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Aperçu des principales réalisations du CILSS de 1973 à 2013
Au fil de ses quarante ans d’existence, le Comité permanent Inter Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS) s’est positionné dans l’espace sahélien voire régional, comme une institution de référence dans la recherche de solutions efficaces et durables pour accompagner les sahéliens (nes) dans la lutte contre les effets de la sécheresse.
Les actions et les initiatives entreprises par le CILSS se sont traduites par des réalisations concrètes dans les Etats membres au niveau des services techniques nationaux, du secteur privé et de la société civile. Le CILSS a conçu et mis en œuvre dans le cadre de son mandat, des outils d’aide à la décision, des méthodologies et des stratégies au profit des Etats dans les domaines de la sécurité alimentaire, de la gestion des ressources naturelles, de la maîtrise de l’eau, de l’accès aux marchés et de la recherche en matière de population et développement.
ACMAD
La lettre d’information électronique de l’ACMAD est un courrier électronique distribué régulièrement qui informe les abonnés des dernières nouvelles et mises à jour concernant les produits et services de l’ACMAD, ainsi que des activités récentes et des
initiatives politiques du Centre. Il s’agit d’un outil précieux pour maintenir les liens avec les utilisateurs, les partenaires et les organisations intéressées, promouvoir les offres de l’ACMAD et sensibiliser à nos initiatives.
Adaptation et vulnérabilité des forêts tropicales aux changements climatiques en Afrique de l’Ouest
Exposé introductif à la première rencontre des partenaires en Afrique de l’Ouest Projet Adaptation des Forêts Tropicales aux Changements Climatiques (TROFCCA) 7–8 Juin 2006, Ouagadougou, Burkina Faso.
Il existe des incompréhensions‚ des idées fausses des populations sur le changement climatique en Afrique de l’Ouest, ce qui semble limiter le niveau de la prise de conscience et l'état de préparation des communautés pour faire face a la variabilité et aux phénomènes naturels extrêmes imprévisibles du climat. En effet, des décennies de menace continue de sécheresse et de désertification entraînent souvent le manque de produit alimentaire et d'eau.
AGRHYMET CCR-AOS Centre Climatique Régional pour l’Afrique de L’Ouest et le Sahel
Créé en 1974, le Centre Régional AGRHYMET est une institution spécialisée du Comité Permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS : www.cilss.int) regroupant treize (13) Etats membres, à savoir : le Bénin, le Burkina Faso, le Cabo Verde, la Côte d'Ivoire, la Gambie, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal, le Tchad et le Togo. En 2020, le Centre Régional AGRHYMET a été endossé par la Communauté Economique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) comme le Centre Climatique Régional pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (AGRHYMET CCR-AOS) dans le cadre du programme de l'Organisation Météorologique Mondiale (OMM) sur les Centres Climatiques Régionaux.
AGRHYMET/CCR-AOS : Un centre de formation, d’information et de recherche en agrométéorologie, hydrologie et climat à vocation régionale. Il est spécialisé dans les sciences et techniques applicables aux secteurs du climat, de l’Eau, de l’Agriculture, du Pastoralisme, de la Gestion durable des terres et des ressources naturelles. Il est chargé du développement technique et scientifique des méthodes et outils , de produire de l’information et des connaissances dans le domaine de l’agroécologie, du climat, de l’eau,
de l’environnement, de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, de la résilience et de l’alerte précoce pour la prévention des crises et catastrophes. AGRHYMET/ CCR-AOS est un établissement public inter-étatique doté de la personnalité juridique et de
l'autonomie financière et administrative. Il a un statut international et est basé à Niamey au Niger. Il est dirigé par un Directeur Général nommé en Conseil des Ministres des Etats membres pour une durée de trois ans renouvelables une fois.
Aménagements anti-érosifs
Les aménagements anti-érosifs sont des ouvrages de protection des sols et de récupération des terres dégradées. Dans les micro-projets, on trouve des cordons pierreux, des banquettes, des demi-lunes, des digues et des diguettes. Ces techniques souvent simples à mettre en œuvre produisent des résultats spectaculaires. Les rendements des terres de cultures bénéficiaires peuvent dans certains cas être multipliés par deux. Cette augmentation est plus importante lorsque les aménagements sont combinés à des actions de fertilisation des sols. Le délai de retour sur investissement est variable selon les contextes. Il est estimé entre 3 et 7 ans. La réussite des aménagements dépend de la qualité de l'accompagnement technique et du degré d'entente entre les différentes communautés concernées sur les sites. La durabilité des ouvrages dépend de la régularité de leur entretien et de leur bonne gestion après réalisation
Atteindre les usagers finaux avec des informations sur les prévisions saisonnières : les médias locaux à bord
La communication des prévisions saisonnières est un maillon qui mérite d’être significativement renforcé, afin que l’information parvienne à l’usager final. L’objectif visé par cet atelier de renforcement de capacité organisé à Niamey du 27 au 29 avril 2023, qui porte sur l’interprétation et la communication des prévisions saisonnières est de répondre à cette problématique majeure. En effet, malgré la diffusion annuelle des prévisions saisonnières agro-hydro-climatiques via divers canaux, il a été relevé que le niveau des communications des prévisions reste insuffisant. Pour combler cette lacune, AGRHYMET CCR-AOS, dans le cadre du projet AICCRA, a décidé de s’investir dans le renforcement des compétences des communicateurs, des médias et des organisations des producteurs pour une meilleure interprétation et diffusion des prévisions saisonnières.
AVIS sur la situation alimentaire et nutritionnelle dans un contexte d’insécurité civile et d’inflation persistante au Sahel et en Afrique de l’Ouest
Les participants à la concertation régionale du dispositif de Prévention et de Gestion des Crises Alimentaires (PREGEC) au Sahel et en Afrique de l’Ouest, tenue du 16 au 18 septembre 2024 à Niamey au Niger, ont évalué le déroulement de la campagne agropastorale 2024-2025 en mi-septembre et en ont tiré les conclusions suivantes.
AVIS sur la situation alimentaire et nutritionnelle dans un contexte d’insécurité civile et d’inflation persistante au Sahel et en Afrique de l’Ouest
Organisée par le Comité permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel avec l’appui de ses partenaires, la réunion du PREGEC de juin, a lancé la campagne agro-pastorale 2024-2025. Elle a également examiné les prévisions des caractéristiques
agro-hydro-climatiques de la saison des pluies et préparé le suivi de son déroulement.
BRICKS accompagne les 12 projets du SAWAP dans la réalisation de leurs objectifs. Il facilite l’identification des innovations, au niveau régional et global et leur promotion à travers une communication, une gestion de connaissances et un suivi-évaluation efficaces.
Ces institutions fourniront, en collaboration avec leurs partenaires, des services consultatifs et une assistance technique sur demande ainsi qu’une plateforme régionale de partage des connaissances locales permettant l’identification et la mise à profit des bonnes pratiques et des conditions nécessaires pour une lutte efficace contre la sècheresse et la gestion durable des terres et de l’eau dans les pays du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest.
