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Adaptation aux changements climatiques&lutte contre la désertification
Les problématiques de la lutte contre la désertification et des changements climatiques sont de plus en plus cruciales en Afrique, où ces deux phénomènes conjuguent leurs effets pour éprouver les efforts de développement des pays et concomitamment les moyens de vie des populations. Les trois conventions issues du processus de Rio (UNFCCC, UNCCD et UNCBD) constituent de véritables cadres de réflexion, d'action et d'approche des questions d'environnement et de développement durable. Malgré des différences d'objectifs et d'échelles, ces trois conventions ont des activités communes en matière d'adaptation pour atténuer les effets dus aux variabilités et/ou aux changements climatiques induisant la sécheresse et la désertification et favoriser la mise en place des stratégies d'adaptation. En effet, lorsque l'UNFCCC traite ouvertement des enjeux liés à la vulnérabilité et à l'adaptation aux changements climatiques, l'UNCCD évoque le besoin de développer des stratégies pour prévenir ou minimiser les impacts négatifs des sécheresses, et l'UNCBD souligne les impacts négatifs des changements climatiques sur la biodiversité. Leur mise en synergie est plus que nécessaire. Répondant à l'appel de ses pays et organisations membres, l'OSS et la GTZ ont signé en décembre 2005 une convention pour la réalisation d'une étude sur « l'adaptation climatique et la lutte contre la désertification ». En partant de l'état actuel de la question, elle vise à définir des stratégies d'adaptation ainsi que leurs relations avec les actions de lutte contre la désertification, et à proposer des recommandations opérationnelles d'action pour renforcer ces relations. Cette étude cadre avec la vision de l'OSS : créée en 1992 dans un contexte international marqué par le Sommet de Rio et l'adoption de l'Agenda 21, l'OSS n'a cessé, depuis lors, d'œuvrer pour la mise en œuvre des Accords Multilatéraux sur l'Environnement (AME), et particulièrement la Convention des Nations unies de Lutte contre la Désertification (UNCCD) en Afrique ; enfin, les pays membres de l'OSS sont parmi les plus vulnérables aux variabilités et aux changements climatiques et les plus affectés par la désertification et les effets de la sécheresse. En adoptant sa Stratégie 2010, l'organisation s'est résolument engagée dans la gestion des ressources naturelles en Afrique, à travers notamment la mise en place d'un mécanisme de gestion concertée des ressources en eau transfrontalières, la maîtrise de l'information 7 utile et le suivi de la désertification et de la sécheresse, ainsi que dans la définition en faveur de ses pays membres des stratégies d'adaptation tenant compte de leurs besoins et de leurs potentialités. La première partie de ce document traite des liens entre désertification et changement climatique en Afrique à partir des manifestations concrètes de ces phénomènes et des évolutions récentes tels qu'ils sont présentés dans la littérature scientifique de référence. La seconde partie interroge les textes de deux conventions et leurs outils en insistant sur les points de convergence, les définitions, les concepts, les méthodologies et les difficultés de mise en œuvre.
Adapting to climate variability and change in smallholder farming communities: a case study from Burkina faso, Chad and Niger
Climate variability and change is regarded as having major impacts on key sustainable socio-economic and environmental indicators in Sub-Saharan West Africa. Because of these concerns, we investigated smallholders knowledge, skills, and aspirations about managing climate change, and document adaptation strategies used in the semi-arid regions coming from Burkina Faso, Chad and Niger. We analyzed climate data from the 1950’s to the present, including daily and aggregated rainfall and temperature variability, trends and extremes.
CCNUCC Seconde communication nationale de Côte d'Ivoire
Geographic setting: Côte d’Ivoire is a West African country located in the inter-tropical area at the Gulf of Guinea border. The territory is located between 4°30 and 10°30 Northern latitude and between 2°30 and 8°30 Western longitude. Its area is 322,462 km2. The country borders the Atlantic Ocean to the South, Ghana to the East, Burkina Faso and Mali to the North, Guinea and Liberia to the West. Climate: the country has two types of climate: the monsoon, an equatorial humid air mass and the harmattan, a tropical dry air mass with a desiccating wind. There are thus, according to the latitude, four main climate areas: the mountain climate, the Attiean, Baulean and Sudanoguinean climates. The mountain climate is made up of two seasons in the western part of the country where the temperature gets lower with the altitude (til 8°C in January) and with increasing rainfall. The Baulean climate is located in the center of the country and has a first rainy season starting from March to June, with a lowering of the rainfall in July-August, and a second rainy season in September, and a very dry season from November to February. Finally, the Sudano-guinean climate is located in the northern part of the country which is typically tropical with a dry season from June to October with heavy rainfall but low humidity. Vegetation: the various climate areas, the peculiarity of the relief and ancient human influences determine several vegetation types. However, there are two salient characteristics: the forest in the southern half of the country and the savanna in the northern half. Population: according to the general census of the population and habitat of 1998, the population of the country was 15,336,672 inhabitants. In 1988, it was estimated to be 10,815,694 inhabitants, which corresponds to a population increase rate of 3.3& over the 19881998 periods. In 2005, the estimated number was 19,800,000 inhabitants. Socio-economic situation: after a period of strong economic growth, 1995-1998, and an average annual growth rate of 5&, Côte d’Ivoire has experienced a period of economic recession since 1999, which was exacerbated by a political and military crisis in September 2002. At the macroeconomic level, the growth rate of the GDP that was 5.7& in 1998 fell to 1.6& in 1999, then to -2.3& in 2000. The economic recovery began in 2001 (+0.33& growth rate of the GDP) and is attributable to the cocoa boom which was blocked since the events of September 19 the same year (-1.6& growth rate for 2002). Today, the major challenge that can have negative impacts on the development potentials of the country is undoubtedly the excessive human exploitation and weakening of the natural environment in relation with climate change. Côte d’Ivoire has ratified many international conventions and has initiated various actions relating to the protection of the environment. These are, among others: The National Environmental Action Plan (NEAP) Creation of several agencies and technical services for the protection of the environment (ANDE and CIAPOL) National Development Strategy based on the achievement of the Millennium Development Goals
CCNUCC seconde communication nationale de la Mauritanie
