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Analyse de l’évolution spatio-temporelle des dérivés pluviométriques caractérisant la saison agricole au Sahel - Central
L’objectif de cette étude est d’analyser l’évolution spatio-temporelle des dérivés pluviométriques impactant la qualité de la saison agricole, notamment les périodes de début et de fin de saison, le cumul des pluies, le nombre de jours des pluies, la longueur de la saison et les séquences sèches. Elle s’appuie sur l’analyse des données journalières de 1951 à 2010 de 98 stations météorologiques. Les dérivés pluviométriques sont
d’abord identifiés, ensuite, des indices adaptés sont utilisés pour caractériser leurs évolutions. Ces dérivés présentent des fortes variabilités spatiales et temporelles. Cela a permis de subdiviser la région en quatre (4) zones avec des caractéristiques moyennes très distinctes.
Caractérisation génétique des accessions de poivron (Capsicum Annum L.) de la Région de Diffa, Niger
Une étude sur la variabilité des caractères génétiques d'une collection de poivron est indispensable à un programme d'amélioration génétique. L’objectif de cette étude est de tester 30 accessions de poivron suivant un dispositif de Fisher à 4 blocs, à la Station de Diffa de l'Institut National de la Recherche Agronomique du Niger (INRAN).6 caractères qualitatifs et 16 caractères quantitatifs ont été observés et mesurés. Les caractères qui traduisent une grande variation (CV>30 %) sont le nombre total des fruits (83,98%), le poids des fruits (62,86%), la longueur des fruits (42,48%) et la surface foliaire (30,48%). L’accession Go-027 a été plus performante en nombre total des fruits (57 fruits) et quant aux accessions Ma-032 et Ma-033, elles ont été plus performantes pour la longueur des fruits. Une forte et positive corrélation existe entre plusieurs caractères dont phénologiques (Dat50Fl et Dat1Fr, p=080), de croissance (LgFe et Srfo, p=0,93)et de rendement (PdFr et LgFr, p=0,72).Pour tous les paramètres, la variance phénotypique (σ2p) était supérieure à la variance génotypique (σ2g). La hauteur des plantes (67,66%), la largeur des fruits (65,76%) et le diamètre des fruits (64,09) présentent des valeurs d'héritabilité au sens large élevées (H2 ˃60 %).L’analyse en composante principale (ACP) et la classification ascendante hiérarchique (CAH) ont montré la formation de 4 groupes distinctes. Le groupe G1esttardif avec une grande hauteur associé à un faible poids en fruits, le groupe G2 est composé des accessions intermédiaires, le groupe G3 est tardif avec moins de hauteur et plus de rendement en poids des fruits. Enfin le groupe G4 est précoce, avec une grande hauteur et un bon couvert végétal associé a des fruits longs. Cette caractérisation offre un matériel génétique aux chercheurs leur permettant d’améliorer le potentiel de rendement en fruits commercialisables.
Characterizing and modeling the diversity of cropping situations under climatic constraints in west africa
The Sahel region is known for the high vulnerability of its agriculture to climate variability. Early warning systems that make use of agrometerological forecasts are one of the coping strategies developed by policy makers. However, the predictive quality of the tools and methods used needs improvement. In order to address some of these challenges, we conducted agronomic trials and on-farm surveys to adapt the SARRAH (Syst`eme d’Analyse R´egionale des Risques Agroclimatiques, version H) crop simulation model, and also evaluated it in farmers’ field conditions. The farmers’ practices such as sowing dates and densities, fertilizer use and yields potentials of the millet and sorghum crops were characterized under different climatic conditions.
Etude de la variabilité génétique de 19 accessions de voandzou « Vigna subterranea (L.) Verdcourt » de l’Extrême et du centre Est du Niger
Le voandzou (Vigna subterranea [L.] Verdc.), culture du nouveau millénaire, est considéré comme une des principales légumineuses des régions tropicales en raison de ses avantages polyvalents. Cette étude a pour objectif principale d’estimer la variation des accessions locales de l’arachide bambara en tenant compte de leurs 21 caractères quantitatifs, afin de découvrir le meilleur génotype adapté au Niger. L’étude est réalisée selon un dispositif en blocs de Fisher complètement randomisé avec quatre répétitions. Vingt-un (21) caractères dont quatre (4) phénologiques, cinq (5) morphologiques et douze (12) liés au rendement ont été évalués pour caractériser les accessions. Avec les 21 caractères des accessions utilisées, la variation des paramètres génétiques a été déterminée. L’analyse de la variance a révélée des variations significatives pour tous les caractères évalués (P≤0,01). Les coefficients de variation varient de 0,57% à 32,11%. Six (6) des vingt-un (21) paramètres mesurés ont des coefficients de variations élevés (CV˃20%). Le rendement a présenté une corrélation fortement positive avec des paramètres tels que le nombre de feuilles (r=0,62), le nombre de gousses (r=0,68), le nombre de pétioles par plante (r=0,62), le poids de 100 graines (r=0,79), le poids de gousses (r=0,97) et le poids de graines (r=0,97). Le poids de graines (GCV=23,40% et PCV=42,54%), le poids de 100 graines (GCV=25,73% et PCV=25,75%) et le rendement en Kg/ha (GCV=23,40% et PCV=42,54%) ont révélé des coefficients de variation phénotypique et génotypique élevés (˃20%). La date de maturité (91,28%) et le poids de 100 graines (96,85%)
Evaluation des ressources pastorales au Sahel Nigérien à l'aide des données NDVI issues de SPOT végétation
L’étude a été réalisée dans la zone pastorale du Niger, elle se propose de : tester la stabilité du modèle d’estimation de la biomasse du Ministère de l’Élevage et des Industries Animales (MEIA) du Niger ; puis de comparer les performances de l’intégrale et du maximum du NDVI de SPOT VEGETATION et eMODIS à l’aide des données réelles collectées de 2001 à 2012 par MEIA. La méthode de régression linéaire simple est utilisée pour calculer les coefficients de détermination R² et les erreurs quadratiques sur la série (RMSE), par zone bioclimatique puis année par année. Les résultats montrent des R² variant, suivant les années, de 0,52 à 0,73, de façon très significative (P<.0001). Ce coefficient de détermination est plus élevé dans les zones saharienne et nord sahélienne comparé à la zone sahélienne typique. Les RMSE annuelles varient entre 120 et 460 Kg.MS.ha-1. Les tests non paramétriques de comparaison de moyenne (Test de Wilcoxon et des signes) ne mettaient pas en évidence de différence significative entre SPOT VEGETATION et eMODIS (intégrale ou maximum). Cette possibilité d’intercomparabilité des indices provenant de différents capteurs permet aux utilisateurs d’assurer la production sans interruption avec une possibilité d’analyse convergente si l’un des deux capteurs était indisponible
Evolution des risques agroclimatiques associés aux tendances récentes du régime pluviométrique en afrique de l’ouest soudano-sahélienne
Dans le contexte actuel de changement climatique, la veille agro-hydrométéorologique des regions semi-arides doit être ameliorée et renforcée. L’objectif de ce travail est d’utiliser des données observées en station pour identifier l’evolution spatio-temporelle des risques agroclimatiques associés aux grandes tendances du régime pluviométrique dans la bande soudano-sahélienne élargie aux parties Nord de certains pays côtiers de l’Afrique de l’Ouest (Benin, Togo, Nigeria). Les resultats montrent que sur la periode 1950-2010, l’evolution du regime pluviometrique est en trois phases quasi identiques sur les cumuls (Cum), l’intensite du cumul sur trois jours consecutifs (Px3), et les longueurs de saison culturale (LSC) par rapport a la normale 1961-1990. A savoir : i) une periode d’excedents de Cum et Px3 avec des LSC plus importantes (1950-1969) ; ii) une periode de deficits de Cum et Px3 avec des LSC plus courtes (1970-1990) ; et iii) la période récente dont les Cum, Px3 et LSC sont trés variables (1991-2010). Cependant, les dates de demarrage des saisons montrent une tendance quasi stationnaire, de 1970 a 2010. Les risques agroclimatiques de resemis, de stress post-floraison et d’occurrence de faux departs et de fins precoces des saisons des pluies sont lies aux periodes de secheresse historique, en particulier pendant les deux dernieres decennies. L’occurrence des faux departs et des fins precoces de la saison des pluies rend la distribution des evenements pluvieux peu profitable à la croissance des cultures