Bulletin de veille environnementale
Un total de 1 879 386 feux de brousse détectés sur l’ensemble de la zone CILSS/CEDEAO en pendant la saison 2023-2024
Bulletin Spécial de Prévision Saisonnière des caractéristiques Agro-Hydro-Climatiques pour les zones Sahéliennes et Soudanienne de l’Afrique de l’Ouest et du Sahel PRESASS 2024
Le PRESASS 2024 a été organisé, du 22 au 26 avril 2024 à Abuja au Nigeria, par AGRHYMET Centre Climatique Régional pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (AGRHYMET CCR-AOS) du CILSS, en collaboration avec ACMAD, les services nationaux de météorologie et d’hydrologie (SNMH), l’OMM et les Organismes des Grands Bassins fluviaux Ouest-africains
….Une saison des pluies 2024 globalement humide est attendue sur la bande sahélienne, avec des dates de démarrage tardives à normales dans le Sahel-Central et précoces à normales dans le Sahel-Ouest et Est ; des dates de fin tardives à normales ; des séquences sèches courtes en début de saison dans le Sahel-Ouest et moyennes à longues dans le Sahel-Est et globalement longues vers la fin de la saison sur toute la bande sahélienne ; et des écoulements globalement supérieurs aux moyennes dans les principaux bassins fluviaux du Sahel…….
CILSS'Infos N°0004
Chers partenaires, collègues et lecteurs, Alors que nous approchons de la fin de l’année, le CILSS reste engagé dans des initiatives stratégiques pour renforcer la résilience de nos communautés face aux multiples défis qui se présentent. Les préparatifs des instances statutaires du CILSS, notamment la 59e session du Conseil des ministres et la 31e session du Comité régional de programmation et de suivi (CRPS), qui se tiendront à Nouakchott, sont en bonne voie. Ces rencontres sont essentielles pour évaluer nos actions et ajuster nos priorités afin de répondre efficacement aux besoins croissants de la région. En parallèle, les préparatifs du Forum Nouakchott+10 se poursuivent activement. Ce Forum marquera une étape importante pour mesurer les progrès accomplis dans la mise en œuvre de la Déclaration de Nouakchott, dix ans après son adoption. Dans ce cadre, j’ai eu l’honneur de mener une mission circulaire en République islamique de Mauritanie et au Tchad pour mobiliser un soutien politique et technique renforcé autour de cet événement crucial. Toutefois, notre engagement pour le développement durable ne peut se détacher des réalités sur le terrain. Les événements climatiques extrêmes, en particulier les inondations récentes qui ont frappé plusieurs pays du Sahel, rappellent la vulnérabilité de nos systèmes agricoles et alimentaires. Ces catastrophes affectent directement la campagne agricole 2024-2025 et soulignent l’urgence de renforcer les mécanismes d’adaptation climatique pour minimiser les impacts sur nos communautés. A travers ces efforts et engagements, le CILSS réaffirme sa détermination à promouvoir des solutions durables et adaptées aux défis de notre région. Ensemble, continuons à construire un avenir plus résilient pour le Sahel et l’Afrique de l’Ouest.
CILSS’Infos Bulletin mensuel d’information du CILSS N° 0002
Le CILSS prime trois communes à Koudougou
Conférence scientifique internationale sur les changements climatiques en Afrique de l'Ouest et au Sahel : Evènements climatiques extrêmes et Risques de Catastrophes en Afrique de l'Ouest et au Sahel
Organisée par le Comité permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS) à travers AGRHYMET Centre Climatique Régional pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (CCR-AOS), en partenariat avec l’Agence Nationale de l’Economie des Conférences (ANEC), avec le concours financier de l’Union Européenne, de l’USAID et de la Banque Africaine de Développement, la troisième conférence scientifique internationale sur le changement climatique en Afrique de l’Ouest et au Sahel, s’est tenue en présentiel et en ligne du 09 au 11 septembre à Niamey au Niger. L’objectif global de la conférence était de partager les connaissances sur les évènements climatiques extrêmes, leurs implications sur les différents secteurs socioéconomiques et les mesures d’atténuation et d’adaptation en Afrique de l’Ouest et au Sahel
Avec comme thème principal « Evènements climatiques extrêmes et Risques de Catastrophes en Afrique de l'Ouest et au Sahel », cette troisième édition a centré les débats de manière spécifique sur les thèmes suivants : (i) Outils et méthodes de caractérisation des extrêmes climatiques, (ii) Cartographie des risques et analyse des impacts des extrêmes climatiques, (iii) Politiques et stratégies de gestion des catastrophes climatiques. Au total 120 participants en présentiel une trentaine (30) en ligne sur ZOOM et 600 sur les réseaux sociaux (facebook et youtube), issus des organisations intergouvernementales (OIG) ; des coopérations bi et multi latérales, du système des nations unies, des organisations internationales, des institutions scientifiques et techniques (Universités et Centres de recherche), de la société civile, des ONG, des organisations de producteurs et du Secteur privé, ont pris part à cette troisième édition.
Déclaration de Niamey de la 3e CICC2024
A l'issue de la 3ème Conférence Internationale sur le Changement Climatique en Afrique de l'Ouest et au Sahel, tenue du 09 au 11 septembre 2024 à Niamey, République du Niger
Etude sur les besoins des décideurs en matière d'analyse désagrégée de l'IPC/CH
une analyse rigoureuse, factuelle et consensuelle des situations d'insécurité alimentaire et de malnutrition aiguë. Le système de classification IPC/CH permet aux acteurs et aux parties prenantes concernés de déterminer et de classer la sévérité et l'ampleur des situations d'insécurité alimentaire aiguë et chronique et de malnutrition aiguë dans un pays, selon des normes scientifiques internationalement reconnues. Les estimations IPC/CH du nombre de personnes en situation d'insécurité alimentaire et de malnutrition indiquent où et combien de personnes se trouvent dans les différentes phases de l'insécurité alimentaire ou de la malnutrition par zone géographique. Plusieurs recommandations ont été formulées ces dernières années pour que l'IPC/CH fournisse une description plus nuancée des personnes en situation d'insécurité alimentaire et/ou de malnutrition, les raisons de cette situation, les lieux où elle sévit et de la durée de cette insécurité. Le Programme stratégique mondial de l'IPC (2023-
2026) a souligné la nécessité de fournir une « analyse désagrégée par sexe et d'autres déterminants intersectoriels de la vulnérabilité » dans l'analyse de l'IPC (SGP 2022, page 30) ; plus récemment, la réunion du TAG à Rome (16-17 février 2023) a confirmé la nécessité de mener une analyse désagrégée de l'IPC ; et des demandes similaires ont été formulées par les pays du CH en avril 2018, lorsqu'une analyse désagrégée par sexe a été demandée. Malgré ces recommandations, les avis des utilisateurs de l'IPC divergent sur la question de savoir si l'IPC devrait s'engager dans une analyse désagrégée et sur le type d'analyse désagrégée qui apporterait une valeur ajoutée dans différents
contextes. Comme le note l'Évaluation finale du Programme stratégique mondial de l'IPC (2019-2022), « si certains utilisateurs et membres du Comité de Pilotage Mondial (CPM) de l’IPC soulignent la nécessité d'une analyse plus désagrégée et sensible au genre, un nombre important de répondants, y compris des membres du CPM, s'interrogent également sur le rôle de l'IPC et sur la valeur ajoutée d'une analyse plus désagrégée. « Les partisans de l'analyse désagrégée soulignent souvent les besoins du secteur humanitaire en la matière, tandis que les détracteurs remettent en question le
rôle et la valeur ajoutée de l'IPC dans la fourniture d'estimations démographiques plus désagrégées, arguant que l'analyse désagrégée n'est “pas le rôle de l'IPC”, mais plutôt un processus qui devrait être mené au cours de la phase de conception des programmes.
Cette étude a été réalisée par IPC en collaboration avec les partenaires CH. L'objectif de l'étude est d'examiner en détail s'il existe un besoin d'analyse désagrégée à différents niveaux de décision et d'explorer les modalités de mise en œuvre qui permettraient d'informer les processus de prise de décision de la manière la plus efficace possible.
