L’origine des négociations sur le climat remonte aux années 1979 avec la première conférence internationale tenue à Genève. Au cours de cette conférence, furent exprimées les différentes préoccupations concernant les émissions de gaz CO2. Depuis 1995, les pays se réunissent annuellement sous l'égide de la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC), forum traitant des questions liées au changement climatique. Cette étude examine le niveau de participation des femmes africaines à ces rencontres internationales sur le climat. L'analyse montre qu'elles sont toujours sous-représentées. Cette sous-représentation est due à une persistance des inégalités entre homme-femme dans la plupart des pays. Cela constitue incontestablement un obstacle majeur à la résolution des problèmes liés au changement climatique. Cette étude postule que pour que des solutions idoines soient apportées aux problèmes liés au changement climatique, il est primordial d’intégrer la dimension genre dans les politiques internationales, de même que nationale. Les femmes, par leurs approches différentes des questions environnementales, pourraient jouer un rôle clé en apportant des solutions innovantes. Leurs savoirs traditionnels et engagements peuvent contribuer à la décarbonisation de nos sociétés ainsi qu’à l’atténuation des effets du changement. Par ailleurs, cette étude recommande une plus grande représentation des femmes lors des négociations sur le climat.