Le profil géographique de la Mauritanie présente des formes de relief se rapportant aux premiers temps géologiques rabotées par l’érosion. Les paysages sont caractérisés par la monotonie des plateaux tabulaires et des immenses étendues caillouteuses ou sableuses. Il se distingue par un relief peu élevé avec des altitudes qui se situent généralement autour de 500 m à l’exception de la Kedia d’Idjil qui culmine à 915 m. Au plan isoclimatique, la Mauritanie est désertique à 70&, seule la partie méridionale du pays reçoit des précipitations supérieures à 300 mm/an et les températures sont en moyenne supérieures à 25°C. Le climat est saharien au nord et sahélien au sud et globalement chaud et sec. Il est sous la dépendance des variables latitudinales et l’influence de la mer. Pour l’ensemble du territoire, l’instabilité interannuelle est grande. Les coefficients de variation qui permettent d’apprécier la régularité d’une chronique pluviométrique sont très élevés. Ils varient entre 0,30 et 0,70. Le couvert végétal est peu fourni et les ressources en eau sont limitées. Les résultats du recensement général de la population réalisé en 2000 montrent que la population de la Mauritanie est de 2 508 159 habitants. Le pays a connu une forte sédentarisation et un exode anarchique vers le centre urbain durant la période 1977-1988 et principalement au profit de Nouakchott, Nouadhibou et Zouérate avec des taux de croissance démographique respectivement de 9,47&; 8,71& et 3,4&. La population est jeune avec 43,5& de moins de 15 ans et 54& moins de 20 ans avec une légère différence selon le sexe en faveur des hommes. La population âgée de 60 ans ne dépasse pas 5&. Les objectifs macroéconomiques définis dans le Cadre Stratégique de Lutte contre la Pauvreté (CSLP) (2006-2010) visent à : (i) porter le taux de croissance du PIB à 8,4& par an en moyenne sur la période 2006-2010 ; (ii) ramener le taux d’inflation de 6,2& en 2006 à 5& à l’horizon 2010 ; (iii) contenir le déficit budgétaire (hors dons) autour de 10& du PIB en moyenne annuelle sur la période ; (iv) porter à l’horizon 2010 le déficit courant hors transferts officiels à 6& du PIB; et (v) porter les réserves à 3,7 mois d’importations en fin de période. L’incidence de pauvreté monétaire a reculé globalement de 4,3 points sur la période 20002004, passant de 51& à 46,7& ; soit une baisse d’environ 1 point par an. Ce recul s'est accompagné par une baisse plus accentuée des indicateurs d’écarts : la profondeur (20,7&) et la sévérité (-28,2&). Dans le domaine de l’emploi, le pourcentage des personnes en âge d’activité (âgés entre 15 et 64 ans) est de 54,9& de la population du pays. Ce taux est plus élevé en milieu urbain qu’en milieu rural (59,8& contre 51,5&). Le taux d’activité, au sein de la population âgée entre 15 et 64 ans s’élève à 59,2& avec des disparités importantes. Il se situe à 81,9& de la population masculine alors qu’il est seulement de 39,1& pour les femmes. L'accès aux services de base montre que les efforts consentis par le pays ont permis de réaliser un taux brut de scolarisation de 97,73& en 2006 contre 95& en 2005, avec un taux de participation des filles de 49,87& traduisant un taux brut de scolarisation spécifique de 99,17&. Dans le domaine de la santé : le taux de couverture sanitaire du pays dans un rayon de 5km avoisine les 70&. Le profil épidémiologique du pays en 2004 est caractérisé par la persistance de niveaux élevés de mortalité (un TMI de 78‰, un TMIJ de 116‰ et un TMM de 747 pour 100.000). En 2004, le nombre de ménages ayant accès à l’eau potable représente 52& contre 50,4& seulement en 2000. L’approvisionnement à partir de robinets intérieurs ne couvre que 18,9& en 2004 contre 15& en 2000. Alors que les puits, avec ou sans pompe, constituent la Seconde Communication Nationale sur le Changement Climatique de la Mauritanie - 2008 xi Emissions sectoriel en Mauritanie 1994et 2000 -2000 -1000 0 1000 2000 3000 4000 5000 6000 7000 Energie Proc. Ind Agriculture CATF Déchets 2000 1994 Emission par secteur en 2000 PI 0,2& Energie 14,2& Déchets 1,0& Foresterie 16,0& Agriculture 68,6& principale source en eau, avec un taux de 39,4& en 2004 contre 45& en 2000. Les ménages approvisionnés par les revendeurs d’eau représentent 20& en 2004 (inférieur à 24& observé en 2000). Plus des trois quarts des ménages sont propriétaires du logement qu’ils occupent, situation qui s’est stabilisée sur la période 2000-2004. Par ailleurs, en dépit des efforts visant la viabilisation des quartiers, notamment à Nouakchott, un tiers des ménages mauritaniens vit encore dans un habitat précaire (logement en tente, baraque ou case). Cette proportion est de 13& pour le milieu urbain contre 46,8& pour le milieu rural. Les politiques en matière d'environnement, la fragilisation de l’environnement naturel en lien avec les changements climatiques et l’exploitation anthropique abusive constitue, aujourd’hui, un défi majeur susceptible d’avoir des incidences négatives sur les potentialités de développement du pays. La Mauritanie a ratifié plusieurs conventions internationales et mis en œuvre plusieurs stratégies ayant trait à la protection de l'environnement. L'ensemble de ces facteurs constitue des mesures visant à réduire les risques liés à l’évolution des phénomènes climatiques mondiaux dont la tendance est au réchauffement général et aux risques d’inondations des régions côtières de faible altitude. II
CNUCC Nigeria's initial national communication
Nigeria with a total area of 923,800 sq km occupies about 14& of land area in West Africa. The country lies between 4oN and 14oN, and between 3oE and 15oE. It is bordered respectively in the north, east, and west by Niger, the Cameroon, and Benin Republic, while the Gulf of Guinea, an arm of the Atlantic Ocean, forms the southern border. Most of Nigeria is covered with Pre- Cambrian rocks, but there are also metamorphic and sedimentary rocks of Eocene times as well as volcanic rocks. In general, three types of geologic structures exist in Nigeria, namely, areas of uplift, basins of sedimentation, and isolated volcanic areas. The areas of uplift are made up of the oldest rocks in Nigeria - the basement complex rocks.The basins of sedimentation are the down-warped areas, which were drowned by the sea at different times and in which sediments eroded from the areas of uplift were laid down.
CNUCC Seconde communication nationale du Niger
Il y a quelques dizaines d’années la communauté scientifique internationale tirait la sonnette d’alarme au sujet des impacts probables des activités humaines sur les perturbations de l’équilibre du climat mondial. La preuve est aujourd’hui établie que le facteur prédominant du réchauffement mondial observé depuis les cinquante dernières années est d’origine anthropique et non naturelle. Les perturbations climatiques qui en découlent (sécheresses récurrentes, inondations fréquentes, vents violents, vagues de chaleur, montée du niveau de la mer, etc.), initialement prévues par les scientifiques pour la fin du 21ème siècle sévissent déjà et plus fréquemment dans plusieurs régions du monde en frappant de plus en plus de nombreuses populations. Somme toute, ce sont là des phénomènes aux conséquences incalculables : famines, maladies, exode et pertes de milliers de vies humaines dont les pays les plus pauvres ont du mal à y faire face. Le Niger, pays où l’économie relève essentiellement du secteur rural n’échappe pas à ces phénomènes et est l’un des pays qui payent le plus lourd tribut. En effet, il est observé depuis près de trois (3) décennies des sécheresses récurrentes avec des conséquences négatives sur les ressources en eau (perturbations des régimes pluviométriques, hydrologiques, etc.), un réel processus de dégradation des terres à vocation agricole, un appauvrissement du milieu naturel avec pour effets induits une réduction importante en quantité et en qualité des ressources arborées, arbustives et herbacées en milieu sylvo-pastoral et la déperdition génétique. A cela s’ajoute une pression démographique très forte. C’est pourquoi, le Niger à l’instar des autres pays soucieux de la protection de l’environnement mondial, dans l’optique de laisser aux générations futures une planète habitable, a ratifié la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques le 25 juillet 1995. La ratification de cette Convention ainsi que les efforts consentis pour se conformer à ses dispositions, tels que décrits dans la présente Seconde Communication Nationale, démontrent la volonté du Niger à contribuer efficacement à l’effort mondial de lutte contre le réchauffement global de la planète dont il est très vulnérable eu égard à la fragilité de ses écosystèmes de son économie fortement dépendante de secteurs sensibles aux variabilités climatiques. Le pays va multiplier ses efforts pour s’y adapter. Mais, ces efforts nécessitent un appui financier et technique à même de permettre cette adaptation. C’est là le grand défi de la coopération multilatérale.
Communication nationale initiale du bénin sur
Dans un contexte global marqué, en ce qui concerne notre pays le Bénin, par une dégradation croissante des ressources naturelles, la question des changements climatiques qui mobilise l’humanité tout entière, intervient comme facteur aggravant la désertification et menaçant la diversité biologique. C’est pourquoi, la mise en œuvre de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques est la preuve de la volonté commune des Parties contractantes pour parer au danger des effets néfastes et aux impacts potentiels des changements climatiques. Le Gouvernement du Bénin, conscient de ces menaces a signé en juin 1992, et ratifié en juin 1994 cette Convention. Entre autres dispositions, la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques s’est fixée un objectif ultime à savoir : stabiliser d’ici 2013 les concentrations de Gaz à Effet de Serre (GES) dans l’atmosphère, à un niveau qui empêche toute perturbation dangereuse du système climatique. Dans cet ordre d’idées, grâce à l’Appui du Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM), le Bénin a formé des experts devant conduire les différentes études nationales ; accru la sensibilisation sur la cruciale question des Changements Climatiques et mobilisé les acteurs-clés des secteurs gouvernemental, non gouvernemental, académique et privé. Enfin, conformément aux dispositions de l’article 12 de la Convention, le Bénin a rédigé sa Communication Nationale Initiale sur les Changements Climatiques. Cette Communication Nationale Initiale sur les Changements Climatiques comporte : Un inventaire des émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) ; Les résultats des études d’atténuation ; Les résultats des études de vulnérabilité et d’adaptation ; Des projets sont proposés au terme des différentes études pour permettre à la Communauté Internationale, de nous aider à mieux parer aux effets pervers des changements climatiques, et poursuivre la mise en œuvre effective de la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques. C'est la preuve que notre pays tient à honorer ses engagements en tant qu’Etat-Partie à la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques.
Convention des nations-unies sur la diversité biologique (cnudb) etat des lieux et perspectives pour l’afrique de l’ouest
En Afrique de l’Ouest, plus encore qu’ailleurs, des millions de personnes dépendent en grande partie des ressources naturelles locales, lesquelles ne cessent de se dégrader. Chaque année, plus de quatre millions d’hectares de forêts sont perdues en Afrique et 80& des forêts d’Afrique de l’Ouest ont disparu au cours du siècle dernier (FAO, 2010). 34 pays comme l’Angola, l'Éthiopie, le Gabon, le Mali, etc. perdent continuellement leur biodiversité (PNUE, 2008). En Afrique subsaharienne, l’érosion génétique s’accélère et les semences vivrières locales disparaissent à un rythme inquiétant (FAO, 2012). La dégradation des sols touche près de 500 millions de personnes en Afrique et les deux tiers des terres cultivables sont exposés à la dégradation. Quant à l’eau, la situation est tout aussi catastrophique. Introduction Dans sa première section, la fiche rappelle brièvement les principes et mandats de la CNUDB et ses deux Protocoles, Cartagena et Nagoya, puis présente ses organes. Dans la deuxième section, l’état de mise en œuvre de la CNUDB, sur les aspects spécifiques de l’agrodiversité et de la biosécurité, est présenté, au niveau de l’Afrique, puis de la sous-région Afrique de l’Ouest et enfin au niveau des pays ouest-africains. Jamais auparavant les zones humides et les masses d’eau de l’Afrique de l’Ouest n’avaient été aussi sollicitées. La superficie du lac Tchad, par exemple, est passée de 25 000 à 2 500 ha en quarante ans seulement. Toutes ces pressions directes sont aggravées par les changements climatiques, dont les effets seront d’autant plus néfastes que l’Afrique de l’Ouest est déjà vulnérable. La CNUDB et ses Protocoles additionnels de Nagoya et Cartagena, ont pour objectif la sauvegarde de la biodiversité, l’arrêt de l’érosion génétique et le partage juste et équitable des avantages découlant de l'utilisation des ressources génétiques. Toutefois, alors même que l’humanité traverse sa 6ème crise de biodiversité, l’objectif 2010 de la CBD - réduire le taux de perte de biodiversité - n’a pas été atteint et la déclinaison nationale des mesures de la CNUDB reste limitée en Afrique de l’Ouest
DEUXIEME COMMUNICATION NATIONALE DE LA REPUBLIQUE DU BENIN SUR LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES
Pays francophone de l’Afrique de l’Ouest, la république du Bénin est située entre les latitudes 6°30’ et 12°30’ Nord et les longitudes 1° et 3°40’ Est, avec une superficie de 114.763 km². Administrativement, le Bénin compte actuellement douze (12) départements subdivisés en 77 Communes suite à l’avènement de la décentralisation en 1999. Sur le plan de l’environnement physique, le Bénin a un relief peu accidenté, marqué par cinq (05) principaux ensembles géomorphologiques, à savoir : la plaine côtière sablonneuse, les plateaux sédimentaires du Continental Terminal, la pénéplaine cristalline, la chaîne de l’Atacora et la plaine de Gourma. Du point de vue du climat, on passe progressivement du Nord au Sud, d’un climat tropical continental caractérisé, par la succession dans l’année, d’une seule saison sèche et d’une seule saison des pluies, à un climat du type subéquatorial où se distinguent deux saisons pluvieuses et deux saisons sèches, en passant par un climat de transition qui régit le centre du pays. A l’échelle de l’année, les précipitations moyennes oscillent entre 700 mm (extrême Nord) à 1500 mm (extrême Sud-Est), tandis que les températures de l’air varient en moyenne autour de 27,2 °C, avec des maxima absolues pouvant dépasser 45°C au Nord. Il convient de souligner que, depuis deux décennies environ, les régimes pluviométriques caractérisant les climats du Bénin, connaissent des fluctuations parfois très marquées au cœur des saisons. Par ailleurs, l’analyse de la variabilité interannuelle, établie sur les 60 dernières années, révèle que les années 1977 et 1983 ont été particulièrement marquées par une sécheresse climatique à grand impact agricole tandis que les années 1962, 1968, 1988, 1997, 1998 et 2010 ont enregistré des cas de fortes inondations. Les ressources en eau du Bénin comprennent les eaux de surface et les eaux souterraines. Les ressources en eau superficielles sont réparties sur six (6) bassins versants regroupés en quatre (4) grands ensembles hydrographiques que sont : les ensembles hydrographiques du Niger, de l’Ouémé – Yéwa, de la Volta et du Mono-Couffo. Le potentiel annuel d’eau de surface du Bénin est évalué à 13 milliards 106 millions de m3. Les ressources en eau souterraines englobent deux grands ensembles hydrogéologiques, à savoir, les aquifères discontinus de la région de socle et les aquifères continus des régions sédimentaires, couvrant respectivement 80 & et 20 & de la superficie totale du Bénin. La recharge annuelle totale des différents aquifères est estimée à 1,87 milliards de m3 d’eau. A propos des sols, on en distingue cinq principales catégories, à savoir : les sols ferrallitiques (7 à 10 & de la superficie du pays), les sols ferrugineux tropicaux ( 82& de la superficie totale du pays, MAEP, 2002), les sols minéraux bruts, peu évolués et développés sur des matériaux durs (socle granitogneissique, schiste, etc.), les sols hydromorphes, qui se retrouvent dans le delta de l’Ouémé, en bordure du fleuve Niger, de la Pendjari et dans les vallées du Mono et du Couffo, et les vertisols ou terres noires, se trouvant généralement dans la dépression de la Lama. Il convient de noter que, la majeure partie des sols du Bénin sont en dégradation sous l’action conjuguée des facteurs physiques (érosion) et anthropiques (destruction de la végétation, pratiques agricoles peu adaptées). En matière de ressources biologiques, les principales formations forestières rencontrées au Bénin sont essentiellement les forêts claires et savanes arborées (au centre et au nord), et les forêts denses semi-décidues et décidues (au sud). L’espace forestier est subdivisé en domaine protégé et en domaine classé regroupant deux réserves (869.867 ha), trois zones cynégétiques (443.679 ha), quarante six (46) forêts classées (1.302.863 ha), sept Périmètres de reboisement (Pr). La faune est assez diversifiée et renferme plusieurs espèces de mammifères, de reptiles, d’oiseaux et d’invertébrés. En ce qui concerne la situation socio-économique et démographique, le Bénin est un pays en développement dont l’économie, reposant essentiellement sur les deux secteurs primaire et tertiaire, reste marquée par une fluctuation du Produit Intérieur Brut (PIB) variant de 2 à 6& au cours de la période 1990 à 2010. Néanmoins, avec les efforts de redressement économique amorcé depuis 2006, le PIB a connu une évolution progressive, passant de 3,8& en 2006 à 5,3& en 17Deuxième communication nationale de la République du Bénin sur les changements climatiques 18 Deuxième communication nationale de la République du Bénin sur les changements climatiques 2008 (niveau le plus élevé depuis 2001). En dépit des efforts consentis par le Bénin, le PIB du pays demeure en dessous du taux minimum de 7& requis pour atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD). Ce qui évoque que le pays a de nombreux défis à relever dans le cadre des diverses stratégies de réduction de la pauvreté touchant 40,3& de la population béninoise en 2006/2007 (INSAE). Le secteur agricole a contribué au PIB à hauteur de 33,1& en 1995 à 34,9& en 2000 et a progressivement diminué jusqu’à atteindre 32,6 en 2008. Il est dominé par le coton, principale culture de rente, aux côtés duquel émergent d’autres cultures de rente comme l’ananas et les noix d’anacarde. Les cultures vivrières les plus importantes sont le maïs, le manioc et le sorgho. L’élevage, encore marqué par les pratiques traditionnelles, porte essentiellement sur les bovins, les caprins, les porcins et la volaille. L’effectif des animaux d’élevage est estimé en 2007 à 1.857 000 bovins, 2.216.000 petits ruminants, 327 000 porcins et 14.500.000 volailles (PrSA, 2007). Le tissu industriel du pays, dominé par l’industrie alimentaire, l’industrie textile et la cimenterie, reste faible et n’occupe que 10 & de la population active. L’agro-industrie notamment l’égrenage de coton, est la branche de ce secteur la plus développée (60& des industries). Le commerce (surtout les échanges avec le Nigéria) et le transport vers les pays voisins sont de loin les activités dominantes du secteur tertiaire. Au plan démographique, la population du Bénin est passée de 4.915.555 habitants en 1992 à 6.769.914 hbts en 2002 avec une densité moyenne de 59 hbt/km² (rGPh, 2002). Le rythme annuel moyen de croissance démographique de 3,25&. Selon les projections de l’Institut National de la Statistique et de l’Analyse Economique. (INSAE), environ 60 & des Béninois habiteront en ville en 2025 et, pour la majorité, dans la région littorale représentant moins de 10 & du territoire. Cette forte concentration humaine dans les centres urbains du littoral accentuera les déséquilibres structurels déjà très prononcés et des dysfonctionnements défavorables à un développement harmonieux du territoire. En matière d’éducation et de formation, il est à signaler que le Taux Brut de Scolarisation (TBS) était estimé à 94& en 2005, avec un indice de parité filles/garçons de 80&. Sur le plan de la santé, les statistiques indiquent une amélioration sensible de la qualité des soins au cours de la période 20032005. Les défis à relever concernent notamment la réduction des taux encore élevés de mortalité maternelle, de mortalité néonatale et de létalité du paludisme (taux d’incidence du paludisme de l’ordre de 14,3& en 2008 au plan national). Du point de vue de l’environnement politique, juridique et institutionnel, plusieurs instruments et outils sous forme de politiques, stratégies, programmes et plans, définissent les priorités d’action, les normes et les mécanismes en matière de protection et de gestion de l’environnement. En outre, le Bénin a ratifié un certain nombre d’instruments juridiques internationaux témoignant de l’adhésion du pays aux préoccupations de la communauté internationale en matière de développement durable. Toutefois, en dépit de l’existence des structures étatiques investies de la mission de gestion durable de l’environnement, le paysage institutionnel du pays et les capacités devront être renforcés au regard des enjeux et défis des changements climatiques.
First national communication burkina faso
Le Burkina Faso est un pays sahélien enclavé de l'Afrique de l'Ouest d'une superficie de 274 000 km2 . Sa population est estimée à 10,32 millions d'habitants avec une densité moyenne de 37,6 habitants au km2; selon l'enquête démographique de 1996. Le pays est baigné dans un climat tropical sec peu clément de type soudanien. La pluviométrie est très capricieuse et décroît du Sud-Ouest au Nord. La température y connaît de grandes variations saisonnières et de fortes amplitudes diurnes surtout dans les régions Nord du pays. Le réseau hydrographique du Burkina Faso présente cependant un chevelu assez dense mais non navigable. Les caractéristiques socio-écologiques du Burkina Faso sont définies en fonction du milieu physique, de la population et des systèmes d'exploitation des ressources naturelles. Ainsi, cinq régions socioécologiques caractérisent le pays; le Sahel, l'Est, le Centre, l'Ouest et le Sud-Ouest. Ces caractéristiques influencent naturellement l'économie du pays, dominée par le secteur agricole et le secteur tertiaire. L'agriculture contribue pour 60& des exportations totales. En dépit du fait qu'elle occupe plus de 80& de la population, cette activité demeure arriérée et largement tributaire de la pluviométrie. La Lettre de Politique de Développement Agricole adoptée par le pays devrait permettre de surmonter certaines difficultés rencontrées par les populations à travers une sécurité alimentaire, une amélioration des revenus, une diversification de la production agricole et une meilleure conservation des ressources naturelles. Le secteur commercial est le domaine privilégié des activités informelles, donc difficile à maîtriser. Il occupe une partie importante de la population non alphabétisée limitant son essor et sa prospérité. Les produits d'exportation sont peu variés et concernent le coton, les produits vivriers et divers tels que les céréales et tubercules, l'arachide, le karité, le sésame, les fruits et légumes et les produits d'élevage. Les autres activités du secteur primaire (élevage, foresterie), du secteur secondaire (industries et mines) et du secteur tertiaire (transport) sont relativement peu développées et moins organisées. Cette situation est aggravée par une faible couverture sanitaire et un taux de scolarisation assez bas ; ce qui explique la position du Burkina Faso au sein des pays pauvres. Les températures sont assez élevées de mars à septembre. La disparition progressive de la végétation pour des raisons multiples (obtention de terre de culture, besoin énergétique et de bien être, pratiques agricoles rudimentaires) ne favorise guère une exploitation durable des ressources naturelles. La dégradation du couvert végétal accentue la fragilité du sol et facilite l'apparition d'une croûte de surface qui empêche l'humidification du sol et diminue par la même occasion la repousse de la végétation ligneuse ou herbacée. Les facteurs humains déterminants sont plutôt caractérisés par une densité démographique très irrégulière, avec un taux de croissance moyen de 2,38 &. Une importante migration tant intérieure (vers les zones sous-exploitées), qu'extérieure (vers les pays voisins) est assez notoire. Elle constitue un souci majeur dans la mesure où elle provoque une dégradation progressive des écosystèmes fragiles et engendre la fuite des bras valides vers l'étranger. La situation nationale en matière de soins médicaux, d'état nutritionnel, d'analphabétisme et de création d'emplois est préoccupante ; d'où la classification du pays au sein des pays les moins avancés. Le secteur primaire domine largement l'économie nationale. Malheureusement, il est de type traditionnel et occupe moins du tiers des surfaces cultivables avec très peu de produits de rente compétitifs sur le marché international pour dégager une marge financière de sécurité.
First national communication guinea
Autrefois objet de simple curiosité scientifique, le climat est devenu de nos jours un enjeu politico-économique mondial. L'augmentation dans le monde de la fréquence des évènements climatiques extrêmes aux conséquences socio-économiques graves poussent les Gouvernements à s'engager dans la lutte contre le réchauffement global que la communauté scientifique attribue principalement aux causes anthropiques productrices de gaz à effet de serre (GES). L’atmosphère est l’habitat naturel commun de l’humanité; toute perturbation de sa composition aura d'une manière ou d'une autre des répercussions sur l’homme et ses activités. Le réchauffement global dont les manifestations sont déjà visibles, selon de nombreux experts, provoquera la fusion des glaciers, une perturbation du régime des précipitations dans les régions tropicales et bien d’autres catastrophes. Il est donc indispensable dès maintenant de prendre autant que possible des mesures de préservation du système climatique et d’adaptation aux changements climatiques. Les activités de surveillance du climat en Guinée remontent au début du 20ème siècle. Depuis lors, les données collectées à travers le territoire national sont soigneusement archivées par la Météorologie Nationale. C’est tout naturellement donc que notre pays a participé aux activités du Groupe Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (GIEC) et du Comité Intergouvernemental de négociation de la Convention-Cadre sur les Changements Climatiques. Son Excellence Monsieur le Président de la République a personnellement signé la Convention Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) au sommet de Rio en juin 1992. L’objectif ultime de cette convention est de «stabiliser les concentrations des gaz à effet de serre (GES) dans l’atmosphère à un niveau acceptable pour les écosystèmes naturels et qui permette la continuation normale du développement durable ». C’est dans ce cadre que la Guinée prend part à la «préservation du système climatique dans l’intérêt des générations présentes et futures, en fonction des responsabilités communes mais différenciées» selon ses moyens propres. C’est pourquoi, conformément aux articles 4 et 12 de la Convention, une assistance financière obtenue du FEM a permis la réalisation de cette première communication nationale du pays . La présente communication nationale sera suivie de l’évaluation des besoins en technologies et de l’élaboration d’un plan d’action national d’adaptation (PANA) aux changements climatiques. La mise à dispositions des ressources financières nécessaires, le transfert de technologies propres, par la communauté internationale en particulier par les pays développés parties restent les gages certains d’un développement durable et d’éradication de la pauvreté à court et moyen termes dans les pays en voie de développement. En tout état de cause, la Guinée, un des pays les moins avancés, tiendra ses engagements vis à vis de la Convention sur les changements climatiques ; il y va de l’intérêt de tous.
Ghana medium term agriculture sector investment plan (metasip)
The Medium Term Agriculture Sector Investment Plan (METASIP) (2011 – 2015) has been developed using a largely participatory process and based on FASDEP II objectives with a target for agriculture sector GDP growth of at least 6& annually and government expenditure allocation of at least 10& of the national budget within the plan period. These targets are in conformity with agricultural performance targets of the country’s National Development Planning Commission (NDPC), the ECOWAP of ECOWAS and the CAADP of NEPAD and are expected to contribute significantly to the achievement of the MDGs of the United Nations Organization. As a sector investment plan, emphasis throughout the Plan has been on concerted consultations and actions by all stakeholders of the sector. The key stakeholders include MOFA, other relevant MDAs, DPs, NGOs, academia, civil society, farmers and other on-farm and off-farm private sector operators, researchers and service providers. Agriculture continues to be the largest sector of Ghana’s economy, contributing about 39& of GDP compared to about 26& for the industry sector and 31& for the services sector. Arable and industrial crop production has increased only marginally over the last 10 years with the only exception being cocoa which increased significantly between 2000 and 2005. Cotton and coffee production declined very significantly in the last decade. While there is little reliable information on the livestock sub-sector, it is known that the country’s meat situation is deficit to the tune of over 95,000 metric tonnes annually. There is similarly a deficit of about 460,000 metric tonnes with respect to fish. The identified basic problems of the agriculture sector include: reliance on rainfed agriculture and low level and relatively inefficient irrigated agriculture; low level of mechanization in production and processing; high post harvest losses as a result of poor post harvest management; low level and ineffective agricultural finance; poor extension services as a result of several institutional and structural inefficiencies; lack of ready markets and processing; low performing breeds of livestock; poor feeding of livestock; high cost of feed for poultry; poor livestock housing and husbandry management; competition from imports and poor post-production management of livestock products; over-fishing of natural waters; undeveloped fish value chain (e.g. inadequate supply systems for fingerlings and feed) and lack of skills in aquaculture. Strategies in the Plan to improve agricultural performance therefore focus on investments to address these constraints and to improve agricultural productivity and enhance market access. The six Programmes of the Plan which correspond to the six FASDEP II objectives have each been presented along development themes termed Components. POCC analysis was applied to the development issues of the themes to derive outputs and activities. It is envisaged that the Plan will be implemented by existing structures in the MDAs and other stakeholder organizations and that the Policy Coordinating and Monitoring Unit of the Office of the President and the NDPC will play key oversight roles during implementation. MOFA will xii facilitate the coordination of partnerships at all levels and play a lead role in the monitoring and evaluation of the Plan
Mali seconce communication cc
A l'instar de plus de 150 pays de la Communauté Internationale, le Mali, a adopté le 9 Mai 1992 au siège de l'Organisation des Nations Unies (ONU) à New York, la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC). La même année, en Juin 1992, il a signé cette Convention lors de la Conférence des Nations Unies sur l'Environnement et le Développement tenue à Rio de Janeiro. La ratification de la Convention a été faite le 28 Décembre 1994. L'objectif ultime de la Convention sur les Changements Climatiques, en référence à son article 2, est de "stabiliser conformément aux dispositions pertinentes de la Convention, les concentrations de Gaz à Effet de Serre (GES) dans l'atmosphère à un niveau qui empêche toute perturbation anthropique dangereuse du système climatique. Il conviendra d'atteindre ce niveau dans un délai suffisant pour que les écosystèmes puissent s'adapter naturellement aux changements climatiques, que la production alimentaire ne soit pas menacée et que le développement économique puisse se poursuivre d'une manière durable". Pour atteindre cet objectif ultime, les Parties Contractantes à la Convention prendront des mesures en veillant sur un certain nombre de principes (article 3). Selon l'article 12 de la Convention, chaque pays parti doit fournir régulièrement à la communauté internationale des informations sous forme de communication nationale Parmi ces informations figurent "un inventaire national des émissions anthropiques par ses sources et de l'absorption par ses puits, de tous les gaz à effet de serre non réglementés par le protocole de Montréal". Le pays doit également fournir "une description générale des mesures qu'il prend ou envisage de prendre pour appliquer la Convention" ainsi, que toute autres informations que la partie juge utile pour atteindre l'objectif de la Convention. Conformément à cet article, le Mali a réalisé pour sa Seconde Communication Nationale les études suivantes : • La présentation du contexte national ; • Les inventaires des émissions de GES pour l'année 2000 (qui a été choisie comme année de référence au niveau international) pour l’élaboration des secondes Communications Nationales ( SCN) ; • L’élaboration d’un programme d’atténuation des émissions de gaz à effet de serre dans les secteurs prioritaires comme l’énergie, la foresterie, l’agriculture ; • l'Etude sur la Vulnérabilité/Adaptation aux effets des changements climatiques dans certains secteurs prioritaires comme l'Agriculture et les ressources en Eau ; 7 • L’élaboration d’un programme d’adaptation aux effets néfastes des changements climatiques. D’autres efforts pertinents (fournis par le pays) et allant dans le sens de la mise en œuvre de la Convention ainsi que les contraintes et les besoins liés à cette mise en œuvre ont également été mentionnés. Avec le concours de ses partenaires au développement et des organismes internationaux, le Mali est en train de mettre en œuvre un programme global d'actions stratégiques pour la préservation des ressources de l'Environnement. Ce programme prendra en compte toutes les stratégies développées dans les études techniques. Nous adressons nos vifs remerciements à nos partenaires en particulier le FEM et le PNUD, dont le soutien financier a permis l'élaboration de la présente Communication Nationale. Qu’il me soit aussi permis de remercier tous les experts nationaux qui ont apporté leur contribution lors des différentes études.
Mauritanie, première communication nationale
Au niveau mondial la préservation de l’environnement s’avère de plus en plus nécessaire pour assurer un développement durable et protéger l’homme des conséquences négatives qui découlent des dégradations en particulier celles dues aux Changements Climatiques résultant des émissions des gaz à effets de serre. Ces gaz qui sont liés aux activités humaines et qui provoquent une augmentation des concentrations de dioxyde de carbone dans l’atmosphère. Consciente des enjeux environnementaux, la Mauritanie a ratifié les différentes conventions internationales relatives à l’environnement. La Mauritanie en tant que pays signataire de la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques a l’obligation d’adhérer au principe de précaution selon lequel il faut prendre les dispositions nécessaires pour prévenir les changements climatiques entraînés par les concentrations des GES et prévoir les mesures appropriées pour limiter leurs effets. La présente communication initiale de la Mauritanie s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la Convention Cadre des Nations Unies sur des Changements Climatiques (CCNUCC). Elle fait un inventaire des Gaz à effet de serre (GES) dans le pays à travers une analyse des émissions dans les principaux secteurs émetteurs de GES, étudie l’impact des stratégies d’atténuation actuelle et propose des mesures d’atténuation pour l’avenir. Elle fait enfin état de la vulnérabilité des ressources nationales aux variations et changements climatiques prévisibles. Elle s’engage également à mettre en œuvre toutes les recommandations de la Convention cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques et d'informer régulièrement la communauté internationale sur l'état de la situation nationale. C’est ainsi, qu’après cette première communication nationale qui, malheureusement, n'a pas pu donner lieu à un exercice de révision externe en raison des circonstances liées à la célérité de présentation du document à la COP 7, il est envisagé d’engager le processus de préparation de la deuxième communication nationale. Celle-ci permettra sans doute, quant à elle, d’approfondir l’analyse de la problématique des GES en Mauritanie et de combler les lacunes découlant de la communication initiale. La 7éme conférence des parties qui se tient à Marrakech en Novembre 2001 représente pour notre pays une opportunité pour réitérer son engagement à œuvrer aux côtés de la communauté internationale à l'application de toutes les recommandations afférentes aux conventions internationales sur l’environnement notamment la convention cadre sur les Changements Climatiques. Enfin, la Mauritanie saisit cette occasion pour exprimer toute sa gratitude à ses partenaires (GEF, UNFCCC) et surtout le Programme des Nations Unies pour l'Environnement (UNEP) pour son assistance technique et son appui institutionnel sans lesquels cette communication n'aurait pu aboutir.
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La région ouest africaine notamment la zone sahélienne a connu depuis le début des années 1970, des perturbations climatiques importantes caractérisées par des périodes de sécheresse aggravées par de fortes pluies et des inondations dévastatrices. Ces perturbations climatiques ont grandement affecté les écosystèmes non seulement en Afrique mais aussi dans tous les autres continents. Cette problématique du changement climatique constitue une des préoccupations majeures du CILSS. C’est la raison pour laquelle, notre institution qui a capitalisé une riche expérience en matière de gestion des ressources naturelles et du suivi de l’environnement au Sahel et en Afrique de l’Ouest, a initié et mis en œuvre depuis 1975, d’importants programmes et projets qui prennent en compte la dimension environnementale. C’est dans ce cadre que s’inscrit le Projet d’intégration de l’adaptation aux changements climatiques dans les secteurs de l’agriculture et de l’eau en Afrique de l’Ouest (FFEM/CC). Ce projet, financé par le Fonds Français pour l’Environnement Mondial (FFEM), a pour objectif principal de renforcer les capacités des pays de l’Afrique de l’Ouest à faire face au changement climatique à travers, entre autres une plateforme de connaissances, des projets pilotes et des appuis aux formations sur le changement climatique. Ce newsletter n°2 du projet « Intégration de l’adaptation au changement climatique dans les secteurs de l’agriculture et de l’eau en Afrique de l’Ouest » présente quelques acquis couvrant la période de juin à décembre 2012. Des missions de terrains au Bénin et au Sénégal ont permis des contacts avec des acteurs potentiels et de visiter des aménagements orientant les appels à projets innovants en matière d’adaptation au changement climatique. Les activités du projet FFEM CC entrent donc dans la phase de croisière avec les subventions de projets terrain en année 2 et 3. Une mission au Burkina Faso a permis des réflexions sur des possibles voyages d’étude au profit des acteurs du développement du Niger et du Bénin. Les autres activités sont entre autres la conduite de recherche par la doctorante et le post-doctorant, l’alimentation de la plateforme CC-GDT, la communication externe au niveau national et international. Je vous invite à lire régulièrement cette lettre d’information qui va, pour le prochain numéro, s’étendre aux autres projets du CILSS sur ces thématiques et nous envoyer aussi vos contributions en vue d’un meilleur partage des connaissances sur le changement climatique au Sahel et en Afrique de l’Ouest.
PANA Ghana
Ghana lies on the south central coast of West Africa between latitudes 4.50N and 11.50N and longitude 3.5oW and 1.3oE. It shares a common border with the Republic of Togo on the east, Burkina Faso on the north and la Cote d’Ivoire on the west respectively. Ghana covers an average area of 238,539 square kilometers. Extensive water bodies including the Lakes Volta and Bosomtwe occupy 3,275 square kilometers while seasonally flooded lakes occupy another 23,350 square kilometers. The territorial waters extend 200 nautical miles out to sea. The country's population is estimated at 19.7 million (1999) and is believed to be growing at a rate between 2.8 and 3.0 percent per annum. The birth rate is estimated at 39 per thousand (1999) while the death rate is estimated at 10 per thousand (1999). The rate of infant mortality is approximately 66 per thousand life births while the overall life expectancy is 59 years (1999). The total fertility rate within the period 1996 to 1999 is estimated as 6.0. All the major rivers in Ghana flow into the sea (see figure 2.4). The only area of internal drainage is found around Lake Bosomtwe, where only streams flow from the surrounding highlands into the lake. The river valleys show diverse characteristics. The valleys of all the major rivers are bordered by terraces showing the former width and height of the rivers. Whilst some of the valleys are guided in their direction by relief (Morago river for example flows east-west along the foot of the Gambaga escarpment) or by structure. The two main sources of water supply for the rivers are rainfall and spring. In areas with single rainfall maximum as in the north, the rivers are intermittent. However, in areas with high and well distributed rainfall within the year, the rivers flow throughout the year. Temperatures throughout the country are typically high. The mean annual temperature is generally above 24ºC, a consequence of the low latitude position of Ghana and the absence of high altitude areas. Average figures range between 24 and 300C although temperatures ranging from 18 to 40ºC or more are common in the southern and northern parts respectively. Spatial variability of temperature is experienced in terms of the diurnal and annual ranges as a result of distance from the modifying influence of the sea breeze. Generally rainfall in Ghana decreases from south to north. The wettest area is the extreme southwest where annual rainfall is about 2000mm. In the extreme north, the annual rainfall is less than 1100mm. The driest area is the wedgelike strip from east of Sekondi-Takoradi, extending eastward up to 40km where the annual rainfall is about 750mm. The dry conditions in the southeastern coastal strip are anomalous and are the cause of important differences in ecology and landuse from the rest of the country. Ghana is classified as a developing country with a per capita income GDP of US$ 390 (1996). Agriculture and livestock constitute the mainstay of Ghana’s economy, accounting for 25.4& of GDP in 1996. Although cocoa is perhaps the country’s best known crop, other food crops and livestock are by far the most important contributors to agricultural output and alone make up around 25& of GDP (1996). 2 Agriculture and livestock employs 55& of the economically active population. It is predominantly small holder, traditional and rain-fed, with 85& of the country’s 1.8 million farms being smaller than 2 hectares. Only about 12& of Ghana's land area (28, 680km2) is classified as arable or permanently cropped land. Cocoa is the main cash crop and is grown on 40& of the cropped land. It accounts for about 75& of agricultural exports. Other commercially important tree crops are oil palm, coconut palm, rubber, kola and robusta coffee. The strong dependence on agriculture for economic development is of great concern with respect to potential climatic changes. Since almost all the national agricultural production is based on rainfall, the country’s agricultural output is directly influenced by weather patterns. During periods of severe drought crop production and livestock herds decline quite significantly. The severe food shortage experienced in the country in the early 1980's is a clear testimony of the dependence of the country's agriculture on climate change
Republic of gambia, initial national communication
On behalf of the Government and people of the Republic of The Gambia, it is a great honour and pleasure for me to present this First National Communication of The Gambia to the United Nations Framework Convention on Climate Change (UNFCCC). The development of this First National Communications has enabled my Department of State to develop an institutional framework that has brought together and consolidated the networking and dialogue between different economic sectors, CBOs and NGOs, and grassroots level communities. Technicians and scientists of different backgrounds and disciplines have pooled their expertise and worked together to develop this informative document. In this National Communication we have outlined the emissions of greenhouse gases from the major economic sectors and activities of the country, developed plausible climate change scenarios and based on these scenarios we have assessed the potential impacts of the projected climate change. The National Communication also contains measures and strategies to mitigate the concentration of greenhouse gases in the global atmosphere and adapt to the negative impacts of climate change. No detailed cost-benefit analysis was conducted on the mitigation and adaptation measures due to inadequate capacity to cost the effects of climate change. The potential impacts of climate change on crop production, biodiversity and wildlife, coastal resources, forestry, fisheries, rangelands and livestock, and water resources have been studied in great detail. Most of the impacts are negative and the populations are vulnerable. Although The Gambia is a small country, there are opportunities to invest on small-scale projects to mitigate greenhouse gas emissions and adapt to adverse impacts of climate change. These projects would be in policy development, fuel switching including the efficient use of both renewable and non-renewable energy, use of efficient modes of transportation and conservation and sustainable use of forests. Cooperation between developed countries and The Gambia will enable all Parties to meet their commitments based on the principle of common but differentiated responsibility. The mitigation and adaptation measures presented in this first national communications will require funding to build national adaptive capacity and provide appropriate technologies to address climate change.
Republique du Cap Vert : communication nationale sur les changements climatiques
C’est évident, le fait que d'une certaine période jusqu'à présent on constate des altérations profondes dans les cycles globaux de la Planète, qui se trouve en crise et souffre des changements considérables, tout en présentant une atmosphère différente de celle de il y a quelques années. Ces changements se trouvent directement relationnés avec l'accumulation de certaines substances toxiques capables de fragiliser le système écologique. Face à l'évidence de que l'environnement global se trouve sous une forte pression des activités humaines, il existe aujourd'hui un vaste consensus dans la communauté scientifique et parmi les responsables politiques mondiaux qu'il est possible, que ces activités contribuent pour un changement climatique global sans précédents, car les émissions de gaz à effet de serre, en particulier, le dioxyde de carbone (CO2), chloroflucarbures (CFCs), méthane (CH4), hémioxydes d'azote et autres, sont en train de renforcer l'effet de serre naturel de l'atmosphère, pouvant éventuellement provoquer un réchauffement global dans la superficie de la Terre. . Le problème relatif aux conséquences dont la Planète peut se confronter avec l'augmentation continuelle de la concentration du dioxyde de carbone dans son atmosphère, avec l'émission sans contrôle des pollutions tel que le dioxyde de soufre (SO2), le méthane (CH4), les oxydes d'azote (NOx), les poussières et les fumées provenantes des activités industrielles et de la circulation des voitures, et autres gaz à effet de serre, il devient urgent que des mesures de correction soient prises et qu'elles puissent limiter et contrôler l'émission de ces gaz, définir des politiques concernant l'environnement adéquates à la réalité des pays visant le développement soutenu, effectiver la transférence nécessaire de technologies environnementales, former et informer les communautés des besoins d'utilisation de pratiques plus correctes qui puissent nous conduire à une gestion plus adéquate de l'environnement, et de mieux résoudre le problème d'appui et de renforcement institutionnel, aussi bien que la surveillance continuelle, les recherches et l'investigation systématique. Signée en juin 1992 dans la «Sommet de la Terre», à Rio de Janeiro, la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CQNUMC) a pour finalité la stabilisation des concentrations de gaz à effet de serre (GEE) dans l'atmosphère à des niveaux qu'exigent des précautions en ce qui concerne l'interférence anthrope dans le climat de la Terre. La ratification par le Cap Vert de la CQNUMC a été en mars 1995 et elle est entrée en vigueur le 22 juin 1995. Prenant ça en considération, dans la condition de partie contractuelle de la Convention, le Cap Vert s'est engagé à cette date avec le compromis de formuler une Communication Nationale à la Conférence des Parties (CdP). Pour l'élaboration de la Communication Nationale du Cap Vert, on a tenu compte des différentes études effectuées dans les différents secteurs concernant des inventaires des GEE, l'analyse de vulnérabilité et adaptation et l'analyse de mitigation. La Communication Nationale montre la réalité capverdienne dans son processus de développement, ses problèmes de vulnérabilité et leur possible adaptation, rapporte toutes les procédures concernant l'émission de gaz à effet de serre dans les différents secteurs, elle projette des scénarios d'émission, propose des politiques et des mesures d'atténuation, et fait l’analyse des besoins de base concernants les ressources techniques et financiers pour le développement et la mise en œuvre du PNM (Plan National de Mitigation), aussi bien que le besoin d'assistance technique des organisations internationales visant l'identification et la définition d'une stratégie pour l'aboutissement du PNM.
