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32e Réunion annuelle relevé des conclusions Abuja RPCA (Nigéria )12-14 Décembre 2016
Accueillie par la République fédérale du Nigéria et sous le haut patronage des Commissions de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), la 32e réunion annuelle du RPCA a rassemblé quelque 250 représentants de gouvernements sahéliens et ouest-africains, d’organisations intergouvernementales, de producteurs agricoles, de la société civile et du secteur privé et de partenaires techniques et financiers.
Acquis du CILSS dans la capitalisation et le partage de bonnes pratiques et expériences de gestion durable des terres/ changement climatique, sécurité alimentaire et nutritionnelle, et maîtrise de l’eau
Dans le principe, la gestion des risques et chocs fait appel à de bonnes pratiques et innovations dont la mise en œuvre permet de réduire, sinon de supprimer, leurs impacts négatifs. De sa création en 1973 à nos jours, le CILSS et ses institutions spécialisées (AGRHYMET CCR-AOS et INSAH) ont développé une panoplie d’outils de coopération et de collaboration destinés à créer un environnement scientifique et institutionnel favorable pour contribuer à la création et à la mise au point d’outils et technologies au profit des États membres. Ces actions ont permis de capitaliser une large gamme d’expériences acquises dans divers domaines tels que (i) la lutte contre l’insécurité alimentaire, (ii) le renforcement des capacités de résilience des populations vulnérables, (iii) la gestion des ressources naturelles, de lutte contre la sécheresse et la désertification et (iv) l’analyse de l’impact du changement et de la variabilité climatiques dans les pays du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest, (v) la capitalisation des expériences acquises de la recherche agronomique et (vi) la mise en œuvre de la réglementation commune en matière de gestion et utilisation des pesticides. Cette expérience est aujourd’hui partagée avec les autres OIG de la région, notamment la CEDEAO, l’UEMOA, l’ALG et le G5-Sahel dont le CILSS est « le bras technique ».
Acquis du CILSS dans le domaine de la gestion des nuisibles majeurs des cultures et de l’homologation des pesticides au Sahel et en Afrique de l’Ouest
La première initiative du CILSS a été le projet « Recherche et Développement de la Lutte Intégrée contre les ennemis des principales cultures vivrières dans les pays du Sahel » communément dénommé Projet lutte intégrée (PLI) que les pays membres ont approuvé lors du Conseil des Ministres tenu à Ouagadougou en avril 1977, adoptant ainsi de fait une politique de lutte intégrée pour le secteur de l’agriculture.
Acquis du CILSS dans le domaine de la recherche et de l’innovation
Dans leurs activités de recherche, les experts du CILSS sont impliqués dans plusieurs initiatives régionales et internationales dans lesquelles leurs contributions ont permis d’accroître la visibilité de l’institution et de la positionner aujourd’hui au cœur de plusieurs initiatives internationales sur la
sécurité alimentaire et les changements climatiques.
Les résultats de ces travaux ont été valorisés sous forme d’articles dans les revues scientifiques, de thèses de doctorat et de masters, de chapitres dans des ouvrages, de présentations à des conférences internationales ou de conférences débats.
Acquis du CILSS dans le domaine de la sécurité alimentaire et nutritionnelle
Dès sa création en 1973, le CILSS s’est investi auprès de ses États membres dans la recherche d’une sécurité alimentaire et nutritionnelle durable conformément à son mandat. En 50 ans d’existence, le CILSS a couvert tous les domaines de la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle (SAN), incluant des prospections à long terme et faisant aujourd’hui de l’institution une référence mondiale dans le domaine. Ses réflexions et analyses couvrent tous les domaines de la SAN et de l’Agriculture et servent à la fois les milieux de décisions aux plans mondial, continental, régional et national, mais aussi les centres de formation (universités, écoles), et surtout de nouveaux clients comme les Organisations Non Gouvernementales (ONG), les Organisations de la Société Civile (OSC) et les Organisations Paysannes (OP)
Acquis du CILSS dans le domaine du développement des marchés et de la promotion des échanges des produits agropastoraux et agroalimentaires
Les actions entreprises par le CILSS, avec le concours financier des partenaires au développement, ont notamment permis d’améliorer l’état des infrastructures marchandes et favoriser l’émergence d’organisations professionnelles qui jouent, à la fois, le rôle de structures d’encadrement pour les acteurs des marchés et d’interface entre les Etats et les acteurs du marché. La plupart des organisations professionnelles qui essaiment aujourd’hui la sous-région et constituent des forces de propositions très appréciées dans Acquis du CILSS dans le domaine du développement des marchés et de la promotion des échanges des produits agropastoraux et agroalimentaires 7 l’élaboration, la mise en œuvre et l’évaluation des politiques agricoles et commerciales ont été inspirées des Cadres Nationaux de Concertation que le CILSS a mis en place au milieu des années 80.
AVIS sur la situation alimentaire et nutritionnelle dans un contexte d’insécurité civile et d’inflation persistante au Sahel et en Afrique de l’Ouest
Organisée par le Comité permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel avec l’appui de ses partenaires, la réunion du PREGEC de juin, a lancé la campagne agro-pastorale 2024-2025. Elle a également examiné les prévisions des caractéristiques
agro-hydro-climatiques de la saison des pluies et préparé le suivi de son déroulement.
Consolidation régionale des analyses du Cadre Harmonisé
La cérémonie d’ouverture de cet atelier s’est tenue le lundi 14 Mars
2022 et a été présidée par Dr Issoufou Baoua, Coordonnateur PRA/
SAN du CILSS en présence des membres de la cellule régionale
d’analyse composée des experts des institutions et organismes
membres du Comité Technique du Cadre Harmonisé (CILSS, FAO,
PAM, UNICEF, FEWS NET, RC/UE, GSU/IPC, FICR, Oxfam, Save
the Children, ACF). Les résultats serviront à alimenter les
concertations du PREGEC de mars 2022 et du RPCA prévu en avril
2022.
