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10 ans de prévention des crises alimentaires
Dix ans d'experience d'une action menée en reseau 1985-1995
Analyse de l’intégration des enjeux climatiques dans les programmes nationaux d’investissements (pnia) de 3 pays de l’espace cilss/cedeao
Analyse de l’intégration des enjeux climatiques dans les Programmes nationaux d’investissements (PNIA) de 3 pays de l’espace CILSS/CEDEAO
Bilan de l'évaluation de la vulnérabilité alimentaire des ménages au burkina faso à l'aide d'une échelle d'insécurité alimentaire ressentie
Rapport de stage effectué dans le cadre de l’Enquête Nutritionnelle Complémentaire à l’Enquête Permanente Agricole nationale du Burkina Faso (1er passage – Août/Septembre 2006)
Étude de faisabilité des forages manuels : identification des zones potentiellement favorables
Dans le cadre de son Programme de coopération avec les Gouvernements pour
améliorer l’accès à l’eau potable dans les pays africains, et avec l’objectif de faciliter la
dissémination des technologies à faible coût (notamment les techniques de forage
manuel), l’UNICEF est en train de développer une activité orientée à l’analyse des
informations existantes et à la réalisation de la cartographie pour identifier les zones
favorables aux forages manuels ;
L’objectif de la présente étude est d’évaluer l’aptitude des zones potentielles du Niger
pour la réalisation des forages manuels destinés à l’alimentation en eau potable des
zones rurales du pays. Il s’agit d’une première approche, d’un outil pour définir une
stratégie d’intervention (en termes de zones prioritaires, des techniques à utiliser,
etc..) dans les zones favorables.
La méthodologie développée consiste à diviser le territoire en grandes formations
hydrogéologiques et quantifier son potentiel à la réalisation des forages manuels selon
ses caractéristiques géologiques et hydrogéologiques.
En considération de l’échelle géographique de cette étude (évaluation de potentiel au
niveau de tout le pays) et la limitation d’information déjà systématisée disponible, le résultat attendu est l’identification des zones prioritaires où le potentiel est
important ; mais avant la phase de construction des forages manuels il est
recommandé une validation directe sur le terrain et la collecte des données plus
détaillées pour arriver à la localisation des forages à forer
Etude de la regeneration naturelle assistee dans la region de zinder (niger)
Ce rapport présente les résultats d’une étude dont l’objectif était d’explorer l’échelle de la régénération naturelle assistée (RNA) dans les 3M (les départements de Magaria, Matameye et Mirriah), ses impacts sur les conditions de vie de la population et d’identifier ce qui a motivé les paysans à protéger et à gérer les arbres. Nous parlons de RNA quand les cultivateurs activement protègent et gèrent les repousses dans leurs champs afin de (re-)créer une végétation ligneuse. Il s’agit presque toujours des especes ayant une valeur économique. On l’appelle RNA pour distinguer ce pratique avec le reboisement ou la plantation d’arbres dans les bois, les brisevents ou ailleurs, et la gestion des peuplements naturelles dans les blocs forestiers en dehors des zones de cultures. En ce qui concerne l’échelle de la RNA dans les 3M, nous l’estimons à environ 1 million ha avec une forte dominance de gao (Faidherbia albida), mais surtout à Mirriah un important peuplement de baobab (Adansonia digitata). Les formations naturelles ont presque disparu de la région. Partout, les interviewés ont souligné que la crise écologique des années 70 et 80 les a motivée à protéger et à gérer les jeunes arbres de façon plus systématique et massive que par le passé. En même temps, les politiques nationales, inspirées de l’Engagement de Maradi (1984) ont favorisé la vulgarisation de la régénération naturelle assistée. Le Projet de Renforcement des Services d’Appui à l’Agriculture (PRSAA ; 1988 - 1998) a formé des producteurs en matière de défrichement amélioré et de protection et entretien de la RNA. La densité de la population de cette région était déjà élevée il y avait 20 ans. Son taux de croissance annuelle est d’environ 3&, ce qui implique que la population a doublé depuis le début des années 80. La forte pression sur les ressources naturelles a également incité la population à une intensification agricole. La protection systématique des jeunes gao a eu comme effet la « construction » des parcs agroforestiers, qui ont contribué à maintenir ou à améliorer la fertilité des sols. Malgré cette évolution favorable, il reste beaucoup de villages où le parc est encore jeune et les effets sur la fertilité des sols ne se font pas encore sentir. Ces villages sont encore dans une phase de transition vers une intensification. N’empêche que presque partout les systèmes de production sont devenus plus complexes à cause d’une meilleure intégration des cultures, du