Risques climatiques et pratiques culturales du mil et du sorgho dans le bassin du niger
L’un des défis majeurs auxquels le Niger est confronté, est l’inadéquation croissante entre la demande et la disponibilité en céréales, notamment en mil et sorgho. Une des solutions palliatives consiste à l‘utilisation des informations agro météorologiques, climatologiques, des pratiques culturales adéquates et des investissements avisés dans l’agriculture céréalière pour améliorer la production. Au Niger, le développement de l’agriculture pluviale étant considérablement limité par la forte variabilité climatique, il est nécessaire d’identifier les risques climatiques liés à la pluviométrie et à la température, afin de développer des stratégies d’adaptation des pratiques culturales du mil et du sorgho. L’objectif global de l’étude est de proposer les stratégies nécessaires en vue d’améliorer la production agricole par une meilleure intégration des risques climatiques dans les activités agricole au Niger. L’identification des risques climatiques a été faite sur tout le Niger ; par contre, l’évaluation des changements de pratiques culturales et celle des adaptations a été conduite dans la région de Tillabéry qui dispose de toutes les caractéristiques climatiques, morpho pédologiques et agraires des zones de cultures pluviales du mil et du sorgho au Niger. L’approche méthodologique adoptée est basée sur le traitement statistique et sur l’analyse des données de 49 stations pluviométriques et de 9 stations météorologiques pour les données de températures sur la période de 1961 à 2010, mais aussi sur la collecte et l’analyse des données socio-économiques obtenues à partir des techniques d’enquêtes. Les résultats ont permis d’identifier des risques climatiques globalement négatifs pour la culture du mil et du sorgho. Il s’agit de la baisse de la qualité de distribution spatiale et temporelle des pluies ; de la diminution du nombre de jours de pluie ; de l’augmentation des pluies extrêmes, de l’augmentation des températures de toutes les saisons ; de l’augmentation de tous les extrêmes chauds et la diminution de tous les extrêmes froids de température. Quatre pratiques culturales (Préparation et gestion durable des terres, semis, sarclage, démariage) ont été impactées par ces risques. L’analyse croisée des résultats a permis d’amender les adaptations des producteurs qui sont majoritairement techniques. Pour améliorer durablement la résilience des populations, Il est indispensable de s’orienter vers des adaptations stratégiques afin d’opérer une reconversion vers une agriculture plus productive et plus durable.
Second national communication on climate changes in guinea-bissau
For decades the international scientific community warned about the likely negative impacts of human activities on the equilibrium of ecosystems and global climate. Today it has been proved that the cause of global warming, which has been observed over the last fifty years, is anthropogenic, rather than natural. The weather events that occur (recurring droughts, frequent flooding, high winds, heat waves, rising sea levels, among others), initially predicted by scientists to occur at the end of the 21st century, is already becoming more frequent in several regions of the world with serious consequences for the survival of many societies.
Stratégies et mesures d’adaptation réussies en afrique de l’ouest traditions et innovations pour la gestion durable des terres
Déjà handicapés par une pression foncière croissante et une dégradation continue des terres, les producteurs ouest-africains font face à un défi supplémentaire : adapter leurs pratiques aux changements climatiques. En Afrique de l'Ouest, ces changements devraient se traduire par une augmentation du stress hydrique, l'extension des zones arides et, au bout du compte, une baisse des rendements agricoles (GIEC, 2013). Les rendements en céréales devraient baisser de 10 à 15& d’ici 2025, alors que 20& des populations sont déjà structurellement vulnérables et que les crises alimentaires sont régulières (CILSS, 2013). La situation est difficile, mais des techniques simples et efficaces peuvent être mises en œuvre pour adapter les pratiques agricoles. Cela signifie qu'avec peu de moyens, l'agriculteur peut être en mesure d'améliorer ses rendements, en conservant son capital naturel (le sol) et en tenant compte des évolutions futures du climat ouest-africain. Cela implique de tirer au mieux partie de l'eau agricole, en utilisant des techniques de collecte qui visent à maintenir le plus longtemps possible l'eau dans la parcelle. Cela implique également de réduire les effets de l'érosion causée par le vent ou les fortes pluies, en introduisant des barrières physiques dans les champs. Enfin, cela implique de mieux gérer les qualités physiques et chimiques des sols, afin de maintenir, voire restaurer, leur fertilité. Ces techniques doivent être mises en œuvre de manière complémentaire. Bien qu'ayant montré de très bons résultats à l'échelle de la parcelle, leur adoption à grande échelle reste un défi pour l’Afrique de l'Ouest. Les coûts de restauration des terres dégradés des pays de l’espace CILSS/CEDEAO sont à la hauteur du défi : ils s’élèveraient à 100 millions d’US$ par pays (CILSS, 2013)
Tchad premiere communication nationale
Le Tchad dont l’économie repose sur les secteurs de développement rural fortement tributaires des conditions climatiques, est particulièrement intéressé par la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques. C’est ainsi qu’il fut l’un des premiers pays à signer ladite Convention. C’était le 12 juin 1992. Il l’a ratifiée le 7 juin 1994. En signant et ratifiant cette Convention, le Tchad s’engage à remplir ses obligations parmi lesquelles, la présentation à la Conférence des Parties, de la Communication Nationale sur les changements climatiques prenant ainsi en compte, les résultats des inventaires des gaz à effet de serre (GES), des études d’options d’atténuation des émissions de ces gaz, et de vulnérabilité et d’adaptation aux changements climatiques. La réalisation des études ci-dessus évoquées, notamment les inventaires des GES, a connu un certain nombre de contraintes d’ordre tant méthodologique que financier : la non prise en considération des spécificités africaines telles que l'absence presque systématique de bases de données fiables sur la plupart des secteurs, le fréquent recours aux données par défaut pour réaliser le calcul des émissions réduisant immanquablement la fiabilité des résultats , l'absence de versions françaises des documents de base de la méthodologie GIEC et sa fréquente révision, le manque de certains facteurs d’émissions , l’insuffisance des moyens financiers alloués au Tchad pour les inventaires des GES. A l’issue des activités précitées, il apparaît évident de consentir des actions diversifiées et ciblées pour que les changements climatiques deviennent un domaine porteur non seulement d’enjeux mais aussi d’opportunités Le présent document a tenu compte des observations et commentaires faits par ENDA/Tiers monde qui a bien voulu l’examiner à la demande du Programme d’Appui aux Communications Nationales sur les changements climatiques basé à New York..
Trousse à outils planfication et suivi-évaluation des capacités d'adaptation au changement climatique
Cette publication répond au besoin d’harmonisation des approches et outils d’identification, de planification et de suivi-évaluation des capacités d’adaptation au changement climatique. Elle présente l’approche théorique et contient un guide pratique d’utilisation destinés aux professionnels du développement, aux chercheurs et décideurs politiques. Elle contient une boîte à outils qui combine de façon harmonisée plusieurs approches et outils existants et plusieurs échelles d’interventions pour définir une vision et des changements de comportement indispensables au processus d’adaptation au changement climatique
United nations convention on biological diversity (uncbd) state of play and perspectives for west africa
More than in other places, millions of people in West Africa depend in large part on natural resources which continue to deteriorate. Each year more than 4 million ha of forest are lost in Africa and 80& of the forests in West Africa disappeared in the last century (FAO, 2010). 34 countries like Angola, Ethiopia, Gabon, and Mali continue to suffer a loss of biodiversity (UNEP, 2008). Genetic erosion in sub-Saharan Africa is accelerating and local food-producing seeds are disappearing at an alarming rate (FAO, 2012). Soil degradation affects almost 500 million people in Africa and two thirds of the arable land is exposed to degradation. The situation concerning water resources is just as troubling. Introduction The first part of this report gives a brief overview of the principles and mandates of the UNCBD and its two Protocols, Cartagena and Nagoya, and then presents its main bodies. The second section introduces how far the UNCBD has been implemented and discusses specific aspects of agrodiversity and bio-security in the African context, then at the sub-regional West African level, and finally at the level of the individual countries of West Africa. Never before have the humid zones and the bodies of water in West Africa been under such a strain. The area covered by Lake Chad, for example, has fallen from 25,000 ha to only 2,500 in 40 years. The direct pressures are aggravated by changes in the climate whose effects will be all the more damaging because West Africa is already so vulnerable. The objective of UNCBD and its additional Protocols of Nagoya and Cartagena is to maintain biological diversity, stop genetic erosion and ensure a just and equitable sharing of the benefits from the use of genetic resources. Nevertheless, while humanity is going through its 6th biodiversity crisis, the objective for 2010 – reduce the rate of biodiversity loss – has not been achieved and the national implementation of UNCBD’s measures remains limited in West Africa.