Expériences de collaboration entre l'ONG POTAL MEN et les forces de défense et de sécurité dans la prévention et la gestion des conflits pastoraux au Bénin
des conflits liés à la mobilité pastorale » a été menée au Bénin par POTAL MEN « Notre Union » qui est une
ONG nationale du droit Béninois crée en 1997. Cette ONG a pour mission de contribuer à l’amélioration des
conditions de vies des agro-éleveurs. L’expérience a été conduite dans les départements de l’Atakora/Donga et du Borgou/Alibori au Nord Bénin.
Elle a été mise en oeuvre avec l’appui technique et financier de la Coopération Allemande au Niger (GIZ/ZFD) et de la coopération Suisse (DDC) à travers respectivement les projets « Transformation des conflits et prévention des crises dans le domaine de la transhumance transfrontalière au Bénin, au Niger et au Burkina Faso »
et le Programme Régional d’éducation formation des populations pastorales (PREPP). Cette expérience a été partagée au cours d’un atelier tenu à Lomé (Togo) du 29 au 31 Octobre 2019 organisé
par le Comité permanent Inter-états de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS) dans le cadre de la
mise en oeuvre du Projet Elevages et pastoralisme intégrés et sécurisés en Afrique (PEPISAO). Elle a été complétée et améliorée par les contributions d’une quarantaine d’associations pastorales et agricoles de l’Afrique de l’Ouest et du Tchad. Nos vifs remerciements à : La présente note de capitalisation est le résultat des contributions diverses en terme d’édition et de conseils
aussi bien des experts de la Direction de l’Agriculture et du Développement Rural (DADR) de la CEDEAO, en
particulier, les Assistants Techniques, Dr Bio Goura SOULÉ et Emmanuelle MAILLOT que du CILSS, en
l’occurrence, le Chargé des programmes, Dr Hubert NDJAFFA et l’équipe de mise en oeuvre du PEPISAO
(Moussa ASSOUMANE, Imorou Orou DJEGA et Dr Anatole KONE) et également Alhassane YOUNFA de la
GIZ/ZFD.
Forêts tropicales et adaptation de changement de climat (TroFCCA)
La variabilité des phénomènes naturels et le changement climatique en Afrique de l’Ouest doivent être pris en considération dans l’évaluation de la vulnérabilité de la région aux impacts potentiels du changement climatique due à l’émission des gaz a effet de serre. Etant donnée que la recherche sur le changement climatique et son impact possible sur les différents secteurs de l'économie et de la vie continue, une meilleure compréhension des comportements prévisionnels du climat de l'Afrique de l’Ouest est indispensable. Les modèles climatiques de la région sont actuellement insatisfaisants pour faire des prévisions plus précises des températures et des précipitations. Néanmoins, plusieurs études ont établi que la région deviendra soit plus chaude et humide soit plus chaude et sèche à partir de l’année 2050 et au delà en raison du réchauffement global. L’ampleur, la distribution et la synchronisation de ces changements ne sont pas connues et sont appelées à plus d’attention.
Guide de présentation de l'initiative pour l'irrigation au Sahel (2iS)
La finalité de l’Initiative pour l’Irrigation au Sahel est de contribuer à la croissance
et à la résilience de la région sahélienne en améliorant la compétitivité de l’agriculture irriguée et en augmentant sa valeur ajoutée dans le développement agricole des pays concernés, contribuant ainsi à la création d’emplois et à la réduction de la pauvreté.
L’objectif de l’Initiative est d’appuyer les États et les acteurs de l’agriculture irriguée en vue de porter les superficies avec maîtrise de l’eau agricole à un million d’hectares, tout en assurant la viabilité, la performance et la durabilité environnementale des systèmes irrigués existants et futurs ainsi que le développement agricole connexe.
Inauguration du parc de technologie et d'innovation agricoles de SLARI en Sierra Leone
AGRHYMET Centre Climatique Régional pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (AGRHYMET CCR-AOS) renforce les capacités de son personnel sur les notions de Qualité, Hygiène, Santé, Sécurité et Environnement au travail
Ingénieur en Agrométéorlogie
L’objectif est de former des cadres qualifiés en traitement, application et diffusion de l’information scientifique et technique en matière d’agrométéorologie
Ingénieurs en Instruments et Micro-informatique
L’objectif est de former des cadres compétents pour la spécification, l'installation et la maintenance des équipements de collecte d'informations
Initiative régionale, environnement mondial et lutte contre la désertification
Mobiliser les fonds FFEM pour la société civile locale dans le cadre de la lutte contre la désertification. 2 2. . Renforcer les capacités des acteurs de terrain et des opérateurs de projets. 3 3. . Assurer un processus de suivi-évaluation et de capitalisation scientifique.
La nouvelle du pastoralisme et de la transhumance au Sahel et en Afrique de l'Ouest
Editorial du Secrétaire Exécutif, Mot du Coordonnateur PRA-GRN/CC, Echos du terrain
Le cilss renforce les capacités des pays de l’espace cilss-cedeao pour l’intégration des changements climatiques dans la planification et le budget national
Les changements climatiques (CC) constituent une menace importante pour le développement économique et risque de compromettre les chances de relever les défis de réduction de la pauvreté. Par conséquent, ses impacts doivent être intégrés systématiquement dans les politiques économiques,sociales, les projets de développement et les efforts d’aide internationale. Or, l’intégration du CC au processus de planification du développement représente encore un défi pour les Pays en voie de developpement (PED).
Le Sahel et l’Afrique de l’Ouest encore sous les eaux avec des cas d’inondations meurtrières. Les perspectives sont encore alarmantes !
Le Sahel et le Nord des pays du Golfe de Guinée ont observé des pluies diluviennes au cours des dernières semaines ayant occasionné des inondations dans plusieurs localités. Ces inondations ont engendré d’importants dégâts dans des villes et villages accentuant la vulnérabilité déjà critique des communautés. Les images témoignent de l’ampleur des dégâts enregistrées avec malheureusement des pertes en vies humaines, animales et matériels. Les inondations ont été plus dévastatrices en Guinée, au Mali, au Burkina Faso, au Niger et au Tchad.
Master en Gestion Durable des Terres (GDT)
L’objectif visé par le Mastère en Gestion durable des terres (GDT) est de former des cadres compétents, opérationnels dans le domaine de la gestion durable des terres, à même d’apporter un appui conseil aux producteurs et de relever avec eux les défis du développement durable. De ce point de vue, les enseignements devraient, en plus de renforcer les acquis théoriques des apprenants, revêtir un caractère pratique.
Master en Pastoralisme
Dans le cadre du Projet Régional d'Appui au Pastoralisme au Sahel (PRAPS), sous l'impulsion politique de la CEDEAO/UEMOA (plus la Mauritanie et le Tchad) le CILSS assure la supervision et l'assistance technique de l'ensemble du projet dans les 6 pays concernés : Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal, Tchad. En appui aux objectifs du projet (amélioration de la santé animale, amélioration de la gestion des ressources naturelles, facilitation de l'accès aux marchés, gestion des crises pastorales, gestion du projet et appui institutionnel), un Master Professionnel en Pastoralisme sera lancé en janvier 2017 au Centre Régional AGRHYMET de Niamey au Niger. Ce Master vise à renforcer les capacités des cadres sahéliens à prendre en charge les nouveaux défis liés au pastoralisme dans les pays bénéficiaires du PRAPS. L'originalité de ce Master réside dans son approche transversale, systémique, pluridisciplinaire qui combine les sciences de la vie et de la terre à celles des sciences humaines.
Master en Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle (SAN)
L’objectif visé par le mastère SAN est de former des cadres compétents et opérationnels dans le domaine de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, qui seront capables de concevoir des stratégies innovantes pour relancer les politiques de production vivrière, analyser la situation de sécurité alimentaire et concevoir la réponse aux crises, contribuer à la création d’un marché agricole régional et réduire les taux de malnutrition en Afrique de l’Ouest.
Mastère en Gestion Intégrée des Ressources en Eau et Environnement
La formation permettra le renforcement des capacités et partant l’amélioration du développement et de la durabilité de la gestion des ressources en eau des services de l’eau, de l’agriculture, de l’environnement ainsi que les organismes de bassin (ABN, l’OMVS, l’ABV, la CBLT, etc). Elle s’inscrit de manière générale dans la dynamique de la conférence de Rio (1992) et des décisions prises au sommet Mondial sur le Développement Durable grâce auxquelles la communauté internationale a reconnu la nécessité d’une gestion durable des ressources en eau pour une sécurité alimentaire et environnementale durable.
Mastère en Protection Durable des Cultures et de l’Environnement (PDCE)
L’objectif du Mastère est de développer des curricula pour la conception et la mise en oeuvre de programmes de gestion des nuisibles qui prennent en compte les dimensions environnementales, sociales et économiques de la protection des cultures. Dans ce cadre,plusieurs modules traitant des agroécosystèmes et des systèmes naturels sont développés. La lutte alternative aux pesticides (pratiques culturales, génétique et lutte biologique) est complétée par la lutte chimique raisonnée, les bonnes pratiques phytosanitaires et de gestion des pesticides et des produits chimiques afin de préserver les organismes non cibles et l’environnement. Des enseignements pratiques, pour la reconnaissance, la multiplication en masse et l’utilisation d’ennemis naturels endogènes des principaux nuisibles des cultures ainsi que des outils d’aide à la décision sont programmés. Enfin les approches de contrôle des ennemis sont reconsidérées pour prendre en considération les nouvelles adaptations de pratiques culturales développées face aux changements climatiques
Note d'aide à la décision sur les Systèmes d'Elevage Mobiles (SEM) en Afrique de l'Ouest et au Sahel (AOS)
Cette note d’aide à la décision constitue la seconde qui matérialise l’opérationnalisation de l’Observatoire des Systèmes d’élevage mobiles en Afrique de l’Ouest et au Sahel (OSEMAOS) ; plateforme d’information que pilote le Centre Régional AGRHYMET du CILSS en collaboration avec la CEDEAO et l’UEMOA. Elle traite de la conjoncture pastorale de Juin à Novembre 2024 à partir des données et informations transmises par les points focaux des pays[1], par les Organisations Professionnelles des éleveurs, des pasteurs et des agriculteurs, les inter collectivités locales et transfrontalières.
Note d'aide à la décision sur les Systèmes d'Elevage Mobiles (SEM) en Afrique de l'Ouest et au Sahel (AOS)
L’élevage des ruminants en Afrique de l’Ouest et au Sahel est dominé par des systèmes
pastoraux et agropastoraux caractérisés par des déplacements plus ou moins de longues
distances et durées des animaux et des bergers. Ces mouvements sont amplifiés par les
effets de deux phénomènes : les changements climatiques et l’insécurité qui touchent
indistinctement les pays sahéliens et côtiers. Les analyses de la présente note s’appuient sur les résultats de la concertation organisée avec les représentants de quatorze (14) pays, des institutions régionales (CEDEAO, UEMOA, CILSS) et des Organisations des éleveurs sur la période d’octobre 2023 à mai 2024.
Note spéciale sur la situation des inondations au Sahel N°03
Le Sahel et l’Afrique de l’Ouest encore sous les eaux avec des cas d’inondations meurtrières. Les perspectives sont encore alarmantes!
Note spéciale sur la situation des inondations au Sahel
Le Sahel et le Nord des pays du Golfe de Guinée ont observé des pluies diluviennes au cours des dernières semaines ayant occasionné des inondations dans plusieurs localités. Ces inondations ont engendré d’importants dégâts dans des villes et villages accentuant la vulnérabilité déjà critique des communautés. Les images témoignent de l’ampleur des dégâts enregistrées avec malheureusement des pertes en vies humaines, animales et matériels. Les inondations ont été plus dévastatrices en Guinée, au Mali, au Burkina Faso, au Niger et au Tchad.
Note spéciale sur la situation pastorale au Sahel et en Afrique de l’Ouest en 2022
Au Sahel et en Afrique de l’Ouest, la situation pastorale est marquée par une bonne disponibilité fourragère, de bonnes conditions d’abreuvement du bétail et une situation zoo sanitaire globalement calme. L’embonpoint des animaux est très satisfaisant dans l’ensemble. En effet, malgré les séquences sèches enregistrées en début de saison, les conditions de croissance de la végétation ont été favorables à une bonne production fourragère dans la quasi-totalité des pays du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest. Le niveau de remplissage des mares temporaires pour l’abreuvement du bétail des zones agropastorales et pastorales a été satisfaisant de juillet à septembre 2022. Cependant, la disponibilité fourragère est faible dans certaines zones sahéliennes, notamment dans les régions de Tillabéry, Tahoua, Agadez au Niger et dans les régions de Gao et Ménaka au Mali. La production fourragère au 31 octobre 2022 est supérieure à celle de l’année 2021 et à la moyenne des cinq dernières années en Mauritanie, au Sénégal, au Mali, au Burkina Faso, à l’Est du Niger et au Tchad. Néanmoins, elle est inférieure à ces références à l’ouest du Niger, notamment dans la région de Tillabéry et une partie des régions de Tahoua et d’Agadez, ainsi que dans les régions de Gao et de Ménaka au Mali
PEPISAO
Le projet « Élevages et pastoralisme intégrés et sécurisés en Afrique de lʼOuest »
(PEPISAO) est mis en oeuvre par la Communauté Économique des États de lʼAfrique de lʼOuest (CEDEAO), Maître dʼOuvrage, et le CILSS, Maître dʼOuvrage Délégué, avec lʼappui financier de lʼAgence Française de Développement (AFD) et lʼassistance technique du consortium IRAM/ISSALA/LARES. Dʼune durée de quatre ans (2018- 2022) et dʼun montant de cinq (5) millions dʼEuros, le projet couvre la zone CEDEAO plus le Tchad et la Mauritanie. Il a bénéficié dʼune extension sans coûts financiers additionnels au 31 décembre 2023. Le projet est mis en oeuvre depuis 2019 dans un contexte régional marqué par : (i) la détérioration de la situation pastorale, alimentaire et nutritionnelle, (ii) la recrudescence de lʼinsécurité des biens et des personnes ; (iii) la prévalence de la pandémie de la COVID 19, dʼune part, et par (v) une augmentation significative du nombre de projets régionaux traitant du pastoralisme et (vi) une relative détérioration de la gouvernance de la transhumance transfrontalière, dʼautre part.
Cependant les parties prenantes ont pu, par leur engagement surmonter les
effets de ces facteurs et engranger de nombreux acquis à lʼactif du projet.
Le présent rapport capitalise les acquis majeurs et les résultats obtenus à lʼissue
de quatre années dʼexécution.
Prévisions Saisonnières des caractéristiques Agro-hydro-climatiques de la grande saison des pluies dans les Pays du Golfe de Guinée (PRESAGG - 2025)
Pour la grande saison des pluies 2025 dans les parties Sud des pays du Golfe de Guinée,
il est attendu des cumuls pluviométriques moyens à déficitaires dans le Sud-est du
Nigéria, le Sud-Ouest de la Côte d’Ivoire et moyens à excédentaires dans les parties Sud-
Ouest du Nigéria, Sud-Est du Ghana et Sud du Bénin, du Togo et de la Côte d’Ivoire ; un
démarrage précoce à normal, une fin précoce à normale et des séquences sèches
longues à normales sont attendus sur la majeure partie de la zone du Golfe de Guinée ;
des écoulements moyens à excédentaires dans les bassins côtiers de la partie Ouest et
Excédentaires à moyens dans ceux de la partie Est.
Prévisions saisonnières des caractéristiques Agro-hydro-climatiques pour la grande saison des pluies dans les pays du Golfe de Guinée.
Le PRESAGG 2024 a été organisé à Accra au Ghana par AGRHYMET Centre Climatique Régional pour l’Afrique de l’Ouest et du Sahel (AGRHYMET CCR-AOS) et l’Agence de la Météorologie du Ghana, en collaboration avec l’ACMAD, les services nationaux météorologiques et hydrologiques (SMNH) des pays du Golfe de Guinée, les organismes des bassins fluviaux des pays côtiers et l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM).
Prévisions saisonnières des caractéristiques Agro-hydro-climatiques pour la grande saison des pluies dans les pays du Golfe de Guinée.
Le PRESA-GG 2022 a été organisé à Cotonou au Bénin par le Centre Régional AGRHYMET et l'Agence Nationale de la Météorologie du Bénin, en collaboration avec ses partenaires dont l’ACMAD, les services nationaux météorologiques et hydrologiques (SMNH) des pays côtiers de Golfe de Guinée et de l’OMM.
Principales réalisations en 2020
Lʼannée 2020, deuxième année de mise en oeuvre du Projet Elevages et Pastoralisme intégrés et sécurisés
en Afrique de lʼOuest (PEPISAO) a été marquée par de nombreuses réalisations, en dépit de lʼoccurrence de la pandémie du COVID 19. Il sʼagit principalement de : (i) la conduite de lʼétude relative à la cartographie des associations actives dans la prévention et gestion des conflits et la perception du pastoralisme par les parties prenantes dans les zones conflictogènes, (ii) lʼanalyse de lʼétat des lieux des systèmes dʼinformation à lʼattention des agropasteurs, (iii) lʼévaluation de la mise en oeuvre des règlements régionaux existants ; (iv) lʼaffinement des outils SPC de prévention et gestion des conflits ; (iv) le lancement de la réflexion prospective au moyen du démarrage de la production des notes thématiques sur les germes de changement. Lʼannée 2000 a été marquée aussi par (i) lʼévaluation de lʼentente entre le Bénin et le
Niger sur la transhumance transfrontalière et le (ii) le renforcement des partenariats stratégiques (PFUA/GIZ et FAO) pour faciliter les synergies et la cohérence des interventions sur le pastoralisme.
Rapport annuel 2019
Notre sous-région est touchée par de nombreux conflits
sécuritaires ou pastoraux. On note dans lʼensemble que
lʼaccès aux ressources naturelles en est lʼune des causes
principales. Ces ressources sont de plus en plus limitées et disputées sous les effets croisés du changement climatique, de la privatisation des terres et de la croissance démographique. Alors que faire ? Pour répondre à cette question, nous avons proposé plusieurs stratégies dans la nouvelle politique agricole de la CEDEAO, lʼECOWAP, 2015-2025.
Répertoire informatif sur les règlements et accords relatifs à la prévention et gestion des conflits pastoraux au Sahel et en Afrique de l'Ouest Tome 1 : CEDEAO et pays du couloir central de transhumance (Benin, Burkina Faso, Niger et Togo)
Le pastoralisme et la transhumance constituent le système de production des ruminants le plus répandu en Afrique de l’Ouest et au Sahel. Il est crédité par les institutions régionales, d’un important potentiel de promotion du développement du bétail, d’accélération de la croissance économique et renforcement du processus d’intégration régionale. Cependant, les institutions régionales sont aussi conscientes des défis qui sont liés à son exercice ; la compétition d’accès aux ressources naturelles avec les autres parties prenantes et qui peut être source de conflits parfois violents. C’est pour anticiper et minimiser l’occurrence de ces conflits que les institutions d’intégration régionale et les États ont édicté un ensemble de règles pour encadrer l’exercice de cette activité économique et garantir la cohésion sociale entre les communautés d’éleveurs et d’agriculteurs. Pour rappel, on peut noter qu’« une réglementation est une notion de droit qui recouvre un ensemble d'instruments juridiques sous forme de lois, de décisions, de règles et règlements, et autres textes juridiques qui encadre, une activité sociale et économique, etc. Il s’agit en fait d’assujettir une activité à des règlements ». En fait, les règlementations gouvernent les activités liées aux mouvements des hommes et de leurs activités économiques. Dans cette optique, l’Union Africaine, la CEDEAO, l’UEMOA, les Etats et des collectivités, à travers des dispositifs législatifs et réglementaires, ont posé des bases juridiques et institutionnelles fortes pour faciliter les déplacements des animaux dans leurs espaces sous-régionaux et nationaux. Entre 1998 et 2004, la CEDEAO, l’UEMOA et d’autres partenaires ont adopté plusieurs textes et des documents de politiques pour encadrer, dans un premier temps, la transhumance transfrontalière et réduire les conflits entre agriculteurs et éleveurs puis ensuite au regard de l’environnement sanitaire mondiale (résurgence des maladies animales transmissibles à l’homme), pour protéger la santé publique. Les États, dans le but d’encadrer la transhumance et réduire les conflits entre éleveurs et agriculteurs ont adopté, depuis les indépendances, des lois qui ont été adaptées aux règlements régionaux.
Répertoire informatif sur les règlements et accords relatifs à la prévention et gestion des conflits pastoraux au Sahel et en Afrique de l'Ouest Tome 1 : CEDEAO et pays du couloir de l'ouest de transhumance (Cote d'Ivoire, Guinée, Mali, Mauritanie, Sénégal) Tome 1 : CEDEAO et pays du couloir de l'Ouest de transhumance ( Cote d'Ivoire, Guinée, Mali, Mauritanie, Sénégal)
Le pastoralisme et la transhumance constituent le système de production des ruminants le plus répandu en Afrique de l’Ouest et au Sahel. Il est crédité par les institutions régionales, d’un important potentiel de promotion du développement du bétail, d’accélération de la croissance économique et renforcement du processus d’intégration régionale. Cependant, les institutions régionales sont aussi conscientes des défis qui sont liés à son exercice ; la compétition d’accès aux ressources naturelles avec les autres parties prenantes et qui peut être source de conflits parfois violents. C’est pour anticiper et minimiser l’occurrence de ces conflits que les institutions d’intégration régionale et les États ont édicté un ensemble de règles pour encadrer l’exercice de cette activité économique et garantir la cohésion sociale entre les communautés d’éleveurs et d’agriculteurs. Pour rappel, on peut noter qu’« une réglementation est une notion de droit qui recouvre un ensemble d'instruments juridiques sous forme de lois, de décisions, de règles et règlements, et autres textes juridiques qui encadre, une activité sociale et économique, etc. Il s’agit en fait d’assujettir une activité à des règlements ». En fait, les règlementations gouvernent les activités liées aux mouvements des hommes et de leurs activités économiques Dans cette optique, l’Union Africaine, la CEDEAO, l’UEMOA, les Etats et des collectivités, à travers des dispositifs législatifs et réglementaires, ont posé des bases juridiques et institutionnelles fortes pour faciliter les déplacements des animaux dans leurs espaces sous-régionaux et nationaux. Entre 1998 et 2004, la CEDEAO, l’UEMOA et d’autres partenaires ont adopté plusieurs textes et des documents de politiques pour encadrer, dans un premier temps, la transhumance transfrontalière et réduire les conflits entre agriculteurs et éleveurs puis ensuite au regard de l’environnement sanitaire mondiale (résurgence des maladies animales transmissibles à l’homme), pour protéger la santé publique. Les États, dans le but d’encadrer la transhumance et réduire les conflits entre éleveurs et agriculteurs ont adopté, depuis les indépendances, des lois qui ont été adaptées aux règlements régionaux.
