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Ensuring peaceful livestock mobility
Livestock farming plays a central role in the national and regional economies of West
Africa. It accounts for up to 10-15% of the GDP of the Sahelian states1 and contributes
to the local economies of the host areas of transhumant livestock farmers2. It is a major
source of income and employment throughout the sector, providing up to 99% of the red
meat consumed in the sub-region. Pastoral and agropastoral livestock farming systems,
based on the mobility of livestock, are still largely dominant in the sub-region. Several
regional pastoral development initiatives, such as the Projet régional d’appui au
pastoralisme au Sahel or Sahel Regional Pastoralism Support Project (PRAPS), the
Projet régional de dialogue et d’investissement pour le pastoralisme et la transhumance au Sahel et dans les pays côtiers de l’Afrique de l’Ouest or Regional dialogue and Investment Project for Pastoralism and Transhumance in the Sahel and Coastal Countries of West Africa (PREDIP) and the Projet Elevages et pastoralisme intégrés et sécurisés en Afrique de l’Ouest or Integrated and Secure Livestock Production systems and Pastoralism in West Africa Project (PEPISAO), have been developed and implemented by the Permanent Inter-state Committee for Drought Control in the Sahel (CILSS).
Sécuriser la mobilité apaisée du bétail
Au Sahel et en Afrique de l’Ouest, l’élevage mobile est un mode de vie et une forme
d’adaptation et de résilience développée depuis des millénaires par les pasteurs et
agropasteurs pour faire face aux effets de la désertification et des changements climatiques, exploiter et valoriser au mieux les vastes étendues des régions arides et
semi-arides. Ce système d’élevage permet de rechercher des complémentarités avec
des zones agroécologiques des régions méridionales des savanes à travers l’exploitation du pâturage et de l’eau. Ainsi, l’élevage contribue à fournir des revenus substantiels aux populations et à assurer la sécurité alimentaire. Le colloque de N’Djamena en République du Tchad (mai 2013) et la déclaration de Nouakchott en République Islamique de Mauritanie (octobre 2013) ont donné un regain d’intérêt au secteur de l’élevage avec la mise en oeuvre de plusieurs initiatives régionales telles que le PRAPS, le PREDIP, le PEPISAO financées respectivement par la Banque Mondiale, l’Union Européenne et l’Agence Française de Développement, et coordonnées par le CILSS ainsi que d’autres telles que le PACBAO, MOPSS, mis en œuvre respectivement par l’Agence Régionale pour l’Agriculture et l’Alimentation (ARAA) de la CEDEAO, la SNV etc.
Sécuriser la mobilité apaisée du bétail
L’élevage joue un rôle central dans les économies nationales et régionale en Afrique
de l’Ouest. Il représente 10 à 15 % des PIB des États sahéliens1 et contribue aux
économies locales des zones d’accueil des éleveurs transhumants2. Il constitue une
importante source de revenus et d’emplois sur l’ensemble de la filière, et fournit jusqu’à 99% de la viande rouge consommée dans la sous région. Les systèmes d’élevage pastoraux et agropastoraux, qui reposent sur la mobilité du bétail, demeurent largement dominants dans la sous-région. Ainsi, plusieurs initiatives régionales de développement pastoral, telles que le Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel (PRAPS), le Projet Régional de Dialogue et d’Investissement pour le Pastoralisme et la transhumance au Sahel et dans les pays côtiers de l’Afrique de l’Ouest (PREDIP) et le Projet Élevages et Pastoralisme Intégrés et Sécurisés en Afrique de l’Ouest (PEPISAO), ont été développées et mises en oeuvre par le Comité Inter-États de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS).