Une bonne disponibilité en eau de surface a été observée pendant l’année 2010 dans les pays de l’ Afrique de l’Ouest et du Sahel. (figure1) Cette situation fait suite à la bonne pluviométrie enregistrée dans la zone pendant la saison des pluies ayant occasionné des inondations par endroit. En effet l’anomalie du cumul de l’estimation des pluies (RFE) de janvier à août 2010 par rapport à la moyenne 2005-2009, montre globalement, en Afrique de l’Ouest et au Sahel, un total saisonnier variant de l’excédentaire à l’équivalent. Ceci confirme d’une manière générale les prévisions saisonnières faites par L’ACMAD et Le Centre Régional AGRHYMET pour l’année 2010. Les plus importantes détections ont été observées pendant la période du mois d’Août à Décembre 2010 (Figure2). Cette situation est non seulement favorable à une recharge des nappes souterraines mais aussi à une disponibilité en eau d’une assez longue durée pendant la saison sèche au sahel permettant ainsi, la poursuite des activités agricoles de contre saison et l’abreuvement du bétail.
Les cumuls de pluie estimée par satellite recueillis au cours des deux premières décades du mois d'Octobre 2014, sur les sites pilotes du projet ACCIC ont été globalement faibles à nuls sur leur quasi totalité. En particulier les sites du Sud du Burkina Faso et du Sud Est du Mali ont enregistré des quantités de pluies relatives faibles tandis que sur le Niger et sur presque l'ensemble du pays la saison des pluies tire déjà à sa fin. Cette situation a été déjà décrite dans les prévisions des semaines passées qui annonçaient le retrait du FIT (Front InterTropical) et donc un arrêt de la pluviométrie dans ces régions avec pour résultante une situation pluviométrique globalement déficitaire sur l'ensemble des sites du Mali, du Burkina Faso et du Niger.
Pour les besoins de l'interprétation de l'information hydroclimatique en avis et conseil pour les producteurs nous proposons un bulletin qui vise à interpréter l'optimisation de l'exploitation de la ressource hydrique par les producteurs et les produits dans le domaine de la croissance des cultures irriguées, tout en prenant en compte un état des lieux sur les habitudes des agriculteurs en termes de pratiques agricoles (en pluviale et surtout en irrigué et aussi les spéculations cultivées en irrigué).