Etude sur les besoins des décideurs en matière d'analyse désagrégée de l'IPC/CH
une analyse rigoureuse, factuelle et consensuelle des situations d'insécurité alimentaire et de malnutrition aiguë. Le système de classification IPC/CH permet aux acteurs et aux parties prenantes concernés de déterminer et de classer la sévérité et l'ampleur des situations d'insécurité alimentaire aiguë et chronique et de malnutrition aiguë dans un pays, selon des normes scientifiques internationalement reconnues. Les estimations IPC/CH du nombre de personnes en situation d'insécurité alimentaire et de malnutrition indiquent où et combien de personnes se trouvent dans les différentes phases de l'insécurité alimentaire ou de la malnutrition par zone géographique. Plusieurs recommandations ont été formulées ces dernières années pour que l'IPC/CH fournisse une description plus nuancée des personnes en situation d'insécurité alimentaire et/ou de malnutrition, les raisons de cette situation, les lieux où elle sévit et de la durée de cette insécurité. Le Programme stratégique mondial de l'IPC (2023-
2026) a souligné la nécessité de fournir une « analyse désagrégée par sexe et d'autres déterminants intersectoriels de la vulnérabilité » dans l'analyse de l'IPC (SGP 2022, page 30) ; plus récemment, la réunion du TAG à Rome (16-17 février 2023) a confirmé la nécessité de mener une analyse désagrégée de l'IPC ; et des demandes similaires ont été formulées par les pays du CH en avril 2018, lorsqu'une analyse désagrégée par sexe a été demandée. Malgré ces recommandations, les avis des utilisateurs de l'IPC divergent sur la question de savoir si l'IPC devrait s'engager dans une analyse désagrégée et sur le type d'analyse désagrégée qui apporterait une valeur ajoutée dans différents
contextes. Comme le note l'Évaluation finale du Programme stratégique mondial de l'IPC (2019-2022), « si certains utilisateurs et membres du Comité de Pilotage Mondial (CPM) de l’IPC soulignent la nécessité d'une analyse plus désagrégée et sensible au genre, un nombre important de répondants, y compris des membres du CPM, s'interrogent également sur le rôle de l'IPC et sur la valeur ajoutée d'une analyse plus désagrégée. « Les partisans de l'analyse désagrégée soulignent souvent les besoins du secteur humanitaire en la matière, tandis que les détracteurs remettent en question le
rôle et la valeur ajoutée de l'IPC dans la fourniture d'estimations démographiques plus désagrégées, arguant que l'analyse désagrégée n'est “pas le rôle de l'IPC”, mais plutôt un processus qui devrait être mené au cours de la phase de conception des programmes.
Cette étude a été réalisée par IPC en collaboration avec les partenaires CH. L'objectif de l'étude est d'examiner en détail s'il existe un besoin d'analyse désagrégée à différents niveaux de décision et d'explorer les modalités de mise en œuvre qui permettraient d'informer les processus de prise de décision de la manière la plus efficace possible.
Guide d’intégration de la nutrition dans les documents stratégiques sectoriels sensibles à la nutrition au Sahel et en Afrique de l’Ouest
Les parties prenantes du Projet d’Amélioration de la Gouvernance Alimentaire et Nutritionnelle et de l’Agriculture Durable au Sahel et en Afrique de l’Ouest (PAGR-SANAD), notamment la CEDEAO, l’UEMOA, le CILSS et le CEI/PREGEC à travers le ROPPA, s’investissent fortement dans l’amélioration de la situation alimentaire et nutritionnelle depuis de nombreuses années. Sur le plan institutionnel, la prise en compte de la nutrition a connu une avancée à la suite de l’adhésion de tous les pays de la région sahélienne et ouest-africaine au mouvement Scaling Up Nutrition (SUN). Presque tous les pays ont ainsi procédé à la révision de leurs politiques et stratégies de nutrition selon l’approche multisectorielle. Cependant, les enjeux de la sécurité alimentaire durable sensible à la nutrition demeurent un défi majeur à relever
Guide sur les services d'AGRHYMET CCR-AOS
Ce guide opérationnel est dédié aux institutions publiques, universitaires et privées qui interviennent dans les domaines du climat, de l’eau, de l’environnement, de l’agriculture, de l’élevage, de la protection des végétaux, de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, de la réduction des risques des catastrophes climatiques et de tout autre secteur apparenté utilisant (ou qui désirant utiliser) les produits et services d’AGRHYMET Centre Climatique Régional pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (AGRHYMET C CR-AOS) qui est une institution spécialisée du Comité Permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS).
Inauguration du parc de technologie et d'innovation agricoles de SLARI en Sierra Leone
AGRHYMET Centre Climatique Régional pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (AGRHYMET CCR-AOS) renforce les capacités de son personnel sur les notions de Qualité, Hygiène, Santé, Sécurité et Environnement au travail
Programme de Résilience du Système Alimentaire (Food System Resilience program FSRP)
Dans le cadre des nouvelles procédures concernant les Normes environnementale et sociales (NES) de la Banque mondiale, le CILSS est tenu à préparer un Cadre de Gestion environnementale et sociale (CGES) par rapport aux composantes du Programme de Résilience du Système Alimentaire dont il a la responsabilité de mise en oeuvre. Le CGES, comme tous les autres outils de gestion, doit comporter des mesures permettant au projet, pendant toute sa durée de vie, de se conforme aux lois et réglementations nationales en vigueur et aux prescriptions des NES.