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Atelier régional d’échanges sur les contributions des secteurs de l’agriculture, de l’élevage et des forêts aux Contributions Prévues Déterminées au niveau National (CPDN) pour l’accord Paris Climat 2015
Session 5: L’Agriculture Intelligente face au climat (AIC): définition, enjeux,
techniques et exemples en Afrique de l’Ouest
Catalogue régional des espèces et variétés végétales CEDEAO-UEMOA-CILSS : Variétés homologuées2016-2018
Aux termes des dispositions des articles 9.1 du règlement semencier C/REG.4/05/2008 de la CEDEAO et 80.1 du règlement semencier REGL.N°03/2009/CM de l'UEMOA, le Catalogue Ouest Africain des Espèces et Variétés Végétales (COAfEV/CEDEAO) ou le Catalogue Régional des Espèces et Variétés Végétales (CREVU/UEMOA), ci-après désigné par « Catalogue Régional CEDEAO-UEMOA-CILSS des Espèces et Variétés Végétales », est constitué de la liste limitative des variétés dont les semences peuvent être produites et commercialisées sur le territoire des 17 pays de cet espace. Ce Catalogue contient donc l'ensemble des variétés de la liste A des catalogues nationaux. Ce Catalogue remplace le Catalogue Ouest Africain des Espèces et Variétés Végétales (COAfEV) édité en 2018. Il porte sur les variétés des 11 cultures prioritaires que sont : le riz, le maïs, le sorgho, le mil, l'arachide, le niébé, le manioc, l'igname, la pomme de terre, la tomate et l'oignon. Les variétés de ce catalogue ont été retenues sur la base de la disponibilité des informations essentielles de DHS et VATE. Les caractères variétaux présentés le sont à titre informatif, pour faciliter le choix des utilisateurs
Module de formation sur le journalisme sensible aux conflits en lien avec les systèmes d'élevage mobiles en Afrique de l'Ouest et au Sahel
Depuis une vingtaine d'années, les systèmes d'élevage mobiles dans leur exercice font face à de nombreux défis, notamment les conflits entre agriculteurs et pasteurs et l'insécurité civile en Afrique de l'Ouest et au Sahel. Ces dernières décennies, des conflits initialement engendrés par la compétition autour des ressources naturelles, se sont progressivement transformés en des luttes de contrôle de terroirs entre groupes socioculturels et des revendications politico religieuses qui ont intensifié aussi bien le déplacement des animaux que des populations.
Au même moment nous observons que les médias - presse écrite, radio et audiovisuelle reportent le plus souvent les problématiques pastorales à la gestion des conflits fonciers agriculteurs-éleveurs et sur l'accès aux couloirs de transhumance. Les pasteurs et les ménages pastoraux sont donc le plus souvent décrits à lʼaune de cette conception générale dʼun élevage pastoral conçu
comme vulnérable face aux risques climatiques, environnementaux, sanitaires et terroristes, et
comme peu efficient dans le cadre des politiques de modernisation agricole.
What are the prospects for mobile livestock systems in the face of the densification of rural areas and climate change in West Africa?
The dynamics of livestock systems in sub-Saharan West Africa on the 2040 horizon will be determined more by current and expected societal changes than by climate change. Climate change is expected to result in increases in the concentration of carbon dioxide in the air, in temperatures in the warmer seasons, and in rainfall mainly due to more frequent and intense heavy storms. These increases are expected to favour crop production, but also runoff, soil erosion and flooding. The rapid and persistent increase in rural population density despite dramatic urbanisation is expected to fuel further expansion of cultivated lands and the reduction and fragmentation of rangelands, hampering pastoral mobility. This is likely to reduce the activity of seasonally mobile pastoral livestock farming, but also that of sedentary livestock farming deprived of rangelands and a source of competitively priced young animals. A policy that would advocate the end of seasonal regional transhumance in favour of ranching and stabling, would precipitate the decline of pastoral livestock and increase their fragility in the face of climatic and security risks. This change would require an investment that is beyond the reach of livestock breeders, who would be reduced to working for private investors or agro-industrial companies. The only policy that could sustainably support livestock systems in their diversity and complementarity would be resolute public investment by States and Regional Economic Communities (RECs) in the transformation and modernisation of pastoral mobility.
Access to pastoral resources and regional and local herd mobility should be secured by reaffirming the community or public status of water points and rangelands in hyper-arid zones, but also of non-cultivable land in wetter zones, as well as negotiated access rights to cultivated land after harvest. Frameworks for local and regional consultation should be established, and contractual agreements between pastoralists, agro-pastoralists and farmers should be facilitated. It is necessary to complete, rehabilitate and manage the hydraulic and veterinary infrastructures, the livestock passage corridors, the land reserved for grazing, the lodgings or enclosures for the livestock, with a view to creating a network of infrastructures adapted to the available forage resources, established in consultation with the livestock breeders' associations and the local authorities. A national and international commitment should overcome the civil insecurity that is rampant in many pastoral regions, along with significant investments in education, health, roads and telecommunications infrastructure that would ensure security and the adaptation of pastoral livestock farming to societal changes.