Recherche
2 items
Convention cadre des nations-unies sur le changement climatique (ccnucc) etats des lieux et perspectives pour l’afrique de l’ouest
Cancun (2010) 1.1. CCNUCC et PK 1.2. Les Parties en présence 1.3. De Bali (2007) à Cancun (2010) 2\. De Durban (2011) à Varsovie (2013) 2.1. Plateforme de Durban (2011) 2.2. Passerelle de Doha (2012) 2.3. Conférence de Varsovie (2013) 3\. COP21 : Enjeux pour l’Afr. de l’Ouest 3.1 CBDR et transparence 3.2 Financements climat 3.3 Agroforesterie et MDP 3.4 Mécanisme « pertes et dommages » Après la sortie du rapport BRUNTLAND en 1987 alertant la communauté internationale sur les dangers des changements globaux, notamment climatiques, le Groupe d’expert intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) est créé en 1988. Peu de temps après, lors du Sommet de la terre de Rio en 1992, la CCNUCC est créée. Elle se dote d’un bras armé en 1997 avec le Protocole de Kyoto, qui entre en vigueur en 2005. La première période d’engagement de ce Protocole (2008-2012) n’a pas résolu le problème, avec moins d’un tiers des émissions mondiales de Gaz à effet de serre (GES) couvert et un objectif de réduction modeste (-5,2& en 2008-2012 par rapport à 1990). L’opposition des Etats-Unis à toute réduction de leurs émissions de GES (« Le mode de vie américain n’est pas négociable ! » - Georges BUSH, 1992) a souvent été mise en avant pour expliquer la faible ambition du Protocole. La réalité est moins simple : les négociations climat font intervenir plus de 190 pays aux intérêts divers et sont devenues complexes, dépassant de loin le climat pour buter sur des questions géopolitiques, voire philosophiques. Ce Protocole devait être renforcé en 2009 lors de la Conférence climat de Copenhague. La tension politique était forte avant ce rendez-vous : « Pas de plan B en cas d’échec » (BARROSO, 2009). Cinq ans après Copenhague, le plan B est toujours en négociation… Trouver d’ici 2015, lors de la COP21 de Paris, une issue aux négociations et s’accorder sur un traité multilatéral sur le climat post-2020 est d’autant plus urgent que tous les signaux sont au rouge, comme en témoigne le dernier rapport du GIEC (2013). De plus, les derniers à polluer seront les premiers affectés : les pays en développement, qui ont peu émis de GES par rapport aux pays industrialisés, subissent déjà de plein fouet les effets des changements climatiques et les subiront encore d’avantage. Dans ce contexte, les pays ouest-africains défendent ardemment leurs positions : Appliquer les principes de « responsabilité commune mais différenciée » et « transparence » et demander aux pays développés d’être exemplaires ; Accroitre fortement les financements climat notamment sur l’adaptation ; Intégrer l’agroforesterie dans le Mécanisme de développement propre (MDP) Opérationnaliser le mécanisme « pertes et dommages ».
United nations framework convention on climate change (unfccc) state of play and perspectives for west africa
After the publication of the Brundtland Report in 1987, alerting the international community about the dangers of global changes, including climate changes, the Intergovernmental Panel of Experts on Climate Change (IPCC) is established in 1988. Soon after, at the Rio Earth Summit in 1992, the UNFCCC is created. It adopts an armed wing in 1997, the Kyoto Protocol, which enters into force in 2005. The first commitment period of the Protocol (2008-2012) did not address the issue, covering less than a third of global Greenhouse Gases (GHG) emissions and setting a modest target in terms of GHG emissions reduction (-5.2& in 2008-2012 compared to 1990). The opposition of the United States to any reduction of their GHG emissions ("The American way of life is not negotiable!" - George Bush, 1992) has often been put forward to explain the low ambition of the Protocol. The reality is less simple: the climate negotiations involve more than 190 countries with diverse interests and have become complex, far exceeding climate and abuting on geopolitical or even philosophical issues. This Protocol was supposed to be strengthened in 2009 at the Climate Conference in Copenhagen. Political tension was high before this Conference: "No plan B in case of failure" (Barroso, 2009). Five years later, the Plan B is still under negotiation... Agreeing on a multilateral treaty on the post2020 climate regime - by 2015 at the COP21 in Paris - is even more urgent that all signals are red, as evidenced by the last IPCC Report (2013). In addition, the last to pollute will be the first affected: developing countries that have low GHG emissions compared to industrialised countries already bear the brunt of the effects of climate change and will suffer even more. In this context, the West African countries ardently defend their positions: • Applying the principles of "Common But Differentiated Responsibility" (CBDR) and "Transparency" and asking the developed countries to be exemplary; • Increasing greatly climate finance in particular for adaptation; • Integrating agroforestry in the Clean Development Mechanism (CDM); • Operationalising the “Loss and Damage Mechanism”.