bétail et des ligneux. Cette régénération naturelle sur les champs de culture a eu de nombreux impacts : • sur les revenus (vente de feuilles de baobab, du bois, du fourrage) • sur l’environnement (amélioration du micro-climat, car moins de vent et érosion éolienne à cause de la forte densité d’arbres) • sur l’agriculture (amélioration de la fertilité des sols) • sur l’élevage (plus de fourrage à cause des gousses des gao et plus de bétail) • sur la sécurité alimentaire (la vente de bois par les familles pauvres les a rendu moins vulnérable pendant les périodes de soudure) • sur la nutrition (les cuvettes dans la région produisent beaucoup de cultures maraîchères) • sur les femmes (le temps qu’il faut pour chercher du bois a fortement diminué) • sur les jeunes (dans certains villages l’exode a diminué, car la coupe et le transport de bois donnent quelques revenus) 2 ETUDE DE LA RÉGÉNÉRATION NATURELLE ASSISTÉE DANS LA RÉGION DE ZINDER (NIGER) Les paysans considèrent qu’ils ont un droit exclusif sur les arbres qui se trouvent dans leurs champs et certaines espèces (baobab) sont l’objet de transactions monétaires. Les femmes ont libre accès au bois mort dans les champs et aux sous produits comme les gousses de gao. Elles peuvent être propriétaires des espèces alimentaires (baobab) par héritage ou par achat. Les conflits autour des arbres sont relativement rares. Il y a des conflits avec certains transhumants. Chaque arbre est protégé et géré par les paysans et l’échelle de ce phénomène est si importante qu’il est justifié de parler d’une mutation dans les systèmes de production. Malgré le fait que les conditions macroéconomiques et macro-politiques au Niger étaient peu favorables entre 1985 et 2000, les paysans ont spontanément continué à intensifier leurs systèmes de production tout en améliorant leur environnement. Les acquis sont encore fragiles. En cas de plusieurs années de sécheresse consécutives la pression sur les parcs agroforestiers sera très forte. Malgré le fait que les paysans considèrent qu’ils ont un droit exclusif aux arbres qui se trouvent dans leurs champs, il serait bon de le confirmer dans le code forestier.
Etude sur le mapping des associations actives sur la prévention et gestion des conflits et la perception des acteurs sur le pastoralisme et la transhumance dans les zones d'intervention ciblées par le PEPISAO
Le Projet Elevages et pastoralisme intégrés et sécurisés
en Afrique de lʼOuest (PEPISAO) est une initiative
conjointement portée par la CEDEAO et le CILSS avec le
soutien financier de lʼAFD et dont lʼobjectif à terme, est de « réduire les conflits liés au pastoralisme, à travers
l’amorce de la construction d’une vision régionale
partagée sur les différents modes d’élevage ruminant » à travers un pastoralisme apaisé et sécurisé. Dans le cadre de la présente étude, sur les systèmes d’information à la disposition des agropasteurs au Sahel et en Afrique de l’Ouest, le PEPISAO sʼest investi dans lʼanalyse des systèmes dʼinformation à la disposition des agropasteurs et des décideurs publics. De façon spécifique, lʼétude : (i) fait lʼétat des lieux des différents systèmes dʼinformation développés par les projets et programmes dans la sous-région, au service des éleveurs; (ii) a identifié les acteurs et partenaires ayant contribué à la mise en place des différents systèmes dʼinformation caractérisés ; (iii) a analysé le fonctionnement de lʼoutil OPTIMAOC, sa portée, ses forces et faiblesses ; (iv) a formulé des actions spécifiques pour la dynamisation de lʼoutil OPTIMAOC et (v) des recommandations pour une meilleure prise en compte de la gestion des systèmes dʼinformation par les États et les organisations régionales et internationales en Afrique de lʼOuest et au Sahel.
Etude sur le mapping des associations actives sur la prévention et gestion des conflits et la perception des acteurs sur le pastoralisme et la transhumance dans les zones d'intervention ciblées par le PEPISAO
Le Projet Elevage et Pastoralisme Intégrés et Sécurisés en Afrique de l'Ouest (PEPISAO) est une initiative conjointement portée par la CEDEAO et le CILSS avec le soutien financier de l'AFD et dont l'objectif à terme est de "réduire les conflits liés au pastoralisme à travers l'amorce de la construction d'une vision régionale partagée sur les différents modes d'élevage ruminant" à travers un pastoralisme apaisé et sécurisé.
Etude sur les systèmes d’information à la disposition des agropasteurs en Afrique de l’Ouest
Le Projet Elevages et pastoralisme intégrés et sécurisés
en Afrique de lʼOuest (PEPISAO) est une initiative
conjointement portée par la CEDEAO et le CILSS avec le
soutien financier de lʼAFD et dont lʼobjectif à terme, est de « réduire les conflits liés au pastoralisme, à travers
l’amorce de la construction d’une vision régionale
partagée sur les différents modes d’élevage ruminant » à
travers un pastoralisme apaisé et sécurisé.
