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Alerte : la chenille d'automne Spodoptera frugiperda, nouveau ravageur du mais en Afrique de l'Ouest, a atteint le Niger
La chenille légionnaire d’automne Spodoptera frugiperda J.E. Smith originaire des régions tropicales et subtropicales des Amériques se nourrit de feuilles et de tiges de plus de 80 espèces végétales (CABI, 2017). Elle a été signalée pour la première fois en 2016 en Afrique, au Nigéria, à Sao Tomé, au Bénin et au Togo (Goergen, G. et al., 2016 ; CIPV, 2016) et cause des dommages importants aux cultures de maïs. La présence de cette chenille a été confirmée au Ghana (CABI, 2017) et au Zimbabwe (FAO, 2017) et des signalisations ont été enregistrées au Malawi, au Mozambique, en Namibie, en Afrique du Sud et en Zambie (BBC, 2017). Tout récemment, elle a été également signalée en Ethiopie. Bien que les voies d’introduction ne soient pas encore identifiées, son apparition en Afrique en 2016 révèle le niveau de menace pour les autres régions africaines et les régions tropicales ou subtropicales du monde. La figure 1 montre la distribution actuelle ou potentielle de S. frugiperda en Afrique de l’Ouest.
Amelioration Du Rendement Du Mil Par L’association Avec Le Niebe En Zone Sahelienne
Au Niger, la production agricole est essentiellement basée sur l’association et la rotation céréales/légumineuses avec des rendements généralement faibles. Afin d’améliorer ces rendements, les effets de densités de semis et de génotypes de niébé en association avec le mil ont été étudiés en 2014 et 2015 en zone sahélienne du Niger. Le dispositif expérimental est un split plot à trois répétitions. Les génotypes de niébé étaient en grandes parcelles, et les deux densités de semis (1 :1 et 1 :2, mil et niébé) en petites parcelles. Par ailleurs, quatre parcelles de mil pur cultivées au cours des deux années ont été utilisées comme témoin. L’analyse de variance révèle que pour le niébé, le rendement en biomasse, en graines, le poids de cent graines et l’indice de récolte en graines ont été significativement affectés par les génotypes pendant les deux années. Cependant, il n’y’avait aucun effet significatif de la densité et de génotypes de niébé sur les rendements en grains du mil. En 2014, le rendement en biomasse de mil à la densité 2 était inférieur à celui de la densité 1. La densité 2 augmentait les rendements du niébé et diminuent faiblement ceux du mil.
Bulletin de la Recherche Agronomique du Bénin (BRAB) Numéro Spécial Productions Végétales & Animales et Economie & Sociologie Rurales - Décembre 2012
La ville de Niamey est confrontée depuis plus d’une décennie à un problème de gestion des eaux usées domestiques et industrielles. Plusieurs projets pilotes de gestion des eaux usées ont été initiés, puis abandonnés compte tenu de la complexité du dispositif d’épuration. L’adoption des systèmes d’épuration à faible coût et facile à mettre en oeuvre s’avère plus que nécessaire. Cette étude s’inscrit dans ce cadre et vise d’une part à épurer les eaux usées par une technique simple basée sur un filtre de gravier planté de bourgou, et d’autre part à déterminer le rendement, la composition chimique et la valeur fourragère du bourgou en fonction de la filière d’épuration des eaux usées. Le bourgou (Echinochloa stagnina) est une graminée aquatique appétée par les animaux. Les essais ont été conduits sur le site expérimental de la station d’épuration de la Faculté des Sciences de l’Université Abdou Moumouni de Niamey. Les eaux usées utilisées pour ces expérimentations proviennent de la cité universitaire des étudiants. Les résultats obtenus après un suivi de deux mois et demi de croissance du bourgou dans deux filières distinctes de traitement des eaux usées montrent que la croissance du bourgou dépend non seulement de l’apport des éléments nutritifs donc de la nature des eaux usées, mais aussi de l’oxygénation des plantes. Les différentes analyses ont permis également de déterminer la composition chimique du bourgou en fonction de la filière d’épuration des eaux usées. Les résultats de cette étude constituent une avancée dans les techniques de traitement des eaux usées dans les pays pauvres.
