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Déterminants socio-économiques de l’adoption des variétés améliorées de maïs dans la commune d’Allada au Bénin
La présente étude menée sur les impacts socio-économiques de l’adoption des variétés améliorées au niveau de la commune d’Allada au Bénin a pour but de contribuer à l’évaluation des résultats de l’adoption des variétés améliorées (VA) de maïs. L’appréciation du niveau d’adoption des VA de maïs, l’évaluation de leurs impacts socio-économiques et l’identification des contraintes qui handicapent leur promotion ont été évalués sur la base des enquêtes socio-économiques. Un échantillon de 136 personnes dont 125 producteurs/cultivateurs et 11 personnes ressources a été questionné et interviewé. Les données ont été traitées à l’aide des logiciels Excel 2007 et SPSS 21. Les résultats ont montré que les superficies emblavées de variétés locales (VL) sont plus importantes que celle consacrées aux VA. Les paysans enquêtés sont en majorité pauvres avec un niveau d’instruction faible. Les non adoptants de VA représentent 68% contre 32% pour les adoptants ; 58% pensent que les VA sont rentables contre 21% qui pensent le contraire. 58, 4% des adoptants tirent l’essentiel de leur source de revenu de la vente des produits agricoles. Les plus importantes contraintes liées à la production des VA de maïs sont : les mauvais herbes, les intempéries, l’accès difficiles aux intrants et la chute du prix de maïs sur le marché. Pour accroître le niveau d’adoption des VA de maïs, l’Etat, les privés et les paysans doivent jouer leur rôle.
Impacts des pratiques culturales des producteurs de semences sur la fertilité des sols dans le district agricole de Doukou-Doukou (Département de Madaoua, Niger)
Au Niger en général et particulièrement dans le district agricole de Doukou Doukou, la multiplication de semences de qualité en milieu paysan connait un essor. A l’inverse de la production des cultures vivrières, dans le cadre de la multiplication de semences les paysans utilisent des quantités importantes de fertilisants minéraux et appliquent des pratiques culturales qui peuvent affectés la productivité durable des sols. L’étude conduite avait pour but d’apprécier les impacts des pratiques des producteurs de semences sur la fertilité des sols. Pour cela, une enquête sur l’appréciation des producteurs semenciers par rapport à l’évolution des rendements dans leurs parcelles a été menée. En outre, quatre systèmes de production ont été comparés i.e. la rotation annuelle (mil/niébé) en semence, la culture en continue de semences de mil sur la même exploitation sur 5 ans et 10 ans et l’association (pratiques paysannes) comme témoin. Des échantillons composites de sol au niveau de 12 champs ont été prélevés et une analyse du sol pour la teneur en éléments nutritifs et en matière organique faite. Selon les réponses de l’enquête, 98,5% des producteurs échantillonnés ont constatés des changements au niveau de leurs rendements dont 84,6% à la hausse et 12,3% à la baisse. Les 3,1% des enquêtés constatent plutôt une stagnation. Il ressort des résultats de l’analyse du sol, que le pHeau et la teneur en azote sont restés sensiblement le même au niveau de tous les systèmes culturaux tandis que les plus fortes teneurs en phosphore assimilable et les hauts rendements grain ont été enregistrés au niveau des exploitations semencières. Avec un rendement moyen de 960 kg/ha, 801kg/ha et 760kg/ha respectivement pour le système de semence en pure de 5ans, 10ans et la rotation semences mil/niébé contre 650kg/ha pour le témoin. Cependant les teneurs en matière organique et en carbone organique étaient relativement plus importantes au niveau des témoins qu’au niveau de tous les systèmes d’exploitations semencières. Les teneurs des différents indicateurs chimiques du sol obtenues dans cette étude étaient toutes en deçà des moyennes établies pour les normes de fertilité des sols de la sous région.