Outils de sensibilisation et d’analyse de la vulnérabilité des impacts et l’adaptation/atténuation (VI2A) : Travaux Pratiques sur l’identification des risques climatiques, des impacts sur et des mesures d’adaptation
Ce manuel a été rédigé sur la base des connaissances scientifiques de l'équipe du projet GCCA du CILSS et de la synthèse des informations provenant du Manuel Winrock des Méthodes de l’Analyse du Carbone [1], du Rapport Spécial du Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat (GIEC) sur l’utilisation des sols, le changement d’utilisation des sols, et la foresterie (LULUCF) [2] ; les lignes directrices du GIEC version 1996 révisé pour l’inventaire des gaz à effet de serre [3] ; le guide des bonnes pratiques du GIEC [4] ; les directives 1605(b) des Etats-Unis [5] ; le Rapport de consultation du projet SVS /OMM/CRA (OUEDRAOGO L. G. et TARCHIANI V.) [6] et autres documents publiés.
Dans le cadre de la mise en oeuvre de la composante 3 du projet GCCA « Renforcer les capacités de négociation sur le climat et d’accès aux mécanismes de financement carbone en Afrique de l’Ouest», le projet a entamé un processus d’accompagnement des porteurs d’idées de projet MDP (et marché volontaire) dans le secteur AFOLU à travers des formations et la mise à disposition d’informations pour le montage technique de projets. Ce guide simplifié fait la synthèse de la démarche d’élaboration de projet MDP dans le secteur AFOLU.
Il s’agit en fait d’associer trois techniques classiques. C’est cette association qui constitue l’innovation. On trouve assez souvent une association de deux de ces techniques, zai + cordons (au Niger à Tahoua) ou cordons + RNA (au Sénégal dans le bassin arachidier) mais rarement les trois. L’association des trois techniques permet d’augmenter fortement les rendements. Au nord de Ouahigouya au Burkina Faso, les paysans ayant aménagé leurs champs de sorgho pluvial avec cette combinaison doublent le rendement par rapport au témoin, en obtenant près de 1500 kg à l’hectare contre 700 kg environ dans la zone sans aucune technique de CES.
Vulnérabilité des secteurs stratégiques au réchauffement climatique en Afrique de l’Ouest : arguments scientifiques pour la limitation du seuil de réchauffement climatique global à 1,5 °C.