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Atlas du bassin du niger
Cet ouvrage est consacré au Niger, le fleuve des fleuves. Ce cours d’eau traverse quatre pays mais son bassin draine neuf (9) Etats d’Afrique de l’Ouest représentant un kaléidoscope de cultures et de paysages. Son nom original, «egerou n-igereou», signifie «fleuve des fleuves». Il lui a été donné par les Touaregs, qui voulurent ainsi souligner le caractère exceptionnel qu’avait pour eux ce cours d’eau. Le fleuve Niger est le 4ème bassin hydrographique d’Afrique avec ses 4.200 km de long et dont le bassin couvre environ 2,1 millions de km2 de superficie totale pour 1,5 millions de km2 de bassin actif. La gestion intégrée de ce potentiel hydrique et de ses écosystèmes associés est un enjeu majeur pour les Etats membres de l’Autorité du Bassin du Niger (ABN) et ses partenaires comme l’attestent les différentes thématiques abordées dans cet ouvrage. Nous sommes aujourd’hui tous conscients des priorités de développement du bassin et j’en suis convaincu que cet ouvrage contribuera à faire mieux connaître le bassin du Niger dans toute sa diversité aux plans tant national qu’international, et servira d’inspiration pour atteindre les objectifs de la Vision partagée. Enfin, cette publication est le témoignage d’une collaboration fructueuse entre l’ABN et deux ONG Internationales partenaires, le Fonds Mondial pour la Nature (WWF) à travers son Programme Eaux douces pour l’Afrique de l’Ouest et Wetlands International.
Catchments classification: multivariate statistical analysis for physiographic similarity in the niger basin
The Bani basin was classified into 4 clusters of similar catchments (Figures 2-4), The topographic variables (Elev, ElevMin, ElevMax, Slo1), precipitation and the geographical position of the sub-catchment (Lat) were demonstrated to be the most important causes of similarity between catchments belonging to Cluster 2 and Cluster 4 (Table 2), This study permitted to propose the two nomenclature: Group of northerly flat and semi-arid catchments, and group of southerly hilly and humid catchments.
Evaluation of agro-morphological diversity of groundnut (Arachis hypogaea L.) in Niger
This work evaluated a collection of hundred groundnut (Arachis hypogaea L.) varieties from different origin using twenty four (24) agro-morphological traits that can help to enhance selection efficiency in crop improvement. The experiment was carried out at the experimental station of INRAN-Tarna, in the region of Maradi (Niger) during the rainy season of 2010. Analysis of variance showed a large variability among varieties for the agro-morphological traits. Principal Component Analysis (PCA), Agglomerative Hierarchical Clustering (AHC) and Fisher Discriminant Analysis (FDA) revealed that this variability is structured into four distinct groups. Groups I and II consisted of early varieties that have a high emergence rate and high pods and seed weight. These groups included mainly local varieties and those introduced in Niger through seed dissemination. Groups III and IV are composed of late varieties with large pods while group III had mostly varieties with long leaflets. Understanding the genetic control of the most discriminating among the studied traits would bring significant contribution to the genetic improvement of this important crop.
Hydrological modeling of the bani basin in west africa
De nombreux bassins de drainage à travers le monde ne disposent d’aucune mesure de débit. Les méthodes de régionalisation sont alors généralement utilisées pour les prévisions en bassins non jaugés. L'objectif principal de cette étude est de prévoir les hydrogrammes d’écoulement dans le bassin du Bani afin de contribuer à l’amélioration de la connaissance sur la disponibilité des ressources en eau. Tout d'abord, le modèle hydrologique SWAT a été calibré sur de nombreux bassins jaugés sur la période de 1983-1992 et validé sur la période 1993-1997 en utilisant la méthode « Generalized Likelihood Uncertainty Estimation (GLUE) ». Ensuite, des groupes de bassins similaires ont été déterminés en fonction de leurs caractéristiques physiographiques et climatiques et au moyen d’une analyse statistique multivariée. Deux méthodes de régionalisation basées sur le concept de similarité entre bassins, ont été utilisées : la similarité physique et la proximité spatiale. Dans les deux cas, le jeu de paramètres calés du modèle est entièrement transféré du bassin jaugé vers le bassin non jaugé pour y simuler l’hydrogramme de débits journaliers de la période 1983-1997. Les résultats indiquent une bonne performance du modèle à l’échelle journalière et mensuelle, ainsi qu’à l’échelle du bassin et des sous-basins. La performance du modèle à l’échelle du bassin global et sur un pas de temps journalier est caractérisée par un critère de Nash de 0.76 et 0.84 et un coefficient de détermination de R2 de 0.79 et 0.87 en période de calibration et de validation, respectivement. Aussi, les valeurs absolues du PBIAIS demeurent inferieures à 25&, ce qui témoigne d’une bonne prévision du bilan d’eau. Il est à noter que les incertitudes associées demeurent satisfaisantes malgré les conditions de données limitées qui sous-tendent cette modélisation. Ainsi, 61& des débits observés (P-factor = 0.61) sont compris à l’intérieur de la