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Aménagements anti-érosifs
Les aménagements anti-érosifs sont des ouvrages de protection des sols et de récupération des terres dégradées. Dans les micro-projets, on trouve des cordons pierreux, des banquettes, des demi-lunes, des digues et des diguettes. Ces techniques souvent simples à mettre en œuvre produisent des résultats spectaculaires. Les rendements des terres de cultures bénéficiaires peuvent dans certains cas être multipliés par deux. Cette augmentation est plus importante lorsque les aménagements sont combinés à des actions de fertilisation des sols. Le délai de retour sur investissement est variable selon les contextes. Il est estimé entre 3 et 7 ans. La réussite des aménagements dépend de la qualité de l'accompagnement technique et du degré d'entente entre les différentes communautés concernées sur les sites. La durabilité des ouvrages dépend de la régularité de leur entretien et de leur bonne gestion après réalisation
Bulletin spécial cop19 pour les négociateurs de l’espace cilss/cedeao
Le programme régional « Alliance Mondiale contre le Changement Climatique » (AMCC/GCCA) de l’espace CILSS/CEDEAO est une initiative du groupe Afrique-Caraïbes-Pacifique (ACP) financée par l’Union Européenne. Il vise, entre autres, à renforcer les capacités des pays de la sous-région sur les principaux enjeux liés aux négociations sur le climat. Ce bulletin est principalement destiné aux négociateurs, aux décideurs, à la société civile, aux ONG de l’espace CILSS/CEDEAO, mais aussi à tout lecteur interpellé par la question des changements climatiques. Cet espace dispose, en effet, d’une faible masse critique de négociateurs. Ce bulletin fait le bilan des négociations depuis la Convention de Rio (1992) jusqu’aux Accords de Doha (2012), en passant par la feuille de route de Bali (2007), l’Accord de Copenhague (2009), les Accords de Cancun (2010), le lancement de la Plateforme de Durban (2011). Il présente aussi les enceintes de négociations, les pays et groupes de pays en présence, les principales positions de négociation, les outils du négociateur. Ce bulletin met aussi en relief les points d’achoppement et de blocage des négociations. On insiste notamment sur les engagements des pays développés, la dichotomie entre pays Annexe 1 et pays non Annexe 1, la place des grands pays émergents (Chine Brésil, Inde, etc.), le principe de responsabilité commune mais différencié, etc. Le bulletin démontre également que l’effort global de réduction s’est réduit sur la 2ème période du Protocole de Kyoto 2013-2020 par rapport à 2008-2012. Le niveau d’ambition actuel est trop faible pour espérer rester sous les +2°C et éviter un dérèglement climatique annoncé par le GIEC. Un des points saillants de ce bulletin est le décryptage de l’agenda et des enjeux de la COP19 qui se tiendra du 11 au 22 novembre 2013 à Varsovie. Les principaux points des agendas (COP19, CMP9, SBSTA39, SBI39, ADP2-3) sont classés selon les cinq piliers du plan d’action de Bali à savoir la vision partagée, l’atténuation, l’adaptation, le transfert de technologies et le financement. Le premier point fera a priori l’objet de discussions intenses face aux blocages des négociations sur les engagements d’atténuation. Les positions du groupe Afrique issue de la Déclaration de Gaborone sur le changement climatique lors de la cinquième session extraordinaire de la Conférence ministérielle africaine sur l’environnement sont également présentées. Au regard de la position du groupe Afrique, des orientations spécifiques de négociations ont été identifiées pour l’espace CILSS/CEDEAO par les participants de l’atelier de préparation de la COP19 organisé par le CILSS en octobre 2013 à Ouagadougou. Enfin, le bulletin décrit le rôle et la place du CILSS en tant qu’institution régionale spécialisée sur le climat dans l’appui et l’accompagnement des négociateurs ouest africains.
Bulletin spécial cop20 pour les négociateurs climat de l’espace cilss/cedeao
Ce bulletin spécial COP20 co-élaboré par le CILSS et la CEDEAO est principalement destiné aux négociateurs climats, aux décideurs, à la société civile, de l’espace CILSS/CEDEAO, mais aussi à tout lecteur interpellé par les questions relatives au changement climatique Afin de bien comprendre les enjeux des négociations à venir et les textes devant conduire vers un accord global à Paris en 2015, ce bulletin spécial COP20 a été structuré comme suit : Dans un premier temps, il rappelle les tendances du climat telles que révélées dans le dernier rapport du GIEC paru en 2013 et les implications sur les secteurs stratégiques pour la sous-région, en l’enrichissant des travaux de recherche conduit par le Centre Régional AGRHYMET/CILSS. Puis, il passe en revue le bilan de plus de 20 ans de négociation de Rio à Varsovie ainsi que les enjeux de la COP20 à Lima qui aura la lourde responsabilité de parfaire les textes qui doivent conduire vers l’accord 2015 de Paris sur le climat. Le bulletin donne des pistes nécessaires pour mieux comprendre les enjeux liés à l’Accord 2015. Enfin, il met l’accent sur certains domaines clés de négociations climat pour l’Afrique.
Bulletin spécial cop21 pour les négociateurs climat de l’espace cilss/cedeao/uemoa
Ce bulletin spécial COP 21 co-élaboré par le CILSS, la CEDEAO, l’UEMOA et la BOAD est principalement destiné aux négociateurs climat, aux décideurs et à la société civile de l’espace CILSS/CEDEAO/UEMOA mais aussi à tout lecteur préoccupé par les questions relatives aux changements climatiques et aux négociations internationales sur le climat. Ce bulletin rappelle dans un premier temps, les tendances du climat telles que indiquées dans le dernier rapport du GIEC adopté en 2014 et ses implications dans les secteurs stratégiques pour la sous-région enrichis de travaux récents du Centre Régional AGRHYMET / CILSS. Après avoir passé en revue le bilan de 20 ans de négociation de Rio à Lima, en mettant l’accent sur les dernières avancées, ce bulletin met l’accent sur (i) les enjeux de la COP 21 notamment sur les positions du Groupe Afrique et les orientations prises par l’espace CILSS/CEDEAO/UEMOA au regard des blocs de négociations (vision partagée, atténuation, adaptation, financement, renforcement des capacités et transfert de technologies) (ii) le décryptage de l’agenda de la Conférence de Paris et enfin (ii) l’analyse des Contributions Prévues Déterminées au niveau National (CPDN/INDC) des pays de l’Afrique de l’Ouest.
Cilss-rapport-negociations_varsovie cop19
Du 11 au 23 novembre se sont tenues les négociations climat dans les enceintes suivantes : COP19, CMP9, SBSTA39, SBI39 et ADP2-3. Elles ont rassemblé près de 8 300 participants, dont plus de 4 000 négociateurs officiels. Le Premier Ministre polonais, Donald TUSK, a rappelé lors de l’ouverture du segment de haut-niveau que le contexte mondial avait bien changé depuis la dernière COP « polonaise » (COP14 de Poznan en 2008) : crise financière, échec de Copenhague, changements structurels dans les approvisionnements énergétiques, nouvelles avancées scientifiques du GIEC, etc. Il a souligné l’importance de faire à Varsovie une analyse sans complaisance des efforts à poursuivre. Ces propos ont été corroborés par ceux du Secrétaire général de l’ONU, Ban KI-MOON (« un chemin pentu est en face de nous »), du Président de l’Assemblée générale de l’ONU, John ASHE (« la situation est sombre en dehors de cette pièce »), de la Secrétaire exécutive de la Convention climat, Christiana FIGUERES (« la COP19 doit répondre au coup de clairon de la science et à l’appel impérieux provenant des Philippines ») Les négociations se sont closes avec 27h de retard sur l’agenda prévu, suite à des divergences sérieuses sur certains sujets, notamment le rapport de l’ADP, les financements climat, le mécanisme « perte et dommage », le budget biennal 2014-1015. Malgré cela, la COP19 a vu l’adoption d’une Décision ADP qui invite les Parties à accélérer l’identification de leurs contributions nationales, vise à mettre en œuvre le Plan d’action de Bali et à rehausser le niveau d’ambition pré-2020. Autres points importants, ont été adoptés une Décision sur les pertes et dommages et le « Cadre de Varsovie sur REDD+ », un ensemble de sept Décisions sur REDD+. Ci-dessous sont présentés les résultats les plus notables de la COP19, classés par thèmes suivant les cinq piliers du Plan d’action de Bali (vision partagée, atténuation, adaptation, transfert de technologie, financement), ainsi qu’un ensemble « divers » de nouveaux thèmes apparus depuis la COP13 de Bali. Chaque document est cité avec sa cote (par ex. FCCC/CP/2013/L.12) et peut-être facilement téléchargé, soit depuis ce document (liens hypertextes : version française en priorité quand la traduction était faite ; version anglaise à défaut), soit sur le site de la Convention climat,www.unfccc.int : voir le bandeau de gauche, cliquer sur « Documentation », puis « Recherche de documents ».La conclusion fait une synthèse plus politique que technique : Où va le climat ?
Cop 22 rapport mission cilss
La 22ème Session de la Conférence des Parties à la Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement climatique (CNUCC -COP22) s’est tenue du 07 au 18 novembre 2016 à Marrakech au Maroc. La Conférence a rassemblé plus de 22 500 participants, dont près de 15 800 fonctionnaires gouvernementaux, 5 400 représentants d’organes et agences des Nations Unies, d’organisations intergouvernementales et d’organisations de la société civile, et 1 200 acteurs des médias. Le segment conjoint de haut niveau dans le cadre de la CdP, de la CMP et de la CMA, a rassemblé plus de 70 Chefs d’État et de gouvernement, rejoignant les ministres et les chefs de délégation pour stimuler la volonté politique. La Conférence de Marrakech est la première conférence des Parties après l’adoption de l’Accord de Paris (AP). Adopté en décembre 2015 à Paris, l’Accord est entré en vigueur le 4 novembre. L’AP vise à limiter "bien en dessous" de 2°C le réchauffement climatique. Cette COP se voulait être la « COP de l’action » qui ambitionne de mettre en pratique l’Accord de Paris tout en insistant fortement sur les priorités africaines. Au regard des enjeux de cette COP pour l’Afrique surnommée « la COP africaine », une importante délégation du CILSS composée d’experts et du high management des trois sites (Secrétariat Exécutif, Centre Régional AGRHYMET, INSAH) a pris part aux travaux. La liste des participants est jointe en annexe.
Efficacité des techniques de fixation des dunes dans la mise en oeuvre des activités de la Grande Muraille Verte : cas du Programme Spécial de Protection de la Ville de Nouakchott (Mauritanie)
La ville de Nouakchott est ceinturée par des cordons dunaires dépourvus de végétation et qui sont mobiles. Le climat de cette région est aride et les vents violents de Nord-Ouest et Nord-est, sont présents. Depuis les années 70, la population a migré autour de la ville Nouakchott et cette croissance démographique a déstabilisé l’équilibre écologique de la ville. Pour y faire face, le gouvernement a mis en place des techniques de fixation des dunes. L’objectif de notre étude était d’évaluer les impacts environnementaux et socio-économiques de ces techniques. Pour atteindre notre objectif, la perception de la vie des employés et de la population a été recueillie à travers une enquête. Ensuite, l’état des connaissances techniques a été recueilli avec un guide d’entretien auprès des services techniques et du personnel du projet. Une analyse environnementale relative aux activités du projet a été réalisée, à travers de nos visites sur le terrain. L’enquête a montré que 80% des employés enquêtés n’ont rien acquis comme bien, pendant quatre années de travail et 95,5% de la population enquêtée n’a fait aucune réalisation pendant la durée du projet de fixation. Nous avions remarqué un manque de gestion environnementale autour des blocs de reboisement. Il a été noté que les techniques utilisées par le PSPVN constituent non seulement un moyen pour gérer l’ensablement, mais elles exigent aussi une main d’oeuvre qualifiée, pour réduire le niveau de la pauvreté des populations les plus démunies. Mais il manque à ce projet l’intégration des stratégies plus efficaces pour contrecarrer cette pauvreté dont souffrent ces populations et en même temps d’assurer la gestion environnementale de ces périmètres.
Formation FFEM/CC 13 PRESENTATION SUR LE PROCESSUS DE BUDGETISATION
Aux termes des dispositions des articles 3 et 5 de la loi organique n° 2011-15 du 8 juillet 2011 relative aux lois de finances, les lois de finances déterminent la nature, le montant et l’affectation des ressources et des charges de l’Etat ainsi que l’équilibre budgétaire et financier qui en résulte, compte tenu de la situation et des objectifs macroéconomiques de l’Etat. Elles se décomposent en (i)loi de finances de l’année, (ii)loi de finances rectificative et (iii)loi de règlement. La loi de finances de l’année prévoit et autorise, pour chaque année civile, l’ensemble des ressources et des charges de l’Etat.
Formation FFEM/CC 14 PRESENTATION DU CONTEXTE NATIONAL DES CHANGEMENTS CLIMATIQUES AU SENEGAL
CCNUCC – signature : Juin 1992 – ratification : Mai 1994 • Protocole de Kyoto – signature : juillet 2001 – ratification : juillet 2001 • Mise en place d’un comité national depuis 1994, formalisé sur le plan institutionnel par un arrêté Ministériel, en 2002 • Mise en place de l’autorité Nationale désignée pour le MDP en 2006 par arrêté Ministériel/DEEC • Point focal du GIEC: ANACIM • Décret COMNACC N° 2011 - 1689 du 03 Octobre 2011 /ASER • Entité Nationale Désignée sur le transfert de Technologie: CERER
Formation FFEM/CC 2 réunion de partage et de validation du rapport de contexte du Sénégal
Une réflexion devrait être engagée pour voir dans quelle mesure introduire des indicateurs additionnels de manière à avoir une meilleure couverture des besoins en indicateurs de développement durable. Par rapport au dispositif de suivi et évaluation, il serait souhaitable de : • Prévoir des outils d’accompagnement à la mise en œuvre du PSE (manuel de procédures, manuel de suivi et évaluation, plan de suivi et évaluation axé sur les résultats) ; • Assurer une meilleure articulation entre la chaine des résultats et les indicateurs, avec une hiérarchisation (extrants, effets, impact) pour plus de visibilité ; • Élaborer un calendrier de production des indicateurs de suivi du PSE indiquant, pour chaque indicateur, la structure responsable, la méthode de collecte, la périodicité de collecte (souci de disposer de l’information en temps opportun), etc. ; • Faire une programmation des évaluations et études d’impact indiquant le type d’évaluation à mener, les approches et outils à utiliser, les structures impliquées, le calendrier
Formation FFEM/CC 3 ntégrer le Changement climatique dans le processus de budgétisation
Aide budgétisée. Les ressources luxembourgeoises alimentent le Budget consolidé d’investissement (BCI). • Forte intégration dans le système national de gestion des finances publiques. Les mécanismes d’exécution des dépenses des programmes sectoriels appuyés par le Luxembourg sont ceux de l’Etat sénégalais. • Pourquoi: efficience, éviter doublons, réduire frais de transaction, appropriation
Formation FFEM/CC 4 itégrer le changement climatique dans les systèmes de suivi évaluation
Comprendre comment intégrer les indicateurs relatifs au climat dans les systèmes nationaux de suivi existants; Comprendre pourquoi le système de suivi doit intégrer les indicateurs relatifs au climat dans le processus d’intégration du changement climatique
Formation FFEM/CC 5 Comprendre le changement climatique et ses liens avec le développement
Comprendre le changement climatique et ses liens avec le développement
Formation FFEM/CC 7 Pourquoi et comment intégrer le changement climatique dans les politiques et stratégies nationales
Pourquoi et comment intégrer le changement climatique dans les politiques et stratégies nationales
Formation FFEM/CC 8 Outils de sensibilisation et d’analyse de la vulnérabilité des impacts et l’adaptation/atténuation (VI2A)
Outils de sensibilisation et d’analyse de la vulnérabilité des impacts et l’adaptation/atténuation (VI2A)
Formation FFEMCC 1 La Finance Climat
