of E3 and E7. For all ecotypes, the concentrations of Ca, K, Mn, Na and Fe in the calyces were higher compared to those in the seeds. In contrast, P content was higher in seeds. The highest K, Na, Mg and P concentrations in seeds were registered for E7 and the lowest ones for E9. Ecotypes E3 and E9 recorded higher and similar Cu, Fe and Mn contents in calyces and in seeds compared to E7. The highest Zn concentrations in seeds were obtained for E3 and E7.
VARIATION IN MACRO-ELEMENTS AND PROTEIN CONTENTS OF ROSELLE (HIBISCUS SABDARIFFA L.) FROM NIGER
Roselle is an important part of the human diet in many countries, particularly in the Sahel zone of West Africa. The leaves of Roselle are consumed as a green vegetable and in sauce. Nevertheless, little attention has been paid to their nutrient composition at different stages of plant growth. Therefore, an experiment was carried out under rainfall conditions from July to September 2006 at the experimental station of the Agrhymet Regional Centre in Niamey (Niger). The contents of Ca, K, Mg, P and protein in leaves of three ecotypes (A3, A7 and A9) were determined at stages I, II and III, corresponding, respectively to vegetative, flowering and mature stages. The experimental design was a randomized complete block with four replicates and one variable (ecotype). For ecotype A7, the protein content of the leaves decreased significantly (p<0.05) between stage I and II, than remained relatively constant up to stage III. In contrast for A3 and A9, protein content in leaves decreased significantly (p<0.05) between stage II and III. From stage I to III, the decrease of protein content in leaves was 41& for ecotype A3, 50& for A7 and 66& for A9. For all ecotypes, the P content of the leaves decreased progressively during plant growth. For A7 and A9, the reduction in P content from stage I to II and from II to III was about the same, namely 30&. However, for ecotype A3, the decrease was greater, respectively, 37& and 46&. The Mg content of the leaves was relatively constant for all three ecotypes at a given stage of plant development. However, the Mg content of the leaves decreased significantly (p<0.05) from flowering to maturity: 28& for A3, 23& for A9 and 14& for A7. For the three ecotypes, the Ca content of the leaves remained relatively constant from stage I to II, than increased markedly from stage II to III, to about 150& for A7, 85& for A3 and 50& for A9. From stage I to II, the leaves’ K content decreased significantly for all three ecotypes, about 67& for A9, 62& for A3 and 44& for A7. The data indicated that Roselle can contribute useful amounts of essential nutrients such as Ca K, Mg, N and P mainly at vegetative stage in the diets of people who inhabit the western Sahel.
Yield character variability in Roselle (Hibiscus sabdariffa L.)
Roselle (Hibiscus sabdariffa L.) has considerable economic importance in the western Sahel because of its nutritional and medical properties. In order to obtain information on variability, a study of yield and some related characters (number of branches/plant, number of capsules/plant, number of seeds/fruit, hundred seed weight) using nine ecotypes of Roselle was undertaken during the rainy season (from July to September) in 2004 at the experimental station of the Agrhymet Regional Centre in Niamey (Niger). Results indicated considerable variability among ecotypes for most of the measured parameters. Seed yield ranged from 292±8.80 kg/ha (ecotypes E8) to 497±8.91 kg/ha (E4). Calyx yield varied significantly (P < 0.01), from 123±8.26 kg/ha (E1) to 766±36.81 kg/ha (E9). The ecotypes which produced the highest seed yield also had high leaf yield but low calyx yield. There was also a significant (P < 0.05) difference among ecotypes in yield components such as hundred seed weight, number of branches/plant, number of capsules/plant and number of seeds/fruit. Ecotypes with higher calyx yield had lower hundred seed weight and shorter plants. Results indicated the possibility to increase calyx yield and consequently farmer’s income through selection programs.