Diversité agro-morphologique des accessions de fonio [Digitaria exilis (Kippist.) Stapf.] au Niger
La variablité morphologique de 67 accessions de fonio [Digitaria exilis (Kippist.) Stapf.] collectées au Niger a été évaluée au cours de deux années (2011 et 2012). Seize (16) caractères agro morphologiques (dont 14 caractères quantitatifs et 2 caractères qualitatifs) ont été évalués en station dans deux zones agroécologiques différentes (Tarna en zone sahélo-saharienne et Tara en zone soudanienne). La classification acsendante hierarchique (CAH) et l’analyse factorielle discriminante (AFD) ont mis en évidence quatre groupes (GI, GII, GIII et GIV). Les accessions du groupe GIV ont en moyenne un cycle de maturité compris entre 85 et 90 jours tandis que les autres groupes présentent un cycle de maturité superieur à 90 jours dans nos conditions expérimentales. Les résultats montrent que les variables les plus discriminantes qui permettent de décrire la variabilité entre les groupes identifiés sont la biomasse sèche (tige et feuille) par hectare, la longueur des entrenoeuds, le rendement en graine par hectare et dans une certaine mesure le cycle de la plante. L’observation des caractères qualitatifs a montré que cinq accessions (représentant 7& du total) ont des graines non decortiquées de couleur rouge et quatre accessions (6& du total), une tige de couleur rouge. Les caractères analysés peuvent ainsi constituer des critères de base pour différencier les accessions des autres régions de l’Afrique de l’Ouest et servir pour une étude de variabilité entre les restes des accessions de fonio collectées au Niger. Des possiblités d’amélioration peuvent également être envisagées une fois que le regime de réproduction de l’espèce est bien identifié.
Estimates of Phenotypic and Genotypic Variance and Heritability in Eighty Nine Bambara Groundnut Vigna subterranea (L.) Verdcourt] Accessions Collected from Six Regions of Niger
The bambara groundnut [Vigna subterranea (L.) Verdc. (Fabaceae)] is a legume mainly cultivated by women, for the nutritional quality of these seeds. It is a so-called minor culture and the improvement of the plant and its popularization remains to be promoted. The objective of this present work is to evaluate the genetic variability of bambara groundnut accessions. The experiment was carried out according to a completely randomized block device with four replications. Twenty-two (22) characters including four (4) phenological, four (4) morphological and fourteen (14) related to yield were evaluated for accessions characterization. Descriptive analysis showed significant differences. The coefficients of variation ranged from 3.51% (maturity date) to 38.87% (shell weight). Significantly high values (CV˃20%) for 8 of the metric parameters were observed. Pod weight per plant and seed weight per plant (r=0.943), yield in kg/ha (r=0.943); seed weight per plant and yield in kg/ha (r=0.999) showed the strongest correlations. The phenotypic and genotypic coefficients of variation were high for dry biomass weight (PCV=42.23%; GCV=28.40%), shell weight (PCV=63.46%; GCV=22.46%) and 100-seed weight (PCV=25.57%; GCV=25.25%). Maturity date (95.77%) and 100-seed weight (99.84%) had high heritabilities. Broad-sense heritability and genetic gain are high for 100-seed weight (H2=99.84%; GA=52.58%). The Ascending hierarchical classification produced four groups of which group 4 is the most efficient in yield with short (20.58cm) early accessions (80.32 days). Groups 1 and 2 include, late accessions (~22cm) with respectively maturity dates (DM=85.67 days and DM=86.53 days.
Evaluation of agro-morphological diversity of groundnut (Arachis hypogaea L.) in Niger
This work evaluated a collection of hundred groundnut (Arachis hypogaea L.) varieties from different origin using twenty four (24) agro-morphological traits that can help to enhance selection efficiency in crop improvement. The experiment was carried out at the experimental station of INRAN-Tarna, in the region of Maradi (Niger) during the rainy season of 2010. Analysis of variance showed a large variability among varieties for the agro-morphological traits. Principal Component Analysis (PCA), Agglomerative Hierarchical Clustering (AHC) and Fisher Discriminant Analysis (FDA) revealed that this variability is structured into four distinct groups. Groups I and II consisted of early varieties that have a high emergence rate and high pods and seed weight. These groups included mainly local varieties and those introduced in Niger through seed dissemination. Groups III and IV are composed of late varieties with large pods while group III had mostly varieties with long leaflets. Understanding the genetic control of the most discriminating among the studied traits would bring significant contribution to the genetic improvement of this important crop.
Evolution récente de la population, de l’occupation des sols et de la diversité floristique sur un terroir agricole du Sud-Ouest du Niger
Au cours des 50 dernières années, un fort accroissement de la population a été enregistré dans la partie Sud-Ouest du Niger. Ce phénomène a entraîné de profonds changements dans l’occupation des sols et une pression accrue sur les ressources naturelles qui ont eu une incidence importante sur l’allure de la végétation. L’objectif de cette étude est de faire le point sur la richesse spécifique du terroir au regard de cette évolution. Les résultats montrent que la richesse floristique est assez élevée à Ticko. Ainsi, 400 espèces, réparties entre 66 familles ont été recensées. Parmi celles-ci, on compte 85 espèces ligneuses regroupées en 32 familles et 315 espèces herbacées, ou ligneuses basses, réparties entre 44 familles, dont 64& de Thérophytes. Cette flore représente 65& des espèces et 71& des familles présentes dans la région du Liptako. Après 25 ans de forte croissance démographique à Ticko, la diversité floristique reste encore à peu près intacte dans ce terroir. On note cependant une régression des populations d’espèces herbacées et ligneuses, autrefois bien représentées sur le terroir, qui pourrait conduire dans les années à venir à la disparition de ces taxons, et plus particulièrement d’une vingtaine de taxons ligneux.
FABRICATION DE COMPOST
Le Niger qui dispose d’un important programme de lutte contre la pauvreté doit soutenir et encourager de telle innovation à travers des actions concrètes. Encourager ce genre d’innovation doit faire partie des dispositifs de mise en œuvre de la SRP
Interannual variation in fodder production in cowpea varieties in Niger
In the south areas of Niamey, the capital of Niger, where there is a higher density of livestock because of the Niger River, cowpea is grown mainly for fodder. Unfortunately, there is a lack of dual-purpose cowpea varieties with high potential for fodder production. Therefore, an experiment was carried out in two sites (Ticko and Bogodjotou) located in the Southwest of Niamey during the rainy season of 2001 and 2002, in order to compare the production of nine cowpea varieties. The results indicated that in 2001, the fodder yield of all varieties were significantly (p<0.01) higher than those of 2002. But not significant difference was recorded between the two sites during the two years. In 2001, at Ticko, “Baban waké", Kanannado and IT93K-398-2 had higher fodder yields than the remaining varieties with 1032 kg/ha, 879 kg/ha and 866 kg/ha respectively. The lowest fodder yields were recorded for Locale variety which is grown by farmers, IT89KD-349 and TVu 1234- 9 with 715 kg/ha, 499 kg/ha and 677 kg/ha, respectively. In 2002, the highest fodder yields were also recorded for introduced varieties such as “Baban waké", IN92E-3, IT89KD-288, IT89KD-349, Kanannado, IT93K-398- 2 and TN256-87 compared to Locale variety. The results indicated the possibility to increase fodder production through the introduction of dual-purpose cowpeas and thus increasing farmers’ income. © 2011 International Formulae Group. All rights reserved.
Niger : Aspects démographique RAPPORT DÉFINITIF
Depuis le début des années 80, le Niger traverse une crise économique due particulièrement à un renversement de tendance sur le marché de l’uranium, principale source de devise. Les politiques financières des grandes institutions internationales n’arrangent pas non plus les choses. Les premiers programmes d’ajustement structurel mis en œuvre par le gouvernement avec l’appui de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International ont vu le jour dans les années 1985. Malheureusement, ces programmes d’ajustement structurel n’ont pas toujours fourni les résultats escomptés et parallèlement les difficultés économiques se sont aggravées à partir de 1990. Le Niger enregistre le PIB par habitant le plus faible de l’UEMOA avec133 700F CFA (204 Euros) en 20031. Quant à la croissance économique, elle reste très faible tandis que le chômage qui est assez important et l’inflation restent mal maîtrisés. Ces difficultés se sont d’ailleurs conjuguées avec de fréquentes perturbations politiques et sociales depuis cette période. À cette situation s’ajoute la dévaluation du Franc CFA, la monnaie nationale que le Niger partage avec plusieurs autres pays de la sous-région, de 50&, en janvier 1994. Le Niger est un pays dont l’économie repose sur l’agriculture et l’élevage. Mais ces activités sont menacées par la succession de sécheresses et l’appauvrissement et la dégradation des sols. Aussi, pour pallier ces difficultés, différents types d’actions de gestion des ressources naturelles (GRN) ont été réalisées dans plusieurs régions du pays. Ces actions, plusieurs années après, ont eu des effets multiformes. C’est pour mesurer ces conséquences qu’une équipe multidisciplinaire a été mise en place depuis Juillet 2005 afin que chaque expert, évalue dans son domaine, les différents impacts de ces actions de GRN. Ce rapport compile les informations collectées lors de nos différentes missions pour donner quelques caractéristiques socioéconomiques des différents villages retenus. D’autres informations sont disponibles dans les différents guides d’entretien (focus) des enquêtes village et les guides de projet et il nous revient de les exploiter en même temps qu’il faille rechercher les données démographiques des sites qui ont été rajoutés. En cela, il ne nous paraît plus opportun de mener des enquêtes supplémentaires sur le terrain comme nous l’avons initialement suggéré. Par ailleurs, nous devons profiter de la nouvelle recherche dans les bases de données des recensements pour vérifier les données.
Nutrients composition of calyces and seeds of three Roselle (Hibiscus sabdariffa L.) ecotypes from Niger
The chemical composition of calyces and seeds of three ecotypes of Roselle from Niger was compared. The results indicate that calcium (Ca), potassium (K), sodium (Na), magnesium (Mg) and protein contents in calyces are significantly different (P<0.005) among ecotypes. The highest concentrations of K, Na, Mg and protein in calyces were recorded for ecotype E7 (35.66, 3.40, 6.01 and 101 mg/g d.w., respectively). Ecotype E9 had the highest Ca content in calyces (34.41 mg/g d.w.); while E3 and E7 had similar and lower contents. The protein content in calyces for E9 (52 mg/g d.w.) was approximately halved compared to those of E3 and E7. For all ecotypes, the concentrations of Ca, K, Mn, Na and Fe in the calyces were higher compared to those in the seeds. In contrast, P content was higher in seeds. The highest K, Na, Mg and P concentrations in seeds were registered for E7 and the lowest ones for E9. Ecotypes E3 and E9 recorded higher and similar Cu, Fe and Mn contents in calyces and in seeds compared to E7. The highest Zn concentrations in seeds were obtained for E3 and E7.