Opportunités a l’echelle mondiale pour financer les actions sur le changement climatique, mais besoin de plus d’organisation, proactivité et de mécanismes de suivi / transparence et résultats • - Opportunités avec les processus Plan d’adaptation national
Formation FFEMCC 6 Introduction générale : Atelier de formation sur l’intégration du changement climatique dans la planification et le processus budgétaire
Introduction générale : Atelier de formation sur l’intégration du changement climatique dans la planification et le processus budgétaire
FormationFFM/CC 8 outils de sélection et de priorisation
outils de sélection et de priorisation
Initiative régionale, environnement mondial et lutte contre la désertification
Mobiliser les fonds FFEM pour la société civile locale dans le cadre de la lutte contre la désertification. 2 2. . Renforcer les capacités des acteurs de terrain et des opérateurs de projets. 3 3. . Assurer un processus de suivi-évaluation et de capitalisation scientifique.
Le cilss en route vers la cop 21
A moins de trois semaines de la Conférence internationale sur le Climat (COP21) prévue du 30 novembre au 11 décembre 2015 à Paris en France, le CILSS, la CEDEAO, l’UEMOA et la BOAD ont organisé conjointement du 2 au 7 novembre 2015 à Dakar au Sénégal, trois (3) rencontres de préparation de cet événement planétaire qui regroupera plus de 40.000 participants du monde entier.
Le Sahel face aux changements climatiques : Enjeux pour un dévelopement durable
II ya déjà plusieurs décennies, la sous région sahélienne a été portée à l’attention de la communauté internationale par les grandes sécheresses qu’elle a connu au début des années 1970 et 1980. Ces perturbations climatiques ont grandement affecté les économies, ainsi que les écosystèmes de ce grand espace géographique en Afrique de l’Ouest. Les actions entreprises par le Comité permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS) et ses partenaires, depuis sa création en 1973, ont grandement contribué à réduire les impacts négatifs de ces perturbations climatiques. Cependant, les systèmes de production et les modes de vie des populations de la sous région, essentiellement agropastorales, demeurent toujours vulnérables aux aléas du climat. Ainsi, la recrudescence, ces dernières années, de phénomènes extrêmes comme les sécheresses et les inondations, certes parfois localisés, mais très dévastateurs, est de nature à compromettre les efforts déployés par les pays pour l’atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMDs). En effet, la sous région a connu en 2007, 2008 et 2009 les pires inondations depuis plus de 30 ans. Les pertes occasionnées par ces intempéries sont estimés à plusieurs milliards de dollars. Cette situation, qui ne concerne d’ailleurs pas la seule région sahélienne, est de plus en plus considérée comme une manifestation des changements climatiques causés par le réchauffement global, lui-même du à l’augmentation de la teneur des gaz à effet de serre dans l’atmosphère. La question du changement climatique est donc devenue l’un des principaux défis à relever pour la planète entière, avec ses multiples facettes incluant les études d’impacts, les mesures d’atténuation et d’adaptation. Différentes institutions ont été créées au niveau international pour traiter les aspects scientifiques, diplomatiques et juridiques de ces changements. C’est ainsi que la convention cadre des nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC ou UNFCCC en anglais) a entrepris de sensibiliser les Etats, particulièrement ceux qui ont le plus contribué au phénomène par leurs activités industrielles et économiques, et d’obtenir d’eux des engagements pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. Les activités menées à travers les différents protocoles internationaux, comme celui de Kyoto, et les rencontres périodiques, dont la COP15 qui s’est tenue en décembre dernier à Copenhague au Danemark, sont désormais désignées sous le vocable de « gouvernance mondiale du climat ». Aux niveaux national et sous régional, des plans d’action et des cadres de concertation sur les changements climatiques ont également été crées pour mieux circonscrire cette problématique et dégager des pistes de réponses en matière d’atténuation et d’adaptation. Le CILSS qui dispose, à travers le Centre Régional AGRHYMET, d’une masse critique d’informations scientifiques sur la question, a déjà initié des actions de recherche, de formation et de sensibilisation au profit de ses Etats membres. Son expertise reconnue dans ce domaine lui a permis d’être sollicité pour la mise en œuvre de programmes nationaux et régionaux sur la science et l’adaptation aux changements climatiques en Afrique de l’Ouest. Cette publication constitue un cadre de réflexion et de partage à travers lequel le Centre Régional AGRHYMET voudrait apporter sa contribution au débat sur les changements climatiques en Afrique de l’Ouest. Celle-ci repose sur les travaux menés par ses experts, et portent non seulement sur la caractérisation du phénomène dans notre sous région, les impacts potentiels sur les secteurs vitaux de l’économie, mais aussi sur les mesures d’adaptation entreprises avec les populations
Les plateformes de diffusion et de partage de connaissances et d’informations sur les changements climatiques
Les plateformes de diffusion et de partage de connaissances et d’informations sur les changements climatiques
Note decideur aic
La menace climatique se précise et risque de perturber l’agriculture ouest africaine. En effet, à l’horizon 2050, sans mesures d’adaptation, les rendements des céréales baisseront de 10 à 50 & en Afrique soudano sahélienne. Si les politiques publiques agricoles au Sahel et en Afrique de l’Ouest se fixent comme cible de restaurer 10& des superficies agricoles par an avec des techniques climatointelligentes, le coût des investissements nécessaires se chiffreraient entre 50 à 170 millions de dollars par an. Selon les pays, le retour sur investissements est évalué entre 50 et 70&. Il est donc urgent d’agir. L’adaptation de l’agriculture ouest africaine au changement climatique via les techniques d’agriculture climato-intelligente (ou agriculture intelligente face au climat : AIC) est une voie certaine pour renforcer la résilience des populations ouest-africaines au changement climatique.
The cilss day at cop 21 : the confirmation
Posters presentations : Four poster presentations have been made successively by CILSS Experts: Capitalization of good low-carbon practices of the AFOLU sector (Agriculture, Forestry and other land use) in CILSS/CEDEAO region, by Dr Maguette Kairé, Forestry Expert; From sustainable land management to the eco-villages of the Boala city, (Province of Namentega, region of the Central-North of Burkina Faso) by Dr. Benoît Sarr, Climate change Expert; CILSS platform in the field of climate change and sustainable land management, by Dr. Issaka Lona, climate change expert; Scaling of smart agriculture for food security in the Sahel, Dr. Edwige Botoni, Natural Resource Management Expert;
Trousse à outils planification et suivi-évaluation des capacités d’adaptation au changement climatique (top-secac)
Depuis le début des années 1990, la réalité ou évidence du changement climatique et de ses effets potentiels et/ou réels a conduit à un développement rapide d’outils, d’approches et de méthodes visant son intégration dans les politiques de développement, en particulier dans les programmes et projets en milieu rural. En revanche, il est encore généralement très difficile de démontrer que ces actions intégrant le changement climatique ont produit les effets et/ou résultats attendus ou escomptés au niveau des communautés locales. La principale raison est l’absence d’outils, d’approches et de méthodes qui permettent de collecter et d’analyser des données de terrain en relation avec les réelles capacités d’adaptation des communautés rurales au changement climatique, en dépit des évaluations ponctuelles de vulnérabilité socioéconomique et de pauvreté réalisées avant, pendant et après les programmes/projets.
