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Global Land Outlook : Rapport thématique Afrique de l’Ouest. Neutralité en matière de dégradation des terres : Bénéfices pour la sécurité humaine
Le présent rapport thématique du GLO sur l’Afrique de l’Ouest et le Sahel a été élaboré par le Centre régional AGRHYMET dans le cadre d’un Mémorandum d’accord signé en 2019 entre le Comité permanent inter-États de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS) et la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD). Ce travail a été accompli avec l’appui généreux de TetraTech, USAID et SERVIR Afrique de l’Ouest. Analysant les enjeux, contraintes et atouts de 7 pays sahéliens (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Nigéria, Sénégal et Tchad), ce rapport thématique régional met en lumière les acquis et opportunités existants pour favoriser le développement durable et inclusif de toute la région. Ainsi, faisant face à la dégradation des terres, de bonnes pratiques de Gestion Durable des Terres (GDT) ont été développées.
Alerte : la chenille d'automne Spodoptera frugiperda, nouveau ravageur du mais en Afrique de l'Ouest, a atteint le Niger
La chenille légionnaire d’automne Spodoptera frugiperda J.E. Smith originaire des régions tropicales et subtropicales des Amériques se nourrit de feuilles et de tiges de plus de 80 espèces végétales (CABI, 2017). Elle a été signalée pour la première fois en 2016 en Afrique, au Nigéria, à Sao Tomé, au Bénin et au Togo (Goergen, G. et al., 2016 ; CIPV, 2016) et cause des dommages importants aux cultures de maïs. La présence de cette chenille a été confirmée au Ghana (CABI, 2017) et au Zimbabwe (FAO, 2017) et des signalisations ont été enregistrées au Malawi, au Mozambique, en Namibie, en Afrique du Sud et en Zambie (BBC, 2017). Tout récemment, elle a été également signalée en Ethiopie. Bien que les voies d’introduction ne soient pas encore identifiées, son apparition en Afrique en 2016 révèle le niveau de menace pour les autres régions africaines et les régions tropicales ou subtropicales du monde. La figure 1 montre la distribution actuelle ou potentielle de S. frugiperda en Afrique de l’Ouest.
Bulletin de suivi de la campagne agropastorale en Afrique de l'Ouest . Bulletin Spécial prévision saisonnière n° 02 - Mai 2016
Une saison des pluies avec des cumuls pluviométriques moyens à déficitaires, des dates de démarrage normales à tardives et des durées de séquences sèches plus longues pendant les périodes critiques d’installation et de reproduction des cultures, sont attendues entre Mars et Juillet 2016.
Bulletin de veille environnementale N°6. mai 2011
Dans les pays ouest africains et sahéliens, les plus fortes densités de feux actifs sont observées, pour la période d’octobre 2010 à avril 2011, au sud de la Guinée Conakry, au nord du Ghana et au sud du Tchad (figure2). L’analyse mensuelle des données montre que les mois de décembre et février ont enregistré des détections plus importantes avec environ 100 000 foyers pour chacun (figure1). Il ressort de l’étude du nombre de détections par pays, que les plus importantes sont observées en Guinée, au Nigeria et au Tchad avec plus ou moins 50000 foyers. La Gambie, le Niger et la Mauritanie présentent les détections les plus faibles bien que celles-ci sont fonction de la superficie du pays et de la disponibilité de biomasse sèche (figure 4). Les densités de détections d’octobre 2010 à avril 2011comparées à celles de la moyenne de la même période sur les dix dernières années font ressortir une certaine recrudescence du phénomène dans la bande sahélienne, notamment au centre du Tchad, au centre du Niger, au nord Nigéria, au nord du Burkina ,au centre du Mali frontière mauritanienne, au sud de la Mauritanie, et au Nord du Sénégal (Figure 3). Cette situation compromet une bonne partie de la production de biomasse enregistrée pendant la campagne 2010/2011 consécutive aux bonnes précipitations enregistrées pendant cette campagne. Aussi, paraît urgent que les autorités en charge de la lutte contre les feux de brousse au sahel redoublent d’efforts pour protéger les productions annuelles de biomasse obtenues après une bonne saison de pluie.