bande d’incertitude dont la largeur reste adéquate (R-factor = 0.91). La calibration mensuelle a quant à elle permit d’atteindre une meilleure performance du modèle et une diminution des incertitudes à l’exception du bilan d’eau dont les erreurs de prévision semblent avoir augmenté. La calibration a également permis d'identifier 12 paramètres du modèle qui simulent au mieux les débits observés. Les bassins étudiés ont été classes en trois groupes: un groupe de bassins de plaine, semi-arides et situés au Nord, un autre groupe de bassins d’altitude qu’on rencontre dans les zones humides du Sud, et un troisième groupe situé dans le centre du bassin d'étude, à l'intérieur duquel, aucun des descripteurs semble se démarquer significativement des autres. Dans l'ensemble, la régionalisation a donné de bons résultats au niveau de plusieurs bassins cibles. Les meilleurs ont toutefois été enregistrés dans la zone aride et à l’exutoire global du bassin, particulièrement. Cependant, on note également une augmentation des incertitudes précisément dans cette zone. Une bonne similarité hydrologique mutuelle a été mise en évidence entre certains bassins, dont le meilleur indicateur reste la proximité spatiale. La connaissance de la disponibilité des ressources en eaux, particulièrement au niveau des bassins non jauges, est d’une utilité capitale dans plusieurs domaines d’application telles que l'allocation de l'eau pour la consommation et pour l'irrigation surtout en Afrique de l'Ouest qui fait face fréquemment à la gestion des risques liés au déficit en eau et a l'insécurité alimentaire en raison des impacts du changement climatique. Ces résultats contribuent également à une meilleure compréhension du fonctionnement hydrologique d’une zone jusque-là non explorée dans le domaine de la prévision en bassins non jaugés (PUB), et constituent une première étape vers de nouvelles investigations qui contribueront à l’amélioration des prévisions de l’information hydrologique.
Identification of the swat model parameters on the bani catchment (west africa) under limited data condition
Results showed that the model performance can be judged as very good (Moriasi et al., 2007) especially considering limited data condition and high climate, land use and soil type variabilities in the studied basin (Figure 1). Prediction uncertainty is acceptable: most of the observed data (around 80& ) are bracketed by the 95PPU within an acceptable width (R-factor < 1). However, model is characterized by more prediction uncertainties during high flows (Figure 2). The most sensitive parameters are mostly related to surface runoff reflecting the dominance of this process on the streamflow generation (Table 1).
Interannual variation in fodder production in cowpea varieties in Niger
In the south areas of Niamey, the capital of Niger, where there is a higher density of livestock because of the Niger River, cowpea is grown mainly for fodder. Unfortunately, there is a lack of dual-purpose cowpea varieties with high potential for fodder production. Therefore, an experiment was carried out in two sites (Ticko and Bogodjotou) located in the Southwest of Niamey during the rainy season of 2001 and 2002, in order to compare the production of nine cowpea varieties. The results indicated that in 2001, the fodder yield of all varieties were significantly (p<0.01) higher than those of 2002. But not significant difference was recorded between the two sites during the two years. In 2001, at Ticko, “Baban waké", Kanannado and IT93K-398-2 had higher fodder yields than the remaining varieties with 1032 kg/ha, 879 kg/ha and 866 kg/ha respectively. The lowest fodder yields were recorded for Locale variety which is grown by farmers, IT89KD-349 and TVu 1234- 9 with 715 kg/ha, 499 kg/ha and 677 kg/ha, respectively. In 2002, the highest fodder yields were also recorded for introduced varieties such as “Baban waké", IN92E-3, IT89KD-288, IT89KD-349, Kanannado, IT93K-398- 2 and TN256-87 compared to Locale variety. The results indicated the possibility to increase fodder production through the introduction of dual-purpose cowpeas and thus increasing farmers’ income. © 2011 International Formulae Group. All rights reserved.
ROSELLE (HIBISCUS SABDARIFFA L.) YIELD AND YIELD COMPONENTS IN RESPONSE TO NITROGEN FERTILIZATION IN NIGER
Although nitrogen application could improve growth and yield of roselle, fertilizer recommendations for Niger are lacking. The objective of this study was to evaluate the effects of two treatments of nitrogen (N1=50 kg N,ha-1 and N2=100 kg N.ha-1) on yields and yield components in three ecotypes of Roselle (A3, A7 and A9). An increase in nitrogen was associated with an increase in leaf yield in every ecotype. However, there was no significant difference in yields between N1 and N2. Compared with the control plants (N0), the increase was about 181& for A3, 70& for A7 and 95& for A9 at N2. This level of nitrogen significantly decreased seed yield by 30& for A3 and 48&, respectively for A7 and A9. Nitrogen treatment had no effect on calyx yield which was approximately identical for the three ecotype (420 kg ha-1). With the exception of the number of branches/plant, yield components were not affected by nitrogen application. Therefore, N1 could be considered as the optimum fertilization for leaf yield.