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Agricultural land use mapping in west africa using multi-sensor satellite imagery
Rapid population growth in West Africa has led to expansion in croplands due to the need to grow more food to meet the rising food demand of the burgeoning population. These expansions negatively impact the sub-region's ecosystem, with implications for water and soil quality, biodiversity and climate. In order to appropriately monitor the changes in croplands and assess its impact on the ecosystem and other environmental processes, accurate and up-to-date information on agricultural land use is required. But agricultural land use mapping (i.e. mapping the spatial distribution of crops and croplands) in West Africa has been challenging due to the unavailability of adequate satellite images (as a result of excessive cloud cover), small agricultural fields and a heterogeneous landscape. This study, therefore, investigated the possibilities of improving agricultural land use mapping by utilizing optical satellite images with higher spatial and temporal resolution as well as images from Synthetic Aperture Radar (SAR) systems which are nearindependent of weather conditions. The study was conducted at both watershed and regional scales.
Modélisation spatiale de la production fourragère en zone pastorale nigérienne
Le Sahel est une large entité biogéographique s’étendant du Sénégal à l’Éthiopie (UNESCO, 1981). Cette zone naturelle fait face à des défis sécuritaires qui engendrent des pertes énormes en vies humaines et animales au Mali (terrorisme et rébellion armée), en Libye (terrorisme et guerre tribale), et dans la zone du Lac Tchad (Boko Haram au Nigeria, au Niger, au Tchad et au Cameroun) ainsi qu’à des défis climatiques et démographiques avec des conséquences sur la dégradation des ressources naturelles et la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations. Les communautés pastorales sont particulièrement sensibles et affectées par ces défis (DNEP, 2013). Ces dernières années plusieurs initiatives ont été prises en faveur de ces populations à l’échelle continentale et au niveau régional
Risques climatiques et pratiques culturales du mil et du sorgho dans le bassin du niger
L’un des défis majeurs auxquels le Niger est confronté, est l’inadéquation croissante entre la demande et la disponibilité en céréales, notamment en mil et sorgho. Une des solutions palliatives consiste à l‘utilisation des informations agro météorologiques, climatologiques, des pratiques culturales adéquates et des investissements avisés dans l’agriculture céréalière pour améliorer la production. Au Niger, le développement de l’agriculture pluviale étant considérablement limité par la forte variabilité climatique, il est nécessaire d’identifier les risques climatiques liés à la pluviométrie et à la température, afin de développer des stratégies d’adaptation des pratiques culturales du mil et du sorgho. L’objectif global de l’étude est de proposer les stratégies nécessaires en vue d’améliorer la production agricole par une meilleure intégration des risques climatiques dans les activités agricole au Niger. L’identification des risques climatiques a été faite sur tout le Niger ; par contre, l’évaluation des changements de pratiques culturales et celle des adaptations a été conduite dans la région de Tillabéry qui dispose de toutes les caractéristiques climatiques, morpho pédologiques et agraires des zones de cultures pluviales du mil et du sorgho au Niger. L’approche méthodologique adoptée est basée sur le traitement statistique et sur l’analyse des données de 49 stations pluviométriques et de 9 stations météorologiques pour les données de températures sur la période de 1961 à 2010, mais aussi sur la collecte et l’analyse des données socio-économiques obtenues à partir des techniques d’enquêtes. Les résultats ont permis d’identifier des risques climatiques globalement négatifs pour la culture du mil et du sorgho. Il s’agit de la baisse de la qualité de distribution spatiale et temporelle des pluies ; de la diminution du nombre de jours de pluie ; de l’augmentation des pluies extrêmes, de l’augmentation des températures de toutes les saisons ; de l’augmentation de tous les extrêmes chauds et la diminution de tous les extrêmes froids de température. Quatre pratiques culturales (Préparation et gestion durable des terres, semis, sarclage, démariage) ont été impactées par ces risques. L’analyse croisée des résultats a permis d’amender les adaptations des producteurs qui sont majoritairement techniques. Pour améliorer durablement la résilience des populations, Il est indispensable de s’orienter vers des adaptations stratégiques afin d’opérer une reconversion vers une agriculture plus productive et plus durable.