Répertoire informatif sur les règlements et accords relatifs à la prévention et gestion des conflits pastoraux au Sahel et en Afrique de l'Ouest
Le pastoralisme et la transhumance constituent le système de production des ruminants le plus répandu en Afrique de l’Ouest et au Sahel. Il est crédité par les institutions régionales, d’un important potentiel de promotion du développement du bétail, d’accélération de la croissance économique et
renforcement du processus d’intégration régionale. Cependant, les institutions régionales sont aussi conscientes des défis qui sont liés à son exercice ; la compétition d’accès aux ressources naturelles avec les autres parties prenantes et qui peut être source de conflits parfois violents. C’est pour anticiper et minimiser l’occurrence de ces conflits que les institutions d’intégration régionale et les États ont édicté un ensemble de règles pour encadrer l’exercice de cette activité économique et garantir la cohésion sociale entre les communautés d’éleveurs et d’agriculteurs. Pour rappel, on peut noter qu’« une réglementation est une notion de droit qui recouvre un ensemble d'instruments juridiques sous forme de lois, de décisions, de règles et règlements, et autres textes juridiques qui encadre, une activité sociale et économique, etc. Il s’agit en fait d’assujettir une activité à des règlements ». En fait, les règlementations gouvernent les activités liées aux mouvements des hommes et de leurs activités économiques Dans cette optique, l’Union Africaine, la CEDEAO, l’UEMOA, les Etats et des collectivités, à travers des dispositifs législatifs et réglementaires, ont posé des bases juridiques et institutionnelles fortes pour faciliter les déplacements des animaux dans leurs espaces sous-régionaux et nationaux. Entre 1998 et 2004, la CEDEAO, l’UEMOA et d’autres partenaires ont adopté plusieurs textes et des documents de politiques pour encadrer, dans un premier temps, la transhumance transfrontalière et réduire les conflits entre agriculteurs et éleveurs puis ensuite au regard de l’environnement sanitaire mondiale (résurgence des maladies animales transmissibles à l’homme), pour protéger la santé publique. Les États, dans le but d’encadrer la transhumance et réduire les conflits entre éleveurs et agriculteurs ont adopté, depuis les indépendances, des lois qui ont été adaptées aux règlements régionaux. Malgré cet ensemble de textes, les conflits demeurent et la gestion de la transhumance est encore une préoccupation majeure dans les Etats et au niveau transfrontalier. Afin de contribuer à une large diffusion et internalisation de ces textes par les acteurs à tous les niveaux, le projet Élevages et pastoralisme intégrés et sécurisés (PEPISAO), financé par l’Agence française de Développement (AFD) et coordonné par la CEDEAO qui a délégué la mise en oeuvre des composantes 1 et 2 au CILSS, s’investit à les mettre dans des formats adaptés. Le processus d’élaboration du répertoire informatif inclut plusieurs étapes : la documentation des textes existants, leur analyse, l’extraction des informations pertinentes aux usagers, notamment aux éleveurs. Les informations retenues sont relatives à la prévention et gestion des conflits pastoraux : conditions d’entrée, de séjour des transhumants dans les pays d’accueil, procédures de règlement des conflits, modalités d’accès aux ressources naturelles (pâturage et eau), etc. Ce document est présenté sous formes de fiches au niveau régional, en l’occurrence la CEDEAO et des pays notamment le Bénin, le Burkina Faso, , le Niger et le Togo. Les informations sont présentées sur 12 thématiques principales que sont : Prise en compte de la transhumance dans les documents politiques du développement ; Conditions à remplir avant le départ en transhumance ; Conditions d’entrée (Périodes, les portes de traversées des frontières) ; Garde des animaux au cours de la transhumance ; Mesures/Sanctions en cas de non-respect des conditions de la transhumance ; Conditions d’accueil des animaux transhumants ; Mécanismes de gestion des conflits ; Conditions/modalités d’accès aux ressources naturelles (eau, pâturage) ; Conditions/modalités d’accès aux aliments de bétail ; Conditions/modalités d’accès aux services vétérinaires ; Accès aux services sociaux au profit des éleveurs (Education, Santé, autres…) ; La CEDEAO et le CILSS voudraient sincèrement remercier les points focaux élevages et transhumance des pays pour la collecte des textes existants et les Organisations régionales des pasteurs APESS, RBM et ROPPA pour leur contribution à l’élaboration de ce répertoire. La CEDEAO et le CILSS témoignent leur reconnaissance à l’AFD pour son soutien financier à la mise en oeuvre du PEPISAO.
Répertoire informatif sur les règlements et accords relatifs à la prévention et gestion des conflits pastoraux au Sahel et en Afrique de l'Ouest
Le pastoralisme et la transhumance constituent le système de production des ruminants le plus répandu en Afrique de l’Ouest et au Sahel. Il est crédité par les institutions régionales, d’un important potentiel de promotion du développement du bétail, d’accélération de la croissance économique et renforcement du processus d’intégration régionale. Cependant, les institutions régionales sont aussi conscientes des défis qui sont liés à son exercice ; la compétition d’accès aux ressources naturelles avec les autres parties prenantes et qui peut être source de conflits parfois violents. C’est pour anticiper et minimiser l’occurrence de ces conflits que les institutions d’intégration régionale et les États ont édicté un ensemble de règles pour encadrer l’exercice de cette activité économique et garantir la cohésion sociale entre les communautés d’éleveurs et d’agriculteurs. Pour rappel, on peut noter qu’« une réglementation est une notion de droit qui recouvre un ensemble d'instruments juridiques sous forme de lois, de décisions, de règles et règlements, et autres textes juridiques qui encadre, une activité sociale et économique, etc. Il s’agit en fait d’assujettir une activité à des règlements ». En fait, les règlementations gouvernent les activités liées aux mouvements des hommes et de leurs activités économiques Dans cette optique, l’Union Africaine, la CEDEAO, l’UEMOA, les Etats et des collectivités, à travers des dispositifs législatifs et réglementaires, ont posé des bases juridiques et institutionnelles fortes pour faciliter les déplacements des animaux dans leurs espaces sous-régionaux et nationaux. Entre 1998 et 2004, la CEDEAO, l’UEMOA et d’autres partenaires ont adopté plusieurs textes et des documents de politiques pour encadrer, dans un premier temps, la transhumance transfrontalière et réduire les conflits entre agriculteurs et éleveurs puis ensuite au regard de l’environnement sanitaire mondiale (résurgence des maladies animales transmissibles à l’homme), pour protéger la santé publique. Les États, dans le but d’encadrer la transhumance et réduire les conflits entre éleveurs et agriculteurs ont adopté, depuis les indépendances, des lois qui ont été adaptées aux règlements régionaux. Malgré cet ensemble de textes, les conflits demeurent et la gestion de la transhumance est encore une préoccupation majeure dans les Etats et au niveau transfrontalier. Afin de contribuer à une large diffusion et internalisation de ces textes par les acteurs à tous les niveaux, le projet Élevages et pastoralisme intégrés et sécurisés (PEPISAO), financé par l’Agence française de Développement (AFD) et coordonné par la CEDEAO qui a délégué la mise en oeuvre des composantes 1 et 2 au CILSS, s’investit à les mettre dans des formats adaptés. Le processus d’élaboration du répertoire informatif inclut plusieurs étapes : la documentation des textes existants, leur analyse, l’extraction des informations pertinentes aux usagers, notamment aux éleveurs. Les informations retenues sont relatives à la prévention et gestion des conflits pastoraux : conditions d’entrée, de séjour des transhumants dans les pays d’accueil, procédures de règlement des conflits, modalités d’accès aux ressources naturelles (pâturage et eau), etc. Ce document est présenté sous formes de fiches au niveau régional, en l’occurrence la CEDEAO et des pays notamment le Bénin, le Burkina Faso, , le Niger et le Togo. Les informations sont présentées sur 12 thématiques principales que sont : Prise en compte de la transhumance dans les documents politiques du développement ; Conditions à remplir avant le départ en transhumance ; Conditions d’entrée (Périodes, les portes de traversées des frontières) ; Garde des animaux au cours de la transhumance ; Mesures/Sanctions en cas de non-respect des conditions de la transhumance ; Conditions d’accueil des animaux transhumants ; Mécanismes de gestion des conflits ; Conditions/modalités d’accès aux ressources naturelles (eau, pâturage) ; Conditions/modalités d’accès aux aliments de bétail ; Conditions/modalités d’accès aux services vétérinaires ; Accès aux services sociaux au profit des éleveurs (Education, Santé, autres…) ; La CEDEAO et le CILSS voudraient sincèrement remercier les points focaux élevages et transhumance des pays pour la collecte des textes existants et les Organisations régionales des pasteurs APESS, RBM et ROPPA pour leur contribution à l’élaboration de ce répertoire. La CEDEAO et le CILSS témoignent leur reconnaissance à l’AFD pour son soutien financier à la mise en oeuvre du PEPISAO.
