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L’implication des chefs traditionnels et des leaders d’éleveurs dans la prévention et la gestion des conflits agriculteurs et éleveurs : cas de la région de l’Ouest du Burkina Faso
Lʼexpérience portant sur le « lʼimplication des chefs traditionnels et des leaders dʼéleveurs dans la
prévention et la gestion des conflits au Burkina Faso » est menée par la RECITAG (Rencontre Citoyenne
des Éleveurs et Agropasteurs) qui est une association à but non lucratif dont lʼobjectif principal est la promotion
de la cohabitation pacifique entre les communautés, pour un pastoralisme apaisé. Cette expérience est menée dans la région de la Boucle de Mouhoun principalement autour de la ville de Boromo, (province des Balé) et concerne les communes de Boromo, Siby, Pa, Oury, Pompoi, Bagassi, Fara, Tchériba, Dédougou, Safané. Du fait de leur proximité, les communes de Zawara et de Zamo, province du Sanguié, région du centre ouest se sont jointes à lʼinitiative. Elle est engagée depuis 2015 en collaboration avec les coopératives dʼéleveurs de la zone, avec lʼappui financier et technique du ministère en charge des ressources animales, du PASMEP et la contribution des membres. Au départ, lʼinitiative a été coordonnée par un comité informel composé du chef peulh de la zone de la section
locale du RECOPA(Réseau de communication sur le Pastoralisme), de lʼUnion provinciale des éleveurs des Balé et de lʼUnion provinciale des éleveurs du Sanguié. Une délégation de ces structures a rencontré le chef de
canton de Boromo, le NABA RELWENDE pour lui exposer la situation et recueillir son adhésion et son accord en vue de créer lʼassociation. Depuis lors cette association sʼinvestit pour créer un climat de paix et de confiance entre les communautés en accompagnant les mécanismes de dialogue. Dʼoù cette expérience en cours au profit de la région de Boucle de Mouhoun. Lʼexpérience sur « lʼimplication des chefs traditionnels et des leaders dʼéleveurs dans la prévention et la gestion
des conflits au Burkina Faso » a été partagée au cours dʼun atelier organisé à Banjul (Gambie) du 21 au 23
Octobre 2021 par le Projet « Elevage et pastoralisme intégrés et sécurisés en Afrique (PEPISAO) ». Elle a été complétée et enrichie par des amendements dʼune trentaine dʼassociations1 pastorales et agricoles de lʼAfrique de lʼOuest et du Sahel. La présente note de capitalisation est le résultat des contributions diverses en terme dʼédition et de conseils aussi bien des experts de la Direction de lʼAgriculture et du Développement Rural (DADR) de la CEDEAO, en particulier, Dr Bio Goura SOULE, et de ceux du CILSS, en lʼoccurrence, le coordonnateur du Programme Gestion des Ressources Naturelles et Changement Climatique, Monsieur Philippe ZOUNGRANA, du Chargé des programmes, Dr Hubert NDJAFFA et de lʼéquipe de mise en oeuvre du PEPISAO : Messieurs Moussa ASSOUMANE coordonnateur du projet, Imorou OROU DJEGA, expert en ingénierie sociale et prévention de conflits et Dr Anatole KONE, expert en communication.
Mise en place des conventions locales pour prévenir les conflits entre éleveurs et agriculteurs dans le bassin arachidier du Sénégal (zone du Diegueme)
Depuis plusieurs années, à lʼinstar des autres pays du Sahel, le Burkina Faso vit un phénomène dʼinsécurité
assez préoccupant en particulier dans la région du Sahel. Pour contribuer à y remédier, des initiatives de mise
en place et de dynamisation de Comités Locaux de Paix (CPL) sont initiées en vue dʼaccroître leur contribution
à la paix et à la cohésion sociale dans la région.
Lʼexpérience des comités locaux de paix (CLP) est menée par lʼassociation multiconfessionnelle « Union Fraternelle
des croyants de Dori (UFC-Dori) ». Cette association comprend des personnes de tout âge, et de confessions
musulmane et chrétienne. Elle est à but non lucratif et a pour objectif principal la promotion de la cohabitation
pacifique entre les communautés. UFC-Dori est membre et co-fondateur du Secrétariat Permanent des
Organisations Non Gouvernementales (SPONG). De 2014 à nos jours, UFC-Dori a contribué à mettre en place trente-six (36) CLP. Lʼexpérience des comités locaux de paix présentés comme un mécanisme endogène de prévention et de gestion pacifique des conflits locaux a été partagée au cours dʼun atelier organisé à Banjul (Gambie) du 21 au 23 Octobre 2021 par le Projet «Elevage et pastoralisme intégrés et sécurisés en Afrique (PEPISAO) ». Elle a été complétée et enrichie par des amendements dʼune trentaine dʼassociations pastorales et agricoles de lʼAfrique de lʼOuest et du Sahel. La présente note de capitalisation est le résultat des contributions diverses en terme dʼédition et de conseils
aussi bien des experts de la Direction de lʼAgriculture et du Développement Rural (DADR) de la CEDEAO, en
particulier, Dr Bio Goura SOULE, et de ceux du CILSS, en lʼoccurrence, le coordonnateur du Programme Gestion
des Ressources Naturelles et Changement Climatique, Monsieur Philippe ZOUNGRANA, du Chargé des
programmes, Dr Hubert NDJAFFA et de lʼéquipe de mise en oeuvre du PEPISAO : Messieurs Moussa ASSOUMANE coordonnateur du projet, Imorou OROU DJEGA expert en ingénierie sociale et prévention des conflits et Dr Anatole KONE expert en communication.