Bulletin de veille environnementale. N°10. juin 2012
Dans les pays ouest africains et sahéliens, les plus fortes densités de feux actifs sont observées, pour la période d’octobre 2011 à Avril 2012, au sud de la Guinée Conakry, au nord du Ghana et au sud du Tchad (fi gure1). L’analyse mensuelle des données de ces feux actifs montre que les mois de Décembre et Février ont enregistrés les plus importantes détections avec plus ou moins 100 000 foyers pour chacun (fi gure3). Il ressort de l’étude du nombre de détections par pays, que les plus importantes détections sont faites en Guinée, au Nigeria et au Tchad avec plus ou moins 50000 foyers. La Gambie, le Niger et la Mauritanie présentent les plus faibles nombres de détections même si ce nombre est fonction de la superfi cie du pays et de la disponibilité de biomasse sèche (fi gure 4).La comparaison de la densité des détections d’octobre 2010 à avril 2011 à celle de la moyenne de la même période des dix dernières années montre une certaine recrudescence du phénomène dans la bande sahélienne notamment, au centre du Tchad, au centre du Niger, au nord Nigéria, au Nord du Burkina ,au centre du Mali frontière mauritanienne, au sud de la Mauritanie, et au Nord du Sénégal (Figure2). Annihilant ainsi, une partie de la bonne production de biomasse enregistrée pendant la campagne 2010/2011 consécutive aux bonnes précipitations enregistrées pendant cette campagne. Donc, il est important que les autorités en charge de la lutte contre les feux de brousse au sahel redoublent d’avantage d’eff ort pour protéger les productions annuelles de biomasse surtout après une bonne saison de pluie.
Bulletin hebdomadaire de suivi Agro-Hydro-Météorologique pour les sites pilotes du projet ACCIC - Bulletin N°12 - Semaine du 18 au 22 Mars 2015
Pour traduire l'information hydroclimatique en avis et conseils aux producteurs, nous proposons un bulletin qui vise à permettre l'optimisation de l'exploitation de la ressource hydrique par les producteurs, les animaux et les cultures irriguées, tout en prenant en compte les habitudes des usagers, en termes de pratiques agricoles (spéculations cultivées en irrigué). Ces informations restent valables jusqu'à la fin de la deuxième décade du mois de Mars 2015.
Bulletin hebdomadaire de suivi Agro-Hydro-Météorologique pour les sites pilotes du projet ACCIC du 17 au 25 juillet 2015
Pour les besoins de l'interprétation de l'information hydroclimatique en avis et conseil pour les producteurs nous proposons un bulletin qui vise à interpréter l'optimisation de l'exploitation de la ressource hydrique par les producteurs et les produits dans le domaine de la croissance des cultures irriguées, tout en prenant en compte un état des lieux sur les habitudes des agriculteurs en termes de pratiques agricoles (en pluviale et surtout en irrigué et aussi les spéculations cultivées en irrigué).
La grande saison des pluies sera globalement moyenne à légèrement déficitaire dans les parties Sud des pays du Golfe de Guinée d'avril à juin 2017
La situation qui se dégage dans l’état actuel et l’évolution des Températures de Surface des Océans (TSO) montre qu’une tendance à un faible de réchauffement (< 0,5°C) est très probable sur le Pacifique Tropical Centre, Est et Ouest, par rapport à la moyenne. Ce qui représente une situation d'ENSO neutre. II. Prévisions des caractéristiques agroclimatiques de la grande saison des pluies 2017 Des TSO légèrement supérieure à la moyenne sont prédites sur l'Océan Indien Tropical, pour la période de mars à juin. Au niveau de L'Atlantique Equatorial, les TSO devraient être proches à légèrement supérieures à la moyenne.