Impacts Potentiels du Changement Climatique sur les Rendements du Mil et du Sorgho Cultivés dans les Communes Rurales au Niger
Le changement climatique constitue une menace majeure pour les populations de l’Afrique de l’Ouest, en général et du sahel, en particulier. Le Niger est, pleinement, concerné par cette situation qui se traduit par une grande variabilité pluviométrique et une forte récurrence de sècheresses depuis les années 1970s. Cette étude analyse l’impact du changement climatique sur les rendements du mil et du sorgho dans les Communes rurales de Balleyara, Dan Issa, Dogo, Harikanassou, Illéla, Magaria et Mokko, au Niger. Deux variétés de mil (HKP et SOMNO) et une de sorgho (Caudatum) ont été testées. Les données climatiques, utilisées sur la période de référence 1990-2020, proviennent de la Météorologie Nationale du Niger et de l’AGRHYMET Centre Climatique Régional pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel. Le modèle SARRA-H (V33) a été utilisé pour simuler les rendements des différentes variétés sur la période de référence et les périodes futures (2010-2039 et 2040-2069), sur la base des RCP4.5 et 8.5. Pour chaque Commune, les données des scénarios futurs de changement climatique ont été générées par 05 modèles globaux choisis parmi les 29 testés dans le cadre du projet AgMIP, en tenant compte de 05 conditions climatiques : Fraiche et Humide, Fraiche et Sèche, Moyenne, Chaude et Humide, Chaude et Sèche. Trois dates de semis (Dates précoce, moyenne et tardive), deux types de sols (sableux et sablo-argileux) et deux niveaux de fertilité du sol (Fertile et Non-Fertile) ont été considérés dans le modèle SARRA-H, pour chaque Commune. Les rendements simulés pour les variétés de mil et de sorgho sur la période 1990-2020 ont été plus élevés dans la Commune de Magaria et plus faibles dans celles de Balleyara et Illéla, en particulier pour un semis tardif fait sur un sol non-fertile. Les impacts des scénarios climatiques futurs se sont traduits par des baisses de rendements des variétés testées, allant de -5% à -70% selon les RCP, les horizons, les Communes, les types de sol et les dates de semis. La variété de mil photopériodique SOMNO a été la moins sensible aux scénarios climatiques testés et la variété de sorgho Caudatum la plus sensible. Ces résultats montrent que le choix des variétés et des dates de semis les plus adaptées aux conditions pédoclimatiques locales peut atténuer l’impact du changement climatique sur les rendements agricoles au Niger, notamment avec l’apport de fertilisants et le déploiement de mesures de réduction des impacts négatifs des déficits pluviométriques.
Mapping of zones at risk in west Africa by using NGI, VCI and SNDVI from the E-Station.
This work is carried out at the AGRHYMET Regional Centre (ARC)-CILSS as part of the African Monitoring of Environment for Sustainable Development (AMESD) project. The analysis protocol has been improved under the Monitoring of Environment for Security in Africa (MESA) project. The MESA Project has been designed on the achievements of AMESD; its overall objective is to provide African countries with access to Earth Observation data for environmental monitoring and sustainable development. The specific objective of this study is to develop an operational analysis protocol for vegetation monitoring in general and especially for crops and pastures. Three vegetation indices were used: Vegetation Condition Index (VCI), Normalized Growth Index (NGI) and Standardized Normalized Difference Vegetation Index (SNDVI). The analysis of these drought indices is based on taking into account the agro-climatic characteristics of the Sahelian region, the comparison of the NGI profile (per administrative unit) from year X (in progress) to the maximum NGI profiles, minimum and average of the time series data (1998 to year x-1) and evidence convergence. Six years of application of the method and validation actions carried out concluded that it is possible to determine the zones at risk (ZAR) in order to anticipate food crises.
MICRO-ELEMENT CONTENTS IN ROSELLE (HIBISCUS SABDARIFFA L.) AT DIFFERENT GROWTH STAGES
In the western Sahel, leaves of Roselle (Hibiscus sabdariffa) have considerable economic importance because of their nutritional and medical uses. These plant organs are used to supplement nutrients provided by cereals such as millet and sorghum. However, there is a lack of information on the nutrient composition of these plant organs of Roselle at different growth stages. Therefore, the experiment was carried out under rainfall conditions during the 2006 rainy season (from July to September) at the experimental station of the Agrhymet Regional Centre in Niamey (Niger). The content of the micronutrients Fe, Mn, Cu and Zn in leaves of three ecotypes of Roselle (A3, A7 and A9) at three growth stages, vegetative (stage I), flowering (stage II), and mature (stage III) was determined. The experimental design was a randomized complete block with four replicates and one variable (ecotype). Results indicated that at stage I, ecotype A3 had higher Fe content in leaves. In addition, A3 had also the highest Zn content in leaves at stage I. For all three ecotypes, Fe and Zn content in the leaves decreased significantly (p<0.05) from stage I to stage II, then remained constant until stage III. For Fe, the decrease between stage I and II was 37& for A3 and 50&, respectively for A7 and A9. The corresponding decrease of Zn content was 30& for A7 and 50&, respectively, for A3 and A9. The Mn content in the leaves of Roselle was similar for the three ecotypes at stage I, thereafter increased continuously during plant growth. From stage I to II, the increase was about 90&, 70& and 50&, respectively for A9, A7 and A3. From stage II to III, the increase in Mn content in the leaves was significantly (p<0.05) higher for A3 and A7, respectively 180& and 80&. At stages I and II, the highest Cu content was recorded for A3 and the lowest one for A7. During the whole cycle of plant growth, the Cu content in the leaves was relatively constant for A9. In contrast, Cu content in the leaves decreased for the remaining ecotypes. Therefore the vegetative stage corresponding to 25 days after sowing is the recommended optimal harvest time of Roselle to maximise on the nutrients.
Performance of similarity analysis in the estimation of forage yields in the Sahelian zone of Niger
The study aims to test the performance of similarity analysis in herbaceous fodder biomass estimate in the Nigerian pastoral zone, in a context of insecurity and precipitation spatiotemporal variability.
Rapport régional 2024 sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel et en Afrique de l’Ouest en bref
Résultat d’un partenariat entre le Comité permanent inter-États de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS) et le Réseau d’information sur la sécurité alimentaire (FSIN), ce rapport fournit des informations
fiables et actualisées nécessaires pour répondre aux défis croissants de la sécurité alimentaire et de la nutrition au Sahel et en Afrique de l’Ouest. La situation alimentaire et nutritionnelle est préoccupante pendant la période de
soudure de 2024. Même s’il y a un nombre significativement inférieur des personnes dans les phases les plus sévères dans plusieurs pays, en termes de nombre et de pourcentage de personnes en Phases CH 3 à 5, les niveaux d’insécurité alimentaire et nutritionnelle sont projetés comme étant les plus élevés enregistrés dans l’histoire du CH. Ces circonstances sont provoquées par
l’interaction entre le conflit et l’insécurité civile, les chocs économiques, les phénomènes météorologiques extrêmes, la pauvreté sous jacente et d’autres facteurs de vulnérabilité.
Regional report on food and nutrition security for West Africa and the Sahel 2024 | In brief
The result of a partnership between the Permanent Interstate Committee for Drought Control in the Sahel (CILSS) and the Food Security Information Network (FSIN), this report on food security and nutrition in West Africa and the Sahel provides timely and reliable data needed to address growing food security and nutrition challenges in the region. The food and nutritional situation is worrying for the 2024 lean season. Even
though the number of people in the highest phases has significantly decreased in several countries since the 2023 peak, the aggregate number and percentage of people in CH Phase 3 or above are projected to be the highest ever recorded in CH history due to the interaction between conflict and civil insecurity, economic shocks, weather extremes, underlying
poverty, and other vulnerability factors.
Searching for the correct benefic stimate : empirical evidence for an alternative perspective
Estimate the value of flood risk reduction
SMOS based high resolution soil moisture estimates for desert locust preventive management
This paper presents the first attempt to include soil moisture information from remote sensing in the tools available to desert locust managers. The soil moisture requirements were first assessed with the users. The main objectives of this paper are: i) to describe and validate the algorithms used to produce a soil moisture dataset at 1 km resolution relevant to desert locust management based on DisPATCh methodology applied to SMOS and ii) the development of an innovative approach to derive high-resolution (100 m) soil moisture products from Sentinel-1 in synergy with SMOS data. For the purpose of soil moisture validation, 4 soil moisture stations where installed in desert areas (one in each user country). The soil moisture 1 km product was thoroughly validated and its accuracy is amongst the best available soil moisture products. Current comparison with in-situ soil moisture stations shows good values of correlation (R > 0.7) and low RMSE (below 0.04m3 m−3). The low number of acquisitions on wet dates has limited the development of the soil moisture 100m product over the Users Areas. The Soil Moisture product at 1 km will be integrated into the national and global Desert Locust early warning systems in national locust centres and at DLIS-FAO, respectively.