Impact des changements climatiques sur la salinisation des terres agricoles côtières: politiques, stratégies et méthodes de lutte en afrique de l’ouest
Le CILSS a conduit une étude sur les impacts des changements climatiques sur la salinisation des terres agricoles côtières en Afrique de l’Ouest. En Afrique de l’Ouest, les zones les plus vulnérables à une mon-tée du niveau des océans sont, entre autres, constituées d’écosystèmes productifs (mangroves, deltas et estuaires) qui sont à la base d’une activité économique importante dans les secteurs de la pêche, de l’agriculture, de l’industrie et du tourisme. Or les changements climatiques se manifestent dans sur le littoral ouest africain par une forte pénétration des eaux marines à l’intérieur des terres, des golfes et des lagunes. L’objectif de l’étude conduite par le CILSS dans le cadre du programme Régional intra ACP Alliance Mondiale contre le Changement climatique (AMCC/GCCA) avec l’appui du bureau d’étude IDEV-ic était d’améliorer la compréhension du phénomène de salinisation des terres agricoles et d’identifier les politiques, les programmes et les méthodes lutte. L’étude a été réalisée sur la base de mission circulaire dans les pays, la revue documentaire, le recensement et la cartographie des terres agricoles actuelles touchées par le phénomène, la simulation de l’évolution future de la salinisation des terres à l’horizon 2030, 2050 et des politiques, programmes et méthode de lutte.
Programme de Résilience des Systèmes Alimentaire (FSRP)
Le Comite Permanent Inter-Etats de Lutte Contre La Sècheresse dans le Sahel (« CILSS ») (ci-après le Bénéficiaire) mettra en œuvre le Programme de résilience du système alimentaire d'Afrique de l'ouest (FSRP) (le Projet) à travers l’Unité de Coordination du Projet (UCP) et en association avec Centre Regional de Formation et d'Application en Agrométéorologie et Hydrologie Opérationnelle (AGRHYMET). L’Association internationale de développement] (ci-après désignée l’Association) a convenu d’accorder un financement au Projet.
Programme de Résilience du Système Alimentaire (Food System Resilience program FSRP)
Dans le cadre des nouvelles procédures concernant les Normes environnementale et sociales (NES) de la Banque mondiale, le CILSS est tenu à préparer un Cadre de Gestion environnementale et sociale (CGES) par rapport aux composantes du Programme de Résilience du Système Alimentaire dont il a la responsabilité de mise en oeuvre. Le CGES, comme tous les autres outils de gestion, doit comporter des mesures permettant au projet, pendant toute sa durée de vie, de se conforme aux lois et réglementations nationales en vigueur et aux prescriptions des NES.
Rapport définitif: aspects démographiques
Depuis le début des années 80, le Niger traverse une crise économique due particulièrement à un renversement de tendance sur le marché de l’uranium, principale source de devise. Les politiques financières des grandes institutions internationales n’arrangent pas non plus les choses. Les premiers programmes d’ajustement structurel mis en oeuvre par le gouvernement avec l’appui de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International ont vu le jour dans les années 1985. Malheureusement, ces programmes d’ajustement structurel n’ont pas toujours fourni les résultats escomptés et parallèlement les difficultés économiques se sont aggravées à partir de 1990. Le Niger enregistre le PIB par habitant le plus faible de l’UEMOA avec133 700F CFA (204 Euros) en 20031. Quant à la croissance économique, elle reste très faible tandis que le chômage qui est assez important et l’inflation restent mal maîtrisés. Ces difficultés se sont d’ailleurs conjuguées avec de fréquentes perturbations politiques et sociales depuis cette période. À cette situation s’ajoute la dévaluation du Franc CFA, la monnaie nationale que le Niger partage avec plusieurs autres pays de la sous-région, de 50%, en janvier 1994.
Restauration de l’environnement et changements sociaux de genre
Ce travail s'inscrit dans le cadre d’une recherche plus large qui vise à cerner les changements et impacts induits par les activités de GRN effectuées au Sahel et plus précisément au Burkina Faso, Sénégal et Niger. La présente recherche tente de comprendre comment les changements écologiques agissent et interagissent sur l’organisation sociale dans son ensemble et plus particulièrement sur les relations de genre entretenues entre les hommes et les femmes. Il est important de mentionner, ici, que les programmes de lutte contre la désertification ont prioritairement travaillé avec les couches les plus vulnérables des zones d’intervention de par leur approche basée sur le food for work pour la plupart ; mais le niveau élevé de pénurie alimentaire a engendré parfois la participation des couches moins vulnérables. Les femmes ont majoritairement participé aux actions de réhabilitation de l’environnement en général du fait de leur présence quasi exclusive dans les villages sites, les bras valides masculins ayant migré vers des horizons plus cléments à la recherche du complément alimentaire. Elles ont, dans certains cas, bénéficié des terres récupérées…