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Mise en place des conventions locales pour prévenir les conflits entre éleveurs et agriculteurs dans le bassin arachidier du Sénégal (zone du Diegueme)
Dans les régions rurales du Sénégal, à lʼinstar des autres pays de lʼAfrique de lʼOuest, la baisse de la productivité et lʼexode rural facilitent lʼaccaparement des terres au profit de grands projets privés et minent lʼagriculture familiale. Généralement les jeunes agriculteurs et éleveurs abandonnent leur terre pour gagner les villes dans lʼespoir dʼy décrocher un emploi et une meilleure qualité de vie. « Et ce nʼest quʼune facette dʼun contexte plus global marqué, depuis plus de 20 ans, par la baisse de la fertilité des sols, lʼaccès compliqué à des semences de qualité, la vétusté du matériel agricole et la dégradation des ressources naturelles ». A ces multiples facteurs sʼajoutent le changement climatique, la lutte pour lʼaccès et le contrôle des espaces agro pastoraux, lʼaugmentation de la population et la nécessité de répondre face à la demande croissante en produits céréaliers. A court et moyen terme, ces facteurs fragilisent les systèmes de productions agricoles et contribuent à exacerber les tensions entre agriculteurs et éleveurs en milieu rural. Ceci justifie donc la pertinence dʼagir constamment pour asseoir une collaboration entre les différentes communautés qui partagent le même espace géographique. Cʼest dans cette dynamique quʼagissent la plupart des structures locales en milieu rural pour prévenir les conflits entre les différents usagers des ressources naturelles à travers des approches variées notamment les conventions locales. Lʼexpérience de prévention et gestion des conflits à travers la mise en place des conventions locales dans les bassins arachidiers du Sénégal, est menée par lʼassociation JIG JAM. En effet, le Groupe Multifonctionnel de Promotion Rurale JIG-JAM a été fondé en 1984, sous le nom de Union de Jig-Jam Sassal. Elle couvre les territoires de Fissel - Ndiaganio - Sessèene - Ngeniène et Sandiara. Dans le domaine de la Cohésion Sociale/ Gestion des Conflits, JIG JAM sʼest fortement investie durant ces dernières années dans la sécurisation du foncier rural et la diversification des activités génératrices de revenu. Cʼest une association à but non lucratif dont lʼobjectif principal est dʼappuyer à lʼorganisation des populations rurales pour faciliter la mise en synergie de lʼensemble des potentialités existantes ou à créer pour répondre efficacement aux problèmes et contraintes du milieu. Lʼexpérience de prévention et gestion des conflits à travers la mise en place des conventions locales dans les bassins arachidiers du Sénégal est menée dans la région de THIES et concerne la commune de Fissel. Elle est engagée depuis 1982 en collaboration avec 67
groupements villageois et la FONGS (fédération des organisations non gouvernementales du SENEGAL) avec
un appui technique du GREET une ONG française sur financement de LʼAFD. Cette expérience a été partagée au cours dʼun atelier organisé à Banjul (Gambie) du 21 au 23 Octobre 2021 par le Projet « Elevage et pastoralisme intégrés et sécurisés en Afrique (PEPISAO) ». Elle a été complétée et enrichie par des amendements dʼune trentaine dʼassociations pastorales et agricoles de lʼAfrique de lʼOuest et du Sahel. La présente note de capitalisation est le résultat des contributions diverses en terme dʼédition et de conseils aussi bien des experts de la Direction de lʼAgriculture et du Développement Rural (DADR) de la CEDEAO, en particulier, Dr Bio Goura SOULE, et de ceux du CILSS, en lʼoccurrence, le coordonnateur du Programme Gestion des Ressources Naturelles et Changement Climatique, Monsieur Philippe ZOUNGRANA, du Chargé des programmes, Dr Hubert NDJAFFA et de lʼéquipe de mise en oeuvre du PEPISAO : Messieurs Moussa ASSOUMANE coordonnateur du projet, Imorou OROU DJEGA, expert en ingénierie sociale et prévention de conflits et Dr Anatole KONE, expert en communication.
Global Land Outlook : Rapport thématique Afrique de l’Ouest. Neutralité en matière de dégradation des terres : Bénéfices pour la sécurité humaine
Le présent rapport thématique du GLO sur l’Afrique de l’Ouest et le Sahel a été élaboré par le Centre régional AGRHYMET dans le cadre d’un Mémorandum d’accord signé en 2019 entre le Comité permanent inter-États de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS) et la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD). Ce travail a été accompli avec l’appui généreux de TetraTech, USAID et SERVIR Afrique de l’Ouest. Analysant les enjeux, contraintes et atouts de 7 pays sahéliens (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Nigéria, Sénégal et Tchad), ce rapport thématique régional met en lumière les acquis et opportunités existants pour favoriser le développement durable et inclusif de toute la région. Ainsi, faisant face à la dégradation des terres, de bonnes pratiques de Gestion Durable des Terres (GDT) ont été développées.
Acquis du CILSS dans le domaine de la formation
Le CRA a débuté ses activités de formation professionnelle en 1975 pour former des cadres directement utilisables par les Etats afin de pallier l’insuffisance de compétences pour comprendre, analyser et trouver des solutions au phénomène de la sécheresse et de la désertification. Durant ses cinquante années d’existence, le CILSS à travers le Centre Régional AGRHYMET a engrangé de nombreux acquis dans le domaine de la formation. Cependant, cette institution fait aussi face de nos jours à un certain nombre de défis pour la pérennisation de cette formation.
Acquis du CILSS dans le domaine de la recherche et de l’innovation
Dans leurs activités de recherche, les experts du CILSS sont impliqués dans plusieurs initiatives régionales et internationales dans lesquelles leurs contributions ont permis d’accroître la visibilité de l’institution et de la positionner aujourd’hui au cœur de plusieurs initiatives internationales sur la
sécurité alimentaire et les changements climatiques.
Les résultats de ces travaux ont été valorisés sous forme d’articles dans les revues scientifiques, de thèses de doctorat et de masters, de chapitres dans des ouvrages, de présentations à des conférences internationales ou de conférences débats.
Acquis du CILSS dans le domaine du développement des marchés et de la promotion des échanges des produits agropastoraux et agroalimentaires
Les actions entreprises par le CILSS, avec le concours financier des partenaires au développement, ont notamment permis d’améliorer l’état des infrastructures marchandes et favoriser l’émergence d’organisations professionnelles qui jouent, à la fois, le rôle de structures d’encadrement pour les acteurs des marchés et d’interface entre les Etats et les acteurs du marché. La plupart des organisations professionnelles qui essaiment aujourd’hui la sous-région et constituent des forces de propositions très appréciées dans Acquis du CILSS dans le domaine du développement des marchés et de la promotion des échanges des produits agropastoraux et agroalimentaires 7 l’élaboration, la mise en œuvre et l’évaluation des politiques agricoles et commerciales ont été inspirées des Cadres Nationaux de Concertation que le CILSS a mis en place au milieu des années 80.
Agrhymet newsletter - avril 2010
Les évaluations des récoltes faites en 2009 par le CILSS et ses partenaires ont révélé une situation préoccupante dans certaines zones du Sahel notamment au Niger et au Tchad où des millions de personnes vivent dans une insécurité alimentaire et nutritionnelle difficile. Le communiqué de presse issu de la réunion du Réseau de Prévention des Crises Alimentaires tenue du 8 au 9 avril 2010 à Paris, présenté dans ce numéro, vous donne un aperçu de l’ampleur de la situation et des mesures préconisées. La sécurité alimentaire était aussi à l’ordre du jour de la 15ème Conférence au Sommet des Chefs d’Etat du CILSS qui a eu lieu le 15 mars 2010 à N’Djaména. Ce Sommet a instruit le CILSS à s’investir dans des domaines stratégiques pouvant garantir la sécurité alimentaire : le développement des bassins de rétention, la mise en oeuvre d’un programme régional sur ’augmentation des précipitations par ensemencement des nuages, la réhabilitation et la valorisation du bassin du Lac Tchad et du Fleuve Niger, la réalisation de la grande muraille verte, la lutte contre les plantes envahissantes telles que le typha, la jacinthe d’eau et toute autres plantes menaçant les cours d’eau, a désalinisation des terres et la lutte contre l’érosion côtière. Les autres décisions et recommandations de cette Conférence et celles de la 43ème Session du Conseil des Ministres du CILSS, figurent dans ce numéro. Le volet partenariat occupe aussi une place importante dans ce newsletter. A ce propos, AGRHYMET et quatre autres institutions (ACMAD, ICPAC, DMC et GHF) viennent de bénéficier d’un don de la Banque Africaine de Développement (BAD) de 30 millions de dollars US pour renforcer leurs capacités afin qu’elles demeurent des centres de référence en matière de production d’informations climatiques crédibles et appropriées. Par ailleurs, le Centre Régional AGRHYMET a renforcé son partenariat avec d’autres institutions notamment avec le CORAF qui lui a confié pour 2010, des activités de formation et des missions d’assurance qualité dans le cadre du programme SCARDA. Les autres faits saillants de ce numéro concernent le septième Conseil et Pédagogique du CRA et un article de recherche sur « la valorisation des méthodes traditionnelles de prévision des pluies ».
Agrhymet newsletter - juin 2012
L’insécurité alimentaire demeure inquiétante dans la plupart des paysde la région sahélienne. C’est l’avis des experts de la Cellule restreinte du dispositif régional de prévention et gestion des crises alimentaires au Sahel et en Afrique de l’Ouest, réunie du 7 au 9 juin 2012 au Centre Régional AGRHYMET. Un extrait de l’avis diffusé au cours de cette rencontre, figure dans ce bulletin. Une partie de ce bulletin est aussi consacrée aux prévisions saisonnières pluviométriques et hydrologiques 2012 en Afrique de l’Ouest. Celles-ci présentent sur le plan pluviométrique, une tendance normale à déficitaire dans le Sahel Ouest (Sénégal, Mauritanie, Gambie, Guinée Bissau, Guinée Conakry). S’agissant de la prévision saisonnière hydrologique dans les principaux bassins, il est attendu des écoulements normaux sur les fleuves Sénégal, Gambie et Comoé ; normaux à excédentaires sur les fleuves de la Volta et de l’Ouémé et normaux à déficitaire pour la partie supérieure du Fleuve Niger. Compte de l’incertitude des prévisions, le Centre Régional AGRHYMET recommande un suivi des mises à jour qui seront faites en juin et juillet 2012. Ce bulletin fait également un focus sur la désignation par l’UEMOA, du Centre Régional AGRHYMET, comme centre d’excellence. Cette distinction qui honore le CILSS, est le couronnement du succès du Centre Régional AGRHYMET dans ses missions de formation et d’information. Cette institution de référence en Afrique, s’investit entièrement et avec professionnalisme, dans la formation des cadres et dans la production d’informations fiables et pertinentes sur la sécurité alimentaire, la maîtrise de l’eau et la lutte contre la désertification au Sahel et en Afrique de l’Ouest. Les autres faits saillants de ce bulletin concernent la signature par le Niger du protocole d’accord pour la gestion des stocks nationaux de sécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest, la formation sur les adaptations au changement climatique dans les zones sèches, l’atelier sur l’harmonisation des méthodes de collecte des données primaires, la participation du CILSS à la conférence AMESD sur l’utilisation de la télédétection, et les sorties des promotions de cycles mastère (GIRE, Gestion Concertée des Ressources Naturelles, changement climatique et développement durable) et ingénieurs en protection des végétaux .
Agrhymet newsletter - juin 2013
L’insécurité alimentaire demeure préoccupante au Nord du Mali et au Nord du Nigeria. C’est l’avis des experts de la réunion restreinte du dispositif régional de prévention et gestion des crises alimentaires au Sahel et en Afrique de l’Ouest, réunie du17 au 19 juin 2013, à Cotonou au Bénin. Ces derniers ont également examiné les prévisions saisonnières climatiques 2013 dont les tendances indiquent une forte probabilité d’avoir des cumuls pluviométriques équivalents à supérieurs à la normale (1981/2010). Ce qui laisse présager de bonnes perspectives agropastorales dans la région. Un extrait de l’avis diffusé au cours de cette rencontre du PREGEC, figure dans ce bulletin. Une partie de ce bulletin est aussi consacrée à la formation sur le mécanisme de développement propre et le marché volontaire pour les porteurs de projets et d’idées de projet carbone dans le secteur de l’agriculture, de la foresterie et d’autres Utilisations des terres (AFOLU). La question du changement climatique était également au centre des discussions lors des ateliers organisés durant ce premier trimestre par le CILSS. Il s’agit notamment de l’atelier sur l’intégration du changement climatique dans les politiques des pays du CILSS-CEDEAO. Cette rencontre a permis aux cadres du CILSS d’être mieux outillés pour accompagner les pays en matière d’intégration du changement climatique dans les politiques. Ce bulletin fait également un focus sur la rencontre régionale des décideurs sur la gestion de l’eau pour l’agriculture et l’élevage en Afrique de l’Ouest dont l’objectif principal était de procéder à l’évaluation finale du programme de Surveillance de l’Environnement en Afrique pour un Développement Durable (AMESD/CEDEAO). Ce programme a capitalisé des résultats probants en matière de suivi de la végétation, de la localisation des points d’eau et des feux de brousse, etc. Les autres faits saillants de ce bulletin concernent entre autres sujets, la huitième session du Comité Scientifique et Pédagogique du Centre Régional AGRHYMET et les rencontres avec des missions de la Banque Africaine de Développement sur des projets axés sur le climat. Une innovation a été apportée à ce bulletin qui comprendra désormais un article intitulé « la parole aux bénéficiaires des produits et services du CILSS »
Agrhymet newsletter - juin 2015
Paris s’apprête à accueillir dans quelques mois la COP 21. En prélude à cette conférence internationale, des rencontres se multiplient au niveau national et international pour assurer un éclatant succès aux négociations sur le climat. C’est dans ce contexte que la capitale ivoirienne a abrité en mai 2015, le premier atelier de préparation des négociateurs et acteurs régionaux impliqués dans les négociations climat qui a permis de renforcer leurs capacités et la préparation d’argumentaires techniques. Toujours dans la perspective de la COP 21, les pays ont engagé le processus de préparation de leurs Contributions Prévues Déterminées au niveau National (CPDN) qui constitue un des éléments des prochaines négociations sur le climat. C’est ainsi que Niamey a servi de cadre pour permettre aux ministres en charge de l’Environnement des pays membres de la CEDEAO et du CILSS d’adopter une déclaration dite Déclaration de Niamey sur les CPDN dans les secteurs de l’agriculture, de l’élevage et de la foresterie. Ce présent bulletin d’information relate une partie de ces événements liés à la lutte contre les changements climatiques. Ce deuxième numéro d’AGRHYMET Newsletter se fait aussi l’écho du lancement d’un outil de transmission de données et des informations météorologiques par la téléphonie mobile dénommé AGROMETTOOLBOX. Cette innovation technologique vient renforcer les mesures d’accompagnement et de préparation de la campagne agropastorale, notamment les stratégies de gestion des risques climatiques en agriculture, ainsi que l’adaptation de l’information climatique aux besoins des agriculteurs. Les autres faits saillants de ce numéro concernent le forum sur l’agriculture intelligente face au climat, le forum sur les prévisions climatiques saisonnières 2015 dans la zone soudano sahélienne, la célébration de la journée mondiale de lutte contre la désertification, la rentrée de la troisième promotion des étudiants du master II en sécurité alimentaire et nutritionnelle, la formation en suivi évaluation, l’atelier national de partage d’Information et de sensibilisation sur les produits élaborés dans le cadre du projet ACCIC et la retraite sur la datalibrary du Centre Régional AGRHYMET.
Analyse des impacts sociaux, économiques et environnementaux des principaux facteurs de changement et des perspectives à long terme des systèmes d’élevage mobiles en Afrique de l’Ouest
Ce document constitue le rapport principal de l’étude des impacts sociaux, économiques et environnementaux, des principaux facteurs de changement et des perspectives à long terme des systèmes d’élevages mobiles en Afrique de l’Ouest. Réalisé entre juin 2020 et janvier 2021, celle-ci entre dans le cadre de la mise en oeuvre du Projet Élevage et Pastoralisme Intégrés et Sécurisés en Afrique de l’Ouest (PEPISAO). Cette initiative régionale est financée par l’Agence Française de Développement et mise en oeuvre par la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest.
Analysis of the social, economic and environmental impacts, the main drivers of change and the long-term prospects of mobile livestock systems in West Africa
This document constitutes the main report of the study on the social, economic and environmental impacts, the main drivers of change and the long-term prospects of mobile livestock systems in West Africa. The study was carried out between June 2020 and January 2021 as part of the implementation of the Integrated and Secure Livestock and Pastoralism Project in West Africa (PEPISAO). This regional initiative is funded by the French Development Agency and implemented by the Economic Community of West African States.
Annuaire des diplômés
De sa création à 2023, le CRA a formé 1 757 diplômés dont 909 Techniciens Supérieurs, 310 Ingénieurs et 538 Masters dans les domaines de la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle, la Gestion des Ressources Naturelles et la Maîtrise de l’Eau dans un contexte de changement climatique.Il a également participé au perfectionnement de plus de 9 000 cadres sahéliens et ressortissants d’autres régions d’Afrique. Le succès de ces formations constitue un réel motif de satisfaction pour le CILSS et ses partenaires, surtout que la demande de cette prestation dépasse l’espace sahélien pour toucher désormais d’autres pays de la CEDEAO, de l’Afrique Centrale et Australe.
AVIS sur la situation alimentaire et nutritionnelle dans un contexte d’insécurité civile et d’inflation persistante au Sahel et en Afrique de l’Ouest
Les participants à la concertation régionale du dispositif de Prévention et de Gestion des Crises Alimentaires (PREGEC) au Sahel et en Afrique de l’Ouest, tenue du 16 au 18 septembre 2024 à Niamey au Niger, ont évalué le déroulement de la campagne agropastorale 2024-2025 en mi-septembre et en ont tiré les conclusions suivantes.
Bulletin mensuel AGRYMETH - mars 2012
Les autres faits saillants de ce numéro concernent le transfert d’un nouvel outil de suivi de la sécheresse au Centre Régional AGRHYMET par l’Université de Princeton, l’atelier sur le contrôle de qualité des données climatologiques, la réunion du réseau GWADI, la présentation du projet Alliance Mondiale contre le Changement Climatique et les visites du CRA par d’éminentes personnalités.
Bulletin mensuel AGRYMETH - Novembre 2002
Production céréalière régionale (11.320.700 tonnes) inférieure de 3& à celle de l'année dernière et supérieure de 11& à la moyenne des cinq (5) dernières années.
Bulletin mensuel d’information du centre régional agrhymet avril 2010
La sécurité alimentaire était aussi à l’ordre du jour de la 15ème Conférence au Sommet des Chefs d’Etat du CILSS qui a eu lieu le 15 mars 2010 à N’Djaména. Ce Sommet a instruit le CILSS à s’investir dans des domaines stratégiques pouvant garantir la sécurité alimentaire : le développement des bassins de rétention, la mise en oeuvre d’un programme régional sur l’augmentation des précipitations par ensemencement des nuages, la réhabilitation et la valorisation du bassin du Lac Tchad et du Fleuve Niger, la réalisation de la grande muraille verte, la lutte contre les plantes envahissantes telles que le typha, la jacinthe d’eau et toute autres plantes menaçant les cours d’eau, la désalinisation des terres et la lutte contre l’érosion côtière. Les autres décisions et recommandations de cette Conférence et celles de la 43ème Session du Conseil des Ministres du CILSS, figurent dans ce numéro.
Bulletin mensuel d’information du centre régional agrhymet décembre 2011
Ce quatrième numéro d’AGRHYMET Newsletter se fait aussi l’écho de la participation du CILSS à la COP 17 à Durban. Elle a été marquée par des rencontres avec des scientifiques, des interventions au cours des side event dédiés au changement climatique et enfin à une animation d’un stand où étaient présentés des supports de communication sur les projets tels que le Suivi de l’Environnement pour un Développement Durable (AMESD), l’Alliance Mondiale contre le Changement Climatique (AMCC), le programme FERSOL, le programme IREM/LCD, le PRGDT, etc. Un focus a été fait sur les principaux résultats de la COP 17.
Bulletin mensuel d’information du centre régional agrhymet décembre 2016
Ce numéro met aussi l’accent sur la participation du CILSS à la COP 22 à Marrakech au Maroc où le CILSS s’est distingué dans plusieurs manifestations notamment l’organisation d’un side event conjoint avec la CEDEAO et l’OIF, la participation à plusieurs panels et à l’organisation de la journée du CILSS. La participation du CILSS à cette rencontre internationale a permis à notre institution de réaffirmer son expertise en matière de lutte contre le changement climatique mais également de renforcer son réseau de partenaires scientifiques et techniques.
Bulletin mensuel d’information du centre régional agrhymet janvier 2011
Le présent bulletin donne les détails de ces ateliers. Il relate aussi la cérémonie de remise d’un don de matériel informatique au CRA par le Groupe de Coopération des Nouvelles Technologies de l’Université de CORDOUE et la participation du Centre à la 2ème édition de la fête de la Science au Niger organisée par l’Ambassade de France. Une partie de ce numéro est également consacrée aux faits marquants du CILSS notamment la 45ème Session du Conseil des Ministres dont le communiqué final présente, entre autres sujets, les nouvelles conventions pour assurer le financement du CILSS de son programme de Travail 2009-2013, les nouvelles nominations aux postes de Secrétaire Exécutif Adjoint et de Directeur Général de l’Institut du Sahel.
Bulletin mensuel d’information du centre régional agrhymet juillet 2016
Le présent bulletin concerne aussi le 3ème Forum des prévisions climatiques saisonnières des caractéristiques pluviométriques, agro-climatologiques et hydrologiques de la saison des pluies 2016 pour la zone sahélienne de l’espace CILSS/CEDEAO dont le communiqué final issu de cette rencontre, est en ligne sur notre site web : www.agrhymet.ne Compte tenu de l’incertitude des prévisions, il est fortement recommandé de suivre les mises à jour qui seront faites à partir de Juillet 2016 par le Centre Régional AGRHYMET, l’ACMAD et les services météorologiques nationaux.
Bulletin mensuel d’information du centre régional agrhymet juin 2012
Ce bulletin fait également un focus sur la désignation par l’UEMOA, du Centre Régional AGRHYMET, comme centre d’excellence. Cette distinction qui honore le CILSS, est le couronnement du succès du Centre Régional AGRHYMET dans ses missions de formation et d’information. Cette institution de référence en Afrique, s’investit entièrement et avec professionnalisme, dans la formation des cadres et dans la production d’informations fiables et pertinentes sur la sécurité alimentaire, la maîtrise de l’eau et la lutte contre la désertification au Sahel et en Afrique de l’Ouest.
Bulletin mensuel d’information du centre régional agrhymet juin 2013
Ce bulletin fait également un focus sur la rencontre régionale des décideurs sur la gestion de l’eau pour l’agriculture et l’élevage en Afrique de l’Ouest dont l’objectif principal était de procéder à l’évaluation finale du programme de Surveillance de l’Environnement en Afrique pour un Développement Durable (AMESD/CEDEAO). Ce programme a capitalisé des résultats probants en matière de suivi de la végétation, de la localisation des points d’eau et des feux de brousse, etc. Les autres faits saillants de ce bulletin concernent entre autres sujets, la huitième session du Comité Scientifique et Pédagogique du Centre Régional AGRHYMET et les rencontres avec des missions de la Banque Africaine de Développement sur des projets axés sur le climat.
Bulletin mensuel d’information du centre régional agrhymet juin 2014
Ce bulletin fait également un focus sur le Programme de Surveillance de l’Environnement et de Sécurité en Afrique (MESA) dont l’objectif principal est d’améliorer les capacités des structures régionales et nationales de la région de la CEDEAO plus la Mauritanie et le Tchad impliquées dans la gestion de l’environnement, à mieux utiliser les données d’observation de la terre pour une meilleure maîtrise de l’eau et une gestion plus efficace de l’agriculture et de l’élevage. Ce programme s’appuiera sur les acquis du Programme Surveillance de l’Environnement en Afrique pour un Développement Durable (AMESD) tout en mettant l’accent pour la zone CEDEAO, sur les services : pastoralisme, cultures et feux de brousse
Bulletin mensuel d’information du centre régional agrhymet juin 2015
Ce deuxième numéro d’AGRHYMET Newsletter se fait aussi l’écho du lancement d’un outil de transmission de données et des informations météorologiques par la téléphonie mobile dénommé AGROMETTOOLBOX. Cette innovation technologique vient renforcer les mesures d’accompagnement et de préparation de la campagne agropastorale, notamment les stratégies de gestion des risques climatiques en agriculture, ainsi que l’adaptation de l’information climatique aux besoins des agriculteurs.
Bulletin mensuel d’information du centre régional agrhymet mai 2011
Ce bulletin fait également un focus sur le cadre harmonisé d’analyse permanente de la vulnérabilité courante au Sahel dont le but visé est de prévenir annuellement des crises alimentaires, d’identifier rapidement les populations affectées et les mesures adéquates pouvant soulager leurs souffrances. Les autres faits saillants de ce numéro concernent la rentrée de la 3ème promotion Mastère en Gestion Concertée des Ressources Naturelles (Option : GIRE), la sortie de la promotion 2009/2011des techniciens supérieurs en hydrologie et du démarrage prochain du mastère en changement climatique et développement durable et la présentation des résultats du Projet BECRA
Bulletin mensuel d’information du centre régional agrhymet mars 2013
Ce premier numéro d’AGRHYMET Newsletter de l’année 2013 se fait également l’écho de la sortie de la première promotion du Mastère en Protection durable des cultures et de l’environnement qui porte à 1093, le nombre de cadres formés par le Centre Régional AGRHYMET depuis sa création. Ce résultat constitue sans nul doute un motif de satisfaction pour le CILSS et ses partenaires dont une des préoccupations majeures est de doter les pays de cadres compétents capables de formuler et de mettre en oeuvre des stratégies de protection des cultures et de l’environnement. Les autres faits saillants de ce numéro sont les ateliers sur l’atelier d’échanges et de partages sur le climat, l’élaboration du cahier de charges du système et de la centrale d’informations intégrées sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans l’espace CILSS-CEDEAO, la participation du centre régional AGRHYMET à la réunion de haut niveau sur les politiques nationales en matière de sécheresse et la rentrée de la 4ème promotion du Mastère en Gestion Intégrée des Ressources en Eau et Environnement.
Bulletin mensuel d’information du centre régional agrhymet mars 2014
Une partie de ce numéro est aussi consacrée aux autres faits marquants du Centre Régional AGRHYMET relatifs aux ateliers de formation sur l’information climatique, les impacts du climat, la cartographie des zones inondables, les porteurs de projet et d’idées de projet carbone, l’intégration du changement climatique dans les politiques et enfin à la formation sur la communication et le partage des connaissances sur la sécurité alimentaire. La 49ème Session du Conseil des Ministres du CILSS et la 2ème Session du Comité de pilotage du Projet ACCIC constituent également des points saillants de ce numéro.
Bulletin mensuel d’information du centre régional agrhymet mars 2015
Le présent bulletin fait aussi un focus sur les prévisions saisonnières climatiques dans les pays du Golfe de Guinée caractérisées par des précipitations proches des moyennes saisonnières de mars à Juin 2015 qui sont attendues sur la majeure partie de la région. En outre, des perturbations dans la distribution des événements pluvieux sont plus probables durant cette période dans la majeure partie des pays du Golfe de Guinée. Toutefois, ces prévisions sont susceptibles d’évolution au cours de la saison des pluies. Par conséquent, il est fortement recommandé de suivre les mises à jour qui seront faites en Avril, Mai, Juin et Juillet 2015 par leCentre Régional AGRHYMET, l’ACMAD et les services météorologiques nationaux.
Bulletin mensuel d’information du centre régional agrhymet mars 2016
Par ailleurs, ce bulletin présente les prévisions climatiques saisonnières des pays du Golfe de Guinée entre Mars et Juin 2016, caractérisées par des cumuls pluviométriques moyens à déficitaires, des dates de démarrage normales à tardives et des durées de séquences sèches plus longues pendant les périodes critiques d’installation et de reproduction des cultures. Toutefois, ces prévisions sont susceptibles d’évolution au cours de la saison des pluies. Par conséquent, il est fortement recommandé de suivre les mises à jour qui seront faites en Avril, Mai, Juin et Juillet 2016 par le Centre Régional AGRHYMET, l’ACMAD et les services météorologiques nationaux. Les autres faits marquants du Centre Régional AGRHYMET pendant cette période concernent: l’atelier de validation des indicateurs du projet ECOAGRIS, les voyages d’études des organisations paysannes du Bénin et du Niger au Burkina Faso, la participation du CRA aux événement nationaux et régionaux et la relance des conférences en partenariat avec l’IRD.
Bulletin mensuel d’information du centre régional agrhymet novembre 2013
Ce numéro met aussi l’accent sur la participation du CILSS à la COP 19 à Varsovie en Pologne. Notre institution s’est remarquée dans plusieurs manifestations notamment l’accompagnement des négociateurs climat de l’espace CILSS/CEDEAO lors des conférences et débats intergouvernementaux sur le climat en fournissant aux négociateurs des arguments scientifiques et techniques. En outre, le CILSS a organisé un Side Event sur le thème « Initiatives du CILSS dans le domaine du changement climatique ». Le CILSS s’est également distingué lors de la COP 11 sur la désertification à Windhoek à travers l’animation d’un Side Event sur le suivi environnemental et aussi lors du colloque international sur la gestion des risques face aux changements climatiques dans le domaine de l’eau qui a lieu du 25 au 26 Novembre 2013 à Lyon en France.
Bulletin mensuel d’information du centre régional agrhymet septembre 2010
La campagne agropastorale 2010/2011 au Sahel et en Afrique de l’Ouest s’annonce sous de bons auspices. De bonnes perspectives de productions agricoles y sont attendues malgré les inondations enregistrées. Cependant, les différents acteurs (gouvernements, opérateurs privés et société civile) doivent veiller aux opérations post récoltes telles que la libre circulation des produits agricoles dans l’espace ouest africain pour une meilleure gestion des excédents, la reconstitution des stocks nationaux de sécurité alimentaire et le suivi de la situation alimentaire et nutritionnelle, tel que recommandé par la réunion du dispositif régional de prévention et de gestion des crises alimentaires (PREGEC) tenu du 23 au 25 septembre 2010 à Niamey au Niger.
Bulletin mensuel d’information du centre régional agrhymet septembre 2011
Ce présent bulletin relate aussi la tenue de l’atelier sur le partenariat dans l’adaptation aux changements climatiques en Afrique de l’ouest. Cette initiative du CILSS et de l’USAID a permis de renforcer la collaboration et la communication entre experts, décideurs et autres acteurs du développement rural, en vue de trouver des réponses aux problèmes soulevés par le réchauffement climatique. Ce partenariat régional est également nécessaire pour aider les décideurs politiques et les professionnels de l’environnement à mieux intégrer la dimension climatique dans les programmes de développement. Compte tenu de l’importance du climat dans les problématiques de développement, ce bulletin fait un focus sur le Projet Alliance mondiale contre le Changement Climatique (GCCA) dont l’objectif est d’appuyer les pays de l’espace CILSS et CEDEAO à faire face aux changements climatiques par la mise en oeuvre d’actions prioritaires d’adaptation et d ’ a tténuation en vue de la réduction de la pauvreté.
Bulletin mensuel d’information du centre régional agrhymet septembre 2013
Ce troisième numéro d’AGRHYMET Newsletter se fait aussi l’écho des cérémonies d’installation officielle du Dr Djimé ADOUM, Ph.D, nouveau Secrétaire Exécutif du CILSS et du Professeur BOUAFOU Kouamé Guy Marcel, nouveau Directeur Général du Centre Régional AGRHYMET. Ces nouveaux cadres dirigeants du CILSS ont salué le travail de leurs prédécesseurs et ont promis de consolider les acquis du CILSS pour permettre à l’institution de relever les défis de l’insécurité alimentaire, de la lutte contre la désertification et les changements climatiques.
Bulletin mensuel d’information du centre régional agrhymet septembre 2015
Une partie de ce numéro est dédié au premier forum du programme de Surveillance de l’Environnement et de Sécurité en Afrique (MESA). Ce cadre de rencontre a permis aux participants de partager leurs expériences en vue d’une amélioration de la performance des outils et services de MESA pour mieux répondre aux attentes des populations sahéliennes et ouest africaines. Les autres faits saillants de ce numéro concernent le lancement de l’étude sur l’intégration du changement climatique dans le secteur de l’élevage, la formation sur le marché du carbone pour les porteurs d’idées de projet carbone dans le secteur AFOLU, le renforcement des capacités des négociateurs juniors sur le climat et enfin la formation sur la modélisation et les scénarios climatiques.
Cilss newsletter
Du 26 au 30 mars 2012, s’est tenue à l’Hôtel SANCTA MARIA de Lomé, en République Togolaise, la Conférence régionale sur la situation agricole et les opportunités d’échanges des produits agricoles au Sahel et en Afrique de l’Ouest (CORPAO) sous le thème : «Le développement du commerce régional dans un contexte de hausse régulière des prix des produits agricoles : rôles des différents acteurs». La cérémonie d’ouverture a été marquée par l’allocution du Prof. Alhousseïni BRETAUDEAU, Secrétaire Exécutif du CILSS et le discours d’ouverture de Monsieur Mohamed Sad OURO SAMA, Directeur de Cabinet du Ministre du Commerce et de la Promotion du Secteur Privé de la République Togolaise. Ils ont à tour de rôle, salué cette initiative du CILSS qui se pérennise d’année en année, d’organiser cette conférence régionale qui participe des dynamiques de concertations régionales indispensables à la création et à la consolidation d’un marché régional transparent, dynamique et intégré. Plusieurs sujets ont été abordés lors de cette conférence qui a regroupé plus d’une cinquantaine de participants de l’espace ouest africain. Il s’agit notamment de : • l ’analyse des résultats définitifs de la campagne agricole 2011-2012 et de l’évolution des marchés au Sahel et en Afrique de l’Ouest ; • des rôles des différents acteurs dans le développement du commerce régional dans un contexte de hausse régulière des prix des produits agricoles ;
CILSS'Infos N°0004
Chers partenaires, collègues et lecteurs, Alors que nous approchons de la fin de l’année, le CILSS reste engagé dans des initiatives stratégiques pour renforcer la résilience de nos communautés face aux multiples défis qui se présentent. Les préparatifs des instances statutaires du CILSS, notamment la 59e session du Conseil des ministres et la 31e session du Comité régional de programmation et de suivi (CRPS), qui se tiendront à Nouakchott, sont en bonne voie. Ces rencontres sont essentielles pour évaluer nos actions et ajuster nos priorités afin de répondre efficacement aux besoins croissants de la région. En parallèle, les préparatifs du Forum Nouakchott+10 se poursuivent activement. Ce Forum marquera une étape importante pour mesurer les progrès accomplis dans la mise en œuvre de la Déclaration de Nouakchott, dix ans après son adoption. Dans ce cadre, j’ai eu l’honneur de mener une mission circulaire en République islamique de Mauritanie et au Tchad pour mobiliser un soutien politique et technique renforcé autour de cet événement crucial. Toutefois, notre engagement pour le développement durable ne peut se détacher des réalités sur le terrain. Les événements climatiques extrêmes, en particulier les inondations récentes qui ont frappé plusieurs pays du Sahel, rappellent la vulnérabilité de nos systèmes agricoles et alimentaires. Ces catastrophes affectent directement la campagne agricole 2024-2025 et soulignent l’urgence de renforcer les mécanismes d’adaptation climatique pour minimiser les impacts sur nos communautés. A travers ces efforts et engagements, le CILSS réaffirme sa détermination à promouvoir des solutions durables et adaptées aux défis de notre région. Ensemble, continuons à construire un avenir plus résilient pour le Sahel et l’Afrique de l’Ouest.
ECHOS DU PRAPS 06-07
L’Ingénierie sociale, un moteur de réussite du PRAPS. Le développement des communautés pastorales et agropastorales est resté problématique alors que des décennies durant des fonds inestimables leur ont été apportés. Plusieurs projets et programmes implémentés ont été formulés dans des ‘‘ hauts lieux’’, des bureaux feutrés sans une effective implication des ‘‘bénéficiaires ‘‘ auxquels les fruits de la croissance des actions devaient réellement profiter. En effet, nombreux sont-ils ceux d’entre eux à avoir échouer parce que guidés rien que par leur objectifs et non ceux des bébéficaires. Le Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel (PRAPS) ayant pour objectif d’améliorer les conditions de vie de plus de 2 000 000 de pasteurs et agropasteurs a opté de s’approprier l’approche de ‘‘ l’Ingénierie sociale’’ comme l’un des instruments pour sa réussite aux côtés de ses bénéficiaires. Les enseignemments tirés des expériences antérieures du développemnt rural soustendent cette option. Cette approche coopérative, démocratique et participative dans un projet contribue à renforcer les efforts individuels et collectifs pour le bien-être et l’épanouissement des hommes, des femmes et des jeunes. Ils sont souce de motivation au quotidien pour les équipes des pays et du niveau régional. La mise en oeuvre du projet, intègre la construction de pusieurs infrastructures et la démarche sociale voudrait que le bénéficiaire soit impliqué dès le début du processus pour l’identification des sites, la formalisation de leurs choix par des actes administration et leur engagement à participer à l’opérationnalisation et à la pérénnisation desdites infrastructures. Les dispositifs d’action concertée avec l’ensemble des acteurs créent une synergie autour de l’objectif du projet en se fondant sur l’environnement des communautés. ‘‘ L’Ingénierie sociale’’ accompagne les bénéficaires à identifier les problèmes auxquels ils sont confrontés et à trouver des réponses adaptées. Comme le dit Jean-François Bernoux, « le développement social territorial est à comprendre comme un processus participatif de production sociale...» Chaque jour, nos actions participent de l’atteinte de nos missions à vos côtés.
Échos du PRAPS Bulletin Trimestriel d’information du Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel N° 6 et 7 - Juin-Septembre 2017
Bulletin Trimestriel d’information du Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel n°6&7
Le développement des communautés pastorales et agropastorales est resté problématique alors que des décennies durant des fonds inestimables leur ont
été apportés. Plusieurs projets et programmes implémentés ont été formulés dans des ‘‘ hauts lieux’’, des bureaux feutrés sans une effective implication des ‘‘bénéficiaires ‘‘ auxquels les fruits de la croissance des actions devaient réellement profiter.
ECHOS DU PRAPS N°17-18 bulletin trimestriel d'information - juin 2020
COVID 19 et continuité des activités du projet La pandémie du COVID-19 s’est invitée au Sahel et en Afrique de l’Ouest au mois de mars 2020. Ses premiers impacts négatifs sur le plan sanitaire, social et économique ont été analysés par différents acteurs (institutions nationales et intergouvernementales, réseaux d’organisations pastorales, ONG, etc.). De ces analyses, il ressort que les filières agropastorales font partie des secteurs les plus durement touchés. En effet, la pandémie intervient dans un contexte de crises multiples et dans des terroirs affectés par des déficits fourragers structurels (Mauritanie, Sénégal) ou l’insécurité civile (Burkina Faso, Mali, Niger). Les mesures restrictives de gestion du COVID-19, prises par les Etats, notamment la fermeture des frontières terrestres et la restriction en matière de déplacements et de regroupement internes perturbant la transhumance, la fermeture des marchés à bétail, ont contribué à fragiliser davantage les populations pastorales. Malgré la levée partielle ou l’assouplissement de ces mesures restrictives en ce mois de juin 2020, la situation reste difficile pour le secteur pastoral: la concentration des troupeaux sahéliens dans des espaces restreints représente des risques de conflits agriculteurs-éleveurs au moment où le démarrage de la saison pluvieuse est annoncé précoce. Les mouvements des transhumants transfrontaliers et même nationaux vers les terroirs d’attache doivent être facilités pour permettre un accès sécurisé aux pâturages et préserver la paix entre communautés. Ce travail de facilitation de la mobilité transfrontalière devrait prendre en compte de manière appropriée, les mesures de fermeture des frontières adoptées par certains pays, bien avant la crise du Covid19. Les activités du PRAPS n’ont pas été épargnées par le COVID-19: les campagnes de vaccinations ont été stoppées, les constructions ou les réhabilitations des infrastructures pastorales ralenties, les activités d’information, de formation, de capitalisation participative annulées ou reportées. Cependant, la force des technologies numériques aidant, les services de vidéo-conférences ont été largement utilisés depuis le début de la pandémie en mars 2020 : les équipes du PRAPS ont pu ainsi valider des documents, organiser des réunions de comités de pilotage et des missions virtuelles d’appui à la mise en oeuvre du projet, avancer dans la préparation de la seconde phase du projet (PRAPS-2). Ces technologies numériques vont être d’ailleurs davantage utilisées dans le cadre de la seconde phase du projet à travers le développement des services digitaux (comme par ex. l’inclusion financière via finance numérique/ le mobile money, le service d’information et de conseil type GARBAL sur l’état des ressources en eau et de la biomasse, les plateformes d’apprentissage digitales, les informations sur les marchés, la gestion de la chaine d’approvisionnement). Outre cette thématique sur le digital, la construction et la réhabilitation d’infrastructures pastorales, le contrôle des maladies animales, le PRAPS-2 s’intéressera, aussi, à l’inclusion sociale des pasteurs et à l’autonomisation des femmes et des jeunes.
Etude sur le mapping des associations actives sur la prévention et gestion des conflits et la perception des acteurs sur le pastoralisme et la transhumance dans les zones d'intervention ciblées par le PEPISAO
Le Projet Elevages et pastoralisme intégrés et sécurisés
en Afrique de lʼOuest (PEPISAO) est une initiative
conjointement portée par la CEDEAO et le CILSS avec le
soutien financier de lʼAFD et dont lʼobjectif à terme, est de « réduire les conflits liés au pastoralisme, à travers
l’amorce de la construction d’une vision régionale
partagée sur les différents modes d’élevage ruminant » à travers un pastoralisme apaisé et sécurisé. Dans le cadre de la présente étude, sur les systèmes d’information à la disposition des agropasteurs au Sahel et en Afrique de l’Ouest, le PEPISAO sʼest investi dans lʼanalyse des systèmes dʼinformation à la disposition des agropasteurs et des décideurs publics. De façon spécifique, lʼétude : (i) fait lʼétat des lieux des différents systèmes dʼinformation développés par les projets et programmes dans la sous-région, au service des éleveurs; (ii) a identifié les acteurs et partenaires ayant contribué à la mise en place des différents systèmes dʼinformation caractérisés ; (iii) a analysé le fonctionnement de lʼoutil OPTIMAOC, sa portée, ses forces et faiblesses ; (iv) a formulé des actions spécifiques pour la dynamisation de lʼoutil OPTIMAOC et (v) des recommandations pour une meilleure prise en compte de la gestion des systèmes dʼinformation par les États et les organisations régionales et internationales en Afrique de lʼOuest et au Sahel.
Etude sur le mapping des associations actives sur la prévention et gestion des conflits et la perception des acteurs sur le pastoralisme et la transhumance dans les zones d'intervention ciblées par le PEPISAO
Le Projet Elevage et Pastoralisme Intégrés et Sécurisés en Afrique de l'Ouest (PEPISAO) est une initiative conjointement portée par la CEDEAO et le CILSS avec le soutien financier de l'AFD et dont l'objectif à terme est de "réduire les conflits liés au pastoralisme à travers l'amorce de la construction d'une vision régionale partagée sur les différents modes d'élevage ruminant" à travers un pastoralisme apaisé et sécurisé.
Etude sur les systèmes d’information à la disposition des agropasteurs en Afrique de l’Ouest
Le Projet Elevages et pastoralisme intégrés et sécurisés
en Afrique de lʼOuest (PEPISAO) est une initiative
conjointement portée par la CEDEAO et le CILSS avec le
soutien financier de lʼAFD et dont lʼobjectif à terme, est de « réduire les conflits liés au pastoralisme, à travers
l’amorce de la construction d’une vision régionale
partagée sur les différents modes d’élevage ruminant » à
travers un pastoralisme apaisé et sécurisé.
Evaluation du cadre réglementaire du pastoralisme et de la transhumance transfrontalière en Afrique de l’Ouest et au Sahel
La Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) est pionnière dans l’établissement d’une réglementation de l’exercice de la transhumance transfrontalière, système de production animale quelque peu controversé en lien avec ses impacts économiques, sociaux et environnementaux, et les conflits d’accès aux ressources naturelles qui lui sont parfois associés.
ii) Depuis 1998, la CEDEAO expérimente un ensemble d’instruments juridiques et techniques pour encadrer l’exercice de cette activité créditée d’une multifonctionnalité, qui en fait un puissant moyen de renforcement de la résilience des populations en général, des ménages des éleveurs et pasteurs en particulier, d’une part, et de promotion de l’intégration sociale et régionale en Afrique de l’Ouest, d’autre part.
Expérience de négociations et de sécurisation des ressources pour prévenir les conflits liés à la mobilité pastorale en Cote d'Ivoire
L’expérience de « Négociations et sécurisation des ressources pastorales pour prévenir les conflits » est portée par l’Organisation Professionnelle des Eleveurs de Ferkessédougou (OPEF) créée en 2009 en République de Côte d’Ivoire. L’objectif de l’OPEF est l’amélioration des conditions de vie des éleveurs et leur cheptel ainsi que la promotion des bonnes pratiques d’élevage. Cette expérience de négociations et sécurisation des ressources pastorales est conduite dans le nord-centre de la Côte d’Ivoire au niveau des régions du Tchologo, de Poro et de la Bagoué. Elle a démarré en 2016 avec l’appui de l’ONG Internationale Acting for Life (AFL) à travers le projet d’Appui à la Résilience des Systèmes Agro pastoraux en Afrique de l’Ouest (PARSAO). D’autres organisations d’éleveurs conduisent le même processus de négociations et sécurisation des ressources pastorales dans d’autres régions de la Côte d’Ivoire notamment au nord-est (La Région du Bounkani par l’AEBRB (Association
des Eleveurs de Bovins de la Région du Bounkani) et au nord-ouest (les régions du Kabadougou et du Folon par l’AJELAMO (Association des Jeunes Eleveurs-Agriculteurs Modernes d’Odienné). En 2018, cette expérience s’est poursuivie dans le cadre de la mise en oeuvre de la composante 3 du Programme Régional de Dialogue et d’Investissement pour le Pastoralisme et la Transhumance au Sahel et dans les pays côtiers de l’Afrique de l’Ouest (PREDIP) à travers le Projet d’Appui à la mobilité du bétail pour un Meilleur Accès aux Ressources et aux Marchés en Afrique de l’Ouest (PAMOBARMA).A noter que le PREDIP, financé par l’Union Européenne, est un projet coordonné par le CILSS et mis en oeuvre en partenariat avec CARE Danemark, Acting For Life, le CRSA (Centre Régional de Santé Animale) et le Centre Régional Agrhymet.
Expérience de négociations et de sécurisation des ressources pour prévenir les conflits liés à la mobilité pastorale en Côte-d'Ivoire
L’expérience de « Négociations et sécurisation des ressources pastorales pour prévenir les conflits » est portée par l’Organisation Professionnelle des Eleveurs de Ferkessédougou (OPEF) créée en 2009 en République de Côte d’Ivoire. L’objectif de l’OPEF est l’amélioration des conditions de vie des éleveurs et leur cheptel ainsi que la promotion des bonnes pratiques d’élevage. Cette expérience de négociations et sécurisation des ressources pastorales est conduite dans le nord-centre de la Côte d’Ivoire au niveau des régions du Tchologo, de Poro et de la Bagoué. Elle a démarré en 2016 avec l’appui de l’ONG Internationale Acting for Life (AFL) à travers le projet d’Appui à la Résilience des Systèmes Agro pastoraux en Afrique de l’Ouest (PARSAO). D’autres organisations d’éleveurs conduisent le même processus de négociations et sécurisation des ressources pastorales dans d’autres régions de la Côte d’Ivoire notamment au nord-est (La Région du Bounkani par l’AEBRB (Association des Eleveurs de Bovins de la Région du Bounkani) et au nord-ouest (les régions du Kabadougou et du Folon par l’AJELAMO (Association des Jeunes Eleveurs-Agriculteurs Modernes d’Odienné).
Experience in negotiating and securing resources to prevent conflicts related to pastoral mobility in Cote d'ivoire
This experience was shared during a workshop held in Lomé (Togo) from 29 to 31 October 2019 organised by
PEPISAO (Projet Elevage et pastoralisme intégrés et sécurisés en Afrique). It was complemented by amendments from some forty pastoral and agricultural associations from West Africa and Chad. The "Negotiating and securing pastoral resources to prevent conflicts" experience is carried out by the Organisation
Professionnelle des Eleveurs de Ferkessédougou (OPEF) created in 2009 in the Republic of Côte d'Ivoire. OPEF’s objective is to improve the living conditions of livestock farmers and their livestock as well as to promote good livestock farming practices. This experiment in negotiating and securing pastoral resources is being conducted in the north-central part of Côte d'Ivoire in the regions of Tchologo, Poro and Bagoué. It started in 2016 with the support of the international NGO Acting for Life (AFL) through the Support to the Resilience of Agro-Pastoral Systems in West Africa (PARSAO) project. Other pastoralist organisations are engaged in the same process of negotiating and securing pastoral resources in other regions of Côte d'Ivoire, particularly in the north-east (the Bounkani region by AEBRB) and the north-west (the Kabadougou and Folon regions by AJELAMO). This experience continued in 2018, within the framework of the implementation of Component 3 of the Regional
Programme of Dialogue and Investment for Pastoralism and Transhumance in the Sahel and Coastal Countries of West Africa (PREDIP) through the Support Project for Livestock Mobility for Better Access to Resources and Markets in West Africa (PAMOBARMA). PREDIP, which is funded by the European Union, is a project coordinated by CILSS and implemented in partnership with CARE Denmark, Acting For Life, CRSA and the Agrhymet Regional Centre.
Experience in the area of collaboration between the NGO POTAL MEN and the Defence ans Security int the prevention and management of pastoral conflicts in Benin
This experience was shared at a workshop held in Lomé (Togo), from 29 to 31 October 2019, organised by the Permanent Inter-State Committee for Drought Control in the Sahel (CILSS) as part of the implementation of the Projet Elevages et pastoralisme intégrés et sécurisés en Afrique (Integrated and Secure Livestock Farming and Pastoralism in West Africa Project) (PEPISAO). It was supplemented and improved by inputs from some forty pastoral and agricultural associations in West Africa and Chad. The "Collaboration with defence and security forces (DSF) in the prevention and management of conflicts linked to pastoral mobility" experience was conducted in Benin by POTAL MEN "Notre Union", a national NGO under Beninese law, created in 1997. The mission of this NGO is to contribute to improving the living conditions of agro-pastoralists. The experience was carried out in the départements of Atakora/Donga and Borgou/Alibori in northern Benin. It was implemented with technical and financial support from the German Cooperation in Niger (GIZ/ZFD) and the Swiss Cooperation (SDC) through the "Conflict transformation and crisis prevention in the field of
cross-border transhumance in Benin, Niger and Burkina Faso" and the “Regional Education and Training Programme for Pastoral Populations (PREPP)” projects respectively.
Expériences de collaboration entre l'ONG POTAL MEN et les forces de défense et de sécurité dans la prévention et la gestion des conflits pastoraux au Bénin
des conflits liés à la mobilité pastorale » a été menée au Bénin par POTAL MEN « Notre Union » qui est une
ONG nationale du droit Béninois crée en 1997. Cette ONG a pour mission de contribuer à l’amélioration des
conditions de vies des agro-éleveurs. L’expérience a été conduite dans les départements de l’Atakora/Donga et du Borgou/Alibori au Nord Bénin.
Elle a été mise en oeuvre avec l’appui technique et financier de la Coopération Allemande au Niger (GIZ/ZFD) et de la coopération Suisse (DDC) à travers respectivement les projets « Transformation des conflits et prévention des crises dans le domaine de la transhumance transfrontalière au Bénin, au Niger et au Burkina Faso »
et le Programme Régional d’éducation formation des populations pastorales (PREPP). Cette expérience a été partagée au cours d’un atelier tenu à Lomé (Togo) du 29 au 31 Octobre 2019 organisé
par le Comité permanent Inter-états de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS) dans le cadre de la
mise en oeuvre du Projet Elevages et pastoralisme intégrés et sécurisés en Afrique (PEPISAO). Elle a été complétée et améliorée par les contributions d’une quarantaine d’associations pastorales et agricoles de l’Afrique de l’Ouest et du Tchad. Nos vifs remerciements à : La présente note de capitalisation est le résultat des contributions diverses en terme d’édition et de conseils
aussi bien des experts de la Direction de l’Agriculture et du Développement Rural (DADR) de la CEDEAO, en
particulier, les Assistants Techniques, Dr Bio Goura SOULÉ et Emmanuelle MAILLOT que du CILSS, en
l’occurrence, le Chargé des programmes, Dr Hubert NDJAFFA et l’équipe de mise en oeuvre du PEPISAO
(Moussa ASSOUMANE, Imorou Orou DJEGA et Dr Anatole KONE) et également Alhassane YOUNFA de la
GIZ/ZFD.
Expériences de collaboration entre l'ONG POTAL MEN et les Forces de Défense et de Sécurité dans la prévention et la gestion des conflits pastoraux au Bénin
L’expérience de « Collaboration avec les forces de défense et de sécurité (FDS) dans la prévention et gestion des conflits liés à la mobilité pastorale » a été menée au Bénin par POTAL MEN « Notre Union » qui est une ONG nationale du droit Béninois crée en 1997. Cette ONG a pour mission de contribuer à l’amélioration des conditions de vies des agro-éleveurs. L’expérience a été conduite dans les départements de l’Atakora/Donga et du Borgou/Alibori au Nord Bénin. Elle a été mise en oeuvre avec l’appui technique et financier de la Coopération Allemande au Niger (GIZ/ZFD) et de la coopération Suisse (DDC) à travers respectivement les projets « Transformation des conflits et prévention des crises dans le domaine de la transhumance transfrontalière au Bénin, au Niger et au Burkina Faso » et le Programme Régional d’éducation formation des populations pastorales (PREPP). Cette expérience a été partagée au cours d’un atelier tenu à Lomé (Togo) du 29 au 31 Octobre 2019 organisé par le Comité permanent Inter-états de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS) dans le cadre de la mise en oeuvre du Projet Elevages et pastoralisme intégrés et sécurisés en Afrique (PEPISAO). Elle a été complétée et améliorée par les contributions d’une quarantaine d’associations pastorales et agricoles de l’Afrique de l’Ouest et du Tchad.
Faits saillants 40ème anniversaire agrhymet
Les sécheresses des années 1970 ont montré le degré de vulnérabilité de l’environnement sahélien face aux aléas climatiques. Ceci a amené les autorités politiques à créer le Comité permanent Inter-Etats de Lutte Contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS) le 12 septembre 1973 afin de trouver les moyens de gérer ces catastrophes et combattre la désertification ainsi que ses effets sur la sécurité alimentaire des populations. Mais le succès d’une telle mission dépendant fortement de la qualité des ressources humaines, le Centre Régional AGRHYMET (CRA) a été créé en 1974 avec pour objectif de former des techniciens et des cadres chargés, entre autres, d’assurer le suivi de la campagne agricole et le conseil aux producteurs, la maîtrise et gestion des eaux pour l’alimentation et la production agricole, la lutte contre les nuisibles des cultures et des récoltes, la maintenance des équipements agro hydrométéorologiques. La vitalité et le rayonnement du Centre Régional AGRHYMET s’exprime par la richesse de ses programmes de formation et aussi par la qualité de ses produits et services qu’il met à la disposition des décideurs politiques et autres usagers (ONG, projets de développement, associations paysannes…). Les diplômés du Centre Régional AGRHYMET constituent une des fiertés du système CILSS car ils sont opérationnels dans les secteurs publics et privés où leurs compétences sont hautement appréciées. Le Centre Régional AGRHYMET est aussi reconnu au niveau national, régional et international à travers la pertinence et la fiabilité des informations agricoles, hydrologiques, climatologiques, agrométérologiques et pastorales qu’il produit et diffuse régulièrement à travers ses bulletins mensuels, spéciaux et autres supports de communication (site web, portail web sur le changement climatique, rapport annuel grand public, etc) Le Centre Régional AGRHYMET a fait de l’intégration régionale et de la coopération internationale, son credo pour partager son expérience et son savoir-faire en vue d’améliorer la qualité de ses outils et méthodologies. De nombreux accords de coopération ont été signés avec les partenaires du Sud et du Nord et concernent essentiellement l’échange d’information, l’appui à la formation et des actions de recherche. Le Centre Régional AGRHYMET s’est également ouvert aux institutions régionales notamment la CEDEAO et l’UEMOA pour mieux valoriser son expertise technique et scientifique. Le Centre Régional AGRHYMET mène ses activités grâce au soutien technique et financier des Etats membres du CILSS et des Partenaires Techniques et Financiers ce qui lui a permis d’accroître sa capacité d’intervention, de diversifier ses produits et de développer de nouveaux outils au profit des populations sahéliennes et ouest africaines. Ce 40ème anniversaire du Centre Régional AGRHYMET est l’occasion pour nous de leur exprimer toute notre gratitude et notre reconnaissance pour leur engagement à nos côtés dans l’accomplissement de notre mission.
Guide didactique consolidé sur la prévention et gestion des conflits en lien avec l'élevage mobile
Le projet Elevages et Pastoralisme Intégrés et Sécurisés en Afrique de l'Ouest (PEPISAO) a entrepris la conception d'un guide didactique, pour la prévention et la gestion des conflits en lien avec l'élevage mobile. Ce document permettra de disposer d'un contenu ordonné et pratique pour les intervenants notamment, les comités de transhumance etc. ). Faut-il le rappeler, l'objectif du PEPISAO est de "réduire les conflits liés au pastoralisme à travers l'amorce de la construction d'une vision régionale partagée sur les différents modes d'élevage ruminant".
L’implication des chefs traditionnels et des leaders d’éleveurs dans la prévention et la gestion des conflits agriculteurs et éleveurs : cas de la région de l’Ouest du Burkina Faso
Lʼexpérience portant sur le « lʼimplication des chefs traditionnels et des leaders dʼéleveurs dans la
prévention et la gestion des conflits au Burkina Faso » est menée par la RECITAG (Rencontre Citoyenne
des Éleveurs et Agropasteurs) qui est une association à but non lucratif dont lʼobjectif principal est la promotion
de la cohabitation pacifique entre les communautés, pour un pastoralisme apaisé. Cette expérience est menée dans la région de la Boucle de Mouhoun principalement autour de la ville de Boromo, (province des Balé) et concerne les communes de Boromo, Siby, Pa, Oury, Pompoi, Bagassi, Fara, Tchériba, Dédougou, Safané. Du fait de leur proximité, les communes de Zawara et de Zamo, province du Sanguié, région du centre ouest se sont jointes à lʼinitiative. Elle est engagée depuis 2015 en collaboration avec les coopératives dʼéleveurs de la zone, avec lʼappui financier et technique du ministère en charge des ressources animales, du PASMEP et la contribution des membres. Au départ, lʼinitiative a été coordonnée par un comité informel composé du chef peulh de la zone de la section
locale du RECOPA(Réseau de communication sur le Pastoralisme), de lʼUnion provinciale des éleveurs des Balé et de lʼUnion provinciale des éleveurs du Sanguié. Une délégation de ces structures a rencontré le chef de
canton de Boromo, le NABA RELWENDE pour lui exposer la situation et recueillir son adhésion et son accord en vue de créer lʼassociation. Depuis lors cette association sʼinvestit pour créer un climat de paix et de confiance entre les communautés en accompagnant les mécanismes de dialogue. Dʼoù cette expérience en cours au profit de la région de Boucle de Mouhoun. Lʼexpérience sur « lʼimplication des chefs traditionnels et des leaders dʼéleveurs dans la prévention et la gestion
des conflits au Burkina Faso » a été partagée au cours dʼun atelier organisé à Banjul (Gambie) du 21 au 23
Octobre 2021 par le Projet « Elevage et pastoralisme intégrés et sécurisés en Afrique (PEPISAO) ». Elle a été complétée et enrichie par des amendements dʼune trentaine dʼassociations1 pastorales et agricoles de lʼAfrique de lʼOuest et du Sahel. La présente note de capitalisation est le résultat des contributions diverses en terme dʼédition et de conseils aussi bien des experts de la Direction de lʼAgriculture et du Développement Rural (DADR) de la CEDEAO, en particulier, Dr Bio Goura SOULE, et de ceux du CILSS, en lʼoccurrence, le coordonnateur du Programme Gestion des Ressources Naturelles et Changement Climatique, Monsieur Philippe ZOUNGRANA, du Chargé des programmes, Dr Hubert NDJAFFA et de lʼéquipe de mise en oeuvre du PEPISAO : Messieurs Moussa ASSOUMANE coordonnateur du projet, Imorou OROU DJEGA, expert en ingénierie sociale et prévention de conflits et Dr Anatole KONE, expert en communication.
La nouvelle du pastoralisme et de la transhumance au Sahel et en Afrique de l'Ouest
Editorial du Secrétaire Exécutif, Mot du Coordonnateur PRA-GRN/CC, Echos du terrain
Le dialogue et la concertation pour la prévention et la gestion des conflits à la mobilité pastorale
L’expérience de « dialogue et concertation pour la prévention et gestion des conflits liés à la mobilité pastorale» est menée en République du Niger par la Fédération Nationale des Eleveurs du Niger (FNEN-Daddo) qui est une association dont le but est la promotion des activités pastorales et la défense des intérêts des éleveurs. Cette expérience de dialogue a été conduite de 2012 à 2019 dans la région de Dosso au niveau des départements de Dosso, Falmey et Gaya et a concerné les communes de Falmey, Sambéra, Farrey, Tanda et Yellou. Il s’agit des communes frontalières avec le nord de la République du Bénin notamment le département de l’Alibori. Elle est mise en oeuvre avec l’appui technique et financier de la Coopération Allemande au Niger (GIZ/ZFD) à travers le projet « Transformation des conflits et prévention des crises dans le domaine de la transhumance transfrontalière au Bénin, au Niger et au Burkina Faso » pour la phase 2011-2017, puis le projet « Dialogue, prévention et gestion des conflits en lien avec la mobilité pastorale transfrontalière, Niger, Burkina Faso, Bénin » pour la période 2018-2021. Cette expérience a été partagée au cours d’un atelier tenu à Lomé (Togo) du 29 au 31 Octobre 2019 organisé par le Projet Elevage et pastoralisme intégrés et sécurisés en Afrique (PEPISAO). Elle a été complétée et enrichie par des amendements d’une quarante d’associations pastorales et agricoles de l’Afrique de l’Ouest et du Tchad.
Le dialogue et la concertation pour la prévention et la gestion des conflits liés à la mobilité pastorale
L’expérience de « dialogue et concertation pour la prévention et gestion des conflits liés à la mobilité pastorale» est menée en République du Niger par la Fédération Nationale des Eleveurs du Niger (FNEN-Daddo) qui est une association dont le but est la promotion des activités pastorales et la défense des intérêts des éleveurs. Cette expérience de dialogue a été conduite de 2012 à 2019 dans la région de Dosso au niveau des départements de Dosso, Falmey et Gaya et a concerné les communes de Falmey, Sambéra, Farrey, Tanda et Yellou. Il s’agit des communes frontalières avec le nord de la République du Bénin notamment le département de l’Alibori. Elle est mise en oeuvre avec l’appui technique et financier de la Coopération Allemande au Niger (GIZ/ZFD) à travers le projet « Transformation des conflits et prévention des crises dans le domaine de la transhumance transfrontalière au Bénin, au Niger et au Burkina Faso » pour la phase 2011-2017, puis le projet « Dialogue, prévention et gestion des conflits en lien avec la mobilité pastorale transfrontalière, Niger, Burkina Faso, Bénin » pour la période 2018-2021. Cette expérience a été partagée au cours d’un atelier tenu à Lomé (Togo) du 29 au 31 Octobre 2019 organisé par le Projet Elevage et pastoralisme intégrés et sécurisés en Afrique (PEPISAO). Elle a été complétée et enrichie par des amendements d’une quarante d’associations pastorales et agricoles de l’Afrique de l’Ouest et du Tchad. Nos vifs remerciements à : La présente note de capitalisation est le résultat des contributions diverses en terme d’édition et de conseils
aussi bien des experts de la Direction de l’Agriculture et du Développement Rural (DADR) de la CEDEAO, en
particulier, les Assistants Techniques, Dr Bio Goura Soulé et Emmanuelle MAILLOT que du CILSS, en l’occurrence, le Chargé des programmes, Dr Hubert NDJAFFA et l’équipe de mise en oeuvre du PEPISAO (Moussa ASSOUMANE, Imorou Orou DJEGA et Dr Anatole KONE) et également Alhassane YOUNFA de la (GIZ/ZFD).
Le service cultures
Améliorer le suivi de l’état des cultures par l’observation de la terre par satellite.
Les produits de capitalisation des expériences et acquis du PREDIP
Dans le cadre de la mise en œuvre du PREDIP, le CILSS a obtenu d’importants résultats et acquis. En vue d’assurer la capitalisation de ces acquis au bénéfice des acteurs du sous-secteur de l’élevage et du pastoralisme au Sahel et en Afrique de l’Ouest, un échantillon de onze (11) expériences majeures et leçons apprises ont été tirées et documentées suivant l’approche de capitalisation au fil de l’eau. Ces expériences couvrent l’ensemble des thématiques traitées par le PREDIP (Service Régional d’Information Pastorale, dialogue et gouvernance de la transhumance transfrontalière, infrastructures et aménagements agropastoraux, santé animale). Chacune des fiches qui documente ces expériences comporte un résumé permettant au lecteur d’avoir un aperçu du contenu de l’expérience et de tirer les informations dont il a besoin. En plus de ces onze (11) fiches, deux (2) notes de capitalisation ont été produites. Pour leur valorisation, ces expériences et ces notes de capitalisation peuvent être mises à l’échelle. Elles viennent compléter la gamme des expériences déjà disponibles dans la promotion du sous-secteur de l’élevage. Pour approfondir ses connaissances, le lecteur pourrait lire le rapport complet « Expériences et enseignements du PREDIP ».
Les produits de capitalisation des expériences et acquis du PREDIP
Dans le cadre de la mise en oeuvre du PREDIP, le CILSS a obtenu d’importants résultats et acquis. En vue d’assurer la capitalisation de ces acquis au bénéfice des acteurs du sous-secteur de l’élevage et du pastoralisme au Sahel et en Afrique de l’Ouest, un échantillon de onze (11) expériences majeures et leçons apprises ont été tirées et documentées suivant l’approche de capitalisation au fil de l’eau. Ces expériences couvrent l’ensemble des thématiques traitées par le PREDIP (Service Régional d’Information Pastorale, dialogue et gouvernance de la transhumance transfrontalière, infrastructures et aménagements agropastoraux, santé animale). Chacune des fiches qui documente ces expériences comporte un résumé permettant au lecteur d’avoir un aperçu du contenu de l’expérience et de tirer les informations dont il a besoin. En plus de ces onze (11) fiches, deux (2) notes de capitalisation ont été produites. Pour leur valorisation, ces expériences et ces notes de capitalisation peuvent être mises à l’échelle. Elles viennent compléter la gamme des expériences déjà disponibles dans la promotion du sous-secteur de l’élevage. Pour approfondir ses connaissances, le lecteur pourrait lire le rapport complet « Expériences et enseignements du PREDIP ».
Mise en place des accords communautaires pour prévenir et gérer les conflits dans les zones agro sylvopastorales du Mali
La crise liée à la rébellion de 2012 au Mali a profondément affecté les régions Nord de ce pays au plan économique et social. Ce faisant, des replis identitaires et des revendications territoriales se sont installés dans le
nord et le centre du pays en général et dans le Mema Farimaké (zone de pâturage collective traditionnelle pour
les régions de Mopti, Tombouctou, Ségou et même pour le Nema mauritanien) en particulier. Beaucoup de jeunes en désespoir ont utilisé la violence pour survivre. Ces violences se sont manifestées sous plusieurs
formes : agressions caractérisées par des assassinats, attaques de véhicules des forains, des vols de bétails, de
motos, violences sur des femmes porteuses de parures etc. Ces violences au début localisées, ont pris progressivement le caractère de conflits ethniques dans les cercles de Diré, Goundam, Niafunké, Youwarou, Tenenkou et Niono. Exaspérés, certains leaders de la communauté peulhs des zones concernées (environ 17) ont fait le déplacement sur Bamako pour rencontrer le PM et lui exposer le problème et demander une solution urgente avant que la situation ne dégénère. Ce déplacement des leaders dʼéleveurs nʼa pas réussi à arrêter la violence dans la région. Dʼoù lʼintervention de plusieurs associations locales pour contribuer à asseoir un dialogue entre les communautés et prévenir les conflits violents. Lʼexpérience de prévention et gestion des conflits communautaires dans les zones agro sylvo pastorale du Mali, est menée par LʼONG nationale « LʼInitiative Malienne dʼAppui au Développement Local (IMADEL) ». Cette dernière a été créée en 2005. Ses principaux domaines dʼintervention couvrent la cohésion sociale, lʼéducation, la sécurité alimentaire et les moyens dʼexistence.
Mise en place des conventions locales pour prévenir les conflits entre éleveurs et agriculteurs dans le bassin arachidier du Sénégal (zone du Diegueme)
Depuis plusieurs années, à lʼinstar des autres pays du Sahel, le Burkina Faso vit un phénomène dʼinsécurité
assez préoccupant en particulier dans la région du Sahel. Pour contribuer à y remédier, des initiatives de mise
en place et de dynamisation de Comités Locaux de Paix (CPL) sont initiées en vue dʼaccroître leur contribution
à la paix et à la cohésion sociale dans la région.
Lʼexpérience des comités locaux de paix (CLP) est menée par lʼassociation multiconfessionnelle « Union Fraternelle
des croyants de Dori (UFC-Dori) ». Cette association comprend des personnes de tout âge, et de confessions
musulmane et chrétienne. Elle est à but non lucratif et a pour objectif principal la promotion de la cohabitation
pacifique entre les communautés. UFC-Dori est membre et co-fondateur du Secrétariat Permanent des
Organisations Non Gouvernementales (SPONG). De 2014 à nos jours, UFC-Dori a contribué à mettre en place trente-six (36) CLP. Lʼexpérience des comités locaux de paix présentés comme un mécanisme endogène de prévention et de gestion pacifique des conflits locaux a été partagée au cours dʼun atelier organisé à Banjul (Gambie) du 21 au 23 Octobre 2021 par le Projet «Elevage et pastoralisme intégrés et sécurisés en Afrique (PEPISAO) ». Elle a été complétée et enrichie par des amendements dʼune trentaine dʼassociations pastorales et agricoles de lʼAfrique de lʼOuest et du Sahel. La présente note de capitalisation est le résultat des contributions diverses en terme dʼédition et de conseils
aussi bien des experts de la Direction de lʼAgriculture et du Développement Rural (DADR) de la CEDEAO, en
particulier, Dr Bio Goura SOULE, et de ceux du CILSS, en lʼoccurrence, le coordonnateur du Programme Gestion
des Ressources Naturelles et Changement Climatique, Monsieur Philippe ZOUNGRANA, du Chargé des
programmes, Dr Hubert NDJAFFA et de lʼéquipe de mise en oeuvre du PEPISAO : Messieurs Moussa ASSOUMANE coordonnateur du projet, Imorou OROU DJEGA expert en ingénierie sociale et prévention des conflits et Dr Anatole KONE expert en communication.
Modélisation spatiale de la production fourragère en zone pastorale nigérienne
Le Sahel est une large entité biogéographique s’étendant du Sénégal à l’Éthiopie (UNESCO, 1981). Cette zone naturelle fait face à des défis sécuritaires qui engendrent des pertes énormes en vies humaines et animales au Mali (terrorisme et rébellion armée), en Libye (terrorisme et guerre tribale), et dans la zone du Lac Tchad (Boko Haram au Nigeria, au Niger, au Tchad et au Cameroun) ainsi qu’à des défis climatiques et démographiques avec des conséquences sur la dégradation des ressources naturelles et la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations. Les communautés pastorales sont particulièrement sensibles et affectées par ces défis (DNEP, 2013). Ces dernières années plusieurs initiatives ont été prises en faveur de ces populations à l’échelle continentale et au niveau régional
Module de formation des magistrats et des forces de défense et de sécurité sur les enjeux, défis et l'encadrement juridique des systèmes d'élevage mobiles en Afrique de l'Ouest et au Sahel
En Afrique de l'Ouest et plus particulièrement au Sahel, le pastoralisme est un mode d'élevage basé sur la mobilité du bétail et permet d'assurer l'alimentation des animaux à travers une exploitation itinérante des ressources naturelles. Il occupe une place importante dans le secteur de l'élevage et contribue à la structuration de l'espace économique, social et géographique. Le pastoralisme concerne 80 à 90% de l'élevage bovin et de 30 à 40% de l'élevage des petits ruminants dans la zone sahélienne. Ce mode de gestion du bétail fondé sur la transhumance en fonction de la disponibilité saisonnière des ressources naturelles pastorales est particulièrement adapté au contexte climatique de cette zone caractérisée par l'aridité des écosystèmes.
Ce type d'élevage qui s'est révélé rentable et compétitif a réussi à préserver un certain équilibre entre le milieu, les hommes et les animaux tout en permettant à certaines communautés de préserver leur identité culturelle. En dépit de son importance pour l'équilibre socio-économique et écologique de la zone concernée, la transhumance transfrontalière est confrontée à des défis qui entravent son potentiel productif : réduction importante des zones de pâturage liée à l'extension des surfaces cultivées,
utilisation à des fins agricoles des espaces pastoraux stratégiques, non prise en compte de l'élevage dans les aménagements hydro-agricoles etc.
Module de formation sur le journalisme sensible aux conflits en lien avec les systèmes d'élevage mobiles en Afrique de l'Ouest et au Sahel
Depuis une vingtaine d'années, les systèmes d'élevage mobiles dans leur exercice font face à de nombreux défis, notamment les conflits entre agriculteurs et pasteurs et l'insécurité civile en Afrique de l'Ouest et au Sahel. Ces dernières décennies, des conflits initialement engendrés par la compétition autour des ressources naturelles, se sont progressivement transformés en des luttes de contrôle de terroirs entre groupes socioculturels et des revendications politico religieuses qui ont intensifié aussi bien le déplacement des animaux que des populations.
Au même moment nous observons que les médias - presse écrite, radio et audiovisuelle reportent le plus souvent les problématiques pastorales à la gestion des conflits fonciers agriculteurs-éleveurs et sur l'accès aux couloirs de transhumance. Les pasteurs et les ménages pastoraux sont donc le plus souvent décrits à lʼaune de cette conception générale dʼun élevage pastoral conçu
comme vulnérable face aux risques climatiques, environnementaux, sanitaires et terroristes, et
comme peu efficient dans le cadre des politiques de modernisation agricole.
Module de formation sur le journalisme sensible aux conflits en lien avec les systèmes d'élevage mobiles en Afrique de l'Ouest et au Sahel
Depuis une vingtaine d'années, les systèmes d'élevage mobiles dans leur exercice font face à de nombreux défis, notamment les conflits entre agriculteurs et pasteurs et l'insécurité civile en Afrique de l'Ouest et au Sahel. Ces dernières décennies, des conflits initialement engendrés par la compétition autour des ressources naturelles, se sont progressivement transformés en des luttes de contrôle de terroirs entre groupes socioculturels et des revendications politico religieuses qui ont intensifié aussi bien le déplacement des animaux que des populations. Au même moment nous observons que les médias - presse écrite, radio et audiovisuelle reportent le plus souvent les problématiques pastorales à la gestion des conflits fonciers agriculteurs-éleveurs, et sur lʼaccès aux couloirs de transhumance. Les pasteurs et les ménages pastoraux sont donc le plus souvent décrits à lʼaune de cette conception générale dʼun élevage pastoral conçu comme vulnérable face aux risques climatiques, environnementaux, sanitaires et terroristes, et comme peu efficient dans le cadre des politiques de modernisation agricole.
Newsletter agrhymet avril 2010
Les évaluations des récoltes faites en 2009 par le CILSS et ses partenaires ont révélé une situation préoccupante dans certaines zones du Sahel notamment au Niger et au Tchad où des millions de personnes vivent dans une insécurité alimentaire et nutritionnelle difficile. Le communiqué de presse issu de la réunion du Réseau de Prévention des Crises Alimentaires tenue du 8 au 9 avril 2010 à Paris, présenté dans ce numéro, vous donne un aperçu de l’ampleur de la situation et des mesures préconisées. La sécurité alimentaire était aussi à l’ordre du jour de la 15ème Conférence au Sommet des Chefs d’Etat du CILSS qui a eu lieu le 15 mars 2010 à N’Djaména. Ce Sommet a instruit le CILSS à s’investir dans des domaines stratégiques pouvant garantir la sécurité alimentaire : le développement des bassins de rétention, la mise en oeuvre d’un programme régional sur l’augmentation des précipitations par ensemencement des nuages, la réhabilitation et la valorisation du bassin du Lac Tchad et du Fleuve Niger, la réalisation de la grande muraille verte, la lutte contre les plantes envahissantes telles que le typha, la jacinthe d’eau et toute autres plantes menaçant les cours d’eau, la désalinisation des terres et la lutte contre l’érosion côtière. Les autres décisions et recommandations de cette Conférence et celles de la 43ème Session du Conseil des Ministres du CILSS, figurent dans ce numéro. Le volet partenariat occupe aussi une place importante dans ce newsletter. A ce propos, AGRHYMET et quatre autres institutions (ACMAD, ICPAC, DMC et GHF) viennent de bénéficier d’un don de la Banque Africaine de Développement (BAD) de 30 millions de dollars US pour renforcer leurs capacités afin qu’elles demeurent des centres de référence en matière de production d’informations climatiques crédibles et appropriées. Par ailleurs, le Centre Régional AGRHYMET a renforcé son partenariat avec d’autres institutions notamment avec le CORAF qui lui a confié pour 2010, des activités de formation et des missions d’assurance qualité dans le cadre du programme SCARDA. Les autres faits saillants de ce numéro concernent le septième Conseil et Pédagogique du CRA et un article de recherche sur « la valorisation des méthodes traditionnelles de prévision des pluies ».
Note d'aide à la décision sur les Systèmes d'Elevage Mobiles (SEM) en Afrique de l'Ouest et au Sahel (AOS)
L’élevage des ruminants en Afrique de l’Ouest et au Sahel est dominé par des systèmes
pastoraux et agropastoraux caractérisés par des déplacements plus ou moins de longues
distances et durées des animaux et des bergers. Ces mouvements sont amplifiés par les
effets de deux phénomènes : les changements climatiques et l’insécurité qui touchent
indistinctement les pays sahéliens et côtiers. Les analyses de la présente note s’appuient sur les résultats de la concertation organisée avec les représentants de quatorze (14) pays, des institutions régionales (CEDEAO, UEMOA, CILSS) et des Organisations des éleveurs sur la période d’octobre 2023 à mai 2024.
Note spéciale sur la situation pastorale au Sahel et en Afrique de l’Ouest en 2022
Au Sahel et en Afrique de l’Ouest, la situation pastorale est marquée par une bonne disponibilité fourragère, de bonnes conditions d’abreuvement du bétail et une situation zoo sanitaire globalement calme. L’embonpoint des animaux est très satisfaisant dans l’ensemble. En effet, malgré les séquences sèches enregistrées en début de saison, les conditions de croissance de la végétation ont été favorables à une bonne production fourragère dans la quasi-totalité des pays du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest. Le niveau de remplissage des mares temporaires pour l’abreuvement du bétail des zones agropastorales et pastorales a été satisfaisant de juillet à septembre 2022. Cependant, la disponibilité fourragère est faible dans certaines zones sahéliennes, notamment dans les régions de Tillabéry, Tahoua, Agadez au Niger et dans les régions de Gao et Ménaka au Mali. La production fourragère au 31 octobre 2022 est supérieure à celle de l’année 2021 et à la moyenne des cinq dernières années en Mauritanie, au Sénégal, au Mali, au Burkina Faso, à l’Est du Niger et au Tchad. Néanmoins, elle est inférieure à ces références à l’ouest du Niger, notamment dans la région de Tillabéry et une partie des régions de Tahoua et d’Agadez, ainsi que dans les régions de Gao et de Ménaka au Mali
PEPISAO
Le projet « Élevages et pastoralisme intégrés et sécurisés en Afrique de lʼOuest »
(PEPISAO) est mis en oeuvre par la Communauté Économique des États de lʼAfrique de lʼOuest (CEDEAO), Maître dʼOuvrage, et le CILSS, Maître dʼOuvrage Délégué, avec lʼappui financier de lʼAgence Française de Développement (AFD) et lʼassistance technique du consortium IRAM/ISSALA/LARES. Dʼune durée de quatre ans (2018- 2022) et dʼun montant de cinq (5) millions dʼEuros, le projet couvre la zone CEDEAO plus le Tchad et la Mauritanie. Il a bénéficié dʼune extension sans coûts financiers additionnels au 31 décembre 2023. Le projet est mis en oeuvre depuis 2019 dans un contexte régional marqué par : (i) la détérioration de la situation pastorale, alimentaire et nutritionnelle, (ii) la recrudescence de lʼinsécurité des biens et des personnes ; (iii) la prévalence de la pandémie de la COVID 19, dʼune part, et par (v) une augmentation significative du nombre de projets régionaux traitant du pastoralisme et (vi) une relative détérioration de la gouvernance de la transhumance transfrontalière, dʼautre part.
Cependant les parties prenantes ont pu, par leur engagement surmonter les
effets de ces facteurs et engranger de nombreux acquis à lʼactif du projet.
Le présent rapport capitalise les acquis majeurs et les résultats obtenus à lʼissue
de quatre années dʼexécution.
Plaquette dfr 2015
Les formations du Centre Régional AGRHYMET visent le renforcement des capacités, de conception et d’exécution des cadres africains dans les domaines de la sécurité alimentaire, de la gestion des ressources naturelles, de la lutte contre la désertification, de la protection des végétaux et de l’environnement. Le succès des formations du CRA s’explique par l’adéquation entre les offres de formation et les préoccupations des populations et la qualité des cours dispensés. Entre 1974 et 2013, le CRA a formé plus de 1000 diplômés pour les pays de l’espace CILSS/CEDEAO et de l’Afrique Centrale. En matière de formations continues, plus de 6 000 cadres des services techniques des pays ont suivi des stages de perfectionnement au CRA.
plaquette DFR 2015
Les formations du Centre Régional AGRHYMET visent le renforcement des capacités, de conception et d’exécution des cadres africains dans les domaines de la sécurité alimentaire, de la gestion des ressources naturelles, de la lutte contre la désertification, de la protection des végétaux et de l’environnement. Le succès des formations du CRA s’explique par l’adéquation entre les offres de formation et les préoccupations des populations et la qualité des cours dispensés. Entre 1974 et 2013, le CRA a formé plus de 1000 diplômés pour les pays de l’espace CILSS/CEDEAO et de l’Afrique Centrale. En matière de formations continues, plus de 6 000 cadres des services techniques des pays ont suivi des stages de perfectionnement au CRA.
Plaquette dir 2015
Le Centre Régional AGRHYMET est une source régionale d’informations pour la prise de décision dans les domaines de la sécurité alimentaire, de la lutte contre la désertification, de la gestion des ressources naturelles et du suivi de l’environnement. Ces informations proviennent des données satellitales couplées avec des données réelles collectées sur le terrain par les composantes nationales du CILSS. Elles sont traitées, analysées et diffusées par Internet, par des bulletins spéciaux et envoyées aux Etats membres du CILSS, aux partenaires techniques et financiers et autres utilisateurs. Ces informations concernent en général, la production agricole, le suivi phytosanitaire, l’élevage, le climat, l’hydrologie et les ressources naturelles (sols, eaux, forêts …)
Principales réalisations du cilss de 1973 à 2006
Au fil de ses trente trois ans d’existence, le Comité Permanent Inter Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS) s’est positionné dans l’espace sahélien voire régional, comme une institution de référence dans la recherche de solutions efficaces et durables pour accompagner les sahéliens (nes) dans la lutte contre les effets de la sécheresse. Les actions et les initiatives entreprises par le CILSS se sont traduites par des réalisations concrètes dans les Etats membres au niveau des services techniques nationaux, du secteur privé et de la société civile. En effet, le CILSS a conçu et mis en oeuvre dans le cadre de son mandat, des outils d’aide à la décision, des méthodologies et des stratégies au profit des Etats dans les domaines de la sécurité alimentaire, de la gestion des ressources naturelles, de la maîtrise de l’eau, de l’accès aux marchés et de la recherche en matière de population et développement. En outre, il a contribué au renforcement des capacités des cadres nationaux par l’organisation de formations diplômantes et continues sur des thèmes relatifs à ses domaines d’intervention. L’institution a également apporté d’importants appuis catalytiques à ses Etats membres dans divers domaines. Notre organisation s’est aussi investie dans le renforcement du partenariat avec les autres organisations inter gouvernementales de la sous région telles que la CEDEAO et l’UEMOA pour rechercher la synergie d’action avec ces structures en vue d’une harmonisation des différentes interventions. Les efforts du CILSS sont soutenus et appuyés par les Etats membres et les partenaires au développement qui, depuis sa création, continuent de lui témoigner leur attachement et de lui apporter un soutien constant et multiforme en vue de l’atteinte de ses objectifs. C’est l’occasion de leur exprimer toute notre gratitude et notre reconnaissance pour leur engagement à nos côtés dans l’accomplissement de notre mission. La présente brochure donne un aperçu des principales réalisations du CILSS dans les domaines de la sécurité alimentaire, de la lutte contre la désertification, de la maîtrise de l’eau et de l’accès aux marchés. La liste des réalisations présentée dans cette brochure n’est pas exhaustive. Sa mise à jour régulière et sa diffusion vont se poursuivre afin d’améliorer la visibilité de l’institution. Puisse cette brochure raviver la confiance que vous placez dans notre institution et faire en sorte que vous continuez à l’appuyer dans la recherche de solutions pertinentes et durables pour atténuer la pauvreté des populations sahéliennes.
Principales réalisations en 2020
Lʼannée 2020, deuxième année de mise en oeuvre du Projet Elevages et Pastoralisme intégrés et sécurisés
en Afrique de lʼOuest (PEPISAO) a été marquée par de nombreuses réalisations, en dépit de lʼoccurrence de la pandémie du COVID 19. Il sʼagit principalement de : (i) la conduite de lʼétude relative à la cartographie des associations actives dans la prévention et gestion des conflits et la perception du pastoralisme par les parties prenantes dans les zones conflictogènes, (ii) lʼanalyse de lʼétat des lieux des systèmes dʼinformation à lʼattention des agropasteurs, (iii) lʼévaluation de la mise en oeuvre des règlements régionaux existants ; (iv) lʼaffinement des outils SPC de prévention et gestion des conflits ; (iv) le lancement de la réflexion prospective au moyen du démarrage de la production des notes thématiques sur les germes de changement. Lʼannée 2000 a été marquée aussi par (i) lʼévaluation de lʼentente entre le Bénin et le
Niger sur la transhumance transfrontalière et le (ii) le renforcement des partenariats stratégiques (PFUA/GIZ et FAO) pour faciliter les synergies et la cohérence des interventions sur le pastoralisme.
Quelles perspectives d’évolutions des systèmes d’élevage mobiles en lien avec les mutations politiques, technologiques et sociales en cours en Afrique de l’Ouest et au Sahel : Note thématique de réflexion n°3
Le PEPISAO vise à renforcer les capacités des États et acteurs régionaux et nationaux afin qu’ils puissent développer des approches de sécurisation de la mobilité du bétail et d’intégration des modes d’élevage inscrits dans une vision régionale partagée et offrant un maximum de garanties en matière de cohabitation pacifique des différents usagers des ressources naturelles. Dans la visée de cette ambition, la Commission de la CEDEAO, en collaboration avec l’UEMOA et le CILSS, a engagé une réflexion prospective sur les systèmes d’élevage mobiles. Un tel exercice reflète une démarche d’anticipation alimentée par l’analyse des facteurs pertinents de changement pour l’avenir des systèmes d’élevage. La présente note qui s’inscrit dans ce cadre a pour objet de caractériser les dynamiques sociopolitiques à l’œuvre dans la région, en lien avec les systèmes d’élevage mobiles. Le lien entre l’anticipation et la planification stratégique est ténu. En outre, l’enjeu d’explorer les futurs probables de la transhumance et par conséquent l’avenir des millions d’individus, – acteurs de développement à part entière de territoires au sein desquels ils sont laissés pour compte, – revêt une importance cruciale pour l’intégration régionale et la stabilité de la région et la cohabitation pacifique entre les groupes socio-culturels. Les études, les programmes régionaux et les réunions de haut niveau se sont multipliés au cours de ces dernières années, témoignant à la fois de l’acuité de la question pour les différents acteurs et de la complexité du processus de construction des arrangements politiques et sociaux aux échelles pertinentes de décision et d’action dans les zones concernées par cette problématique. 1.2 Objectifs de la présente note. L’objectif de la présente note est de mettre en perspective les systèmes d’élevage mobiles avec les mutations politiques, sociales, technologiques et sécuritaires en cours en Afrique de l’Ouest et au Sahel. Cet exercice s’est appuyé principalement sur l’exploitation de la documentation disponible, notamment les études consacrées à l’avenir des jeunesses pastorales, les travaux de prospective territoriale, les rapports de capitalisation des expériences de dialogue intercommunautaire, les résultats des analyses des conflits et l’exploitation des matériaux issus de quelques entretiens avec des personnes ressources.
De façon spécifique, la note cherche à répondre aux questions suivantes :
a. Quelles sont les mutations politiques, sociales, technologiques et sécuritaires en cours au Sahel et en Afrique de l’Ouest et de quelle manière ont-elles affecté et affecteront elles les systèmes d’élevage mobiles à l’horizon 2040 ?
b. Quelles sont les principales dynamiques qui émergent dans les territoires et au sein des groupes sociaux et lesquelles d’entre elles sont porteuses de germes pertinents de changement structurel à grande échelle et/ou à moyen et long terme ?
c. Quelles politiques publiques et autres initiatives pourraient être mises en œuvre afin de favoriser une meilleure cohabitation entre les groupes sociaux dans les territoires ?
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d. Comment pourrait-on soutenir les initiatives susceptibles de contribuer à la consolidation des liens sociaux, à l’amélioration de la gouvernance des territoires et à l’insertion économique et sociale des jeunesses pastorales ? 1.3 Démarche méthodologique développée
Quelles perspectives pour les systèmes d’élevage mobiles face à la densification des espaces ruraux et au changement climatique en Afrique de l’Ouest ? Note thématique de réflexion N°2
La dynamique des systèmes d’élevage en Afrique de l’Ouest subsaharienne à l’horizon 2040 est davantage déterminée par les changements sociétaux en cours et attendus que par le changement climatique. Le changement climatique devrait se traduire par des hausses de la concentration en gaz carbonique de l’air, des températures aux saisons les plus chaudes, et de la pluviosité principalement due à des gros orages plus fréquents et plus intenses. Ces hausses devraient favoriser la production végétale, mais aussi les ruissellements, l’érosion des sols et les inondations. L'augmentation rapide et persistante de la densité de population rurale en dépit d’une urbanisation spectaculaire devrait alimenter la poursuite de l’expansion des terres cultivées, la réduction et la fragmentation des terres de parcours, entravant la mobilité pastorale. Cela devrait réduire l’activité des élevages pastoraux à mobilité saisonnière, mais aussi celle des élevages sédentaires privés de parcours et de source de jeunes animaux à des prix compétitifs. Une politique qui préconiserait l’arrêt des transhumances saisonnières régionales au profit d’élevage en ranch et en stabulation précipiterait la déchéance des élevages pastoraux et aggraverait leur fragilité vis-à-vis des aléas climatiques comme sécuritaires. Cette mutation requerrait un investissement hors de portée des éleveurs qui seraient réduits à travailler pour des investisseurs privés ou des sociétés agro-industrielles. La seule politique qui pourrait soutenir durablement les systèmes d’élevage dans leur diversité et complémentarité serait celle d’un investissement public résolu des États et des Communautés économiques régionales (CER) dans la transformation et la modernisation de la mobilité pastorale. L’accès aux ressources pastorales et la mobilité régionale et locale des troupeaux devraient être sécurisés en réaffirmant le statut communautaire ou public des points d’eau et des parcours des zones hyperarides, mais aussi des terres non cultivables en zone plus humide, ainsi qu’un droit d’accès négocié aux terres cultivées après les récoltes. Il faudrait fixer des cadres de concertation locale et régionale, et faciliter les accords contractuels entre pasteurs, agropasteurs et agriculteurs. Il faudrait compléter, réhabiliter et gérer les infrastructures hydrauliques et vétérinaires, les couloirs de passage du bétail, les terres réservées au pâturage, les gîtes ou enclos pour le bétail, avec le souci d’un maillage des infrastructures adapté au ressources fourragères disponibles, établi en concertation avec les associations d’éleveurs et les collectivités territoriales. Un engagement national et international devrait venir à bout de l’insécurité civile qui sévit dans plusieurs régions pastorales accompagné d’investissements importants dans les infrastructures de l'éducation, la santé, les routes et les télécommunications qui assureraient la sécurité et l’adaptation de l'élevage pastoral aux changements sociétaux.
Quelles perspectives pour les systèmes d’élevage mobiles face à la densification des espaces ruraux et au changement climatique en Afrique de l’Ouest ?
La dynamique des systèmes d’élevage en Afrique de l’Ouest subsaharienne à l’horizon 2040 est davantage déterminée par les changements sociétaux en cours et attendus que par le changement climatique. Le changement climatique devrait se traduire par des hausses de la concentration en gaz carbonique de l’air, des températures aux saisons les plus chaudes, et de la pluviosité principalement due à des gros orages plus fréquents et plus intenses. Ces hausses devraient favoriser la production végétale, mais aussi les ruissellements, l’érosion des sols et les inondations.
L'augmentation rapide et persistante de la densité de population rurale en dépit d’une urbanisation spectaculaire devrait alimenter la poursuite de l’expansion des terres cultivées, la réduction et la fragmentation des terres de parcours, entravant la mobilité pastorale. Cela devrait réduire l’activité des élevages pastoraux à mobilité saisonnière, mais aussi celle des élevages sédentaires privés de parcours et de source de jeunes animaux à des prix compétitifs.
Quels scénarii d’évolution pour les systèmes d’élevage mobiles à l’horizon 2040 ?
L’élevage sous toutes ses formes reste un pilier de l’économie et de l’intégration régionale en Afrique de l’Ouest. Pourvoyeur d’emplois et de revenus pour de très nombreux acteurs des chaînes de valeur d’une part et de protéines animales et de sous-produits, d’autre part, il constitue un enjeu majeur pour la sécurité alimentaire, la nutrition et la résilience des populations. Les systèmes pastoraux et agro-pastoraux, fondés sur la mobilité du bétail pour faire face à la variabilité des ressources fourragères et à la disponibilité des ressources en eau, permettent à la région de valoriser d’immenses espaces semi arides, impropres à la culture, mais dotés d’une biodiversité très riche, que seuls les ruminants peuvent exploiter sur la base de systèmes extensifs. Cette mobilité induit de fortes interactions avec les espaces d’accueil (transferts de fertilité, traction animale, approvisionnement en produits animaux et en céréales dans les espaces frontaliers et les bassins de consommation des pays côtiers, etc.). Elle est aussi facteur de cohésion sociale entre les communautés. Aux côtés de ces formes d’élevage issues d’un important savoir-faire ancestral, fortement et constamment adapté au cours des dernières décennies, se sont développées différentes d’autres formes d’élevage dites « modernes » : élevage de ruminants sédentaires (ranch), élevages laitiers plus ou moins intensifs, mais aussi différents élevages à cycle court (volailles, porcs, lapins et d’autres espèces (escargot, d’abeille, etc.) notamment en zones périurbaines. Pour autant, la région reste fortement déficitaire en protéines animales et en aliments du bétail concentrés (maïs, soja) afin d’assurer l’alimentation des filières intensives et à cycles courts.
La croissance démographique et l’urbanisation induisent une forte augmentation de la consommation de produits animaux, en lien avec les changements d’habitudes alimentaires et l’amélioration des pouvoirs d’achat d’une frange croissante de la population. Les coûts de production des protéines fondés sur les systèmes intensifs restent peu compétitifs au regard des importations de produits souvent de bas de gamme, et au regard des systèmes traditionnels améliorés. Par ailleurs, cette croissance démographique affecte aussi le monde rural et induit une extension constante des surfaces cultivées, en l’absence de stratégies et pratiques massives d’intensification durable des systèmes agricoles. De son côté, le cheptel ruminant qui s’accroît régulièrement requiert des espaces de pâtures sans cesse croissants. Il en résulte une compétition accrue sur les ressources naturelles que les réformes des codes fonciers agro-pastoraux en cours arrivent rarement à réguler efficacement. Depuis quelques années, on assiste à une exacerbation des conflits d’usage des ressources, en partie réelle, et en partie liée à une amélioration de la connaissance (observatoires) et à la médiatisation. De nombreuses initiatives sont en cours pour tenter de pacifier les relations entre pasteurs et agriculteurs : déploiement de dispositifs à différentes échelles de dialogue, de prévention et de gestion des conflits, incluant le développement des infrastructures d’accueil des transhumants. Ces dispositifs s’inspirent de la réglementation de la CEDEAO sur la transhumance et cherchent à répondre à la montée des violences induites par une combinaison de facteurs : compétition sur les ressources accentuée par la variabilité et les changements climatiques, montée des conflits intercommunautaires, mauvaise gouvernance, insécurité liée au terrorisme et aux activités des groupes mafieux, etc.
Rapport annuel 2002 Centre Régional AGRHYMET
Le présent rapport est une synthèse de la plupart des activités menées par le Centre Régional AGRHYMET au titre de l’année 2002. La sécurité alimentaire et la gestion des ressources naturelles constituent les grands axes autour desquels gravitent les principales activités du Centre régional AGRHYMET. De ce fait, elles constituent les points phares du rapport.
Rapport annuel 2003 Centre Régional AGRHYMET
Le projet d’adaptation au changement climatique, le projet suivi de la vulnérabilité au Sahel, l’ouverture du cycle ingénieur en protection des végétaux, et le projet régional de lutte intégrée contre les sautériaux au Sahel (PRELISS) constituent quelques uns des nouveaux projets mis en oeuvre par le Centre Régional AGRHYMET en 2003, comme une réponse aux contraintes de l’accroissement de la production agricole et aux problèmes de l’environnement auxquels le CILSS est confronté. Cette dynamique s’accompagne par un volet communication conséquent, dont l’objet principal est d’améliorer la visibilité des activités du Centre en vue d’accroître la valorisation de son savoir faire. C’est ainsi que plusieurs activités de communication orientées principalement vers les décideurs politiques, les partenaires techniques et financiers, les organisations non gouvernementales, les associations paysannes et le Grand Public ont été mises en oeuvre par AGRHYMET en collaboration avec les Composantes Nationales AGRHYMET. L’animation régulière de notre site Internet avec la mise en ligne de bulletins et d’autres informations à caractère scientifique et technique, l’organisation de conférences et d’ateliers, la conception et la diffusion de bulletins de suivi de la campagne agro pastorale dans la zone CILSS et les visites marketing dans la zone CEDEAO et UEMOA, constituent les activités phares qui concourent au renforcement de la visibilité du Centre Régional AGRHYMET.
Rapport annuel 2004 Centre Régional AGRHYMET
Le Centre Régional AGRHYMET a célébré en 2004 ses trente ans d’existence. Des acquis importants ont été capitalisés dans les domaines de l’information et de la formation sur la sécurité alimentaire, la maîtrise de l’eau et la lutte contre la désertifi cation. C’est ainsi que le Centre Régional AGRHYMET a développé des outils et méthodologies pour l’alerte précoce, le suivi de la campagne agricole, le bilan céréalier, les prévisions agro climatiques, le suivi pastoral, etc. La plupart des produits et services issus de ces outils sont transférés aux pays membres du CILSS et de la sous région en vue d’accroître leurs capacités de décision pour atténuer la pauvreté dans le Sahel. L’impact des actions du Centre Régional AGRHYMET est également perceptible dans plusieurs secteurs économiques à travers le renforcement des capacités opérationnelles des services nationaux de l’agriculture, de la protection des végétaux, des ressources en eau et de la météorologie. Environ 60& du personnel technique de ces structures ont été formés au Centre Régional AGRHYMET à travers les cycles de formation de technicien supérieur et d’ingénieur en hydrologie, agrométéorologie, protection des végétaux, instruments et micro informatique. En outre, les formations continues organisées par le Centre Régional AGRHYMET ont permis d’améliorer le savoir-faire des cadres sahéliens dont les compétences sont hautement appréciées au niveau national et régional. L’adhésion du Centre Régional AGRHYMET au CAMES confirme la qualité de ses formations et son rôle comme institution supérieure dans les sciences agronomiques, hydrologiques et environnementales. Le Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement du CILSS, tenu le 25 janvier 2004 à Nouakchott en République Islamique de Mauritanie a défini de nouvelles orientations axées sur un recentrage des activités du CILSS sur ses objectifs initiaux à savoir : la sécurité alimentaire, la lutte contre la désertification et la maîtrise de l’eau. Notre institution, qui dispose d’une riche expérience dans ces différents domaines, sera en pôle position dans la recherche et la mise en oeuvre de nouveaux outils pour répondre de façon efficace et efficiente aux préoccupations des décideurs et des populations sahéliennes. De nouveaux chantiers seront ouverts en 2005 pour consolider les acquis en tenant compte des enjeux du 3ème millénaire, à savoir les changements climatiques, la biodiversité et la biotechnologie.
Rapport annuel 2005 Centre Régional AGRHYMET
L’année 2005 a été marquée par le recentrage des activités du CILSS autour de ses objectifs initiaux conformément à la résolution du Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement tenu le 25 janvier 2004 à Nouakchott en République Islamique de Mauritanie. Les activités d’information, de formation et de recherche menées en 2005 par le Centre Régional AGRHYMET, s’inscrivent dans ce cadre et contribuent au renforcement des capacités pour atténuer la pauvreté au Sahel. Le Centre Régional AGRHYMET a capitalisé et renforcé ses acquis en matière d’information par la mise eu point et le transfert dans les pays du CILSS de nouveaux outils et méthodologies pour l’alerte précoce, les prévisions agro hydro climatiques, le suivi de la campagne agricole, le bilan céréalier etc. L’exécution de nouveaux projets a permis au Centre Régional AGRHYMET d’être mieux outillé pour répondre aux préoccupations des populations sahéliennes dans les domaines de la sécurité alimentaire, la maîtrise de l’eau et la lutte contre la désertification. Il s’agit notamment des projets : Carte d’identité Rurale, Lutte Intégrée contre les Sautériaux au Sahel (PRELISS), Suivi de la Vulnérabilité au Sahel, Appui aux capacités d’adaptation aux changements climatiques au Sahel » , Utilisation et Occupation des Sols (LU/LC). En matière de renforcement des capacités des services nationaux, du secteur privé et de la société civile, le Centre Régional AGRHYMET s’est distingué en 2005 par la sortie de 26 ingénieurs en protection des végétaux et le recrutement de trois nouvelles promotions d’ingénieurs en hydrologie, agrométérologie, instruments et micro informatique. La qualité de son savoir faire professionnel reconnu au niveau national, régional et international, a été confirmé en 2005 par l’admission de sept de ses experts sur les listes d’aptitudes du Conseil Africain et Malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES). En outre, le Centre Régional AGRHYMET s’investit dans la recherche de l’excellence avec la tenue régulière du Conseil Scientifique et Pédagogique pour évaluer ses activités de recherche axées sur ses domaines d’intervention. Fort de son expérience et de son expertise, le Centre Régional AGRHYMET s’est également employé à développer de nouveaux outils et programmes de formation pour répondre aux défis du 3ème millénaire notamment les changements climatiques et la biodiversité. Le lancement en 2006, du Master en Gestion Concerté des Ressources Naturelles en est une parfaite illustration. Le présent rapport est une synthèse des activités et résultats de notre institution. Il est destiné au grand public et a été rédigé dans un style simple pour mieux l’informer et le sensibiliser sur les réalisations et les opportunités qu’offre le Centre Régional. Les résultats présentés dans ce rapport sont le fruit d’une collaboration entre notre institution, les composantes nationales, les partenaires techniques et financiers et la communauté internationale.
Rapport annuel 2006 Centre Régional AGRHYMET
L'année 2006 a connu de nombreuses actions de d'information et de formation, notamment l'ouverture du Mastère en Gestion concertée des ressources naturelles
Rapport annuel 2007 Centre Régional AGRHYMET
Depuis une trentaine d’années, la région sahélienne de l’Afrique de l’Ouest est confrontée à de multiples défis tels que l’insécurité alimentaire, la désertifi cation et les changements climatiques. Le Centre Régional AGRHYMET (CRA), institution du Comité Permanent Inter Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS) a inscrit ses actions dans la recherche de solutions efficaces et durables pour améliorer les conditions de vie des populations de cette région. C’est ainsi que des méthodes et des outils d’aide à la décision ont été développés au CRA et mis à la disposition des pays du CILSS pour assurer un meilleur suivi de la campagne agricole, de la situation alimentaire et des ressources naturelles. Ces mêmes outils et produits sont en cours de transfert aux autres pays de l’Afrique de l’Ouest membres de la CEDEAO, qui sont désormais couverts par les activités du CRA, suite à l’accord intervenu entre le CILSS et la CEDEAO en Décembre 2006. Ce système d’information est consolidé par la mise en place d’un important programme de formations pour doter de cadres compétents et opérationnels les services techniques nationaux, les projets de développement et les organisations non gouvernementales. C’est ainsi que des milliers de cadres de la sous région ont bé- néfi cié des formations diplômantes et continues organisées par le CRA, notamment dans les domaines de la protection des végétaux, de l’agrométéorologie, de l’hydrologie et de la micro informatique. En 2007, les activités phares du CRA ont été : Dans le domaine de l’information, la mise en oeuvre du cadre harmonisé d’analyse de la vulnérabilité, le transfert d’outils et méthodes de prévention des crises alimentaires, la conduite d’expérimentations et le renforcement des capacités des pays en matière de lutte acridienne, le renforcement des systèmes d’information sur les marchés et la validation du dispositif de suivi des flux transfrontaliers, l’identification des besoins et l’appui aux producteurs (éleveurs, irrigants et maraîchers). Dans le domaine de la formation, 70 ingénieurs et 20 techniciens supérieurs ont achevé leur formation en Septembre 2007 et sont actuellement en service dans les Etats membres du CILSS et de la CEDEAO. En outre, 15 cadres des mêmes pays ont reçus en Décembre 2007 leurs diplômes de Mastère en gestion concertée des ressources naturelles, nouveau programme conçu par le CRA pour mieux répondre aux préoccupations des pays. Les experts du CRA, en plus de leurs activités opérationnelles et de formation, mènent aussi des études et recherches en vue d’améliorer la qualité des produits et mieux faire face aux nouveaux défis. C’est ainsi que des recherches en été menées dans les domaines comme l’estimation des pluies et des superficies emblavées à l’aide de la télédétection, ainsi que des impacts de la variabilité et du changement climatiques sur les ressources en eau et l’agriculture en Afrique de l’Ouest. Ces résultats de recherche ont fait l’objet de communications à des conférences organisées aussi bien à l’échelle sous régionale qu’internationale. L’appui technique, qui consiste à équiper et à former le personnel des services techniques des pays en logiciels de gestion de bases de données s’est poursuivi et élargi à certains pays membres de la CEDEAO. Mohamed Yahya Ould Mohamed MAHMOUD La reconnaissance du CRA par le Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement supérieur (CAMES) et par l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF) comme membre titulaire, confirme la qualité des enseignements dispensés par le Centre. Le présent rapport, qui est une synthèse des principales activités et des résultats obtenus par le CRA en 2007 grâce à l’appui technique et financier des pays membres du CILSS, des partenaires au développement et de la communauté internationale, se veut un moyen de rendre public les bilans, est également un outil permettant aux mandants de vérifier la pertinence de nos activités. Les résultats présentés montrent que le CRA consolide, améliore et innove dans ses activités et stratégies, tout en collaborant avec les composantes nationales et les organisations et institutions régionales, sous régionales, et internationales. Je vous en souhaite une bonne lecture.
Rapport annuel 2008 Centre Régional AGRHYMET
L’année 2008 a été celle de la consolidation et de la pérennisation des activités du Centre Régional AGRHYMET. Ce fleuron de la coopération internationale qui a capitalisé plus de 35 années d’expertise dans les domaines de la formation, de l’information et de l’appui technique, a conduit ses activités en 2008 malgré un environnement financier difficile. En effet, cette année a été marquée par la fin du programme de travail (2004 – 2008) du CILSS et aussi par l‘arrivée à terme de certaines conventions de financement du Centre Régional AGRHYMET en particulier pour le volet formation. Cette situation qui a coïncidé avec le début de la crise financière mondiale a failli compromettre cette importante composante du CRA. Heureusement, la prompte réaction de nos partenaires au développement a permis la poursuite de la formation qui constitue une des fiertés du CILSS. En effet, notre institution a formé de 1975 à 2008, 969 cadres de conception et d’exécution en service dans les ministères, les projets de développement et dans les organisations non gouvernementales. En outre, elle a permis le perfectionnement de plus de 5000 cadres des pays du CILSS, de l’UEMOA et de la CEDEAO dans des domaines divers tels que l’environnement, l’agriculture durable, les statistiques agricoles, la maintenance des équipements agrométéorologiques, la gestion et l’analyse des données climatologiques, les systèmes d’information géographiques, et les nouvelles technologies de l’information et de la communication, etc. Cette ouverture en direction de l’Afrique de l’Ouest constitue un signal fort du CILSS qui, à travers le Centre Régional AGRHYMET, s’investit de plus en plus dans le renforcement de l’intégration régionale. Le dynamisme de notre institution s’est également traduit par l’amélioration de l’offre de formation avec l’ouverture annoncée en 2009 de nouveaux cycles de formation de type mastère axés sur, la gestion intégrée des ressources en eau et de l’environnement. Les formations organisées par le Centre Régional AGRHYMET sont consolidées par un important programme de recherche en partenariat avec les institutions nationales, régionales et internationales afin de mettre au point et améliorer les outils et méthodologies dans les domaines de la sécurité alimentaire, la lutte contre la désertification et la maîtrise de l’eau. A ce propos, le Centre Régional AGRHYMET a renforcé ses acquis en matière d’information et d’appui technique par la mise au point et le transfert dans les pays du CILSS et de plus en plus en Afrique de l’Ouest, de nouveaux produits sur l’alerte précoce, le bilan alimentaire, le suivi de la campagne agricole, etc. Notre Centre a également maintenu et consolidé sa place au sein des institutions de pointe en matière recherche sur le climat et ses impacts sur les secteurs socio-économiques clés de la sous région (agriculture, élevage et ressources en eau) à travers la participation active de ses experts à différents réseaux de recherche internationaux et sous-régionaux. Le présent rapport est une synthèse des activités et des réalisations du Centre Régional AGRHYMET en 2008. Il fait ressortir les principaux acquis et centre d’intérêt du CRA à savoir, l’information, la formation, la recherche et l’appui technique. Les résultats qui y sont présentés sont le fruit d’une collaboration exemplaire et fructueuse entre notre institution et ses partenaires techniques et financiers à qui nous nous adressons nos sincères remerciements pour avoir toujours accompagné le CILSS en général et le CRA en particulier dans la réalisation de sa noble mission qui est de former et d’informer les sahéliens dans les domaines de la sécurité alimentaire, la lutte contre la désertification et la maîtrise de l’eau.
Rapport annuel 2009 Centre Régional AGRHYMET
2009 a été une année de consolidation de nos acquis mais également d’innovation dans nos domaines d’intervention à savoir l’information et la formation axées sur la sécurité alimentaire, la maîtrise de l’eau et la lutte contre la désertification dans le Sahel. C’est ainsi que les outils et méthodologies développés par le Centre Régional AGRHYMET ont permis en 2009, le suivi au niveau régional de la campagne agricole et phytosanitaire, l’établissement du bilan alimentaire et céréalier, la prévision et l’évaluation du risque d’inondation à Niamey, la mise au point d’un système de prévision des crises alimentaires au Niger, le suivi pastoral dans le Sahel, etc. En outre, le CRA a initié des cadres d’échange et de partage d’information pour améliorer le dispositif de surveillance phytosanitaire des pays du CILSS et de l’Afrique de l’Ouest en organisant en 2009, des réflexions sur les stratégies de lutte contre les ennemis transfrontaliers et sur les aires de grégarisation du criquet pèlerin et leur surveillance au moyen des images satellitaires. L’expertise du CRA en matière d’information est consolidée par une riche expérience dans le domaine des changements climatiques. Cette notoriété a été magnifiée par la communauté scientifique lors des travaux de restitution des résultats du Projet « Appui aux capacités d’adaptation du Sahel aux changements climatiques », mais également à la 3ème Conférence internationale de AMMA (Analyses Multidisciplinaires de la Mousson Africaine) et au 13e Ecole d’été suivi du 14ème Colloque international du Secrétariat international francophone pour l’évaluation environnementale (SIFEE). En matière de renforcement des capacités des services nationaux, du secteur privé et de la société civile, le Centre Régional AGRHYMET s’est distingué en 2009 par le recrutement d’une promotion Mastère Gestion Concertée des Ressources Naturelles/option GIRE, d’une promotion de technicien supérieur en hydrologie et une promotion d’ingénieur en protection des végétaux. Cette formation de Mastère ouverte aux ressortissants des pays de la CEDEAO, démontre encore une de fois de plus, l’engagement et la détermination du CRA à valoriser son expertise technique et scientifique pour contribuer au renforcement des compétences des cadres de la sous région. Cette dynamique enclenchée par notre institution, est renforcée par la signature de protocoles de coopération et de nouveaux projets tels que le Projet de Surveillance de l’Environnement en Afrique pour le Développement Durable (AMESD). Elle sera poursuivie dans les années à venir en collaboration avec des partenaires du Nord et du Sud, en vue de répondre efficacement aux préoccupations des populations sahéliennes confrontées à des crises alimentaires et aux effets néfastes des changements climatiques.
Rapport annuel 2010 Centre Régional AGRHYMET
La région ouest africaine est confrontée depuis quelques années à de multiples défis tels que l’insécurité alimentaire, la désertification et les changements climatiques. Le Centre Régional AGRHYMET, institution spécialisée du Comité Permanent Inter Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS) a inscrit ses actions dans la recherche de solutions efficaces et durables pour améliorer les conditions de vie des populations de cette région. C’est ainsi que des méthodes et des outils d’aide à la décision ont été développés au CRA et mis à la disposition des pays du CILSS et de la CEDEAO pour assurer un meilleur suivi de la campagne agricole, de la situation alimentaire et des ressources naturelles. Le Centre Régional AGRHYMET est reconnu aux niveaux national, régional et international à travers la pertinence et la fiabilité des informations agricoles, hydrologiques, climatologiques, agrométéorologiques et pastorales qu’il produit et diffuse régulièrement par l’intermédiaire de ses bulletins mensuels, spéciaux et sur son site Internet (www.agrhymet.ne). Les produits et services issus de ces informations conçus initiallement pour le contexte sahélien, prennent en compte depuis quelques années déjà l’environnement ouest africain, Le rayonnement du Centre Régional AGRHYMET s’exprime aussi par la richesse de ses programmes de formation adaptés au contexte ouest africain. Les diplômés du Centre Régional AGRHYMET constituent une des fiertés du système CILSS car ils sont opérationnels dans les secteurs publics et privés où leurs compétences sont hautement appréciées. En 2010, le Centre Régional AGRHYMET a mis sur le marché du travail, une nouvelle promotion d’ingénieur en agrométéorologie et une autre en mastère Gestion Concertée des Ressources Naturelles (option Gestion Intégrée des Ressources en Eau) ce qui porte le nombre des diplômés du Centre à plus de mille cadres. En outre, les formations continues organisées en 2010 ont permis d’améliorer le savoir faire des cadres ouest africains notamment dans les domaines du marché carbone et des changements climatiques. Sur le plan partenarial, le Centre Régional AGRHYMET a fait de l’intégration régionale et de la coopération internationale son credo pour partager son expérience et son savoir-faire, et également améliorer la qualité de ses outils et méthodes. En témoigne les nombreux accords de coopération signés avec les partenaires du Sud et du Nord, de même que la participation de nos experts à des rencontres internationales sur les thèmes d’actualité comme la prévision et la gestion des risques de catastrophes liées à la variabilité et au changement climatique
Rapport annuel 2011 Centre Régional AGRHYMET
Depuis sa création en 1974, le Centre Régional AGRHYMET contribue à la promotion de l’information et de la formation dans les domaines de l’agro écologie pour améliorer les conditions de vie des populations sahéliennes. La pérennité de ses activités et la réussite de sa mission dépendent en grande partie de sa capacité d’anticipation sur l’identification nouveaux produits d’aide à la décision liés à la maîtrise de l’eau à la lutte contre la désertification et la sécurité alimentaire, mais également de sa démarche communicationnelle vis à vis des utilisateurs potentiels de ses produits et services. Cette institution spécialisée du CILSS mène ses activités grâce au soutien technique et financier des Etats membres du CILSS et de la communauté internationale ce qui lui permet d’accroître sa capacité d’intervention, de diversifier ses produits et de développer de nouveaux outils au profit des populations sahéliennes. La vitalité et le rayonnement du Centre Régional AGRHYMET s’exprime par la richesse de ses programmes de formation et aussi par la qualité de ses produits et services qu’il met à la disposition des décideurs politiques et autres usagers (ONG, projets de développement, associations paysannes…). C’est ainsi que des méthodes et des outils d’aide à la décision ont été développés au Centre Régional AGRHYMET et mis à la disposition des pays de l’espace CILSS / CEDEAO pour assurer un meilleur suivi de la campagne agricole, de la situation alimentaire et des ressources naturelles. Ce système d’information est consolidé par la mise en place d’un important programme de formations pour doter de cadres compétents et opérationnels les services techniques nationaux, les projets de développement et les organisations non gouvernementales. C’est ainsi que des milliers de cadres de la sous région ont bénéficié des formations diplômantes et continues organisées par le Centre Régional AGRHYMET notamment dans les domaines de la gestion concertée des ressources naturelles, protection des végétaux, de l’agrométéorologie, de l’hydrologie et de la micro informatique. Par ailleurs, l’exécution de nouveaux programmes et projets a permis au Centre Régional AGRHYMET d’être mieux outillé pour répondre aux préoccupations des populations sahéliennes dans les domaines de la sécurité alimentaire, la maîtrise de l’eau et la lutte contre la désertification. Il s’agit notamment du Programme de Surveillance de l’Environnement en Afrique pour un Développement Durable (AMESD), du Projet Alliance Mondiale contre le Changement Climatique (GCCA) et du Programme Thématique de Sécurité Alimentaire (FSTP). Cette dynamique enclenchée par le Centre Régional AGRHYMET, sera poursuivie en collaboration avec des partenaires du Nord et du Sud, en vue de répondre efficacement aux contraintes de l’accroissement de la production agricole et aux enjeux du 3ème millénaire notamment aux problèmes des changements climatiques auxquels le Sahel est confronté.
Rapport annuel 2012 Centre Régional AGRHYMET
La publication de ce rapport annuel 2012 coïncide avec ma nomination en qualité de Directeur Général du Centre Régional AGRHYMET (CRA). Cette institution dont j’ai l’honneur et le privilège de diriger, demeure une fierté pour les populations sahéliennes et ouest africaines. Elle s’est distinguée dans la recherche de solutions efficaces et durables pour améliorer les conditions de vie des populations de cette région. En effet, AGRHYMET est reconnu à travers la pertinence et la fiabilité des informations agricoles, hydrologiques, climatologiques, agrométérologiques et pastorales qu’il produit et diffuse régulièrement par l’intermédiaire de ses bulletins mensuels, spéciaux et sur son site Internet (www.agrhymet.ne). Elle a amélioré son système de diffusion grâce à la mise en oeuvre en 2012, de la plateforme du CILSS sur le changement climatique et la gestion durable des terres. Le rayonnement du CRA s’exprime aussi par la richesse de ses programmes de formation adaptés au contexte ouest africain. Les diplômés du Centre Régional AGRHYMET constituent une référence dans la sous région car ils sont opérationnels dans les secteurs publics et privés où leurs compétences sont hautement appréciées. En 2012, le Centre Régional AGRHYMET a formé 9 ingénieurs en protection des végétaux et 27 mastères en gestion concertée des ressources naturelles dont 8 en gestion intégrée des ressources en eau et 19 en changement climatique, ce qui porte le nombre des diplômés du Centre Régional AGRHYMET à 1074 depuis sa création. En outre, les formations continues organisées en 2012 ont permis d’améliorer le savoir faire des cadres ouest africains notamment dans les domaines du suivi de la sécheresse et des changements climatiques. L’appui technique du CRA, qui consiste à équiper et à former le personnel des services techniques des pays sur le estation s’est poursuivi et élargi aux pays membres de la CEDEAO. Ces résultats probants obtenus dans ces différents domaines par le Centre Régional AGRHYMET sont le fruit de la volonté politique des Etats membres du CILSS et de la coopération internationale. Ils sont utilisés par les décideurs politiques, les partenaires techniques et financiers, les cadres des services nationaux et les producteurs. Cette dynamique enclenchée par le Centre Régional AGRHYMET, sera poursuivie en collaboration avec des partenaires du Nord et du Sud, en vue de répondre efficacement aux préoccupations des populations sahéliennes et ouest africaines confrontées aux problèmes d’insécurité alimentaire et de changement climatique.
Rapport annuel 2015 Centre Régional AGRHYMET
L’année 2015 a été marquée par la célébration du 40ème anniversaire du Centre Régional AGRHYMET. Quarante années au cours desquelles notre institution s’est investie dans la formation, l’information et la recherche appliquée ; en vue d’améliorer la sécurité alimentaire, de parvenir à une meilleure maîtrise de l’eau, et de lutter contre la désertification et les changements climatiques au Sahel et en Afrique de l’Ouest. Les actions du Centre Régional AGRHYMET comprennent la production d’informations, l’élaboration d’outils d’analyse pour le diagnostic, l’alerte précoce, le suivi agro pastoral, le bilan alimentaire ainsi que les prévisions agrométéorologiques et hydrologiques dans le Sahel et en Afrique de l’Ouest. Ces actions ont un impact significatif et perceptible dans plusieurs secteurs de la vie économique des Etats membres du CILSS. En quatre décennies, le Centre Régional AGRHYMET a aussi contribué au renforcement des capacités techniques des services nationaux de la météorologie, de la protection des végétaux, de l’hydrologie, de l’agriculture et de l’environnement à travers la formation de plus de 1000 cadres de niveau Technicien Supérieur, Ingénieur et Master 2 et le perfectionnement de plus de 6000 cadres à travers des formations continues dans les domaines de compétence du Centre. Par ailleurs, des perspectives prometteuses se confirment pour 2016, avec le développement de nouveaux produits et services en matière de lutte contre les changements climatiques et de sécurité alimentaire, deux domaines qui se situent au centre de vos préoccupation. Ces produits et services seront mis en oeuvre par un personnel compétent et dévoué, disposant de moyens matériels performants et d’équipements modernes. De nouvelles infrastructures, en cours de construction, vous accueilleront prochainement. Celles-ci comprennent un nouveau bâtiment administratif, une grande salle informatique, un laboratoire de langues, des voies d’accès bitumées et équipées d’éclairage solaire, ainsi qu’une résidence des invités. L’année 2016 verra enfin la consolidation des acquis du Centre Régional AGRHYMET et le renforcement des actions de partenariat et de lobbying en vue de valoriser son expertise, partager son expérience et son savoir-faire, et améliorer la qualité des produits et services aux usagers.
Rapport annuel 2019
Notre sous-région est touchée par de nombreux conflits
sécuritaires ou pastoraux. On note dans lʼensemble que
lʼaccès aux ressources naturelles en est lʼune des causes
principales. Ces ressources sont de plus en plus limitées et disputées sous les effets croisés du changement climatique, de la privatisation des terres et de la croissance démographique. Alors que faire ? Pour répondre à cette question, nous avons proposé plusieurs stratégies dans la nouvelle politique agricole de la CEDEAO, lʼECOWAP, 2015-2025.
Rapport annuel 2019
Notre sous-région est touchée par de nombreux conflits sécuritaires ou pastoraux. On note dans l'ensemble que l'accès aux ressources naturelles en est l'une des causes
principales. Ces ressources sont de plus en plus limitées et disputées sous les effets croisés du changement climatique, de la privatisation des terres et de la croissance démographique. Alors que faire ? Pour répondre à cette question, nous avons proposé plusieurs stratégies dans la nouvelle politique agricole de la CEDEAO, lʼECOWAP, 2015-2025.
Répertoire informatif sur les règlements et accords relatifs à la prévention et gestion des conflits pastoraux au Sahel et en Afrique de l'Ouest Tome 1 : CEDEAO et pays du couloir central de transhumance (Benin, Burkina Faso, Niger et Togo)
Le pastoralisme et la transhumance constituent le système de production des ruminants le plus répandu en Afrique de l’Ouest et au Sahel. Il est crédité par les institutions régionales, d’un important potentiel de promotion du développement du bétail, d’accélération de la croissance économique et renforcement du processus d’intégration régionale. Cependant, les institutions régionales sont aussi conscientes des défis qui sont liés à son exercice ; la compétition d’accès aux ressources naturelles avec les autres parties prenantes et qui peut être source de conflits parfois violents. C’est pour anticiper et minimiser l’occurrence de ces conflits que les institutions d’intégration régionale et les États ont édicté un ensemble de règles pour encadrer l’exercice de cette activité économique et garantir la cohésion sociale entre les communautés d’éleveurs et d’agriculteurs. Pour rappel, on peut noter qu’« une réglementation est une notion de droit qui recouvre un ensemble d'instruments juridiques sous forme de lois, de décisions, de règles et règlements, et autres textes juridiques qui encadre, une activité sociale et économique, etc. Il s’agit en fait d’assujettir une activité à des règlements ». En fait, les règlementations gouvernent les activités liées aux mouvements des hommes et de leurs activités économiques. Dans cette optique, l’Union Africaine, la CEDEAO, l’UEMOA, les Etats et des collectivités, à travers des dispositifs législatifs et réglementaires, ont posé des bases juridiques et institutionnelles fortes pour faciliter les déplacements des animaux dans leurs espaces sous-régionaux et nationaux. Entre 1998 et 2004, la CEDEAO, l’UEMOA et d’autres partenaires ont adopté plusieurs textes et des documents de politiques pour encadrer, dans un premier temps, la transhumance transfrontalière et réduire les conflits entre agriculteurs et éleveurs puis ensuite au regard de l’environnement sanitaire mondiale (résurgence des maladies animales transmissibles à l’homme), pour protéger la santé publique. Les États, dans le but d’encadrer la transhumance et réduire les conflits entre éleveurs et agriculteurs ont adopté, depuis les indépendances, des lois qui ont été adaptées aux règlements régionaux.
Répertoire informatif sur les règlements et accords relatifs à la prévention et gestion des conflits pastoraux au Sahel et en Afrique de l'Ouest Tome 1 : CEDEAO et pays du couloir de l'ouest de transhumance (Cote d'Ivoire, Guinée, Mali, Mauritanie, Sénégal) Tome 1 : CEDEAO et pays du couloir de l'Ouest de transhumance ( Cote d'Ivoire, Guinée, Mali, Mauritanie, Sénégal)
Le pastoralisme et la transhumance constituent le système de production des ruminants le plus répandu en Afrique de l’Ouest et au Sahel. Il est crédité par les institutions régionales, d’un important potentiel de promotion du développement du bétail, d’accélération de la croissance économique et renforcement du processus d’intégration régionale. Cependant, les institutions régionales sont aussi conscientes des défis qui sont liés à son exercice ; la compétition d’accès aux ressources naturelles avec les autres parties prenantes et qui peut être source de conflits parfois violents. C’est pour anticiper et minimiser l’occurrence de ces conflits que les institutions d’intégration régionale et les États ont édicté un ensemble de règles pour encadrer l’exercice de cette activité économique et garantir la cohésion sociale entre les communautés d’éleveurs et d’agriculteurs. Pour rappel, on peut noter qu’« une réglementation est une notion de droit qui recouvre un ensemble d'instruments juridiques sous forme de lois, de décisions, de règles et règlements, et autres textes juridiques qui encadre, une activité sociale et économique, etc. Il s’agit en fait d’assujettir une activité à des règlements ». En fait, les règlementations gouvernent les activités liées aux mouvements des hommes et de leurs activités économiques Dans cette optique, l’Union Africaine, la CEDEAO, l’UEMOA, les Etats et des collectivités, à travers des dispositifs législatifs et réglementaires, ont posé des bases juridiques et institutionnelles fortes pour faciliter les déplacements des animaux dans leurs espaces sous-régionaux et nationaux. Entre 1998 et 2004, la CEDEAO, l’UEMOA et d’autres partenaires ont adopté plusieurs textes et des documents de politiques pour encadrer, dans un premier temps, la transhumance transfrontalière et réduire les conflits entre agriculteurs et éleveurs puis ensuite au regard de l’environnement sanitaire mondiale (résurgence des maladies animales transmissibles à l’homme), pour protéger la santé publique. Les États, dans le but d’encadrer la transhumance et réduire les conflits entre éleveurs et agriculteurs ont adopté, depuis les indépendances, des lois qui ont été adaptées aux règlements régionaux.
Répertoire informatif sur les règlements et accords relatifs à la prévention et gestion des conflits pastoraux au Sahel et en Afrique de l'Ouest
Le pastoralisme et la transhumance constituent le système de production des ruminants le plus répandu en Afrique de l’Ouest et au Sahel. Il est crédité par les institutions régionales, d’un important potentiel de promotion du développement du bétail, d’accélération de la croissance économique et
renforcement du processus d’intégration régionale. Cependant, les institutions régionales sont aussi conscientes des défis qui sont liés à son exercice ; la compétition d’accès aux ressources naturelles avec les autres parties prenantes et qui peut être source de conflits parfois violents. C’est pour anticiper et minimiser l’occurrence de ces conflits que les institutions d’intégration régionale et les États ont édicté un ensemble de règles pour encadrer l’exercice de cette activité économique et garantir la cohésion sociale entre les communautés d’éleveurs et d’agriculteurs. Pour rappel, on peut noter qu’« une réglementation est une notion de droit qui recouvre un ensemble d'instruments juridiques sous forme de lois, de décisions, de règles et règlements, et autres textes juridiques qui encadre, une activité sociale et économique, etc. Il s’agit en fait d’assujettir une activité à des règlements ». En fait, les règlementations gouvernent les activités liées aux mouvements des hommes et de leurs activités économiques Dans cette optique, l’Union Africaine, la CEDEAO, l’UEMOA, les Etats et des collectivités, à travers des dispositifs législatifs et réglementaires, ont posé des bases juridiques et institutionnelles fortes pour faciliter les déplacements des animaux dans leurs espaces sous-régionaux et nationaux. Entre 1998 et 2004, la CEDEAO, l’UEMOA et d’autres partenaires ont adopté plusieurs textes et des documents de politiques pour encadrer, dans un premier temps, la transhumance transfrontalière et réduire les conflits entre agriculteurs et éleveurs puis ensuite au regard de l’environnement sanitaire mondiale (résurgence des maladies animales transmissibles à l’homme), pour protéger la santé publique. Les États, dans le but d’encadrer la transhumance et réduire les conflits entre éleveurs et agriculteurs ont adopté, depuis les indépendances, des lois qui ont été adaptées aux règlements régionaux. Malgré cet ensemble de textes, les conflits demeurent et la gestion de la transhumance est encore une préoccupation majeure dans les Etats et au niveau transfrontalier. Afin de contribuer à une large diffusion et internalisation de ces textes par les acteurs à tous les niveaux, le projet Élevages et pastoralisme intégrés et sécurisés (PEPISAO), financé par l’Agence française de Développement (AFD) et coordonné par la CEDEAO qui a délégué la mise en oeuvre des composantes 1 et 2 au CILSS, s’investit à les mettre dans des formats adaptés. Le processus d’élaboration du répertoire informatif inclut plusieurs étapes : la documentation des textes existants, leur analyse, l’extraction des informations pertinentes aux usagers, notamment aux éleveurs. Les informations retenues sont relatives à la prévention et gestion des conflits pastoraux : conditions d’entrée, de séjour des transhumants dans les pays d’accueil, procédures de règlement des conflits, modalités d’accès aux ressources naturelles (pâturage et eau), etc. Ce document est présenté sous formes de fiches au niveau régional, en l’occurrence la CEDEAO et des pays notamment le Bénin, le Burkina Faso, , le Niger et le Togo. Les informations sont présentées sur 12 thématiques principales que sont : Prise en compte de la transhumance dans les documents politiques du développement ; Conditions à remplir avant le départ en transhumance ; Conditions d’entrée (Périodes, les portes de traversées des frontières) ; Garde des animaux au cours de la transhumance ; Mesures/Sanctions en cas de non-respect des conditions de la transhumance ; Conditions d’accueil des animaux transhumants ; Mécanismes de gestion des conflits ; Conditions/modalités d’accès aux ressources naturelles (eau, pâturage) ; Conditions/modalités d’accès aux aliments de bétail ; Conditions/modalités d’accès aux services vétérinaires ; Accès aux services sociaux au profit des éleveurs (Education, Santé, autres…) ; La CEDEAO et le CILSS voudraient sincèrement remercier les points focaux élevages et transhumance des pays pour la collecte des textes existants et les Organisations régionales des pasteurs APESS, RBM et ROPPA pour leur contribution à l’élaboration de ce répertoire. La CEDEAO et le CILSS témoignent leur reconnaissance à l’AFD pour son soutien financier à la mise en oeuvre du PEPISAO.
Répertoire informatif sur les règlements et accords relatifs à la prévention et gestion des conflits pastoraux au Sahel et en Afrique de l'Ouest
Le pastoralisme et la transhumance constituent le système de production des ruminants le plus répandu en Afrique de l’Ouest et au Sahel. Il est crédité par les institutions régionales, d’un important potentiel de promotion du développement du bétail, d’accélération de la croissance économique et renforcement du processus d’intégration régionale. Cependant, les institutions régionales sont aussi conscientes des défis qui sont liés à son exercice ; la compétition d’accès aux ressources naturelles avec les autres parties prenantes et qui peut être source de conflits parfois violents. C’est pour anticiper et minimiser l’occurrence de ces conflits que les institutions d’intégration régionale et les États ont édicté un ensemble de règles pour encadrer l’exercice de cette activité économique et garantir la cohésion sociale entre les communautés d’éleveurs et d’agriculteurs. Pour rappel, on peut noter qu’« une réglementation est une notion de droit qui recouvre un ensemble d'instruments juridiques sous forme de lois, de décisions, de règles et règlements, et autres textes juridiques qui encadre, une activité sociale et économique, etc. Il s’agit en fait d’assujettir une activité à des règlements ». En fait, les règlementations gouvernent les activités liées aux mouvements des hommes et de leurs activités économiques Dans cette optique, l’Union Africaine, la CEDEAO, l’UEMOA, les Etats et des collectivités, à travers des dispositifs législatifs et réglementaires, ont posé des bases juridiques et institutionnelles fortes pour faciliter les déplacements des animaux dans leurs espaces sous-régionaux et nationaux. Entre 1998 et 2004, la CEDEAO, l’UEMOA et d’autres partenaires ont adopté plusieurs textes et des documents de politiques pour encadrer, dans un premier temps, la transhumance transfrontalière et réduire les conflits entre agriculteurs et éleveurs puis ensuite au regard de l’environnement sanitaire mondiale (résurgence des maladies animales transmissibles à l’homme), pour protéger la santé publique. Les États, dans le but d’encadrer la transhumance et réduire les conflits entre éleveurs et agriculteurs ont adopté, depuis les indépendances, des lois qui ont été adaptées aux règlements régionaux. Malgré cet ensemble de textes, les conflits demeurent et la gestion de la transhumance est encore une préoccupation majeure dans les Etats et au niveau transfrontalier. Afin de contribuer à une large diffusion et internalisation de ces textes par les acteurs à tous les niveaux, le projet Élevages et pastoralisme intégrés et sécurisés (PEPISAO), financé par l’Agence française de Développement (AFD) et coordonné par la CEDEAO qui a délégué la mise en oeuvre des composantes 1 et 2 au CILSS, s’investit à les mettre dans des formats adaptés. Le processus d’élaboration du répertoire informatif inclut plusieurs étapes : la documentation des textes existants, leur analyse, l’extraction des informations pertinentes aux usagers, notamment aux éleveurs. Les informations retenues sont relatives à la prévention et gestion des conflits pastoraux : conditions d’entrée, de séjour des transhumants dans les pays d’accueil, procédures de règlement des conflits, modalités d’accès aux ressources naturelles (pâturage et eau), etc. Ce document est présenté sous formes de fiches au niveau régional, en l’occurrence la CEDEAO et des pays notamment le Bénin, le Burkina Faso, , le Niger et le Togo. Les informations sont présentées sur 12 thématiques principales que sont : Prise en compte de la transhumance dans les documents politiques du développement ; Conditions à remplir avant le départ en transhumance ; Conditions d’entrée (Périodes, les portes de traversées des frontières) ; Garde des animaux au cours de la transhumance ; Mesures/Sanctions en cas de non-respect des conditions de la transhumance ; Conditions d’accueil des animaux transhumants ; Mécanismes de gestion des conflits ; Conditions/modalités d’accès aux ressources naturelles (eau, pâturage) ; Conditions/modalités d’accès aux aliments de bétail ; Conditions/modalités d’accès aux services vétérinaires ; Accès aux services sociaux au profit des éleveurs (Education, Santé, autres…) ; La CEDEAO et le CILSS voudraient sincèrement remercier les points focaux élevages et transhumance des pays pour la collecte des textes existants et les Organisations régionales des pasteurs APESS, RBM et ROPPA pour leur contribution à l’élaboration de ce répertoire. La CEDEAO et le CILSS témoignent leur reconnaissance à l’AFD pour son soutien financier à la mise en oeuvre du PEPISAO.
Sécuriser la mobilité apaisée du bétail
Au Sahel et en Afrique de l’Ouest, l’élevage mobile est un mode de vie et une forme
d’adaptation et de résilience développée depuis des millénaires par les pasteurs et
agropasteurs pour faire face aux effets de la désertification et des changements climatiques, exploiter et valoriser au mieux les vastes étendues des régions arides et
semi-arides. Ce système d’élevage permet de rechercher des complémentarités avec
des zones agroécologiques des régions méridionales des savanes à travers l’exploitation du pâturage et de l’eau. Ainsi, l’élevage contribue à fournir des revenus substantiels aux populations et à assurer la sécurité alimentaire. Le colloque de N’Djamena en République du Tchad (mai 2013) et la déclaration de Nouakchott en République Islamique de Mauritanie (octobre 2013) ont donné un regain d’intérêt au secteur de l’élevage avec la mise en oeuvre de plusieurs initiatives régionales telles que le PRAPS, le PREDIP, le PEPISAO financées respectivement par la Banque Mondiale, l’Union Européenne et l’Agence Française de Développement, et coordonnées par le CILSS ainsi que d’autres telles que le PACBAO, MOPSS, mis en œuvre respectivement par l’Agence Régionale pour l’Agriculture et l’Alimentation (ARAA) de la CEDEAO, la SNV etc.
Sécuriser la mobilité apaisée du bétail
L’élevage joue un rôle central dans les économies nationales et régionale en Afrique
de l’Ouest. Il représente 10 à 15 % des PIB des États sahéliens1 et contribue aux
économies locales des zones d’accueil des éleveurs transhumants2. Il constitue une
importante source de revenus et d’emplois sur l’ensemble de la filière, et fournit jusqu’à 99% de la viande rouge consommée dans la sous région. Les systèmes d’élevage pastoraux et agropastoraux, qui reposent sur la mobilité du bétail, demeurent largement dominants dans la sous-région. Ainsi, plusieurs initiatives régionales de développement pastoral, telles que le Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel (PRAPS), le Projet Régional de Dialogue et d’Investissement pour le Pastoralisme et la transhumance au Sahel et dans les pays côtiers de l’Afrique de l’Ouest (PREDIP) et le Projet Élevages et Pastoralisme Intégrés et Sécurisés en Afrique de l’Ouest (PEPISAO), ont été développées et mises en oeuvre par le Comité Inter-États de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS).
SENSIBILITÉ ET PRÉVENTION DES CONFLITS (SPC) Cahier de terrain
La Liste de Vérification de Sensibilité et Prévention Conflits (SPC) a été développée dans le cadre du
programme « Pastoralisme et Stabilité au Sahel et dans la Corne dAfrique » (PASSHA, 2016-2017, Banque Mondiale). En appui au CILSS (Comité permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel) et à lIGAD (Autorité Inter-Gouvernementale pour le Développement) le PASSHA vise à intégrer lapproche de Sensibilité et Prévention des Conflits dans les interventions des deux institutions et à renforcer leur capacité en la matière.
Sensibilité et prévention des conflits (SPC) Cahier de terrain
Liste de vérification pour la mise en œuvre de projets (activités ou d’infrastructures)
destinées au secteur d’élevage en zone pastorale sub-saharienne La Liste de Vérification de Sensibilité et Prévention Conflits (SPC) a été développée dans le cadre du
programme « Pastoralisme et Stabilité au Sahel et dans la Corne d'Afrique » (PASSHA, 2016-2017, Banque Mondiale). En appui au CILSS (Comité permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel) et à lIGAD (Autorité Inter-Gouvernementale pour le Développement) le PASSHA vise à intégrer l'approche de Sensibilité et Prévention des Conflits dans les interventions des deux institutions et à renforcer leur capacité en la matière. Son contenu a été amélioré dans le cadre de la mise en œuvre du Projet Elevage et Pastoralisme Intégrés et Sécurisés en Afrique de l'Ouest (PEPISAO 2018-2022) Support de terrain associé au Guide Pratique de la Sensibilité et Prévention des Conflits dans les projets de développement du secteur élevage en zone sub-saharienne, la liste a été testée dans le cadre respectif du Projet Régional d'Appui au Pastoralisme au Sahel (PRAPS) et du Projet Régional de Résilience Pastorale (RPLRP). Si vous découvrez la liste de vérification pour la première fois, prenez d'abord connaissance du Guide Pratique
Situation de la campagne agropastorale au 31 Août 2021
Au cours du mois d’août 2021, le Front Inter Tropical (FIT) a poursuivi sa migration saisonnière vers le Nord sur la Mauritanie et le Mali. Par contre, sur le Niger et le Tchad un début de retrait est observé. En effet à la dernière décade d’août, le FIT a fait une progression latitudinale significative d’environ deux (2) dégrées sur la Mauritanie et le Mali et un retrait de deux (2) à trois (3) degrés sur le Niger et le Tchad. Il se localise toujours sur la zone désertique des pays sahélienne suivant l’axe Nord Mauritanie, Nord Mali, extrême Nord Niger et Nord Tchad. Sa position moyenne mensuelle est de 18,6°N (Figure 1).
Situation de la campagne agropastorale au 31 Juillet 2021
Au cours du mois de juillet le Front Inter Tropical (FIT) a poursuivi sa migration saisonnière vers le Nord. Il a fait une remontée significative (entre 3 et 5 degrés soit 300 à 550 km) entre la première et la troisième décade (figure 1.1). A la dernière décade du mois, il se situait sur un axe Nord Sénégal, Centre Mauritanie, Extrême- Nord Mali, Extrême sud Algérie et Extrême-nord Tchad, avec une position moyenne mensuelle d’environ 19 degré de latitude Nord (Figure 1.1).
Situation Pastorale 2018
Les conditions de la saison des pluies 2018 ont été favorables à une bonne installation et un bon déroulement de la campagne agropastorale sur la moitié Est de la zone sahélienne. En revanche, dans la moitié Ouest, les conditions ont été défavorables à l’installation et à la croissance de la végétation. Ces mauvaises conditions sont dues à une installation tardive des pluies et parfois des pauses pluviométriques. Les zones affectées sont : les régions de Tahoua, de Dosso et de Tillabéry au Niger ; le Centre du Burkina Faso ; l’Est et le centre de la zone pastorale du Mali ; toute la moitié Est de la Mauritanie ; et la zone pastorale du Sénégal (figure1).
Thème: Gestion de l’Eau pour les Terres Agricoles et Pastorales
De l’observation de la terre par satellite à une gestion efficiente de la sécurité alimentaire
Une expérience réussie de promotion d’une mobilité apaisée du bétail comme clé de voûte des systèmes de production et de commercialisation en Afrique de l’Ouest
Le colloque de N’Djamena en République du Tchad (mai 2013) et la déclaration de
Nouakchott en République Islamique de Mauritanie (octobre 2013) ont donné un regain
d’intérêt au secteur de l’élevage, au regard de sa contribution non négligeable aux
revenus des populations et à la sécurité alimentaire. Le Projet Régional de Dialogue et
d’Investissement pour le Pastoralisme et la Transhumance au Sahel et dans les pays
côtiers de l’Afrique de l’Ouest (PREDIP), et plusieurs autres initiatives régionales (PRAPS, PEPISAO, etc.) ont alors été mis en oeuvre pour promouvoir et valoriser l’élevage mobile. Exécuté entre 2018 et 2024, le PREDIP est intervenu sur huit (08) pays dont cinq (05) pays côtiers (Bénin, Côte d’Ivoire, Ghana, Nigeria et Togo) et trois (03) pays sahéliens (Burkina Faso, Mali et Niger) avec comme principale approche le ciblage des zones transfrontalières entre le sud des pays sahéliens et le nord des pays côtiers. Ces zones, connues pour avoir une forte concentration d’animaux, sont également réputées conflictogènes à cause de l’exploitation des ressources pastorales partagées entre usagers. En cinq (05) années de mise en oeuvre, le PREDIP a apporté des solutions innovantes aux défis uniques en termes de gestion des ressources pastorales, de la transhumance et des interactions entre pasteurs et agriculteurs dans les zones sahéliennes et côtières. Qu’il s’agisse de l’amélioration des systèmes d’information, de la gouvernance du secteur, de la mise en place des infrastructures et aménagements agropastoraux ou de la promotion de la santé animale, le PREDIP a engrangé d’importants acquis et appris de
ses pratiques. La présente note de synthèse présente les principaux jalons du projet, ses réalisations, son impact positif, ainsi que les innovations et des bonnes pratiques qui ont émergé de sa mise en oeuvre. Au regard des défis relevés et les résultats obtenus, cette brochure se veut également un témoignage de l’engagement inébranlable de l’ensemble des acteurs pour atteindre les succès récoltés par le PREDIP.
Using information systems in the prevention and management of conflicts related to pastoral mobility
This experience was shared at a workshop held in Lomé (Togo), from 29 to 31 October 2019, and organised
by PEPISAO (Projet Elevages et Pastoralisme intégrés et sécurisés en Afrique de l'Ouest). It was complemented
by amendments from about forty pastoral and agricultural associations from West Africa and Chad.
The experience is based on "Using information systems to prevent conflicts related to pastoral mobility"; it is
supported by the Réseau Billital Maroobé (RBM). RBM is a network of pastoralist organisations based in 9 West African countries, namely: Benin, Burkina Faso, Mali, Mauritania, Niger, Nigeria, Senegal, Chad and Togo. The network is expected to extend to Côte d'Ivoire and Ghana. RBM’s objective is to contribute to the recognition of the right to mobility and the security of pastoral land in order to promote negotiation amongst
stakeholders, facilitate the alignment of national and regional regulations and provide arguments for advocacy. The information mechanism set up is entitled: "Observatory of rangeland and the integrity of transhumance and trade corridors for livestock mobility in West and Central Sahelian Africa -OPTIMAOC". This information mechanism is funded under Component 2 of the Regional Dialogue and Investment Programme for Pastoralism and Transhumance in the Sahel and Coastal Countries of West Africa (PREDIP) and is based in Niamey, Niger. PREDIP is a project coordinated by CILSS. In this "OPTIMAOC" information mechanism, there is a system based on sending SMS (short message
service) and IVR (interactive voice response) to livestock farmers. This system is led by RBM and started in 2018. Its objective is to rapidly disseminate information to pastoralists. It is being tested in the departure areas of transhumant herders, their home areas, and border areas in the Republic of Benin. Today, this experience is being extended to other coastal and Sahelian countries. Although it is still new, some lessons can be learnt from this experience.
Utilisation des systèmes d'information dans la prévention et la gestion des conflits liés à la mobilité pastorale
L’expérience basée sur « l’utilisation des systèmes d’information dans la prévention des conflits liés à la mobilité pastorale » est portée par le Réseau Billital Maroobé (RBM). Le RBM est un réseau des organisations d’éleveurs implanté dans 9 pays d’Afrique de l’Ouest, à savoir : le Bénin, le Burkina Faso le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Nigeria, le Sénégal, le Tchad et le Togo avec une perspective d’extension à la Côte d’Ivoire et au Ghana. L’objectif du RBM est de contribuer à la reconnaissance du droit à la mobilité et à la sécurisation du foncier pastoral pour favoriser la négociation entre acteurs, faciliter l’harmonisation des règlements nationaux et régionaux et fournir des argumentaires pour le plaidoyer. Le mécanisme d’information mis en place est intitulé « Observatoire des terres des parcours et de l’intégrité des couloirs de transhumance et commerciaux pour la mobilité du bétail en Afrique sahélienne de l’Ouest et du Centre –OPTIMAOC ». Ce mécanisme financé sur la composante 2 du Programme Régional de Dialogue et d’Investissement pour le Pastoralisme et la Transhumance au Sahel et dans les pays côtiers de l’Afrique de l’Ouest (PREDIP) est basé à Niamey au Niger. Le PREDIP étant lui-même un projet coordonné par le CILSS. Dans ce mécanisme du système d’information « OPTIMAOC », il y a un dispositif basé sur l’envoi de SMS (short message service) et IVR (interactive voice response) vers les éleveurs qui est conduit par le RBM et qui a démarré en 2018. Ce système dont l’objectif est de diffuser rapidement une information auprès des éleveurs est expérimenté au niveau des zones de départ des transhumants, leurs terroirs d’attaches, et les zones frontalières en République du Bénin. Aujourd’hui cette expérience est en train de s’étendre à d’autres pays côtiers et sahéliens. Bien qu’elle soit encore nouvelle, quelques enseignements peuvent être tirés de cette expérience.
Utilisation des systèmes d'information dans la prévention et la gestion des conflits liés à la mobilité pastorale
L’expérience basée sur « l’utilisation des systèmes d’information dans la prévention des conflits liés à la mobilité pastorale » est portée par le Réseau Billital Maroobé (RBM). Le RBM est un réseau des organisations d’éleveurs implanté dans 9 pays d’Afrique de l’Ouest, à savoir : le Bénin, le Burkina Faso le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Nigeria, le Sénégal, le Tchad et le Togo avec une perspective d’extension à la Côte d’Ivoire et au Ghana. L’objectif du RBM est de contribuer à la reconnaissance du droit à la mobilité et à la sécurisation du foncier pastoral pour favoriser la négociation entre acteurs, faciliter l’harmonisation des règlements nationaux et régionaux et fournir des argumentaires pour le plaidoyer. Le mécanisme d’information mis en place est intitulé « Observatoire des terres des parcours et de l’intégrité des couloirs de transhumance et commerciaux pour la mobilité du bétail en Afrique sahélienne de l’Ouest et du Centre –OPTIMAOC ». Ce mécanisme financé sur la composante 2 du Programme Régional de Dialogue et d’Investissement pour le Pastoralisme et la Transhumance au Sahel et dans les pays côtiers de l’Afrique de l’Ouest (PREDIP) est basé à Niamey au Niger. Le PREDIP étant lui-même un projet coordonné par le CILSS. Dans ce mécanisme du système d’information « OPTIMAOC », il y a un dispositif basé sur l’envoi de SMS (short message service) et IVR (interactive voice response) vers les éleveurs qui est conduit par le RBM et qui a démarré en 2018. Ce système dont l’objectif est de diffuser rapidement une information auprès des éleveurs est expérimenté au niveau des zones de départ des transhumants, leurs terroirs d’attaches, et les zones frontalières en République du Bénin. Aujourd’hui cette expérience est en train de s’étendre à d’autres pays côtiers et sahéliens. Bien qu’elle soit encore nouvelle, quelques enseignements peuvent être tirés de cette
expérience. Cette expérience a été partagée au cours d’un atelier tenu à Lomé (Togo) du 29 au 31 Octobre 2019 organisé par le PEPISAO (Projet Elevages et Pastoralisme intégrés et sécurisés en Afrique de l’Ouest). Elle a été complétée par des amendements d’une quarantaine d’associations pastorales et agricoles de l’Afrique de l’Ouest et du Tchad. Nos vifs remerciements à : 1 BURKINA FASO (ANDAL et PINAL, ROPPA , RECOPA) MAURITANIE (GNAP, APESS Mauritanie) SENEGAL (DIRFEL, Kawral de Younouféré) NIGERIA (PARE, CORET) GUINEE CONAKRY (CAP Bokondjon, CONASEG), LIBERIA (Association of Cattle Advocate) TOGO (ONG – CDD, FENAPFIBVTO) BENIN (ANOPER, POTAL MEN; FUPRO Bénin, APESS Bénin) COTE D’IVOIRE (AEBRB, OPEF, COFENABVI-AO) GHANA(GDCA GNACAF) MALI (RBM, FEBEVIM ) TCHAD (KAWATAL, CONFIFET, COPAFIB) NIGER (CODE RURAL, CONACOOP, EFK FNEN-Daddo, RBM)
2 NOTE DE CAPITALISATION Introduction La présente note de capitalisation est le résultat des contributions diverses en terme d’édition et de conseils aussi bien des experts de la Direction de l’Agriculture et du Développement Rural (DADR) de la CEDEAO, en
particulier, les Assistants Techniques, Dr Bio Goura Soulé et Emmanuelle MAILLOT que du CILSS, en l’occurrence, le Chargé des programmes, Dr Hubert NDJAFFA et l’équipe de mise en oeuvre du PEPISAO (Moussa ASSOUMANE, Imorou Orou DJEGA et Dr Anatole KONE) et également Alhassane YOUNFA de la (GIZ/ZFD).
Vulnérabilité des ressources pastorales face à la variabilité et au changement climatique dans la commune rurale de TIORIBOUGOU, MALI
Les changements climatiques constituent une menace sérieuse pour les ressources pastorales au Mali. Contribuer à une meilleure connaissance des impacts de la variabilité et du changement climatique sur ces ressources afin d’en améliorer la résilience est donc l’objectif général de cette étude. Pour se faire, 184 éleveurs ont été enquêté individuellement dans cinq (5) villages et une séance de «focus group» a été organisée dans chaque village. Des données journalières et mensuelles de pluies de la période 1980-2014 ont été également analysées pour la station de kolokani et celles de températures journalières de la période 1951-2010 pour la station de Sotuba. Cette étude a mis en relation les analyses scientifiques et les perceptions locales des éleveurs sur le changement climatique ainsi que leurs stratégies d’adaptation mises en place. Les résultats obtenus montrent une tendance générale à la baisse du cumul pluviométrique. Une augmentation des températures a été observée soit 0,58°C pour les maximales et 1, 16°C pour les minimales. Cette situation illustre que les ressources pastorales sont vulnérables