ROSELLE (HIBISCUS SABDARIFFA L.) YIELD AND YIELD COMPONENTS IN RESPONSE TO NITROGEN FERTILIZATION IN NIGER
Although nitrogen application could improve growth and yield of roselle, fertilizer recommendations for Niger are lacking. The objective of this study was to evaluate the effects of two treatments of nitrogen (N1=50 kg N,ha-1 and N2=100 kg N.ha-1) on yields and yield components in three ecotypes of Roselle (A3, A7 and A9). An increase in nitrogen was associated with an increase in leaf yield in every ecotype. However, there was no significant difference in yields between N1 and N2. Compared with the control plants (N0), the increase was about 181& for A3, 70& for A7 and 95& for A9 at N2. This level of nitrogen significantly decreased seed yield by 30& for A3 and 48&, respectively for A7 and A9. Nitrogen treatment had no effect on calyx yield which was approximately identical for the three ecotype (420 kg ha-1). With the exception of the number of branches/plant, yield components were not affected by nitrogen application. Therefore, N1 could be considered as the optimum fertilization for leaf yield.
VARIATION IN MACRO-ELEMENTS AND PROTEIN CONTENTS OF ROSELLE (HIBISCUS SABDARIFFA L.) FROM NIGER
Roselle is an important part of the human diet in many countries, particularly in the Sahel zone of West Africa. The leaves of Roselle are consumed as a green vegetable and in sauce. Nevertheless, little attention has been paid to their nutrient composition at different stages of plant growth. Therefore, an experiment was carried out under rainfall conditions from July to September 2006 at the experimental station of the Agrhymet Regional Centre in Niamey (Niger). The contents of Ca, K, Mg, P and protein in leaves of three ecotypes (A3, A7 and A9) were determined at stages I, II and III, corresponding, respectively to vegetative, flowering and mature stages. The experimental design was a randomized complete block with four replicates and one variable (ecotype). For ecotype A7, the protein content of the leaves decreased significantly (p<0.05) between stage I and II, than remained relatively constant up to stage III. In contrast for A3 and A9, protein content in leaves decreased significantly (p<0.05) between stage II and III. From stage I to III, the decrease of protein content in leaves was 41& for ecotype A3, 50& for A7 and 66& for A9. For all ecotypes, the P content of the leaves decreased progressively during plant growth. For A7 and A9, the reduction in P content from stage I to II and from II to III was about the same, namely 30&. However, for ecotype A3, the decrease was greater, respectively, 37& and 46&. The Mg content of the leaves was relatively constant for all three ecotypes at a given stage of plant development. However, the Mg content of the leaves decreased significantly (p<0.05) from flowering to maturity: 28& for A3, 23& for A9 and 14& for A7. For the three ecotypes, the Ca content of the leaves remained relatively constant from stage I to II, than increased markedly from stage II to III, to about 150& for A7, 85& for A3 and 50& for A9. From stage I to II, the leaves’ K content decreased significantly for all three ecotypes, about 67& for A9, 62& for A3 and 44& for A7. The data indicated that Roselle can contribute useful amounts of essential nutrients such as Ca K, Mg, N and P mainly at vegetative stage in the diets of people who inhabit the western Sahel.
Yield character variability in Roselle (Hibiscus sabdariffa L.)
Roselle (Hibiscus sabdariffa L.) has considerable economic importance in the western Sahel because of its nutritional and medical properties. In order to obtain information on variability, a study of yield and some related characters (number of branches/plant, number of capsules/plant, number of seeds/fruit, hundred seed weight) using nine ecotypes of Roselle was undertaken during the rainy season (from July to September) in 2004 at the experimental station of the Agrhymet Regional Centre in Niamey (Niger). Results indicated considerable variability among ecotypes for most of the measured parameters. Seed yield ranged from 292±8.80 kg/ha (ecotypes E8) to 497±8.91 kg/ha (E4). Calyx yield varied significantly (P < 0.01), from 123±8.26 kg/ha (E1) to 766±36.81 kg/ha (E9). The ecotypes which produced the highest seed yield also had high leaf yield but low calyx yield. There was also a significant (P < 0.05) difference among ecotypes in yield components such as hundred seed weight, number of branches/plant, number of capsules/plant and number of seeds/fruit. Ecotypes with higher calyx yield had lower hundred seed weight and shorter plants. Results indicated the possibility to increase calyx yield and consequently farmer’s income through selection programs.