Sahel and West Africa Program in Support of the Great Green Wall Initiative
The Program will support the following activities: Expand investment in sustainable land and water management technologies This would help communities adapt production systems to climate variability and change, generate income and livelihoods, and secure global public goods such as retention of greenhouse gases, nitrogen fixation, groundwater recharge, and biodiversity, and reduce impacts from erosion, drought and flooding. Improve land use planning, such as at watershed scale (e.g., Nigeria) or local levels (e.g., grazing reserves, conservation areas, etc.). This would help manage trade-offs that occur between multiple uses such as demand for rich floodplains for grazing or crops, or woodlands’ value for fuelwood versus watershed function and protected areas.
Improve and apply the information base: climate and water monitoring network
improvements, ICT innovations, institutional cooperation within and across countries, and evidence-based policy development.
Sénégal : Contribution remarquable du PARIIS dans la promotion de la souveraineté alimentaire
“Aljana amna !”. Le paradis existe (en wolof). Les femmes des périmètres irrigués y croient. Elles le chantent en chœur, en l’honneur du PARIIS, qui a amélioré leurs conditions de travail. « Aujourd’hui, on passe moins de temps dans les champs et on peut s’occuper davantage des enfants et de nos hommes. Voilà pourquoi on dit que nous vivons le paradis”
SENSIBILITÉ ET PRÉVENTION DES CONFLITS (SPC) Cahier de terrain
La Liste de Vérification de Sensibilité et Prévention Conflits (SPC) a été développée dans le cadre du
programme « Pastoralisme et Stabilité au Sahel et dans la Corne dAfrique » (PASSHA, 2016-2017, Banque Mondiale). En appui au CILSS (Comité permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel) et à lIGAD (Autorité Inter-Gouvernementale pour le Développement) le PASSHA vise à intégrer lapproche de Sensibilité et Prévention des Conflits dans les interventions des deux institutions et à renforcer leur capacité en la matière.
Sensibilité et prévention des conflits (SPC) Cahier de terrain
Liste de vérification pour la mise en œuvre de projets (activités ou d’infrastructures)
destinées au secteur d’élevage en zone pastorale sub-saharienne La Liste de Vérification de Sensibilité et Prévention Conflits (SPC) a été développée dans le cadre du
programme « Pastoralisme et Stabilité au Sahel et dans la Corne d'Afrique » (PASSHA, 2016-2017, Banque Mondiale). En appui au CILSS (Comité permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel) et à lIGAD (Autorité Inter-Gouvernementale pour le Développement) le PASSHA vise à intégrer l'approche de Sensibilité et Prévention des Conflits dans les interventions des deux institutions et à renforcer leur capacité en la matière. Son contenu a été amélioré dans le cadre de la mise en œuvre du Projet Elevage et Pastoralisme Intégrés et Sécurisés en Afrique de l'Ouest (PEPISAO 2018-2022) Support de terrain associé au Guide Pratique de la Sensibilité et Prévention des Conflits dans les projets de développement du secteur élevage en zone sub-saharienne, la liste a été testée dans le cadre respectif du Projet Régional d'Appui au Pastoralisme au Sahel (PRAPS) et du Projet Régional de Résilience Pastorale (RPLRP). Si vous découvrez la liste de vérification pour la première fois, prenez d'abord connaissance du Guide Pratique
Situation de la campagne agropastorale au 31 Août 2021
Au cours du mois d’août 2021, le Front Inter Tropical (FIT) a poursuivi sa migration saisonnière vers le Nord sur la Mauritanie et le Mali. Par contre, sur le Niger et le Tchad un début de retrait est observé. En effet à la dernière décade d’août, le FIT a fait une progression latitudinale significative d’environ deux (2) dégrées sur la Mauritanie et le Mali et un retrait de deux (2) à trois (3) degrés sur le Niger et le Tchad. Il se localise toujours sur la zone désertique des pays sahélienne suivant l’axe Nord Mauritanie, Nord Mali, extrême Nord Niger et Nord Tchad. Sa position moyenne mensuelle est de 18,6°N (Figure 1).
Situation de la campagne agropastorale au 31 Juillet 2021
Au cours du mois de juillet le Front Inter Tropical (FIT) a poursuivi sa migration saisonnière vers le Nord. Il a fait une remontée significative (entre 3 et 5 degrés soit 300 à 550 km) entre la première et la troisième décade (figure 1.1). A la dernière décade du mois, il se situait sur un axe Nord Sénégal, Centre Mauritanie, Extrême- Nord Mali, Extrême sud Algérie et Extrême-nord Tchad, avec une position moyenne mensuelle d’environ 19 degré de latitude Nord (Figure 1.1).
Situation Pastorale 2018
Les conditions de la saison des pluies 2018 ont été favorables à une bonne installation et un bon déroulement de la campagne agropastorale sur la moitié Est de la zone sahélienne. En revanche, dans la moitié Ouest, les conditions ont été défavorables à l’installation et à la croissance de la végétation. Ces mauvaises conditions sont dues à une installation tardive des pluies et parfois des pauses pluviométriques. Les zones affectées sont : les régions de Tahoua, de Dosso et de Tillabéry au Niger ; le Centre du Burkina Faso ; l’Est et le centre de la zone pastorale du Mali ; toute la moitié Est de la Mauritanie ; et la zone pastorale du Sénégal (figure1).
