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32e Réunion annuelle relevé des conclusions Abuja RPCA (Nigéria )12-14 Décembre 2016
Accueillie par la République fédérale du Nigéria et sous le haut patronage des Commissions de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), la 32e réunion annuelle du RPCA a rassemblé quelque 250 représentants de gouvernements sahéliens et ouest-africains, d’organisations intergouvernementales, de producteurs agricoles, de la société civile et du secteur privé et de partenaires techniques et financiers.
Atelier régional d’échanges sur les contributions des secteurs de l’agriculture, de l’élevage et des forêts aux Contributions Prévues Déterminées au niveau National (CPDN) pour l’accord Paris Climat 2015
Session 5: L’Agriculture Intelligente face au climat (AIC): définition, enjeux,
techniques et exemples en Afrique de l’Ouest
Catalogue régional des espèces et variétés végétales CEDEAO-UEMOA-CILSS : Variétés homologuées2016-2018
Aux termes des dispositions des articles 9.1 du règlement semencier C/REG.4/05/2008 de la CEDEAO et 80.1 du règlement semencier REGL.N°03/2009/CM de l'UEMOA, le Catalogue Ouest Africain des Espèces et Variétés Végétales (COAfEV/CEDEAO) ou le Catalogue Régional des Espèces et Variétés Végétales (CREVU/UEMOA), ci-après désigné par « Catalogue Régional CEDEAO-UEMOA-CILSS des Espèces et Variétés Végétales », est constitué de la liste limitative des variétés dont les semences peuvent être produites et commercialisées sur le territoire des 17 pays de cet espace. Ce Catalogue contient donc l'ensemble des variétés de la liste A des catalogues nationaux. Ce Catalogue remplace le Catalogue Ouest Africain des Espèces et Variétés Végétales (COAfEV) édité en 2018. Il porte sur les variétés des 11 cultures prioritaires que sont : le riz, le maïs, le sorgho, le mil, l'arachide, le niébé, le manioc, l'igname, la pomme de terre, la tomate et l'oignon. Les variétés de ce catalogue ont été retenues sur la base de la disponibilité des informations essentielles de DHS et VATE. Les caractères variétaux présentés le sont à titre informatif, pour faciliter le choix des utilisateurs
Les produits de capitalisation des expériences et acquis du PREDIP
Dans le cadre de la mise en œuvre du PREDIP, le CILSS a obtenu d’importants résultats et acquis. En vue d’assurer la capitalisation de ces acquis au bénéfice des acteurs du sous-secteur de l’élevage et du pastoralisme au Sahel et en Afrique de l’Ouest, un échantillon de onze (11) expériences majeures et leçons apprises ont été tirées et documentées suivant l’approche de capitalisation au fil de l’eau. Ces expériences couvrent l’ensemble des thématiques traitées par le PREDIP (Service Régional d’Information Pastorale, dialogue et gouvernance de la transhumance transfrontalière, infrastructures et aménagements agropastoraux, santé animale). Chacune des fiches qui documente ces expériences comporte un résumé permettant au lecteur d’avoir un aperçu du contenu de l’expérience et de tirer les informations dont il a besoin. En plus de ces onze (11) fiches, deux (2) notes de capitalisation ont été produites. Pour leur valorisation, ces expériences et ces notes de capitalisation peuvent être mises à l’échelle. Elles viennent compléter la gamme des expériences déjà disponibles dans la promotion du sous-secteur de l’élevage. Pour approfondir ses connaissances, le lecteur pourrait lire le rapport complet « Expériences et enseignements du PREDIP ».
Les produits de capitalisation des expériences et acquis du PREDIP
Dans le cadre de la mise en oeuvre du PREDIP, le CILSS a obtenu d’importants résultats et acquis. En vue d’assurer la capitalisation de ces acquis au bénéfice des acteurs du sous-secteur de l’élevage et du pastoralisme au Sahel et en Afrique de l’Ouest, un échantillon de onze (11) expériences majeures et leçons apprises ont été tirées et documentées suivant l’approche de capitalisation au fil de l’eau. Ces expériences couvrent l’ensemble des thématiques traitées par le PREDIP (Service Régional d’Information Pastorale, dialogue et gouvernance de la transhumance transfrontalière, infrastructures et aménagements agropastoraux, santé animale). Chacune des fiches qui documente ces expériences comporte un résumé permettant au lecteur d’avoir un aperçu du contenu de l’expérience et de tirer les informations dont il a besoin. En plus de ces onze (11) fiches, deux (2) notes de capitalisation ont été produites. Pour leur valorisation, ces expériences et ces notes de capitalisation peuvent être mises à l’échelle. Elles viennent compléter la gamme des expériences déjà disponibles dans la promotion du sous-secteur de l’élevage. Pour approfondir ses connaissances, le lecteur pourrait lire le rapport complet « Expériences et enseignements du PREDIP ».
Sécuriser la mobilité apaisée du bétail
Au Sahel et en Afrique de l’Ouest, l’élevage mobile est un mode de vie et une forme
d’adaptation et de résilience développée depuis des millénaires par les pasteurs et
agropasteurs pour faire face aux effets de la désertification et des changements climatiques, exploiter et valoriser au mieux les vastes étendues des régions arides et
semi-arides. Ce système d’élevage permet de rechercher des complémentarités avec
des zones agroécologiques des régions méridionales des savanes à travers l’exploitation du pâturage et de l’eau. Ainsi, l’élevage contribue à fournir des revenus substantiels aux populations et à assurer la sécurité alimentaire. Le colloque de N’Djamena en République du Tchad (mai 2013) et la déclaration de Nouakchott en République Islamique de Mauritanie (octobre 2013) ont donné un regain d’intérêt au secteur de l’élevage avec la mise en oeuvre de plusieurs initiatives régionales telles que le PRAPS, le PREDIP, le PEPISAO financées respectivement par la Banque Mondiale, l’Union Européenne et l’Agence Française de Développement, et coordonnées par le CILSS ainsi que d’autres telles que le PACBAO, MOPSS, mis en œuvre respectivement par l’Agence Régionale pour l’Agriculture et l’Alimentation (ARAA) de la CEDEAO, la SNV etc.
Sécuriser la mobilité apaisée du bétail
L’élevage joue un rôle central dans les économies nationales et régionale en Afrique
de l’Ouest. Il représente 10 à 15 % des PIB des États sahéliens1 et contribue aux
économies locales des zones d’accueil des éleveurs transhumants2. Il constitue une
importante source de revenus et d’emplois sur l’ensemble de la filière, et fournit jusqu’à 99% de la viande rouge consommée dans la sous région. Les systèmes d’élevage pastoraux et agropastoraux, qui reposent sur la mobilité du bétail, demeurent largement dominants dans la sous-région. Ainsi, plusieurs initiatives régionales de développement pastoral, telles que le Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel (PRAPS), le Projet Régional de Dialogue et d’Investissement pour le Pastoralisme et la transhumance au Sahel et dans les pays côtiers de l’Afrique de l’Ouest (PREDIP) et le Projet Élevages et Pastoralisme Intégrés et Sécurisés en Afrique de l’Ouest (PEPISAO), ont été développées et mises en oeuvre par le Comité Inter-États de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS).