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Atlas agroclimatique sur la variabilité et le changement climatique au sahel
L’atlas abrite, en effet, un socle d’informations importantes sur la variabilité et les changements climatiques au Sahel. L’état du réchauffement climatique, la variabilité accrue des pluies, le dysfonctionnement des paramètres de la saison des pluies, la recrudescence des phénomènes climatiques et météorologiques extrêmes (vague de chaleur, sécheresse, fortes pluies), les impacts du changement climatique sur les cultures, la voie à emprunter en matière d’agriculture mieux réfléchie face au climat sont autant d’informations qui y sont illustrées. Il fournit, en effet, des pistes et de recettes sur la manière d’agir à court, moyen et long terme pour adapter les secteurs clés au changement climatique. Enfin, cet atlas qui a pour ambition de toucher une large communauté d’utilisateurs est traduit en langage clair et compréhensible par tous.
Afrique : atlas de l'eau
L’Atlas de L’Eau en Afrique est un aperçu visuel des dotations et de l’utilisation des ressources en eau en Afrique, présentées à travers 224 cartes et 104 images satellites, de même que 500 graphiques et des centaines de photos captivantes. Néanmoins, l’Atlas est plus qu’une succession de cartes et d’images statiques agrémentées de faits et chiffres informatifs; ses éléments visuels illustrent de façon très vivante un texte succinct décrivant et analysant les questions liées à l’eau en Afrique et utilisent judicieusement des études de cas. L’Atlas regroupe des informations relatives à l’eau en Afrique et son rôle dans l’économie et le développement, la santé, la sécurité alimentaire, la coopération transfrontalière, le renforcement des capacités et le changement environnemental, en un volume complet et accessible. Le PNUE s’est investi dans l’élaboration de cet Atlas à la demande du Conseil des Ministres Africains sur l’Eau (AMCOW) et en partenariat avec l’Union Africaine, l’Union Européenne, le Département d’Etats des Etats-Unis, l’United States Geological Survey (USGS), ainsi que d’autres collaborateurs. L’Atlas représente une contribution signifi cative et opportune, permettant d’informer sur l’avancée relative aux engagements pris dans le contexte de la Vision Africaine de l’Eau pour 2025. Etre autres objectifs, la Vision préconise le besoin minimum de doubler la surface irriguée et augmenter les capacités hydro énergétiques de l’Afrique de 25 pour cent. Les décideurs peuvent également se référer à l’Atlas pour des informations de référence et des outils pour les aider à atteindre des objectifs fi xés aux cours de récents évènements ou dans le contexte de récentes déclarations. Parmi ces dernières fi gurent: la Conférence de eThekwini de 2008 sur l’Assainissement, durant laquelle les ministres ont pris l’engagement d’entériner des politiques nationales relatives à l’assainissement et à l’hygiène dans un délai de 12 mois et à s’assurer que ces politiques se déroulent comme prévu pour parvenir aux objectifs nationaux relatifs à l’assainissement et aux les objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) à l’horizon 2015; l’organisation de la Première Semaine Africaine de l’Eau et la Déclaration ministérielle de Tunis; le dévouement du Sommet de l’Union Africaine (UA) à l’eau et à l’assainissement en juin 2008 à Sharm El Sheikh; et la Réunion Ministérielle sur l’Eau pour l’Agriculture et l’Energie à Sirte.
Atlas du bassin du niger
Cet ouvrage est consacré au Niger, le fleuve des fleuves. Ce cours d’eau traverse quatre pays mais son bassin draine neuf (9) Etats d’Afrique de l’Ouest représentant un kaléidoscope de cultures et de paysages. Son nom original, «egerou n-igereou», signifie «fleuve des fleuves». Il lui a été donné par les Touaregs, qui voulurent ainsi souligner le caractère exceptionnel qu’avait pour eux ce cours d’eau. Le fleuve Niger est le 4ème bassin hydrographique d’Afrique avec ses 4.200 km de long et dont le bassin couvre environ 2,1 millions de km2 de superficie totale pour 1,5 millions de km2 de bassin actif. La gestion intégrée de ce potentiel hydrique et de ses écosystèmes associés est un enjeu majeur pour les Etats membres de l’Autorité du Bassin du Niger (ABN) et ses partenaires comme l’attestent les différentes thématiques abordées dans cet ouvrage. Nous sommes aujourd’hui tous conscients des priorités de développement du bassin et j’en suis convaincu que cet ouvrage contribuera à faire mieux connaître le bassin du Niger dans toute sa diversité aux plans tant national qu’international, et servira d’inspiration pour atteindre les objectifs de la Vision partagée. Enfin, cette publication est le témoignage d’une collaboration fructueuse entre l’ABN et deux ONG Internationales partenaires, le Fonds Mondial pour la Nature (WWF) à travers son Programme Eaux douces pour l’Afrique de l’Ouest et Wetlands International.
Les paysages de l’afrique de l’ouest
Ainsi, au-delà de sa valeur scientifique, cet atlas a pour but d’inciter à l’action et à la mobilisation pour la protection des ressources naturelles de l’Afrique de l’Ouest et du Sahel. Nous invitons donc chacun — scientifiques, étudiants, enseignants, planificateurs, gestionnaires de projets de développement ou de recherche, décideurs nationaux, régionaux et locaux, bailleurs de fonds, responsables et membres des organisations de la société civile, et visiteurs de la région — à tirer le meilleur parti de cet ouvrage.
Situation alimentaire et nutritionnelle, projections juin-août 2018
La situation alimentaire et nutritionnelle est en forte détérioration dans certaines parties de la bande sahélienne. Selon les analyses du Cadre harmonisé, près de 7.1 millions de personnes font actuellement face à une situation de crise ou d’urgence, notamment dans les zones où l’insécurité est encore prégnante : dans le bassin du lac Tchad, dans la boucle Liptako-Gourma et dans le centre du Mali. Si des réponses immédiates et appropriées ne sont pas apportées, le nombre de personnes concernées pourrait atteindre 10.6 millions d’ici juin-août 2018. La situation s’est améliorée dans les États du nord-est du Nigéria (Adamawa, Borno et Yobé) grâce aux interventions humanitaires en cours. Le Nigéria compte toutefois toujours plus de 50 % de personnes souffrant d’insécurité alimentaire dans la région. Environ 3.7 millions de Nigérians ont actuellement besoin d’une aide d’urgence (mars-mai 2018). Ce nombre devrait atteindre environ 5.3 millions d’ici juin-août 2018. Rien que dans l’État de Borno, quelque 1. 5 million de personnes (27.8 % de la population) sont susceptibles de faire face à une situation de crise (phase 3-5). La situation s’annonce également difficile pour le Burkina Faso, le Mali et le Tchad, qui devront chacun répondre aux besoins urgents de près d’un million de personnes ; le Niger pourrait compter environ 800 000 personnes en insécurité alimentaire d’ici juin-août. Ces personnes en besoin d’assistance sont en majorité des pasteurs et des agro-pasteurs. Durement touchées par le manque de fourrage et d’eau, ces communautés et leur bétail ont été contraints à la mobilité précoce, à l’intérieur des frontières nationales comme au-delà.