Technicien Supérieur en Agrométéorlogie
L’objectif est de former des techniciens supérieurs qualifiés pour la collecte et la gestion des réseaux des données agrométéorologiques, le suivi de la campagne agricole et l’élaboration des services et produits agroclimatique pour les usagers (agriculteurs, éleveurs, agropasteurs…), la prévision des récoltes, la maîtrise et gestion de l’eau à la parcelle, la formation le conseil, et la vulgarisation agrométéorologique
Technicien Supérieur en Hydrologie
L’objectif est de doter les services techniques des pays de cadres compétents capables d’effectuer les tâches relatives à l’installation et à l’exploitation de réseaux hydrométriques, à la constitution et à la mise à jour de banques de données hydrologiques, à la production et à la diffusion de données sur les ressources en eau utiles à tous les secteurs de l’activité socio-économique.
Technicien Supérieur en Instruments / Micro-Informatique
L’objectif est de former des techniciens supérieurs qualifiés pour l’installation, la mise en œuvre, la gestion et la maintenance de matériel agro-hydro-météorologique, d’équipements micro-informatiques, de réseaux informatiques, de télécommunication et autres produits électroniques industriels.
Technicien Supérieur en Protection des Végétaux
L’objectif est de former des cadres techniques qualifiés en protection des végétaux avec un accent sur la mise en œuvre de l’approche lutte intégrée contre les ennemis des cultures en milieu paysan.
Une expérience réussie de promotion d’une mobilité apaisée du bétail comme clé de voûte des systèmes de production et de commercialisation en Afrique de l’Ouest
Le colloque de N’Djamena en République du Tchad (mai 2013) et la déclaration de
Nouakchott en République Islamique de Mauritanie (octobre 2013) ont donné un regain
d’intérêt au secteur de l’élevage, au regard de sa contribution non négligeable aux
revenus des populations et à la sécurité alimentaire. Le Projet Régional de Dialogue et
d’Investissement pour le Pastoralisme et la Transhumance au Sahel et dans les pays
côtiers de l’Afrique de l’Ouest (PREDIP), et plusieurs autres initiatives régionales (PRAPS, PEPISAO, etc.) ont alors été mis en oeuvre pour promouvoir et valoriser l’élevage mobile. Exécuté entre 2018 et 2024, le PREDIP est intervenu sur huit (08) pays dont cinq (05) pays côtiers (Bénin, Côte d’Ivoire, Ghana, Nigeria et Togo) et trois (03) pays sahéliens (Burkina Faso, Mali et Niger) avec comme principale approche le ciblage des zones transfrontalières entre le sud des pays sahéliens et le nord des pays côtiers. Ces zones, connues pour avoir une forte concentration d’animaux, sont également réputées conflictogènes à cause de l’exploitation des ressources pastorales partagées entre usagers. En cinq (05) années de mise en oeuvre, le PREDIP a apporté des solutions innovantes aux défis uniques en termes de gestion des ressources pastorales, de la transhumance et des interactions entre pasteurs et agriculteurs dans les zones sahéliennes et côtières. Qu’il s’agisse de l’amélioration des systèmes d’information, de la gouvernance du secteur, de la mise en place des infrastructures et aménagements agropastoraux ou de la promotion de la santé animale, le PREDIP a engrangé d’importants acquis et appris de
ses pratiques. La présente note de synthèse présente les principaux jalons du projet, ses réalisations, son impact positif, ainsi que les innovations et des bonnes pratiques qui ont émergé de sa mise en oeuvre. Au regard des défis relevés et les résultats obtenus, cette brochure se veut également un témoignage de l’engagement inébranlable de l’ensemble des acteurs pour atteindre les succès récoltés par le PREDIP.
Utilisation des systèmes d'information dans la prévention et la gestion des conflits liés à la mobilité pastorale
L’expérience basée sur « l’utilisation des systèmes d’information dans la prévention des conflits liés à la mobilité pastorale » est portée par le Réseau Billital Maroobé (RBM). Le RBM est un réseau des organisations d’éleveurs implanté dans 9 pays d’Afrique de l’Ouest, à savoir : le Bénin, le Burkina Faso le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Nigeria, le Sénégal, le Tchad et le Togo avec une perspective d’extension à la Côte d’Ivoire et au Ghana. L’objectif du RBM est de contribuer à la reconnaissance du droit à la mobilité et à la sécurisation du foncier pastoral pour favoriser la négociation entre acteurs, faciliter l’harmonisation des règlements nationaux et régionaux et fournir des argumentaires pour le plaidoyer. Le mécanisme d’information mis en place est intitulé « Observatoire des terres des parcours et de l’intégrité des couloirs de transhumance et commerciaux pour la mobilité du bétail en Afrique sahélienne de l’Ouest et du Centre –OPTIMAOC ». Ce mécanisme financé sur la composante 2 du Programme Régional de Dialogue et d’Investissement pour le Pastoralisme et la Transhumance au Sahel et dans les pays côtiers de l’Afrique de l’Ouest (PREDIP) est basé à Niamey au Niger. Le PREDIP étant lui-même un projet coordonné par le CILSS. Dans ce mécanisme du système d’information « OPTIMAOC », il y a un dispositif basé sur l’envoi de SMS (short message service) et IVR (interactive voice response) vers les éleveurs qui est conduit par le RBM et qui a démarré en 2018. Ce système dont l’objectif est de diffuser rapidement une information auprès des éleveurs est expérimenté au niveau des zones de départ des transhumants, leurs terroirs d’attaches, et les zones frontalières en République du Bénin. Aujourd’hui cette expérience est en train de s’étendre à d’autres pays côtiers et sahéliens. Bien qu’elle soit encore nouvelle, quelques enseignements peuvent être tirés de cette
expérience. Cette expérience a été partagée au cours d’un atelier tenu à Lomé (Togo) du 29 au 31 Octobre 2019 organisé par le PEPISAO (Projet Elevages et Pastoralisme intégrés et sécurisés en Afrique de l’Ouest). Elle a été complétée par des amendements d’une quarantaine d’associations pastorales et agricoles de l’Afrique de l’Ouest et du Tchad. Nos vifs remerciements à : 1 BURKINA FASO (ANDAL et PINAL, ROPPA , RECOPA) MAURITANIE (GNAP, APESS Mauritanie) SENEGAL (DIRFEL, Kawral de Younouféré) NIGERIA (PARE, CORET) GUINEE CONAKRY (CAP Bokondjon, CONASEG), LIBERIA (Association of Cattle Advocate) TOGO (ONG – CDD, FENAPFIBVTO) BENIN (ANOPER, POTAL MEN; FUPRO Bénin, APESS Bénin) COTE D’IVOIRE (AEBRB, OPEF, COFENABVI-AO) GHANA(GDCA GNACAF) MALI (RBM, FEBEVIM ) TCHAD (KAWATAL, CONFIFET, COPAFIB) NIGER (CODE RURAL, CONACOOP, EFK FNEN-Daddo, RBM)
2 NOTE DE CAPITALISATION Introduction La présente note de capitalisation est le résultat des contributions diverses en terme d’édition et de conseils aussi bien des experts de la Direction de l’Agriculture et du Développement Rural (DADR) de la CEDEAO, en
particulier, les Assistants Techniques, Dr Bio Goura Soulé et Emmanuelle MAILLOT que du CILSS, en l’occurrence, le Chargé des programmes, Dr Hubert NDJAFFA et l’équipe de mise en oeuvre du PEPISAO (Moussa ASSOUMANE, Imorou Orou DJEGA et Dr Anatole KONE) et également Alhassane YOUNFA de la (GIZ/ZFD).