Prévision saisonnière des caractéristiques agro-hydro-climatiques de la saison des pluies 2017 pour les pays sahélo-soudaniens de l'éspace CILSS/CEDEAO
Une saison des pluies globalement normale à excédentaire tant sur le plan des cumuls pluviométriques que sur celui des écoulements moyens dans les principaux bassins fluviaux est attendue en 2017 sur une majeure partie de la zone soudano-sahélienne des pays de l’espace CILSS/CEDEAO. Son démarrage serait globalement précoce à normal, mais suivi de probables séquences sèches importantes. Quant à la fin de saison des pluies, elle serait tardive à normale au Centre et à l’Est du Sahel, mais normale à précoce sur l’Ouest du Sahel.
Seasonal forecast of the agro-hydro-climatic characteristics of the 2017 rainy season for the Sahelo-Soudano countries of CILSS/ECOWAS region
Following the update of the agro-hydro-climatic forecasts made in July 2017, the perspectives for the cumulative rainfall, ending dates of the season and river basins flows for the 2017 season remain broadly unchanged from the conclusions of the Seasonal Forecast Forum held in May 2017 in Accra, Ghana. As for the onset dates of the season and the durations of the longest dry spells during the crop installation phase, they were generally confirmed by the field observations and the analyses at the regional level.
Services Géospatiaux de Mesure et de Suivi de la biomasse et du carbone en Afrique de l’Ouest
Les populations de l’Afrique de l’Ouest, sont très vulnérables au Changement Climatiques causés par les effets d’émission des gaz à effet de serre, aggravant la pauvreté, le déplacement des populations, réduisant le taux de croissance économique et mettant ainsi la vie des populations en danger suite aux catastrophes de toutes sortes. La synergie qui sera développée addressera les questions liées au REDD+, aux communications nationales et les rapports biennaux. Cette initiative contribuera à mieux accompagner la mise en oeuvre du Plan de Convergence pour la conservation et la gestion et l’utilisation durables des écosystèmes Forestiers en Afrique de l’Ouest (Connaissance des ressources et de la dynamique des écosystèmes forestiers)
Situation agropastorale et hydrologique des pays du CILSS et de la CEDEAO au 31 aout 2016
D’importantes quantités de pluies favorables au développement des cultures et des pâturages ont été enregistrées. Des pluies de plus de 150 mm ont même occasionné des inondations par endroits. Du début de la saison à la troisième décade du mois de juillet, les plus importants déficits pluviométriques ont été enregistrés au centre du Niger, à l’extrême nord-ouest du Mali et au Sénégal. Les écoulements entamés en juin, se sont maintenus et renforcés durant le mois de juillet. Des écoulements excédentaires à normaux sont observés sur la quasi-totalité des stations hydrologiques des bassins versants sahélosoudaniens. Cette tendance des écoulements conforte les résultats du forum des prévisions saisonnières du mois de mai. Le démarrage de la saison agricole 2016/2017 comparé à la moyenne des cinq dernières années indique un retard d’une à deux décades, du Sénégal jusqu’au Sud Nigéria, dans le Sud-est du Tchad, le Centre Niger, le Centre et Ouest Mali, le Centre et Sud Burkina Faso. Toutefois, il a été précoce de plus de deux décades dans certaines localités au Tchad, au Niger et au Mali et d’une à deux décades dans le Sahel central (Ouest Niger, Nord Burkina Faso et extrême Est Mali), le Sahel Est (Est Niger et centre Tchad), le centre Nigéria et le Nord Bénin.
