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Alerte : la chenille d'automne Spodoptera frugiperda, nouveau ravageur du mais en Afrique de l'Ouest, a atteint le Niger
La chenille légionnaire d’automne Spodoptera frugiperda J.E. Smith originaire des régions tropicales et subtropicales des Amériques se nourrit de feuilles et de tiges de plus de 80 espèces végétales (CABI, 2017). Elle a été signalée pour la première fois en 2016 en Afrique, au Nigéria, à Sao Tomé, au Bénin et au Togo (Goergen, G. et al., 2016 ; CIPV, 2016) et cause des dommages importants aux cultures de maïs. La présence de cette chenille a été confirmée au Ghana (CABI, 2017) et au Zimbabwe (FAO, 2017) et des signalisations ont été enregistrées au Malawi, au Mozambique, en Namibie, en Afrique du Sud et en Zambie (BBC, 2017). Tout récemment, elle a été également signalée en Ethiopie. Bien que les voies d’introduction ne soient pas encore identifiées, son apparition en Afrique en 2016 révèle le niveau de menace pour les autres régions africaines et les régions tropicales ou subtropicales du monde. La figure 1 montre la distribution actuelle ou potentielle de S. frugiperda en Afrique de l’Ouest.
Bulletin de la Recherche Agronomique du Bénin (BRAB) Numéro Spécial Productions Végétales & Animales et Economie & Sociologie Rurales - Décembre 2012
La ville de Niamey est confrontée depuis plus d’une décennie à un problème de gestion des eaux usées domestiques et industrielles. Plusieurs projets pilotes de gestion des eaux usées ont été initiés, puis abandonnés compte tenu de la complexité du dispositif d’épuration. L’adoption des systèmes d’épuration à faible coût et facile à mettre en oeuvre s’avère plus que nécessaire. Cette étude s’inscrit dans ce cadre et vise d’une part à épurer les eaux usées par une technique simple basée sur un filtre de gravier planté de bourgou, et d’autre part à déterminer le rendement, la composition chimique et la valeur fourragère du bourgou en fonction de la filière d’épuration des eaux usées. Le bourgou (Echinochloa stagnina) est une graminée aquatique appétée par les animaux. Les essais ont été conduits sur le site expérimental de la station d’épuration de la Faculté des Sciences de l’Université Abdou Moumouni de Niamey. Les eaux usées utilisées pour ces expérimentations proviennent de la cité universitaire des étudiants. Les résultats obtenus après un suivi de deux mois et demi de croissance du bourgou dans deux filières distinctes de traitement des eaux usées montrent que la croissance du bourgou dépend non seulement de l’apport des éléments nutritifs donc de la nature des eaux usées, mais aussi de l’oxygénation des plantes. Les différentes analyses ont permis également de déterminer la composition chimique du bourgou en fonction de la filière d’épuration des eaux usées. Les résultats de cette étude constituent une avancée dans les techniques de traitement des eaux usées dans les pays pauvres.