Rapport de stage effectué dans le cadre de l’Enquête Nutritionnelle Complémentaire à l’Enquête Permanente Agricole nationale du Burkina Faso (1er passage – Août/Septembre 2006)
L'Agence Inter-établissements de Recherche pour le Développement (AIRD1), l’Agence Panafricaine de la Grande Muraille Verte (APGMV) et le Conseil National de Développement Scientifique et Technologique (CNPq, Brésil), lancent un appel à projets de recherche tripartite Afrique-Brésil-France, portant sur les zones arides et semi-arides d’Afrique, et spécialement les régions couvertes par l’Initiative Africaine Grand Muraille Verte2 (IAGMV), aux chercheurs ou enseignants-chercheurs d’institutions d'enseignement et/ou de recherche françaises, brésiliennes et africaines
En appui à la Task force régionale pilotée par la CEDEAO en synergie avec l’UEMOA et le CILSS, les membres du RPCA se mobilisent pour agir rapidement et mettre en œuvre, de manière coordonnée et alignée, différentes initiatives visant à faire face à la crise alimentaire et nutritionnelle 2020 dans le cadre de la COVID-19 et de la crise de sécurité persistante. Cette plateforme d’information représente le fruit d’un travail collectif des membres du RPCA.
La situation alimentaire et nutritionnelle est en forte détérioration dans certaines parties de la bande sahélienne. Selon les analyses du Cadre harmonisé, près de 7.1 millions de personnes font actuellement face à une situation de crise ou d’urgence, notamment dans les zones où l’insécurité est encore prégnante : dans le bassin du lac Tchad, dans la boucle Liptako-Gourma et dans le centre du Mali. Si des réponses immédiates et appropriées ne sont pas apportées, le nombre de personnes concernées pourrait atteindre 10.6 millions d’ici juin-août 2018. La situation s’est améliorée dans les États du nord-est du Nigéria (Adamawa, Borno et Yobé) grâce aux interventions humanitaires en cours. Le Nigéria compte toutefois toujours plus de 50 % de personnes souffrant d’insécurité alimentaire dans la région. Environ 3.7 millions de Nigérians ont actuellement besoin d’une aide d’urgence (mars-mai 2018). Ce nombre devrait atteindre environ 5.3 millions d’ici juin-août 2018. Rien que dans l’État de Borno, quelque 1. 5 million de personnes (27.8 % de la population) sont susceptibles de faire face à une situation de crise (phase 3-5). La situation s’annonce également difficile pour le Burkina Faso, le Mali et le Tchad, qui devront chacun répondre aux besoins urgents de près d’un million de personnes ; le Niger pourrait compter environ 800 000 personnes en insécurité alimentaire d’ici juin-août. Ces personnes en besoin d’assistance sont en majorité des pasteurs et des agro-pasteurs. Durement touchées par le manque de fourrage et d’eau, ces communautés et leur bétail ont été contraints à la mobilité précoce, à l’intérieur des frontières nationales comme au-delà.