Situation des cultures et prévisions des rendements des prinicpales céréales pluviales en Afrique de l’Ouest
Vers la fin de la saison agricole 2016, la situation hydrique a été très contrastée dans les pays de la zone CILSS/CEDEAO. En effet, les anomalies des pluies au cours des trois décades du mois de septembre et la première d’octobre montrent des zones déficitaires un peu partout dans la zone (figure 1). Ainsi, la première décade de septembre a été caractérisée par des poches de déficits pluviométriques ayant particulièrement concerné le Nord et le Centre Burkina Faso, la zone pastorale et quelques localités du Centre et l’extrême Ouest du Niger, le Sud Mali, la zone littorale de la Mauritanie, le Nord Sénégal le Nord Benin, certaines localités du Nord et du Sud Nigéria et plusieurs localités du Centre et l’extrême Sud du Tchad (figure 1A). Pendant la deuxième décade de septembre, la situation de déficit hydrique a persisté dans plusieurs localités (le Nord du Burkina Faso, Ouest et Centre du Niger, le Situation pluviométrique Nord Nigéria, le Sud Tchad) et s’est étendue à d’autres localités, notamment au Nigeria, en Côte d’Ivoire, au Ghana, au Libéria, en Sierra Léone, en Guinée et au Mali (figure 1B). Pendant la troisième décade du mois de septembre, le déficit hydrique a encore pris de l’ampleur dans le Sud Tchad, le Centre et Sud Nigeria, le Nord Benin, le Centre Burkina Faso, la majeure partie de la zone agricole du Mali et le Nord Sénégal (figure 1C). Cette figure montre que c’est la troisième décade du mois de septembre qui semble marquer le début du retrait de la saison des pluies notamment dans le Sahel Est. Au cours de la première décade du mois d’octobre, le retrait des pluies a été effectif au centre du Tchad, au Niger et gagne progressivement la bande agricole du Sahel Centre et Ouest (Burkina Faso, Mali et Sénégal) et la partie Nord du Nigeria et le Sud du Tchad.
Situation préoccupante du criquet pèlerin en région occidentale avec un début de résurgence en Mauritanie
Les zones habituelles de reproduction du Criquet pèlerin en région occidentale ont enregistré des pluies relativement importantes au cours de la saison d’hivernage 2016 en particulier dans le Trarzar, l’Inchiri et l’Adrar, le Hodh en Mauritanie, Le Niger Centre et le Tamesna au Niger, le Tilemsi et l’Adrar des Ifoghas au Mali ainsi que dans l’Ennedi au Tchad. Au 30 septembre, des cumuls de l’ordre de 50-100 mm voir 100-200 mm ont été observés par endroit.
Valorisation des eaux usées épurées pour la production du bois-énergie et du fourrage au Niger
Une station d’épuration d’une capacité de 60 m3/jour a été construite sur le site expérimental de la faculté des sciences de l’université de Niamey, dans le but de traiter et valoriser les eaux usées de la cité des étudiants, pour la production forestière et fourragère. La technique d’épuration utilisée est le lagunage naturel suivi d’une filtration par lit de gravier. Les analyses effectuées sur les différents échantillons indiquent que les eaux épurées sont exemptes de métaux lourds. Elles ont une concentration moyenne de 32 mg/L en matières en suspension, 45 mg/L en azote ammoniacal et 7,2 mg/L en orthophosphates. Un abattement moyen de 4,5 unités logarithmes a été obtenu sur les germes de contamination fécale. Nous avons déterminé, au bout de 32 mois d’essais, les rendements en bois-énergie et en fourrage de trois espèces forestières irriguées par ces eaux usées épurées. Il s’agit d’Acacia angustissima, d’Acacia crassicarpa et de Gliricidia sepium. La première coupe, réalisée après 2 ans de croissance, a permis d’obtenir des rendements en fourrage de 1 655 kg de matière sèche (MS)/ha pour G. sepium, 2 630 kg MS/ha pour A. angustissima, et 9 200 kg MS/ha pour A. crassicarpa et des rendements en bois, respectivement de 48 stères, 76 stères et 80 stères. La seconde coupe, réalisée trois mois après la première, a permis d’obtenir des rendements en fourrage de 1 015 kg MS/ha pour A. angustissima, 2 455 kg MS/ha pour G. sepium et 2 950 kg MS pour A. crassicarpa et des rendements en bois respectivement de 8,92 stères, 12,94 stères et 6,96 stères.