Volume 1 : evaluation du programme initiative régionale « environnement mondial et lutte contre la désertification en afrique sahélienne » (iremlcd)
L’évaluation des résultats de l’IREMLCD sur le terrain a concerné une sélection de 18 microprojets choisis parmi les 22 proposés aux termes de référence. Après analyse de la documentation mise à disposition par le CILSS, les consultants ont réalisé des visites et entretiens au Cap-Vert (projet Achada Leite – OASIS), en Mauritanie (projet Bareina – ADD), au Sénégal (projets Sagata Djolof – ADHIS, Thiès – GREEN et Niayes – SOSSIS), en Gambie (projet Bas-Nuimi –SGF), en Guinée Bissau (projets Mafanco – ADCTAL et Bula – LVIA), au Mali (projets Tombouctou – AMEN, Timbagoun – APHN, Dâh – AVDS et Fassoudebé Guetema – Woïyo Kondeye), au Burkina Faso (projets Komboari – ACFED, Dapoury – ANTD, Boussé – ATY et Yagha – VDS), et au Niger (projets Youri – Marhaba et Tafagou – Bogou). Une réunion de restitution à eu lieu le 17 août à Ouagadougou.
Volume 2 : evaluation du programme initiative régionale « environnement mondial et lutte contre la désertification en afrique sahélienne » (iremlcd)
L’évaluation du programme Initiative régionale « Environnement mondial et lutte contre la désertification en Afrique sahélienne » (IREMLCD) a été menée entre juin et octobre 2007. Après une première phase d’évaluation de terrain auprès de 18 micro-projets sélectionnés, dont les résultats ont été présentés lors d’une première restitution au siège du Secrétariat exécutif du CILSS le 17 août 2007, une deuxième phase était consacrée à l’analyse globale et institutionnelle du programme et un atelier de restitution finale a été réalisé à Ouagadougou les 8-9 octobre 2007. Le rapport d’évaluation du programme LCD est constitué de trois volumes : Volume 1 : Synthèse de l’évaluation des micro-projets Volume 2 : Rapports d’évaluation des 18 micro-projets sélectionnés Volume 3 : Rapport de l’évaluation technique et institutionnelle Les consultants remercient l’ensemble des personnes ayant facilité et contribué aux travaux de l’évaluation, que ce soit lors des visites de sites, des entretiens menés auprès des porteurs, des bénéficiaires, des partenaires institutionnels et des membres de l’équipe en charge du programme, ou des réunions de restitution tenues à Ouagadougo
Volume 3 : évaluation du programme initiative régionale « environnement mondial et lutte contre la désertification en Afrique sahélienne » (iremlcd)
L’IREM/LCD répond à une demande formulée par toutes les parties prenantes à la Lutte contre la Désertification (LCD) d’associer étroitement le niveau local à la réalisation d’activités de lutte contre la désertification à travers des projets participatifs. Les objectifs visés par l’IREMLCD répondent aux priorités affichées au niveau des pays concernés, des structures régionales et de la Convention des Nations Unies pour le Lutte contre la Désertification, et les évolutions du contexte n’en ont pas altéré le bien-fondé. La situation en termes de ressources naturelles et de développement humain au Sahel justifie de promouvoir la mise en œuvre de la CCD dans les pays membres du CILSS. La pertinence globale du programme est incontestable.